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my dilemma it's you + SILVER

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MessageSujet: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyMer 12 Aoû - 21:32


You make me so upset sometimes, I feel like I could lose my mind the conversation goes nowhere' cause you're never gonna take me there and I know what I know, and I know you're no good for me. Here's my dilemma one half of me wants ya. And the other half wants to forget it. From the moment I met ya I just can't get you out of my head~ (silver/esteban)

Deux semaines plus tôt + « Désolé Esteban mais on ne peut pas venir, maman nous emmène voir Loan à San Francisco… » L’incompréhension s’installa et le jeune homme ne prononça plus un mot pendant quelques secondes. Lorsqu’il retrouva enfin sa voix il explosa. « Ah ouais et avec quel argent elle compte vous emmenez hein ? Le sien peut-être ? Merde putain vous n’avez pas un rond et elle veut claquer le peu d’économie que vous avez pour aller voir ce lâche ! Putain mais c’est quoi son problème » Esteban avait invité son petit frère et sa petite sœur à venir à la Nouvelle-Orléans pour le voir cet été. Il avait gagné assez d’argent lors de ces combats pour leur payer le voyage et il avait même assez pour les occuper et les nourrir pendant les trois semaines de temps. Seulement apparemment sa mère avait trouvé plus intéressant de les emmener à San Francisco. « C’est Loan qui nous paye tout… Il a trouvé un bon boulot là-bas tu sais, il gagne de l’argent maintenant » Il se mit à hurler dans le combiné, à hurler sur Leya alors qu’elle n’y était pour rien, alors qu’il n’était même pas en colère contre elle. Loan n’avait pas plus d’argent que lui seulement il c’était trouvé une belle petite nana qui était folle de lui et qui elle a de l’argent et lui paye tout ce qu’il veut. Elle était aveugle comme toutes les autres. Tant pis pour elle. Après avoir présenté des excuses à sa petite sœur et lui avoir promis que ce n’était pas grave et qu’ils pourraient venir une prochaine fois il raccrocha et mis un coup de pied dans sa table basse avec colère. La table basse n’avait que trois pieds, l’un d’entre eux avait été brisé par un même coup quelques mois plus tôt mais elle tenait toujours debout seulement  un deuxième céda sous le coup de cet excès de colère.

Aujourd’hui + Après sa déception quelques semaines plus tôt de ne pas voir venir son frère et sa sœur pour l’été Esteban décida de s’inscrire à ce circuit proposé par Grant Sullivan. Aller à Tijuana ne pourrait pas lui faire de mal. Boire, se laisser charmer, boire et encore boire. Oui c’était définitivement une bonne idée. Du moins ce serait toujours mieux que de rester chez lui à ne rien faire. Il était en congé pendant deux semaines et au final il c’était rendu compte qu’il détestait encore plus être en congé autant de temps que de travailler ce qui était assez exceptionnelle sachant qu’il n’a aucun enthousiasme lorsqu’il va au boulot. Ce que Esteban n’avait pas réalisé c’est qu’il allait devoir se taper tout le circuit qui était prévu avant d’arriver enfin au soir et donc de pouvoir faire sa soirée comme il l’entendait. Il réussit à rester assez loin du groupe toute la journée et le soir venu alors que tout le petit club se dirigea vers la Pomoteca le jeune Keynes réussi à s’éloigner pour partir en ville seul. C’était la première fois qu’il venait à Tijuana et pourtant cette ville ne le décevait pas. Elle était exactement comme il se l’était imaginé. Du moins Tijuana de nuit. Des dizaines et des dizaines de bars collés les uns aux autres, des jeunes allant d’un bar à l’autre, complètement éméchée, de la musique, une odeur de cannabis constante dans chaque petite ruelle qu’il traverse. Cela lui fait légèrement penser à certain quartier de Vegas. Un quartier en particulier, pas loin de celui dans lequel il a vécu. Un quartier ou il a organisé plus d’un combat. En pensant à cela il touche instinctivement sa lèvre qui commence enfin à cicatriser depuis ce dernier combat ou Henley a été obligée de venir le chercher au commissariat. Flânant dans les rues depuis plusieurs minutes il se décide enfin à entrer dans un bar. L’ambiance semble y être plutôt bonne. Il se décide donc à marcher jusqu’au comptoir pour commander une tequila qu’il boit assez rapidement avant d’en commander une autre. Assez rapidement une jeune femme, blonde, qui ressemble étrangement à Chiara, surement dut à sa chevelure viens lui parler. Elle a de la chance ce soir il est d’assez bonne humeur il rentre donc dans son jeu assez rapidement, son regard charmeur rivé sur elle. Il la regarde et l’écoute déblatérer tout un tas de choses dont il se fiche éperdument quand quelque chose attire son attention derrière elle. Il change alors son regard de direction et aperçoit une jeune femme, de dos, qui repoussa un homme. Sans savoir pourquoi il reste figé sur cette scène. Soudain la jeune femme se tourne légèrement et le cœur d’Esteban semble faire un arrêt pendant quelques secondes. Qu’est-ce qu’elle fait la ? « Oh oh tu m’écoutes ? » La voix du sosie de Chiara le sort de ces pensées. Il l’avait complètement oublié. Il ne peut pas rester la, Silver ne doit pas le voir, il doit partir avant qu’elle ne le remarque. Bon sang mais pourquoi personne ne l’aide à se débarrasser de ce type. Allez Silver sort ton taser qu’est ce que tu attends ! Mets-lui un coup de pied comme à ce gars qui voulait te voler ton sac. Merde défends-toi ! Esteban devenait fou de voir ce type qui continuait à insister en lui mettant la main aux fesses. Il aurait dû partir il le sait mais son corps entier bouillonnait face à cette scène. Il se leva alors de son tabouret laissant la blonde en plan et marcha à grande enjambée vers ce type. Sans réfléchir une seule seconde il lui mit son poing dans la figure « Tu la laisses tranquille ok ! » Hésitant pendant un dixième de seconde il se retourna finalement vers Silver. Pendant un instant il lui sembla qu’elle allait faire un malaise, son teint devint si blanc que ses yeux semblaient presque irréel sur cette peau soudain cadavérique. Il n’aurait jamais dû se montrer. Elle pense qu’il est mort. Il ne sait même pas quoi dire. Hey salut ouais en fait je ne suis pas mort sinon la famille tout sa ça va ? Non impossible. Dans un élan d’imprudence il lui attrapa la main et fit enfin entendre le son de sa voix « Silver est-ce que ça va ? » Finalement cela ne lui semblait guère mieux que le salut je ne suis pas mort mais bon c’était toujours mieux que rien.
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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyDim 23 Aoû - 23:17

my dilemma it's you
Silver & Esteban



Elle avait essayé de se rétracter, de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait continuer ainsi. Dans les draps de soie elle avait subtilement oublié ses envies, ses désirs, ses réticences et ses doutes. Toute sa fierté en avait pris un coup, tout ce que Silver s’était interdit avait finalement pris le large. Ainsi, elle se retrouvait dans l’avion, en plein émoi à se demander ce qu’il allait se passer dorénavant. Isay était hors de lui, il lui en voulait et ce retour à la réalité allait sacrifier plus qu’une part de confiance qu’il détenait en elle. Silver avait couché avec Alexander, ex co-propriétaire de The Mating Mind, créateur d’Instagram et connard froid et condescendant à toute épreuve. Elle venait de descendre dans l’estime de son meilleur ami et lui avoir avoué cette bavure lors de leur voyage dans la capital de la luxure légal et des coffee shop, n’avait pas aidé à les rendre plus serein concernant leurs attentes sur la vie de l’un et de l’autre. Isay s’en remettrait, Silver tentait de dominer ses appréhensions. Dorénavant, elle nageait de nouveau en eaux troubles parce qu’elle avait laissé un homme prendre le dessus sur elle et l’a poussé à faire ce qu’elle n’aurait jamais dû commettre. Tant pis, elle expierait ses fautes d’une manière peu religieuse et quant à son meilleur ami, il finirait par oublier. La belle hollandaise avait fini par lui dire au revoir à l’aéroport et même si quelques sourires s’étaient perdus en chemin, elle savait qu’il avait besoin de temps pour assimiler le fait que Silver s’engouffrait dans une histoire qui la laisserait dans un mal inexorable. Pour l’heure, elle était trop concentrée sur son idée de prendre des vacances qu’elle oubliait progressivement les doux havres entêtants qui l’avaient consumées dans les bras du riche homme d’affaire dans les hauteurs de New York. Complaisante, la jeune femme avait passé son temps sur les réseaux sociaux en attendant son vol pour tijuana. Si sa valise était d’une étroitesse ridicule pour son séjour, elle se fichait éperdument du nombre de vêtements qu’elle détenait n’étant pas une fervente détentrice de la pratique du shopping régulier et des achats perpétuels qui gonflaient l’économie. La belle avait atterri en matinée sous un soleil remarquablement éreintant pour un début de journée et, tout en rehaussant ses lunettes noires aux montures brunâtres, elle avait déambulé dans les allées des taxis jusqu’à ce qu’elle puisse enfin entrer dans l’habitacle jaune et s’enfoncer dans le cuir usé. Elle dormit la journée entière à l’hôtel. A vrai dire, la suite confortable lui offrait tout le luxe de se détendre complètement. Silver avait touché un chèque courbé de zéros par Alexander pour son séjour à New York et même si cet argent engendrait bien des problèmes pour elle puisque son travail avait finalement dérapé, il n’en restait pas moins qu’elle préférait tout dépenser afin d’oublier rapidement que son compte était aussi souillé qu’elle l’était dorénavant si elle pouvait le convenir ainsi. En réalité, rien ne lui faisait plus plaisir que de disparaître car jamais Silver n’avait ressenti la sensation d’appartenir à quelqu’un et encore moins de penser à une personne lorsqu’elle se sentait depuis toujours indépendante et libre comme l’air. Ce soir là, elle allait sortir. Les idées fusaient dans sa tête, la potence mentale l’attendait, bien décidée à ne lui laisser aucune ombre de répit. Ainsi, rien de mieux que se saouler à la vodka, habitude peu glorieuse mais plaisante de son pays d’origine, pour s’éviter bien des traumas. C’est pourquoi elle se retrouvait dans les rues de Tijuana, bousculée par des touristes assoiffées d’ivresse, de musiques endiablées et de cris goguenards sur les places qui brillaient d’une foule compacte et délurée. Silver aimait les masses pour se sentir démesurément petite voire invisible mais ce qu’elle désirait aujourd’hui, c’était aussi la solitude. Une fois de plus, si répétitive. Alors elle s’installait dans le premier bar qu’elle n’observait pas bondé pour cette nuit festive et finissait par engloutir cinq shoots de sa boisson fétiche qui lui brûlait la gorge avec vivacité avant qu’un badaud face son apparition pour l’invectiver d’une voix bourrue et renforcée par l’odeur pestilentielle de l’alcool pris à outrance. Sans un mot, Silver engloutissait de nouveau deux verres et se levait de son siège pour s’évader sans faire attention à l’homme qui essayait d’attirer son attention. Silver était lassée. Au lieu d’oublier le désastre affectueux de sa vie, elle ne faisait que l’attiser. Elle voyait l’absence d’humanisme dans le regard d’Alexander, elle voyait son jeu qui sévissait sur sa vie sans qu’elle ne puisse réussir à se sortir de cette manipulation sordide et elle voyait Isay, mécontent d’elle, dégouté de ses actions. Un bras la saisissait au coude. Elle se retournait péniblement et dévisageait l’inconnu sans même l’irritabilité qui aurait pu accompagner ce manque abject, de respect. Lâche moi, ya des bars à pute pas loin. Voilà tout ce dont elle était capable. Elle baragouinait sa phrase d’un air partiellement fatigué et pourtant, il ne la lâchait pas et trouvait même odieux sa manière de répliquer sans même y mettre les formes. Qu’importe, Silver s’en fichait, elle n’avait aucune envie de se battre, elle ne ressentait pas la force dont elle pouvait être capable dans ce genre de moment et bien plus encore, lessivée, elle peinait à regarder son agresseur en face. Jusqu’à ce que quelqu’un vienne à son secours et frappe l’homme en plein visage lorsque celui-ci s’avérait devenir menaçant. Sans même regarder la scène, Silver, les yeux dans le vague, relevait enfin les yeux vers l’homme qui l’avait aidé, lentement. Esteban. Là, devant elle. C’était l’alcool, les dérives qu’elle s’obligeait à ressasser qui lui faisaient perdre la tête. Sûrement un mélange des deux même. Pourtant, elle le voyait, en chair et en os et elle pouvait entendre le son de sa voix pour la première fois depuis bien longtemps. C’était un fantôme rescapé d’un moment de sa vie oubliée, d’une bulle temporelle qui avait cessé d’exister dans son cœur. Une partie immobilisée de sa vie, réduite en miette par une simple soirée qui avait tout brisé. Non… Tu n’es pas lui. C’est impossible. Qu’elle disait consciente qu’elle semblait idiote à présent. Son teint était devenu blanc, elle se sentait nauséeuse, la pression, la tension lui brouillait les artères, remplissait son cœur du mal qui la faisait tant souffrir autre fois et le sang tambourinait à ses tempes d’un flux régulier et intensément douloureux. Esteban ? Son regard demandait la pitié, elle le suppliait de ses grand iris bleuté d’abréger ses souffrances et qu’il enlève rapidement ses doutes immenses qui la frappaient avec insistance. Elle avait besoin d’air, de rentrer. Sa poitrine saccageait son moral, elle avait mal. Foutue maladie qui ne lui laissait pas l’opportunité de surprise de ce genre. Alors ses jambes s’échappaient et son corps fit de même. Silver consciente mais plus vraiment, se sentait tombée, retenue par les bras d’un homme qu’elle avait aimé et qu’on lui avait arraché…


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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyLun 31 Aoû - 16:49


You make me so upset sometimes, I feel like I could lose my mind the conversation goes nowhere' cause you're never gonna take me there and I know what I know, and I know you're no good for me. Here's my dilemma one half of me wants ya. And the other half wants to forget it. From the moment I met ya I just can't get you out of my head~ (silver/esteban)

Comme chaque fois la fille qui était avec lui ce soir ne servirait que de distraction. Si elle n’était pas venu vers lui c’est certainement lui qui ce serait dirigé vers l’une des créatures de la pièce. Tel le prédateur qui cherche sa proie il aurait certainement passé de longues minutes à observer autour de lui jusqu’à laisser son regard s’arrêter sur celle qui serait à lui pour ce soir. Loin d’être un lion qui aime agrandir son tableau de chasse Esteban voyait cela comme une occupation. Certain soir la solitude devenait trop présente et la présence d’une femme dans son lit finissait par le rassurer. Bien qu’elles ne soient toutes de pâles objets desquels ils se lassent au bout de quelques heures elles ont au moins le mérite de le faire se sentir entouré. Il n’a pourtant jamais été quelqu’un qui aime la foule, les rassemblements, les marques d’attention mais lorsque le silence se fait trop pesant ou que la colère l’emplit il se plait à les faire hurler son nom tel l’homme à femme qu’il n’a jamais voulu devenir. Elles apaisent sa colère par un regard. Très vite son cœur brûlant de haine devient brûlant de désir pour la femme en face de lui. Il n’aime pas que l’on s’approche de lui, il a pour habitude d’être celui qui chasse pourtant cette fille semblait tout droit sorti de ses souvenirs. Peut-être l’alcool influençait-il sa vision, sa perception mais il lui semblait presque être face à Chiara, celle qui avait été sa meilleure amie pendant temps de temps. Pourtant son attention fut rapidement perturbée lorsque son cerveau commença à s’attarder sur la scène qui se jouait derrière elle. Elle était là. A quelques mètres. Celle qu’il avait abandonné alors qu’elle était la seule qui avait jamais compté. Il l’observa quelques instants mais soudain un souvenir lui brouilla la vue. Il la revit alors ce soir-là, les yeux pétrifié par la peur, l’incompréhension et la colère. Comme si une vieille disquette de musique avait été mise en marche il se souvient la façon dont il lui avait ordonné de s’enfuir.  Comme il l’avait fait tant de fois déjà, comme s’il était destiné à répéter cette action encore et encore il courut à son secours. Si seulement elle avait réagi face à ce gars il ne se serait jamais montré. Il aurait continué à jouer aux morts pour sa propre protection. Mais elle ne semblait même pas capable de se défendre ce soir, elle ne semblait même pas en avoir l’envie. Lorsque l’homme croisa le regard de Esteban une fois à terre il lui sembla lire dans ses yeux de la pitié. Mais il décida de ne pas s’attarder sur lui. Jouer au super-héros, sauver tout le monde et s’enfuir sans que l’on ne le démasque c’est certainement ce qu’il aurait dû faire. Malheureusement il n’y a que dans les films que Spiderman, ou encore Superman ont leur costumes toujours à porté de main. Pour lui c’était différent. Elle l’avait vu c’est certain malgré la rapidité de la scène et s’enfuir comme si de rien n’était serait une très mauvaise idée. De plus il devait s’assurer qu’elle allait bien. Lorsque son regard croisa le sien pour la première fois depuis temps de temps il lui sembla qu’il avait changé. Il ne bougea pas d’un millimètre alors qu’elle le dévisageait. Il s’apprêtait à parler lorsque son corps sembla s’écrouler. Il la rattrapa avant même que ces genoux ne touchent le sol. Personne n’avait besoin de voir ça. Il devait partir, la faire sortir de là. Il l’attrapa alors, la déposant dans ses bras. De la même façon qu’un mari porterait sa femme pour rentrer chez lui le jour de leur mariage. Ou bien comme un pompier qui sortirait une femme des flammes de l’enfer. Seulement c’était lui qui avait provoqué cet incendie la première fois et aujourd’hui il venait de raviver la dernière braise toujours vivante. Il bouscula les personnes autour de lui, cherchant à tout prix à sortir de là. Elle avait besoin d’air, tout de suite et lui-même commençait à suffoquer face à cette peur qui l’envahissait soudain. Il était persuadé de ne jamais la revoir. C’était le plan, c’était comme çà et même s’il n’y avait jamais pris goût il c’était fait à cette idée. Pourtant aujourd’hui il pouvait sentir ses cheveux contre sa peau, son parfum et le flot d’émotion qui l’envahit alors lui coupa le souffle.. A l’extérieur il fit quelques mètres et la déposa sur un banc, assise. Elle le fixait. Encore et encore. « S’il te plait Silver répond-moi est-ce que ça va ? » Elle ne réagissait pas. Il était impuissant face à tout ça. Il avait besoin qu’elle parle, qu’elle lui dise quelque chose. N’importe quoi. « Merde putain Silver s’il te plait ! Crie, hurle, pleure j’en sais rien mais fait quelque chose ! » Il tentait de la faire sortir de son mutisme, de sa paralysie même si la méthode qu’il employait n’était peut-être pas la bonne. Alors qu’elle était pourtant silencieuse il lui semblait presque pouvoir entendre sa voix intérieure hurler toutes les questions qu’elle avait besoin de lui poser à ce moment-là. Comment se faisait-il qu’il était en vie ? Pourquoi lui avait-on dit qu’il était mort ? Qu’est ce qui c’était passé ce fameux soir ? Il prit alors le visage de la jeune femme entre ces mains et laissa son regard vagabonder sur son visage quelques secondes à peine avant de murmurer« Je devais te protéger… » Peut-être était-ce la réponse à toutes les questions qu’elles se posaient. Cela ne serait pas suffisant il le sait. Elle ne se contentera pas de ça. Retirant sa veste il lui posa sur les épaules comme il l’avait fait tant de fois par le passé. Pourrait-il lui dire toutes la vérité ? Les combats, les menaces, sa disparition ? En avait-il vraiment la force ? En faisant croire à sa mort il avait enterré avec lui toute cette histoire. Pourtant aujourd’hui il allait devoir lui dire la vérité. Elle ne lui pardonnerait jamais… « Putain… » Un juron destiné à lui-même. Debout devant elle il l'observait puis soudain comment un asthmatique ayant besoin de sa ventoline pour respirer il lui sembla qu'il avait besoin de'une cigarette. Alors qu’il ne fumait que occasionnellement il demanda une cigarette à un homme passant près de lui et tira dessus longuement.
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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyMer 9 Sep - 18:46

my dilemma it's you
Silver & Esteban



Silver s’était écroulée. Elle l’avait vue, entre-aperçue peut-être bien. Mais rien n’y faisait, l’image statique qui s’implantait dans son esprit ne pouvait être un mirage mais elle regrettait presque amèrement de l’avoir visualisé aussi nettement. Elle aurait préféré ses souvenirs. Maintenant elle voulait les accepter, elle désirait plus que tout qu’il s’imprègne et qu’elle puisse vivre avec au lieu de se rendre compte que sa mémoire avec des ratés et que dorénavant, les trous qu’elle avait comblé se comblaient devant ses yeux. Comment était-ce possible qu’Esteban soit présent devant elle, dans ce bar où elle n’avait pensé que combler son manque par l’alcool et l’adrénaline des musiques ambiantes qui parsemaient les rues ? Silver maudissait son mauvais karma, cette habitude si soudaine que les évènements ne lui laisse pas de répit. Peut-être était-ce tout simplement le fait qu’à force de fuir, la vie avait l’envie brutale de la mettre face à sa vie et ses conséquences. Voilà c’était sûrement ça. Silver fuyait son avenir et son passé et se retrouvait piégée avec les deux, avec ses choix désolants et ses principes méprisées. Sous le choc, ses mots s’entre choquaient dans sa bouche dans un périple assourdissant et, à en perdre la raison et sa tête, la jeune femme, flageolante, se sentait partir sans qu’elle ne puisse rien y changer. Il était rare que la belle montre ses faiblesses mais les docteurs lui avaient toujours vivement conseillés d’éviter toutes surprises qui auraient pu lui causer des troubles cardiaques. Il était évident que revoir son ex-petit ami soit-disant mort, était l’un de ces ennuis dont il était préférable qu’elle se tienne loin. Mais rien ne se tenait souvent hors de sa portée. Elle tentait d’entendre les conseils et de les respecter mais après tout, il était hors de question pour le reste du monde de faire face à ses attentes et de les respecter comme elle le désirait. Au lieu de ça, elle tombait, suffoquait, pointait son regard bleu azur dans celui d’Esteban avant que l’image qu’elle percevait de son visage devienne de plus en plus flou. L’ancienne sigma sentait les bras de l’homme la retenir puis la soulever du sol. Dans les airs, elle aurait dû se sentir plus en sécurité. Quelque part, là où ses pieds touchaient le sol et prenaient conscience des évènements, il y avait du bon de ne plus se sentir maintenu par quoi que ce soit. Mais les bras d’Esteban n’étaient en rien réconfortants. Ils prouvaient une fois de plus qu’elle était atteinte d’une folie méprisante. Son parfum, cette odeur suffocante, tout lui revenait en mémoire au fur et à mesure que l’air se faisait plus frais autour d’elle et qu’elle reprenait conscience peu à peu. Il n’avait fait que quelques mètres dans une rue plus déserte que déjà, Silver se sentait bien mieux, maîtresse de ses actes et surtout, que sa poitrine la lacérait moins d’à coûts douloureux. Se laissant asseoir sur le banc, son regard surgissait du néant pour, à intervalle régulier, se déposer sur le bar qu’elle venait de quitter un peu plus loin et l’homme qui lui faisait face et qui tentait vainement de s’exprimer devant son mutisme probant. A bout de nerf, elle passait une main nerveuse dans ses cheveux et finissait par se ronger un ongle. Son pied tapotait le sol jonché de cailloux rosés par les lumières qui éclairaient leur intimité et, dans un élan de courage, après qu’elle se soit battue pour pouvoir enfin reprendre contenance, Silver finissait par ouvrir la bouche. Pour la refermer aussitôt. Le manège dura une seconde fois. Tu étais mort… Tu… Non, en fait tu ne l’étais pas. Je crois que je deviens folle… La belle se relevait enfin n’appréciant pas la présence plus proche encore d’Esteban qui essayait vivement de lui tirer quelques sentiments dont elle ne contrôlait pas l’étendue. Mais qu’est-ce que tu fais là ?!! C’était une blague c’est ça ? J’ai tout rêvé ? On m’a dit que tu étais mort et toi tu as disparu sans jamais tenter de me montrer le contraire ! Que croyait-il ? Silver bouillait à l’intérieur, se sentait trahit, maudissait les hommes qui l’approchaient ainsi pour la détruire l’instant d’après. Il n’y avait qu’Esteban vers lequel elle s’était approchée pour vivre une relation soit-disant « normale ». Et aujourd’hui elle comprenait qu’elle s’était encore une nouvelle fois, trompée sur toute la ligne. C’était un jeu c’est ça ? Un foutu jeu à la con hein ?! Tu peux me le dire, crois moi j’ai l’habitude mais au moins dans ces moments-là, je savais à quoi m’attendre mais venant de toi je crois que c’est hors de mes compétences… De comprendre. C’était l’incompréhension totale. Dysfonctionnement du cerveau ou autre, elle sentait ses yeux la brûler, elle fulminait folle de rage et, tout en s’invectivant de partir, elle savait qu’elle ne pouvait pas lui tourner les talons une seconde fois. Mais à vrai dire, j’aurais dû me douter que t’étais pas fiable. On se connaissait pas en fait, pas du tout. Voilà, la première larme s’écroulait sur sa joue. Pas de tristesse ni de colère mais sous le choc de voir que Silver même encore aujourd’hui, pouvait se faire berner par les hommes. Normal aujourd’hui que nombreux étaient de l’avis qu’elle finirait en solitaire comme la vie qu’elle tentait tant bien que mal de mener. Tu n’aurais jamais dû réapparaître… Sa voix jusqu’alors dur et sans appel devenait fébril et c’est presque en un regard épique de pitié qu’elle implorait Esteban de mettre un terme à cette situation peu importe le moyen dont il usait pour régler ce mal qui l’insurgeait péniblement…


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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyDim 20 Sep - 13:06


You make me so upset sometimes, I feel like I could lose my mind the conversation goes nowhere' cause you're never gonna take me there and I know what I know, and I know you're no good for me. Here's my dilemma one half of me wants ya. And the other half wants to forget it. From the moment I met ya I just can't get you out of my head~ (silver/esteban)

Les souvenirs qu’il avait décidé d’enterrer revenaient à la surface au fur et à mesure que ses yeux l’examinaient. Son regard bleuté, ses lèvres dont ils réussissaient presque à se rappeler le goût, son parfum semblait même l’envahir à nouveau. Un flot de souvenirs le submergea, décollant petit à petit toutes les parties de son cœur qu’il avait recollé au fil des semaines. Il tenta de refermer la porte des souvenirs qui venait de s’ouvrir quand la jeune femme commença à vaciller. Il l’avait ébranlé, brisé, et elle s’effondrait alors devant lui. Son premier instinct fut de la faire sortir dehors. Apeuré de la voir ainsi il commençait à suffoquer, paniquer. Peut-être aurait-il dû disparaître à nouveau comme un voleur, lui faire croire à une hallucination mais il lui était impossible de partir. Il se refusait à la laisser à nouveau. Pourtant au fond il sait que rester là ne sert à rien, il l’a perdue. Même avec toutes les explications du monde elle ne lui pardonnera pas. Il ne se pardonnerait pas lui-même alors pourquoi le ferait-elle ? Elle restait muette et ce silence commençait à lui peser. Il avait besoin qu’elle parle. Peu importe ce qu’elle dirait il se préparait à l’entendre mais il avait besoin de l’entendre justement. Elle s’éloigna de lui et une nouvelle pièce de son cœur rafistolé s’envola. Il croyait avoir pensé son cœur avec suffisamment de colle pour ne plus jamais rien ressentir pourtant rien qu’à sa présence il semblait s’effondrer à nouveau. Il ne pouvait pas lui laisser voir ça, il n’avait pas droit d’être faible. Pas ce soir. Pas devant elle. Elle ne le prendra pas en pitié, peu importe ce qu’il fera elle ne lui pardonnera pas alors autant ne rien laisser paraître. Mais près d’elle toute sa motivation s’envolait. Il ne rêvait que d’une chose c’est de la prendre dans ses bras, mais elle le repousserait et il n’était pas sur de le supporter. Rester à une distance convenable, rester loin du danger, se protéger et la protéger. Son obsession. Elle pensait qu’il c’était servi d’elle… Après tout pourquoi croirait-elle autre chose. Elle remettait finalement en cause tout ce qu’il avait pu lui dire, chaque petit moment passé ensemble, elle avait perdu foi en tout ce qu’ils avaient pu vivre. En lui. Chacune de ces paroles l’éloignaient un peu plus de lui. Il voulait tendre le bras, la rattraper mais elle semblait déjà si loin. Pourtant il était prêt à courir, aussi loin qu’il le pourrait pour la rattraper. A bout de souffle, épuisé, il ne s’arrêterait pas avant de pouvoir ne serait-ce que l’effleurer. Les derniers mots prononcés furent les plus douloureux. «Je voulais juste te protéger… C’est tout ce que j’ai toujours voulu… » S’enfuir à nouveau ne servirait à rien. Il lui devait des explications. Mais avait-elle seulement envie de les entendre ? Accepterait-elle de le croire ? Il devait essayer quitte à la voir s’éloigner encore un peu plus. « Mes paroles ne changeront rien mais s’il te plait écoute moi» Il tentait de se donner confiance, évitant son regard car pour l’heure il n’était pas prêt à l’affronter. Peut-être qu’elle ne le laisserait pas s’exprimer, peut-être qu’elle ne voulait pas de ses explications. Peu importe «Le soir ou… Ce soir-là, les gars avec qui je me suis battu, ce n’était pas la première fois que je les voyais. Je m’étais déjà battu contre eux. Ils ont menacé de te faire du mal si jamais un jour je te revoyais, ils ont juré de te torturer devant mes yeux si je gardais contact avec toi. Ce n’est pas le genre de gars à qui ont désobéit… » Tout ça lui semblait irréel maintenant qu’il en parlait. « Je devais te faire croire à ma mort Silver… C’était le deal… » Elle avait été la seule a qui il avait accepté d’ouvrir son cœur. C’est vrai il ne lui avait pas parlé de tout, c’est vrai leur relation était certainement remplis de secret cachés mais il l’aimait. Il l’aimait. Il aimait pour la première fois et il avait tout détruit sans même s’en rendre compte. Henley lui avait pourtant répété qu’un jour tout ça lui retomberait dessus, elle lui avait dit qu’un jour l’un de ces combats se passerait mal. A l’époque il pensait simplement finir à l’hôpital mais ce qui était arrivé était bien pire que tout ce à quoi il avait pensé. Il la suppliait de le croire. Avançant de quelques pas vers elle il s’immobilisa un instant avant d’attraper sa main. Il profita de ce contact durant ces quelques secondes sachant qu’il serait bref. Il osa alors croiser son regard, affrontant ces yeux qui l’implorait de mettre fin à ses souffrances « J’ai jamais joué…Je… Bon sang Silver ils t’auraient tué et je serais certainement mort en les regardant te faire ça… » La souffrance aurait été si lourde que son cœur se serait certainement arrêté sur le champ. Son regard plongé dans le sien il oublia l’espace d’un instant ce qui venait de se passer. Il décida pendant quelques secondes d’oublier tout ça, se focalisant simplement sur elle. Son regard se transforma, la regardant comme il le faisait autrefois. Il ne jouait pas. Surement penserait-elle qu’il était en train de l’amadouer, de se jouer d’elle à nouveau mais ce n’était pas le cas. Il voulait juste la retrouver. L’espace d’une seconde. Il avait besoin qu’elle l’aide à respirer à nouveau.
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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyVen 2 Oct - 0:09

my dilemma it's you
Silver & Esteban



Elle se débrouille pour se saccager chaque jour un peu plus juste parce qu’elle n’entrevoit rien de bon, rien de bien. Seulement son travail acharné, cette peine miraculeuse qu’elle puise dans le cœur de ses entrailles, là où le courage nait et ne ressort que lorsqu’elle tente d’y puiser ses ressources vitales. Parce Silver elle avait toujours agit par amour de tout, par passion, par désir charnel de n’avancer qu’en fermant les yeux et en se fiant aux sons, à ses gestes instinctifs, au rythme de ses pas et à sa volonté empressante de filmer le plus beau des biopics. Mais dorénavant, elle n’avançait que par interventions des plus vils. Les hommes. Ils venaient faire crisser leurs ongles fanatiques sur sa chair, larmoyaient dans son regard, toutes leurs espérances en désirant qu’elle tombe dans le piège qu’ils lui tendaient. Regard candide mais loin d’être une enfant, Silver puisait ses dernières forces pour tenter d’entrevoir son avenir, ce qui la faisait avancer. Sa caméra en main, ses rêves dans les poches trouées d’un duffle coat à moitié trop large et surtout, en s’acharnant à garder ses œillères qui l’empêchaient de voir l’étau se resserrer. Ils étaient grands, forts, beaux. Elle devinait avec peine l’issu de sa course. Evidement qu’elle la connaissait mais ne voulait absolument pas l’entendre. Non, Silver n’était pas désireuse d’imaginer qu’elle se perdrait dans leurs bras, se ferait retenir, embarquer et finalement, brisée avant d’avoir pu atteindre sa course. Sa maladie progressait bien plus vite que ses rêves. De ça elle en était plus que terrifiée. Encore plus quand rien ne lui laissait l’opportunité de prendre une goulée d’air frais qui lui ferait assez tourner la tête pour oublier la gente masculine et leurs dévorantes aspirations. Silver observait Esteban et si elle avait titubé sur son chemin, maintenant elle s’écrasait enfin face contre terre, les larmoyantes invasions de son passé qui la piétinait, le visage enflé par l’impression de se faire berner de tous les côtés. Tu sais quoi ? Tais toi un peu. Sa brusque intervention le laissait dans l’incertitude la plus totale. Acceptait-elle ses excuses pendant qu’elle faisait dériver ses larmes de ses pommettes à ses doigts tremblotants ? Aucunement. Silver était fatiguée de jouer la comédie, de se faire humilier, écraser et corriger par des hommes qui pourtant, venaient d’horizon différents et n’avaient rien en commun. Peut-être etait-ce tout simplement elle le problème et que dans sa vertigineuse chute, elle ne voyait pas que son comportement affectait celui d’autrui envers elle même. Voilà, Silver pouvait se remettre en question mais n’en avait aucune envie car elle n’avait pas le temps. Les aiguilles de l’horloge de sa vie tournaient dangereusement dans une course incessante pour détrôner ce sablier intraitable. Rien n’y ferait, le sable coulerait toujours dans le même sens et elle devrait nager pour émerger et concrétiser ses plans d’avenir avant que tout ne s’efface. Ce qui lui semblait encore plus éphémère était l’idée même qu’elle avait pensé un jour pouvoir parler de tout ça à quelqu’un. Et c’était Esteban. Si Isay connaissait depuis peu l’ampleur de sa maladie, ce n’avait pas été voulu que le secret soit dévoilé. Silencieuse sur le sujet, seul l’homme qui lui faisait du mal face à elle, lui avait donné l’envie de tout révéler. Une seconde, une courte seconde. Qui avait été bien trop. C’est maintenant que tu me dis ça ? Qu’est-ce qui a changé hein ? Tu me dévoiles tout maintenant, comme si la donne avait changé. Si tout est différent et que tu peux m’en parler alors pourquoi tu n’as pas essayé de me retrouver hein ?! Qu’est-ce qui a fait que tu es resté planté bêtement en imaginant que je pourrais vivre avec ta mort sur la conscience tout le reste de ma putain de vie ?! Elle crachait ses paroles dorénavant et se foutait que les noctambules se retournent à l’énoncé de ses véhémentes pensées. Alexander et maintenant Esteban. Rien ne tournait plus rond.  Il s’approchait et finissait par prendre sa main. Mauvaise idée. La gifle qu’elle lui infligea était pire que toutes les paroles qu’elle aurait pu lui assener. C’était triste de savoir qu’Esteban était le seul à avoir endurer ses excès de violence quand elle n’en avait pas une once. Ha oui ? Moi je me demande ce qu’une lettre anonyme aurait pu coûter. Rien. J’ai fait ma vie, j’ai avancé mais je n’ai jamais oublié. Pourtant, en son fort intérieur, Silver commençait à comprendre ce qui semblait évident depuis toujours. Jamais el bonheur ne s’achèterait et ne s’étalerait à ses pieds si elle tentait de le quémander. Parce qu’au final, quand elle s’y approchait tout finissait par valser indéniablement. Les débordements s’annonçaient nombreux dans son esprit controversés. Je te pardonne. Parce que j’en ai encore plus besoin que toi. Tu n’imagine pas… Non il ne savait rien et, tout comme elle, ils étaient des inconnus pour l’un et l’autre. Aujourd’hui elle le remarquait. Silver n’avait pas été la seule à cacher la personne qu’elle était vraiment, celle qu’elle devenait et qui l’effrayait de plus en plus. T’es parti parce que tu m’aimais ? Jamais elle n’avait eu cette once de courage depuis son adolescence. Quand tout restait encore à faire, qu’elle n’avait pas à se presser et à trahir des proches pour y arriver. Tu as peut-être bien fait. Si ce n’avait pas été toi peut-être que ce serait moi qui serait partie comme une lâche. Silver se sentait invincible. Plus rien à perdre, juste à démolir encore un peu plus. Dorénavant, elle avouerait ses propres pêchés comme il en avait fait de même sans se faire supplier. Pour ça, ils tiraient leurs forces de l’un et de l’autre. Secrets, mystérieux et pourtant dérisoirement franc lorsqu’il s’agissait certaines fois, de se parler. Je devais retourner d’où je venais et cette nuit là je… Je ne savais pas si j’avais envie que tu viennes avec moi. Si tu voulais voir vraiment qui je peux être lorsque je me retrouve confrontée à certains dilemmes. Elle lui parlait enfin, le comprenait, le suppliait de tout finir, d’y mettre un terme. Au fond, elle ne voulait pas mais elle avait enclenché une bombe à retardement et s’il finissait par lui pardonner, elle n’arrivait pas à imaginer clairement le dénouement de cette rencontre. Ainsi, elle s’immisçait dans l’espace de ses bras si rapidement qu’il ne devait plus rien comprendre à cette acte contradictoire avec ses paroles. Peu lui importait. Elle avait besoin de se sentir rassurée, aimée, pardonnée. Tout à la fois et dans so grand égoïsme, elle se disait qu’elle se sentait un peu moins seule, mieux traitée. Car avant tout, il lui avait offert la vérité et il était rare qu’elle la trouve autour d’elle.


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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyMar 6 Oct - 11:06


You make me so upset sometimes, I feel like I could lose my mind the conversation goes nowhere' cause you're never gonna take me there and I know what I know, and I know you're no good for me. Here's my dilemma one half of me wants ya. And the other half wants to forget it. From the moment I met ya I just can't get you out of my head~ (silver/esteban)

Se taire ? Non il ne voulait pas. Il voulait lui hurler qu’il était désolé, le hurler au monde entier même s’il le fallait. Mais un simple mot ne suffirait pas, les paroles n’étaient plus suffisante à ce stade. Il savait comment il en était arrivé ici et pourtant il ne cessait de ressasser chaque moment, en réfléchissant comment il aurait pu faire autrement. Mais il n’y avait pas d’autres chemins, pas de raccourcis. Ce soir-là les hommes devant lui avait barré toutes les routes n’en laissant qu’une seule libre d’accès. Peut-être aurait-il dû forcer le passage, peut-être était-ce ce qu’il était finalement en train de faire ce soir. Les larmes coulant sur son visage si doux il n’arrivait pas à discerner une quelconque émotion sur son visage. Est-ce qu’elle comptait lui pardonner ? Est-ce qu’elle le voulait au moins ? Ou bien est-ce qu’elle le haïssait ? Avait-elle écouté ses explications, y avait-elle cru ? Il se questionnait, bien plus d’interrogations qu’il n’était capable d’endurer. Il avait toujours agit sans réfléchir mais ce soir il réfléchissait bien trop. « Rien n’a changé Silver, ce soir je n’aurais même pas dû aller te voir mais ce gars… Il… Je ne pouvais pas le laisser te toucher comme ça c’était au-dessus de mes forces. Mais bientôt tout aura changé, et je jure que ces gars ne s’approcheront pas de toi, jamais » Comment la rassurer pleinement sans lui dévoiler la totalité de sa pensée. Sans lui dévoiler son plan. Mais il était convaincu de ce qu’il avançait. Comme il l’avait dit à Henley il y a quelques semaines. Il lui restait une dernière tâche à accomplir. Une seule. Et alors il serait enfin seul maître de sa vie. Ces hommes ne pourront plus contrôler ou non la présence de Silver dans sa vie. A ce moment-là seul elle pourra le décider. Sera-t-elle pleinement consciente de son choix ? Non car il ne peut pas être totalement honnête. Mais ce dernier acte, cette petite action vaut-elle vraiment le coup d’être révélé ? Parfois un gros mensonge évite de faire souffrir beaucoup de monde. Comme il l’avait prédit sa main lâcha la sienne et viens s’abattre sur sa joue. Il ne flancha pas, pas une seule seconde, son regard toujours rivé sur le sien. Pourtant cette gifle lui avait fait plus mal moralement que tout ce qu’elle venait de lui dire. « Je préféré que tu me crois mort… Tu aurais voulu des explications et j’aurais été incapable de te les donner. » Il n’avait pas pris le risque d’envoyer une lettre. Il n’avait pris aucun risque jusqu’à ce soir en vérité. Couper les ponts. C’était ce qu’ils lui avaient demandé. Il c’était exécuté comme un bon petit esclave alors qu’il n’a jamais laissé personne lui donner d’ordres. Les paroles qui suivirent ne prenait aucun sens dans la tête d’Esteban. Il l’écoutait et pourtant chacun de ses mots lui semblaient incompréhensible. Lui pardonner ? Etais-ce vraiment ce qu’elle venait de dire ? Attendait-elle une réponse à sa question suivante ? Non c’était certainement une question rhétorique. En fait il l’espérait car serait-il capable de répondre à cette question. Répondre à la question qu’il s’est toujours posé depuis son départ. Oui il l’aimait. Du moins c’est comme ça qu’il imagine l’amour mais que peut-il en savoir ? Il n’a jamais aimé personne, il a toujours pris soin de s’éloigner de toute forme d’affection alors est-ce que c’est ça l’amour ? Il n’y comprenait rien. Elle semblait vouloir lui dévoiler quelque chose mais il ne comprenait pas quoi. Et pourquoi vouloir lui dévoiler un secret, son secret, ce soir ? « Je comprends pas Silver, qui tu peux être ? Ça veut dire quoi ? Où est-ce que tu voulais m’emmener ce soir-là ? Qu’est-ce que tu voulais me dire ? » Ce soir la il avait pensé qu’ils devaient passer une simple petite soirée, tous les deux. Mais et si finalement cette soirée avait tout bousculé entre eux. Si ces gars n’était pas venu que ce serait-il passé ? Il avait peur de ce qu’elle pouvait lui annoncer, peur de ne pouvoir lui pardonner alors que tout ce qu’il voulait à ce moment même c’était la retrouver. Sans qu’il s’y attende le moins du monde elle se glissa dans ses bras et pendant un instant il lui sembla que son organisme entier était en train de cesser de fonctionner. Ses bras s’enroulèrent autour d’elle par habitude, par envie. Son délicieux parfum se fraya un chemin jusqu’à ces narines. Elle le giflait puis venait se jeter dans ses bras. Il ne comprenait pas. Il était perdu. Encore une fois elle était contradictoire. Oui Silver était fait de contradiction, d’incompréhension. Tout comme leur rencontre l’avait été au final. Toute leur histoire était faite d’incompréhension au final. Elle l’avait détesté, avant de l’adorer et peut-être même de l’aimer mais ce soir ou se situait-elle dans ces trois sentiments ? Il n’aurait voulu rompre ce moment pour rien au monde mais il avait besoin de savoir. Tandis qu’elle avait passé des mois sans pouvoir découvrir son secret aujourd’hui il voulait découvrir le sien immédiatement. Il ne rêvait que d’une chose. Qu’elle lui dévoile son secret, qu’il lui dise qu’il s’en fiche et qu’ils se retrouvent alors comme avant. Mais même un enfant de 6 ans n’était pas assez stupide pour penser qu’une chose pareil était possible. « Je veux voir vraiment qui tu es Silver, alors dis-moi, montre-moi » Il se recula d’un pas à peine, ayant l’impression qu’on lui arrachait un morceau de lui en se défaisant de sa présence. Son regard trouvant le sien il la supplia de lui dire. Il était si impatient alors qu’il y a quelques minutes encore c’était elle qui le suppliait.
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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyMer 14 Oct - 14:45

my dilemma it's you
Silver & Esteban



Le cœur muselé par l’appréhension, les doutes et la rancœur, elle traquait la moindre parcelle de sentiment qui aurait pu s’étendre douloureusement sur le visage d’Esteban. A vrai dire, chacun de ses traits étaient tendus, tirés, livides. La pâleur de ses jointure faisait constat de la même aversion qu’il détenait envers leur passé et les évènements qui avaient tout troublé. L’eau clair de leur insignifiante vie à deux s’était troublée, avait pourri, avait changé de consistance, d’odeur et n’était dorénavant bonne qu’à foutre le pied dedans en y ajoutant qu’un peu plus de boue et de crasse humaine qui salissait toutes choses en tout instant. Regardez la à tenter de façonner une autre image à ce qui se déroulait sous ses yeux. A tenter de lui pardonner chacun de ses mensonges, sa fuite téméraire loin d’elle quand elle en avait chialé les trois quarts de son temps avant de retrouver les bras d’un autre rivage pourtant, beaucoup moins réconfortant. Elle était piégée et lessivée. Frappe la, mords la peu importe, il fallait qu’elle sente la douleur car dorénavant, c’était juste une fissure vide qui sillonnait le fond de sa poitrine. Il pouvait tout dire et tout expliquer. Rien ne serait dit rien ne serait jamais éclaircit. Le moindre mot auquel il se raccrochait elle tentait de lui donner un peu plus de saveur pour lui pardonner bien plus vite qu’elle n’oubliait. Qu’est-ce qui change réellement Esteban hein ? Tu vas jouer au kamikaze ? Les foutre derrière les barreaux ? Au bout de tant de temps ça semble déjà perdu d’avance. La haine s’accumulait sur ses lèvres tremblantes. Silver se foutait d’eux. Qu’on lui fasse du mal, elle n’était plus à ça près. Il n’avait rien à ajouter, juste des ennuis de plus à lui causer. Sa poitrine serrée, la nausée la reprenait. Ca tanguait encore et encore dans sa tête et dans sa vie, elle se retrouvait de nouveau sur les mers chaotiques qui la faisait valser d’un côté et de l’autre, dans sa misérable barque pour seul refuge avec toute la peine du monde à se trouver un repère au milieu des vagues qui l’estropiaient pour unique pénitence.  Elle ne croyait plus en lui mais avait pourtant toute l’envie de le faire. Silver avait bien compris. Elle pourrait toujours tenter de trouver quelqu’un à la hauteur de ses attentes qu’elle n’irait jamais se plonger la tête la première vers un renouveau. Elle, ce qu’elle faisait de mieux, c’était se jeter dans le passé, cœur en avant pour y souffrir d’avantage et y être engloutie encore plus rapidement. Elle ne faisait pas confiance au temps et aux gens alors autant que ses décisions soient les premières à la faire basculer.  Donc aucun regret de ton côté. C’est bien au moins tu te tiens à tes décisions. Elle ne pouvait au moins pas lui en vouloir sur une chose, il avait été clair avec lui-même ce qu’elle ne tenait jamais. Silver aurait presque désirée pouvoir prendre exemple sur son comportement arbitraire que jamais elle n’aurait pu réellement tenir cette même décision. Alors c’était pour quoi elle venait se jeter dans ses bras avec la même force de conviction qui l’avait poussé à tant rejeter tout ce qu’il pouvait lui affirmer quand elle ne croyait pas une minute chaque mot qui englobait ses propos. Quand il parlait, elle entendait des rimes, quelques syllabes sympathisantes mais rien de ce qui ressemblait à une vérité absolue. Peu importe, les choix avaient été pris, avalé, rejeté, dérisoirement absorbé et tenu par le jeune homme et par elle-même. Ses bras et cette étreinte, avaient quelque chose de libérateurs. Sans savoir pourquoi, elle se rassurait de la saveur de son touché, du parfum qui rappelait la niaiserie dont elle avait fait preuve lorsqu’elle se sentait éperdument amoureuse de lui. Elle avait finalement fait confiance, s’était libérée d’un poids et n’en ressortait qu’avec cette boule émétique qui cloîtrait le creux de sa gorge en une sensation écoeurante. Se séparant de l’interminable prière qu’elle émettait au cœur de cette protection éphémère, elle l’observait, essuyant toute culpabilité qui se lisait sur son visage. Il demandait lui aussi des réponses. Elle se sentait soudain maîtresse de ce qui se déroulait sous ses yeux. Elle pouvait tout avouer sans prendre garde aux blessures qu’elle pouvait infliger dorénavant car après tout, c’était du donnant donnant, une simple vendetta qu’elle pouvait lui rendre sans réellement chercher à vouloir lui offrir une rédemption certaine. J’allais partir. Repartir plutôt. A Berkeley, dans mon université et jamais me retourner. J’avais deux billets et je ne savais pas si tu valais le coup que je te fasse entrer réellement dans ma vie. Voilà ce qu’elle lui rétorquait devant son visage embrumé par la tristesse qu’elle répandait en lui. Il avait cru qu’il avait pu mettre un terme à leur histoire quand elle en aurait peut-être décidé de la même manière. Mais ça n’a plus d’importance de toute manière, c’est du passé. Tout ce qui devait se passer n’arrivera probablement jamais. On a mis un terme à tout ça chacun à notre manière et on a changé séparément. Silver se sentait détenir un pouvoir dont elle ne voulait aucunement. Elle était en train de tenter de prendre du recul. Ce foutu recul qui faisait que les gens finissaient par se foutre de tout juste parce que rien ne semblait grave dans ces moments-là. Il la suppliait du regard pourtant. Quelque chose qui lui ordonnait de lui en dire plus, qui se lamentait de comprendre ses agissements et ses paroles alors, et parce que beaucoup d’évènements avaient changé sa perception de la vie, elle lui annonçait la pire des sentences comme un vulgaire morceau de papier jeté sur le sable fin d’une plage au bord de l’écroulement sous les assauts de la même mer qui la détenait prisonnière. Je suis mourante Esteban. Tout ce qu’on a vécu de toute manière, ça aurait cessé un jour ou l’autre. Je suis malade et m’attacher à quelqu’un c’était juste une manière pour moi de ressentir ce genre de sentiment avant que tout ne se finisse. Cruelle et désavouée, Silver balançait ce qu’elle n’avait jamais dit à personne d’autre qu’à Isay son meilleur ami. Elle mentait sauvagement pour lui faire un peu plus mal. Non, ça n’avait pas été que ça, rien n’avait été prémédité de sa part mais c’est ce qu’elle tentait d’insinuer du haut de son menton pointé vers lui comme une arme destinée à le faire un peu souffrir avec elle. Maintenant tu sais. Merci de m’avoir aidé. Mais je vais rentrer et tenter vainement d’oublier ce qui vient de se passer… Les dernières paroles qu’elle calculait lui crevait le cœur, elle voulait embrasser ses lèvres, lui dire qu’elle l’avait aimé d’une manière bien particulière mais d’une honnêteté cruciale. Elle n’en faisait rien et s’extirpait un peu plus de lui quand ses paroles continuaient à résonner dans le silence, dorénavant glacial, de cette ville pourtant si réjouissante d’ordinaire.

ps : je pense qu'on va pouvoir clôturer avec ta réponse et faire la suite :mimi:


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MessageSujet: Re: my dilemma it's you + SILVER my dilemma it's you + SILVER EmptyDim 25 Oct - 14:34


You make me so upset sometimes, I feel like I could lose my mind the conversation goes nowhere' cause you're never gonna take me there and I know what I know, and I know you're no good for me. Here's my dilemma one half of me wants ya. And the other half wants to forget it. From the moment I met ya I just can't get you out of my head~ (silver/esteban)

Durant bon nombre d’années Esteban avait appris à ne laisser paraître aucune émotion sur son visage. Le faisant passer pour mystérieux aux yeux de tout inconnu qui s’intéressait à lui. Loin de vouloir passer pour le gars sombre et secret il agissait ainsi dans le seul but de se protéger. Comprendre ce que l’autre ressent c’est pouvoir se servir de lui en jouant avec ces émotions. Paraître triste, déçu, vexé, c’était être faible à ses yeux alors à la place il avait adopté l’attitude du gars méchant, sombre et qu’on a du mal à comprendre. Il avait enfilé ce masque depuis des années mais Silver réussissait à le lui faire enlever sans même qu’il s’en rende compte. Ce soir encore tandis qu’il essayait de rester neutre il savait pourtant qu’elle arrivait à lire en lui tout ce qu’il tente de lui cacher. Elle plante son regard dans le sien, décryptant une à une chacune de ses expressions et sa le brusque. Il se braque et finit par détourner le visage. Elle avait pour habitude de lire si facilement en lui, mais aujourd’hui il ne voulait pas être ce livre ouvert. Pourtant malgré la facilité qu’elle avait eu à entrer dans sa vie, il a toujours réussi à garder ces secrets, secret.  Mais ce soir il se sentait vulnérable. Aussi vulnérable qu’il l’avait été la dernière fois ou il l’a vu, la fois ou il a accepté ce marché avec ces gars. Elle ne comprend pas, et ne comprendra certainement jamais la rage qui l’anime. Pour elle cette vengeance donc il avait besoin n’était certainement qu’un moyen de plus de s’attirer des problèmes. Pour elle c’est surement trop tard, inutile, futile même. Pourtant il attend sa depuis tellement de temps. C’est devenu une obsession, un but à atteindre. Chacun de ses jours est rythmé par cette envie meurtrière de retrouver ces hommes. Peut-être est-ce la prison qui l’a rendu si violent, mauvais, sombre. Plusieurs fois il a pensé à l’ironie de la situation. Il y a plusieurs années il a fait de la prison pour un soit disant meurtre qu’il n’avait pas commis et aujourd’hui il était prêt à renouveler cette expérience mais cette fois il était hors de question qu’il soit accusé à tord. Cette fois c’est lui qui porterait le coup fatal. Lui qui allait clôturer cette scène, cette pièce qui a commencé il y a bien trop longtemps. Bien sûr Silver ne pensait pas à tout cela, ces pensées était beaucoup plus pur et convenait tout à fait au jeune Keynes. Il se contenta donc de croiser son regard un court instant, ne laissant paraître ni accord, ni désaccord avec sa personne. « C’est une perte de temps que d’avoir des regrets » C’est vrai il assumait tout ce qu’il avait fait, chacun de ces choix. Il est conscient qu’il n’a pas forcément toujours fait les bon, il est conscient qu’en agissant différemment il n’aurait certainement jamais été séparé d’elle mais se séparer d’elle l’avait déjà assez détruit. Avoir des regrets n’aurait fait que l’écraser encore un peu plus, de minuscules débris qu’il aurait eu bien du mal à rassembler. Il sait pourquoi il a agi ainsi au moment ou il l’a fait et s’en tient donc à ce moment-là. S’imaginer tout ce qui aurait pu être différent ne changera rien. Il a appris il y a bien longtemps qu’avec des « si » on pourrait refaire le monde mais qu’hélas le monde était remplis de bien trop d’imperfection. Il savourait l’instant de sa présence dans ses bras comme si elle était la dernière chose qu’il puisse toucher, voir, sentir. Comme un homme condamné à mort il lui semblait vivre son dernier moment, ses dernières minutes.  Mais bien trop vite la sentence arriva. Son corps s’éloigna du sien. Il attendait qu’elle lui assène le coup final, celui qui lui ferait fermer les yeux pour ne plus les rouvrir.  Une fois de plus il lui semblait qu’elle choisissait soigneusement chacun de ces mots, lui injectant la dose mortelle le plus lentement possible afin d’observer la douleur sur son visage. Finirait par arriver le moment ou il laisserait tomber le masque devait-elle se dire. Elle voulait le voir l’ôter, l’observer, peut-être même se satisfaire de son action. Les dernières gouttes de poison se dispersèrent sur lui au fur et à mesure de ces mots annonçant la fin. Il lui semblait presque divaguer lorsqu’elle lui expliqua être mourante. Lorsqu’elle  se délecta de lui dire qu’il n’avait été qu’un vulgaire objet de distraction avant sa propre sentence. Elle lui avait crié plus tôt de s’être servit d’elle quant au final, elle avoué avoir aussi joué à ce jeu. Seulement elle est la seule à y avoir joué. Pendant un instant, un court instant il pensa qu’elle avait peut-être dit tout sa juste pour le blesser. Mais non. Peut-être n’avait-elle pas eu besoin de mentir. Peut-être que la vérité était bien plus blessante au final. « Non… tu… Non » Non tu ne peux pas être mourante, non tu n’a pas pu te servir de moi comme ça. C’est pas toi. C’était pas nous. Non non et non. Il refusait même d’imaginer une seconde que rien de tout ça n’avait était réelle. Il refusait de croire qu’il c’était fait berné par la seule fille dont il était tombé amoureux. Dont il est amoureux.  Elle finit par s’éloigner. Le laissant la. Seule dans la pénombre. Seule avec ces révélations. Encore sous le choc, l’effet du poison, ce n’est que quelque minutes plus tard qu’il réalisa enfin ce qu’elle venait de lui annoncer de la façon des plus banales qui soit. Elle est mourante. Il ne prit même pas la peine de la retenir, il en était incapable et elle disparut alors dans les ténèbres de la ville. Il se promis de la retrouver une fois le jour levé mais il sera certainement trop tard

en effet on peut clôturer puppy eyes
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