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breathe one more time. leave one more time. zéfyr.

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MessageSujet: breathe one more time. leave one more time. zéfyr. breathe one more time. leave one more time. zéfyr. EmptyMer 15 Juil - 0:18

you came into my life like a firebomb and leave without even say goodbye, without even a kiss on the cheek


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« Comment ça tu vas bosser pour Lil Wayne à la rentrée ??? » Les yeux exorbités, la bouche grande ouverte, son cousin la regardait avec un air plus que surpris, ce qui était très étrange de la part de l'italien à la mine toujours si sérieuse et froide. Giulia regarde son cher cousin avec un grand sourire, une mine réjouie et les yeux qui pétillent de joie. « Et oui Roman. Pas d'entreprise immobilière pour le moment pour la Giulia. Je bosse avec Wayne pendant six mois pour le moment et je ferais énormément d'aller retour à Vegas, LA et New York pour les artistes. » Sa vie déjà plus que mouvementé allait prendre une autre tournure, un autre virage. La Giulia si insouciante et si téméraire se voyait offrir des responsabilités assez importantes. A 23 ans, la vie déjà bouleversée par ce maudit accident, elle allait suivre des stars telles que Nicki Minaj, Drake ou encore Tyga qui était sur la pente glissante depuis quelques mois. Elle allait être en plein dans l'univers musicale, accompagnant un des attachés de presse de la compagnie. Mais pour le moment, elle était encore en Louisiane, encore dans ce petite coin de l'Amérique qui mélangeait les cultures et bouleversait les genre. La brune admirait la stupéfaction à peine perceptible de son cousin. Lui qui croyait qu'elle allait reprendre l'entreprise des Da Russo si tôt son diplôme en poche avait oublié à quel point sa petite cousine était une horrible chieuse et une tête en l'air née. Elle n'allait pas reprendre cette entreprise maintenant. C'était trop tôt, il était trop tôt pour elle. Assise au bar de son appartement qu'elle partageait avec son colocataire, elle profite de son absence afin de skyper avec un Roman assez submergé par la nouvelle. « Bon, je te rappelle plus tard Giulia. J'ai un rendez vous qui vient d'arriver. » Elle a à peine le temps de dire ok, que la fenêtre de discussion se ferme déjà. La brésilienne se prélasse alors dans son lit king size dans son petit appartement en haut du Maple Leaf Bar. La seule folie qu'elle s'est autorisée depuis son emménagement il y a deux ans. Deux ans. Elle se souvient encore de la tôle froissée, de son cris qui lui paraissait si lointain, du regard de Zéfyr quand elle a constaté l'impensable. Zéfyr, celui qui l'avait entraîné dans une année de débauche, dans des instants de témérité trop poussée, dans une vie qui ne lui appartenait plus. Elle qui souriait plus que de raison s'était retrouvée en pleur sur le bas côté de la route des Hamptons, de la cocaïne dans les veines et un bad trip en prévision. Sa voiture encore en état de marche, ils avaient fuit. Fuit loin. Trop loin. Aucuns indices, aucunes preuves, il n'y avait rien qui les liait à cet accident. Rien. Prenant son verre de rhum blanc de l'après midi, elle finit sa valise et appela un taxi afin de la conduire à l'aéroport. Elle devait se rendre à San Francisco pour un congrès sur la musique et les médias. Obligatoire selon son futur patron. N'ayant pas vraiment eut l'occasion de parcourir les États Unis depuis ses quinze ans, elle s'y rendait avec joie et allégresse. Parfait stéréotype de la belle brésilienne. Sourire aux lèvres grâce à l'alcool, et sa valise à la main, elle descendit les escaliers de son immeuble chaussée d'une belle paire de compensée rose à fleur et vêtue d'une longue robe blanche immaculée. Ses cheveux récemment coupée au carré lui volaient dans les yeux et lui bloquaient la vue. Elle rit bêtement, se prenant pour une petite fille qui part pour la première fois sans ses parents. Alala. Le taxi arrive au pied de l'immeuble et elle donne sa valise pleine à ras bord pour la mettre dans la petite voiture noire. « Ah, enfin vous êtes là. J'ai eu le temps de skyper avec mon cousin avant votre arrivée. » Râleuse et chiante. Quelle plaie ! Le chauffeur bougonna dans sa barbe de trois mètres de long avant d'entrer dans le véhicule. Mettant sa musique à fond, elle s'enfonça dans son siège et écouta l'album de Drake le temps du trajet. Fan inconditionnelle du canadien, elle possédait tous ses albums et était déjà allé le voir à plusieurs reprises en concert. Alors pouvoir travailler dans le label dans lequel il était was a dream come true. Giulia regarda le paysage s'évanouir à mesure que ses yeux se fermaient en direction de l'aéroport. Le trajet jusqu'à l'aéroport fut court, mais les heures d'avion à traverser les Etats Unis furent comme une éternité pour la jeune femme qui ne savait pas rester en place. Elle qui avait envie de se dégourdir les jambes se voyait contrainte de rester assise dans un avion, attaché car des perturbations secouaient l'appareil en plein vol à lutter contre son envie de commander une demi bouteille de rhum. Elle se tenait au siège, essayait de dormir, de laisser les beaux quartiers colorés de la Nouvelle Orléans faire place aux cocotiers et aux plages de San Francisco. La Californie et son climat si semblable à celui de Brasilia, à celui de son pays natal. […] Elle arrive à l'hôtel, l'esprit embrumé par un demi sommeil. Il est seize heure, l'heure d'une sieste de dix minutes bien méritée. La jeune femme laisse ses bagages aux pieds de son lit avec plaisir et s'étend sur son lit avec toute sa grâce de danseuse. Dix minutes durant lesquelles elle laisse son esprit se reconnecté avec sa culpabilité, avec les souvenirs poignants de ce soir d'été qui a changé sa perception du monde, qui la laisse fébrile, souhaitant ne jamais avoir pris la moindre substance, voulant crier à l'aide mais craignant la réaction de sa famille, de Roman qui comptait sur elle pour reprendre l'entreprise. Elle pleure en silence dans son lit, sur sa chemise en coton blanche, sur l'oreiller recouvert de soie. Se levant en sursaut, elle ne réfléchit pas à deux fois, sort du lit, se déshabille d'un coup et laisse l'eau tiède, à la température parfaite, couler sur sa peau hâlée. Elle soupire, encore et encore, essaye de reprendre son esprit en main, de mettre ces souvenirs dans un coin de son esprit, dans un coin de sa tête. Sortant, elle décide de se rentre au premier bar qui sera sur sa route. Ce soir, elle boira jusqu'à l'oublie, jusqu'à ce que ces pensées sortent d'elle, de son esprit. De sa vie. Robe noir ultra moulante courte, paire de compensée blanches à strass bleuté, ses cheveux lâchés, son minuscule sac blanc sous son bras, elle sort avec l'assurance de s'envoyer en l'air, de laisser son corps s’enivrer au rythme de la musique et des verres qui défileront devant ses yeux. Les rues de San Francisco sont encore vide. C'est un soir de semaine et il n'est que vingt trois heure. Les soirées étudiantes sont finis, les étudiants eux même sont repartis au bercail. Giulia ne regarde pas où elle va, concentré sur son téléphone, parcourant son fils d'actualité Twitter, son attention au plus bas, sa vision encore plus, elle percute un torse, une personne de type masculin qui lui faisait face. Son téléphone vole pas loin et elle se réceptionne sur le sol goudronné un peu mouillée par la pluie fine qui tombe du ciel. « Oh putain. » Son poignet déjà frêle lui fait un mal de chien. Levant les yeux, elle tombe nez à nez avec un homme qu'elle ne pensait pas revoir avant une éternité. « Zéfyr ?! » Le souffle coupé, la gorge serrée, elle fait tout pour ne pas se mettre à pleurer d'un coup sous le flot de souvenir perturbant qui reviennent d'un coup.


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MessageSujet: Re: breathe one more time. leave one more time. zéfyr. breathe one more time. leave one more time. zéfyr. EmptyMer 15 Juil - 12:16

-  pour si peu que l'amitié nous blesse, elle connaît si bien nos côtés vulnérables qu'elle nous laisse des plaies profondes. La haine n'a ni cette sûreté de coup d'œil, ni cette dextérité de main, elle frappe fort, mais aux endroits insensibles   -

Une autre journée, une autre survie. Impossible de prétendre vivre correctement de petits boulots sans aucun intérêts propres. J'avais seulement de quoi payer mon loyer. A vrai dire, je préférais savoir où dormir plutôt que d'avoir l'estomac remplit. La nourriture n'est pas une interrogation en soit, en Amérique il est impossible de mourir de faim. J'étais encore dans la rue, de bon matin afin de me chercher un petit-déjeuner digne de ce nom. Je n'aimais pas faire cela, mais je n'avais pas d'autres choix. J'espérais ne pas revenir bredouille de mes coins, sinon j'allais finir les mains dans les poubelles à finir les restes des nombreuses familles de SF, tel un vulgaire chien abandonné. J'en avais presque l'air. Physiquement seulement, j'essayais de ne pas trop attirer l'attention, c'est pourquoi je me fondais dans la masse, avec un style vestimentaire le plus banal possible. J'ai la chance d'avoir cette belle gueule qui plaît beaucoup aux femmes et souvent, je joue de mes charmes pour me faire inviter le soir, contre récompense. Allier plaisirs et obligations ? Pourquoi pas après tout. La rage des gars de la rue, c'est ce dont j'avais hérité depuis tout petit. La misère n'est guère plus importante qu'avant, je me penserais presque dans un palace comparé à ce que j'ai enduré durant toute mon enfance. La vie est un fleuve difficile à suivre pour une personne dans le besoin, j'ai parfois presque peur de me perdre dans les eaux meurtrières et d'être attiré dans les profondeurs, côtoyant les abysses. Je ne sais jamais de quoi est fait demain, d'un côté tant mieux. Je ne baisse jamais les bras et même si je n'en ai pas l'air, je souffre terriblement de ne pas vivre comme je l'entends. Quand je vois ses bourgeois ne pensant qu'à s'acheter une voiture de plus, utilisant ses dernières une fois par semaine, et encore, j'en ai la nausée. Je ne comprends pas pourquoi l'argent est si mal géré. J'en ferais tellement de chose, c'est pourquoi je joue tous les mois au loto. Sans vraiment de succès d'ailleurs. La seule richesse que j'avais dans cette putain de ville, c'était la Grimaldi. Du moment qu'elle était heureuse, je m'en contentais. Elle était ma priorité, mon moteur, mon carburant. Elle n'était pas du même milieu mais c'est la seule et l'unique. Je ne connais pas d'autres femmes capables de la remplacer. Je tuerais une deuxième fois pour elle, une troisième fois même. Je ferais tout, même si elle me demande de me suicider pour avoir l'esprit tranquille. Elle me pourrit. Elle fait de moi une baltringue des quartiers, un vulgaire cafard dans son monde de géant. Passer ma journée dans la rue n'avait rien d'anormal. J'en avais pris l'habitude, chassant une proie tel un lion dans la savane. Il m'arrivait de voler quelques portefeuilles afin de m'offrir un festin, un simple burger suffisait à me remplir l'estomac. Par chance j'étais plutôt bien carré comme garçon, sans même une once d'entretien. C'était chose faite. Je me dirigeais vers une camionnette de restauration rapide, commandant un burger et un hot-dog suite aux fruits de mon larcin, imaginant ses deux choses bien grasses dans mon estomac. Je n'avais pas eu de petit déjeuner, comme je n'avais pas eu non plus de déjeuner. Si une barquette de frite. Qu'est-ce que je n'aimais pas cela, il était vraiment temps pour moi de trouver un boulot et de faire des efforts niveau comportemental. Je n'aimais pas l'autorité, sinon je serais déjà dans l'armée. Je ne pouvais pas tolérer qu'on me parle comme un vulgaire clébard. Du coup j'en venais très souvent aux mains. Je partais du principe que j'offre une forme de respect à quelqu'un et je voulais qu'on en fasse de même. Mais ce n'était jamais vraiment le cas. J'avais besoin de travailler, bien entendu, mais le côté humain passe avant tout. Je quittais un instant mon butin des mains, regardant autour de moi tel un vautour veillant sur sa nourriture, avant de m'élancer pour croquer un grand morceau dans mon burger, le hot-dog sous le bras. Je n'eus pas le temps de finir ma bouchée qu'une jeune femme me percuta, voyant les objets de mon désir s'envoler avant de finir écrasés sur une voiture, en mille morceaux. Je sentais mon estomac grondé, laissant la jeune femme au sol, je m'en tapais le coquillard de cette conne. Je regardais si mes fringues n'étaient pas touchées, avant de chercher mon repas du regard. Il n'y en avait plus une miette. Comme de par hasard, il fallait qu'il m'arrive une merde. Je le sentais que trop bien ce moment. « Quelle conne. » dis-je d'un ton froid frôlant le zéro, regardant avec mépris cette vieille merde. Da Russo. Putain. Qu'est-ce que je voulais la buter à ce moment-là. « Oui c'est moi Giulia et tu viens de ruiner mon repas. » pour ne pas dire le seul, parce que je ne veux pas exposer mes ennuis aux autres, parce que je ne veux pas montrer à quel point je suis sous l'emprise de la misère. Parce que j'ai honte. Je laisse la jeune femme se relever seul, tournant les talons, parce que je ne voulais pas frapper une femme, parce que j'en avais les larmes aux yeux. J'en avais marre de cette putain de vie. Courir après un bout de viande jours après jours. Je suis fatigué. Fatigué de devoir marché sur une route où l'horizon est sans cesse embrumée, une route semée d’embûche seconde après seconde, minute après minute. Mon corps ne tenait plus, je n'en pouvais plus d'être aussi affamé. Je ne voulais pas devenir un squelette sur patte, je ne veux pas devenir comme ma mère. Je veux être moi, gagner de l'argent, vivre une vie honnête. La destruction se rapprochait lentement, devenant ainsi une bombe à retardement, capable d'exploser à n'importe quel moment. Durant cet accident, j'ai souhaité je ne sais combien de fois mourir, mais je n'ai jamais réussis. Parce que dieu veut me faire chier, parce que la vie veut me faire chier. Ils aiment tout deux me voir lutter, faire la manche pour avoir un bout de pain. Vivre dans une situation plus que précaire. Giulia n'était qu'un dommage collatéral, même elle s'en aie sortit d'ailleurs. Je n'étais même pas le plus amoché. Je n'ai même pas eu ce privilège, même ça on me l'enlève putain.
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Cameron Eynsford
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