Ebony&Dustin ⊹ Le bruit métallique suivi d’une remarquable symphonie de bois éclaté caressait ses tympans sans qu’elle ne sente le son enflé ses tympans. Ses oreilles protégées par un casque imposant, son regard caché derrière deux petites parois de verre observait avec attention et concentration, la cible à abattre face à elle. Les mains rivées sur la crosse chargée d’un winston, elle caressait la détente de son doigt assuré pour tirer de nouveau telle une véritable tueuse surentraînée. Si la majorité de ses tirs ne touchaient pas le mille, les balles s’en approchaient dangereusement si bien que se dire qu’Ebony avec une arme dans la main pouvait devenir le pire cauchemar des citoyens américains n’était pas peu dire. Reposant enfin son jouet fétiche sur le comptoir, elle se cramponnait à l’idée que cette violence desservie apaisait ses maux et lui donnait de nouveau le regain qu’il lui fallait pour s’enfuir dans la jungle new yorkaise avec un but de plus. Ce soir elle n’envisageait aucune soirée ni aucun pion à digérer après un repas copieux dans l’un des rares palaces qui étaient dignes de son acclimatation. Elle s’imaginait plutôt aux côtés de Charlotte et Aiden, dans l’immense appartement que son employeur lui avait offert pour ses loyaux services et sa réussite. Grace à elle, il atteignait le sénat et la belle pouvait s’offrir pratiquement tout ce qu’elle désirait ainsi qu’une ribambelle de clients très enclins à débourser des fortunes pour se voir propulser à la tête des courses politiques les plus impressionnantes de ce pays. Un verre à la main, elle débourserait une somme maudite pour que ses invités se voient subjuguer par des mets fabuleux et ils en viendraient à refaire le monde de leur pire conscience, désabusée par le temps. Si Charlotte et Aiden restaient des gens plus que dangereux, Ebony trônait sur une montagne qui contrôlait le gouvernement. S’insérer sur cette terre d’élus avait été un jeu d’enfant lorsqu’on connaissait ses plus beaux atouts. La manipulation, le vice, le charme. Autant d’éléments qui la rendaient une prédatrice redoutable. Dardant son regard poignant sur la nuit étoilée, elle quittait l’écran de fumée qui s’échappait d’une des trappes souterraines administrées sur l’asphalte noir pour s’infiltrer dans le confort moyen d’une voiturette jaune. Si elle donnait en premier lieu le nom de sa rue, elle s’immobilisait pendant que son téléphone sonnait dans sa main. Le regard rivé sur l’écran, elle observait une invitation. De celle qu’elle attendait obtenir depuis des semaines. Si elle avait presque perdu espoir, Ebony s’octroyait enfin un sourire de victoire lorsque sa menue entrée dans le grand bain la conduisait à obtenir tout ce qu’elle désirait finalement. Invitée à l’une des soirées les plus privées de Vegas, elle devait s’y rendre pour cette nuit. De ce qu’elle avait compris en grappillant de nombreuses informations autour d’elle, les soirées de mister Bridge étaient réputées, sélectes et assurément divines. Tous les excès étaient permis, les grands noms s’y retrouvaient pour libérer leurs mauvais chakras loin des paparazzis et évidement, c’était une source abondante de scandales en tout genre. Voilà ce que désirait Ebony. Elle voulait tout. Le beurre et l’argent du beurre. Tout d’abord, intriguée par ce mister Bridge, elle n’avait plus eu que l’envie d’en faire son prochain met gourmand mais, à défaut de savoir son véritable nom et d’obtenir la moindre photographie de son visage, elle avait patiemment attendu que, de ses remarquables prouesses dans son travail, elle se démarque assez pour finir invitée prestigieuse de ces grandes festivités. On ne savait rien de ces fêtes avant de recevoir une invitation à l’improviste. Si vous étiez loin comme Ebony, il valait mieux sauter dans le premier avion qui passe. Un coup de téléphone et ce fut chose faites. Impulsive et caractérielle, Ebony désirait avant tout entrer dans ces vastes mondanités stupéfiantes afin de s’offrir en hors d’œuvre les plus grandes mascarades de l’histoire. Cela comprendrait des potins juteux sur des journalistes, des affaires croustillantes et obscènes sur des hommes politiques qu’elle pourrait aisément faire chanter s’ils étaient concurrents de ses clients et ainsi de suite. La jeune femme ne faisait pas dans les convenances. Si ce hameaux aux saveurs luxe abondant et des plaisirs secrets étaient un havre de cesser le feu entre tous hommes et femmes présents, Ebony ne prenait guère en compte ce genre de règles pour argent comptant. Si elle devait laisser son téléphone à l’entrée ? Aucun soucis, elle trouverait une autre solution afin d’enflammer son esprit de tout ce qu’elle pouvait y apprendre. Mais son but final et bien moins professionnel était l’atteinte même du grand seigneur qui se la jouait Gatsby du haut d’une tour dimensionnelle de par sa taille et son abus de richesses inestimables. La divine, fiévreuse de se mettre dans la poche un homme qui influençait tout le monde sans même leur dévoiler son identité, déposait enfin ses hauts talons sur le sol enflammé de Vegas. Aucune minute à perdre, la nuit déjà bien avancée ne lui permettait aucune incartade sur son itinéraire et c’est pourquoi, elle se dirigeait directement vers le lieu qu’on lui avait indiqué. Asher-Grey. Qu’elle susurrait du bout de ses lèvres au gorille qui ne laissait passer seulement les noms inscris sur sa liste. Si la jeune femme zieutait langoureusement les noms élogieux qui s’inscrivaient en filigrane d’or sur le papier, elle avançait finalement dans l’immense salle dédiée aux éprouvantes festivités. Fontaines d’alcool, musique propulsée par des centaines d’enceintes, buffets gigantesques, invités outrageusement imbibés qui hurlaient, riaient, se poudraient le nez et décapaient leur vie en une seule soirée. A son aise, la belle attrapait un verre à la volée pour siroter son doux havre en jetant des coups d’œil tactiques autour d’elle. Il n’est en rien agréable de sentir une présence immobile derrière soi. Qu’elle disait en se retournant lentement, sa coupe toujours au creux de ses lèvres. L’homme face à elle portait un costume en toute sobriété mais, de son imposante allure et de sa posture austère, il semblait plus appartenir au rang des employés qu’à celui d’invités. Vous m’importunez. Dîtes moi où je pourrais rencontrer Mister Bridge et vous pourrez peut-être ainsi, vous rendre plus utile… Qu’elle disait condescendante avec un sourire désabusé sur le visage. Il était sûr qu’ainsi, elle n’obtiendrait pourtant pas nécessairement les informations dont elle avait besoin. Il est dans la salle en ce moment ? Ou se réfugie t’il dans la suite la plus haute de cette immeuble, roi de la ville, prestige et luxe à ses pieds sans même y participer ? Agonisante de connaître l’homme mystérieux, elle salivait d’envie que le jeune homme face à elle, réponde à ses questions. Que pouvait-il en savoir lui de toute manière ? Mais si elle n’avait imaginé lui demander quoi que ce soit, elle avait tenté en vue de sa « discrète » façon de la suivre depuis qu’elle était entrée dans ce royaume de fanatiques…
Sujet: Re: (dustin) double games Lun 3 Aoû - 16:03
ebony & dustin ≈ J’étais dedans et dehors, fasciné et écœuré tout à la fois par l’inépuisable diversité de la vie.
Avant le levé du jour, les dernières invitations sont envoyées. L’anonymat de ses soirées fait le succès de Dustin. C’est principalement pour cette raison, qu’il continue sur sa lancé. Ce soir, il compte renouveler les festivités. Le stress monte. Il se manifeste lentement mais, surement. Une sensation de marquer le monde et un souhait de vouloir faire les choses bien. Une façon de faire surtout qui est une grande première. Réclamer et aduler mister Bridge s’est fait une place dans le monde de la nuit. Un monde dans lequel, seuls ses services sont appréciés et ses évènements sont réclamés. D’ailleurs dans cette réalité, personne ne connait son visage. Personne n’a eu cet honneur de croiser sa route. Personne ne sait qui il est vraiment. Et cette façon de maintenir le mystère est appréciable. Constatant que ce n’est ni son physique, ni son nom qui est sollicité pendant ses nombreuses soirées. Une façon risquée d’avancer mais, un désir profond d’y croire. Croire quand personne d’autre ne sait le faire. Seul et indépendant, Dustin en est fier. Il ne le dit pas mais, il ne le nie pas. Il se satisfait d’organiser évènement après évènement. Il se satisfait d’être présent. Comme à cet instant précis, où la majorité des invités sont arrivés. Habillé simplement et avec un minimum de classe, il se fait un chemin. Il regarde de part et d’autre de la salle. Il sourit face à ce succès. Il sourit comme s’il était simplement heureux. Comme s’il n’était personne en particulier. Comme s’il était lui-même, un invité. Pas après pas, il s’avance donc. Les mains dissiumulées dans les poches de son pantalon de costard, il observe. Il essaye de lire aux mieux les avis des intéressés. Chaque réflexion, chaque parole à son importance. Analysant les traits de chacun, il passe presque inaperçu. Presque parce que cette jeune femme l’arrête. Elle est brune. Un regard profond et une silhouette parfaite. Rapidement rappelé à l’ordre, Dustin revient sur ce visage. Des traits dessinés avec soins mais, qui laissent néanmoins paraitre une sensation de force. Cette femme devait avoir du pouvoir ou elle devait apprécier un avoir. Peut-être qu’elle avait juste besoin d’un homme pour la rassurer, pour l’entourer. Des détails qui fusent de tous côtés. Des probabilités envisagées si rapidement, qu’il en perd également le fil. « Excusez-moi. Et vous êtes ? » réplique-t-il presque normalement et sans se sentir attaqué par ses foudres. Ne comprenant pas cette réaction disproportionnée et cette réflexion qu’elle lui accorde, Dustin décide aussi de s’en décaler. Si madame est gênée par sa présence, il va de soi qu'il va s’en éloigner. Loin de lui l’envie première de l’importuner. Avec ces airs de dame supérieure, il comprend directement qu’il n’y a nul intérêt à engager davantage d’élément. Et encore moins de répondre à ses attentes, en révélant l’identité de l’organisateur. Sa propre identité. « Mister Bridge ne s’annonce jamais. Vous devriez le savoir. Sauf, si c’est votre première fois. » Avec tact, le jeune homme lui répond. Désormais à ses côtés, il observe de cet endroit la foule d’invités. Songeant secrètement à l’identité de cette dernière. Pourquoi l’avait-il convié ? Si désagréable. Si froide. « Par conséquent, il faut vous rendre à l’évidence. Si vous êtes venue le chercher, vous pouvez rentrer. » Et tac. Il se prononce. Si cette inconnue n’est pas satisfaite, elle connait le chemin. Dustin n’a jamais eu ce sentiment d’erreur, de s'être trompé sur une quelconque identité. Et pourtant là, il ressent cette impression. Faisant confiance à ses connaissances, il devait l’avoir intégré à sa liste de privilégiés. Il devait avoir eu la confirmation de son importance et de son tempérament. Pourquoi ne souvenait-il par de son prénom ? Et puis d’un seul coup, il réalise. Ebony Asher-Grey. L’attachée de presse de nos ministres et peut-être un jour, de notre futur président. Emporté par la ribambelle d’informations qui le contamine, il se questionne. Il s’interroge. En effet, Dustin effectue toujours des recherches sur les personnes conviées. Vaguement et parfois plus en profondeur. Il se souvient donc de cette demoiselle, finalement. Il se souvient que son physique l’avait attiré, tout autant que le milieu dans lequel, elle s’efforce de percer. Des femmes en politique sont rares. Puis d’un seul coup, tout s’explique et tout se comprend. Ce caractère. Cet air supérieur. Elle en avait sans doute besoin dans son milieu, entourée par de nombreux hommes au pouvoir. Hommes dont la réputation n’est plus à faire. Des explications, en voici, en voilà. Dustin sourit naturellement. Il décide de ne pas s’y attarder. Même si elle a tous les atouts de son côté. Il ne souhaite pas lui donner cet avantage. Il ne souhaite guère lui confirmer, qu’elle venait de décrocher le lot de la soirée. Mister Bridge est juste là, jeune fille. Simplement et juste à vos côtés. « Je me présente, Dustin Henstridge. déciderait-il de lui donner une seconde chance. Responsable de la sécurité du Wynn Encore. » Sur ces quelques notes et dans l’enthousiaste de l’instant présent, il lui tend la main. Avec beaucoup de respect, il attrape de l’autre une coupe de champagne qui lui tend également. A croire que rien ne peut définitivement le déranger. A croire surtout que rien ne peut le décourager. Avide de sensations fortes, Dustin reste fidèle à ses principes. Qu’importe le ton qu’elle emploie ou l’air supérieur qu’elle croit avoir, il se met sur un même pied d’égalité. Il lui prouve qu’il n’est pas utile d’être et d’agir de la sorte avec tout le monde. Ici et aujourd’hui, Ebony n’a rien à lui prouver. Personne à écraser. Il lui conseille donc d’un premier regard avisé, d’en profiter et de se joindre à lui pour la soirée. Même si pour elle, il n’a aucun intérêt, loin d’être celui qu’elle cherche et réclame. Mister Bridge ne pointera pas le bout de son nez. Et il n’est pas prêt à lui confier. Peut-être même qu’il ne lui dira jamais. Il hésite. C’est instantanément pris par une autre idée, qu’il décide d’y ajouter. « Mais si vous le désirez vraiment, peut-être que je pourrai vous le présenter, vous conduire au lui. Il faut juste le mériter. » avoue-t-il pris par cette étrange envie de jouer, de s’amuser.
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Sujet: Re: (dustin) double games Dim 16 Aoû - 23:14
Ebony&Dustin ⊹ Ebony ne savait pas réellement ce qu’elle cherchait. De l’adrénaline, le nouveau frisson qui parcourait ses veines lorsqu’elle se sentait si proche d’un but reluisant ou d’un jeu quelconque qu’elle pourrait tourner à son avantage. La jeune femme n’avait plus besoin de faire ses preuves dans la vie active, n’avait pas besoin non-plus de faire des cabrioles pour éviter son locataire et donc, le mois de loyer dont elle devait s’acquitter. En réalité, la jeune femme passait ses soirées devant les baies vitrées de son penthouse à observer glorieusement les lumières de New York et central park, baigné dans la plus douce des pénombres. Elle n’avait plus rien à demander ni même à envier si peu jalouse qu’elle pouvait l’être envers les autres énergumènes qui enjambaient sa vie. Pourtant, Ebony était profondément vide d’un sens. Elle avait tout sans rien avoir. Elle buvait son verre de vin devant cette vue imprenable, se délectait du nectar rond et fruité du millésime et finissait sa soirée dans son immense lit aux draps de soies pourpre en imaginant qu’elle était aussi comblée qu’elle l’avait toujours désiré. Ce n’était que des foutaises, des histoires à dormir debout. Le monde avait bien évolué et changé. Encore une fois, elle avait pris des décisions qui l’avaient destitué de certains plaisirs particuliers dont elle était si friande jusqu’à présent. Dorénavant, Ebony était en manque d’excitation, de l’ivresse de jouer avec quelqu’un, de s’en servir, de lui subtiliser quelque chose ou même de l’hypnotiser tout simplement. Elle voulait plus sans demander autre chose et se crevait dans sa tour d’ivoire, sa solitude dans sa main droite et son arme à feu posée sur le comptoir de la cuisine comme s’il pourrait y changer quoi que ce soit. Zayn était partit dorénavant, il avait décidé de ne plus la suivre, d’arrêter d’imaginer un futur avec elle quand il semblait comprendre qu’il n’avait plus rien en commun et pourtant… Si elle avait refusé toute sa vie de se conforter à des règles et avait compris qu’elle n’arriverait jamais à vivre « normalement », il était clair que seul Zayn avait pu impacter dans ses veines, le doux souffle d’extase qu’elle ressentait quand elle voulait qu’on la réveille d’une routine intenable. Son quotidien c’était le changement, ses habitudes se renouvelaient chaque jour. Mais dorénavant, Ebony était seule, presque désarmée et elle avait besoin de s’immoler d’un nouveau projet, d’une nouvelle guerre, s’octroyer un pion, le faire valser ou obtenir plus encore jusqu’à ce qu’elle n’en veuille plus la seconde suivante. Alors elle se tenait là, le regard outrageusement noirci par son smoky eyes et ses lèvres peintes dans le plus délicieux des rouges burgundy. La dentelle se pavanait sur sa chair apparente en de nombreux endroits mais rien n’était trop lorsqu’on se retrouvait dans l’une des fêtes où l’opulence et l’absence de tabou étaient les fondations même de ces soirées éphémères. Alors Ebony avait décroché son attention vive sur les débordements qui surgissaient de chaque côté des fontaines, jouissances de nombreux alcools en tout genre pour se confronter à un homme dressé sur son trente et un. Si Ebony lui adressait la parole à ce moment précis, c’était pour une raison obscur, qui pouvait ne pas étonner et pourtant, elle ne lâcherait jamais jusqu’à dénicher sa trouvaille. Les secrets me déplaisent et je suis plutôt du genre à ne pas lâcher lorsque j’ai certaines curiosités. D’autant plus quand tous semble les attiser… Qu’elle disait sans même prendre le temps de répondre à l’homme tout en dévisageant la salle de ses yeux brûlant d’impatience. Lui, il l’observait droitement et pourtant avec un amusement qui frôlait l’audace mal placée. Mais au lieu de se méprendre, elle laissait traîner cette conversation qui n’allait en rien l’aider dans ses recherches hormis lorsqu’il reprenait la parole. Si jusqu’à là, elle n’avait écouté que d’une oreille, son attention se reportait automatiquement et avec vivacité sur le chef de la sécurité. Je croyais que personne ne pouvait le voir ?... Que Bony minaudait avec un sourire exquis sur les lèvres. Elle jouait mais, si elle aurait dû se prosterner et tenter de lui faire comprendre qu’elle était pendue à ses paroles, la belle n’en faisait rien, trop habituée à ce que les autres se disputent ses informations juteuses plutôt que l’inverse. Ebony Asher-Grey, responsable des relations publiques au sénat. Pour l’instant. Qu’elle disait sous-entendant sa reconversion imminente vers les échelons supérieurs. Dîtes moi comment obtenir cette entrevue et peut-être que je pourrais faire quelque chose pour vous en retour. Peut-être lui acheter une meilleure voiture ? Lui offrir des places pour le dernier opéra ? Qu’importe, les prétentions de ce genre d’individus étaient égales aux exigences que la majorité des gens de classe moyenne détenaient. Rien d’insurmontable pour elle. Mr. Henstridge je suis étonnée que vous puissiez être l’un des rares hommes à se trouver dans la confidence concernant ce mystérieux phénomène. Qu’elle disait pendant qu’elle faisait tourner sa coupe de champagne entre ses deux doigts fins. La belle l’observait longuement avec un sourire narquois. Si elle ne connaissait pas l’homme qui se positionnait face à elle, l’ancienne berkeléenne pouvait aisément savoir que ce n’était pas son grade qui lui permettait d’obtenir une information que seule une poignée pouvait détenir. Ainsi, le fameux Dustin venait de se placer en haut de sa liste. Expliquez moi, comment on procèderait ? Vous me faites jurer de ne rien dire en mêlant nos sangs tout en m’ayant bandé les yeux pour me faire découvrir des fondations souterraines secrètes ? Pimpante, elle extrapolait et dorénavant, son imagination lui brûlait les terminaisons nerveuses. Il devait la prendre pour une folle de plus, assoiffée de connaissance, de pouvoir, de plus… S’il savait à quel point elle pouvait l’être.
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