the great escape
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play hard. marie + stan

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MessageSujet: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyLun 25 Mai - 21:15



Ce soir, Ilya avait décidé de profiter dignement des mondanités organisées dans un casino de la ville. Sa petite amie du moment, une femme qui venait de dépasser les trente-cinq ans depuis quelques semaines, n'avait pas mis les pieds chez elle depuis un bon moment déjà. Une absence qui aurait pu déboussoler un amant attentif et délicat, mais dont Ilya se contentait. Mieux encore : il s'en réjouissait. Au cours des absences répétées de sa maîtresse, le russe ne se privait pas. La journée, il profitait de tous les agréments qu'il avait à portée de main – piscine, spa, jacuzzi et autres douceurs du genre. Il passait sa journée à buller, et le soir, quand la nuit tombait, il se préparait à sortir. La plupart du temps, il enfilait une chemise blanche, et portait un costume noir. Peu importaient ses desseins ; il se devait d'être classe, jusqu'au moindre petit détail. Il s'emparait des clés de la Jeep qu'il avait laissé traîner la veille sur la table en marbre, enfilait des mocassins noirs vernis avant de franchir le seuil de la porte, et partait en dévalant les escaliers de l'entrée. Fin prêt à affronter une soirée qui risquait d'être riche en émotion. Il ne rentrait jamais avant cinq heures du matin – une heure relativement décente, pour ce fêtard invéteré. Ilya baignait dans la débauche et la luxure, et s'y complaisait. Complètement dans son élément, il n'avait aucune difficulté à s'adapter et à se méler aux gros porte-feuilles du Nevada – quand il ne s'agissait pas des grosses fortunes des Etats-Unis. Ilya savait très exactement comment mener sa barque, et comment berner son monde. La preuve ? Il se prélassait dans une villa somptueuse, en l'absence de son propriétaire, suite à quelques compliments bien placés. Propriétaire qui répondait au doux nom de Caroline et qu'il décida d'appeler, afin de s'assurer de ses projets pour les jours à venir. Il s'empara de son cellulaire hors de prix, et fit glisser son pouce sur le nom de Caroline. Sa jolie trentenaire, bien conservée et peu farouche, qui avait peu confiance en la gent masculine depuis son divorce douloureux, et qui était actuellement en Amérique du Sud pour un voyage d'affaire. Deux tonalités, puis une voix délicate répondit. « Bonsoir Caroline. » Qu'il murmura d'une voix profonde, prenant un accent russe dont il avait le secret. Étant né aux Etats-Unis, Ilya avait commencé à parler anglais dès le début de sa scolarité. Il n'avait donc aucun accent, mais se faisait un plaisir de l'inventer pour mieux séduire ses proies. « Tout se passe bien au Brésil ? » Demanda-t-il, alors que son regard s'attardait sur le reflet que le miroir lui renvoyait. Il n'écouta que d'une oreille les dires de sa petite-amie, n'interrompant son discours qu'avec de petits « hum hum », « ok » et autres onomatopées qui faisaient croire qu'il était attentif. « Tu rentres bientôt ? C'est vide ici, quand tu n'es pas là. » Ilya a toujours su s'y prendre avec les femmes. Il sait comment leur montrer à quel point elles peuvent être importantes. Leur montrer comment leurs absences peuvent être difficiles et pesantes à supporter. Leur montrer ô combien il se languit quand elles sont loin. Et tout cela, sans en penser le moindre mot. Il soupira lorsqu'elle lui dit qu'elle ne rentrerait pas avant la fin de la semaine suivante, et soupira encore plus quand elle lui annonca qu'elle devait raccocher, parce qu'un dîner d'affaire l'attendait. Il maintenait le personnage jusqu'au bout, et ne laissait aucune place au hasard. « Courage pour ce soir. Tu me manques. » Qu'il glissa d'une voix suave, estimant en même temps que ce soir, une cravate ne serait peut-être pas de trop. Il comptait se rendre à la soirée du Bellagio, où un gala de charité en faveur d'une quelconque cause était organisé. Un véritable vivier, une occasion en or de se faire de nouveaux contacts et de passer une soirée délicieuse en charmante compagnie. Ilya n'était pas dupe ; les âmes bien pensantes qui se rendaient dans ce genre d'événement étaient souvent des âmes solitaires, ou délaissées. Synonyme de jackpot pour lui, donc. Il passa une dernière fois par la chambre, s'empara d'une cravate noire qu'il noua rapidement, et quitta finalement la luxueuse propriété de la femme d'affaire.


Ilya avait toujours apprécié ces soirées mondaines, où le champagne de qualité coulait à flot, jusqu'à épuisement des stocks. Il avait toujours trouvé ces réunions enrichissantes, et souvent franchement lucratives. De plus, lorsqu'il se décidait à se mettre en chasse, le russe ne repartait que rarement bredouille. Entouré par quelques patrons américains très vue, il faisait semblant d'écouter attentivement ce qui se disait, hochant la tête à quelques reprises. En réalité, Ilya sirotait son champagne et lorgnait sur les quelques décolletés intéressants et souvent indécents qui se frayaient un chemin parmi la foule. Peu satisfaits par les échanges qui émanaient de son groupe, Ilya décida de prendre congé. Il se dirigea d'un pas nonchalant vers l'extérieur, s'accouda à la balustrade où il déposa sa coupe de champagne, et sortit de la poche intérieure de sa veste un paquet de cigarettes. Il fit un sourire charmeur à un groupe de filles qui passa en gloussant à quelques mètres de lui, et accompagna le tout d'un clin d'oeil indécent. Les voyant réceptives, l'agent immobilier commença à entrevoir positivement sa fin de soirée. Il se donna le temps de finir sa cigarette, avant d'aller mettre ses charmes en œuvre. Mais ses projets tombèrent à l'eau, au moins momentanément, lorsqu'une voix féminine l'interrompit dans ses songes prometteurs. Ilya se retourna avec la ferme intention de congédier l'oiseau de mauvais augure. On n'importunait pas Ilya sans en subir les conséquences. Néanmoins, celui-ci se montra nettement plus conciliant face à la jolie blonde qui lui faisait face. « Bonsoir. » Salua-t-il poliment, inclinant légèrement la tête en direction de l'inconnue. « Que me vaut ce plaisir ? » Demanda-t-il, reconsidérant ses projets – ou plus exactement sa proie – pour la soirée. Celle qui lui faisait face était parfaitement à son goût, et elle avait eu la mégarde de se jeter dans la gueule du loup. Dommage pour elle ; tant mieux pour lui.



premier rp :plop: :plop:
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyMar 2 Juin - 11:11

- T’as un copain ?
- Oui.
- Eh bien maintenant t’en as deux !

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Welcome to Las Vegas. Le panneau indique l'entrée de la ville. Marie est enjouée et excitée à l'arrière du taxi. Elle va retrouver ses parents adoptifs après des semaines. Sa vie à New-York est si remplie qu'elle a du mal à trouver le temps de rentrer à Las Vegas. Au grand désarroi de sa mère adoptive qui ne cesse de la solliciter. Marie, elle a perdu ses vrais parents lorsqu'elle n'était qu'un bébé mais à ses dix ans, elle a eu la chance d'être adopté par monsieur et madame Davis. Un couple charmant, n'ayant jamais pu avoir d'enfants et offrant tout leur amour à cette petite fille aux cheveux d'or et à la bouille angélique. Marie, elle les a tout de suite aimé ces deux personnes qui l'ont recueilli chez elle. Bien sur, les débuts ont été durs. Petite française débarquant aux Etats-Unis, elle du apprendre rapidement l'anglais et s'acclimater à un mode de vie complètement différent du sien. Mais la Davis-Cohen a toujours été une petite fille pleine de ressource et aujourd'hui elle n'échangerait sa vie pour rien au monde. Son enfance – pas des plus tendre – passé en foyers lui a insufflé une force de vie. Le visage de la ville défile sous les yeux bleutés de la française. Les hôtels, les casinos scintillent de milles feux en ce début de soirée. Le taxi se stoppe devant celui de ses parents. Le casino qu'ils possèdent et qui accueillent des centaines de joueurs chaque soir. Il est sûrement l'un des établissements le plus coté de Las Vegas – après le Bellagio évidemment –. Après avoir laissé un bon pourboire, Marie récupère sa valise et file retrouver ses parents. Il ne lui faut pas longtemps pour les trouver, tous les deux penchés sur l'ordinateur du bureau. Bien à l'écart de la foule et des machines à sous. « Mon chouchou » s'exclame maman Davis en se dirigeant vers sa fille et la gratinant d'un câlin qui en aurait étouffé plus d'un. « Maman, arrête avec ses surnoms débiles, j'ai plus dix ans ! ». Marie, elle ne supporte pas qu'on la surnomme. Elle s'appelle Marie, point. Il n'y a pas de ririe, de petit lapin, de chérie qui tiennent. Marie c'est beau, c'est court, c'est bien. « Tu resteras toujours mon bébé, c'est comme ça ». Marie tire la langue à sa mère, qui lui répond d'un rire cristallin. La jolie blonde se rappelle très bien la première fois où elle a appelé sa mère adoptive 'maman'. Elle avait douze ans et c'était le jour de la fête des mères. Elle se rappelle les larmes de maman Davis après l'avoir dit et le sourire de papa Davis. A partir de ce jour-là, ils ont été une vraie famille. Unit, soudée. Marie ne les remerciera sans doute jamais assez de lui avoir offert l'opportunité de réaliser ses rêves. C'est grâce à eux qu'elle a pu intégrer – ou du moins se payer – la fashion school, une des écoles les plus sélectes et prestigieuses de stylisme. C'est grâce à eux qu'elle peut vivre à New-York sans avoir à s'inquiéter de payer un loyer ou de se trouver un petit boulot à côté de ses études. Marie se consacre pleinement à sa passion et l'école et cela lui prend déjà suffisamment de temps. Parce que la jeune femme ne fait jamais les choses à moitié et lorsqu'elle se lance dans un projet, elle le réalise à fond. « Bon je vais faire un tour dans le casino, à plus tard ». Petit baiser sur la joue du papounet et Marie s'éclipse. Elle adore retrouver ses parents, mais bon ce n'est pas comparable à une bonne soirée à profiter des joyaux du bar et des petits bourgeois qui s'affairent aux jeux, tous plus mignons les uns que les autres. Et en parlant de beau gosse, en voilà un qui ressortait du lot pense-t-elle en prenant une coupe de champagne. Leurs regards se croisent et la même étincelle s'illumine. « Bonsoir » répond-elle à ce mystérieux et magnifique inconnu. Dire que ce jeune homme est parfaitement au goût de Marie relève de l'euphémisme. Et Marie, elle n'est pas farouche. Elle considère qu'elle est bien trop jeune pour être sage, surtout en matière d'hommes. Elle ne se voit pas être en couple mais profiter des avantages d'une relation sans lendemain, ça, ça la branche. « Je ne t'ai jamais vu par ici. » affirme-t-elle, en reposant sa coupe de champagne à moitié vidée. Elle en a vu défilés des clients dans ce casino et aussi fou que cela puisse paraître, la mémoire visuelle de Marie lui permet de reconnaître la plupart des clients réguliers. Et les nouveaux, elle les repère en deux coups d'oeil. « J'aime bien les nouveaux. L'inconnu ça me fascine et ça m'excite même ». Téméraire la Marie. Toujours. Elle n'a pas froid aux yeux et n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Même devant les gens qu'elle ne connaît pas. Surtout devant eux en fait. « Et puis surtout avec une belle gueule comme ça, ça donne envie d'en savoir plus » ajoute-t-elle, se mordant la lèvre inférieure de la manière la plus sexy qui soit. Marie, elle a une bouille si angélique et un regard tellement ténébreux qu'elle peut mettre n'importe quel homme à ses pieds. Et elle espère bien que celui là va plier assez vite, histoire qu'ils aillent s'amuser ailleurs ensemble. « Comment tu le trouves ce casino ? Fais gaffe à ce que tu vas dire, c'est celui de mes parents ». Sourcil arqué, bras croisés sous la poitrine. Enfin si tu pouvais révéler ton nom aussi au passage, ça serait pas mal. Bel inconnu.
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyDim 14 Juin - 12:20

Il prit son plus bel accent russe pour s'adresser à elle, certain que son petit charme ferait effet. Ilya avait commencé à jouer avec ses origines dès l'instant où il avait compris que les filles trouvaient cela exotique et donc, par conséquent, excitant. Il n'avait jamais très bien compris l'attrait qui se dégageait de sa différence, mais avait néanmoins appris à en faire bon usage. « Moi non plus, je ne t'ai jamais vue auparavant. » Répondit-il aussitôt, certains que les traits de cette fille ne lui étaient pas familiers. S'il l'avait vue avant, il s'en serait souvenu. Mieux encore, il aurait déjà essayé d'en faire son quatre heures – du matin, cela allait sans dire. Ilya ne laissait pas passer des occasions en or. Jamais. « Et c'est sans doute parce que tu ne viens pas si souvent que tu cherches à le faire croire. » Le russe passait ses nuits à écumer les casinos de Las Vegas. Et quand il était ici et qu'il n'était pas attablé devant un black jack, quand il ne prenait pas place au bar, ou quand il n'avait pas sa langue fourrée dans la bouche d'une jolie fille, il allait dans les soirées huppées qui se déroulaient, la plupart du temps, quelques étages sous les tables de jeux. Et n'en remontait jamais seul. « Intéressant comme point de vue. » Qu'il fit remarquer, un sourire se dessinant sur ses lèvres. Pour une fois, il lui semblait qu'il ne serait pas le seul joueur, ce soir. Vu la façon dont cette fille aux traits angéliques lui parlait, la fin de soirée promettait d'être explosive. À moins qu'elle ne cherche à se défiler au moment crucial, comme certaines avaient tendance à le faire. « Et nous partageons le même avis sur la question. Moi aussi, j'aime la nouveauté. » Qu'il susurra, introduisant volontairement une touche d'ambiguïté à leur discussion en restant vague dans ses propos. Il aime cette nouvelle tête aux idées apparemment lumineuses, mais il aime aussi la chair fraîche et le changement régulier. Mais ça bien sur, il se garde bien de le lui dire. « Il n'y a pas grand chose à savoir, en réalité. » Qu'il déclara, après quelques secondes de silence. Ilya était un homme entouré de mystères, plein de secrets. Il savait que ses petites cachotteries lui donnaient une certaine aura indéfinissable. Un petit air ténébreux, qui ne déplaisait pas aux filles – loin de là. Elles s'empressaient de chercher à percer ses secrets, sans pour autant jamais y parvenir. « Mon prénom, peut-être ? » C'était bien l'une des seules choses qu'il acceptait de partager avec autrui. Et encore ; même sur ce sujet, il ne disait pas l'entière vérité. « Stanislav. » Qu'il concéda, un sourire aux lèvres. Un prénom clairement russe, qu'il avait choisi lorsqu'il était arrivé à Las Vegas. « Mais Stan suffira. » Ajouta-t-il, avant de tirer une cigarette de son paquet. « Et toi ? » Demanda-t-il, tout en portant sa cigarette à ses lèvres. Il l'alluma, tira une longue bouffée qu'il recracha quelques secondes plus tard, et fit un geste en direction de l'inconnue. « T'en veux une ? » Ilya avait beau être une pourriture finie lorsqu'il le décidait, il savait néanmoins partager. Des cigarettes, un verre d'alcool, des relations. Bref, tout ce qui pouvait, de près ou de loin, lui apporter un certain bénéfice. Comme cette rencontre, fruit d'un hasard délicieux, qui pouvait lui ouvrir des portes considérables. « Honnêtement ? » Demanda-t-il en arquant un sourcil, son regard se perdant sur la façade du casino. Il fréquentait ce casino depuis quelques temps déjà, et appréciait les tables de jeux. Il aimait les soirées discrètes qui s'y déroulaient, et l'aspect moins clinquant et voyeur que celui du Bellagio. Il n'avait pas une passion particulière pour les Rosenbach, de toute façon. Seule Reed éveillait un brin d'intérêt en lui – il la trouvait jolie, et trouvait son apparente fragilité... Intéressante. Il chassa Reed dans un coin de son esprit, et se tourna à nouveau vers la jolie blonde qui était à ses côtés avant d'avouer, sans sourciller : « Je suis plus intéressée par l'héritière que par les tables. » Il s'empara à nouveau de sa coupe de champagne, qu'il leva quelque peu en direction de son futur quatre heures. « A quoi devrions-nous trinquer ? » Demanda innocemment Ilya. Mais il était loin d'être innocent. Il était loin d'être irréprochable. C'était un menteur et un manipulateur, et ses serres se refermaient déjà sur un oiseau qu'il jugeait fébrile, bien que téméraire. « A ton futur déjà réussi ? A notre rencontre fortuite ? Ou aux heures que nous allons passer ensemble ? » De la meilleure façon qui soit, cela allait sans dire. Ilya ne s'embarrassait jamais de futilités. Et visiblement, cette fille qui lui faisait face non plus. « Tu vas me faire découvrir l'envers du décor ? » Demanda-t-il, créant volontairement un quiproquo. Son envers du décor à elle, ou celui du casino familial ; l'un et l'autre lui allait parfaitement. Ilya n'était pas un homme difficile à satisfaire, en fin de compte. Il tira une dernière fois sur sa cigarette, avant de jeter le mégot encore embrasé sur la pelouse, quelques mètres en contrebas. « Tu m'excuseras auprès de tes parents. » Qu'il dit en se retournant vers l'héritière, un sourire insolent aux lèvres. « Je n'ai jamais été le gendre idéal. » Et ça, c'était entièrement vrai.
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyMar 30 Juin - 21:43

- Tu révises tout seul d’habitude ?
- Oui.
- On t’a jamais dit qu’ça rendait sourd ?

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un jeu de séduction s'installe à peine ont-ils posé un regard l'un sur l'autre. L'instinct enjôleuse de Marie prend le dessus et face à un tel homme, elle ne peut rester de marbre. Et le laisser filer. Une telle proie ne se présente pas tous les jours et ce serait pure folie de laisser l'hirondelle s'échapper. Un tel faciès, peu d'hommes peuvent se targuer d'en avoir un. Et Marie est quelqu'un d'assez difficile lorsqu'il lui fait choisir un célibataire pour passer de bons moments. Mais devant cet homme, la Davis-Cohen ne se pose aucunes questions. Sa soirée est tout tracée. « C'est parce que je sais me faire discrète » affirme-t-elle, un sourire taquin sur le visage. D'ordinaire, elle fait un tour de piste avant de se retirer dans ses quartiers. Elle préfère largement des soirées à flemmarder, à regarder des séries en s'empiffrant de glace plutôt que de se faire emmerder par des ringards ou des petits fils à papa. Ce n'est pas trop son truc de draguer n'importe qui ou de regarder les joueurs perdre tout leur argent. Mais il faut dire que ce soir, c'est l'exception. Ce n'est pas tous les jours qu'elle tombe sur le genre parfait comme lui, ce beau brun aux yeux bleus dans ce casino. Surtout de cet âge-là. Plutôt jeune quoi. Puisque la moyenne d'âge fréquentant l'établissement de ses parents s'apparentent plutôt aux alentours des quarante ans. C'est son jour de chance. « Je viens moins souvent qu'avant c'est vrai. Mais ça ne m'empêche pas d'être une habituée des lieux ». Depuis qu'elle vit à New-York pour ses études, Marie a moins l'occasion de traîner dans les parages. Elle passe le plus claire de son temps dans la capitale de la mode et ne rentre chez elle qu'un week end par mois. Quand elle n'a pas trop de travail. Ce soir, c'est la première fois depuis deux mois qu'elle revoit ses parents. Avec les examens de fin d'année, ses heures n'ont été consacrées qu'à ses créations. Encore et toujours. Elle avait à peine le temps de sortir se changer les idées avec Alexander son cousin. Et il faut bien avouer que revoir ses parents après tant de semaines lui revigore le coeur. Et ce qui lui fait encore plus plaisir ? Tomber sur cette bombe atomique qui ne semble pas indifférent à son charme. Ah, la soirée s'annonce sous les meilleures hospices. « On semble avoir quelques points communs alors ». Marie, elle minaude, elle remet ses cheveux en place, elle lance des petits regards aguicheurs. Elle est très forte à ce jeu. Et tous les mecs tombent dans son piège. Alors ce n'est pas un beau ténébreux qui va lui résister bien longtemps. Elle compte bien le faire tomber dans ses filets très rapidement. « Ah je vois. Monsieur se la joue mystérieux. ». Elle adore. Ce jeu qui s'installe entre eux. Cette alchimie, cette tension quasi sexuelle qui s'intensifie. Marie en est presque toute émoustillée. Presque. Parce qu'il lui en faut un peu plus quand même. « Enchanté alors Stan » lui susurre-t-elle. Un russe se dit-elle, avec un accent à tomber par terre. C'est le jackpot ce soir. Littéralement et Marie en savoure chaque seconde. « Moi ? Ce n'est pas très important de savoir comment je m'appelle. On verra cela plus tard ». La française se la joue grande dame. Comme elle sait si bien le faire. Juste pour taquiner un peu plus ce fameux Stanislav. Stan. C'est encore plus sexy. Surtout murmurer avec cet accent. Oh Stan, Stan. Fais moi voir mille couleurs. « Non merci, je ne fume pas » réplique-t-elle d'un petit sourire. « Je fais attention à ma santé, ça serait bête que je meurs trop jeune. J'ai une longue destinée à accomplir » ajoute-t-elle, en jetant un regard sur les autres joueurs de la salle. Elle n'est pas du genre condescendante généralement mais Marie est quelqu'un de très ambitieux. Elle ne jure que par sa passion et est certaine qu'elle réussira un jour. C'est pourquoi elle n'a aucune envie de voir sa vie se finir dans les prochaines années. Elle mourra une fois ses créations portées par le monde entier. Et pas avant. « Honnêtement oui. ». Pour Marie, la sincérité est maître mot dans sa vie. Elle ne suporte pas les menteurs et les manipulateurs. Elle est gentille et parfois trop naïve, sans pour autant être totalement crédule. Et elle n'est pas du genre à pardonner. On lui fait une crasse une fois, pas deux. « C'est très intéressant tout ça. D'ordinaire je ne m'intéresse jamais aux clients. Mais ce soir, je peux sûrement faire une exception » ronronne-t-elle, en s'approchant un peu plus de cet homme au charme envoûteur. La jeune femme trempe ses lèvres dans sa coupe de champagne avant d'émettre un léger rire cristallin. « Aux heures carrément ? Tu ne t'emballes pas un peu vite ? » réplique-t-elle, souhaitant provoquer Stan toujours un peu plus. Si il pense que sa belle gueule et ses petites phrases toute fabriquée suffiront à faire chavirer la belle Davis-Cohen, too bad, elle est bien plus résistante que cela. « Dis que tu veux aller voir ma chambre, on gagnera un temps précieux ». Marie a bien compris son sous-entendu et elle n'est pas contre l'idée d'enlever ses fringues très rapidement. Mais parce que le jeu est tellement plus drôle lorsqu'il dure, elle décide de jouer – un peu – les prolongations. « Ça tombe bien, je n'ai jamais présenté aucuns genres à mes parents et ce n'est pas ce soir que cela va changer » affirme-t-elle, d'un simple haussement d'épaules. Marie, elle n'est pas couple et tout le tralala. Elle ne vit que d'aventures et de jolis moments partagés. Elle ne souhaite que les avantages d'une relation. La routine, les engueulades à deux balles, très peu pour elle. L'amour ? Elle lui rit au nez. Haha.
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyMar 14 Juil - 21:30

« Admettons. » Concéda-t-il en souriant légèrement, même s'il était en réalité peu convaincu. Ilya a des yeux affutés et aiguisés, et ses sens ne l'ont que très rarement trompé. Il passe son temps à écumer les soirées à Las Vegas, et n'a pas le souvenir d'avoir un jour eu affaire à ce faciès angélique. Ni ici, ni ailleurs. « Visiblement. » Acquiesça-t-il, tout en observant son petit manège de séduction. Ilya avait toujours eu une fascination pour les petites habitudes capillaires anodines des filles. L'index qui s'enroulait machinalement autour d'une mèche, un léger mouvement de tête pour dégager les cheveux qui tombaient devant leurs yeux, la façon qu'elles avaient de les toucher, les remettre en place, les coiffer. Ilya trouvait ces petites manies sensuelles. « Malheureusement, non. Il n'y a aucun mystère. Ma vie est d'une banalité affligeante. » Corrigea-t-il. Enfin... Si on laissait de côté sa fausse identité, sa double vie, ses activités annexes et peu légales, son séjour dans une prison russe et ses mensonges incessants. Oui, si on omettait ces quelques détails, sa vie était d'une banalité affolante. « Tiens donc... » Souffla-t-il en souriant, alors que la blonde refusait de lui divulguer son prénom. Ilya ne s'en offusque pas – au contraire, il aime ce petit jeu du chat et de la souris. Mais malgré cette ressemblance, ils sont différents. La philosophie de vie d'Ilya est opposée à celle de la blonde qui lui fait face ; lui serait plutôt du genre à brûler la vie par les deux bouts. Il sait qu'il n'est pas immortel, tout comme il sait que ses jeux débiles et ses nombreux vices finiront par avoir sa peau. Mais lorsqu'il expirera son dernier râle, il le fera en souriant. Parce qu'il saura pertinemment qu'il a vécu sa vie pleinement, et qu'il n'aura aucun regret à avoir. « Tu as l'air de savoir ce que tu veux. » Fit remarquer le russe. Ce qui n'est pas pour lui déplaire ; il aime les caractères affirmés et la fermeté. Certes, il aime manipuler facilement ; mais a aussi un goût prononcé pour les challenges. « Si tu ne veux pas me dire ton prénom, j'imagine que je peux rêver pour savoir ce à quoi ta destinée va ressembler, n'est-ce pas ? » Demanda-t-il, taquin. Non pas que cette révélation puisse changer sa vie – mais Ilya aime connaître, même un minimum, les personnes qui lui font face. « Est-ce que c'est parce qu'ils ressemblent toujours à... Ça ? » Demanda-t-il en pointant du doigt un groupe de personnes âgées se dirigeant vers l'escalier qui les mèneraient tout droit au casino. La place qu'Ilya et cette délicieuse blonde occupe est stratégique ; de là, légèrement excentrés, ils peuvent voir arriver et repartir les clients, tout en restant un minimum discrets. Ilya se félicite intérieurement en la voyant se rapprocher de lui. Il sait que le charme opère ; la tension est presque palpable. « Je te promets de ne partir qu'au petit matin. » Dit-il à voix basse, sous-entendant une nuit torride et épuisante. Une faveur qu'il ne fait que très rarement, puisqu'en général, sa trentenaire actuellement très occupée attend impatiemment son retour. Cette femme dont les sentiments avaient été malmenés par son ex-mari, et qui n'avait plus eu foi en l'amour après son divorce. Cette femme qui ne soupçonnait même pas les vices incalculables de son nouvel amant, et qui pleurerait toutes les larmes de son corps et se mordrait les doigts d'avoir été aussi naïve lorsqu'elle découvrirait qu'il n'avait pas été fidèle, et encore moins attaché à elle. « Ce qui fera donc des heures passées ensemble. » Confirma-t-il avec un petit sourire narquois. Ilya sent que cette soirée va être riche en émotions, et frémit d'excitation lorsqu'elle lui prouve qu'elle l'a percé à jour. Il s'en fiche royalement ; il n'a, à aucun moment, cherché à cacher ses mauvaises intentions à son égards. Les filles qui savent ce qu'elles veulent et qui ne s'embarrassent pas de mots et d'attitudes niaiases, ça lui plaît à Ilya. Le sentimentalisme dégoulinant, très peu pour lui. Il ricane une seconde lorsque sa proie met à nu son manque de subtilité, mais ne rougit pas pour autant. Pire : il ose poser l'index de sa main droite sur la joue de cette presque inconnue, et le fait lentement glisser le long de sa mâchoire, jusqu'à se frayer un chemin jusqu'à l'entrée de son décolleté, où il s'arrêta brusquement. « Je veux aller voir ta chambre. » Il reprend exactement les mots de la blonde, sans rougir un seul instant, et se montre volontairement provocateur. Il a une femme de taille qui lui fait face, et se réjouit d'avoir enfin quelqu'un avec qui il peut jouer sur le même tableau. Son index inquisiteur remonte jusqu'au menton de la blonde, pour s'assurer qu'elle ne va rien manquer de cet échange peu commun. « Mais je suis ouvert à toute autre proposition. » Il ponctue sa phrase d'un clin d'oeil peu subtil, tandis que ses lèvres s'étirent en un mince sourire. Ilya a les idées lubriques, et les lieux atypiques ne lui font pas peur. Qu'elle veuille tester le bureau de son père, se frotter à lui dans l'eau translucide de la piscine de l'hôtel ou un bon vieux missionnaire dans un lit confortable, Ilya sera là pour exaucer ses vœux. Finalement, Blondie avoue qu'elle n'a jamais présenté un gendre à ses parents. Ses instincts de chasseur, déjà relativement éveillés, lui hurlent de se jeter sur cette proie idéale. Une blonde plantureuse avec une chute de reins interminable et qui ne cherche pas le grand amour ? Ilya a presque le sentiment d'avoir trouvé la femme parfaite. « Parfait. » Qu'il murmure, plus pour lui-même que pour entretenir la conversation. Il a assez de son officielle petite-amie du moment pour lui parler de sentiments, d'amour, de projets – lui qui ne jure que par les nuits de débauche. « Alors Blondie ? Indécise ? » Demanda-t-il, voyant qu'elle ne bougeait pas. Un sourire narquois se glisse sur ses lèvres, alors qu'il se décide à esquisser quelques pas. Il se place derrière elle, et pose ses serres aiguisées sur les épaules dénudées de l'héritière. Ses paumes dévalent le long de son dos, et s'emparent de la chevelure soyeuse pour la faire ensuite recouvrir une de ses épaules. Il se pencha doucement vers sa nuque, que ses lèvres effleurèrent à peine. « Aurais-tu peur d'être mangée par le grand méchant loup ? » Qu'Ilya dit, ses lèvres heurtant délicatement, à chaque mot prononcé, le lobe de l'oreille de sa proie. /blockquote>
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyMer 29 Juil - 22:12

- J’étudie les hommes...
- Ah t’as pris socio finalement ?
- J’ai pas dit les humains, j’ai dit dit les hommes, les mâles, les mecs, et j’ai pas mal révisé.
- Bah profites en tu es dans une bibliothèque y a pas mieux pour réviser.
- Cap ?
- Cap.

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Les mecs qui se la jouent mystérieux, Marie s'en méfie beaucoup. Elle les connaît leurs petits manèges. Je te fais mon charme de l'homme mystérieux, bourré de secrets pour mieux t'endormir et te la faire à l'envers. C'est histoire de gagner du temps et de mener la barque comme bon ils leur semblent. Sauf que Marie, on ne l'a lui fais pas à elle. Elle comprend bien vite que ce bel inconnu cherche juste à la mettre dans son lit. Moins elle en sait sur lui et moins elle aura de chance de le retrouver dès qu'il aura déguerpi après leur sport de chambre. Marie n'est pas dupe, ce numéro, elle en est la souveraine. C'est son truc de ne pas se dévoiler pour éviter qu'on lui tienne la grappe par la suite. En lâcher le moins et détaler le plus vite possible. C'est ce que la jeune femme s'est toujours évertuée à faire. Et la plupart du temps, ça a fonctionné. Alors Marie ne peut s'empêcher de sourire face au petit manège de ce bel apollon. « Je ne peux pas en croire un mot. Une belle gueule comme ça ne peut pas avoir une vie monotone, sans intérêt » affirme-t-elle, bien qu'au fond, elle n'en ai pas grand choses à cirer de savoir ce qu'il fait dans la vie ou même d'où il vient. Le principal pour elle, qu'il soit beau, bien foutu et qu'il vienne s'amuser avec elle durant de longues heures. Le reste, sa relation avec sa mère, le prénom de son chien, l'âge de son dépucelage, elle ne veut pas en entendre parler. Sois beau et tais-toi, ça suffira. « C'est une de mes qualités en effet. Ou un défaut, comme bon te semble ». Elle trouve que c'est plutôt une qualité. Utilisée à bon escient, la franchise peut s'avérer être une arme redoutable. Et une véritable aubaine. Marie, elle n'aime pas passer par quatre chemins, tourner autour du pot cent six ans. Elle va toujours droit au but. Histoire de gagner un temps précieux. Parce que le temps c'est de l'argent et que ses journées sont déjà bien trop courtes à son goût. Alors si il faut qu'en plus elle blablate pour coucher avec un mec, autant rentrer chez elle toute seule directement.  « Et je sais exactement ce que je veux pour ce soir ». Ou du moins qui je veux, faillit-elle ajouter. Toi, moi dans un lit. Ou une baignoire ou qu'importe. Elle qui pensait que sa soirée allait se résumer à regarder des séries tranquillement installée dans sa chambre doit bien admettre que ce nouveau programme est bien plus alléchant. Elle n'imaginait pas tomber sur un mec comme lui et ce n'est pas pour lui déplaire. Il faudrait être difficile pour affirmer ne pas se noyer dans ses grands yeux océans. Il fallait être fine bouche pour continuer sa route dans se retourner sur ce Stan. C'est marrant, elle ne lui aurait jamais donné ce prénom. Il n'a pas la tête à l'emploi. Mais au final, ça lui va plutôt bien. C'est tendre et en même temps, on sent qu'un volcan sommeille derrière cette douceur. « Je veux être une styliste renommée. C'est aussi simple que cela ». Pas juste une styliste. Non, une renommée. Une à qui on s'arracherait les vêtements. A qui il faudrait faire des commandes un an à l'avance. Une grande styliste dont chaque création ferait parler la planète entière. Utopique la Davis-Cohen ? Non, juste ambitieuse. « Entre autre. Enfin quelques fois, il y a quelques perles qui se pointent. Mais je t'accorde que c'est assez rare. Alors quand l'occasion se présente, j'en profite » susurre-t-elle, ne manquant aucune miette de cet échange sensuel avec ce Stan. Elle lui prierait presque de s'éclipser directement dans sa chambre au lieu de continuer à se tourner autour mais il faut bien avouer que ce petit jeu lui plaît. La tension sexuelle s'accroît de minutes en minutes, de secondes en secondes. « Ne fais pas de promesses que tu ne pourras pas tenir. Je n'ai jamais dis que je t'offrais l'hospitalité de mon lit toute une nuit ». La jeune femme arque un sourcil. Il est bien prétentieux le jeune homme pour affirmer tenir des heures. Marie, c'est une sportive, elle est certaine qu'il ne tiendrait pas la cadence. Mais mieux vaut ne pas le vexer pour l'instant, elle ne pourrait plus rien en tirer et à ce moment précis, elle ressent un besoin oppressant de se perdre en lui. « Très bien. Demandé si gentiment ». Ses yeux s'accrochent aux iris océans de Stan. Elle soutient son regard sans ciller. Un léger frisson la parcoure qu'elle ne laisse pas transparaitre. Pas encore. « Je n'ai pas peur de toi. Ni de ton charme » affirme-t-elle, plus sûre d'elle que jamais. Il ne sait vraiment pas à qui il a affaire. Mais pas à une petite midinette de bas étage. Marie a beau avoir un jeune âge, elle n'en reste pas moins expérimenté à ce niveau-là. Et détient un caractère de taille. S'il croit la badiner, well, tant mieux pour lui. Mais il risque bien d'avoir de très grandes surprises. « Viens avec moi ». Marie attrape la main de Stan et l'entraine avec elle dans un petit couloir donnant aux chambres. Au milieu du couloir elle se stoppe et lui fait face. « Je te donne la clé de ma chambre. Tu as trente minutes pour la trouver. Bon courage, l'hôtel est très grand. Et elles sont toutes identiquement similaire. ». La jolie blonde recherche les doigts de Stan sur la clé qu'elle lui dépose au creux de la main. « Tu attends dix minutes et tu pourras te lancer à ma recherche. ». Marie, elle ne fait jamais les choses à la loyales. Ou de manière normale. Elle adore lancer des défis, des challenges histoire d'évaluer son adversaire. « J'adore jouer et si tu me trouves, on fera pleins d'autres jeux ensemble » ronronne-t-elle, déposant un léger baiser sur les lèvres de Stan. Petit avant goût de la suite. « A tout de suite ».  Sur ces mots, Marie s'éclipse au détour d'un couloir, vérifiant que Stan joue le jeu et ne la suive pas. Game on.
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyJeu 6 Aoû - 22:22

« Je préfère en garder un peu sous le pied pour plus tard. » Finit-il par concéder en affichant un sourire narquois. Ilya lui oserait presque lui faire miroiter des lendemains chantants, exagérant sans sourciller ses allures de gentleman. Évidemment, il n'en pensait pas un traitre mot : le Russe maniait juste les mots comme personne. « On est deux. » Déclara-t-il platement en souriant. Inutile de s'épancher ; ils se tournaient autour depuis que leurs regards s'étaient croisés. « Styliste ? » Répéta-t-il, affichant une moue boudeuse. Sans aucune gêne, il balaya le corps de la blonde d'un regard inquisiteur. Ses pommettes saillantes, ses courbes voluptueuses et féminines et ses longues jambes fines, qu'Ilya s'imagina sans difficulté caresser au cours d'un rapprochement torride. « Quel dommage. » Soupira-t-il en levant les yeux au ciel. Ilya considérait qu'il s'agissait là d'une perte – au moins pour les yeux des mâles. Comment, avec un physique pareil, pouvait-on choisir la voie de l'ombre ? Le Russe restait perplexe, mais souriait aux rêves de son inconnue. Elle avait de l'ambition, du caractère, et il aimait ça. « Si tu as besoin d'un homme pour faire quelques essais... » Suggéra-t-il avec une touche de lubricité. Se mettre à poil pour essayer quelques chiffons ? Ça ne lui faisait pas froid aux yeux. Il avait fait bien pire – au moins au point de faire rougir, voire même pleurer l'Amérique puritaine qu'il exécrait tant. Cette Amérique menteuse, qui se proclamait bien pensante et vertueuse, mais qui s'affichait dans des scandales toujours plus osés, toujours plus décadents. « Tu as bien raison. » Assura-t-il, coulant un regard presque méprisant sur le club du troisième âge qui franchissait l'entrée, et disparaissait de son champ de vision. Profiter – voilà une philosophie de vie qui convenait bien à Ilya. « Je n'ai jamais dit que je resterais toute la nuit. » Réfuta-t-il en affichant un petit sourire narquois. Ilya, rester jusqu'au petit matin ? C'était mal le connaître. Lui qui s'éclipsait sans laisser aucune trace dès l'instant où la belle au bois dormant fermait les yeux... « Je n'aime dormir que dans mon lit. » Heureusement pour lui, Ilya avait une grande capacité d'adaptation. Cette pensée le fit sourire, mais bien évidemment, sa nouvelle proie ne put saisir l'ironie du propos. Dommage parce qu'au fond, Ilya était un peu près sur que cela la ferait beaucoup rire. Elle n'avait pas l'air d'avoir des mœurs coincées ; au contraire, elle semblait profiter de sa jeunesse dans toute sa splendeur, sans se soucier des âmes bien pensantes. Un comportement qu'Ilya louait et approuvait. « Je ne dirais pas que tu devrais avoir peur mais... Presque. » Susurra-t-il, sans se départir de son éternel sourire. Ilya n'était pas un enfant de cœur, et son casier judiciaire russe pouvait en témoigner. Il avait passé quelques mois dans une geôle lugubre, pour escroquerie. Il ne comptait pas en arriver à de tels extrêmes avec Blondie, mais tout de même. « C'est inconscient d'être si peu méfiante envers un inconnu que l'on a rencontré il n'y a pas dix minutes. » Fit-il remarquer, sa bouche toujours à quelques malheureux millimètres de son oreille. Il ne bougea pas d'un pouce lorsqu'elle se retourna vers lui, lui intimant de la suivre. Sa main prisonnière de celle de l'héritière, il lui emboîta le pas de bonne grâce. Elle avait plus à perdre que lui dans cette histoire. « Tiens donc. Les prémices de l'envers du décor. » Face à lui, sa proie lui proposait un petit jeu qui le fit arquer un sourcil. Une clé, des centaines de chambres, et sa récompense au bout. Ilya dévoilait un sourire carnassier, et ne masquait pas son amusement. Il était malin, et saurait tirer son épingle du jeu. Et alors qu'elle disparaissait au détour d'un couloir, Ilya jugea bon de fanfaronner : « Fais-nous monter un magnum, bébé. J'arrive. » Il ricana et esquissa quelques pas en direction du miroir qui se trouvait dans le couloir. Une fois planté devant, il retira sa veste et rangea dans la poche intérieure sa montre hors de prix et ses lunettes de soleil. Il entreprit ensuite de se faire une coiffure digne d'un employé lambda – comprenez une raie apparente, qui lui donnait un air coincé et sérieux – ce qu'il parvint à faire. Fier de lui et de son idée lumineuse, il partit ensuite en direction de l'accueil, où une brune élancée et souriante derrière son bureau impeccable l'invita à formuler sa requête. « Je suis John, de la sécurité. La fille du boss a appelé il y a quelques minutes pour se plaindre d'un problème électrique dans sa chambre. » La standardiste qui, si l'on en croyait son badge, répondait au doux nom de Maggie, le regarda avec surprise, mais l'encouragea à poursuivre. « Elle a demandé à ce qu'un mec de la maintenance monte au plus vite pour régler ça, et c'est sur moi que c'est tombé. Mais le boss est en pause et a emporté les pass avec lui. Tu pourrais m'en filer un ? » Demanda-t-il avec un sourire aimable. La standardiste sembla hésiter un instant, ce qui agaça prodigieusement le russe. Conscient qu'étaler son énervement ne l'aiderait aucunement, il préféra couler un regard charmeur vers Maggie, la déshabillant des yeux au passage avant qu'elle n'ait pu dire quelque chose. « Je... Bien sur. » Bafouilla-t-elle, ouvrant un tiroir pour en retirer une carte magnétique. Elle tapota quelques secondes sur son ordinateur, et posa la carte sur un socle noir. « Ça devrait être bon. Chambre 485. Par contre, la carte n'est valable qu'une heure. » Précisa-t-elle, les joues délicatement rosées. Il acquiesça, ravi d'avoir pu obtenir l'information qu'il était venu chercher. « Ça devrait suffire. » Après tout, il n'avait que besoin d'entrer. Il s'éloigna du bureau d'accueil, avant de se retourner, affichant toujours un sourire mielleux. « Au fait, sympa ton bracelet ! » La standardiste baissa les yeux vers son bracelet coloré, secoua la tête en souriant largement, et Ilya eut le temps d'apercevoir ses joues rougir. Une proie beaucoup trop facile pour lui – ça l'aurait presque fait soupirer. Il récupéra ses affaires à l'endroit même où il les avait laissé, et attendit patiemment qu'un couple soit sorti de l'ascenseur pour s'y engouffrer à son tour. Il passa à nouveau ses mains dans ses cheveux, cherchant à effacer toute trace de sa supercherie, et remit sa montre. Cela faisait douze minutes que son héritière avait disparu au détour d'un couloir, et il n'était pas peu fier de son résultat. Alors qu'il était face à la porte de la chambre, il utilisa la carte magnétique, ne songeant même pas à frapper. Si elle lui avait laissé ce précieux sésame, ce n'était pas pour qu'il s'attarde avec des manières dépassées. Il se dirigea vers le petit salon, et effleura du bout des doigts le canapé en cuir blanc. Il sortit une cigarette, qu'il alluma aussitôt, et ouvrit la baie vitrée. Il contempla les vacanciers qui profitaient de la piscine quelques étages plus bas, et se retourna en entendant un bruit de porte. Il s'appuya contre la balustrade, et laissa son regard glisser sur le corps de l'héritière. « J'ai failli attendre. » Dit-il simplement, alors qu'elle mettait un pied sur le balcon. « Si tu avais besoin d'un plan pour retrouver ta chambre, tu aurais dû me le dire. » Ajouta-t-il, amusé.  
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MessageSujet: Re: play hard. marie + stan play hard. marie + stan EmptyLun 24 Aoû - 22:13

- Tu sortirais avec un mec que tu ne connais même pas ?
- Tu ne peux pas être pire que ceux que je connais !

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1 000 :plop:
Marie ne sait pas vraiment ce que Stanislav veut dire lorsqu'il lâche son petit dommage après qu'elle ait confié être styliste. Et comme Marie n'aime pas se prendre la tête, elle décide de ne pas faire attention à cette remarque et de passer à autre chose. Elle n'aime pas blablater pendant des heures et préfère aller droit au but. Tourner autour du pot l'agace. Elle préfère aller au front sans jamais flancher. C'est pour cela qu'elle ne s'entend pas avec les filles. Elle n'a pas leur caractère. Elle n'est pas fausse et ne sait pas faire semblant. Les messes basses, les crêpages de chignon, très peu pour elle. Marie, si elle a quelque chose à dire, elle le dit. Si elle a un coup de gueule à passer, elle le passe. Marie, c'est tout ou rien. Et elle ne fait jamais dans la dentelle. « J'ai déjà tous les hommes qu'il me faut pour mes essais. ». Elle feint la fille pas intéressée, parce que ce genre de discours, elle l'entend si souvent. L'excuse bidon de jouer son mannequin, on lui a fait des dizaines de fois. Voir même des centaines. « Mais sait-on jamais, si un jour, un défilé privé te tente » ajoute-t-elle, levant un regard malicieux vers Stan, petit rictus en coin de lèvres. Elle est très forte pour faire tourner la tête des hommes. Ses mimiques sont travaillées à la perfection et ont fait chavirer même les plus grands cœurs de glace. Les machos. Entre autre. Il est rare qu'on lui résiste, à cette jolie blonde au charme envoûtant. Et ce soir, elle ne compte pas laisser filer cette si belle proie. Stan est l'homme qu'elle attendait pour combler ses moindres désirs – lubriques s'entend – . Parce qu'elle ne compte rien lui offrir d'autre que quelques heures volées. Et rien de plus. Elle n'a rien à offrir de plus. Ce n'est pas mère Thérèsa. « Tant mieux, parce que je déteste partager le mien ». De lit. Marie, elle veut bien partager tous ses biens, mais pas son lit. Elle ne supporte pas que quelqu'un d'autre salisse ses draps. Ou dormir à côté d'une autre personne ne l'émoustille pas des masses. Elle aime bien avoir de la place et profiter de son lit pleinement. Dormir que d'un côté et se faire manger sa place ne l'enchante guère. Alors que Stan veuille aller dormir chez lui, soit très bien. Ce n'est pas elle qui va le prier de rester. Marie n'est pas comme les autres. Mais elle ne peut s'empêcher de constater les points communs qu'elle possède avec cet homme qu'elle ne connaît pratiquement pas. Mais qui ne l'effraie pas le moins du monde. « Pourquoi ? Tu vas me kidnapper pour demander une rançon à mes parents ? ». A-t-elle oublié de mentionner qu'elle était riche ? Assez riche ? Non, elle est certain qu'il a saisi ce détail. Si il a bien une chose que retienne les hommes chez Marie, c'est son héritage. Que ses parents sont entrain de lui préparer. Avec ce casino de luxe. Marie ne craint rien entre ces murs. Elle n'a pas appuyé sur une simple sonnette pour que son père et les vigiles débarquent dans sa chambre. Donc non, elle n'a pas peur de lui. Ni de personne. Ce n'est pas dans sa nature. Désireuse de passer à la vitesse supérieure, Marie entraine son acolyte dans les couloirs du casino, avant de lui lancer un défi. « T'es le premier qui visite. Sois conscient de ta chance » rétorque-t-elle, lui détaillant ensuite la suite du programme. Il a un temps limité pour retrouver sa chambre ou bien elle disparaîtra à jamais. « Oui oui trouve moi d'abord, on en reparlera après » rétorque-t-elle en s'éclipsant et lui envoyant un petit baiser. Qui tire plus de la mimique que du véritable baiser par ailleurs. Elle décide d'aller chercher une bouteille d'alcool et de passer voir ses parents, prétextant être fatiguée pour se retirer dans sa chambre. Bonne nuit, à demain, je vous aime. Sa bouteille en main – qu'elle a du négocier avec le chef cuisinier pendant de longues minutes – Marie pénètre dans sa chambre et observe un Stan qui se tourne vers elle. Il a fait très vite doit-elle avouer. « Je suis passée par la cuisine nous chercher une bonne bouteille. Pas de champagne, mais plutôt d'un bon vin français. C'est meilleur ». Et le champagne, c'est tellement cliché aussi. Marie pose la bouteille sur la table basse et s'avance jusqu'à Stan. « Tu préfères le boire maintenant ou … après ? » susurre-t-elle en posant ses lèvres contre celles du jeune homme. Marie se colle au corps musclé du beau brun en prolongeant ce baiser des plus langoureux. Elle, elle préférerait le boire après le vin. Elle n'a plus envie de perdre une seule minute. Depuis qu'ils se sont rencontrés, une tension sexuelle s'est installée et Marie n'est plus capable de la refréner. Elle prend la main de Stan et l'attire vers son lit, avant de se laisser tomber dessus, retirant la veste de costume et la chemise de Stan au passage. Et …. pour le reste, c'est secret défense.
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