the great escape
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and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln

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Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
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MessageSujet: and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln EmptyMar 24 Nov - 22:25

“ Love happens only once,
what happens after that is just compromise with your heart and with your life...”

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Le vent hivernal chatouille le nez de la jeune Glaswell, en promenade dans le parc de l'hôpital, profitant d'une pause bien méritée. Elle décide de se laisser choir sur un banc, bien décidée à savourer les dernières parcelles de soleil avant qu'il ne laisse sa place à une nuit ténébreuse. Il n'est même pas dix-huit heures et pourtant, le soleil se fait déjà la malle. Et la journée de travail de Ness n'est pas encore terminée. Elle ne finit qu'à vingt-une heures et en soupire de lassitude. Quelques fois, elle aimerait changer complètement de vie, avoir le courage de reprendre ses études et s'offrir un meilleur avenir. Mais pour cela, il faudrait que son père sorte de l'hôpital, qu'elle n'ait plus ses frais d'hospitalisation à avancer pour pouvoir se payer des études digne de ce nom. Et ce n'est pas aujourd'hui, ni demain que son père ira mieux. Les infirmières ne cessent de le lui répéter. Et elle l'a bien imprimé, vraiment. Elle sait qu'elle est la seule à pouvoir s'occuper de lui et que tout le monde compte sur elle, elle l'a bien compris. Si seulement, quelqu'un pouvait prendre le relais, juste un jour ou deux. Ça lui ferait le plus grand bien. Mais Ness est seule. C'est ça sa réalité. Et elle doit travailler plus dur que les autres. Plus que les autres. Après une bonne demi-heure de tranquillité, Ness sent le froid l'envahir doucement. Il la glace, lui fait resserrer son écharpe et quitter sa bulle réconfortante. Il est temps de retourner à ses tâches, malheureusement. La jeune femme retourne au vestiaire ranger son manteau et son écharpe et chariot de nettoyage en main, elle se dirige vers le bureaux des infirmiers qui est normalement vide pour qu'elle puisse le nettoyer. Après ce bureau, il lui reste encore les sanitaires et quelques bureaux de chirurgiens. Une bonne dose de travail donc et autant s'y remettre au plus vite. Laissant le chariot de ménage dans le couloir, Ness entre avec une certaine vigueur dans le bureau des infirmiers, persuadée que celui-ci est dénudé de toute présence. Jusqu'à heurter une personne de plein fouet, faisant reculer de quelques pas Ness. Chamboulée, elle bafouille un léger pardon, avant de lever son visage empourpré vers l'inconnu. Qui ne s'avère être pas si étranger qu'il n'y paraît. « Oh Lincoln » souffle-t-elle, les yeux ronds comme des billes, le coeur dégringolant de six étages pour s'écraser à ses pieds. Elle n'a pas les mots, le souffle lui manque et elle voudrait repartir en courant, pleurer toutes les larmes de son corps ailleurs, mais pas ici, devant lui. Elle voudrait ne jamais être entrée dans cette pièce et devoir se confronter à un fantôme du passé qui lui bouffe l'estomac. Les premières secondes, des milliards de pensées se bousculent dans sa tête, et, complètement sidérée, elle le fixe sans vraiment y croire. Des années qu'elle ne l'a pas vu et pourtant, il n'a pas changé. A part quelques rides en plus, mais c'est toujours le même. Le même sale type qui s'est fait la malle après leur accident. Le même sale type qu'elle a aimé pendant très longtemps avant d'arriver à enfin tourner la page. Le même sale type qu'elle aurait voulu ne jamais revoir. « Un revenant tiens donc ». L'étonnement fait place à une pointe de colère. Elle ne compte pas dévoiler sa fragilité devant lui, son trouble de se retrouver face à cet ex petit ami qu'elle ne pensait jamais revoir. Sa fuite lui revient en pleine gueule, presque plus forte qu'à l'époque. Elle en ressent encore chaque douleur. Comme une vieille blessure qui se ré-ouvre encore et encore. « Qu'est-ce que tu fous là ? » persifle-t-elle, sans aucune once de sympathie. Elle n'ose même pas le regarder en face, en profitant pour commencer à ranger cette salle. Elle a peur de se confronter entièrement à lui et craint de ne pas garder sa force d'esprit très longtemps si elle laisse son regard s'attarder sur le faciès de son ex. Ness ne le nie pas, il est toujours aussi beau. Et elle en est tombée amoureuse dès la première fois qu'elle l'a vue, il y a quelques années. En croisant son regard, elle avait compris qu'elle était foutue, complètement sous l'emprise de ce gars au charme du diable. « Tu comptes rester cette fois ou juste te casser sans regarder en arrière ? ». Ness stoppe ce qu'elle est entrain de faire et mains sur les hanches, fixe Lincoln. C'est plus fort qu'elle, il faut que ça sorte, qu'elle le pique, qu'elle lui rappelle quel être méprisable il a été avec elle. « Comme le lâche que tu es » ajoute-t-elle en levant les yeux au ciel. Comment a-t-elle pu aimer un goujat pareil ? Cette question l'a énormément taraudé. Pendant des jours, des semaines, des années. Jusqu'à ne plus se la poser du tout, et accepter la fatalité d'une relation vouée à l'échec. On l'avait prévenue. Elle a joué et elle a perdu. Mais cette fois, elle ne sera pas de la partie. « Bref au pire je m'en fiche, je n'ai pas de temps à perdre avec la racaille de ton espèce ». Ça, c'est fait. La racaille. Elle a choisi ce mot avec soin, minutie. Pour le piquer un peu plus. Et pour se venger un peu. Aussi.
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln EmptyDim 29 Nov - 21:55


On avance ensemble quelques semaines, quelques mois, quelques années. Un jour on se quitte. L'autre emporte ce qui lui appartenait, photos, casseroles, chemises. De lui il ne reste rien, sauf des souvenirs. Mais les souvenirs, ça glisse, ça s'égrène, ça tourbillonne… ça finit par s'imaginer… Jusqu'à ce qu'un matin l'autre n'ait jamais existé. Quelle absurdité !


Il est nouveau au medical center north shore alors on lui a assigné une sorte de tuteur qui est censé lui expliquer le mode de fonctionnement et aussi lui montrer les moindres recoins de tout les bâtiments. Plus principalement, celui où il va travailler la plupart du temps. En soit, l'idée est très bonne. En pratique, elle se révèle désastreuse car Lincoln se retrouve avec une espèce de pipelette qui lui raconte tous les travers de sa vie dont il se fiche royalement. Le pire est que la pipelette en question est un mec. On pourrait penser que le tour de l'hôpital se serait fait rapidement et sans fioritures mais non. Il a tiré le bon numéro tiens. Il fourre ses mains dans les poches de sa blouse d'infirmier et entend sans réellement écouter le blabla de son collègue qui veut absolument lui apprendre les derniers ragots à la mode. Ce dont le jeune homme ne prête pas une seconde d'attention. Comme s'il allait s'occuper d'apprendre qui couche avec qui. L'après-midi se poursuit dans une lenteur interminable et Lincoln entrevoit un brin d'espoir à la fin de son cauchemar quand un chirurgien vient alpaguer son collègue et tuteur au sujet d'une intervention pour le lendemain. Sa pipelette ambulante se retrouve pris au piège avec l'un de ses supérieurs et il ne faut qu'un rapide coup d'oeil au jeune infirmier pour prendre la poudre d'escampette. Il prend le premier couloir à sa droite et arrive très vite à la salle qui est réservé aux infirmiers et infirmières. Certains la considère comme une salle de repos grâce aux fauteuils, d'autres comme leur bureau en s'installant sur les tables pour travailler leurs dossiers. Pour Lincoln, elle représente surtout une bénédiction qu'il n'espérait plus voir. Il se prend un bon café et lorsqu'il entend des pas, il soupire à l'idée que son collègue l'ait déjà retrouvé. La poisse intégrale. Dans un élan de curiosité ( et aussi parce qu'il est prêt à bloquer la porte s'il le faut ), le jeune homme part pour l'ouvrir … et se prend une personne ridiculement minuscule comparée à sa carrure à lui. Au passage, son café s'éclate sur le sol. Il baisse les yeux pour découvrir les joues rouges et le regard brillant de Ness. Ah merde, c'est presque plus emmerdant de l'avoir elle sur le dos que l'autre bavard. Pas ravi pour un sou de la revoir après toutes ces années, il lui offre la dureté de ses traits en retour de son exclamation. « Tiens, t'es pas morte toi. » N'ayant pas cherché de nouvelles après ce que l'on peut appeler « sa fugue de salem », il s'est presque convaincu avec les années qu'elle n'avait pas survécu. Histoire d'avoir un peu moins mal quand il pensait à son ancienne petite amie. On se console comme on peut. Il ne fait que poser les yeux succinctement pour ne pas enregistrer à nouveau, les traits de sa frimousse qu'il l'avait fait craquer des années plus tôt. Les murs et son chariot sont bigrement intéressants tout à coup. Il a envie d'éclater d'un rire dur quand elle ose lui dire que c'est lui le revenant. Il occulte délibérément la pointe de colère qu'il y a cru entendre. Parce que ce serait le comble qu'elle soit en colère contre lui alors que c'est elle qui ne l'a plus voulu dans sa vie. « Alors heureuse ? » Non probablement pas quand on sait de la manière dont elle l'a jeté. Dans un premier temps, il a une réaction de pure gaminerie. Quand elle lui demande ce qu'il faut là, il a juste envie de répondre que cela ne la regarde pas. Cependant, il n'a rien à cacher et puisque mademoiselle veut que sa curiosité soit satisfaite, qu'il en soit ainsi. « Je travaille, ça se voit. » dit-il tout en désignant sa blouse, puis sa tenue dans son entièreté. Il ne faut pas être diplômé d'une grande école pour s'en rendre compte. « Comme toi apparemment. » Constate Lincoln en étudiant d'un peu plus près les vêtements que porte Ness. Ainsi donc, ils seront amenés à se croiser assez régulièrement. Ce qui lui déplaît fortement. Il n'est pas ici pour tomber sur ex tous les jours. Durant un peu moins d'une minute, il observe le chariot et tout ce qui se trouve dessus. Un sourire mesquin se forme au coin de ses lèvres. « Sauf que moi, je ne suis pas une bonniche. » Il sait qu'il va faire mouche parce qu'il est insultant de traiter ainsi les personnes qui font le dur métier de femmes de ménage. S'il avait un peu plus de cœur, il s'en voudrait. Ce n'est évidemment pas le cas. Il ne daigne pas répondre à sa question. Parce qu'il ne sait pas lui-même ce qu'il va vraiment faire. Il ne s'est pas encore décidé. Tout dépend de ce que son retour au pays va lui apporter de bon comme de moins bon. Plutôt que de dire n'importe quoi, il est préférable de se taire. Toutefois son silence est courte durée. En lui parlant de lâcheté, Ness vient de faire exploser une véritable guerre entre eux. A ses risques et puérils. « C'est drôle que tu parles de lâcheté parce qu'on peut dire que tu en tiens une couche dans ce domaine. » Oui envoyer son père rompre à sa place est une preuve de lâcheté, ne lui en déplaise. Pour le moment, il garde cette cartouche dans sa manche mais qu'elle se rassure : il sera l'utiliser à bon escient. Il hoche la tête comme pour affirmer ses dires. « C'est ça, ne perd pas ton temps et nettoie donc le sol. Il est sale. » Commande Lincoln sur un ton sans appel en lui désignant la tâche de café qui se répand sur une bonne partie du carrelage. Pour sa part, il se détourne d'elle pour se diriger vers le distributeur de boissons et de friandises.Toutes ces émotions lui ont donné un petit creux.
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Ness Glaswell
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MessageSujet: Re: and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln EmptyDim 13 Déc - 22:50

Sometimes you cry, Susie, even when someone you love has been gone a long time.
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Ness se prend le passé dans la gueule. Dans qu'elle s'y attende. Et ça fait mal. Ça comprime le coeur. Ça donne presque envie de vomir. Elle pourrait sentir sa cage thoracique se rétrécir à chaque respiration. C'est une douleur indescriptible, sourde, incolore. Celle qui prend à la gorge. Elle est encore plus vivace que la douleur du départ. Celle ressentie après son réveil, quand son père lui annonçait que Lincoln venait de la quitter. Enfin de quitter Salem. Donc elle par la même occasion. Ness voudrait remonter le temps et ne jamais être entrée dans cette salle. Ce n'est pas le moment de tomber sur un ex. Surtout lorsqu'il s'agit de son premier amour. « Et non tu vois, toujours bien vivante » grince-t-elle, déjà excédée par le comportement de Lincoln. La méchanceté a toujours fait parti du jeune homme et pourtant, jamais elle n'était adressée à Ness. Ils s'aimaient beaucoup trop. Lincoln l'aimait beaucoup trop pour jouer au gros con avec elle. Il fallait bien se rendre à l'évidence aujourd'hui, tout avait changé. A commencer par eux. « C'est dommage hein, ça t'aurait bien arrangé ». Que je sois morte s'entend. Il n'aurait pas avoir eu à faire face à Ness aujourd'hui. Il aurait pu continuer sa vie comme si de rien n'était, comme si Ness n'avait jamais existé, comme si leur couple n'avait été que chimère. Deuxième broyage de coeur. « Déjà beaucoup plus heureuse que le jour où on m'a appris ton départ, ça c'est sur ». Ness avait des mois à s'en remettre. De cette rupture. Elle en avait pleuré des torrents, des fontaines. Elle avait perdu l'appétit, sa joie de vivre, son envie d'avancer. Et puis un jour elle s'était réveillée, et le poids avait commencé à se dissoudre, doucement. Elle avait ré-apprécié écouter de la musique, le vent sur son visage, n'avait plus détourné les yeux devant un couple amoureux. Elle était sortie de sa dépression sans vraiment y croire, jusqu'à qu'elle se rende compte qu'elle ne pensait plus à lui chaque minute. Un jour, elle s'est même surprise à ne plus penser à lui du tout. Ça avait été sa première victoire. Et aujourd'hui, la rechute était fatale. « T'es pas une bonniche ? Ah bon ? Les infirmiers, ce sont les larbins des médecins, tout le monde le sait. Alors à ta place, je ne me pavanerai pas trop ». Elle fait la forte, mais le bonniche, elle l'a bien en travers. En travers de la gorge, du coeur, de tout. Mais elle ne lui fera pas la satisfaction de laisser couler ses larmes devant lui. Il en jubilerait trop. Ness ne se reconnaît pas. A jouer ce petit jeu de mesquinerie avec lui. L'ex amour de sa vie. Comment en étaient-ils arrivés là ? Elle n'en savait rien. Mais une chose était certaine, cette situation lui faisait énormément de peine. Ness n'est pas méchante et ne l'a jamais été. Alors se foutre sur la gueule avec son ex, ce n'est pas une partie de plaisir pour elle. « Moi j'en tiens une couche ? Première nouvelle. Développe, ça m'intéresse ». Elle se relève brusquement alors qu'elle était entrain de prendre un produit sur son chariot, et fait face à Lincoln. Perturbée par son reproche, elle ne saisi pas où il veut en venir. Et il a plutôt intérêt à lâcher le morceau avant que Ness ne s'énerve pour de bon. Parce que ce qu'elle déteste par-dessus tout, c'est qu'on la fasse tourner en bourrique. S'il a quelque chose à lui dire, qu'il le dise clairement. Ness se retourne une nouvelle fois, prête à ignorer le Collins et à laisser ses mesquineries glisser sur elle. Elle prend une éponge et commence à nettoyer les traces de café dessinées par Lincoln, avant de se relever brusquement, de jeter son éponge sur le chariot de ménage et de foncer droit sur le jeune homme. « Non mais non. Non, non, non si tu crois t'en sortir aussi facilement, tu te gourres Lincoln ! ». Après lui avoir tiré le bras pour qu'il se tourne vers elle, Ness sort littéralement de ses gongs. Elle pose un doigt accusateur sur le torse de son ex. « T'es qu'un enfoiré de merde ! Un putain d'enfoiré mais tu te prends pour qui hein ? Tu te prends pour qui à me rabaisser comme une merde alors que c'est toi qui est parti ! C'est TOI Lincoln, sans même te retourner. T'es parti et tout est parti en vrille dans ma vie, absolument tout ! Tu ne sais pas tout ce que j'ai vécu sans toi, t'en as pas la moindre idée parce que tu T'ES BARRE !!! » s'écrie-t-elle, proche de l'hystérie. C'est des années de silence, de deuil d'une relation qu'elle avait si longtemps chérie, de remords, de tristesse qui ressortent face à lui. Elle lui en veut tellement. « Et moi j'ai cru mourir ... » finit-elle par lâcher après un léger silence, dans un chuchotement, le souffle presque coupé par l'envie oppressante de pleurer. Elle souhaitait rester digne, mais autant se rendre à l'évidence, Ness n'est pas forte. Pas avec lui. Sa plus grande faiblesse.
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln and now you've lost the only thing that ever made you feel alive ~ lincoln EmptyMer 6 Jan - 12:29

Si Lincoln devait résumer toutes les pensées qui lui brûlent les neurones dans la seconde, la phrase sur laquelle fourcherait sa langue serait certainement celle-ci : ma vie, c'est de la merde. Typique de tous ceux qui veulent se plaindre des mésaventures qui rythment leurs vies. On peut dire qu'il est en train d'en vivre une belle. Retrouver Ness avec des années de silence et surtout cette certitude qu'il avait de l'avoir définitivement oublié. Il avait tout faux. Il suffisait qu'elle soit à moins d'un mètre de lui pour qu'il comprenne que les souvenirs avaient un pouvoir bien plus puissant qu'il ne le croyait. L'attaque comme tactique de défense. Comme à chaque fois qu'il se trouve pris à la gorge et qu'il ne sait pas comment se sortir d'un merdier sans nom. La première vacherie qui lui passe par la tête sort de sa bouche sans filtre. Blaguer sur la possible mort de Ness est tout sauf de bon goût mais, à vrai dire il n'en a que faire. C'est son cœur à lui, qu'elle a brisé sans sourciller. Alors aujourd'hui, elle va avoir le droit à un retour. Dans la folie des grandeurs. « Félicitations. » Balance-t-il un brin moqueur à son égard, un air blasé sur son faciès si parfait. C'est son grand tour à Lincoln. Toujours un air blasé sur la tronche, proche du rébarbatif histoire de ne pas laisser percevoir ce qui le touche et ce qui pourrait réellement l'affecter. Il hausse les épaules, pas forcément d'accord avec ce qu'elle vient de dire. Ce qu'il ne manque pas de souligner par ailleurs. « Oh tu sais, morte ou vivante … Je ne vois pas trop ce que ça change pour moi. C'est pas comme si t'avais encore une place dans ma vie. » Si elle ne savait pas encore que la méchanceté existait dans le monde, elle allait bien vite le découvrir grâce à lui.Il toise avec une rancœur bien vivace sur les traits. Elle ne peut pas se mépriser sur les intentions du jeune homme : la détruire à petit feu ou alors d'un seul coup selon sa résistance. Il n'est pas décidé à faire dans la dentelle. Il abîme l'émail de ses dents car ces dernières se frottent les unes contre les autres quand elle ose prononcer une parole sur son départ. « J'aurai pourtant cru que tu sauterais de joie en apprenant que le « chauffard » s'était barré. » Pour le mot chauffard, il a levé ses mains pour mimer avec ses doigts des guillemets. Après tout, c'est bien l'expression qu'avait employé le père de la blonde. Apparemment, c'est ainsi que les deux Glaswell s'amusaient à le surnommer depuis qu'elle s'était réveillée. Si avec cette perche, elle ne comprenait pas où il voulait en venir, il ne pouvait plus rien pour elle. Ness retourne contre lui sa vacherie. Touché dans le mille. Les infirmiers sont bien moins estimés que les médecins et ils ne font que les tâches mineures. Celles que leurs supérieurs trouvent trop banales pour eux. Néanmoins, Lincoln n'a pas dit son dernier mot et hors de question de laisser Ness prendre l'avantage sur lui. « Ne compare pas ton métier au mien. Je ne récure pas les chiottes moi. Je sauve des vies malgré le fait que je sois un larbin. » il a pris un ton condescendant, pire que le mépris qu'il pourrait lui cracher à la figure. Il sait qu'il va trop loin mais le jeune homme ne peut pas s'en empêcher. C'est plus fort que lui. Elle a trahi la confiance qu'il avait mis en elle et elle a foutu en l'air leur couple. Il la regarde commence à prendre tout le nécessaire pour nettoyer sa connerie tandis qu'il prépare son argumentaire. « T'es quand même culottée ! » S'exclame le Collins, outré qu'elle ne daigne pas reconnaître ses erreurs. « Envoyer ton père me foutre dans la gueule tout ce que tu n'étais pas capable de me dire en face s'appelle de la lâcheté ! » Finit par lâcher Lincoln. Toute sa rancœur s'extirpe de son corps à l'aide de cette phrase. Il a trop longtemps gardé pour lui cette colère et aujourd'hui, il a besoin de la laisser sortir. Après cela, il lui tourne le dos, lui signalant par la même occasion de la conversation est définitivement terminée pour lui. Il en a fini avec elle. Il ne veut pas souffrir par sa faute. C'est trop facile de jouer le rôle de la victime alors qu'en réalité, on est le bourreau de l'histoire. Toutefois, Ness ne l'entend pas de cette oreille parce qu'elle le force à lui faire de nouveau face. Ce qu'elle obtient avec difficulté et avec tout un tas de soupirs de la part du châtain. D'un revers de la main, il dégage cet index rageur de lui. Même à travers le tissu de ses vêtements, il parvient à sentir la chaleur de la peau de Ness contre la sienne et il n'est pas prêt à ressentir cette sensation. Ses yeux s'agrandissent puis se rétrécissent sous l'effet de sa fureur qui grandit de seconde en seconde. Dans un mouvement incontrôlé, il attrape les bras de la jeune femme et la pousse sans ménagement contre le mur. « t'es pas sérieuse là ? Si je suis parti, c'est à cause de toi ! Parce que tu m'as jugé responsable de l'accident. Déclaré coupable sans que je ne puisse me défendre ! Fais pas style que tu ne t'en souviens pas parce que les mots sont gravés dans ma mémoire à jamais ! » Sans le remarquer, à chaque mot qui envahit la pièce, il serre plus fortement les bras de la blonde. Ses doigts pétrissent sans remords les chairs de Ness. « Si nous en sommes arrivés là, c'est de ta faute Ness. Uniquement de la tienne. Parce que moi, j'ai toujours été sincère avec toi. » Que ce soit sur les sentiments qu'il ressentait pour elle ou pour toutes les paroles qu'il a prononcé devant elle. Au final, le seul qui aurait pu mourir de douleur, c'est lui. Toute la comédie qu'elle met en scène lui donne envie de vomir.
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