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(zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it

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MessageSujet: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyLun 29 Juin - 21:45


evil bitch



Ebony&Zéfyr ⊹ Le mot vengeance courrait le long de ses articulations. Prostrée devant l’immense ordinateur qui trônait face à son regard d’un brun défiant, elle laissait de nouveau son attention se reporter sur la photo qui venait de s’afficher face à elle dans un élan de bonté informatique cette soirée là. Veillant tard au bureau pour vérifier son travail, elle passait soigneusement quelques derniers coups de téléphone avant de refermer d’un claquement sec l’engin métallique qui lui donnait soudain une envie familière de meurtre. Pourtant, Ebony souriait. Elle affichait ce délicieux signe de gaieté quand il n’en était rien. Destituée de la moindre empathie ou sympathie inattendue venant de sa part, tout ceux qui avaient eu le malheur de croiser son chemin savaient dès lors qu’un sourire pareil fendant son visage ne s’apparentait à aucun enfantillage. Ebony avait gouté au sang, aux malheurs, aux cauchemars romanesques qu’elle délivrait du bout de ses doigts possédés et chaque jour était une corvée de plus si elle n’intimait pas dans la vie des uns et des autres son don pour la leur pourrir inexorablement. Ce soir, elle avait de nouveau une victime à faire frémir, dont le souvenir resterait ancré pour toujours quand elle finirait dès le lendemain par passer à autre chose et oublier en une poignée de secondes ce qu’il s’était passé et même le visage de son interlocuteur. Mais durant ce temps, elle n’avait pas oublié. Ebony était une coriace, de celle dont il ne faut jamais se jouer car c’était sa manière à elle de prendre la vie et non l’inverse. Ainsi, si l’ancienne reine des gammas était dénuée de toute humanité pour la majorité, elle allait reprendre de nouveau ses plus mauvaises habitudes. Si le travail en politique calmait quelque peu ses ardeurs et lui offrait néanmoins un terrain de jeu plus vaste, la belle cachait bien son vrai visage sous une carapace des plus professionnels mais si elle en était là aujourd’hui, tout le monde savait qu’elle le devait à des magouilles peu claires pour faire atteindre à ses candidats des sentiers politique en hauteur. Tous les moyens étaient bons. Elle n’avait aucune règle, aucune limite et pour cela, elle bravait les interdits. Ce qui la rendait plus forte que ceux qui s’hasardaient sur les mêmes sentiers ? C’est qu’elle avait défié la vie depuis toute petite et que toutes ces années durant elle n’avait fait que jouer avec les gens. En politique il fallait être un requin et Ebony était à coup sûr, l’une des races prédatrices les plus dangereuses. Mais ce soir, alors qu’elle pensait quitter le bureau en tailleur et ressortir du congrès en tenue provocante pour s’essayer à divers jeux dans la nuit épaisse et lourde d’une chaleur suffocante, elle avait d’autres projets. Son ordinateur avait sonné l’annonce d’un mail arrivé et son regard avait voltigé à travers l’article presque désabusé au début pour finir ravit. Le sourire du meurtrier qui avait son pion. Il suffisait juste de le faire ensuite danser. Comment ? Bonybitch ne prévoyait jamais rien, elle avançait au fur et à mesure, déplaçait ses pions telle une stratège et finissait quoi qu’il arrive par faire tomber le roi avant même que la dame ne s’en mêle. Faisant marteler ses hauts talons sur les graviers rosés de la rue, elle hélait un taxi et s’y engouffrait. Tout en parsemant la route de son regard sulfureux, elle se changeait rapidement, enfilant une tenue beaucoup moins austère et qui la démarquait de son rôle de chargée de relation publique où elle attisait les médias de ses propos enflammés, porte parole des plus pourris de cette société et pourtant à son sommet. Une fellation avec ça ? Qu’elle disait lourde de sarcasmes au chauffeur pendant que ses yeux semblaient plus attirés dorénavant par son rétroviseur que par la route. Descendant de la voiture, elle la claquait de son talon vertigineux et se retrouvait devant un immeuble de corpulence moyenne abritant sûrement l’objet de ses nombreux désirs insolites. Si elle finissait par tomber sur une personne inconnue à l’interphone qui la laissait entrer, elle glapissait de concupiscence face à cet idiot qui ne connaissait sûrement rien en matière de sécurité. L’escalier de service pris quelques instants après lui permettait d’arriver à l’étage souhaité et à la fenêtre qu’elle allait forcer d’une simple pression et une technique remarquable pour une femme travaillant au service du gouvernement. Un passé de détraqué, droguée, revendeuse et pire que ça, meurtrière sur les bords. Autant dire que ce genre de détails était proscrit dans ses dossiers et que ses secrets restaient réservés uniquement aux rares personnes qu’elle trouvait digne de son intérêt. Ainsi, elle passait ses fines jambes à travers l’entrebâillure et refermait avec le même silence pratique, l’ouverture avant de s’enfoncer d’une démarche chaloupée à travers l’appartement. Ses doigts caressaient le bois des meubles, courraient le long des murs. Ses ongles crissaient sur les poignées de porte et elle finissait par se retrouver face à l’une d’elle qui semblait de par sa déduction exemplaire, être la chambre à coucher. D’un pas feutré, elle pénétrait dans le sanctuaire intime de son rendez-vous du soir et finissait par découvrir la silhouette endormie de l’homme qu’elle voulait absolument réveiller qu’en temps voulu. Ainsi, elle faisait glisser avec impertinence son regard sombre le long de sa silhouette. De toute évidence il était celui qu’elle recherchait et elle n’avait plus besoin de son téléphone pour retrouver la trace du sien. Les puces électroniques, toujours s’en méfier encore plus quand la belle avait dorénavant accès au plus grand réseau américain et à ses techniciens toujours animés par l’envie d’être dans les bonnes grâces de belles jeunes femmes. Ainsi, elle avait aussi remarqué qu’il ne semblait pas être dans son propre appartement à en voir les photos et la décoration plus que féminine. Sa conquête du moment était partie se ressourcer elle ne savait où ? Encore mieux, le réveil n’en serait que plus beau et la comédie encore plus plaisante. Mais qui êtes vous ?! Que faîtes vous dans mon lit ?!! Qu’elle hurlait de sa voix d’actrice la plus surprenante. Voilà le but du jeu. Elle entrait dans cet appartement par effraction pour tomber sur celui qu’elle recherchait et comble, elle allait faire croire qu’il n’était pas chez sa conquête du soir mais plutôt chez Ebony. Une histoire tirée par les cheveux comme une autre, la misérable se régalait du spectacle de Zéfyr qui se réveillait en sursaut pour tenter d’additionner les informations qui s’étaient glissées au travers de cris assourdissants. Son regard tombait sur Ebony pendant qu’elle allumait la lumière. Son regard toujours plongé dans son jeu d’actrice, elle semblait offusquée puis surprise lorsqu’elle le reconnaissait enfin. Non mais je rêve ! Tu me traques jusque dans mon lit maintenant ?! Qu’elle disait feintant à merveille le dégoût et la peur. S’il l’avait connu un minimum il aurait compris très vite que ces sentiments étaient réservés au reste du monde. Hormis elle. Bony contrôlait tout et là c’était lui qu’elle voulait manipuler un peu avant enfin de s’amuser avec lui. Quoi que ce coup là il vient sûrement de moi… Qu’elle disait consciente qu’elle pouvait évidemment être la première à se retrouver dans cette situation si seulement ce n’était pas un simple coup monté. Tu as une seconde pour m’expliquer ce que tu fais là. Après j’appelle les flics et tu sais sûrement autant que moi à quel point ça me déplairait grandement. Voilà tous les coups étaient permis. Autant dire que l’histoire ne manquerait pas de réalisme avec elle. Où était la conquête de Zéfyr ? Qui était-elle ? Bony pencherait pour l’amie qui venait pieuter chez elle dès que cela lui disait.



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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyMer 1 Juil - 19:41

- you've waged a war of nerves but you can't crush the kingdom -





« J'suis juste intéressé par ton cul. Pas plus, ni moins, n'imagine rien. » dis-je d'un air hautain, toisant la belle créature qui se présentait à moi. Cette dernière laissa échapper un sourire, avant de saisir ma main, d'une douceur sans égal. Je lâchais cette dernière violemment, prenant le temps de savourer les dernières petites gouttes de mon whisky, me laissant cette fois-ci entraîner par la brune, la tête reproduisant à la perfection les mouvements de son fessier. J'arborais un léger sourire en coin, avant de me frotter les mains intérieurement. Une fois de plus, je n'allais pas rentrer chez moi ce soir et ce n'était pas plus mal d'un côté. J'en avais vraiment marre de cet appartement pitoyable, suintant l'humidité, à l'image d'un lieu dans une totale perdition. Je laissais la jeune femme me guider vers des cieux meilleurs. Elle n'était là que pour me vider, sans aucun sentiment, comme un véritable animal. Un prédateur qui a besoin d'assouvir ses pulsions sexuelles. Une fois la porte franchit, je laissais la jeune femme lancer les hostilités, décidant de lui laisser les commandes en main, je n'avais aucune envie d'innover ce soir. Elle n'était qu'une femelle comme une autre, je n'avais aucun mal à la dénigrer mentalement. A vrai dire, j'avais de moins en moins envie d'elle. Misanthrope. Voilà ce que j'étais réellement. Un mec qui détestait l'existence humaine au plus haut point, pourtant j'existais en tant que telle. Je ne peux pas expliquer cette répulsion que j'ai pour l'homme en général. Il y aura toujours des exceptions qui confirmeront la règle. Cette demoiselle me répugnait. A tel point que je décidais d'accentuer plus violemment les va-et-viens de mon bassin, afin d'en finir le plus rapidement possible. Je n'étais pas un homme faible, comme la plupart de la population et inconsciemment je me considère très haut dessus de la pensée humaine. Je me sens tellement intouchable sur mon podium, sur mon trône. Seule cette petite victime que j'avais retrouvé ici avait ce putain de don de me faire chuter. Je l'aime à en crever, mais rien que cette pensée me répugne. Je ne peux pas être aussi faible, elle est en train de me détruire à petit feu. Parfois je me demande si venir à SF était une bonne idée. Je ne pensais pas être aussi déstabilisé par une femme, je ne pensais surtout par regretter mes actes, moi qui d'habitude n'a de considération pour personne, même pas pour un chien. Elle est ma plus grande faiblesse, pourtant j'ai eu beaucoup de conquête, beaucoup à qui j'ai fais miroité un tas de projets, mais j'ai toujours eu un coup d'avance. Par peur de m'attacher, par peur d'être le dindon de la farce comme je l'ai été avec ma mère. Je n'aime personne, c'est ce que je me dis tous les jours pour tenir le choc face à cette petite brune à la beauté semblable à celle de la déesse Athéna. Elle était une tentation pour un être torturé comme ma petite personne, mais impossible pour moi de rendre quelqu'un heureux. Même pour mes amis. La plupart du temps je ne suis qu'un soutien muet, un soutien inutile. Le peu d'amis que j'ai ne sont pas issus d'un choix de ma part, non. La plupart du temps, j'ai eu l'affection gratuite d'une personne, sans même rien demander. Je pense que c'est ça l'amitié après tout. J'essaye d'être un minimum reconnaissant et courtois, mais grand dieu que c'est compliqué. Je n'ai pas l'allure, ni la mentalité d'un mec qu'on peut se permettre d'aimer, puisque durant toute ma vie j'ai toujours été le rebelle de service, le mec souvent rejeté.  Un mauvais garçon, le genre d'homme qu'on apprécie démolir la réputation. C'était devenu une habitude à force, autant durant mon enfance c'était une chose difficile mais aujourd'hui rien ne m'atteint. Rien ne me blesse, rien ne me percute. Je reste de marbre, même durant un ébat sexuel. Parce que je suis comme ça, je suis l'incarnation parfaite de la froideur, mais aussi de l'aigreur. La jeune se laissait tomber à côté de moi, laissant sa main parcourir mon torse, s'emmêlant quelque peu dans le duvet de mon torse, avant que la mienne percute violemment la sienne, d'un revers quasiment parfait. « Arrête putain. » dis-je d'un ton froid, avant de l'entendre bougonner et se retourner. De mon côté, je fixais le plafond d'un air profondément ahurit, sans même savoir pourquoi. Machinalement, je laissais une main s'enfiler dans mes cheveux, avant de poser cette dernière derrière ma tête, rejoignant paisiblement les bras de Morphé. Durant la nuit, je laissais ma jambe à l'extérieur des draps, pour ne pas subir la chaleur atroce et suer comme un vulgaire porc. La nuit était si calme, mais c'était sans compter sur ma poisse légendaire. Mon sommeil était tellement profond que je n'avais rien entendu. Jusqu'à le cri perçant que cette salope venait de lâcher de sa putain de bouche. Mes yeux s'ouvrèrent sans perdre de temps, la lumière venant brûler les pupilles. La jeune femme avec qui j'avais passé la nuit n'était plus là, allez savoir pourquoi. Sans doute aux toilettes ou autres. Enfin peu importe. Je laissais mon être se redresser, avant d'être entièrement nu devant mon agresseuse. Je ne regardais même pas son visage, parce que j'étais encore physiquement en train de dormir. Je me pinçais vigoureusement le bras pour être sûr de ne pas rêver, avant de me rendre compte que non. La main gauche devant mon entrejambe, je me frottais les yeux de la droite, avant de regarder la personne qui avait osé me réveiller, moi. Zéfyr. Et bizarrement, je ne pensais pas croiser à nouveau le regard de cette belle brune. Ebony, une ancienne partenaire de crime, elle n'a tout de même rien perdu de son charme. Je baisais avec elle de temps à autre, entre plusieurs braquages, plusieurs crimes. J'avançais à peine, avant d'arborer un sourire hautain. En faite j'avais pris la fuite, avec un bon paquet de fric durant mon dernier coup avec elle, j'en déduis donc qu'elle devait être très en colère de ma présence, même si l'ironie du sort est que c'est la jeune femme qui est venue jusqu'à moi. « Ebony, ferme ta putain de grande gueule. » dis-je d'un ton colérique, avant de lui balancer l'oreiller de ma dulcinée d'un soir. « Comme quoi, le monde est petit. J'avais presque oublié le son de ta voix, mais tes cris eux ... » dis-je, arborant un sourire en coin, avant de lui tourner le dos, ramassant mon boxer, l'enfilant sans aucune gêne devant elle. « Serait-ce des menaces ? J'en rigole d'avance. » lâchais-je avant de saisir une clope dans mon paquet, glissant cette dernière le long de mes lèvres. Regardant cette jeune femme d'un air moqueur. Je t'ai détruis, mais j'y ai pris du plaisir, c'est peut-être pour moi, le juste retour de la médaille.
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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyJeu 16 Juil - 11:53

Ebony&Zéfyr ⊹ Dans un élan de colère, Ebony éprouvait la même symphonie qui l’enveloppait chaque fois que son teint se fortifiait d’un blanc virginale et que les jointures de ses doigts venaient à en pâlir de la même soustraction de couleur extrême. Mâchoire légèrement serrée pour attester un peu plus de sa splendeur à jouer une comédie surréaliste, la belle observait le spectacle qui se déroulait devant ses yeux et constatait avec émerveillement que son stratagème plaisant allait lui rendre tout ce qu’elle avait besoin en ce moment. Une bonne dose d’adrénaline, de manipulation, de piment surchargé de cette fatalité qu’elle apposait dans ses jeux comme si, reine ou démon, elle pourrait toujours tout se permettre. Quelques minutes après qu’elle ait pénétré dans le sanctuaire de Zéfyr, elle se promettait devant son regard endormit d’en finir avec sa vie, avec son cœur et de terrasser avec allégresse tout ce qui avait pu un jour, contenir un infime espoir au cœur de ce corps. Il se réveillait progressivement, devait discerner une vague silhouette dans la pénombre environnante et apprécier l’idée que sa conquête du moment devait l’observer dormir comme la pauvre niaise qu’elle l’imaginait être à peu de choses près. Mais devant son air méfiant se détachait cette mine incrédule qui allait prendre de plus en plus le pas sur son visage émacié. Galvanisé par la stupeur de se retrouver face à Ebony, il hurlait des mots d’ahuris dans l’espoir que la belle obtempérait devant ses paroles. Des ordres pour la Asher-Grey ? Ebony se disait que visiblement il était tombé sur la tête le jour où il avait pu imaginer un seul instant qu’elle pourrait se plier aux exigences de qui que ce soit et encore moins des siennes. Il se redressait peu à peu dévoilant son intimité la plus outrageante et la plus délicieuse pour elle. Ayant goûté au péché défendu, elle voyait plutôt cette nudité comme le symbole partiel que l’homme aimait à la provoquer et qu’il continuerait jusqu’à ce qu’elle ait mis un terme à ce sourire lubrique qui s’étalait sur son visage quand Bony entamait une nouvelle partie de chasse. Dame de cœur à l’honneur, elle s’était mise en garde et brandissait son premier pion dans l’espoir de l’atteindre le plus rapidement possible pour se délecter bien vite de sa défaite imminente. Chuuut…  Que de vilains mots dans cette belle bouche. A ce que je vois, je t’ai mal dressé à l’époque. Peut-être qu’une autre fera mieux… Mais j’en doute tu as toujours eu l’air d’une cause perdue. Qu’elle disait en secouant la tête lentement de gauche à droite comme pour désapprouver ses paroles inconvenantes. Qu’elle en jubilait au fond d’elle de cette manière dont ils arrivaient toujours à se faire du mal. A l’époque déjà, il était apparu qu’ils finiraient par se détruire peu à peu. Que ce soit l’un ou l’autre, l’épreuve semblait inévitable mais Ebony aurait parié sur elle, comme toujours à chaque coup de grâce. A croire qu’il avait été plus rapide et qu’elle aimait prendre son temps pour dévorer ses victimes. Je réitère ma question. Que fais-tu chez moi ? Qu’elle susurrait en s’approchant dangereusement de l’homme qui avait revêtu pour l’heure un simple caleçon étroit. Elle croisait les bras devant sa poitrine alléchante quand son souffle empoignait avec désinvolte, la cigarette qu’il venait au préalable d’allumer. Recrachant la fumée grisâtre, elle l’observait longuement comme si elle jaugeait la cible, tâtait le terrain, combinait ses cartes avec celles cachées de son adversaire. Tu me dois deux cent milles. Sa mémoire reconnaissait avec amertume que, personne ne lui avait encore joué de coups pareils. Jamais personne ne s’y était tenté car personne n’avait l’envie absurde de finir ses jours prématurément. Elle n’avait pas de limite, pas de conscience, pas de barrières qui lui interdisaient de franchir le seuil de la bienséance. Ebony se fichait de tout du moment qu’elle y trouvait à chaque fois ses intérêts gagnants. Et pour l’heure, elle avait plein d’idées en tête. C’est pourquoi elle se rapprochait dangereusement de l’homme à moitié nu et faisait courir le long de sa jugulaire, ses ongles de grande faucheuse pour sentir palpiter au creux de la veine brûlante, son sang vivifiant. A moins que les souvenirs du passé ne te donnent envie de retenter l’aventure. Qu’elle disait avec un sourire entendu quand son corps manquait d’avoir la gerbe. Si Ebony n’avait su se contenir face à cet enfant abrutit, elle aurait sûrement frappé jusqu’à ce qu’il en crève de son absurdité. Malheureux qui avait volé son argent. Il allait le lui payer ce soir même. Après qu’elle se soit amusée avec lui sans que jamais il n’en est réellement conscience. Et lorsqu’ils seraient quittes, elle finirait par une dernière fauchée afin de lui faire comprendre que les ex-aequo n’existaient pas dans son monde. Dans le sien, il n’y avait qu’elle en vainqueur et le reste de la populace à ses pieds et ça, Zéfyr le savait parfaitement. Alors il avait préféré dévorer la divinité avant qu’elle ne le suce jusqu’à la moelle. Tu étais plus désirable dans mes souvenirs. Peut-être que la traitrise a finalement détériorer chaque centimètre de ta peau. elle regorgeait d’envie de brûler ce sourire narquois qu’il avait adopté sur son visage poudreux. L’ancienne doyenne gamma caressait finalement l’arrête de sa mâchoire, une arcade, la légère enflure de ses pommettes pour venir enfin relâcher cette interminable découverte de l’autre. Dans tous les cas tu as deux choix possibles. Celui où tu me rembourses chaque centime que tu m’as volé ou l’autre. Celui où je t’expédie en enfer. Qu’elle murmurait au creux de son oreille pendant que son corps se pressait contre le sien. Ebony était ainsi, méprisante de tout et de tout le monde, faisant suffoquer ceux qu’elle approchait, brisait leur intimité, instaurait leur propre appartenance à sa défiance. Et c’était ainsi à chaque fois qu’elle se permettait un nouveau numéro de voltige. Mais de cette manière, elle n’en était que plus désirable.



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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyJeu 16 Juil - 22:50

-  La haine est l'amour qui a sombré  -





« 'Bony tu me fais sourire, je pourrais te tuer dans cette épreuve, tu le sais, tu le sens » dis-je d'une voix aussi froide que possible. Je pourrais lui briser la nuque, prendre plaisir à sentir chacun de ses os craquer sous la pression de mes mains de bourreau. Je n'avais aucune considération pour cette vulgaire personne qu'elle essayait de défendre devant moi, ce personnage qu'elle arbore n'est que mirage à mes yeux. Du vent. Elle n'a sans doute pas vécu le quart de ce que j'ai enduré dans le Bronx et elle vient ici, devant moi, dans le rôle de la parfaite petite bureaucrate pour me faire la morale, tenter par tous les moyens qu'elle avait à disposition pour me faire trembler, mais je n'allais pas bouger, même avec un pistolet braqué sur la tempe. J'arborais un sourire hautain devant toutes ses paroles, elle se frottait à moi telle une mante religieuse cherchant à dévorer son amant, mais je ne lui ferai pas un si grand plaisir. Ebony avait ce don de m'amuser durant de longue période d'ennuis, le genre de pantin que tu agites devant la frimousse de ton gosse pour le faire sourire. Je n'ai jamais connu de femme aussi forte, j'ai presque un sentiment d'admiration qui s'émane de mon corps à ce moment-là mais je préfère rapidement le refouler pour ne rien lui offrir sur un plateau. J'ai pris plaisir à imaginer sa gueule lorsque j'ai trahis sa confiance il y a quelques années de cela, j'ai sans doute été le premier à avoir eu cette audace. Je n'ai aucun regret par rapport à cette femme, je ne lui dois rien du tout. Le soucis dans cette bataille, c'est que personne n'en sortira entier. Je n'avais pas peur d'aller vers elle, la pulvériser.  Je voulais l'anéantir, la détruire autant que je le pouvais. Elle n'était qu'une vulgaire démon du passé à mes yeux. Je ne pouvais pas me permettre de la laisser sur mon chemin. Ce n'est qu'une simple poussière sur mon passage, rien d'autre. Un sentiment d'amour était presque né à ce moment précis, mais l'argent était plus fort. Je ne suis pas quelqu'un de confiance, pourtant même après avoir parcouru chaque centimètres de son corps, je n'ai pas eu le moindre regret à fuir avec le pactole que j'ai toutefois perdu en payant mes nombreuses dettes. Je passais une main machinalement dans mes cheveux, regardant avec un regard insistant cette vipère venir onduler ses formes non loin de moi, bien qu'elle ne soit pas une femme affreusement laide, je ne voulais guère m'y frotter maintenant. Je la repoussais lentement, d'un simple doigt sur son épaule, la regardant fixement dans les yeux, souriant avec un air si hautain qu'il en rendrait fou plus d'un. « Tu es qui toi ? Ton numéro ne prend pas avec moi. Rentre bien sagement chez toi, avant de repartir entre quatre planches. » dis-je d'une voix pleine d'assurance. Je ne pouvais rien laisser paraître, surtout pas à face à une femme si perfide. Je me devais d'être convainquant bien que je ne lèverais jamais la main sur elle. Je serrais le poing pour ne pas avoir à commettre l'irréparable. Je ne voulais pas en venir aux mains, pas avec elle. C'était le chemin de la simplicité et l'idiotie. Non je voulais la détruire à petit feu, la laisser mijoter là, devant moi. Je ne voulais pas flancher devant cette garce, véritable rejeton infâme du diable. « Tu veux m'envoyer en enfer ? » dis-je dans un grand éclat de rire, m'approchant au plus possible d'elle, levant son menton aussi fin qu'une brindille d'un geste de l'indexe. Je regardais ses pupilles sans même fermer les miennes, avec une belle allure de fou. Une allure d'un mec totalement illuminé par sa folie, par l'argent et consumé peu à peu par des ténèbres qui ne lui laisse aucun répit. « Très bien, mais je n'irais pas seul. Je réserve une table pour deux ? J'en serais comblé de bonheur. » dis-je d'un ton ironique, venant accompagner mes niaiseries d'un geste qui l'était tout autant. Je reculais finalement, fixant toujours la belle brune. Je voulais être son pire cauchemar, sa plus grande peur. Je suis une raclure de première, mais j'aime être ainsi. Je trahis avant de l'être, repoussant peu à peu l'inévitable, la douleur ultime, celle d'être pour la première fois de ma sombre vie blessée par un putain de sentiment. Je ne comprends pas trop l'être humain, pour s'emprisonner l'esprit avec un entourage, alors qu'il finira tôt ou tard par être le dindon de la farce. La regarder me donnait envie de gerber. Elle m'agaçait au plus haut point, je ne pouvais pas tolérer le fait qu'elle me prenne pour de la merde, du haut de ses talons. Heureusement pour Ebony qu'elle n'est pas un homme, le dialogue n'aurait pas été possible du tout. Je ne peux pas dialoguer avec un mec sans perdre mon sang froid.  « Je suis toujours autant désirable, tu craches simplement dans la soupe lorsque le parfum te laisse un  goût amer en travers de la gorge. Je t'ai berné Bony. Je t'ai eu et tu viens aujourd'hui pleurer devant moi une somme d'argent que je n'ai pas parce que je me suis fais un plaisir de tout flamber. Tu as simplement ce sentiment de haine d'avoir été aussi … conne. » dis-je d'un ton froid, aussi glaciale que l'atmosphère présente dans cette pièce. Lui rentrer dedans me donnait un semblant d'humanité. Je pouvais presque la remercier pour cette petite douceur au combien rare qui bonifie presque ma personnalité. Je pourrais lui arracher le cœur sur place, ici et maintenant. Je pourrais la crucifier, la faire souffrir, mais je me moque tellement de ce bout de femme que je préfère ne pas prendre le risque de me salir les mains. Je voulais sa mort spirituelle. La détruire, encore et encore. Ne pas relâcher cette pression comme un pitbull à la jugulaire de sa victime. Lui rentrer dedans pour lui montrer que je ne suis pas comme tous les mecs qu'elle arrive à manipuler avec une aisance remarquable. Lui faire comprendre qu'elle n'est pas la maîtresse des lieux, mais bien le pantin et que c'est moi seul qui mène la danse. Elle ne gouverne rien ici. Je ne suis pas les autres, je suis Zéfyr. « Tu n'oserais même pas me descendre, tu n'as pas les épaules pour ça. Tu me fais penser à un petit chien, tu t'agites beaucoup mais tu t'en vas si je tape du pied un peu plus fort que toi. » ajoutais-je d'une assurance presque naturelle, posant mes fesses sur le lit, une clope au bec, allumant cette dernière avec grand bonheur.
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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyMar 21 Juil - 16:39


Ebony&Zéfyr ⊹ Ebony observait Pavel pendant que la pénombre calfeutré dans laquelle ils se trouvaient rendait l’atmosphère encore plus morbide qu’elle n’allait se présumer. Dans un dernier regard entendu, elle fondait dans la pénombre son corps de prédatrice et attendait que le premier coup soit donné. Déjà le père de Pavel se retournait ayant sûrement sentit sa présence menaçante. Il suffisait qu’il ait tourné le dos une seule fois à son fils pour que celui-ci le frappe au crâne et que son père, monarque d’une russie divergente, s’écrase au sol dans un grognement étranglé. Le tapis étouffait son atterrissage forcé mais il n’eut pas le temps de se relever. Déjà Ebony frappait de nouveau avec une batte de baseball qu’elle avait récupérée dans la chambre d’enfants, la dixième de ce palais à l’immensité orgueilleuse. Cette fois-ci le coup sourd et mat n’enleva rien pourtant, à l’atrocité de cette scène de meurtre. La jeune femme ne portait plus que des haillons sous lesquels on observait sa peau rougit, ton teint presque blafard et des traces de lutte qu’elle avait orchestré avec son meilleur ami. Il voulait faire tomber son père, le tuer, prendre sa place. Tout ce stratagème immonde, il ne pouvait l’élever à une réalité immorale qu’avec la putride aide de sa meilleure amie. La malsaine de la scène et sa mise en place parfaitement soignée révélait leurs troubles psychotiques. Alors ils avaient joué à un tout nouveau jeu dans un contexte bien plus noir et Ebony frappait sans hésitation quand Pavel donnait le coup de grâce avant un dernier regard vers le corps spectrale de son père. Il en était fini de cet homme qui avait bafoué les rouages qui tenaient fermement Pavel à terre. Dorénavant, le fils qu’il avait perdu et accueillit ce jour-là était devenu son plus grand cauchemar et il avait amené avec lui un renfort inestimable qui soulignait la possibilité que les enfers avaient stagné sur cette terre afin de s’offrir les divins moyens d’avoir une première dame pour les besognes ingrates. Se redressant, Ebony avait regardé longuement son ami. Elle n’avait jamais tué personne. Du moins volontairement et de sang-froid et pourtant, dorénavant, elle avait les mains tâchées de sang et la sentence était irrévocable. Si elle aurait dû se plonger dans un état post-traumatique pour les coups échangés et la dureté volontaire de cette agression, Ebony ne ressentait rien, un grand vide. Ce qui devait être fait était fait et dorénavant, elle allait devoir enclencher la seconde partie de leur plan diabolique. Pavel appelait la police russe quand Ebony faisait courir sur sa chère une lame qui entaillait sa cuisse. Elle finissait par assigner les empreintes du cadavre sur la poignée de l’arme blanche et s’écroulait dans le coin d’une pièce avant que les autorités compétentes ne viennent découvrir l’abominable vérité sur le genre humain. Ils n’avaient rien eu, aucune conséquence à leur acte prémédité. Si Ebony avait fait mine d’avoir subi une agression et que Pavel avait été son sauveur, le mensonge éhonté était si bien ficelé que personne ne semblait avoir quelque chose à y redire devant l’immense regard troublé et phobique de la belle étudiante. […] Ebony reconnaissait que l’envie de meurtre coulait dans ses veines mais si elle avait déjà sauté le pas et se trouvait avec un passé des plus macabres, elle préférait reléguer ces ouvrages à des tiers personnes. Donner la mort n’était pas une habitude probante chez elle et, elle n’avait aucune intention de retenter l’expérience. Pourtant, devant le regard de Zéfyr qui ne cessait de la défier comme un fou incapable d’imaginer le pire, elle levait de nouveau les yeux au ciel. Tu ressembles plus à un chiot muselé qui tenterait de grogner pour montrer son autorité. Qu’elle lui concédait en soupirant longuement face aux répliques de l’homme, toujours cet air de confiance si fixement placardé sur son visage que ça ne pouvait être que de la folie. Il n’y allait pas de main morte et elle non-plus. Personne, jamais, hormis Pavel, ne lui avait répondu de la sorte. Elle se remémorait le meurtre qu’elle avait perpétré et dans l’atmosphère lourde de menaces qui s’étendait entre eux, la jeune femme butait sur ses réticences pour ne pas recommencer une nouvelle vendetta. Te descendre ? Ce serait t’apporter bien trop d’importance et à vrai dire, tu n’en as pas assez pour que je m’en occupe moi –même, j’ai plus intéressant à fouetter je te le concède… Qu’elle disait l’envie subite de décrocher devant lui son téléphone et d’appeler un tueur sur gage qui pouvait s’occuper sur le champs de la vilénie. Mais non. Ebony n’était pas une tueuse, elle était reine de la manipulation, de la vengeance, souveraine pour créer le mal autour d’elle mais une fois le jouet mort il n’y avait plus d’intérêt. Il était devenu difficile aujourd’hui de trouver de quoi s’amuser. Les manants devenaient de plus en plus acides. Autant dire que rien ne réussissait à lui convenir et la satisfaire vraiment. Elle s’éloignait enfin de lui comme si elle lui concédait le premier round quand il n’en était rien. Elle capturait ce visage blasphématoire pour finir par attraper une feuille sur le côté et regarder l’écriture féminine qui s’étalait dessus. Son doigt courait à présent dans sa poche et il retirait un briquet anthracite qu’elle allumait pour brûler la note. Son regard se perdait dans les flammes qui consumaient le papier et, elle finissait par le laisser tomber sur les vêtements entassés du jeune homme. Léchant les premières fibres, Ebony s’avançait de nouveau vers Zéfyr avec ce sourire langoureux qui lui allait si bien. J’ai plus d’argent que tu n’en auras jamais. Quoi que tu dises, tu sembles piégé  dans un quotidien las de ta présence. Tu ressens l’étincelle ? Celle d’avant ? Ce besoin fulgurant de toujours faire mieux que l’autre ? Est-ce que ta nouvelle conquête te fait hurler de plaisir ? Sait-elle comment s’y prendre pour que tu perdes tes moyens en un instant ? Qu’elle disait en passant ses mains sur son torse, en posant la main de l’homme sur sa cuisse nue et en passant sa langue lentement le long de son cou fiévreux jusqu’au lobe d’oreille qu’elle mordait avec délice. Tu penses t’être joué de moi mais tu n’étais qu’un pantin de plus. Je dirais même que lorsque tu me touchais j’avais bien du mal à simuler. Tu m’as enlevé une épine du pied, je te pensais meilleur que ça. Aujourd’hui la preuve en est que tu tapes dans la populace et la facilité. Une ancienne reine de promo, une cheerleader fiévreuse de retrouvée sa renommée d’antan… Dis moi Zéfyr, quand est-ce qu’une fille t’as fait de nouveau ressentir ce frisson ? Qu’elle disait en esquissant un sourire encore plus pervers lorsqu’elle caressait l’extrémité de son boxer. Elle le savait parfaitement, la jeune femme avait beau haïr cet homme, ils avaient vécu un excès que rare pouvaient comprendre. Même Zéfyr, avec cet air désabusé savait pertinemment qu’il n’y avait pas deux Ebony au monde et elle semblait tentée de lui faire comprendre quand elle réchauffait peu à peu son corps endormi. Lui faire comprendre qu’au change il avait énormément perdu. Elle provoquait de ses gestes, de ses paroles, elle finissait même par aller trop loin. Du sexe à outrance, des propos dissonants, elle faisait exploser les lois d’une bonne vengeance mais elle ne connaissait pas les règles et termes qui pouvaient la délimiter. Alors elle s’amusait parce qu’avant tout c’était un réel plaisir que de pouvoir se permettre tout ce qu’elle voulait, l’unique nuit où elle allait se retrouver face à face avec son ancien amant.  Et au moment même où elle relevait ses lèvres de sa peau, elle faisait cliqueter le Winston qu’elle avait jusqu’alors caché en haut de sa cuisse pour l’appliquer sur la tempe de l’homme. Quelle délicieuse sensation que de t’imaginer me supplier. S’il te plaît, fais-moi plaisir… Qu’elle disait en caressant du bout de son canon, la peau brûlante de son ancien compagnon. La folie irisait son regard du mal démoniaque. Ebony attendait, patientait. Rien ne venait. Alors elle appuyait une première fois sur la détente sans que rien ne sorte hormis ce cliquetis familier qui accompagnait la relâche de la détente. Encore cinq chances. Moins que tu ne m’en as laissé pour te détruire après ton affront. Qu’elle disait avec un sourire entendu. Alors elle souriait et méprisait la morale en embrassant, sulfureuse tentatrice,  les lèvres de l’homme, son arme toujours plaquée sur lui en une menace odieuse. Elle profanait encore et se sentait revivre en une nuit. L’ensemble était jouissif autant que la suite s’il décidait de jouer avec elle.



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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyMar 21 Juil - 19:28

♠ quand on examine la manière dont les hommes et les femmes vivent les uns avec les autres, on est tenté de penser qu'ils ne sont créés que pour se tourmenter et se détruire réciproquement  ♠




Elle symbolisait le vice absolu. Le genre de femme à manipuler avec précaution. Je connaissais ses nombreux défauts, mais au fil du temps j'avais appris à faire avec. Elle n'est guère différente de moi, une louve prête à n'importe quoi pour régner. Pour exister. C'est une fleur tellement difficile à récolter, un animal compliqué à apprivoiser. Une personne sauvage, livrée à une savane, une brousse où la loi du plus fort est dictature. Plus maligne que puissante, elle est une redoutable adversaire pour celui qui ose la regarder d'une façon hautaine. Ebony est une tigresse qui n'a aucun secret pour moi, je connaissais cette folle sur le bout des doigts. Elle était capable de me coller une balle entre les deux yeux et tourner les tallons comme si de rien n'était, sans avoir aucune parcelle de regret dans son cœur de pierre. Le couple que nous formions à l'époque n'était pas stable, mais qu'est-ce qu'il était plaisant. Une destruction commune, une immolation volontaire de nos deux vies. Maintenant qu'elle se tenait devant moi, j'avais envie de la réduire en miette, avant de lui avoir fait l'amour comme une vulgaire bête sauvage dénuée de tout sentiment. Je voulais lui faire regretter ce manque de respect qu'elle venait de me faire subir, alors que je n'étais même pas à mon domicile. Je la toisais du regard, l'écoutant parler. Écoutant cette merde auditive qui faisait presque de moi quelqu'un de sourd. Je ne pouvais que sourire à ses paroles qui n'avaient aucun sens pour mon être, balançant ma tête de droite à gauche. Que pouvais-je répondre de plus ? Je ne pouvais pas me permettre de relever chaque paroles de la belle Gray, je ne ferais que cela sinon. Une perte de temps, même plus que ça, une perte de capacité cérébrale. « Non, tu n'as juste aucune envie de me buter, tu n'es rien, qu'une vulgaire traînée. Je ne t'apprends rien d'ailleurs. » dis-je d'une voix aussi froide, préservant l'atmosphère pesante de la pièce. Je ne voulais pas me faire marcher dessus par ce vulgaire insecte qu'elle représentait désormais à mes yeux. Je ne sais même pas pourquoi je m'intéresse à ses paroles. « Tu gaspilles ta salive Asher-Gray. » poursuivais-je dans le même ton, regardant avec insistance ses yeux noirs, comparable à une marée noire. Elle essayait de me piquer dans mon estime, mais rien ne marchait. A vrai dire, il ne fallait même pas prêter attention à ce qu'elle pouvait envoyer parce qu'elle n'attendait que la mèche qui allait allumer l'essence qu'elle venait de disposer. C'est un personnage malin, la cruauté à l'état pur, personne ne peut rivaliser avec elle, personne. Sauf moi. Je suis bien plus équipé à encaisser la merde qu'elle proférait, plus que n'importe qui parce que je connais le taureau, je connais la bête. Je connais sa manière d'être et de fonctionner. C'est une vipère, une opportuniste. « La seule chose que je ressens, c'est ton désir de m'impressionner. Tu peux faire ça à n'importe lequel de tes jouets, mais je ne suis pas de ces gens-là. Tu m'amuses, poursuis ton show, divertis moi. » dis-je d'un ton amusé par les événements. Je ne pouvais rester sérieux avec cette femme si perfide. J'étais capable de la descendre sur place, l'exploser à même le sol et ne faire de son visage qu'un lointain souvenir. Elle joue avec le feu, mais je ne suis pas qu'une simple flamme, je suis une torche humaine. Asher-Gray semble se méprendre, me confondre avec ses autres marionnettes, mais je ne suis pas eux. Elle cherchait juste à bousculer le démon, à le rendre vulnérable pour mieux lui sauter à la jugulaire. « Que ce soit toi ou les autres, c'est pareil. Une conquête de plus, un tableau de chasse complété. Un pantin que tu as plus désirée que les autres sans doute, mais j'ai pris plaisir à faire le naïf rien que pour te voler une parcelle de ton intimité. » dis-je d'un ton neutre, repoussant gentiment la jeune femme d'un doigt sur le front avant de m'apercevoir que son pistolet venait se loger contre ma tempe. Elle tombait bien bas. « Tu veux déjà abréger la conversation, dépêche toi je n'ai pas toute la soirée. » dis-je dans un léger soupire synonyme d'agacement. Elle était devenue terriblement ennuyante avec le temps, en avait-elle perdue sa répartie ? Je n'en sais rien et je m'en moque. Je la laissais jouer avec son pistolet, me levant avec rapidité, saisissant l'arme a feu, plaquant cette dernière contre le mur, l'avant bras droit sous la faible épaisseur de peau qu'était son cou. J'approchais mon visage du sien, tel un prédateur reniflant sa proie avant de lui coller l'arme entre les deux yeux, pressant sur la détente pour entendre ce même bruit de barillet vide. « Dommage, le mur n'aurait pas eu besoin d'être retapé avec l'impact de la balle. » dis-je d'une voix moqueuse, jetant le pistolet sur le lit en arrière plan. Je venais lui dévorer les lèvres à l'aide des miennes, l'embrassant langoureusement comme un homme cédant à son instinct d'animal le plus refoulé. Je venais parcourir son corps de ma main gauche, enlevant au passage le couteau qu'elle avait le long de la jambe, gardant toujours mon avant-bras droit collé contre sa gorge. Je venais à sa rencontre, cédant à la tentation d'une manière bestiale, collant mon corps au sien avec le plus de précaution possible. Mon bras gauche venait se loger entre ses jambes, la levant violemment pour accentuer un peu plus cette tentation dont nous faisions l'objet. « Ose me dire encore une fois que je suis un pantin et ton visage viendra se coller au mur. » dis-je d'une voix saccadée par l'excitation dont je faisais l'objet, avant de relâcher la pression, me tenant droit devant elle, le sourire aux lèvres. Je venais passer une main machinalement devant ma bouche, avant de réaliser une petite chose. Une relation bâtarde était née, mélangeant destruction et bestialité, elle n'est jamais vraiment partie cette flamme, il fallait juste l'alimenter un peu. Dans un excès de colère, je venais arracher son haut en deux, avant de saisir violemment ses cheveux, la rapprochant de moi, l'embrassant une nouvelle fois, dévorant ses lèvres comme elles étaient de la vulgaire viande fraîche.
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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyLun 3 Aoû - 20:10


Ebony&Zéfyr ⊹ Ebony observait furtivement le pouvoir dévastateur qu’une femme pouvait avoir lorsqu’elle détenait en main le cœur d’un homme et ses espérances. Il l’observait, ne cachait pas que, derrière la monticule de dossier qui incombait son bureau hors norme, il se prélassait de ses courbes, de sa poitrine légèrement dénudée, de ces cuisses qui s’égaraient sous une jupe ni trop courte ni trop longue et qui laissait juste deviner le plaisir que ce corps muselé pouvait offrir dans cette tenue professionnelle et pourtant dangereusement envoûtante. Ebony relevait son regard malicieux vers le futur vice président de ce pays voire son futur dirigeant si la route semblait aussi peu semée d’embuche que lorsqu’elle y avait posé les pieds pour assurer ses arrières et son élévation dans la sphère politique. Sourire aguicheur, ils s’observaient longuement et elle finissait lentement par se lever et arpenter avec vice, la pièce de ses talons stratosphériques. Tu devrais rentrer auprès de ta femme, elle t’attends sûrement pendant que tu t’attardes au  bureau pour tenter d’assimiler encore et encore ce discours que tu connais déjà sur le bout des doigts. Ebony jouait, elle connaissait l’homme par coeur, elle l’avait fait, façonné, l’avait aidé à progresser et s’il restait au bureau, la raison n’était guère pour du travail supplémentaire qu’il voulait s’efforcer de se donner. Il la regardait encore et encore, sans un brin de sourire et sans une once d’hésitation, il se levait, déversait ce qu’il restait sur son bureau sur le sol de marbre. Le téléphone émis un écho étincelant dans ce luxe outrageux et, contre les vitres de verre qui exposait la magnificence de la grosse pomme, Ebony et lui se livrait à des ébats passionnés une nouvelle fois. Vilaine fille, vilain mot, grand pouvoir. Elle savait comment manipuler, elle connaissait parfaitement les conséquences de ses actes mais jamais elle n’avait reculé. Si on la faisait tomber, on tomberait avec elle et dans cette relation outrageusement indécente, elle comptait bien y trouver son compte. C’était un nouveau jeu, la sensation de trouble, être l’amante, sacrifier une vie de famille, dénigrer la morale et la conscience d’un homme corrompu jusqu’à la moelle parce qu’elle avait simplement jeté son dévolu sur lui en un simple regard extatique. Ebony ne jouait pas comme les autres, elle volait, elle obnubilait et elle détenait toujours toutes les cartes en main. Grande prêtresse de l’au-delà qui avait élu domicile sur les terres désuètes d’une humanité brûlée par sa déchéance. Zéfyr avait été un partenaire de jeu convenable, à son aise, à son goût voire plus que ça. Il était le seul à avoir tenter de lui résister et bien le seul qui ne se lassait jamais de devoir employer les mêmes moyens qu’elle pour tenter de la surpasser. Il aurait plutôt dû trembler de savoir qu’Ebony Asher-Grey était entrée dans sa vie et que le passé ait révélé que la belle avait fauté une seconde trop tard en le laissant dans sa vie ne voulait en aucun cas dire qu’elle ne se révélait pas la prédatrice qu’il devait craindre le plus au monde. Alors, quand elle semblait aujourd’hui encore plus maîtresse de son monde et qu’elle couchait vraisemblablement avec l’homme qui détiendrait le continent le plus puissant sur cette terre, il valait mieux éprouver des regrets plutôt que de continuer à agir comme un homme soumis à un futur suicide mentale et physique. Mais Zéfyr était un homme torturé aussi bien qu’elle pour se comporter de la sorte. Elle attrapait donc son menton comme un enfant qu’elle allait frapper de sa fourbe. Un jour Zéfyr, tu t’écrouleras et je serais là pour te rappeler tes paroles. Tu ne mérites pas la rédemption, tu finiras à terre comme tout les abrutis avant toi qui ont essayé de jouer comme tu tentes si bien de le faire. Tu vas pourrir et je me délecterais du spectacle en dansant sur la misère de ta pauvre vie. Qu’elle lui confiait quand il finissait par se relever et empoigner l’arme qu’elle tenait en main. Ebony se fichait éperdument de cette joute verbale. Aussi pitoyable qu’il était, elle se complaisait d’entendre ces véhémences qu’il lui crachait au visage. Cela faisait virevolter son cœur, elle dansait encore et encore car elle sentait un adversaire qui avait envie de se battre, de la terrasser même. Ne jouant pas avec les mots, sa langue fourchue ne se déliait que pour jeter sa sentence. Il allait payer. Se rapprochant, il la plaquait finalement contre le mur et embrassait ses lèvres avec violence et sang froid. Tu sens ce goût ? Le poison qui coule dans mes veines est le même qui embrasera ta vie. Qu’Ebony jetait, son regard poignardant celui de Zéfyr, ahuris, fou à lier, destitué de la moindre empathie. Mais elle répondait à cette sauvagerie née de leurs entrailles délicieusement imbibées d’un mal incurable. Elle chérissait l’ardeur du moment, cette étreinte passionnelle, dépourvue de sens et pourtant indétrônable dans son horreur, sa fragilité à l’extrême car l’un des deux en suffoquerait. Il arrachait ses vêtements et elle le repoussait d’un regard emprunt de défi. Oui, un pantin. Rien de plus rien de moins même si à une certaine époque, cette rébellion qu’il lui tenait l’avait laissé envisager l’idée qu’il lui plaisait réellement. Mais cette idée naïve s’était vite éteinte. Alors elle le repoussait contre le lit, relevait sa jupe et chevauchait l’homme en arrachant son tee-shirt. Elle glissait enfin contre lui, enlevait de ses dents ce sous-vêtement qui lui collait à la peau. Elle empoignait son cou de ses griffes, appuyait sur les terminaisons nerveuses et griffaient au rythme de leurs baisers échangés, son corps profané.  Mais, pendant qu’il dévorait son corps sauvagement et châtiait son intimité, sa main courrait furtivement vers son téléphone laissé sur sa jupe délaissée à quelques centimètres de sa main et là, ses doigts appuyaient sur quelques touches avant qu’elle ne revienne se concentrer d’avantage sur Zéfyr, bien trop occupé, à s’approprier de nouveau son corps et ses effluves. Elle poussait un gémissement, puis presque un cri à présent. Si la raison aurait dû être le plaisir, le but en était tout autre. Mais Ebony n’en avait pas encore fini. Elle voulait jouir de son obstination malsaine et Zéfyr était le mieux placé pour lui offrir ce qu’elle désirait réellement…



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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it EmptyMer 16 Sep - 9:34

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MessageSujet: Re: (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it (zéfyr) no matter what's your religion, you always recognize the devil when you see it Empty

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