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I knew you were trouble - esteban.

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MessageSujet: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyMer 22 Juil - 0:51

it’s the ones you can call up at 4:00 a.m. that really matter. Sa tête explosée contre son oreiller, les cheveux en bataille, son esprit à des kilomètres de la chambre, Henley dormait profondément jusqu’à ce que son téléphone se mette à sonner. Elle était tellement bien dans les bras de son mystérieux blond, mais c’était clairement trop beau pour être vrai. Le bruit résonne dans toute la pièce, à tel point qu’elle a l’impression qu’il ne réveille pas qu’elle, mais tout le quartier en même temps. C’est Cece qui va être contente. Péniblement, elle ouvre un œil, puis l’autre, tandis qu’un grognement sort de sa bouche, suivi par un bâillement très élégant (si peu). Qui ose l’appeler en pleine nuit ? Et surtout, quelle idée stupide a-t-elle eu en oubliant volontairement de mettre sous silence son portable avant d’aller se coucher ? On ne sait jamais, qu’elle s’était toujours répétée, il pourrait y’avoir une urgence, un jour. Un ami qui a besoin d’enterrer un corps, par exemple. Elle espère bien que cela soit le cas pour qu’on vienne la déranger à une telle heure. Et puis quelle heure est-il, au juste ? Peu importe, trop tard sans doute pour une conversation par téléphone. Sans se redresser, son bras se lève jusqu’à la table de chevet où son téléphone continue de chantonner. Dans un effort surhumain, elle réussit à l’attraper et d’une voix endormie, elle se décide à répondre à son interlocuteur sans même avoir pris le temps de regarder l’écran sur lequel était inscrite l’identité de son appelant. « C’est qui ? » Qu’elle souffle de but en blanc, d’une manière plus agressive qu’elle l’aurait pensé. De l’autre main, elle frotte ses yeux encore rouges et fatigués. Prête à faire un massacre de l’individu qui se permet une telle initiative, elle réalise bien vite que c’est Esteban qui va avoir la chance d’assister à une Henley plus grognon qu’en temps normal. « T’as conscience que c’est pas vraiment l’heure pour discuter ? » Demande-t-elle d’un ton qui ne veut rien d’autres que de lui reprocher son manque de tact. Elle commence doucement, parce qu’elle a la voix un peu rouillée, et un mal de crâne qui vient progressivement s’installer. Elle a beau lui en vouloir, hésitant presque à raccrocher sans en entendre plus, sa curiosité est piquée au vif quand son ami reprend. Il vient de quitter le commissariat et il a besoin d’une voiture pour rentrer chez lui. Et évidemment, il n’y avait que Henley pour lui porter un tel secours. La chance est de son côté, son frère lui a laissé la voiture cette semaine. Même si elle apprécie le geste qui montre clairement qu’il lui porte assez d’affection pour penser à elle, elle reste tout de même sérieusement agacée par la nouvelle. Qu’a-t-il bien pu faire pour finir au poste de police ? Elle le saura bien assez tôt. Henley n’en demande pas plus, elle aura tout l’occasion de lui remonter les bretelles lorsqu’ils se retrouveront, et lui promet d’arriver au plus vite. Enfin, tout est relatif. Se redresser semble être l’épreuve la plus compliquée qui puisse exister, et il lui faut une éternité pour quitter ses draps, un peu plus encore lorsqu’elle doit rejoindre la froideur des rues de la Nouvelle Orléans. Quand elle s’installe dans le véhicule, en se frottant les mains pour les réchauffer, elle se promet de rappeler à Esteban qu’il lui devra une fière chandelle plus tard. Mais pour l’heure, elle n’y pense déjà plus, et tente de trouver son chemin. Elle traverse plusieurs zones, s’éloigne des quartiers touristiques pour rejoindre les moins prisés, un peu plus loin, jusqu’à ce qu’elle aperçoive un homme qui attend devant l’établissement. Elle s’arrête devant lui, abaisse la vitre, et lui jette un coup d’œil. « Hey, bel inconnu, tu montes ? » Raille-t-elle d'une voix légèrement amère. Elle tente l'humour pour détendre l'atmosphère avant de s'attaquer à la partie la plus compliquée ; celle où il lui faudra hurler pour se faire comprendre, mais elle n'est pas très crédible. Son ton trahit l'agacement qu'elle ressent à l'égard de la situation dans laquelle elle se retrouve. Elle le laisse monter et s’installer confortablement en silence, avant de reprendre. « Est ce que ça va ? » Finit-elle par lui demander, sincèrement. Elle a conscience que les dernières heures n'ont pas dû être les plus amusantes alors elle préfère s'en assurer avant de lui faire la morale. Elle se tourne vers lui, pose une main réconfortante sur son épaule, avant de remarquer la légère égratignure sur son visage et la mine défaite qu'il lui lance. « Qu'est ce que t'as encore fait ? » soupire-t-elle en roulant des yeux.    
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyVen 24 Juil - 20:53


Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. ~ (henley/esteban)

« Keynes ! Aller debout vous pouvez sortir mais je vous garantis que si je surprends encore l’un de vos petits combats vous devrez vous habituer à porter du orange si vous voyez ce que je veux dire » Esteban, allongé sur la couchette de la minuscule cellule ouvrit difficilement les yeux, surement parce que l’un d’eux était salement amoché et regarda le flic en face de lui avec mépris. Il se releva finalement et sortit de la cellule, récupérant son portable, sa veste et le peu d’argent qu’il c’était fait avant que la petite troupe en uniforme ne fasse son apparition. Une fois dehors il regarda finalement l’heure et soupira en comprenant que à cette heure-ci il n’y avait plus aucun bus qui passait, surtout pas dans ce quartier. Il avait tellement besoin de dormir qu’il aurait été près à demander à passer la nuit au poste de police s’il n’était pas aussi énervé après ce flic. Ce soir il c’était fait prendre, l’une des premières fois. D’habitude il a toujours Noah pour surveiller ces arrières ou le sortir de la merde mais ce soir il passait apparemment une soirée avec sa dulcinée. En pensant à lui le jeune homme comprit alors qu’il ne pourrait donc pas venir le chercher ici. La seule autre personne qui accepterait c’était Henley. Même s’il était certain de se faire sermonner pendant des heures c’était toujours mieux que de dormir sous un abri bus alors il finit par sortir son portable pour l’appeler. La voix de Henley est agressive comme il l’avait prédit mais il ne se laisse pas abattre et tente alors un peu d’humour « C’est Esteban, tu sais l’amour de ta vie » Comprenant qu’elle n’est pas forcément d’humeur à rire à l’heure qu’il est, il décide d’aller droit au but en lui expliquant qu’il a besoin d’elle . Forcément elle ne semble pas vraiment emballé à l’idée de devoir aller le chercher presque à l’autre bout de la ville mais il sait pourtant qu’elle le fera, rien que pour le plaisir de l’engueuler ensuite et de l’obliger à se racheter durant les 10 prochaines années.  Une fois l’appel terminé Esteban décide de s’asseoir sur le bord du trottoir. Après quelques minutes son œil lui fait mal à nouveau il sort alors son portable et à la lumière du lampadaire tente d’observer son visage meurtrit. Un œil amoché, l’arcade légèrement entaillé et de belles égratignures sur la mâchoire. Finalement il ne s’en sort pas si mal cette fois. La tête dans les mains, les coudes appuyés sur ces genoux il sent le sommeil qui le gagne lorsque la lumière des phares s’engouffre dans les légers interstices entre ses doigts. De l’humour ? Peut-être as-t-elle fini par lui pardonner sur le chemin, il décide de profiter de cette bonne humeur et lui fait son plus beau sourire qui se transforme en grimace lorsque sa mâchoire le lance. « Mademoiselle vous êtes charmante mais ça vous dirait une glace à la menthe ? » Merde comment il avait pu sortir un truc aussi merdique ? Il devait vraiment être exténué c'était la seule explication possible. Il s’engouffre finalement dans la voiture et s’applique à ne pas la regarder directement pour qu’elle ne voit pas les marques sur son visage. Henley est une bonne amie et la façon dont elle agit à ce moment-là le lui prouve une fois de plus. Elle pourrait immédiatement lui hurler dessus mais non elle s’assure d’abord qu’il va bien et Esteban fini donc par tourner sa tête vers elle avec un regard réconfortant et un semblant de sourire « Merci d’être venue Henley »  Puis l’interrogatoire commença, et sa voix si douce jusqu’à lors devient plus grave. Il sait qu’il n’échappera pas aux explications mais il tente pourtant un petit détour « Rien, tu sais bien je suis tellement beau que tout le monde veut abîmer mon joli visage, mais on ne peut pas abîmer Dieu » Il vit une lueur passer dans les yeux de la brunette et ne sut pas vraiment si c’était un semblant de sourire ou la flamme de la colère qui montait en elle « Tu sais très bien ce que j’ai fait, j’avais besoin d’argent c’est tout et j’en ai eu, même s’il a fallu que je passe quelques heures ici » Fier d’avoir gagné son combat il en oubliait presque l’épisode du commissariat. Pendant un instant il vit son reflet dans le rétroviseur, son visage lui rappelant étrangement la dernière fois où il avait vu Silver. Cette pensée le déchira et sa haine monta une fois de plus en lui, se remémorant le visage de son agresseur ce soir-la. Il secoua légèrement la tête et concentra à nouveau son attention sur son amie. « Vas-y c’est bon crie t’en meurs d’envie et je suis tellement fatiguée que je vais peut-être même être capable de t’écouter sans même rétorquer »
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyMar 4 Aoû - 22:38

it’s the ones you can call up at 4:00 a.m. that really matter. Esteban est de bonne humeur. Après ses quelques heures de détention, elle aurait pensé qu’il n’aurait pas pris en compte sa plaisanterie. Il n’aurait même pas réagi, parce que la fatigue et la honte l’en auraient empêché. Et pourtant, il se permet même de surenchérir dessus avec une phrase bateau tout droit sorti d’un manuel de drague pour les nuls. Elle aurait presque ri si la situation n’était pas aussi dramatique. A la place, elle se charge de ne pas commenter sa tactique de séduction horriblement banale. Elle espère que ce n’est pas de cette manière-là qu’il essaye d’attraper les filles, mais au moins, ça expliquerait très bien le fait qu’il soit toujours seul dans l’histoire. Seul, il ne le sera jamais vraiment, parce que Henley, elle, sera toujours présente pour lui, et ce, peu importe la situation dans laquelle il se trouvera. Elle continuera à jouer les amies un peu rabat-joie, même lorsqu’il aura pris du galon dans la tête et qu’il ne fera plus de conneries, tard, la nuit. Il aura des gosses et un job à hautes responsabilités qu’elle le couvera encore devant ses gamins. Après tout, c’est bien son rôle d’amie qui la conduise à le rejoindre à une heure aussi tardive, alors qu’elle avait clairement hésité à le laisser geler ici. L’idée ne lui ait cependant pas resté très longtemps à l’esprit. Même avec toute la volonté du monde, elle ne serait pas parvenue à l’abandonner. Esteban est devenu l’un de ses frères pour qui elle ferait bien n’importe quoi. Il pourrait lui avouer qu’il vient de tuer un homme, qu’elle lui demanderait si elle a besoin d’un coup de main pour cacher le corps – après l’avoir giflé pour la connerie qu’il a réalisé. Elle s’assure qu’il aille bien et qu’il soit en assez bon état pour accueillir ses paroles plus dures. Ce serait quand même dommage de commencer une longue tirade sur le fait qu’il n’est vraiment qu’un con et de ne pouvoir la terminer alors qu’il tombe dans les pommes. Par chance, il n’y a rien qui semble avoir affecté Esteban, mais ça ne l’étonne pas. Il a vécu bien pire, et elle, elle l’a vu dans un état bien plus alarmant. Un état déplorable qui l’avait conduit plus d’une fois à vouloir le ramener dans le droit chemin, ce qu’elle n’est jamais parvenue à faire. Après tout, elle n’est pas sa mère. Heureusement, parce qu’il se serait pris une raclée après la plaisanterie qu’il lui lance. Elle a la délicatesse de le ramener, il pourrait au moins lui épargner ce genre de choses et lui expliquer ce qui s’était passé. Il prend la situation avec humour, mais il n’est pas aussi fort qu’il l’imagine, et si elle fait en sorte de l’épauler dans les moments difficiles, elle est consciente qu’elle ne pourra pas toujours se libérer pour lui. Il ne sera pas toujours entouré d’amis bienveillants. Elle fronce des sourcils sans le quitter des yeux, puis finit par secouer négativement de la tête. Au moins, il a eu ce qu’il voulait, c’est déjà ça. Dommage qu’il faille aller si loin pour avoir quelques billets qui s’envoleront aussi vite qu’il les a eu dans la main. Quand son attention revient vers elle, Henley n’a toujours rien répondu. Que pouvait-elle bien lui dire ? Elle avait beau lui répéter qu’il n’avait pas besoin d’être aussi radical pour gagner quelques extras, Esteban ne l’écoutait pas. Il recommençait dès qu’elle avait le dos tourné, et elle ne pouvait pas vraiment l’en blâmer. Elle aurait très certainement employé les mêmes moyens si elle avait été dans sa situation. « De toute façon, t’en as rien à faire de ce que je te dis. » Qu’elle finit par lui rétorquer froidement en se tournant vers le volant, les bras croisés. Il n’en a rien à faire, et elle, elle est fatiguée de devoir sortir un nouveau discours à la moindre incartade. « J’vais pas te répéter ce que tu sais déjà. Que t’es qu’un idiot qui va finir par s’attirer de sérieux ennuis. Le jour où tu seras vraiment dans la merde, t’auras beau m’appeler, je pourrais rien faire pour toi. » Elle pourra toujours essayer de l’en sortir, mais ce sera peut-être trop tard. Elle le regardera s’enfoncer et elle n’aura aucun pouvoir pour le ramener. Et quand il ne sera plus là, il ne pourra plus rien faire. Est-ce que c’est vraiment ce qu’il souhaite ? Pour sa famille et ses amis qui ont encore besoin de lui ? Elle est dramatique, elle pense au pire, mais avec Esteban, elle craint toujours le pire. « T’es égoïste. Tu penses qu’à ta gueule. Tu penses que ça t’aide de faire ces conneries ? Je te l’aurai prêté, cet argent, si tu me l’avais demandé ! » Elle l’aurait fait sans broncher si ça les avait épargné d’une telle conversation.
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyMer 12 Aoû - 15:19


Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. ~ (henley/esteban)

De mauvaise humeur il l’était c’est certain. Il avait gagné son combat certes mais il avait dû passer plusieurs heures dans cette cellule plus que minable entouré de ces flics dont seul le regard l’agaçait. Pourtant lorsqu’il aperçut le visage de la jeune femme dans la voiture ces soucis s’éloignèrent. Il était simplement heureux de la voir, du moins avant de revenir à la réalité et de se rappeler que si elle était là ce n’était pas vraiment pour qu’il passe un bon petit moment entre amis à discuter et rigoler. Il tenta malgré tout de garder un sourire sur les lèvres et munit de son horrible sens de l’humour il tenta même une plaisanterie mais apparemment ce n’était pas le bon moment. Il essayait de détendre l’atmosphère avant qu’elle ne lui hurle dessus. Mais c’était idiot de sa part de penser qu’un simple sourire allait la calmer alors qu’il venait de la réveiller en pleine nuit pour qu’elle s’occupe de lui une fois de plus. Il se sentait comme tous ces gamins dans les films qui jouent les rebelles en volants des paquets de bonbons et qui finissent au commissariat avant de se faire gronder par leurs parents sauf qu’ici la situation était plus grave. Il n’était plus un gamin et Henley n’était pas sa mère même si aujourd’hui elle était presque obligée d’en prendre le rôle. Il aurait pu faire sa tête de petit garçon désolé, les yeux larmoyants mais ce n’était pas le genre de choses qui marche avec Henley, si elle ne le connaissait pas autant peut-être oui. Agité par une douleur soudaine au niveau de la bouche il passe sa main sur sa lèvre et aperçoit alors une grande marque rouge sur sa main. Sa plaie à la lèvre c’était ouverte à nouveau lorsqu’il avait commencé à parler. Si une infirmière était présente dans les parages elle lui ordonnerait certainement d’aller à l’hôpital faire un point ou deux mais Esteban a déjà eu des blessures bien pire, il a déjà été en plus mauvais état. Au point de ne plus pouvoir se lever pendant quelques jours alors ce n’était pas une lèvre ouverte qui allait l’envoyer à l’hôpital. Il baisse les yeux à sa remarque. C’est la vérité. Il se fiche de ce qu’elle peut bien lui dire. Pourtant c’est son amie, il tient beaucoup à elle et il sait qu’elle fera toujours tout pour le sortir de la merde quitte à s’y mettre elle-même mais il y a bien longtemps que Esteban a arrêté d’écouter qui que ce soit. Au fond il n’en a pas rien à faire. Il sait qu’elle a raison. Il sait qu’un jour toute cette histoire va mal se terminer mais c’est sa façon de vivre aujourd’hui. Il l’écouta donc le blâmer en silence, le regard tourné vers le rétroviseur extérieur ou il pouvait apercevoir son reflet bien amoché. Lui demander de l’argent ? Ces simples paroles font monter la colère en lui. « J’ai pas besoin de ton fric Henley ok ! J’ai besoin de personne ! » C’était sa son réel problème. Vouloir se débrouiller tout seul quoi qu’il en coute. Ne jamais rien demander à personne. C’était comme ça qu’il avait réussi à se tirer de Vegas, comme ça qu’il c’était construit sa nouvelle vie ici, tout seul. Il ne voulait pas devoir quelque chose à quiconque. C’était lui seul contre le reste du monde. Pourtant ce soir il l’avait appelé. Il prétendait avoir besoin de personne pourtant une fois de plus il lui avait demandé de venir à se rescousse. « Je n’aurais jamais pu te le redonner cet argent tu ne comprends pas ! Tout ce que j’ai c’est ce minable boulot de serveur ! Les combats et… le reste je le fait pour mon frère et ma sœur. Ce que je gagne je leur envoie ! Si je fais tout ça c’est pour qu’il puisse partir de là-bas et pour que mon frère se mette pas dans la merde comme je le fait ! » Il la regarda alors un court instant, la gorge nouée mais le regard plein de colère. Il n’était pas en colère après elle il était en colère après la vie. Après sa mère, après ce foutu monde. Il posa à nouveau son regard sur l’extérieur. « Tu penses que je suis un idiot et que je finirais certainement par me faire tuer et t’as peut être raison c’est vrai mais tes conseils tu peux te les garder ce soir d’accord. Alors maintenant soit tu acceptes de me ramener chez moi soit je descends de cette bagnole et je me démerde tout seul ce n’est pas un problème. » Il ne s’énervait jamais comme ça après la jeune femme. Pourtant souvent en conflit la plupart du temps il se contente de l’écouter et acquiesce chacun de ces propos mais ce soir il n’avait pas su fermer sa bouche. Ses mots qu’il venait de prononcer allait certainement provoquer une nouvelle dispute c’était certain et il s’en voudrait alors de lui avoir dite toutes ces choses. A elle, celle qui a toujours été la pour lui, celle qui l’a toujours aidé sur qui il a toujours pu compter. Peut-être que ce soir il avait simplement besoin de hurler sur quelqu’un et c’était malheureusement tombé sur elle.
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyJeu 20 Aoû - 0:08

it’s the ones you can call up at 4:00 a.m. that really matter. Elle a beau lui rappeler qu’il ne l’écoute jamais, et pourtant, elle ne peut pas s’empêcher de recommencer à le sermonner. Elle sait bien que ça ne sert à rien, mais c’est plus fort qu’elle. En s’exprimant haut et fort encore et encore, elle espère que ça finira par rentrer. Ainsi, la prochaine fois, il s’abstiendra peut-être de faire une connerie. Inconsciemment, il se souviendra de ses mots, de la douleur qu’elle ressent à chaque fois qu’elle le voit en piteux état, et du regard noir qu’elle ne quitte plus. Ses paroles, pourtant emplies de bienveillance, semblent avoir l’effet contraire. Esteban hausse soudainement le ton, ce qui la surprend assez pour que ses yeux s’écarquillent. Elle n’en croit pas ses oreilles. Il ne peut quand même pas lui en vouloir de s’inquiéter pour lui. Elle passe pour la méchante dans l’histoire alors même qu’elle était celle qui venait de braver la nuit pour le rejoindre. Il ne peut pas lui cracher un truc pareil à la gueule alors qu’elle essaye de toutes ses forces d’être une bonne amie. Elle lui donnerait tout son salaire si ça pouvait arranger la situation, elle lui donnerait un rein sans aucune hésitation s’il en avait besoin, et c’est comme ça qu’il la remercie. Il a décidé de jouer les héros solitaires, soit, mais que fait-elle donc dans cette histoire ? Elle ne peut pas s’empêcher de ricaner en roulant des yeux. Il n’a besoin de personne, vraiment ? Alors pourquoi est-ce qu’il l’a appelé en pleine nuit pour qu’elle le ramène ? Et pourquoi donc s’est-elle précipitée de le retrouver ? Furieuse, elle se tourne vers lui pour le fusiller du regard – et réalise bien vite que sa lèvre recommence à saigner. « Non c’est vrai, tu t’en sors très bien tout seul à ce que j’vois ! » Qu’elle lui rétorque froidement, non sans quitter des yeux sa plaie. Bien sûr que si, elle comprend parfaitement où est ce qu’il veut en venir. D’accord, elle n’est peut-être pas à plaindre. Elle ne vit pas dans un palace, mais ils s’en sortent plutôt bien dans la vie. Sa famille n’est pas endettée et ses frères et sœurs n’ont pas non plus de problèmes de ce côté-là – pas assez en tout cas pour penser à de tels mesures. Cela dit, elle en ferait tout autant pour ses proches. En cas de nécessité, elle abandonnerait absolument tout et se plierait en quatre pour pouvoir les sauver. Elle croise son regard, réalise comme la colère a transformé son visage. Elle comprend son désarroi, mais elle n’approuve pas ses actions. Il ne pense pas aux conséquences de ses actes. Il ne pense pas qu’en le faisant, il ne les aide pas. Il n’aide personne, il ne fait que s’enfoncer, et Henley, elle ne peut rien faire pour l’arrêter. Elle est juste là, comme à chaque fois, comme une conne, en pensant qu’un jour, ça s’arrêtera. Ca s’arrêtera jamais, ça recommencera. Elle s’en fout qu’il ne puisse pas la rembourser, si elle lui propose son aide, c’est parce qu’elle en a envie, parce qu’il est son ami, et qu’en tant que tel, elle ne le laissera jamais tomber. Ses économies ne valent pas assez pour qu’elle le laisse dans une telle galère. Esteban renchérit. Il est rarement aussi colérique. Il lui arrivait de s’en prendre à elle, de se défendre, mais jamais avec une telle violence. Il a la haine, ses mots sont durs et Henley n’a d’autres choix que de les encaisser avec difficulté. « Tu m’as appelé pour te foutre de ma gueule, c’est ça ? Si tu penses que je vais te laisser quitter cette voiture, tu rêves ! J’ai pas fait tout ce chemin pour que tu me fasses un coup pareil, » assène-t-elle en verrouillant les portières. Hors de question qu’il l’ait réveillée et extirpée de son lit pour qu’il décide de rentrer chez lui de lui-même. La moindre des choses, ce serait quand même de rester avec elle. Elle ouvre la boite à gants pour attraper un paquet de mouchoirs. Après en avoir sorti un, elle approche elle-même sa main de sa lèvre pour nettoyer sa plaie. Elle ne sait même pas pourquoi est-ce qu’elle prend le temps de s’occuper de lui alors que c’est qu’un égoïste. Ah si, sûrement parce qu’elle est trop conne. « T’as l’air con avec cette gueule cassée. Tiens. » Elle reste froide et distante, une expression fermée sur son visage. Elle lui tend un nouveau mouchoir pour qu’il termine le boulot tandis qu’elle chiffonne le sien pour le jeter sur le siège arrière. Le temps qu’il s’occupe de sa lèvre, elle démarre la voiture. « T’as conscience que t’aideras pas ta famille en te faisant tuer, hein ? Non parce qu’on dirait que c’est pas très clair, » lui dit-elle d’un ton sarcastique. Sans doute qu’il ne préfère pas y penser lorsqu’il se rend à ses combats. Il n’est pas invincible, il finira par faillir, lui aussi, comme tous les autres avant lui qui ont pensé pouvoir braver le danger. « Mais tu t’en fous de ça aussi, non ? Tu t’en fous que tes parents chialent parce qu’ils ont perdu leur fils, que ton frère et ta sœur chialent parce que leur frère est mort d’une manière totalement stupide. » Et tu t’en fous encore plus que je chiale parce que je t’aurai perdu, qu’elle se retient d’ajouter. Sans doute que ça lui passerait au-dessus de la tête, comme tout ce qu’elle a toujours fait pour lui.
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyLun 24 Aoû - 21:10


Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. ~ (henley/esteban)

Esteban hausse le ton ce qui est assez nouveau entre eux deux. Le jeune homme est quelqu’un de colérique tout le monde le sait et il peut vous dire les pires choses sans jamais en regretter un seul mot. Il dit des choses horribles à sa mère et hurle sur le premier qui croisera sa route lors de l’un de ces mauvais jours pourtant avec Henley sa a toujours été différent. Elle est celle qui le calme, le résonne, celle qu’il écoute. La seule. C’est vrai ce soir ce n’est pas très flagrant quand on voit comme il lui parle et ce qui s’est passé cette nuit pourtant c’est la vérité. Elle réussit à le calmer même lorsqu’il décide de tout briser sur son passage. Elle est celle a qui il pourrait confier sa vie sans avoir peur de savoir ce qu’elle pourrait en faire. Elle a toujours été la et ce soir pourtant il lui crie dessus. Comme si elle était responsable de tout ça. Comme si toute cette merde présente autour de lui était sa faute alors qu’elle s’efforce de nettoyer autour de lui chaque fois qu’il en a besoin. Elle ne l’a jamais laissé tomber et ce soir dans les ténèbres de la nuit alors que le ton de sa voix devient plus grave il semblerait que ce soit lui qui la laisse tomber. Elle n’est pas responsable de tout ça seulement Esteban a besoin de trouver un coupable à tout ce qui lui arrive. Bien qu’il ne l’accable pas de ce qui lui est arrivé il a besoin de crier sur quelqu’un et malheureusement cela tombe sur elle. Peut-être que finalement ce n’est pas plus mal car elle seule pourra le remettre à sa place. S’il crie elle criera encore plus fort. Peut-être même qu’elle ne haussera pas le ton de sa voix. Non. Elle trouvera simplement les mots assez durs pour le faire réagir. Finalement il a toujours trouvé quelqu’un à qui en vouloir tout au long de sa vie pour tout ce qui lui est arrivé. Que ce soit son père, sa mère, les hommes qui ont menacé Silver, Chiara, mais la a qui il pouvait en vouloir ? Rien qu’à lui mais ce n’était pas dans ses habitudes. A prétendre vouloir s’en sortir tout seul il allait bel et bien finir par être seul malgré lui et il commençait à s’en rendre compte. Il l’écouta s’énerver, la regarda verrouiller la voiture. Comme si sa pouvait l’arrêter… Il la fixait toujours, le regard noir, noir de haine envers lui, envers ce monde qui ne lui avait laissé aucune chance. Elle s’approche de lui et commence à essuyer le sang qui coule à travers sa plaie. Ce geste, tout simple, le calme. Et la remarque qui suit lui écorche un très léger sourire malgré lui. Il finit alors par nettoyer la plaie lui-même, laissant simplement le mouchoir appuyé sur sa lèvre quelques instants. Finalement alors qu’il pensait que l’orage commençait à s’éloigner, il lui semblait pourtant que les grondements du tonnerre se faisaient plus lointain voilà qu’elle recommence à le sermonner. Deux nouveaux éclairs le frappe et ceux-ci s’abatte bien plus proche de lui que ce qu’il n’aurait voulu. Soudain il prend peur. Il prend peur parce qu’elle a raison, il sait tout ça mais il a appris à ne pas y apporter l’importance que cela devrait. Comme à chaque fois qu’il a peur il se braque et au lieu d’admettre qu’elle a raison il continue à se défendre lui-même pour tous ses actes. « Tu ne comprends pas Henley j’ai besoin de ces combats ! C’est grâce à ça que je me suis tirée de Vegas. Si je n’avais pas gagné tout cet argent grâce aux combats je serais toujours dans la même merde, dans ce quartier pourri, à vivre une vie merdique parce que ma mère n’a jamais voulu se donner la peine de donner une vie à ses gosses ! »  Au final tout avait commencé à cause d’elle que ce soit le meurtre de son père ou ces combats tout avait toujours été de sa faute. Jamais il ne se priverait de la blâmer pour tout ce qu’elle leur a fait subir sans s’en rendre compte. « Je suis tout ce qu’ils ont d’accord ? Je me suis sortie de la maintenant c’est à eux. Sans moi ils ne sont rien d’accord. Alors ouais je continuerais à me battre pour eux autant qu’il le faudra » Et il parlait de se battre au sens propre comme au figuré. Il veut qu’elle comprenne pourquoi il fait tout ça mais pourtant il écoute ces paroles, il les prend en compte. Si elle le sermonne mais qu’elle ne l’a pourtant encore jamais laissé tomber c’est simplement parce qu’elle s’inquiète pour lui. Esteban fini par doucement ce calmer. Il pose doucement sa main sur son bras alors qu’elle tient fermement le volant. « Je ne me ferais pas tuer, il m’arrivera rien je te le promets…Après tout je sais me défendre » C’est vrai il n’était pas sur de ce qu’il avançait mais il voulait la rassurer. Il posa son regard sur elle, la fixant de longues secondes, attendant que son regard ne croise le sien. « Je suis désolée Henley… »
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyDim 20 Sep - 18:08

it’s the ones you can call up at 4:00 a.m. that really matter. Aucun d’eux ne veut en démordre. Henley sait qu’elle a raison, qu’elle est la plus sensée des deux et qu’il ferait mieux de prendre exemple sur elle, mais Esteban est persuadé du contraire. Elle a beau lui expliquer par A+B que c’est une erreur de vouloir continuer, qu’il finira par tomber et abandonner des gens bien, il ne se départit pas de sa répartie et ne renonce pas à grogner plus fort. Ce n’est pas en hurlant qu’il lui convaincra du contraire, elle est bien trop têtue pour qu’il puisse y faire grand-chose, mais faut croire qu’il a envie de tenter le coup. Elle ne l’entend même plus, habituée à assister au même spectacle, à ses mêmes éternelles phrases qu’il lui balance à la figure tous les quatre matins. Le refrain tourne et tourne encore dans son esprit. Il n’a pas le choix, il doit le faire pour sa famille parce qu’ils ont besoin de lui, mais ça lui semble tellement absurde qu’elle ne l’écoute plus. Ils ont tous le choix. Il pourrait être celui qui changerait les choses, celui qui mènerait sa famille vers le bon chemin, mais c’est probablement une vision trop utopique pour Esteban. Prête à le couper avant qu’il n’en termine sa tirade, elle retient la remarque assassine qui se glisse entre ses lèvres quand le sujet se tourne soudainement vers sa mère. Elle connait la relation pénible qu’il partage avec elle – si l’on pouvait réellement la qualifier ainsi – et en parler lui semble toujours être délicat, trop pour qu’elle ne l’interrompe brutalement. Elle imagine comme cela doit être compliqué de grandir dans une famille pourrie de l’intérieur. Grâce au ciel, c’est une femme sans histoire, elle ne l’a pas vécu, mais elle assiste douloureusement aux effets secondaires que subit Esteban. Il peut faire semblant, jouer la comédie devant les autres, mais ce sera toujours différent, parce qu’il a grandi trop vite, mais avoir vécu la merde qu’a été sa jeunesse, ne justifie pas la violence de ses actes. Elle secoue négativement de la tête sans quitter son volant des mains, et n’a pas le temps d’en ajouter plus puisqu’il reprend. Péniblement, elle acquiesce à sa question qui ne demande aucune réponse, réalisant soudainement comme il tenait à ses frères et sœurs. Elle le savait évidemment, mais la manière dont il ne cesse de le lui rabâcher ne fait qu’en rajouter un peu plus. Elle l’apprécie d’autant plus quand il lui montre cette facette plus protectrice, plus attendrissante que celle du gars qui s’imagine pouvoir s’en sortir sans l’aide de personne. Esteban, c’est un gars bien, il lui faut simplement faire les bons choix pour continuer sur cette voie. « Je ne t’ai pas demandé de les abandonner. » Jamais elle n’oserait faire une chose pareille. Ils pourraient lui être d’une très mauvaise influence qu’elle ne se permettrait pas de lui confier ce conseil-là. Non, elle aurait été de ceux qui lui auraient proposé de se battre pour les ramener à la raison, parce qu’on n’abandonne pas un membre de sa famille quel qu’il soit. « Tu peux te battre autrement. T’es pas obligé de frapper les autres pour gagner la guerre, » ajoute-t-elle en lâchant un soupir d’exaspération. Y’a d’autres moyens pour parvenir à ses fins. Ce ne sera pas aussi facile que de se prendre des coups, mais ce sera bien plus sain et bien plus gratifiant. Il se sentira beaucoup mieux à la fin de la journée et de son côté, elle sera bien plus rassurée qu’avec sa promesse à deux balles. Elle aurait préféré qu’il ne lui en fasse aucune et qu’il lui dise simplement qu’il n’arrêtera pas, plutôt que de lui jeter un semblant d’espoir à la gueule. Sa promesse ne vaut rien à ses yeux, parce que son destin est entre les mains de celui qui lèvera le poing sur lui, et pas entre les siennes. Elle aura l’air bien à son enterrement, avec sa vieille promesse. Elle pourra lui dire fièrement « je te l’avais dit », et lui reprocher de ne pas l’avoir tenu, et c’est sûr qu’après ça, elle se sentira tellement mieux. Au feu rouge, elle ose un regard vers lui. Elle est bien plus attristée qu’en colère. « Qu’est-ce que tu veux que j’fasse de tes excuses ? » L’interroge-t-elle en haussant des épaules. Qu’il soit désolé ou non, ça ne changera rien. « C’est tellement facile pour toi. T’es pas celui qui flippe à mort d’apprendre que ton pote est mort après un combat. T’es pas non plus celui qui flippe à l’idée de retrouver son pote déformé par les coups. » Il a le plus beau rôle, le meilleur. Il n’a pas besoin de se poser mille et une questions. Elle est celle qui se demande si son prochain rendez-vous ne sera pas le dernier, ou si l’instant qu’ils sont en train de partagés n’est pas le dernier souvenir qu’il lui laissera. Elle revient vers la route avec une expression plus assombrie. « Mais j’imagine que y’a rien à faire. Ton opinion ne changera pas. La mienne non plus. Ca reste une putain de connerie, et avec ça, t’es loin de donner le bon exemple à ta famille. »
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MessageSujet: Re: I knew you were trouble - esteban. I knew you were trouble - esteban.  EmptyDim 27 Sep - 15:05


Si tu ne peux pas voler, alors cours. Si tu ne peux pas courir, alors marche. Si tu ne peux pas marcher, alors rampe, mais quoi que tu fasses, tu dois continuer à avancer. ~ (henley/esteban)

Esteban veut se faire entendre. Il veut lui faire comprendre qu’elle a tort et pour cela il cri. C’est toujours ainsi qu’il s’exprime lorsqu’il veut avoir raison, lorsqu’il veut qu’on l’écoute. Impulsif. Il ne sait se contrôler. Son père était comme ça. Son père criait ainsi. Il frappait dès lors qu’il était contrarié. Esteban n’a jamais frappé une femme c’est vrai mais cela veut-t-il dire pour autant qu’il ne ressemble pas à son père ? Pendant toutes ces années il a tout fait pour être le total opposé de lui. Il refusait qu’on l’assimile à son paternel mais au final c’est comme si tout sa était codé en lui depuis le début. Dans son ADN, ses gènes. Mortifié par l’idée d’être comme lui le jeune homme finit alors par se taire. Laissant la jeune femme s’exprimer. De toute manière il le sait tout ce qu’il dit n’a pas le moindre impact sur elle et crier ne changera rien à son pouvoir de persuasion. Ses paroles elle les a déjà entendu des dizaines de fois. Il sait qu’il y a bien longtemps qu’elle ne l’écoute plus se trouver des excuses pourtant il continue à réciter son discours, inlassablement, à chaque dispute. Peut-être plus pour se convaincre lui-même que pour la convaincre elle. Et pourtant elle est toujours là. A chaque fois. « Me battre autrement ? Il n’y a que le vrai combat qui changera quelque chose. Contre quoi je dois me battre si ce n’est pas contre des hommes ? Contre la vie ? Se battre contre la vie n’est qu’une métaphore. C’est stupide. Inutile » Elle roulait à une vitesse constante et pourtant Esteban avait l’impression d’être toujours au point de départ. D’être coincé dans cette voiture, dans cette situation. Son regard se perdit dans la lueur rouge du feu de circulation. Il le fixa un long moment jusqu’à ce que la lumière finisse par lui brûler les yeux. Et pour la première fois depuis longtemps les dernières paroles de Henley eurent un impact sur lui. Il croisa son regard et se sentit soudain honteux. Lors des combats il est seul. Seul face à son adversaire et pourtant il fait du mal a bien plus de personnes qu’il ne le pense. Son frère et sa sœur n’ont pas conscience de tout ça. Il leur cache au maximum. Mais Henley. Henley est au cœur de tout sa sans même le vouloir. Il la fait souffrir en l’ayant intégré la dedans involontairement. Trop concentré sur lui-même et sa famille, trop égoïste peut-être Esteban en a oublié son ami, ses sentiments. Il est prêt à tout pour sauver sa famille mais ne se rend même pas compte des conséquences de ces actes autour de lui. Pourtant il devrait avoir retenu la leçon. Les combats lui ont fait perdre Silver… Il n’a jamais vraiment compté pour personne. Que l’on s’inquiète pour lui c’est assez nouveau. Il a toujours fait en sorte que l’on ne sache rien de lui. Et donc par conséquent que personne ne se soucie de lui. Il devait être franc avec Henley. Il cri simplement pour ne pas lui donner raison. Seulement contrairement à ce qu’elle pense il veut arrêter les combats. Il veut se sortir de cette merde. Il veut donner le bon exemple, devenir une personne bien. Pour lui. Pour Silver. Cependant il lui reste une chose a faire avant d’arrêter. Une dernière tâche à accomplir. « Ecoute Henley, je sais que je dois arrêter. Je vais le faire. Ce n’est pas des promesses en l’air. Mais avant ça j’ai un combat à finir. Un combat qui a commencé il y a bien longtemps » Plus qu’un combat qu’il devait finir, c’était une vie auquel il voulait mettre un terme. « Après sa il n’y aura plus de combat » Qu’il sorte vivant ou non de ce dernier round. Pour la rassurer ou bien par total sincérité il avait décidé de lui parler de ça. Sans trop en dire. Sans être totalement franc. Mais assez pour qu’elle sache que bientôt tout ça prendrait fin. Son angoisse, ses disputes. Jusqu’à maintenant elle a toujours montré qu’elle serait toujours la pour lui. Peu importe dans quel merde il pourrait se mettre. Mais il ne pouvait pas l’intégrer à celle-ci. Il ne pouvait pas lui faire prendre de risque. Il tenait trop à elle pour cela. Ce combat c’était le sien, et une fois de plus il allait montrer qu’il pouvait se débrouiller seule. Réellement cette fois. Tuer ce gars afin de pouvoir récupérer Silver. C’était son but. C’était le plan d’un garçon amoureux. Un plan idiot qui ne fonctionnerait certainement pas. Du moins certainement pas la dernière partie, mais son esprit était tellement centré sur cette idée qu’il ne l’a pas encore réalisé. « Je sais que je t’ai déçu. Plus d’une fois. Mais s’il te plait fais-moi confiance aujourd’hui. Après tout je ne t’ai jamais menti »
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