the great escape
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every day we ignore how completely broken this world is ~ roman

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Ness Glaswell
there's no place like berkeley
Ness Glaswell
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MessageSujet: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptySam 6 Juin - 17:21

C'est malheureux de s'égarer.
Mais il y a pire que de perdre son chemin, c'est de perdre sa raison d'avancer.

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Juillet deux mille quinze. Vingt-et-une heures bien entamées. Ellie sort de la douche et seulement vêtue d'une serviette de bain se dirige vers le dressing présent dans cette immense villa. Elle effleure du bout des doigts les quelques vêtements qui gisent encore sur leurs cintres. Elle prend une chemise blanche et l'enfile, laissant tomber sa serviette à terre. Elle n'a pas la force d'ouvrir sa valise contenant ses propres affaires. La plupart doivent passer au lavage et elle n'a pas eu le temps – ni l'envie d'ailleurs – de passer à l'appartement qu'elle partage avec Maxim. Ou partageait du moins. Puisque lorsque son meilleur ami est venu lui rendre visite à New-York, il lui a appris qu'une aute jeune femme avait pris ses aises chez eux. Laureen. L'ex de Maxim. Au plus grand bonheur d'Ellie évidemment. Revenue depuis quelques jours à peine de son séjour, la française n'a pas eu le courage de se confronter à cette femme. Ni à Maxim. Elle a d'abord besoin de reprendre ses marques dans cette ville qu'elle ne chérit plus comme avant. Tous ses proches ont déserté. Meleya, Caleb, Roman. Il ne lui reste plus que Maxim ici, à San Francisco. Mais la situation est tellement compliquée depuis quelques mois. La français hésite même depuis quelques jours à se prendre un appartement rien qu'à elle. Ou même une petite maison. Mais elle ne se voit pas vivre sans lui. Sans son meilleur ami. Elle est arrivée à San Francisco avec lui et n'a jamais été aussi heureuse que depuis qu'ils vivent ensemble. Et maintenant que tout son équilibre est ébranlé, Ellie est complètement perdue. Et triste. Elle aurait préféré une autre issue à cette amitié sans faille. Elle aurait aimé qu'il ne la remplace pas aussi vite et aussi facilement. Par son ex en plus. Elle ne comprend pas qu'il puisse la laisser se servir dans ses affaires à elle. Elle sait qu'il est bien trop gentleman pour laisser cette Laureen vagabonder dehors. Mais de là à la laisser habiter avec lui... le coup fut dur à encaisser. En sous-vêtements et habillée d'une simple chemise empruntée au propriétaire de cette magnifique villa. Ellie se balade dans l'immense bibliothèque où des tonnes et des tonnes de livres s'entassent sur des étagères de la longueur du mur. Elle lit quelques synopsis avant de reposer les bouquins à leur place, puis va se choir sur la chaise de bureau qui trône dans la pièce. Ellie s'attarde quelques instants sur un dossier posé négligemment sur le bois. Dossier au nom de Roman Da Russo. Propriétaire des lieux. Et à qui elle emprunte la demeure depuis quelques jours. Ayant eu vent du départ de l'italien pour Las Vegas, et connaissant l'endroit caché de la clé de secours, Ellie ne s'est pas faite prier lorsque la porte d'entrée l'invita à pénétrer à l'intérieur. Elle n'avait pas la moindre idée d'aller à l'hôtel, qu'elle a suffisamment côtoyé lors de son séjour à New-York et ne se voyait pas rentrer chez elle. Si toute fois elle pouvait encore appeler l'appartement qu'elle partageait avec Maxim chez elle. Maintenant qu'une inconnue – pour elle – s'était appropriée les lieux, Ellie se sentait comme chassée de son propre chez soi. Son cocon. Construit avec son meilleur ami. Perdue dans ses chimères, Ellie n'entend pas la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. Un toussotement la fait tout à coup sursauter. Un vent de panique la submerge. Personne – à part elle – n'est censé être là. « Qui est là ? » demande-t-elle, d'une petite voix, presque inaudible. Ellie c'est une vraie froussarde. Elle ne comprend pas les types dans les films qui s'obstinent à aller identifier l'auteur des bruits inhabituels qu'ils entendent chez eux. Genre le mec avec sa batte de baseball prêt à frapper n'importe qui. Ellie, elle est plutôt du genre à aller se cacher sous le lit ou dans le placard. Mais pour une fois, la jeune femme décide d'être téméraire. Du moins plus que d'habitude. Elle sort de la bibliothèque et s'avance prudemment dans le couloir. Et puis le cœur qui fait un bond et un sursaut d'effroi s'échappe de ses lèvres en voyant brusquement apparaître le Da Russo devant elle. « Oh bordel Roman tu m'as foutu la trouille de ma vie ! » s'exclame-t-elle, portant sa main sur sa cage thoracique, en démonstration du coup d'adrénaline qu'elle vient de ressentir. Elle lève les yeux sur Roman et se sent alors comme une petite fille prise en faute. Elle va devoir expliquer son intrusion chez lui et n'en a pas franchement l'envie. Surtout face au regard de son ancien petit ami. Oups. « Je...Je ne savais pas que tu reviendrais aujourd'hui ». Sinon j'aurai bien vite décampée voulut-elle ajouter. Ellie baisse la tête, se triture nerveusement les doigts. Elle attend que Roman pète sa crise, l'engueule, lui hurle après, l'intime de quitter les lieux sur le champ. « Arrête de me regarder comme ça, oui c'est une de tes chemises que je t'ai empruntée. Il en restait quelques uns dans ton dressing... » finit-elle par dire, histoire de briser ce silence oppressant. Elle se doute qu'il ne doit pas être très heureux de la voir chez lui, sans explication, entrain de squatter mais elle espère faire appel à son indulgence et à son sens de l'amitié. Pour elle. Pour ce qu'ils ont vécu. Pour ce qu'ils peuvent vivre encore. Parce que quoi qu'ils en disent, Roman et Ellie partageront toujours ce lien particulier.
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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptyMer 17 Juin - 22:19


every day we ignore how completely broken this world is



Roman&Ellie ⊹ Roman jouait avec ses clés de voiture jusqu’à s’en faire mal aux articulations. Au volant de la voiture de sport qu’il avait acheté par une idée aussi extravagante que ses lubies d’homme d’affaire dont l’argent s’ennuie cruellement, il la conduisait pour l’une des premières fois. Préférant profiter de son chauffeur privé, il travaillait sur les banquettes de cuir molletonné, dans l’atmosphère luxueuse et intimiste des voitures étouffantes de ce trop que tout le monde désirait tant avoir. Mais aujourd’hui tout était différent. Il n’avait aucune envie de se retrouver seul à se miner l’esprit en regardant à travers une vitre ombragée pour pouvoir réfléchir sur lui et ressasser les souvenirs récents qui le hantaient chaque jour et chaque nuit. Roman ne dormait plus, ne travaillait plus, ne se rendait au bureau que pour signer des papiers comme un automate et son visage était d’un marbre inviolable. Plus rien ne le faisait sourire. S’il aurait dû faire semblant il n’en faisait rien. Alors il restait impénétrable, dur et froid comme une entité qui, jamais ne se déferait de cette nouvelle habitude déjà prononcée à l’époque mais aujourd’hui, bien plus marquée. Alors Roman conduisait pour penser à autre chose qu’ à Eileen, qu’à la destruction de sa vie, de ses projets, de ses espoirs émis dans des doutes puisement orgueilleux et qui le retenaient en otage. Le Da Russo ne doutait jamais. Il savait toujours ce qu’il voulait et où il allait. Dorénavant, c’était comme une page blanche qu’il devait réécrire sans détenir la moindre encre. Son carburant c’était sa meilleure amie, celle qui lui avait crevé le cœur d’une balle à bout portant et celle qu’il avait fini par terrasser en portant un coup fatal à sa folie exécrable. Ils avaient tué leur relation et l’amour qu’il lui portait et que jamais il ne pourrait avouer. Tout était finit et avec ça, l’homme qu’il avait toujours semblé être. Alors quand le feu semblait virer au rouge face à lui, il accélérait soudain, se fichant du danger. Le moteur puissant émis le son rutilant qu’il affectionnait tant et terrassait le bitume de cette route noir et sans bavure pour filer à travers le carrefour de la vie ou de la mort. Ce fut la mort. De sa voiture oh combien chère qu’il avait payée argent comptant. On l’emboutit en l’espace d’une seconde, une seconde où il avait encore le visage blessé d’Eileen en mémoire qui semblait bien trop encombrer sa vue pour qu’il ne fasse attention à quoi que ce soit d’autre. Cette grosse voiture de gens pauvres écrasa le côté passager et sa voiture se fit réduire en un tas de ferraille. Dérapant sur la route comme un simple sac de poubelle, la course de Roman se finissait un peu plus loin quand le son de l’accident finissait enfin de résonner à ses tympans meurtris. De toute manière c’est comme si depuis quelques temps ses cinq sens s’étaient fait la male. Sortant de la voiture, son costume désajustés sur lui, il s’écrasait au sol et tentait de se relever en s’appuyant sur la portière cabossée. Apposant une main à son crane, du sang dégoulinait le long de sa tempe mais rien de grave. Il n’avait même pas peur pour lui, il se fichait de sa voiture et quand les gens se précipitaient pour voir s’il allait bien, il les envoyait paitre d’une voix si désagréable que personne ne trouva rien à redire. Se tournant vers sa voiture, il observait le désastre. Elle ne valait plus rien, elle était fichue. Mais son attention fit vite happée par la foule qui s’agglutinait vers le second véhicule.  A en voir par la tête du chauffeur, il n’allait pas très bien. Pour seule aide, Roman sortait son téléphone portable pour appeler son chauffeur et, quand la voiture d’un noir de jais se faisait voir à travers le désordre que le Da Russo avait mis, il s’avançait enfin vers sa victime. L’homme gémissait. Quelques côtes de cassées, un nez peut-être bien aussi… Alors Roman prenait comme un pantin sans âme ni regret, des billets ancrés dans sa poche de veste à moitié déchirée pour le lui poser sur les genoux et faire demi-tour. Son crane le martelait et, en route pour la maison dans laquelle il n’avait pas mis les pieds depuis trop longtemps, il faisait tapoter son pied au sol. Son stress était proéminent et son anxiété plus croissante encore. Les poches sous ses yeux pouvaient attester de ce malaise et le sang coagulé sur son visage, aviser tout le monde de sa mésaventure. Qu’importe, Roman aurait dû aller se faire soigner mais il n’avait qu’une envie, remettre les pieds dans la maison qui avait vécu la fin tragique d’une relation épique, en donnant la mort à deux êtres hors du commun. Soit il la détruisait d’un coup de bulldozer soit il la laissait là, en tant que preuve du cahot humain que pouvait émerger deux gosses de riche au cœur brûlé par les vices. Il entrait dans la demeure et inspectait les lieux. Si après le vide d’Eileen concernant ses meubles il n’avait désiré les récupérer, il avait essayé d’en racheter quelques uns pour retrouver un semblant de vie dans la villa. Pourtant, tout était resté ainsi. Un espace vide, presque aucun espace rempli d’affection et de vie. Triste lieu que la fin de son monde. En observant l’abandon de cette maison luxueuse qui l’avait hébergé pendant des années, il se disait qu’il vaudrait mieux la brûler. Incendier cette antre du diable. Pourtant, alors qu’il allait faire demi-tour se sentant déjà hanté par les souvenirs qui émergeaient des murs virginaux et pourtant marqués de son sang, il entendait un bruit sur le côté et observait longuement le visage d’Ellie qui avait surgi de nul part. Je peux savoir ce que tu fais chez moi ? Qu’il disait la voix rugueuse et le sourcil haussé exprimant pour la première fois un semblant de sentiment humain. Tu as décidé de hanter ma maison ? Qu’il disait bien curieux de savoir pourquoi il trouvait son ex petite amie dans la demeure qui détenait tant d’horreurs. La dernière fois qu’il avait vu Ellie, il s’était montré protecteur et presque tendre. Mais si elle savait qu’il pouvait à tout moment se montrer odieux envers elle, il n’en avait aucunement la force aujourd’hui. Il avait déjà bien trop hurlé. Pas contre envers elle, c’était hors de ses moyens. Je ne le savais pas non-plus. Qu’il disait presque pour lui que pour lui donner une quelconque excuse de son retour. Car c’était presque ça, lui donner un semblant d’excuse pour expliquer sa présence quand c’était elle qui profanait sa demeure. Il l’observait longuement et déposait enfin des yeux brillants d’une colère insoutenable lorsqu’il observait sur elle une chemise. Celle qu’il avait enlevé à Eileen avant de la frapper au visage. Celle qu’il lui avait interdit de porter car il ne voulait plus rien avoir à faire avec elle. Retire la de suite. Je me fous que tu te retrouves à poil. Tu l’enlèves et t’en trouves une autre. Le simple fait d’hausser le ton lui donnait un sérieux mal de crane. Tu sors de chez moi. Je vais appeler quelqu’un pour détruire cette maison. Si tu veux te faire lapider avec, c’est ton choix. Voilà, aucune remarque, juste des constatations de sa déchéance. Qu’il avait bonne mine face à Ellie qu’il avait aimé autrefois et qui le voyait dorénavant en piteux état. Décevant au plus haut point venant de lui.



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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptyLun 29 Juin - 22:36

It’s hard, isn’t it ? Being apart from the person you care about.
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Il n'était pas question pour Ellie de retourner dans l'appartement qu'elle partage avec Maxim. Ou du moins partageait. Avant que cette fille ne débarque. Avant qu'elle lui prenne sa place, sans crier gare et sans que Maxim n'y dise quoi que ce soit. Elle n'était pas capable de partager son quotidien avec l'ex petite amie de l'amour de sa vie. Ce n'est simplement pas possible pour la jeune Grimaldi. Rien que l'idée que son meilleur ami soit avec une autre que lui à ce moment précis la rend malade. Elle se pose mille et une questions. Se sont-ils rapprochés à nouveau ? Est-il toujours amoureux d'elle ? Leur amitié va-t-elle en survivre ? Elle en doute de plus en plus, même si elle ne peut pas l'admettre. Sa vie sans Maxim n'est pas concevable pour elle. Et en même temps, si elle le savait en couple avec une autre fille, elle n'est pas certaine de pouvoir continuer à le côtoyer normalement. Comme ils le font depuis des années. Pourtant c'est égoïste. Parce que quand elle est sortie avec Esteban, Maxim est resté à ses côtés, même s'il n'approuvait pas cette relation. Ellie ne sait pas vraiment pourquoi elle est venue se réfugier chez Roman son ex. Peut-être parce qu'elle savait qu'il n'était plus en ville depuis quelques semaines. Et après avoir vécu à l'hôtel durant plusieurs semaines, elle voulait retrouver le confort d'une maison. De sa maison de préférence mais on ne pouvait pas tout avoir. Alors elle s'était décidée à venir chez le Da Russo. Sans se douter des conséquences que ce geste pourrait entraîner. Mais Ellie, toujours pleine de naïveté, se persuadait que ça ne dérangerait pas Roman. Et qu'il ne rentrerait pas de sitôt de toute manière. Alors qu'elle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec l'italien, dans le couloir. Elle, seulement vêtue d'une de ses chemises, lui au bord de la crise cardiaque de la voir ici. Son pouls s'étant calmé après la stupéfaction de tomber sur un Roman visiblement assez… irrité, Ellie tente de prendre la parole devant le ton inquisiteur de son ex petit ami. « Je .. ben.. c'est une longue histoire... » bégaie-t-elle, complètement gauche. Elle sait qu'elle est en faute, qu'elle ne devrait pas être ici. Mais comment se justifier ? Elle n'en sait strictement rien. D'autant plus que Roman a l'air d'une humeur de chien, ce qui ne va pas arranger ses affaires. « Je ne savais pas où aller et j'ai pensé que si je venais ici, ça ne te gênerait pas ». Mais visiblement si eut-elle envie d'ajouter, sans oser. Ellie se mord la lèvre inférieure, n'osant croiser le regard de braise du Da Russo. Il peut s'avérer des plus intimidants lorsqu'il n'est pas bien luné. Comme aujourd'hui par exemple. Elle a du mal à supporter les étincelles de colère qui émanent des yeux de Roman. Dire qu'Ellie n'est pas à l'aise et craint l'attitude du jeune homme relève de l'euphémisme. Autant il peut s'avérer doux et prévenant avec elle, autant il peut se comporter comme la pire des ordures. Et visiblement, la deuxième option semble celle pour laquelle il a opté. « Pourquoi tu dis ça ? J'ai tant l'air d'un fantôme que ça ? ». Elle sait que ces derniers temps, elle n'est pas au top de sa forme. La tristesse a marqué son visage de cernes non négligeables. L'éloignement avec Maxim et sa petite rupture avec Adriel ne l'ont pas ménagé. Si sensible, elle a du mal à se remettre de ses échecs. C'est tout son problème à Ellie. Elle prend toujours les choses très à coeur. Parfois trop. Et le ton abrupte de Roman, elle le prend en pleine gueule. Et ça lui fait mal, bien qu'elle soit consciente qu'il n'a pas l'air d'être dans son bon jour. Mais ce n'est pas une raison valable pour elle pour qu'il la tacle de cette manière. « Ca va Roman, t'es pas obligé de me parler comme à un chien » cingle-t-elle, croisant ses bras sous sa poitrine. Elle est prête à reconnaître ses torts, mais pas à se faire insulter de cette manière. Connaissant le caractère de Roman et son art de mettre les gens plus bas que terre, elle ne peut pas s'empêcher de lui rentrer dedans. Comme à chaque fois qu'il lui parle ainsi. Il n'est pas rare que leurs rencontres se finissent en dispute. Mais Ellie ne veut plus se laisser faire. Elle s'est trop faite manger par le passé pour réitérer les mêmes erreurs. « Pourquoi tu veux la détruire ? Il s'est passé quoi dans ta vie ces derniers temps pour que tu en arrives à ce point ? ». Un peu trop curieuse la Ellie. Mais c'est plus fort qu'elle. Raser une maison est un geste symbolique des plus forts. Ce n'est pas anodin. Et Ellie, elle a envie de savoir. Quitte à se faire rembarrer. « Tu peux me le dire. T'es pas le seul à être malheureux tu sais » ajoute-t-elle. Il n'est pas le seul à souffrir atrocement. Si il savait les nuits blanches qu'elle a passé à pleurer au cours de ces derniers mois. Si il savait les colères et les déceptions. Si il savait à quel point elle a voulu en finir avec l'amour, plus d'une fois. Si il savait comme elle a besoin de quelqu'un, à cet instant-là. Si il savait comme elle espère qu'ils se comprennent, comme avant. Le temps où ils étaient jeunes, insouciants et amoureux de l'amour. Le temps où ils partageaient tout. Même le pire.
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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptyJeu 16 Juil - 13:58

Roman&Ellie ⊹ Roman se retrouvait devant un nouveau vestige de son passé auprès duquel il n’avait donné aucune nouvelle pour expliquer son absence. Mais il était connu que le Da Russo avait peu de temps à accorder à sa vie privé et qu’il prospérait bien plus intimement dans le monde du travail que par les liens étroits qu’il avait créés autour de lui depuis son plus jeune âge. Il regardait tel un sot médusé, le visage blafard de la belle en s’imaginant que ce n’était pas tant réel. La maison qui abritait dorénavant les pires horreurs qu’il pouvait commettre et les plus grands délits perpétrés accueillaient une femme qu’il avait aimée, trahit, tuée en profondeur. C’était un comble, le comble d’une dérision qui se jouait perpétuellement de lui en un temps record. Il l’observait longuement, son regard poignant et d’un froid polaire l’inondait d’un vague sentiment d’anxiété, d’austérité, de condescendance. Il n’avait que faire qu’elle se soit rendue chez lui pour x ou y raisons. Tout ce qu’il désirait c’était sa foutue solitude qui ne le lâchait plus depuis qu’il avait abandonné amis, famille, amante et meilleure amie. Une représentation de ce qu’était un homme avant son déclin magnifique du haut d’un arbre ancestrale où se balancerait une corde patiente et avide de le trouver enfin. La seule voix de la guérison. Mais n’ayant aucun courage pour abattre enfin le démon qui le dévorait de l’intérieur, il préférait s’exiler en terre inconnue, seul, malheureux comme les pierres froides au levée du jour pour observer la déchéance amère de son âme désolée. Il soupirait, haussait le ton quand sa gorge l’irritait. Elle parlait de sa petite voix qui lui signifiait qu’il lui faisait peur. Ce sentiment d’autorité qu’il arrivait à infliger le faisait jouir intérieurement d’une joie palpable et reconnaissable et pourtant aujourd’hui, il n’en ressentait aucun plaisir. Ellie, sa belle d’un jour, son unique amour, avait su déroger à la première règle qu’il instaurait où qu’il aille. Ne jamais réveiller des souvenirs douloureux. Elle l’avait fait lorsqu’elle avait fait de nouveau son apparition à l’université de Berkeley. De nouveau, elle l’avait inondé d’un mal incurable quand ses paroles avaient semblé fouetter son visage quand il montrait pourtant, une assurance indétrônable. Mais au fond, Roman avait revu des brides de souvenirs, des images qui l’avaient touché quand il n’en avait jamais rien montré. C’était pourquoi il était retourné auprès d’Ellie quand tout lui disait de tirer un trait sur le passé. Celui-ci n’engendrait rien de bon. Il pouvait fortifier, créer, motiver mais jamais il était envisageable de nous faire avancer si l’on s’empêtrait dans des histoires enterrées. Pourtant il l’avait fait une fois, pour elle, condamnant son sermon à rester dans le noir total jusqu’à ce qu’il récupère le semblant d’estime qu’elle lui portait à l’époque. Quoi ? Ta maison a brûlé en pleine nuit ? Une manière comme une autre pour lui de lui demander hâtivement la raison de son occupation. Roman l’observait longuement. Ellie n’était pas au meilleur de sa forme. Tout comme lui, il semblait que les épreuves ne l’avaient pas épargné à en lire les marques qui sillonnaient son visage, preuves irascibles des tragédies avenantes à briser son bonheur. En temps normal ça ne m’aurait pas dérangé… Plus Eileen qu’aurais fait la gueule… Qu’il disait dans sa barbe de trois jours. Pourtant, à cette réflexion, il se murait de nouveau dans le silence et le marbre qui bloquait ses articulations et chacun de ses muscles. A cette simple constatation il remarquait alors que tous les évènements qui l’avaient amené à ce présent fatidique étaient assez clairs pour qu’il y fasse attention depuis longtemps. Il avait été idiot de penser que sa vie d’avant pouvait continuer incessamment. T’as la tête de celle qui pourrait attenter à sa vie. Qu’il répondait machinalement quand ce n’était sûrement pas le moment de sortir de pareilles paroles. Pourtant Roman n’était pas dans la minauderie ou la délicatesse. Il parlait avec honnêteté et, droit comme l’homme qu’il avait toujours été, il continuait sur sa lancée malgré son trauma. Je parle comme je veux. T’es chez moi je te rappelle. Qu’il disait encore plus bougon que d’accoutumé pendant qu’il se dirigeait déjà vers la cuisine pour se servir la seule chose qui restait dans les placards. De l’alcool. Un pied de nez de la part d’Eileen qui signifiait que, si elle avait volé tout ce qu’il y avait dans cette maison, elle lui laissait la boisson du repentit pour qu’il se détruise la santé et s’alcoolise sur leurs souvenirs oubliés. Quelle conne, quelle misérable conne. Tu veux un verre ? Qu’il disait en la regardant à peine. Il devait avoir piètre allure dans son costume froissé, sa veste de travers, sa cravate démantelée et ses yeux crevés par la fatigue accumulée. Injectés de sang, il aurait pu jouer dans un mauvais remake de the walking dead. Toi malheureuse ? Arrêtes Ellie. T’as tes petits problèmes d’héritière. C’est quoi aujourd’hui ? Des hommes qui te courent après et tu ne sais pas lequel choisir ? Ton chihuahua s’est foulé la patte ? Roman était mauvais. Plus que ça même, espiègle, son regard brodait la piscine éclatante de vivacité pendant qu’il inondait sa gorge du flot continue d’alcool. Il commençait à faire un pas vers l’extérieur, hésitait puis explosait son verre au sol. Dans sa folie, Roman pouvait devenir contagieux et Ellie était la seule à se trouver aux alentours. N’écoutes pas ce que je dis. Tu devrais partir le temps que je décide ce que je dois faire. Ce serait sûrement préférable… Roman se maudissait d’être aussi exécrable avec Ellie mais il avait peur. Qu’il lui arrive la même chose qu’Eileen. Qu’il ne soit plus en mesure de se contrôler, de contempler la femme qu’il avait aimé, de tout en fait. Tu n’es pas censée être là… Qu’il répétait l’état d’âme en berne pendant que sa main cachait son regard criblé de honte. Ellie disait être malheureuse. Il était bien tombé. Racontes moi. Qu’il disait enfin en se tournant vers elle. Il était ainsi avec elle, toujours tout et rien. Dorénavant, il s’abstenait de penser à lui et se focalisait sur Ellie, celle qu’il devait protéger. Si tu savais, tu ne m’adresserais plus la parole et tu partirais d’ici sur le champs. Qu’il disait pour répondre au silence pesant de la jeune femme qu’elle accordait à ses diverses réactions.



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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptySam 8 Aoû - 15:55

It’s hard to fight the things that we’re afraid of. Sometimes we just need a little help.
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Ellie n'est pas certaine d'avoir choisi la meilleure option. Celle de se confronter à son ex petit ami alors qu'elle souffre actuellement d'un coeur esseulé, complètement brisée. Comme à l'époque où Roman était l'auteur de cette souffrance. Quelle douce ironie de se retrouver devant lui, avec cette même douleur connue des années plus tôt. Ellie s'était promis de ne plus laisser aucuns garçons la rendre si fragile, si vulnérable. Avec Maxim, elle avait trouvé son équilibre. Elle ne pensait pas le voir chanceler un jour. Pas de cette manière. Mais les sentiments s'y sont mêlés, elle est tombée amoureuse et pas lui et la voilà au même point qu'avec Roman. Retour à la case départ. Il faut tout réapprendre. A ne plus ressentir ce vide, cette douleur lancinante. Réapprendre à dormir correctement la nuit, à ne plus pleurer à chaque photo, chaque souvenir qui la ramène au bourreau. Il faut réapprendre à manger correctement, à ne pas se laisser aller. Ellie est fatiguée d'être toujours celle qu'on laisse sur le bas côté. Elle souhaiterait simplement avoir sa chance pour une fois. Tomber sur un homme qui saurait la combler, la rendre heureuse. Qui ne choisirait pas de fuir. Qui resterait à ses côtés. Qui n'aurait pas honte. Elle est consciente qu'elle en demande peut-être trop mais sa naïveté lui prie d'espérer que quelqu'un comble toutes ses attentes. Que cette personne existe et finira bien par la rencontrer. Ou du moins se manifester. « Ce n'est pas exactement ça. Mais on peut dire que je n'ai plus de maison oui » confirme-t-elle, lâchant un soupir d'exaspération mélangé à de la lassitude. C'est le problème lorsqu'on partage son quotidien avec son meilleur ami. Le jour où il y a une autre fille, on n'existe plus. C'est next, repasse prendre tes affaires et à bientôt. Ellie a laissé tout ce qui lui appartenait dans cet appartement. Elle n'a pas le droit d'aller les récupérer et de tomber sur Laureen. Elle n'a pas la force de confronter cette fille. Pas pour l'instant. Elle sait qu'elle va devoir rapidement trouver une solution à son problème. Mais autant ne pas y penser pour le moment. « Ah ben merci. Enfin je te rassure, je ne suis pas suicidaire, je ne compte pas me tailler les veines dans ta douche italienne hors de prix ». Sarcastique, Ellie a du mal à supporter les remarques condescendantes de Roman, bien qu'elle y soit habituée. Son égo en prend un petit coup avec cette remarque. Elle pensait bien ne pas être au meilleure de sa beauté mais de là à la soupçonner suicidaire. Ellie a connu des moments bien plus difficiles et n'a, pour autant, jamais ressenti l'envie d'en finir. C'est une idée qui ne lui a jamais traversé l'esprit. Même après son accident d'avion, même après son agression. Bien qu'elle possède une fragilité non dissimulée, la jeune femme possède une force intérieure que peu de personne devine au premier abord. Mais lorsqu'on apprend véritablement à la connaître, Ellie s'avère être un bout de femme robuste qui a toujours su prouver et montrer qu'elle pouvait se relever de n'importe quelle situation. « Et alors, ça ne te donne pas tous les droits. » cingle-t-elle face à un Roman plus médisant que jamais. Mais elle ne s'en soucie plus. Ses remarques cinglantes glissent sur elle depuis bien longtemps. Elle a appris à composer avec l'humeur du Da Russo. Il peut être aussi exécrable qu'adorable et la Grimaldi la accepté, bien qu'elle ne soit pas là pour se laisser marcher sur les pieds et se laisser faire. Alors elle rétorque, elle cingle, elle répond. Histoire d'ébranler quelque peu le piédestal de son ex petit ami. « Oui, avec plaisir ». Ellie s'accoude au bar présent dans la cuisine et s'empare du verre d'alcool que lui sert Roman. Elle aussi en a besoin. Et si elle n'a jamais été du genre à noyer son chagrin dans l'alcool, ce soir, elle fait une exception. Elle a besoin d'oublier tous ses soucis l'espace de quelques heures. De se sentir bien. Juste un peu. « Dixit le mec qui est absolument ignoble juste parce qu'il s'est fait briser le coeur. Et mes petits problèmes d'héritières se portent à merveille. Ils sont bien loin à Monaco et j'ai la paix. ». Ellie ne s'emporte pas, ne s'énerve pas. Roman est blessé et cherche à reporter sa colère sur quelqu'un d'autre. Alors elle hausse les épaules sur son insipidité et reprends une gorgée de sa boisson. Il le reconnaît d'ailleurs. Qu'il est ignoble, qu'il ne faut pas l'écouter. Et elle ne peut pas être plus d'accord. Mais pour ne pas envenimer la situation, elle n'ajoute rien. Ou du moins, elle n'enfonce pas le clou. « Si j'étais raisonnable je partirais c'est sur. Mais je ne vais pas te laisser tout seul dans cet état Roman » affirme-t-elle, même si être chaperonné ne lui convient pas, elle ne bougerait pas d'ici. Il a besoin de quelqu'un même s'il est incapable de l'avouer et Ellie tient trop à lui pour lui tourner le dos. « Chagrin d'amour. C'est pas important et pas intéressant à raconter. Je vais m'en remettre, ce n'est pas la première fois ». Que la lui arrive s'entend, dit-elle, levant un regard gêné à un Da Russo qui a très bien saisi son sous-entendu. La dernière fois que ça lui est arrivé, avec lui. Roman. Il a été le tout premier à lui briser le coeur et à lui faire regretter d'être tombée amoureuse. Mais c'est de l'histoire ancienne. Et aujourd'hui, elle est passée à autre chose. « Et toi dis moi. » commence-t-elle, en levant les yeux vers elle. « Après tout ce qu'il s'est passé entre nous, on est toujours là, à se retrouver dans les moments où visiblement on a besoin l'un de l'autre. » ajoute-t-elle. Elle ne lâchera pas l'affaire. C'est drôle la vie quand même. Les voilà tous les deux malheureux et pourtant ensemble. Comme si la vie les remettait sur le même chemin à chaque coups durs. Ellie n'a peut-être pas trouvé l'amour avec lui, mais une relation très particulière. Sans pouvoir vraiment la qualifier d'amitié. « Alors non, je ne partirai pas, tu peux tout me dire Roman ». Ellie leur ressert une tournée. L'alcool aidant aux confidences c'est bien connu. Et à dissiper le malheur. Un peu.
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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptyMer 12 Aoû - 22:59

Roman&Ellie ⊹ [flashback]Il était assis dans ce canapé confortable en tenant fermement la jeune femme contre lui. Dans un espoir infime de ne pas passer pour le salaud imprenable qu’il était depuis toujours et même envers elle, il restait à ses côtés quand Ellie semblait au plus mal, prise au piège par d’anciens démons qui avaient trouvé l’opportunité de la noyer de cauchemars une nouvelle fois. Alors Roman se sentait redevable envers elle car il faisait partit de ces créatures qui avaient dévoré la jeune femme jusqu’à la moelle pour la laisser à même le sol. Il s’était battu contre elle et dorénavant qu’elle était dans ses bras bien qu’il n’y avait jamais eu une question d’amitié entre eux, il décidait d’enclencher la télé, de regarder un film pour se terrer dans cette maison. Roman avait annulé ses rendez-vous et se consacrait à la jeune femme. Sauf que la vidéo ne ressemblait à rien des actions qu’il aurait dû y voir. Là, devant lui, il devinait la douce frimousse d’Ellie, une fossette en gros plan, un regard ambré, une pommette rose pâle et ce teint crémeux de l’innocence. La belle s’écartait enfin de l’objectif et murmurait quelques paroles amusées pendant qu’on devinait derrière elle, un grand lit à baldaquin où la silhouette endormit du Da Russo avait élu domicile. Roman eut un sursaut mais ne pu se résoudre à effacer ses souvenirs d’un simple mouvement de main envers la télécommande. Il restait bloqué dans le cuir du divan et se sentait piégé tout comme Ellie qui ne pouvait presque plus. Pâle comme deux fantômes, ils observaient la déchéance d’une histoire ruinée pour pas grand chose. Insolente, la Ellie d’avant s’accaparer les draps de soie pour venir se positionner au-dessus de l’homme pendant qu’elle filmait sa crinière épaisse qui s’éparpillait sur les oreillers. Ellie je dors là… Qu’il grognait tel l’homme de Cro-Magnon qu’il était depuis toujours. Pourtant ce qui changeait c’était cet œil qui s’ouvrait, plissé sous la fatigue et qui s’en suivait d’un petit sourire. Il l’attrapait par les poignets et la retournait alors sur le matelas de plume. La caméra volait un peu plus loin sur le lit et seul leur baiser éteignait les dernières images…[/flashback] Roman soupirait en la dévisageant longuement. Même après du temps, du temps qu’ils avaient perdu et qu’il avait longtemps ignoré ils restaient fidèles l’un à l’autre dans les pires angoisses et l’homme se sentait plus attaché à Ellie qu’à n’importe quelle autre personne étant donné qu’elle représentait l’une de ses rares amies autour de lui s’il pouvait l’appeler ainsi. Comment ça tu n’as plus de maison ? Roman n’imaginait pas une seule seconde une personne de son rang être à la rue. Pour lui, il était inconcevable qu’elle en soit réduite à se traîner de logements en logements en espérant y trouver une place. Derrière ces propos il y avait plus que ça. Ellie avait un compte en banque bien remplit et faisait partie de la royauté. Rien ne l’obligeait à dormir dans la rue mais si c’était son choix, il ne l’en laisserait pas l’occasion. Reste dormir ici, il y a de la place pour toi, tous tes sacs à main en crocodile et tes animaux de compagnie. Qu’il disait avec un sourire goguenard en la faisant passer plus naïve et superficielle qu’elle ne l’était. C’était une manie chez lui que de tenter de dévaloriser les gens lorsqu’ils étaient bien meilleurs que lui à bien des égards. Je n’ai pas le cœur brisé. Sa voix avait de nouveau perdue de sa convivialité durement retrouvée. De nouveau froid et distant, il lorgnait sur les hauteurs de la ville, un regard glacial et inhumain. Il buvait sans grande attention dorénavant. Son cœur était en miette mais il avait toujours bien du mal à se l’admettre. Quand avait-il pris conscience qu’il aimait Eileen ? Profondément ? Bien plus qu’une meilleure amie folle à liée qui l’irritait autant qu’elle l’obnubilait ? Ensemble c’était un chaos désordonnée, ponctué par la haine, l’amour, le sanglant, l’agitation et chaque fois, il en ressortait comme repu de tout mais se sentant en vie. Là, il n’était plus qu’une pauvre âme qui allait finir bousiller dans le coin sombre d’une rue déserte. C’est l’autre abruti de l’hôpital ? Qu’il disait alors grinçant des dents en faisait tourner son whysky dans son verre pour éviter d’avoir envie de se défouler sur autre chose que lui-même. Ellie valait bien mieux, quelqu’un de son rang, de sa posture et au lieu de ça elle traînait avec ce grand nigaud que Roman avait eu à l’œil dès lors qu’il avait entendu parlé de lui comme d’un meilleur ami. Ces gens là il faut s’en méfier. En fait, ça n’existe pas, tout finissait par se retourner et Roman connaissait bien ces œuvres là pour comprendre vite ce dont parlait son ex copine. Je l’ai frappé au visage histoire qu’elle ressente le même mal que moi, qu’on soit enfin quitte. Une balle dans l’épaule, un pain dans le visage, ils avaient bien cherché la limite de l’un et de l’autre avant de finalement regretter de l’avoir franchie.  Je me rappelle de son regard. Comme si j’avais tout foiré à ce moment précis. Elle m’a poussé à bout, elle a vidé cette maison de tout ce qu’il y avait dedans pour une simple blague… Mais ça partait déjà trop loin avant et elle hurlait, elle… Parlait de la mort de mon père… C’est partit tout seul. Roman était le monstre odieux qui avait frappé une femme. Peut-être qu’une seule fois mais il l’avait fait. A partir de là, Ellie pouvait s’enfuir, peu importait il n’avait plus de fierté. Rien que le goût acre de la rancœur. C’était son châtiment à payer mais dans son château miroitant de douleur, vide comme son être, il n’aurait pas imaginé y découvrir les traces d’un petit bout de bonheur.



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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptySam 5 Sep - 15:34

“ - Do you ever wonder if we chose the right path ?
- Sometimes ”

~~~~~~~~~~
Roman est la dernière personne auquel Ellie aurait pensé pour la réconforter. Il n'était pas celui qu'elle pensait à appeler pendant ces moments de solitude, de blues. Elle ne pensait qu'à de rares occasions à lui et pourtant, ce soir, elle ne voudrait être nul part ailleurs. Parce que devant lui, cet homme si cruel et pourtant si loyal, elle comprend que quoi qu'ils fassent, ils seront toujours liés, d'une manière ou d'une autre. Que Roman ne cessera jamais de la surprendre. En bien, ou en mal. Que dans ses remontrances les plus dures, il ne cesse de la faire évoluer, de la confronter à la partie d'elle-même qu'elle s'efforce à dissimuler. Il la pousse dans ses retranchements, la force à affirmer son caractère et c'est grâce à lui – en partie – qu'elle est devenue cette femme forte, que la vie a cabossé mais qui n'a jamais flanchée. Roman, il réapparaît toujours au moment où Ellie s'y attend le moins, au moment où elle n'admettra jamais qu'elle a besoin de quelqu'un. Et il est toujours là. Avec ses sarcasmes, sa mauvaise foi et sa mauvaise humeur. Mais il est là. « Je me suis fait déloger si tu préfères. Je suis partie à New-York et pendant mon absence, l'ex de Maxim s'est installée à ma place. Et je n'ai pas spécialement envie de partager mon quotidien avec elle ». Et Ellie sait que ce que va lui dire Roman, tu es riche, tu peux t'acheter la villa que tu souhaites et blablabla. Mais Ellie, ça l'intéresse de vivre seule dans un endroit trop grand pour elle. Ça fait des années qu'elle vit avec Maxim, elle s'est habituée à leur quotidien, leurs habitudes, leurs rituels. Et voir tout cela parti en fumée juste à cause d'une fille, ça lui fout un cafard monstre. Ellie, elle déteste la solitude. Non, pire que ça, elle ne la supporte pas. Vivre en célibataire, se faire des soirées plateaux repas solo, très peu pour elle. Elle a besoin de retrouver quelqu'un le soir, de discuter de sa journée, de savoir que si elle fait des cauchemars la nuit, elle n'est pas toute seule pour y faire face. Elle a besoin que la maison où elle vit soit remplie de bruit, de joie, de musique, d'allégresse. « J'ai cru que je devais dégager » commence-t-elle à le taquiner, comme il est entrain de le faire en la faisant passer pour la fille superficielle qu'elle n'est pas. Il n'y a pas plus naturel que la Grimaldi. Elle a beau être l'héritière de tout un empire et de voir son compte en banque très fourni, elle préfère les plaisirs simples de la vie. Et habiter dans un palais, manger du caviar à tous les repas et avoir un majordome ne l'intéresse pas. Elle n'a jamais éprouvé un plaisir immense à claquer tout son argent pour des choses futiles comme une voiture, un sac à main ou encore une paire de chaussures. Ellie, elle est plutôt du genre à verser des fonds à des associations ou pour des causes humanitaires. « C'est gentil en tout cas. Mais bon, il va bien falloir que je finisse par trouver une solution, je ne vais pas squatter indéfiniment » réplique-t-elle, un soupir s'échappant de la commissure de ses lèvres charnues. Elle aimerait bien retrouver la douceur d'un foyer. Se créer à nouveau son cocon, son havre de paix. Elle chérissait plus que tout l'appartement qu'elle partageait avec son meilleur ami mais aujourd'hui, elle ne se voyait plus du tout habiter dedans. La française a besoin d'un renouveau, de trouver un endroit qui lui plaît sans qu'elle ait à partager son quotidien avec les ex du garçon dont elle est amoureuse. Et puis c'est sympa de crécher chez les copains, mais au bout d'un moment, on sent qu'on pèse et qu'il faut déménager. Ou du moins emménager, ailleurs. « Non pas du tout. » ironise-t-elle, après avoir lever les yeux au ciel. Elle ne s'attendait pas à moins de sa part. Jamais Roman n'admettra qu'il éprouve des sentiments. Pour qui que ce soit. Mais ça se lit sur son visage, dans ses yeux. Et elle connaît suffisamment son ex petit ami pour reconnaître l'amour qui s'est installé dans son coeur. « Si tu parles de Maxim, oui c'est lui. Et ne le traite pas d'abruti, tu ne le connais même pas ». Ellie boit son verre et en ressert un autre. Elle ne supporte pas la condescendance du Da Russo, surtout lorsqu'elle concerne Maxim. Roman ne voit toujours que par son petit nombril, sans jamais s'intéresser aux autres. Alors il n'a aucun droit d'insulter un homme qu'il ne connaît même pas. Qu'il n'a sans doute jamais croisé. Bien qu'Ellie ait le coeur brisé par l'anglais, il reste une personne des plus chères pour elle et il est hors de question que quiconque s'acharne sur lui. « Oooh…. » répond-t-elle, son deuxième verre descendue d'une traite. C'est sa première réaction. Elle ne s'attendait pas à ce type de réponse. Mais après un léger malaise, la Grimaldi ajoute. « Je ne cautionnerais jamais la violence, surtout sur une femme mais ce n'est pas mes histoires Roman, je n'ai pas à te juger pour quelque chose qui ne me concerne pas ». Ellie lui offre un sourire sincère, chaleureux. Elle n'a pas peur de Roman. Elle n'aura jamais peur de lui. Il n'a jamais été violent avec elle. Et elle est certaine que ce n'est pas prêt de commencer. « Et puis, tu es mon ami, et même dans tes moments sombres, je serais toujours là pour toi ». C'est la première fois qu'elle lui dit ça depuis leur rupture. Mais elle le pense. Sincèrement.
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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptyLun 21 Sep - 11:09

Roman&Ellie ⊹ Les hommes avec les femmes. C’était un univers différent, des contradictions pesantes. Si Roman y réfléchissait bien, les hommes et les femmes n’étaient pas faits pour s’entendre et s’assembler mais plutôt se supporter. Ils n’avaient pas la même définition de la vie, les mêmes envies, la même manière de penser alors chaque jour, des couples s’entre-déchiraient pour des incompréhensions que seules la communication aurait pu lever. Mais rien n’y faisait, on se retrouvait face à un mur et on priait pour que la personne en face de soit nous comprenne mieux qu’on n’y arrivait nous même. Elle était dur la vie quand les deux sexes semblaient toujours vouloir se courir après quand il valait mieux prendre le chemin inverse. L’amour c’était pour les gens qui n’arrivaient pas à vivre avec eux-même.  Mais, il était embarqué dans le même tourbillon infernal qui l’avait balayé avant même qu’il ne tente de rejoindre une passerelle salvatrice.  Qu’on le poignarde serait revenu au même puisqu’aujourd’hui, il filait droit vers la dépression, le chargeur de sa dégringolade pointée sur sa tête à lui montrer que s’il n’appuyait pas sur la détente ce serait bientôt ses souvenirs qui l’engloutiraient pour de bon. Il observait aussi Ellie, essayait enfin de faire preuve d’attention envers ceux qui l’entouraient, les autres, le commun des mortels. C’était bien la première fois qu’il se permettait de telles démonstrations d’humanité. Même au travail, il restait mutique, signait des papiers, corrigeait des dossiers, donnait quelques ordres mais jamais sans cette flamme qui courait dans les veines de tout être parfaitement constitué et qui vous donnait un semblant de vie. Non, Roman il était partit vers les rangs bien rangés de la robotique et pour s’en défaire, il devait marteler son corps. L’acier était plus rude que n’importe quel obstacle qu’il avait dû surmonter mais pas plus que le mal dont il le protégeait. Alors il gardait l’armure et la déposait enfin à ses pieds que pour faire preuve d’un peu de compassion pour Ellie. En l’écoutant parler il savait dès lors qu’il avait raison. Elle était partie et son colocataire s’était empressé de faire entrer dans la demeure son ex copine. Comment expliquer à la jeune femme que Maxim ne pensait pas à mal. Qu’en faites, il ne pensait pas du tout. C’était un homme, de la pire espèce certes mais qui n’avait pas la même logique que la gente féminine. Les hommes font du mal sans s’en rendre compte et après, ils réparent les pots cassés qui se sont éclatés à leur pied face à leur conscience réduite à néant. C’était toujours ainsi. Les femmes se plaignaient, prenaient des verres avec leurs amies et déblatéraient sur leur conjoint complètement dégénéré. Non, rien à voir. Pas le même cerveau, pas les mêmes attributs, rien de similaire hormis la folie de vouloir se fourrer dans une relation perdue d’avance. Cynique, il acquiesçait pour se donner contenance. Il pensait réellement que vous alliez partager le même toit comme si de rien n’était ? Peut-être qu’il pensait à un plan à trois et je ne pourrais pas l’en blâmer pour ça… Il a tenté sa chance, il est plus courageux que ce que je ne l’imaginais… Qu’il disait en se caressant sa barbe de trois jours du bout de ses doigts comme un penseur amener à se passer les scènes obscènes qu’il venait de rendre vivantes de ses paroles. Quoi que, avec le nombre de talons que tu as, c’était un peu stupide, même moi j’aurais essayer de préserver ton self-contrôl… Il tentait l’humour. Ca ne lui était pas arrivé depuis ce qui semblait une éternité mais il faisait des efforts monstrueux pour tenter de parler sereinement et de reproduire un semblant de l’homme d’affaire qu’il représentait avant sa misérable et fulminante cavalcade vers les enfers.  Ou tu peux obtenir cette maison. Il suffit que je change le nom sur le contrat de propriété. Il suffisait. Evidemment, Roman et sa puissance qui se permettait toujours toutes les extravagances. C’était tout lui ça et aujourd’hui il lui proposait de lui offrir sa villa le temps qu’elle s’en sorte. Il savait aussi qu’Ellie refuserait sûrement et c’est pourquoi il s’approchait d’elle pour lever son menton d’un doigt pour tenter de la faire craquer sous son regard princier mais plus vide que jamais. Fais le pour moi. Tu acceptes et ensuite tu feras ce que tu veux. Tu m’informeras juste de tes envies et je te donnerais carte blanche. Voilà le deal. S’il ne pouvait s’aider lui-même il le ferait pour elle et Ellie ne devrait rien redire à sa proposition. Quand Roman offrait il valait mieux prendre car c’était un événement rare, très rare. Etrangement je le sais. Même après ce qu’on a vécu. Tu es bien la seule que je considère comme une véritable amie autour de moi. Si ce n’est pas ironique… La seule femme qu’il avait blessé et aimé trop tard devenait sa seule alliée dans la vie aux côtés d’Alexander. Les autres femmes étaient des pions, des pantins à charmer, des bêcheuses pour une nuit et il ne les flattait qu’une soirée. Elle ne me pardonnera sûrement jamais et elle est partie à Vegas. Qu’il disait le regard dans le vide. Il entendait ses paroles, savait que la jeune femme serait toujours là pour lui mais aujourd’hui plus que jamais il avait besoin de plus que ça. Quoi alors ? De sa famille ? De sa sœur et de son frère ou son père décédé ? Non, juste de sa meilleure amie et de sa folie contagieuse. Mais dorénavant il devrait faire sans cette admiration qu’il détenait pour leurs moments fantasmagoriques performés ensemble. Et toi tu sais que le tueur à gage que je t’ai proposé tiens toujours au cas où. Si elle pouvait rigoler, le visage de Roman semblait d’un sérieux remarquable. Non, ce n’était visiblement pas une blague.



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MessageSujet: Re: every day we ignore how completely broken this world is ~ roman every day we ignore how completely broken this world is ~ roman EmptyLun 12 Oct - 15:11

And I don’t want to be a person that needs help.. But I feel alone.
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Roman, par ses sarcasmes et son humour légèrement décalé, tente de faire rire Ellie. Elle le voit qu'il y met du coeur à l'ouvrage, malgré qu'il soit aussi mal qu'elle. Mais il met ses peines de côté pour s'occuper de celles d'Ellie et la jeune femme en est vraiment touchée. Roman, malgré sa grosse carapace, son caractère de bad boy voulant écraser le monde, sait montrer sa gentillesse et sa bonté. Enfin gentillesse façon Da Russo quand même, il ne faut pas trop exagérer. « Tu dis vraiment n'importe quoi Roman. Arrête de boire de l'alcool. ». Ellie le charrie, même si elle ne trouve pas sa blague très drôle. En fait, dès qu'on lui parle de Maxim et de cette fille, le visage de la française s'assombrit. Elle devrait se blinder, arrêter de s'attrister à cause de toute cette histoire mais elle en est incapable. Ellie est beaucoup trop sensible. Surtout lorsqu'il s'agit de lui, de Maxim. Elle ne supporte plus cette situation et malgré la déclaration de son meilleur ami, faite à New-York, Ellie n'a pas confiance. Et a eu bien trop mal pour lui remettre à nouveau son coeur entre ses mains. Tant qu'il y aura cette blonde dans les parages, Ellie ne donnera pas de seconde chance à Maxim. Et il le sait. « Il m'a juste dit qu'il ne se voyait pas la mettre dehors, parce qu'évidemment elle débarquait d'Angleterre et n'avait nul part où aller ». La pauvre petite. La Grimaldi n'a pas pour habitude d'être mesquine ou de rêver qu'une personne passe sous un bus mais là, il faut bien avouer que si Laureen disparaissais de son champ de visions, tout irait pour le mieux. « Bref je n'ai plus très envie de parler de tout ça ». Et tout à coup, elle a très soif et très envie de boire. Elle ne s'est jamais vraiment pris de grosses cuites au cours de sa vie, Ellie étant quelqu'un de très posée, calme, ne faisant pas la fête tous les soirs comme la plupart des gens de son âge. Mais ce soir, elle ressent l'envie de lâcher prise et de se laisser complètement aller. La jeune femme prend la bouteille de vin et part s'asseoir sur le sol du salon, en tailleur. Elle fait un signe à Roman pour qu'il la rejoigne. Une fois chose faite, elle leur sert un nouveau verre. Tchin. « Toi tu es un homme censé, tu sais ce que tu encours si tu t'en prends à une fille et ses paires d'escarpins » rétorque-t-elle en s'esclaffant. C'est léger, mais dieu que ça fait du bien. Le vin commence à l'enivrer et Ellie se sent tout à coup … bien. Presque euphorique. Elle s'apprête à boire une nouvelle gorgée mais la proposition de Roman la laisse sans voix. Dans un premier temps. Elle le fixe avec des yeux exorbités. « Quoi ? Je .. non mais t'es pas bien dans ta tête Roman. Je ne vais pas habiter dans ta maison. C'est la tienne et elle contient tes souvenirs ». Ça serait un peu..bizarre qu'Ellie habite dans les souvenirs de son ex petit ami, qu'il s'est créé avec son ex petite amie. Beaucoup d'ex dans cette histoire. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée que ce soit moi qui en hérite en plus. Tu la fuis à cause de ton ex et tu veux y mettre une autre de ton ex ? C'est vraiment pas une bonne idée ». Ellie secoue la tête par la négative pour illustrer ses propos. Et puis être dans ce palace, toute seule ? De quoi déprimer pour cette phobique de la solitude. Ces derniers jours, elle venait ici juste pour dormir. La journée, Ellie se baladait et allait voir Samson, histoire de ne pas péter un câble toute seule. Elle a besoin de compagnie, de raconter sa journée à quelqu'un le soir. Les dîners en solo, rien de plus déprimant pour elle. « Je ne peux pas accepter Roman. Si tu veux je peux y habiter le temps que je trouve quelque chose d'autre mais dès que j'aurai acheté une nouvelle maison, je te rends celle-ci d'accord ? » négocie-t-elle, parce que Roman ne va pas lâcher l'affaire jusqu'à qu'ils trouvent un accord. Alors elle le lui offre sur un plateau d'argent. C'est ça ou rien, hors de question d'hériter de cette maison. « C'est réciproque » déclare-t-elle, en baissant son regard dans son verre. Ils ne sont pas très déclaration d'amitié tous les deux et pourtant, il faut bien avouer que Roman restera toujours une personne chère au coeur d'Ellie. Qu'elle n'oubliera jamais et que la vie lui remet toujours sur son chemin. « La véritable question surtout c'est, est-ce que tu as envie qu'elle te pardonne ? ». Parce que s'il en a envie, il doit se battre. Comme Maxim l'a fait pour elle en débarquant à New-York. En lui annonçant qu'il l'aimait et souhaitait se faire pardonner. Roman n'a qu'à aller rejoindre Eileen si il tient tant à elle. C'est le meilleur moyen pour être avec quelqu'un. Ravaler sa fierté et se déclarer. « T'es vraiment bête des fois ». Et elle rigole. Vraiment. Sans se forcer. La jeune femme, à son aise, déplie ses jambes et les pose sur les cuisses de Roman. En toute simplicité.
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