the great escape
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Live or die. It's not always in our hands.

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MessageSujet: Live or die. It's not always in our hands. Live or die. It's not always in our hands. EmptySam 18 Juil - 21:21


❝ .It's a beautiful day to save lives. ❞
~~ charley jymee livingstone & zéfyr reüs ~~
Bones break. Organs burst. Flesh tears. We can sew the flesh, repair the damage, ease the pain. But when life breaks down... when we break down... there's no science. No hard and fast rules. We just have to feel our way through. And to a surgeon there's nothing worse, and there's nothing better..z&c.
Ses paupières se relevèrent, révélant ses confettis azures qui se perdirent sur le baiser final. C'était probablement la comédie la plus romantique qu'elle n'eût jamais vu et son foie en était tout chamboulé. Sa tête reposait sur l'épaule d'Adrian, l'un de ses rares amis new-yorkais, le tableau qu'ils dessinaient paraissait calme mais elle était saisie par une soudaine envie de se lever et piquer la place de l'héroïne du film. Cupidon devait avoir tirer à cette chanceuse pas moins de cent flèches ou lui avait alors cédé son arc. Elle s'imaginait décorée par un tel présent, elle pourrait alors décocher sur tout ce qui se mouve de plus plaisant. Des princes à ses pieds, elle en bavait presque. Après quelques histoires désastreuses elle voulait se marier avec l'amour et ne jamais divorcer. Échanger des putains d'anneaux avec la passion sans que celle-ci poignarde son échine comme par le passé. L'idée était aussi attractive qu'effrayante puisqu'elle avait beaucoup de mal à boire les paroles du mâle et prêter son coeur même pour quelques instants. C'est ce qu'il l'avait poussée dans l'étreinte d'une certaine luxure avec Holden au lieu du merveilleux conte de fées auquel elle aspirait. Les lumières de la salle obscures se rallumèrent et les cinéphiles commençaient à sortir de la salle, retournant à la vie réelle et délaissant l'idylle parfaite. Je veux vivre à l'intérieur de ce film. L'affirmation rompit le silence le plus normalement du monde. Confinée dans le fauteuil de cinéma, elle ne voulait plus bouger, même pas le plus petit de ses ongles. La moindre mobilité pouvait évaporer cette histoire chimérique dans laquelle elle était encore plongée. Si elle décroisait les jambes, l'acteur risquait de décrocher ses lèvres de l'actrice, si elle se redressait il effectuerait trois pas vers arrière et elle n'imaginait même pas le sprint énergique qu'il taperait si elle se relevait du siège. Elle divaguait, c'était n'importe quoi mais elle avait peur que le parfum de cette histoire la fuit quand elle aura regagné le soleil de la cent soixante et unième rue. Elle voulait rester donc là, accrochée au générique de fin. Charley observa frustrée le sourire qui se dessinait sur le visage de son ami. Je ne plaisante pas, je dors ici. Je veux voir ce film quatre fois d'affilé. Et il allait devoir faire avec. Qu'il repose ses petites fesses sur le siège voisin parce qu'ils ne seraient pas prêt de décoller d'ici. Du moins c'était ce à quoi elle songeait avant qu'Adrian ne la soulève de terre et la métamorphose en sac à patates sur son dos. Repose moi Adrian Browning ou je te ferai pas tes gaufres. Elle ne savait même pas les faire mais espérait que cette menace de gaufres la maintiendrait dans le cinéma avec l'acteur de ses rêves. Malheureusement son acolyte poursuivit cette séquestration aérienne et elle se retrouva malgré elle à la lumière du jour. Boudeuse, elle le laissa quand même lui offrir un gobelet starbucks avant que leurs pas ne se séparent devant la fontaine de Heinrich Hein. Ils s'organisaient tellement bien que leur carrosse étaient garés sur deux parking parfaitement opposés. Elle emmena donc ses boucles topazes jusqu'au coin de la rue, sa main se baladant dans son sac et en extirpant un casque blanc. Elle poursuivit son chemin, baignée par une musique de Roo Panes et s'imagina aux bras du comédien danser sur les airs d'indigo home. En parlant de danse, elle aperçut deux types au loin chorégraphier sa chanson. Les deux hommes s'agitaient dans une valse apparemment cadencée par la colère. Au contraire de la chanson, ils n'avaient pas l'air perdu au paradis mais égaré en enfer. Ses converses s'arrêtèrent net quand elle surprit l'un d'eux sortir un couteau. Cette invasion dans l'horreur lui glaça le sang et ses yeux s'écarquillèrent lorsque la lame plongea dans la chair. Elle voulut crier mais sa gorge se noua. Elle vit la victime s'écrouler, laissée à l'abandon par son persécuteur prenant la fuite. Sans plus attendre, elle s'élança vers le corps effondré. Un début de flaque sanguine commençait à colorier les pavés et elle se dépêcha de presser l'abdomen mutilé de ses deux mains disponibles. Restez calme et respirez profondément, je suis médecin. A vrai dire elle ne l'était pas tout à fait, l'internat ne donnait pas encore accès au titre, mais ces mots n'avaient jamais été aussi rassurants qu'aujourd'hui. Elle inspecta attentivement la blessure à travers ses doigts et remarqua que l'arme blanche n'avait fait qu'entailler sa peau. Ses organes étaient sains et saufs. Très bien. Vous allez saisir le gilet dans mon sac et au moment où j'enlèverai mes doigts vous vous en servirez pour appuyer vous même sur la plaie. D'accord ? La rue était déserte et elle seule pouvait composer le 911. Je vais juste appeler les secours et je resterai avec vous sûrement après leur arrivée, la police doit avoir des questions. Ses mains s'activèrent à rechercher son téléphone dans la poche de son jean tandis que ses yeux restaient fixés sur les gestes de son accidenté. Ils vont juste désinfecter et recoudre, vous serez bientôt comme neuf. Elle tenta un sourire, extirpant enfin son smartphone à l'air libre. Comment vous appelez-vous ? Ses doigts composèrent le numéro d'urgence.

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MessageSujet: Re: Live or die. It's not always in our hands. Live or die. It's not always in our hands. EmptyDim 19 Juil - 15:18

☼ and i'm grindin' til i'm tired they say "you ain't grindin' til you die so i'm grindin' with my eyes wide looking to find a way through the day a life for the night dear Lord, you've done took so many of my people but i'm just wonderin' why you haven't taken my life like what the hell am i doing right? ☼



L'horizon vide, sombre, un véritable trou noir. La nuit venait de tomber sur le sol New-Yorkais et j'avais dans une besace de fortune en quelques sortes le prix de ma liberté. Après service rendu, la famille Rosenbach m'avait fait don de quelques dollars pour rembourser mes dettes, mais j'avais une autre idée en tête, filer avec ce beau pactole comme je l'ai toujours fais. M'en aller, sans même me retourner, pour m'éviter une énième dette à payer, mais ce soir je voulais en finir avec mes détracteurs. Mains dans les poches, je regardais mes chaussures, puis le ciel noir. Il ne m'inspirait pas confiance. Cette jungle urbaine fatiguait mon corps et mes organes un peu plus chaque jours. J'étais fatigué de courir, me battre chaque jours pour survivre, parce que je n'incarnais pas le haut de la chaîne alimentaire, malheureusement pour moi. Le peu de chance que j'eue dans la vie ont été gâchées par mes états d'âmes. Je n'ai jamais connu l'amour d'une mère et je n'ai pas eu le temps de connaître celui du paternel. Je me souviens encore de cette soirée rouge, du bruit du gun, de la balle qui pénétrait l'air jusqu'à sa tempe, laissant son enveloppe charnelle tombée comme un vulgaire pantin. Je n'ai jamais chassé cette idée de ma tête. Je me réveillais en pleine nuit cauchemardant, hurlant, suant. Je me souviens encore de mes mains, mais également de ma sœur. Cette traînée. J'avais les genoux, les mains, tout mon être dans la flaque de sang qui recouvrait presque la totalité de son corps. Les flics n'ont jamais réussis à me décoller de mon père ce soir-là. Je ne voulais pour rien au monde le quitter, qu'on me prive de son odeur, d'un dernier câlin. C'est à partir de cette bavure que je suis tombé. J'ai chuté tellement bas que je ne sais même pas si j'aurai l'occasion de revoir la lumière du jour. Le pied gauche dans la merde, puis le droit, les bras et j'ai finis le corps tout entier, juste la tête restait hors de l'eau. Heureusement pour moi d'ailleurs. Je réussis à m'en sortir grâce à une mentalité de fer, je ne fléchis jamais, mais mon heure n'allait pas tarder à arriver. Je me sentais de plus en plus faible, je n'arrivais plus à dormir. J'ai fais bien trop de connerie depuis que je suis à SF. Je n'ai jamais cessé d'être dans l'illégalité, mais tout se paye un jour. Peut-être qu'un jour une balle viendrait se loger dans ma tempe et que j'allais mourir tel un vulgaire chien, comme mon paternel avant moi. Ou même pire. Je n'ai jamais eu d'amis sur qui compter, parce que je ne sais pas ce que c'est d'être loyal envers quelqu'un. Je ne connais pas la phrase je t'aime, même dans ma propre langue. Je n'ai pas aimé par ma mère, encore moins par le reste de ma propre famille. Je ne sais pas ce que cela fait d'avoir une éducation ou les histoires racontées le soir avant d'entreprendre une escapade dans les bras de Morphée. Parfois j'aimerais juste me tirer, laisser toute cette merde derrière moi, repartir à zéro, mais les démons du passé viendront toujours me retrouver. J'avais déjà eu cette chance à San Francisco, j'ai tout gâché. Je n'ai jamais été un bon garçon et je ne le serais sans doute jamais, mais j'ai encore cet espoir de l'être et la liberté d'y penser. Je me tenais droit dans cette ruelle étroite, peu éclairée par les lumières situées au-dessus de mon être. Je ne voyais rien à l'horizon, juste les ténèbres. Je venais payer mes dettes ce soir, mais j'en voulais toujours plus. Il fallait que je me venge de cet homme. Celui qui a descendu mon père ce soir-là, ma mère avait prit de l'argent lui appartenant pour payer ses factures, depuis il n'arrête pas de me poursuivre, partout où je vais. Ce soir, je comptais en finir une bonne fois pour toute. Je restais là, patientant dans le couloir de la mort ou ce qui ressemblait de plus en plus à mon futur cercueil. Un bruit sourd venait heurter l'arrière de ma tête, avant que je vienne m'écraser au sol, le visage trempant dans une flaque d'eau. Je restais au sol, me faisant ruer de coups. En voulant rouler sur moi-même pour récupérer mon sac de pognon, je voyais l'arme blanche de l'un d'eux venir perforer mon ventre, me crucifiant ainsi sur place, la bouche béante, regardant mon agresseur avec toute la tristesse du monde. Mon visage retombait une nouvelle fois dans la flaque, mes mains plaquées contre la plaie. Je reçus plusieurs coups de couteau dans les bras, dans les jambes, ainsi que de nombreux coups. Je priais dieu pour que ce calvaire s'arrête. Mon bras se cassa sous l'impact d'une barre de fer ainsi que mon genou sous le poids d'une batte de Baseball. J'hurlais, avant de tomber dans un trou noir, le visage percutant de plein fouet le sol. Je venais de m'évanouir. Mon cauchemars prenait fin, mes agresseurs me laissèrent pour mort dans cette ruelle déserte, en plein milieu de cette belle merde, s'en allant avec mon sac plein d'argent. La lueur du lampadaire venait me réveiller, je ne pouvais presque plus bouger, assez pour me hisser d'un bras jusqu'à un mur à quelques centimètres de moi. Je n'en pouvais plus, je sentais ma vie s'en aller peu à peu. Quelques larmes venaient accompagner mes gémissements, réalisant que je n'étais qu'une vraie pourriture, une vraie merde. J'ai passé toute ma vie à courir après un mythe, après de l'argent pour rembourser les dettes de ma famille, mais aujourd'hui là, tout de suite personne n'est là pour moi. La seule à qui je pense à ce moment précis, c'est Ellie. Elle aurait dû me détruire bien avant, que j'arrête toutes ses conneries, que je me calme, que j'arrête d'être aussi stupide. Je me plais dans ma merde, j'ai toujours été comme ça, à faire le bonhomme parce que je survis jour après jour. Sauf que la vie ce n'est pas ça, je devais me trouver un boulot. Je pensais également à Malo, celle que je considère comme ma sœur, ma meilleure amie, mais je n'ai jamais réussis à lui dire ce que je ressens parce que je suis un véritable handicapé des sentiments. Je cogne l'arrière de mon crâne, regrettant d'avoir été aussi con durant toute mon existence. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, comme-ci ce dernier avait économisé toute ma tristesse pour la déverser ce soir. Je respirais difficilement, regardant l'état de mon corps. Je fais pitié, mon visage devait être affreux. Je ne voyais presque rien, les larmes et les coups avaient brouillé ma vision. Je sentais la présence d'une jeune femme non loin de moi, pensant que c'était les portes du paradis, souriant comme un abrutit. Finalement je me suis rendu compte très vite que dieux avait décidé de me donner une nouvelle chance d'exister. J'étais encore en vie et cette petite blonde venait me porter secours. Je ne répondais pas, faisant pression avec ce qu'elle me donna entre les mains pour stopper le sang. Je ne comprenais pas grand chose, étant largué par les événements survenant si rapidement. Mon cerveau ne fit qu'un tour lorsqu'elle évoqua les urgences et les flics. Je ne pouvais pas me permettre de la laisser faire. « Non s'il vous plaît .. je n'ai pas bonne réputation, je ne peux pas me permettre de laisser ses gens s'emparer de ma liberté.. S'il vous plaît, soignez moi ici, ou ailleurs, mais n'appelez pas les secours, ni la police. C'est juste un règlement de compte, j'ai.. » dis-je d'une voix de plus en plus faible. Je ne pouvais pas en dire plus, ce n'était qu'une inconnu à mes yeux. « Zéfyr, mais appelez moi Zéf' » poursuivais-je avec un peu plus de mal. Laissant apparaître un léger sourire, chose rare de nos jours. « Merci, mais vous êtes stupide, quelques secondes plus tôt et vous étiez dans la merde .. » finissais-je d'un ton affaiblit, devenant de plus en plus fragile. Elle était mon ange gardien, mais je ne peux pas me permettre de la mêler à mes affaires, j'allais me remettre de cela, comme je m'étais remis des autres bastons dont je suis sortis. C'était ça mon problème, cette putain de manière de ne laisser personne m'aider, mais cette fois-ci heureusement qu'elle était là, sinon j'aurais agonisé comme une vieille loque, sur un coin de mur du Bronx. Je suis né ici et de toute évidence, le destin voulait que je décède ici.
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MessageSujet: Re: Live or die. It's not always in our hands. Live or die. It's not always in our hands. EmptySam 25 Juil - 23:04


❝ .It's a beautiful day to save lives. ❞
~~ charley jymee livingstone & zéfyr reüs ~~
Bones break. Organs burst. Flesh tears. We can sew the flesh, repair the damage, ease the pain. But when life breaks down... when we break down... there's no science. No hard and fast rules. We just have to feel our way through. And to a surgeon there's nothing worse, and there's nothing better..z&c.
On lui avait battu le visage. Ses pupilles azures détaillaient cette violence qui avait éclaté sur son fasciés et avait navigué jusqu'aux oreilles, n'épargnant que quelques parcelles de chair et peinturant de rouge là où la peau avait été meurtrie. Les œdèmes poussaient déjà, signalant son agression avec flagrance. Ses hématomes révélaient la haine, accusaient la fureur qui avait saisi l'enfui quand ses poings et son couteau s'étaient abattus à plusieurs reprises. La scène lui soulevait le coeur, elle aurait voulu paniquer, saisir une gomme et effacer toute cette algarade comme si elle n'avait jamais eue lieu, rendre une page blanche toute neuve. Charley l'observait se tordre sur le sol tout en écoutant sa respiration irrégulière et saccadée par la douleur, demeurant impuissante. Ses membres voulaient reprendre leur liberté et trembler mais son sang froid de chirurgienne prit le dessus. Elle guida ses paumes qui se resserrèrent sur l'avant bras de cet anonyme, désireuses de lui transmettre une vague de chaleur mais elle ne tarda pas à sentir un liquide chaud couler jusqu'à ses mains et découvrit que son protégé avait plusieurs entailles également sur les bras. Ses doigts s'excitaient à présent sur son téléphone mais se figèrent aux propos du jeune homme. Ce n'était pas un simple accident ou une attaque à l'aveugle, l'homme allongé devant elle entretenait apparemment des relations houleuses avec les forces de l'ordre et pour la première fois elle se sentit en danger. Qui était-il ? Avait-il lui aussi une arme sur lui ? Elle déglutit avec difficulté, toujours hésitante et en suspend sur son cellulaire. Ecoutez, je ne peux pas vous soigner toute seule, vous devez être examiné dans un hôpital. Elle fut étonnée de constater que sa voix ne tremblait pas et qu'elle ne laissait pas transparaître ses craintes à cet inconnu. Si elle s'était précipitée et s'était portée volontaire à l'aider, elle se demandait maintenant si elle n'avait pas mis ses pieds dans la gueule du loup. Comment allait-elle sauver ses pieds ? Comment se secourir d'un loup ? Même si je le voulais.. Je n'ai pas le matériel nécessaire, insista-elle. Aucune solution ne s'offraient à eux, il leur fallait l'ambulance. Ses yeux scrutèrent les alentours étrangement déserts, apeurés par le retour de la silhouette de l'agresseur. Peut-être que ce règlement de compte n'était pas fini et qu'il restait une dette à payer. Il était tout à fait possible qu'à ce moment même ils encouraient un danger à rester à découvert comme ça. Elle déglutit et se concentra sur Zéfyr. Cet homme qui vous a attaqué, il va revenir ? De plus son état, bien que pas critique, les précipitait dans une urgence à quitter le décor. Un bruit de pas figea le sang qui coulait dans ses veines et sa tête se redressa aux aguets, cherchant une lame fouettant l'air mais ses yeux ne trouvèrent que le vide. Ils ne pouvaient pas rester ici, la situation était à risque et si jamais l'assaillant revenait elle ne leur serait d'aucun secours. On ne peut pas rester ici. Zéfyr, vous allez vous appuyer sur moi, ma voiture est à quelques mètres. Elle l'installerait allongé sur le siège arrière et direction l'hôpital à plein tube. Précautionneuse, elle décida de garder leur destination pour elle et la révéler quand le grand édifice de soins s'imposeraient à ses yeux à la dernière seconde. Elle esquissa ce qui se rapprochait d'un sourire quand il la qualifia de stupide. Parfois on se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, répondit-elle simplement en haussant les épaules. Elle se dit plutôt que c'était ses pas qui étaient stupides, depuis le tout début de sa vie même. Ils collectionnaient les bourdes comme certains collectionnent les timbres, l'amenant toujours dans des endroits interdits ou fâcheux. Mais jusqu'à présent elle s'en était toujours sorti et il n'y avait pas de raison pour que ce brio la quitte. Et si je n'avais pas été là, qui se serait occupé de vous ? Elle lui adressa un sourire affectueux, glissant ses bras sous son aisselle droite pour l'aider à le hisser sur ses pieds. A trois. Un, deux et trois. Elle le vit grimaçait et grimaça en retour. Elle aurait voulu le mobiliser le moins possible mais cette option s'échappait de leurs mains. A la place, elle pouvait juste l'accompagner dans la grimace pour prouver sa sollicitude. Ses traits s'abonnèrent à la mimique douloureuse et ses doigts pressèrent Zéfyr d'encouragement. On n'en a juste pour deux minutes, c'est par ici. Elle lui offrit ses épaules pour qu'il puisse prendre appuis et continua de maintenir une pression sur son abdomen, tentant vainement d'éviter que son sang ne se répande sur le goudron. Heureusement, elle ne tarda pas à distinguer le toit de sa Ford et installa du mieux qu'elle pouvait son acolyte sur le siège arrière. Un dernier claquement de porte et elle appuya sur l'accélérateur avec une brusquerie que personne n'aurait pu lui soupçonner. Qui aurait pu penser que cette petite blonde pouvait se muer en un costaud Vin Diesel. Elle balaya quelques feus rouges sans sourciller et finit sa course dans un crissement de pneus. Immédiatement, elle se précipita vers les portes arrières et évalua l'état de son malade d'un revers d'iris. Zéfyr avait un peu faibli mais tenait bon à son grand soulagement. Charley savait que le pire restait à venir, le convaincre d'entrer dans cet hôpital n'allait pas être facile mais c'était son devoir de lui faire accepter les meilleurs soins possibles. Zéfyr, je nous ai amené devant l'hôpital, une équipe soignante vous prendra en charge et vous devriez sortir d'ici dans quelques jours. Elle avait déjà pris de très gros risques en l'extirpant comme ça de la scène du crime, assez pour l'année entière, elle qui avait pour habitude d'étiqueter ses cours et ranger son bureau au millimètre près. Je ne sais pas ce que vous avez fait pour appréhender autant les autorités mais dans cette histoire vous êtes une victime et vos plaies risque de s'infecter, mettant en jeu votre pronostic vital. Vous risquez de perdre la vie. Elle espérait que la mort l'effraie plus qu'une vulgaire paire de menottes et se cramponnait à cet espoir de toutes ses forces. Elle le dévisageait, l'air presque suppliant. Venez avec moi. Ses grands yeux bleus se plongèrent dans les siens, lui offrant une douce hypnose d'incitation. Sans perdre une seconde de plus, elle redressa sa tête blonde hors de la voiture, déjà prête à héler une équipe d'urgentistes.

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MessageSujet: Re: Live or die. It's not always in our hands. Live or die. It's not always in our hands. EmptyDim 26 Juil - 13:06

☼ and i'm grindin' til i'm tired they say "you ain't grindin' til you die so i'm grindin' with my eyes wide looking to find a way through the day a life for the night dear Lord, you've done took so many of my people but i'm just wonderin' why you haven't taken my life like what the hell am i doing right? ☼



Le sang coulait le long de mon être, ruisselant avec la fragilité de l'eau, épais comme la substance d'une confiture. Je ne pouvais que subir cet état second, sentant peu à peu mes forces foutre le camp. Je n'ai pas vraiment pour habitude de me présenter devant les gens avec un fardeau aussi intense, je ne suis même plus sûr de pouvoir supporter cette pression qui s'exerce sur mes épaules si fragiles. Je venais de tomber, ici dans une piètre ruelle du Bronx, quelle ironie. L'endroit qui avait entendu mes premiers cris allait aujourd'hui connaître le goût infâme qu'avait mon sang, sans doute les dernières gouttes de mon être. Personne n'est là pour moi, sauf cette jeune femme blonde que je ne connais ni d'Adam, ni d'Eve. Ma mère n'est même pas présente pour prendre soin de son fils, préférant être la catin du quartier, insultant jour après jour la mémoire de mon père. J'espère qu'il me regarde car je vais bientôt le rejoindre, je le sens. Je n'ai jamais été aussi fébrile de ma vie, moi, Zéfyr, la terreur du Bronx. L'enflure qu'on aime détester, qu'on aime voir tourmenté par la moindre chose qui peut l'atteindre. Même cette salope qui me sert de sœur n'est même pas là pour me voir partir, bizarrement je ressens pour la première fois un déchirement au cœur. Je pensais simplement avoir un trou béant à la place de cet organe, qui revenait lorsqu'Ellie était là et qui disparaissait lorsque je ne l'avais plus dans mon champ de vision. J'ai préféré tomber pour la rue, tomber dans la délinquance plutôt que de faire quelques choses de ma vie. Je n'ai pas emprunté le bon chemin, je ne me suis pas stationné au bon endroit, j'ai pris mon existence à contre-courant. Luttant sans arrêt contre de puissantes vagues, une force totalement démentielle. « Non s'il vous plaît Je .. » soufflais-je avec insistance sans vraiment chercher à être convainquant. Je regardais le regard de la jeune femme et l'ampleur du travail semblait presque l'effrayer. Inutile de me faire un dessin, j'avais très bien compris que je n'étais pas passé loin de la faucheuse, mais dans mon esprit, elle était encore dans les passages, errant dans les ruelles derrière moi, attendant la moindre occasion pour venir abattre sa faux sur mon esprit, mon être. Je n'espérais que cela, je ne méritais pas une seule seconde d'exister. J'étais l'ennemi public numéro un de New York, mais aussi de San Francisco. Le monde voulait ma tête sur un plateau, avec si possible une grosse pomme rouge dans la bouche, tel un vulgaire porc. « Volez-le .. » dis-je avec difficulté, espérant gagner gain de cause de mon ange gardien. Elle pouvait me laissée crever, de toute manière tout le monde s'en branle de ma gueule, mais elle non. Voir un visage humain m'apaise, me rend moins nerveux. Le sien est un don tombé du ciel et rien que pour ça je remercie dieu de m'avoir donné la chance de voir une dernière personne avant de mourir, dans le meilleur des cas me sauver. C'est sans doute un signe. Un symbole signifiant que je dois arrêter mes conneries, que j'ai eu une dernière chance de me racheter, de me comporter comme un être normal, en suis-je capable ? Telle est la question. « Non, ne vous inquiétez pas.. je suis censé être mort pour eux .. vous ne risquez rien. » sifflais-je difficilement pour tenter d'apaiser les craintes de mon infirmière que je comparais à l'heure actuelle comme le pantin d'une divinité. Je sentais mon enveloppe charnelle se soulever difficilement, m'appuyant sur la jeune femme de tout mon poids. Je sentais les plaies parcourant mon corps, elles s'ouvraient avec le mouvement de la peau et je serrais les dents pour ne pas me plaindre. Je sentais chaque gouttes de sang perler sur ma peau, sur le sol. J'avais cette impression d'être une coquille vide, une cause perdue qu'on cherche à rendre glorieuse, pourtant je n'avais rien de bien intéressant en moi. « Vous marquez un point.. » dis-je en arborant un faible sourire, trouvant encore la force de plaisanter au mauvais moment. Je sentais ma tête lourde heurter son siège arrière, regardant le plafond du véhicule avec un regard vide. Je n'avais plus envie de rien. Je ne sais pas trop ce qu'est le mieux, mourir comme un chien ou vivre comme un esclave. Une question de plus qui allait sans doute me traîner dans la tête encore bien longtemps puisque la faucheuse n'était sans doute pas pressée à l'idée de me recevoir. Je me posais bien trop de questions, oubliant presque que j'étais à l'article de la mort, à l'agonie. Je ne pouvais plus bouger une seule partie de mon corps sans ressentir une douleur atroce, je restais immobile même si l'état des routes n'arrangeait pas mon cas. La belle blonde faisait de son mieux et son action me touchait. Je ne pensais pas un jour ressentir un sentiment de reconnaissance pour quelqu'un, je ne pensais pas un jour regarder cette personne et lui dire simplement merci. Tôt ou tard il fallait que je lui en parle et mettre des mots sur ce sentiment qui finirait sans doute par me pourrir l'esprit parce que je ne sais pas exprimer ce genre de choses. « Pas l'hôpital .. Non .. » soufflais-je avec souffrance. Je ne pouvais pas me permettre d'être enfermé ici comme une bête de foire. Je ne voulais pas non plus succomber au poids des nombreuses questions des flics, qui n'avaient que cela à faire de leurs pénibles journées. Je ne voulais pas revenir une nouvelle fois devant la justice, je voulais esquiver la case prison de toute urgence, la belle blonde était la clef de ma liberté. « Si c'est le destin, autant mourir dans votre voiture. » ajoutais-je, tentant de frotter mon front avec ma main, sans même avoir une seule possibilité de la lever. Je sentais mes forces s'en aller doucement, mes yeux devenaient lourds. Je ne voulais pas rentrer là-dedans, je ne pouvais pas. Je ne voyais la blonde qu'à moitié, tournant légèrement de l'oeil, avant de voir sa tête glisser hors de la vitre pour commencer à appeler de l'aide. Je venais chercher sa main qui était à l'opposé de la mienne, maintenant coucher sur le côté, attrapant le bout de ses doigts pour rejoindre la paume. Le contraste était frappant. Ses mains étaient douces, riche de sensibilité, les miennes étaient rudes et sales. Je ne lâchais pas cette dernière, gardant le peu de force qu'il me restait pour rassurer mon être et essayer de la persuader de changer d'avis. « Je ne vous ferai jamais de mal, vous êtes déjà un ange tombé du ciel, j'ai enfin eu de la chance une fois dans ma vie. Alors s'il vous plaît, faites-moi un minimum confiance, ne me laissez pas ici avec eux, je veux être avec vous, je me sens plus à ma place et surtout en sécurité .. » sifflais-je le regard ailleurs, cherchant à fuir son regard azur par complexe, par honte d'avoir parlé comme un faible, mais ce n'était que la vérité. Je ne pouvais pas nié que sa présence était rassurante. A vrai dire, je n'avais même plus envie de lâcher sa main, parce que je commençais à rejoindre les bras de Morphée. Allais-je rejoindre mon père ou la fatigue commençait à avoir raison de moi ? Je n'en savais rien, mais je voulais juste que la belle blonde aux yeux bleues reste vers moi, vers la bête que j'étais devenu malgré moi.
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MessageSujet: Re: Live or die. It's not always in our hands. Live or die. It's not always in our hands. EmptyDim 2 Aoû - 14:05


❝ .It's a beautiful day to save lives. ❞
~~ charley jymee livingstone & zéfyr reüs ~~
Bones break. Organs burst. Flesh tears. We can sew the flesh, repair the damage, ease the pain. But when life breaks down... when we break down... there's no science. No hard and fast rules. We just have to feel our way through. And to a surgeon there's nothing worse, and there's nothing better..z&c.
Elle ne savait pas à quel moment il avait pris la forme d'un sac à patates. Ses yeux ne distinguaient plus qu'ne masse informe, recroquevillée dans une position qui semblait antalgique. L'unique chose qui trahissait la présence d'une âme humaine était que ces soi disant pommes de terre pissaient le sang et le rouge qui souillait ses sièges arrières lui hurlaient de faire vite. Elle repensa au moment où elle l'avait trouvé gisant au sol, ce même moment où il avait soumis l'idée improbable du vol de compresses, désinfectant et autres matériels de survie. Si jamais quelqu'un la surprenait à piller la réserve, elle serait renvoyée avec effet immédiat du programme de chirurgie. Ses iris se reposèrent sur les plaies et elle se pinça les lèvres. Elle n'avait plus le choix, si elle ne rebouchait pas ses blessures dans le quart d'heure, Zéfyr allait continuer de désaturer. Putain, s'exclama-t-elle pour elle même, reprenant sa place de conductrice et redémarrant la voiture en trombe. Je vous amène chez moi, j'habite la même rue. Son ton manquait de chaleur, rafraîchit par l'angoisse découlant des pires scénarios qu'elle était en train de s'imaginer. D'ici la fin de journée, soit il mourrait, soit elle se faisait virer ou soit il mourrait et elle se faisait virer. Ses mains cramponnées au volant, elle bifurqua dans le parking souterrain de sa résidence et gara la voiture au plus près de la cage d'ascenseur. L'instant d'après, elle ouvrait la portière à la volée et agrippait le survivant. Appuie toi sur moi. Je pense qu'on n'en ai plus à se vouvoyer. Titubant jusque l'élévateur, elle peinait à maintenir le poids de son acolyte, munie uniquement de son petit gabarit. Heureusement pour eux, l'ascenseur désert arriva vite et il lui fallu qu'une paire de minutes pour l'installer sur son lit. Elle revint la seconde d'après avec le mince stock de fils, compresses et bétadine qu'elle gardait dans son armoire à pharmacie. Zéfyr, t'es toujours avec moi ? Ta blessure n'est pas profonde rassure toi, je vais devoir juste recoudre à quelques endroits et refermer une artère pour stopper l'hémorragie. Heureusement pour lui, elle s'était entraînée sur des cadavres pendant des heures et excellait dans le domaine. Le plus dur va être de gérer ta douleur, je dois faire vite et je n'ai pas d’anesthésiant. Elle en serrait les dents d'avance, il allait devoir remuer le moins possibles pendant qu'elle le piquerait et ferait passer des fils à l'intérieur de l'entaille. Le plus délicat restant l'artère qui risquait la rupture si il lui venait d'éternuer au moment où elle ferait ses points. Elle ceintura son thorax au lit par précaution. Interdiction de bouger, tu vas devoir garder une immobilité irréprochable, j'insiste sinon c'est la merde. Il se viderait de son sang sous ses yeux impuissant et elle paniquait à cette idée. Charley se donna une claque imaginaire magistrale et enfila une paire de gants. Elle allait devoir le stabiliser et enverrait un message à une infirmière qu'elle aimait bien, cette dernière pourrait lui apporter le matériel restant et Zéfyr serait bientôt comme neuf. Se munissant d'une pince et d'une compresse, elle stérilisa la zone à recoudre et attrapa un ciseau pour préparer son fil. Je vais commencer d'accord, tu peux le faire, ne bouge pas. Tout sera bientôt terminé. D'une manière ou d'une autre, le chapitre arrivait à sa fin, elle espérait juste que cette fin serait heureuse. Elle clampa l'artère en question et commença sa couture, ignorant les cris qui pouvait émaner de son patient improviste. D'après ce qu'elle voyait, la ceinture tenait bon et le maintenait dans l'immobilité qu'elle avait espérée. La concentration poussée au maximum, chaque geste se présentait avec son lot de terreur. Jamais elle n'avait fait preuve d'une aussi grande témérité, elle volait en solo, aucun mentor présent pour lui dire que non, ce n'était pas comme ça. La terreur n'était plus seule, progressivement un sentiment d'orgueil prenait place, gonflant son ego de chirurgienne. Si ses gestes avaient d'abord étaient hésitant et légèrement maladroits, maintenant ils étaient lumineux d'assurance. On aurait pu la comparer à un grand compositeur s'emportant sur les touches de son piano. Ses mouvements étaient fluides, se succédant avec une telle ingéniosité que cette chorégraphie d'index et de pouce était très belle à regarder. Courage Zéphyr, il me reste plus que deux points, dit-elle d'une voix noyée par l'excitation. Elle piqua encore deux fois et retira son clamp, l'opération avait même pas duré une minute. Elle s'enquit de ses constances et se dépêcha d'envoyer un sms à l'infirmière. Ses boucles blondes se penchèrent ensuite au chevet de Zéfyr. Tu as perdu beaucoup de sang, il te faut une transfusion. La plus grosse plaie était refermée mais il restait quelques sutures à effectuer sur les bras, ce qu'elle s'empressa de commencer. Quel est ton groupe sanguin ? Elle priait pour que ce soit le même que le sien, elle n'aurait plus qu'à faire l'échange et le remplir à nouveau. Les interdictions bravées aujourd'hui tomberaient dans l'oubli et aucun d'entre eux ne subirait de sanction, lui par la police et elle par le conseil administratif. Comment te sens-tu au niveau des douleurs ? Elle n'osait même pas imaginé ce qu'il avait traversé, déjà que certains hurlaient pour un simple gaz du sang, heureusement la morphine était en chemin. Désolée, je te harcèle de questions mais c'est important tu comprends.. Elle veillait assidûment à son bien être, le pauvre garçon, être laissé pour mort dans une ruelle, c'était atroce. Quand tu seras rétablis on pourra manger un petit quelque chose et aborder des sujets bien plus intéressants. Elle lui lâcha un sourire, finissant de recoudre une autre de ses blessures et plongeant sur la dernière qui n'était pas superficielle, louant le ciel d'avoir eu assez de fil. Un dernier coup de ciseau et elle le libéra de la ceinture, réarrangeant ses oreillers et lui plaçant un verre d'eau à proximité. Charley prit place sur une chaise à côté du lit humidifié par le sang, ses prunelles détaillant les mouvements de respiration que l'on distinguer sous la couverture qu'elle venait de déplier sur son corps. Le signe de la vie, Zéfyr était vivant.

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