the great escape
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(esteban) you can't ignore sign of destiny

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MessageSujet: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyDim 17 Mai - 22:09

you can't ignore sign of destiny
Silver & Esteban



Silver prenait un premier verre puis un second. La journée avait été longue, éprouvante même. La Nouvelle Orléans était son échappatoire dans le destin chaotique qu’elle avait enclenché sans savoir où celui-ci la mènerait. Tout droit dans un mur de ce qu’elle imaginait. Etudiante depuis presque une année à Berkeley, elle n’arrivait pas à étudier sereinement quand un nombre incalculable de problèmes venait s’épancher sur la mince quiétude qu’elle ressentait auprès des gens qui lui importait. Ainsi, depuis plusieurs mois déjà, si elle avait retrouvé Isay à l’université américaine si réputée, elle jouait afin de ne jamais lui montrer qu’elle était malade et qu’elle le lui cachait depuis son arrivée. Alors elle jonglait entre les exploits afin de toujours se laisser deux pas d’avance quand il en aurait deux de retard. Mais les jours s’éternisaient et le mensonge devenait inconcevable. Ne se sentant pas à l’aise dans sa peau d’étudiante, elle passait depuis quelques semaines, des week-end entiers à voguer ci et là. Sa principale occupation était de se trouver un emploi sur un tournage et elle avait déjà envoyé une lettre recommandée à Scorsese en personne auprès duquel, elle avait déjà travaillé. Ensuite, le reste de son futur se jouerait sur un coup de poker. Si la réponse était positive, elle fuirait Berkeley et les mensonges qui s’y associaient, délaissant aussi son meilleur ami qui la haïrait aussitôt. Si la réponse était négative alors Silver devrait se contenter de baratiner comme toujours ou jouer la carte de la sincérité. Dans tous les cas elle se sentait perdante et perdue. A l’instar des personnes malades comme elle, la sigma n’avait aucune envie de mener une vie seine et équilibrée ni de se lever le matin en se demandant si aujourd’hui encore, elle pourrait se ménager. Non. Ce qu’elle désirait plus que tout c’était vivre une vie où elle n’aurait pas à se restreindre ou à faire des concessions d’autant qu’avec Isay, ils n’étaient pas les rois pour s’amuser calmement. Ce week-end ne changeait pas des précédents. Pretextant un surplus de travail, la jeune femme avait décidé de s’enterrer à la Nouvelle Orléans dans l’unique but de prendre quelques scènes de la vie courante de sa caméra en espérant que cela lui ramènerait de belles notes lors des divers projets qu’elle devait rendre en cours. Si cette activité dépassait une simple passion pour la belle brune, aujourd’hui, loin d’être concentrée et amère par le ressentiment qui poignardait sa cage thoracique, Silver avait décidé de s’arrêter dans un bar et comme toute hollandaise qui se respectait, elle avait enquillé pour noyer ses remords, plusieurs shoters de vodka. La soirée s’éternisait et c’est dans les bras de morphée qu’elle avait décidé de s’accrocher en sortant du bar, le front purgé de ses soucis mais le corps groggy et encombré par la quantité d’alcool qu’elle avait ingurgitée. Car si Silver avait la capacité extraordinaire d’un homme concernant l’alcool, elle pouvait se laisser aller sur la bouteille et en oublier en une seconde que son cœur avait la fâcheuse tendance à lâcher sans prévenir. Autant dire qu’elle n’était qu’une bombe à retardement qui ne manquerait pas d’imploser le jour où elle s’y attendrait le moins. Ainsi, elle déambulait dans les rues dans l’espoir futile que sa marche soit désespérément moins longue à l’allée de son hôtel qu’au retour mais c’est au tournant d’une rue qu’elle sentait la lanière de son sac se tendre. Un regard balancé sur l’inconnu pour comprendre qu’on essayait de lui arracher ses affaires des mains et c’est en une seconde qu’elle ripostait en tentant d’en coller une à son agresseur. Bordel… Ce mot résonnait dans sa tête lorsqu’elle loupait de peu la mâchoire de l’inconnu, reculé dans la pénombre afin de dissimuler ses traits brutaux. Silver avait une sainte horreur de se montrer vulnérable. Parce que si elle paraissait fragile de par son visage cotonneux souligné d’un regard bleu innocent, la jeune femme avait appris plusieurs techniques de self-défense auprès de son père, inspecteur de police et s’en était servit plus d’une fois auprès d’hommes malveillants. Mais l’alcool n’aidait pas à régler ses comptes et sa poigne se faisait plus mollassone. Elle était prête à renoncer, dépitée par le peu de volonté qu’il lui restait à offrir lorsqu’elle se rappelait de justesse que son ordinateur et tout son travail depuis des années ainsi que sa bonne veille caméra, se trouvait dans sa sacoche extra large. Ainsi, elle tirait un coup sec dessus et en une fraction de seconde, recouvrant ses esprits avec une impressionante précision, elle empoignait le taser planqué dans la poche de sa veste et venait planté l’instrument contre le cou de l’intrus qui hurla une sonorité abrutissante de jurons lorsque la décharge le faisait suffoquer. Lâchant sa trouvaille, il s’écrasait à terre et Silver finissait alors par lui décocher un coup de pied au ventre. Alors hein ?! On fait moins le malin ! Qu’elle hurlait contre l’abrutit recroquevillé au sol. Sans attendre et parce qu’elle avait bu et sûrement qu’elle avait l’envie folle de se défouler depuis le début du week-end pour épancher sa solitude, elle débutait un nouveau coup qui allait atteindre l’homme en plein flanc lorsqu’elle se faisait tirer en arrière. Ce fut le moment inopiné pour son agresseur qui se redressait alors pour finir sa course dans les dédales de ruelles adjacentes. Silver se retournait alors pour observer qui avait oser l’enlever de son nouveau punching-ball. Mais lâchez moi ! Qu’elle disait en reculant d’un mètre face à l’homme qui venait de l’attraper sans ménagement. Soit c’était une manière de lui montrer qu’il lui venait en aide, soit c’était un nouvel agresseur ou pire, il tentait d’éviter à cet abrutit une nouvelle décharge de colère. Il a essayé de me voler mon sac ! Que Silver disait en se justifiant, son haleine puant l’alcool, ses cheveux éparpillés autour de son visage et l’air coupable. Effectivement, imaginer qu’elle pouvait passer pour une fille violente à l’impulsivité incontrôlable était inenvisageable.  


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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyMar 19 Mai - 16:41


Il y a un temps où un homme doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. Que le bateau a levé l'encre et que seul un idiot insisterait. La vérité c'est que j'ai toujours été un idiot  ~ (silver/esteban)

Quelques mois à la Nouvelle-Orléans à peine et sa famille lui manquait déjà, enfin famille c’était un grand mot, c’était plutôt son petit frère et sa sœur qui lui manquait. D’ailleurs pour lui c’était tout ce qui restait de leur famille, Loan c’était barré à San Francisco. Son père était enterré plusieurs mètres sous terre dans un cimetière où il n’avait mis les pieds qu’une seul fois, juste pour voir son visage disparaître une bonne fois pour toute. Et sa mère ? Sa mère il se contentait de la dévisager chaque fois qu’il croisait son regard, évitant au maximum de lui adresser la parole. Mais il ne pouvait pas faire marche arrière, peu importe à quel point il se sentait seul dans cette ville il ne pouvait pas retourner à Vegas et de toute manière il ne le voulait pas. Retrouver cette ville remplie de pêché, de luxe, de manipulation en tout genre. Non. Hors de question. Il y aura toujours des gens mauvais dans chaque ville, toutes les personnes malhonnête et mauvaise du monde ne sont pas regrouper dans la ville du pêché bien sûr que non mais ici à la Nouvelle-Orléans ils se font plus rare ou du moins peut-être plus discret. Cette ville est si simple, sans fioriture. Les airs de jazz remplaçant à merveille le bruit des machines à sous et des taxis à tous les coins de rues. N’ayant vue que peu de films Disney il savait pourtant d’ores et déjà qu’il préférait largement vivre dans la ville de Tiana que dans le royaume de l’empereur Kuzco. La comparaison semble presque absurde tant elle ne reflète pas la réalité du monde mais il s’en contentera. Esteban ne sait même pas quel heure il est lorsqu’il sort enfin du bar ou il a bossé toute la soirée. Barman. C’est son nouveau boulot. C’est loin de lui plaire mais à vrai dire il ne sait pas vraiment ce qui lui plait mais il sait qu’il a besoin d’argent alors il est prêt à faire ce job pendant un bon moment. Pourtant c’est loin d’être fait pour lui, sourire, être poli, accueillant, ce n’est pas vraiment lui, d’ailleurs il se considère lui-même comme un total inconnu lorsqu’il est derrière le comptoir en train de mélanger les liquides comme personne. Car oui bizarrement même s’il n’aime pas ce job il s’est découvert un certain talent pour enregistrer les doses de chaque boisson et la façon de les faire assez rapidement. Pas sûr que cela ne lui serve beaucoup une fois qu’il aura trouvé autre chose à faire mais pour l’instant cela lui permet de garder sa place dans ce bar malgré son manque de sociabilité envers les clients comme le lui as fait remarquer son patron la semaine dernière. Enfin bref, peu importe l’heure qu’il est, l’important c’est qu’il va enfin pouvoir rentrer chez lui, oui dans ce minuscule appartement qui lui sert d’habitat. Ce n’est pas le luxe mais à vrai dire c’est déjà mieux que ce qu’il a été habitué à avoir depuis sa naissance. Et même si cela ne paye pas de mine c’est à lui. Il paye le loyer lui-même, sans l’aide de personne, il est le seul maître des lieux et déjà ça c’est une grande avancée. Les mains dans les poches il arpentait les rues sombres de la ville silencieuse, il entendait légèrement la musique d’un bar qui résonnait au loin. Cette ambiance l’apaisait, il était seul dans les rues et se sentait par la même occasion seul au monde mais cela lui faisait du bien. La tête baissé, il observé ses pieds avancer l’un après l’autre dans un rythme parfait quand un bruit au loin brisa le silence. En relevant la tête il vit une silhouette quelques mètres devant lui, puis une seconde, il comprit alors qu’une bagarre se tramait. S’il n’avait pas entendu un léger cri féminin il aurait certainement continué son chemin sans s’arrêter, mais si c’était une fille qui était en train de se faire agresser il ne pouvait certainement pas prétendre passer à côté sans rien faire. Qui oserait faire une chose pareille ? La rue était sombre, Esteban était fatigué et dans la pénombre il avait du mal à discerner les ombres devant lui mais repérant une longue chevelure il se précipita sur elle pour la faire reculer quand il se rendit compte qu’il n’y avait personne en face d’elle. Il n’avait pas rêvé il avait pourtant vu deux ombres. Il baissa les yeux et vit alors un homme sur le sol qui se releva aussi vite que possible pour s’enfuir à toute vitesse comme s’il avait le diable aux trousses. La jeune femme se débattait tel une furie si bien qu’il finit par la lâcher. Il arrivait maintenant à distinguer son visage et fronça les sourcils lorsqu’elle lui cria dessus. « Je pensais qu’il vous agressez alors pas besoin de hurler » A en voir son regard c’était presque un crime qu’il est voulu l’aider, il avait l’impression de faire face à Keena. Qu’est-ce qu’elles ont toutes à toujours vouloir se débrouiller toute seule. Esteban pensa qu’une fois de plus il aurait mieux fait de continuer son chemin si c’était pour qu’on le culpabilise d’avoir voulu aider. Le jeune homme se remémorait alors la scène d’il y a quelques secondes et analysa finalement un peu en retard ce qu’il lui avait semblait voir. « Et puis vous auriez fait quoi si j’étais pas intervenu hein ? Vous l’auriez tué à coup de coup de pied ou de… » Ces yeux c’était posé sur un objet sur le sol. Il comprenait maintenant comment elle avait réussi à le mettre au sol malgré sa faible corpulence « Taser » Il la regarda avec insistance et vu l’arrogance dans le regard de la jeune femme il lui semblait presque avoir déjà deviné sa réponse. Esteban n’avait pas l’intention de s’attarder ici beaucoup plus longtemps, surtout si c’était pour qu’elle lui explique les 1001 façons qu’elle aurait utilisé pour s’en sortir toute seule.
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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyLun 25 Mai - 20:51

you can't ignore sign of destiny
Silver & Esteban



Si Silver n’était pas une potentielle menace pour les gens qui l’entouraient, elle pouvait se montrer d’une violence accrue lorsqu’il s’agissait de relâcher la pression et de ne pas se montrer faible. Ce qu’elle paraissait la majorité du temps lorsque des inconnus venaient l’aborder. Silver ne connaissait rien en relations humaines et avait de grandes lacunes à combler si elle voulait un jour pouvoir prouver qu’elle ne finirait pas seule. Silver, ne sortait jamais avec des grandes bandes d’amis, ne partageaient pas des tablées somptueuses, le rire décuplé par les farces incessantes des gens emplissant les chaises pliantes. Elle ne s’adonnait pas non-plus aux sorties de groupe, aux histoires éphémères de couple et n’avait une relation intime qu’avec sa caméra, la seule qui entrait et sortait de son lit autant qu’elle le désirait. Isay était sa béquille, la seule personne apte à se positionner fidèlement dans sa vie. Les allers-venus étaient fréquents mais personne ne restait réellement. Parce qu’elle était difficile à amadouer, à découvrir, à se laisser tenter. Silver au cœur tendre avait bien du mal pourtant, à se montrer telle qu’elle semblait l’être car une fois que son cœur s’étreignait à d’autres âmes vagabondes, l’histoire se répétait. Elle s’éloignait et perdait ces amis d’une vie, d’un moment, d’un passage gravé mais surmontable. Alors Silver aurait dû avoir l’habitude une fois arrivée à la Nouvelle Orléans. Imaginer s’enfuir, reprendre un nouveau départ, sans personne, sans pression ni une famille qui ne faisait que la déstabiliser d’avantage chaque jour. Et pourtant, abandonner la seule personne qui avait de l’importance à ses yeux étaient comme la pire des douleurs qu’elle n’avait jamais ressenti jusqu’alors. Pour cela, elle frappait encore et encore sans s’arrêter. La haine détériorait ses traits de poupées hollandaises et à chaque fois qu’elle tentait de s’arrêter, la pression qui contraignait son cœur à une lutte intense pour sa survie, ne lui donnait qu’encore plus envie d’hurler. Son désarrois, sa colère, sa plus grande peur. Ne pas profiter de ses projets avant que le destin ne la rattrape et l’enterre bien trop jeune, dans un corps de princesse aux traits à jamais radieux. Mais Silver s’était fait retenir et dans l’étreinte qui venait de la subjuguait, elle perdait aussitôt ses envies de meurtre et se retournait pour observer l’impertinent qui avait eu l’audace de l’approcher ainsi. Rares étaient les moments où elle invectivait de la sorte les gens autour d’elle. Au contraire, elle était la première à bégayer, à avoir du mal à s’exprimer pour finir inexorablement par s’éloigner, elle et sa foutue solitude accrochée comme un boulet à sa cheville. Tirant de toutes ses forces sur cette chaîne d’acier, elle venait de briser le poids qui la retenait et déversait dorénavant son courage ou sa folie, sur le pauvre homme qui n’avait rien demandé hormis stopper un futur carnage. Et alors ? Je me fais agresser et c’est moi la fautive maintenant ?! La blague de l’année ! Qu’elle disait en tentant de lui montrer de gestes éloquents sa silhouette fine et presque trop fébrile pour arriver à se défendre seule. Mais Silver, dans sa faiblesse mentale et physique s’octroyait le doigt d’imploser certaines fois. Mais la jeune homme ne la connaissait pas et n’imaginait pas le bien qu’elle avait pu ressentir en laissant à sa colère historique, le droit de s’exprimer enfin quand elle ne s’enfermait que pour la majorité du temps, dans ses anciens films en noir et blanc et ses livres de poche usés par le temps et l’utilisation trop régulière. C’est bon, t’as fait ta bonne action de la journée, tu l’as épargné, moi je m’en vais. Merci de ta participation impromptue, au revoir ! Il n’avait rien demandé à personne, elle ne savait absolument rien de lui et pourtant, Silver se comportait comme une moins que rien. Ne l’épargnant pas dans le fléau qui l’embourbait dans une connerie amère, elle récupérait ses affaires et sans demander son reste, s’éloignait d’un pas furibond. […] Dix heures du matin à la Nouvelle Orléans le soleil persistait à se réfugier derrière de gros nuages lourds et menaçants pendant qu’elle tentait de capturer les écrins de lumière qui se reflétaient à travers cette eau condamnée à s’écraser sur la terre ferme. Sa caméra tournant à vive allure, elle changeait de plan, avançait, reculait son trépieds et finissait par maudire le cadrage qui ne valait pas le travail qu’elle désirait effectuer. Mais les moyens lui étant minimes et refusant toutes aides de sa famille Silver ne se plaignait pas et continuait à tourner pour offrir à son professeur, une vue splendide d’un nouveau théâtre qui deviendrait le sujet de son prochain court métrage. Pourtant, au lieu de se concentrer sur les images et les différents plans qu’elle tentait, la jeune femme fronçait des sourcils et redressait sa vue d’un bleu grisé ce matin là, face au jeune homme qui était face à elle, en plein milieu du champ. S’il ne l’avait pas remarqué jusqu’alors, il ne mit que quelques secondes pour croiser son regard et la reconnaître aussitôt. Soudainement honteuse, les joues de Silver s’empourpraient et elle se maudissait alors de s’être aussi vivement emportée quand il ne semblait pas mauvais. Mais la jeune femme avait connu tellement de monde et de gens sournois qu’elle ne pourrait jamais se fier à son instinct concernant ses rencontres aléatoires. Tu es dans l’objectif… Qu’elle disait d’une voix qu’elle prenait automatiquement lassive lorsqu’un sourire finissait par se dessiner sur ses lèvres. Redressant son regard bleu azur, elle faisait mine d’hésiter et se glissait devant l’objectif pour s’approcher plus de l’inconnu. Dis donc, tu me suivrais pas ? Qu’elle disait l’air faussement suspicieux. Si Silver n’avait pas l’habitude d’aborder les hommes ni de leur parler vraiment, la culpabilité la poussait à lui parler même s’il pouvait à tout moment renoncer à une explication et s’en aller comme elle l’avait si bien fait en le maudissant la veille. Excuse moi pour hier soir j’étais … De très mauvaise humeur. Ce n’est pas dans mes habitudes de me comporter comme ça. Je suis plus le genre à me cacher derrière une caméra pour observer les gens qui passent tu vois… La recette du succès ? Sûrement pas celle qu’elle venait de concocter en crachant une joute verbale peu intéressante et complètement hors propos. Silver racontait sa vie, le faisait vite et de là, il pourrait clairement lire la gêne qui palissait son visage d’enfant perdu. Et je ne suis pas folle pour information. Se justifier n’en valait plus la peine, elle semblait bel et bien au bord du gouffre. Silver. C’est mon prénom… Super, et maintenant il allait imaginer qu’elle était sûrement atteinte d’une maladie où une double voire triple personnalité sévirait au fond de sa boîte crânienne. Très bien, Silver avait raison de se dire que jamais, elle n’arriverait à se faire des amis ou des connaissances de par elle-même. A force de rester plonger dans ses grands rêves et projets, elle en avait oublié comment communiquer avec la civilisation qui l’entourait sans qu’elle ne l’aperçoive.


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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyJeu 4 Juin - 19:08


Il y a un temps où un homme doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. Que le bateau a levé l'encre et que seul un idiot insisterait. La vérité c'est que j'ai toujours été un idiot  ~ (silver/esteban)

Pourtant pas du genre à se mêler des histoires des autres, Esteban c’était aventuré vers ces deux silhouettes sans même savoir ce qu’il se passait exactement et ignorant complètement ce qu’il allait faire une fois arrivé à leur hauteur. S’aventurer dans l’inconnu c’est plaisant des fois, seulement apparemment aujourd’hui ce n’était pas le bon moment. A peine avait-il refermé son étreinte sur la jeune femme qu’un flot de paroles sortit alors de sa bouche. Loin d’être des remerciements c’était plutôt des reproches qu’elle lui faisait tandis que son agresseur courait à grande enjambé disparaissant dans les ténèbres de la nuit après seulement quelques mètres. Une fois de plus il avait voulu jouer les héros, il avait voulu défendre cette jeune femme en détresse. Pas pour faire comme dans les films, simplement parce que sa lui venait naturellement. Il avait si souvent vu sa mère se faire frapper sans jamais rien faire, restant assis la, dans la pièce d’a côté, en écoutant les cris, incapable de faire cesser ce carnage. Durant des années il n’avait pas agi, répétant seulement à sa mère qu’elle devrait quitter cet homme impitoyable. Au lieu d’agir par lui-même il avait été lâche. Sa sœur, elle, elle avait eu du courage, elle ne voulait certainement pas l’accident qui s’est produit mais en tout cas elle avait le mérite d’avoir agi pour protéger sa mère de nouveau coup. Aujourd’hui il refusé de rester immobile, ou du moins lorsque la cause lui semble importante et entre autre une jeune femme qui se fait agresser cela en fait partie. Pourtant peut-être aurait-il dû s’abstenir, il voulait simplement aider et voilà qu’en retour il reçut en pleine figure un flot de cris, il ne tarda pas à lâcher cette furie qui se débattait entre ses bras. Son visage était si fin et sa voix si déchiré par la colère c’était comme si son attitude et son corps n’était pas fait pour être assemblé comme s’ils avaient été réuni par erreur. Lorsqu’il aperçut le taser à terre il fronça légèrement les sourcils. Heureusement qu’elle ne l’avait pas encore en main lorsqu’il avait voulu voler à son secours autrement il est certain que le prochain coup de l’objet lui aurait été destiné. Bien qu’il est déjà reçu une décharge de cet instrument à plusieurs reprises et que cela lui fasse beaucoup moins d’effets que la première fois ce n’est pourtant jamais très agréable. « Oh ! Détends-toi la furie ! » Venue pourtant avec de bonnes intentions, désormais il n’avait qu’une envie c’était de lui arracher la tête. Il pensait être le seul à être aussi désagréable avec les inconnus mais la elle arrivait presque à son niveau. Il la fixa pendant deux secondes, peut être trois d’un regard noir puis lança « Oui c’est sa salut ! » Il la vit se pencher pour ramasser ses affaires tandis qu’il faisait demi-tour, reprenant la route menant jusqu’à son appartement. Sur le chemin il ne put s’empêcher de fulminer pensant encore et encore à cette fille qui n’avait fait preuve d’aucun remords quant à sa réaction. Apparemment sa réaction lui semblait tout à fait normale.

Heureusement pour Esteban le lendemain matin il avait complètement oublié son altercation avec cette fille et c’était réveillé de bien meilleur humeur. Enfin humeur Esteban. C’est-à-dire ni content, ni mécontent. Il c’était réveillé de bonne heure et malgré le temps plutôt gris aujourd’hui sur la Nouvelle-Orléans il avait décidé d’aller courir un peu en ce début de matinée. Pour lui c’était le temps idéal pour aller courir, pas de grosse chaleur, pas de pluie. Après une bonne demi-heure de course il décida de marcher pour rentrer à l’appartement, il venait de faire une pause pour boire un peu, relevant la tête il aperçut alors devant lui une silhouette qui lui paraissait familière. « C’est une blague… » Lâcha-t-il dans un murmure lorsqu’il reconnut finalement la jeune femme de la nuit dernière. Il ne bougea pas d’un poil, elle l’avait reconnu il en était certain alors il la fusilla du regard tandis qu’elle s’approchait de lui. Apparemment une fois de plus il la dérangeait. Serait-ce une bonne raison pour lui hurler dessus une fois de plus ? Il ne tarda pas à le savoir. A sa grande surprise une fois à sa hauteur ce ne furent pas des cris qui sortirent de sa bouche, mais une voix douce qui lança malgré tout une fois de plus des reproches. « Te suivre ? Non mais c’est une blague ? Je suis pas maso merci » Après la façon dont elle l’avait traité la veille s’il y avait bien une chose à laquelle il n’avait pas pensé c’était de la suivre. Il c’était déjà bien assez fait crier dessus sans rien dire, prenant sur lui pour ne pas hurler sur cette fille comme il l’aurait fait à quiconque d’autre lui aurait parlé de la sorte. De mauvaise humeur ? Les mots étaient bien trop faible pour qualifier l’état dans lequel elle était il y a quelques heures. De la mauvaise humeur c’est lorsque l’on s’est renversé son café dessus, lorsque l’on veut prendre le bus mais que l’on a plus de monnaie, ou bien lorsque l’on regarde quelque chose à la télé et qu’un violent orage coupe le courant. Dans tous les cas ce n’était pas de la mauvaise humeur qu’elle avait montré la veille c’était de la folie pure et simple « T’étais déchaîné tu veux dire ! En principe c’est moi qui parle de cette manière aux gens et encore je cris jamais de la sorte sur un inconnu à moins d’être vraiment énervé » Et d’ailleurs pourquoi était-il toujours en train de parler avec cette fille ? Il se fichait de sa vie, à vrai dire s’il avait agi comme il le fait à son habitude il lui aurait même hurlé dessus comme elle l’avait fait la veille mais non il était la à l’écouter déblatérer. « Esteban… » Lança-t-il doucement alors qu’elle venait de se présenter. Il ignorait ce qu’il faisait encore en face d’elle à discuter presque calmement avec cet presque inconnu qui quelques heures plus tôt lui aurait certainement mis un coup de taser si elle en avait eu l’occasion. Il finit par l’observer un peu plus en détail, dans le jour il pouvait maintenant regarder les traits de son visage plus facilement, osant un léger regard sur ses mains et ses poignets si fin, comme tout le reste de son cœur il se demandait encore ce qui lui était passé par la tête de vouloir se battre avec ce gars « Au fait t’as vraiment pas la carrure pour te battre alors la prochaine fois que tu mets un gars a terre, casse toi après parce que crois-moi ce sera facile pour n’importe qui de te mettre à terre, même après un coup de taser. » La seule personne si frêle qu'il savait capable de se battre c'était Keena, et il doutait que ce genre de fille court les rue. De plus il l'avait vu hier soir, la façon dont elle frappait ce gars. C'était peut-être la première fois qu'elle s'acharnait ainsi sur quelqu'un et cela se voyait à des kilomètres elle c'était d'ailleurs certainement fait mal à taper ainsi sans calculer le moindre geste.
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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyJeu 11 Juin - 22:46

you can't ignore sign of destiny
Silver & Esteban



Silver n’était pas violente et n’avait jamais cherché à faire du mal à qui que ce soit. La jeune femme avait la fâcheuse manie d’employer un langage plus qu’incorrecte lorsqu’elle avait besoin de se soulager mais en aucun cas elle n’usait de ses poings pour arriver à ses fins. Pourtant, c’était ce qu’il semblait s’être produit la veille lorsqu’elle avait fait éclater sa colère contre le premier terroriste qui s’en était pris à elle. Il avait fait éclaté la bombe qui éveillait sa haine et elle avait dangereusement imploser en parsemant sur l’homme qui tenait la détente, un nombre incalculable de morceaux mortels qui l’avaient écorché avec justesse. Ce n’était que justice après tout. Il avait voulu la voler et elle lui avait fait rebroussé chemin en un rien de temps. Silver repensait à ces nombreuses après-midi où elle rentrait chez elle, à Amsterdam, et que son père, fort est de constaté que sa fille n’aimait pas vraiment l’école et qu’elle s’efforçait de ne sortir qu’avec des garçons, s’était confronté à l’idée qu’il était nécessaire qu’elle sache se défendre. Si la majorité des jeunes femmes de son âge sortait entre amies pour s’acheter des vêtements et parler chiffons et garçons, Silver elle, s’employait à démontrer à son père que les atouts féminins pouvaient ne révéler qu’une princesse. Ainsi, le petit garçon manqué qui revenait souvent avec de la terre sur le visage et les mains barbouillées, avait appris les rudiments du self défense afin que son quotidien réprimandé par son père, ne soit pas un obstacle au reste de sa vie futur. Si son père n’avait jamais apprécié ses habitudes, il s’y était fait croyant dur comme fer que sa fille trouverait sa voie un jour où l’autre. C’était aujourd’hui le cas maintenant qu’elle emportait à travers ses voyages, sa caméra afin de travailler sur ses courts-métrage. Si sa solitude prônait sur le reste, la jeune femme augmentait dangereusement toutes les formes d’abus en essayant imprudemment, de se laisser vivre et dériver tout en gardant en tête ses rêves. Pourtant, la veille, Silver avait entaché son visage infiniment candide et avait laissé la colère l’envahir. Les crises de nerf se faisaient de plus en plus fréquentes avec les années qui augmentaient la découverte de sa maladie. Son sang bouillonnant atteignait plus rapidement ses tempes et sa respiration s’emballait encore plus vite que lorsqu’elle semblait à l’époque, confrontée à ses plus grandes peurs. Aujourd’hui, elle ne pouvait plus jouer et pourtant, elle se laissait dériver à des symptômes interloquent. Elle le voyait dorénavant sur ce pont et se demandait avec prudence s’il n’allait pas lui cracher des remarques désobligeantes au visage pour la punir de son arrogance à toute épreuve. S’il répliquait d’une voix grisée, elle remarquait l’étonnement qui s’inscrivait sur son visage pendant qu’elle l’abordait tout naturellement, avec la douceur d’un ange et la timidité d’une enfant. Oui, j’imagine. Je me sens embarrassée, tu venais m’aider et je t’ai envoyé paître. Pas très correcte… Qu’elle disait plus pour lui que pour elle car évidemment, si Esteban avait appris réellement à la connaître, il aurait su que Silver avait bien du mal avec les chevaliers servants et préférait se débrouiller seule que se voir transformer en une princesse en détresse qui devrait appeler à l’aide d’un homme brave et fort pour qu’ensuite, il la laisse à la moindre seconde pour briser ses espérances et la faire repartir d’un point de départ proche du zéro. Les histoires de cœur, les histoires de manipulation… Silver ne connaissait que ça de la gente masculine et c’était à ses dépends qu’elle s’était vue briser. Alors elle ne faisait pas comme les autres. Elle préférait coucher avec son meilleur ami, faire sa première fois avec une vedette de la musique qui deviendrait son partenaire de conneries favoris plutôt que de s’enticher d’un homme et se voir réduite au néant. Silver elle ne croyait pas aux contes de fée alors elle les revisitait pour passer pour la femme qui se déviait chaque fois que possible, de la trajectoire d’une flèche cupidéonnienne, perdue dans la masse. Mais pour l’heure, quand elle aurait fui et se serait montrer plus que prudente, Silver, sa tête partie dans l’erreur, cherchait à se faire pardonner quand elle avait toujours adopté la devise qu’elle ne devait rien à personne. Voilà. Maintenant je peux mettre un nom sur mon… « Sauveur » Qu’elle disait déjà le ton ironique et l’œil amusé par sa remarque. S’il n’appréciait pas les sarcasmes, il finirait par la détester complètement et s’évertuerait à la fuir par tous les moyens. Les excuses pour tourner les talons ne semblaient guère venir et c’est lorsqu’il l’observait de haut en bas que le visage de silver venait à sombrer dans une masse ténébreuse. Les sourcils froncés puis redressés comme pour exprimer un étonnement caractéristique d’une colère accrue qui se prononçait sur son minois, elle croisait les bras sur sa poitrine dans l’atteinte ultime du caprice qui pointait le bout de son nez. Vexée, elle levait les yeux au ciel. Voilà le problème avec Silver. C’est qu’elle ne pouvait pas faire comme toutes les autres. Sourire, faire la belle, se pavaner et tout faire pour plaire. Elle, elle contrait les hommes et passait pour une enfant capricieuse dès que quelque chose ne lui plaisait pas et en général, elle le faisait rapidement savoir. Pardon ?! Excuse moi de te dire que tu ne me connais pas du tout alors au lieu de me balancer tes observations plus que brèves, tu devrais apprendre à connaître les gens avant de juger. Qu’elle disait effrontée face aux paroles d’Esteban. Mais, malgré son air furibond et cette expression hargneuse qui soulignait le bleu sombre de ses prunelles, Silver commençait à ressentir le doux amusement d’une discussion conflictuelle qui entraînait souvent la danse d’un jeu. Elle se revoyait des années auparavant en Croatie. Finalement, c’était ainsi qu’elle avait rencontré Isay et c’était ainsi qu’il était devenu son meilleur ami. C’est dingue, avec toi il n’y a pas de trêve hein ? T’es un donneur de leçon ! Qu’elle lui disait en pointant son doigt accusateur et presque amusé vers sa poitrine. Mais on sentait dans les airs mutins de la jeune femme qu’elle semblait malicieuse et non agressive. Ainsi, elle se retournait pour attraper sa caméra. Dis moi, t’as les mains dans les poches parce que t’as rien de prévu ? Parce que si c’est le cas je t’embauche dans le futur grand film qui fera de toi une star… Suffit juste de faire semblant de ne pas voir la caméra. Silver prenait les devants, lui parlait comme tant de filles le feraient avec l’assurance innée qu’elles possédaient. Elle ce n’était pas ainsi mais lorsqu’elle tombait sur de rares personnes avec qui elle se sentait d’humeur à plaisanter et à discuter, il valait mieux y faire attention. Pour l’heure, elle se demandait s’il allait jouer le jeu ou s’il allait tout simplement continuer sa route... […] Non toi ferme la ! Mais arrêtes de me pousser je vais tomber aaaaaaah !!! Silver s’écrasait au sol dans un tintamarre qui crevait le silence apaisant de la demeure du jeune homme. Merde ! Voilà qu’elle se relevait et se massait les côtes avant de se retourner vers la fenêtre pour apercevoir Esteban, agrippé à la rambarde et qui l’avait poussé pour qu’elle atterrisse dans sa chambre de tout son long. Ha oui c’est vrai, faut t’aider, désolée… Qu’elle disait en empoignant fermement sa main pour tenter de le hisser à l’intérieur de la pièce. Les voilà ces deux abrutis qui se retrouvaient à entrer en douce chez le jeune homme après avoir passé une soirée de festivités des plus longues à en perdre ses clés. Silver se massait les fesses. Grimaçante de douleur, elle arquait un sourcil puis deux puis finissait par faire une drôle de moue qu’Esteban observait méfiant. Ha ben… Je les ai trouvé tes clés… Qu’elle disait en lui sortant de sa poche arrière, l’objet métallique. Souriante confuse, elle sentait que son ami allait lui hurler dessus mais en reculant d’un pas, l’arrêtait d’une main qui se voulait menaçante. Non mais j’y crois pas ! Comment ça se fait qu’elles étaient dans ma poche arrière ? T’es un pervers c’est dingue ça !


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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyVen 10 Juil - 16:49


Il y a un temps où un homme doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. Que le bateau a levé l'encre et que seul un idiot insisterait. La vérité c'est que j'ai toujours été un idiot  ~ (silver/esteban)

Chaque personne à un moyen pour se vider la tête, une activité qui fait qu’elle ne pense plus à rien, chaque souci qui pourrait obscurcir ses pensées disparait instantanément, chaque parole, chaque pensée semble s’effacer. Notre esprit semble alors complètement vide. Chaque personne a besoin de ça, à un moment ou à un autre, il est important de prendre du temps pour vider son esprit c’est du moins ce que pense Esteban et c’est pour cela que ce matin il est partit courir. Pendant la nuit son cerveau avait cogité, cette altercation avec cette inconnue avait fait remonter en lui d’autres disputes, d’autres querelles, et son cerveau semblait vouloir les lui rappeler puisque dans ses rêves une jolie blonde fit son apparition, Chiara. Plus comme un souvenir qu’un simple rêve Esteban revit leur dernière dispute, puis leur dernière discussion. Il était témoin de la scène. Il ne pouvait rien faire, ne pouvait pas arrêter cela. A son réveil le visage de la jeune femme hantée encore ses pensées, voila pourquoi il décida d’aller courir de si bonne heure. Il voulait la faire disparaître maintenant. Aller chez le médecin dès les premiers symptômes évite de nombreux jours de convalescence, pour lui c’était pareil. Il devait la sortir de son esprit avant que son image ne s’y imprègne à nouveau et le ronge finalement petit à petit. Prêt à revenir chez lui il fut coupé sur son chemin par la silhouette fine de l’inconnue de la veille. Vouloir aider une jeune femme et se faire hurler dessus ce n’était pas très agréable mais croiser à nouveau cette personne quelques heures plus tard c’était comme si Dieu lui-même avait décidé de lui faire passer une mauvaise journée. Dieu ou le destin. Quoi qu’il en soit à ce moment-là Esteban les détestait autant l’un que l’autre. Il l’écouta s’excuser d’une voix douce qu’il ne lui connaissait pas mais resta assez distant, méfiant. Peut-être aussi un peu rancunier. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui parle de la sorte en tout cas pas lorsqu’il se montrait bienveillant, altruiste ce qui était une chose rare avec lui. Il écoutait ses paroles en silence, le regard figé sur elle, analysant chaque expression de son visage se concentrant sur sa personne plus que sur ses mots. Il finit par laisser une phrase sortir de sa bouche ce qui ouvrit à nouveau l’antre du démon. De nouveaux cris, de nouveaux reproches, il lui semblait qu’un seul mot de travers pouvait la faire se changer à nouveau en furie. Il avait du mal à comprendre son fonctionnement, il ne comprenait pas d’où venait cet agressivité suivant chacune de ses paroles. « Et pourquoi je voudrais apprendre à te connaître puisqu’à chacune de mes paroles tu te mets à hurler » Il fixa ses yeux azur tandis que dans son propre regard on pouvait observer de la colère mais surtout de la curiosité. « Et toi tu es remplis de haine pour je ne sais quel raison » Dit-il plus calmement, comme une simple constatation, comme une question qu’il se poserait à lui-même. Elle sembla soudain amicale à nouveau, il ne comprenait pas tous ces changements d’humeur. Elle l’intriguait. Alors il accepta. Pourtant pas du genre à pardonner facilement aujourd’hui il se laissa amadouer, pas par ses excuses mais par son attitude. Il y avait quelque chose chez elle qui était différent de chez les autres filles, étais-ce ce caractère détonnant ou cette ombre de mystère qui l’attirait ? Il accepta donc de passer ces quelques heures avec elle, changeant ses projets, bousculant ses habitudes, pour elle, pour la première fois.

« Si tu ne grimpes pas c’est moi qui vais tomber alors pousse tes grosses...»Il n'eut pas le temps de prononcer son dernier mot qu'un bruit assourdissant se fit entendre tandis que ses mains se libérait «Mais chuuut bon sang » Elle allait finir par réveiller tout l’immeuble à faire autant de bruit, il avait déjà assez de problème avec ses voisins sans avoir besoin qu’elle en rajoute une couche. Il continuait tant bien que mal de s’agripper à la rambarde tandis que madame semblait être trop occupé à voir si elle ne c’était pas cassé un quelconque os. « Bon c’est quand tu veux ! Je me caille moi ! » Elle sembla soudain se rappeler qu’elle l’avait laissé dehors. Après une légère aide de sa part il atterrit à son tour sur le parquet de son appartement. Rentrer par effraction dans son propre appartement, celle-là ils ne l’avaient encore jamais faîte. Esteban était assez ivre pour avoir perdu ses clés mais assez sobre pour aider Silver à grimper par la fenêtre. Alors qu’il se relevait il la vit se tortiller dans tous les sens puis arquer les sourcils. « Bon sang tu te fiche de moi ! » Et comme à son habitude la jeune femme s’amusa à retourner la situation, le faisant passer pour un pervers au lieu d’assumer qu’elle avait trop bu pour se rappeler qu’elle lui avait pris ses clés. Il s’en souvenait maintenant, vers le milieu de la soirée alors qu’ils venaient de boire un énième verre elle lui avait dit « Donne-moi tes clés, je n’ai pas envie qu’on couche dehors et toi je suis sûr que tu vas les perdre » Il avait fini par se battre sur ce sujet pendant 15 minutes avant qu’il ne cède et les lui donne. Il la foudroya, plantant ces deux iris sur les siennes et répondit « Oh la ferme ! J’ai failli me casser les deux bras en essayant de te pousser à l’intérieur alors crois-moi que si j’avais voulu toucher tes fesses j’aurais simplement fait sa… » Il plaqua ses mains sur le fessiers de Silver tandis qu’elle lui faisait face puis se mit à rire joyeusement. Mais elle, elle ne riait pas, elle fixait intensément et il ne saurait dire qu’elle était l’expression qui habillé son visage à ce moment-là. Il retira vivement ses mains sans pour autant bouger « Quoi tu vas pas me mettre un coup de taser hein ? »

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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyJeu 23 Juil - 15:17

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Silver & Esteban



Silver se figeait à l’entente de ses dernières paroles mais comme elle avait eu l’intention de venir lui parler, il était sûrement bien plus déplacé pour elle qu’elle prenne la tangente comme elle l’avait fait la veille. Ainsi, elle ne préférait pas relever ses derniers propos quant au fond, elle savait qu’elle brûlait de ce feu emplis de colère qui n’assignait rien de bon. Peut-être que finalement, la solitude ne l’aidait pas à calmer la rage, les secrets, cet inconfort qui consumait sa poitrine à chaque fois qu’elle tentait d’y faire une percer d’une inspiration plus profonde. Rien n’y faisait, Silver avait toujours mal et pour ça, elle s’était défoulée sur un homme la veille quand elle aurait sûrement dû fuir bêtement comme elle le faisait bien souvent. Elle le laissait donc se placer devant la caméra et elle tournait, sentant, tout en essayant de ne pas y prêter attention, ce regard attisé par la curiosité qu’il déposait sur elle. Peut-être bien que Silver aurait dû tenir sa garde mais elle était bien trop empressée de s’excuser platement qu’elle avait fini par plonger les deux pieds dans une histoire encore plus déroutante que celles qu’elle tentait avidement de contrer. […] Silver attérissait dans un bruit sourd sur le sol de la chambre d’Esteban, se relevant difficilement, elle mettait bien du temps à aller aider son ami qui brayait de l’autre côté de la fenêtre. Levant les yeux au ciel comme si elle avait à faire à un enfant quand elle était sûrement la plus grande gamine de l’histoire, elle finissait par se prendre les pieds dans un objet pointu qui manquait de la faire hurler de douleur pendant qu’elle s’approchait d’Esteban pour l’aider à grimper cette dernière étape. Si elle pensait que ce ramassis de sornettes se finirait avec un coma prolongé dans le lit king size, elle finissait par sentir la forme d’un métal familier qui faisait onduler sa poche de jean. Sortant les clés pimpantes et les brandissant devant elle, Silver avait l’envie d’éclater de rire mais aussi de se réfugier le plus loin possible de l’homme. Oh t’abuses un peu quand même, ça t’as fait faire du sport. T’as l’air d’en avoir besoin... C’est moi ou t’as un peu pris du ventre ces derniers temps ?[/color] Qu’elle disait en ricanant, ses fossettes enfantines apparaissant aux deux coins de son visage pendant qu’elle tirait la langue. Silver avec une quantité impressionante d’alcool dans le sang ça finissait par donner ça. Esteban avait attendu longtemps les moments où Silver aurait pu devenir pompette mais la belle gardait bien ses secrets et cette dose ahurissante de boisson qui aurait dû la faire perdre ses moyens. Heureusement pour elle, c’était une grande buveuse lorsqu’elle écumait les bars à Amsterdam lors de son adolescence et elle n’avait pas perdu la main. Du moins c’est ce qu’elle pensait pendant qu’Esteban tentait à tout prix de la faire ingurgiter des litres devant le regard confiant de son amie qui enfilait le liquide avec un sourire compréhensible. Et bien finalement, elle finissait dans un état proche de l’aberration et voilà pourquoi, ils avaient fini par entrer en douce dans le propre appartement du jeune homme. Mais, quand elle pensait se détourner, il finissait par poser ses mains sur ses fesses et, bien trop proche de lui, elle sentait que ses réticences concernant la proximité envers la gente masculine, n’étaient pas aussi spontanées qu’à leurs habitudes. Sûrement l’alcool qui jouait là-dessus néanmoins, elle frôlait la crise cardiaque. L’observant longuement, elle esquissait un sourire à sa remarque mais avait bien du mal à lui apporter plus que ce simple geste. Silver était pétrifiée par les hommes, par les relations intimes qu’elle pouvait avoir avec eux car jamais rien ne se finissait bien ou elle vivait tout simplement des relations qui étaient vouées à l’échec dès le début comme pour s’infliger l’idée qu’au moins, elle n’aurait pas à espérer quoi que ce soit. C’était différent avec Esteban, elle le sentait. Elle l’avait vu comme un ami jusqu’à présent et pourtant, contre toute attente, elle l’embrassait vivement. Le baiser dura une simple seconde et elle s’écartait alors d’un pas mal assuré pour manquer une nouvelle fois de se vautrer. Merde ! La grossièreté de l’Est reprenait le dessus et elle posait une main sur son front en observant son ami. Elle venait sûrement de tout gâcher en l’espace d’un instant. Esteban désolée je… Je dois être fatiguée, j’ai les nerfs qui lâchent… Voila sa seule excuse et l’homme savait oh combien Silver était nulle lorsqu’il s’agissait de s’inventer des excuses. D’une franchise légendaire, il savait qu’elle était plus douée pour lâcher une honnêteté troublante que des mensonges éhontés. […] Le souffle de la nuit faisait frissonner Silver. Elle attendait Esteban, le regard plongé sur le billet d’avion qu’elle venait de prendre la veille. Tout allait se finir, elle devait partir, s’envoler autre part, elle ne voulait pas donner de détails mais tout ce qu’elle savait c’était qu’elle allait partir. Et qu’elle voulait qu’il vienne avec elle dans une impulsion que jamais, elle n’avait eu jusqu’alors. C’était pourtant une très bonne occasion pour elle de finir une relation qui commençait à prendre son cœur d’assaut. Après tout, s’il la connaissait, il ne savait que ce qu’elle avait bien voulu lui montrer. Silver aurait dû s’enfuir, conclure cette idylle d’un temps et s’échapper de lui avant qu’il n’en découvre ses secrets. Mais au lieu de ça, sa conscience lui hurlait de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. Elle entendait des pas s’approcher, sûrement lui. Elle souriait à l’ombre qui s’avançait vers elle et lorsque l’ancienne sigma reconnue ses traits, elle finissait par s’engouffrer dans l’atmosphère chaleureuse de ses bras avant qu’il ne l’embrasse avec fougue. Tu m’as fait attendre !! Qu’elle disait tout d’un coup colérique lorsqu’après cette vive effusion, elle se reculait de lui comme si elle boudait. Caractérielle pour pas un sous, la belle esquissait un sublime sourire devant ce qu’elle sentait battre au cœur de sa poitrine lorsqu’il la dévisageait tout mielleux…[/b]


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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptyJeu 30 Juil - 18:04


Il y a un temps où un homme doit se battre et un temps où il doit accepter que son destin lui échappe. Que le bateau a levé l'encre et que seul un idiot insisterait. La vérité c'est que j'ai toujours été un idiot  ~ (silver/esteban)

Le voilà pendant à la fenêtre de son salon, ses pieds frôlant à peine l’escalier de secours en métal, heureusement d’ailleurs que cet escalier existe sinon Esteban se demande comment est-ce qu’ils auraient bien pu faire pour rentrer chez lui. Une fois à l’intérieur il ne prit même pas le temps d’allumer la lumière pour la fusiller du regard, l’éclairage de la rue renvoyait assez de lumière pour qu’elle voit la fureur dans ses yeux. Pourtant en réalité il n’était pas si en colère que ça, il était même presque sûr que après deux ou trois nuits de repos il en rirait mais pour l’instant il avait envie de faire son regard Esteban et elle le connaissait mieux que personne puisqu’il le lui avait lancé dès le soir de leur rencontre lorsqu’elle c’était mise à lui hurler dessus. « La ferme Silver j’ai réussi à pousser tes grosses fesses jusqu’ici alors pour le sport sa devrait aller je crois » Elle tentait de détourner la situation mais les fait était bien là, elle avait les clefs en sa possession depuis le début et cela lui valut un nouveau regard Esteban. Pourtant en voyant apparaître ses fossettes de part et d’autres de sa bouche il se radoucit comme par magie. Peut-être étais ce à cause de ce sourire, de cette mine enfantine qu’il avait continué à lui parler après cette rencontre il y a quelques mois.  Mais ce soir son sourire prenait encore une forme différente, une forme qu’il n’avait jamais vu auparavant. Le sourire de la fille ivre. Il essaya d’enregistrer cette image dans sa tête pendant un court instant se rappelant qu’il ne la reverrait certainement pas ainsi de si tôt. Pourtant la fatigue accumulé à son taux d’alcoolémie il comprit que le lendemain il aura certainement oublié ce sourire mais peu importe. Décidant de la provoquer il posa alors ses mains sur ces fesses qu’il avait presque insultées quelques minutes plus tôt et attendit sa réaction. Son regard fixant le sien il souriait malicieusement se préparant à recevoir une gifle de sa part. Il aimait la provoquer, l’énerver, la pousser à bout mais ce soir sa façon de réagir fut bien différente. Etonnante. Il eut a peine le temps de réaliser que ces lèvres venait de se coller aux siennes qu’elle les retira, le regardant, confuse. Elle venait de l’embrasser. Même une fois éloigné Esteban pouvait encore sentir la chaleur de ces lèvres sur les siennes. Pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça ? Les nerfs qui lâchent ? Connerie. On n’embrasse pas quelqu’un comme ça juste parce qu’on a les nerfs qui lâchent ! C’est des conneries, il le sait et elle le sait aussi pourtant le jeune homme ne trouve même pas le courage de le lui dire. Un long silence s’installa avant qu’ils ne décident tous les deux d’aller dormir. Demain c’est certain il aura certainement oublié ce sourire qu’elle lui as fait quelques minutes avant mais il n’aura pas oublié ce baiser. Jamais.

Merde il était encore en retard. Silver allait lui hurler dessus une fois de plus. Finalement il a fini par aimer ça, il aime quand elle lui crie dessus car cela ne dure jamais très longtemps, il aime la voir en colère car chaque fois il se rappelle la première fois qu’elle s’est énervée après lui. Enfin bon ce n’était pas une raison pour être encore plus en retard. Il enfila donc sa veste en cuir marron, et marcha à toute allure pour la rejoindre. Il l’aperçut finalement quelques minutes plus tard, au coin de cette rue, sous la lueur du lampadaire. Il s’autorisa un instant pour l’admirer à cette distance mais se rapprocha bien vite d’elle pour la faire prisonnière de ses bras et l’embrasser comme il aimait le faire. Comme il l’avait prévu sa voix devint rapidement plus grave mais au lieu de l’inquiéter cela le fit sourire. Il déposa alors un nouveau baiser sur ces lèvres « Tu sais bien que la ponctualité ce n’est pas mon truc » Chaque fois qu’il était avec elle son regard se mettait à briller comme jamais, elle était la seule à réussir à allumer cette flamme dans ses yeux. Cette sensation de bien-être lorsqu’il la tient dans ses bras le fait sourire, le rend heureux. Il relâcha légèrement son étreinte, la fixant un instant. « Alors alors Roméo c’est une belle Juliette que tu as la » Qui venait d’interrompre ses pensées ? Et surtout qui pouvait bien l’appeler comme ça ? Se retournant alors il vit un homme à un mètre à peine derrière lui. Une tête de plus que lui. Des épaules bien plus larges et des bras qui pourrait certainement tuer d’étranglement tout animal passant par la. A côté de lui un autre homme, de sa taille cette fois, qui se tenait légèrement en arrière, comme laissant sa place à la vedette. Immédiatement Esteban poussa Silver derrière lui. « Et bien quoi tu ne te souviens pas de moi ? Mais si enfin la dernière fois que tu m’as vu j’avais perdu trois dents de devant, la lèvre en sang. Souviens-toi. Las Vegas. » Las Vegas, cela expliquait déjà pourquoi il l’appelait Roméo, à l’époque c’était son prénom. Scrutant de plus près le visage de son adversaire quelque chose lui revint en mémoire. Ce tatouage dans le cou. Oui il se souvenait de ce type. Il l’avait combattu il y a presque deux ans. Qu’est ce qu’il foutait ici ? « Tu te demandes ce que je fais la ? » Il avait lu dans ses pensées ? « Tu m’as laissé dans un sale état la dernière fois tu sais, il m’a fallu du temps pour me remettre sur pieds puis les mois qui ont suivi j’en ai profité pour préparer ma vengeance. Ne sois pas trop curieux tu vas découvrir sa très vite. Et ta petite copine pourra même assister au spectacle » Ce genre de gars ne fait pas de menaces juste pour effrayer les gens il le sait parfaitement. Ils ont pour habitude d’accomplir chacune de leurs paroles et si Esteban avait bien tout compris ils allaient certainement se jeter sur lui d’un instant à l’autre et peut-être même faire du mal à Silver. Sa il ne pouvait pas le supporter. Il murmura alors tournant la tête vers elle « Vas t’en Silver, s’il te plait cours aussi loin que tu peux et surtout n’appelle pas la police » Bien sur qu’elle allait appeler la police, elle n’allait certainement pas l’écouter comme d’habitude et encore moins maintenant. Pourtant elle restait collé à lui et jetant un regard devant lui le jeune homme vit les deux hommes s’approcher de lui mais il se jeta sur eux le premier donnant le premier coup avant de hurler « Bon sang Silver cours ! Dégage de la !! »
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MessageSujet: Re: (esteban) you can't ignore sign of destiny (esteban) you can't ignore sign of destiny EmptySam 8 Aoû - 15:31

you can't ignore sign of destiny
Silver & Esteban



Silver se souvenait de cet instant comme si elle pouvait encore ressentir l’éclat de la lune transparaître sur le beau visage d’ange d’Esteban et apercevoir au creux de ses pupilles d’un bleu déstabilisant l’éclat vif qui s’illuminait à chaque fois qu’ils étaient confrontés l’un à l’autre. Elle l’avait laissé l’amadouer sans se préoccuper de l’erreur qu’elle commettait ou non. Silver s’était liée d’amitié avec l’homme sans même chercher à s’approprier ses secrets, son passé, détenir des informations sur sa famille ou sa provenance. Jamais elle n’avait eu le sentiment qu’il lui devait quelque chose et jamais il ne lui avait demandé en retour bien plus qu’elle ne pouvait lui donner. Ils avaient tous les deux une histoire significative dont ils cachaient les moindres traits pour éviter de s’alourdir bien plus. C’était une nouvelle page, une nouvelle histoire et il était bien mieux de s’unir pour avancer que pour sombrer dans des passés troublants et réveiller des démons endormis depuis longtemps. Elle l’observait longuement pendant qu’il caressait du bout de ses doigts le contour d’une de ses pommettes rosées et elle ne cessait d’explorer la courbe de son torse apparente sous son tee-shirt. Silver savait qu’elle devait partir mais elle craignait cette séparation, elle craignait de ne pouvoir lui dire ce qu’elle avait sur le cœur et contre toute attente alors que sa franchise légendaire n’avait jamais épargné leur amitié ou cet amour naissant, elle se cloisonnait dans un silence  lourd de sens. Silver avait tout simplement peur qu’Esteban sache tout d’elle s’ils continuaient encore leur manège affectueux et ne se rapprochent d’avantage qu’ils n’étaient liés. Son corps se tendait à son touché et elle allait lui répondre lorsque des hommes venaient brièvement leur parler. Si les silhouettes se confondaient dans la pénombre, elle semblait distinguer plus d’un homme à présent et, sans même savoir encore pourquoi, elle sentait la peur tenailler le bas de son ventre. Quelque chose n’allait pas et chaque tourmente qui l’approchait, elle les reconnaissait bien vite. Ils n’étaient pas là pour une balade nocturne ni pour demander un simple renseignement. Ils semblaient tout droit sortis de la nuit afin de fondre sur eux dans un but méconnaissable encore. Jusqu’à ce que l’un deux prennent enfin la parole et ne débite des paroles qu’elle ne comprenait guère. Silver observait Esteban et le sentait se raidir comme une arme défensive. Il se plaçait instinctivement face à Silver ce qui ne lui épargnait pas des idées bien plus joyeuses qu’elle n’en avait jusqu’à présent. Esteban c’est qui ces mecs ? Mais au lieu de lui répondre, il continuait à écouter les propos de l’homme tout en semblant sur le poing de réagir à la moindre menace qui apparaîtrait. Silver maudissait leur entrée, maudissait l’interruption d’un moment si important et découvrait face à elle la possibilité d’un passé peu réjouissant qu’Esteban lui avait caché jusqu’à maintenant. Soudain, celui-ci ouvrait enfin la bouche pour lui dire ce qu’elle ne désirait absolument pas entendre. Pourtant, elle restait plantée là, ne désirant qu’une chose, que sa présence évite un massacre dont elle ne connaissait absolument pas la cause. Pourtant, elle aurait dû l’écouter puisqu’il venait à s’avancer pour frapper un des hommes qui venait de s’approcher d’eux l’air insistant de celui qui allait à tout moment, faire du mal à son adversaire. Elle entendait seulement les échos de la voix d’Esteban qui lui hurlait de s’en aller, de le laisser, de l’abandonner. Elle n’en faisait rien jusqu’à ce qu’un des hommes s’approchent d’elle à son tour. C’est à ce moment là qu’elle sentait ses jambes faire demi-tour et bondir  vers sa voiture. Les roues crevaient l’asphalte noirâtre de la nuit et bientôt, elle se retrouvait sur les routes, ses valises en soute, sa peur calée au creux de sa gorge et son téléphone scotché à son oreille qui hurlait quelques informations à la police pour qu’ils évitent le carnage. Elle, elle souffrait. De sa fuite, pour Esteban et dans sa poitrine. Son cœur lui faisait mal, se contractait, l’empêchait de respirer comme si à chaque seconde il pouvait exploser. Voilà ce qui l’avait fait partir, le signe distinct que si elle restait observer le carnage, elle allait de nouveau rechuter. Alors elle avait fait ce qu’elle savait faire de mieux. Elle était partie sans se retourner. […] Silver avait attendu le lendemain. Dormant dans sa voiture, elle n’avait pu se résoudre à l’abandonner. Elle appelait depuis des heures sur son téléphone, avait frappé à la porte de son appartement et était retournée sur les lieux du crime. Rien, hormis du sang et des éclats de verre. Si Esteban s’en était sorti, il ne restait plus aucune trace de lui hormis celles de l’agression qu’il avait subie. Le temps s’endormait et contre toute attente, lorsqu’elle espérait qu’un hôpital lui réponde, on lui annonçait qu’un Esteban venait de décéder aux urgences. Seul son cri avait résonné à travers le combiné et elle s’était effondrée comme une poupée de chiffon qu’on pouvait déjà mettre aux ordures. Silver avait été heureuse avec une personne qu’elle avait réellement aimée et à qui elle ne l’avait jamais dit et au lieu de ça, elle voyait de nouveau son destin lui voler ce qu’elle avait eu de si précieux…


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