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even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline )

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MessageSujet: even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline ) even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline ) EmptyJeu 14 Mai - 19:38

Time don't change who we are, it's change what we are, what we are doing  caroline & erwan, drug team.

Caroline et Erwan, San Francisco, juin 2015. 17h55. Le feuille étalée devant elle, les pétales de la plante écrasées dans un petit récipient, un briquet posé sur la table basse, elle opère avec une minutie chirurgicale. Ses longs cheveux blonds relevés en un chignon haut, son cœur battant la chamade de peur que sa colocataire ne débarque à l'improvise, elle roule son petit bâton de bonheur qui l’emmènera sur une planète qu'elle seule connaît. Son corps mince et sa peau pâle sont recouvert par une petite robe en dentelle blanche, couvrant à peine la moitié de ses cuisses. Ses pieds nus frôlent la moquette de son appartement qu'elle partage avec une colocataire grincheuse et peu présente mais qui faisait toujours irruption au mauvais moment. Mais elle espérait vraiment que cette nuit, elle aurait l'appartement pour elle seule. Ses douleurs au dos suite à sa greffe de moelle osseuse ratée l'avait énormément affaiblis et elle luttait tous les jours pour ne pas succombé à la douleur qui vrillait son dos et la fatigue qui la clouait au lit. Son seul réconfort était ce petit roulé d'herbe médicinale qui lui éclaircissait les idées plus facilement qu'une session chez le psy. Caroline donnait le dernier coup de langue qui scellerait sa promesse, et sortit sur son balcon, l'esprit déjà prêt à accueillir le flot de pensée claire et simple qui se déverserait de façon régulière. Sortant son portable vibrant dans la poche arrière de son jean, elle découvrit le visage presque souriant de son meilleur ami Erwan. « Allo mon chou à la crème. Tu passes à la maison, j'ai rien à faire de la journée. » Les examens finaux de son cursus en médecine esthétique s'était passés merveilleusement mal. Son moral était au plus bas depuis que Sloan l'avait quitté pour l'autre blonde dealer. Son cœur déjà bien fragile et sa santé branlante ne tenait qu'à un fils. La malade qu'elle était n'avait rien ni personne pour tenir que son meilleur ami à la jambe blessée. Ils étaient comme deux faces d'une même pièce et en allumant son joint sur sa terrasse avec vu sur le centre ville, elle ne put s'empêcher de penser qu'elle avait bien besoin de s'amuser un peu avec le Erwan. « Bon, tu viens à la maison ou pas ? Ta jambe te fait encore souffrir ? » Elle s'inquiétait beaucoup la pauvre. Malgré sa propre douleur, malgré sa propre peine de cœur, elle s'inquiétait pour lui. Il ne pouvait pas se passer de ses médicaments, tellement la douleur lui vrillait le cœur. Étant la dernière personne à pouvoir lui faire la leçon sur l'addiction, elle le suivait de loin, prenait de ses nouvelles très régulièrement, était la copine sans les avantages en fait. Mauvais plan, on s'aventure pas sur ce terrain. « Tu sais que t'es chiant quand tu me fait languir comme ça merde. Si tu viens pas, je partage pas ce que Lennon m'a apporté ce matin. » Aller Erwan, faut faire un effort. Tirant une belle late sur le joint, elle inspira un bon coup, laissant les éléments chimiques présent dans ce petit bâton lui monté littéralement au cerveau. Fermant les yeux sous la douceur qui la transportait, elle relâcha la pression, laissant la fumée blanche se dissiper autours d'elle lentement. Souriant au son de la voix suave de son ami, elle se laissa tomber sur une chaise longue qui ornait le balcon vide.

18h15. Ses yeux fermés, son corps froid profitant des derniers rayons de soleil ornant le ciel de San Francisco, elle laissait à son esprit le temps de se remettre de la dernière late qu'elle avait tiré. Dansant au rythme d'une musique imaginaire, sentant son corps se détendre sous l'effet de la drogue, Caroline se sentait bien, heureuse, tranquille. Elle qui avait du mal à se lever le matin sous la fatigue et la douleur présente dans son dos avait enfin une pause avant de retourner dans un monde qui n'était pas d'accord avec elle. La bouche en cœur, elle vint accueillir son meilleur ami avec des effusions de joies bien trop déplacée. « Erwaaaaan. Alors, pas trop fâché parce que je t'ai forcé la main ? T'aurais pu dire non. » Comme si quelqu'un pouvait dire non à Caroline. Son jolie minois d'ange et ses grands yeux bleus poussaient même le plus réticent des hommes à lui dire oui pour la vie. Sloan avait pu le faire si une certaine Lux ne s'était pas mise en travers de son chemin. Elle se souvenait encore de la voix du prêtre avant qu'une double porte en bois ne s'ouvre à la volée, libérant des tonnes d'ondes négatives et un cri déchirant de la part de la blonde malade. Sa leucémie était de plus en plus dure à supporter, de plus en plus dure à assumer. Sa greffe était un échec cuisant et elle devrait attendre encore un an avant de retenter le coup à supposer qu'il y ait un donneur compatible. Les médicaments, les chimios, les thérapies, tout devenait bien trop compliquée pour la jeune étudiante en médecine qui voulait réussir à tout prix. Elle qui se voyait déjà à la tête d'un grand cabinet, ne savait plus comment vivre normalement sans une douleur implacable au dos. « Alors, pour le moment, j'ai pas trop mal et j'ai une bouteille de vodka toute fraîche dans le congélateur, on fait la fête ? Ou on regarde un de ses films débiles sur lesquels on est mort de rire à chaque fois ? Toi qui choisis. » Caroline donnerait tout pour Erwan. Son meilleur ami a toujours été là, toujours aussi présent même quand il a découvert après cinq ans d'amitié et de bons et loyaux services qu'elle avait une leucémie. Cette période était difficile pour Erwan autant que pour Caroline. Les deux avaient des problèmes impossibles à gérer, les deux ne savaient pas comment les gérer, et les deux n'arrivaient plus à communiquer normalement. Jusqu'à ce qu'elle range sa fierté au placard et ne s'excuse. « Putain, faut que je m'en roule un autre. T'en veux un ? » Son joint fini et froid dans la main droite, elle le lâcha dans une poubelle recouverte afin d'éviter que l'odeur froide et désagréable n'imprègne le papier peint.
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MessageSujet: Re: even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline ) even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline ) EmptyMar 19 Mai - 21:16

Time don't change who we are, it's change what we are, what we are doing  caroline & erwan, drug team.
La boite de médicaments orange sous les yeux, il tente par tous les moyens de résister à cette tentation malsaine. Il sait qu'il n'a nullement besoin de cela pour faire passer sa douleur. Il sait que ce n'est rien d'autre qu'une solution de faciliter. Mais il sait également qu'en dehors des effets psychologiques sur lui, les médicaments ne font rien d'autre que de lui apporter des ennuis. Etudiant en médecine, il est bien placé pour savoir que la dépendance ne fait que ronger de l'intérieur. Après tout, on dit souvent que ce sont les cordonniers les plus mal chaussés. Luttant contre cette envie démoniaque, il ne sait que faire pour chasser ses sombres pensées. Sa vie n'est aujourd'hui qu'une sucéssion d'épisodes douloureux. Son accident à la jambe, le rendant complètement dépendant ; ses études en médecine prenant une pente assez dangereuse ; son caractère de plus en plus difficile et dominer par des crises de manque et de violence ; Melvina qui a alors eu peur de ce nouvel Erwan et qui a tout simplement décidé de s'en aller. S'en allé oui, après cinq ans d'une longue et belle relation et ce avec le meilleur ami d'Erwan. Elle aurait pu choisir le premier venu. Il aurait pu faire preuve de respect envers son ami. Mais ils ont plutôt décidée de laisser Erwan avec ses démons et de vivre leur bonheur. Jamais il n'avait vu ce trait de personnalité chez Melvina. Jamais il ne pensait un jour arriver à la détester ni même à la traiter d'égoïste. Le cadre fissuré en mille morceau sur le parquet de sa chambre est la preuve de cette colère et de la dispute qui a précédé le départ de la brune. Erwan aurait voulu trouver les mots pour la garder à ses côtés, mais il vite dû se faire à l'idée qu'il avait merdé ni plus ni moins. Ses parents, vivant désormais à quelques pattès de maison l'avait pourtant prévenu. Erwan est ce qu'on appelle une tête de mule, têtue il n'accepte jamais d'écouté les conseils des autres, qu'il trouve mal placé, sur sa vie personnelle. Alors qu'en tous point, ils avaient raisons. Il pourrait se venger de cette trahison, passer ses soirées dans la chaleur d'un lit inconnu au côté de plusieurs demoiselles et puis faire en sorte que cela remonte aux oreilles, de celle qui est désormais son ex, mais a bien d'autres soucis pour se préoccuper de cela. Pour le moment, la douleur de sa jambe est bien plus supérieure à celle de son coeur. Cet accident à amorcer un tournant dans la vie de notre étudiant en médecine. A vrai dire, il se serait sans aucun doute laissé abattre s'il n'avait pas trouvé un soutien indéfectible et stable en la présence de celle qui campe le rôle de meilleure amie depuis plus de cinq années : Caroline. Cette beauté blonde répond toujours présent aux appels d'Erwan et même s'il ont traversé une épreuve assez compliqué il y a de cela quelques mois, dû a léger mensonges de la demoiselle ; Erwan sait qu'elle sera toujours à ses côtés, il en a l'intime conviction. Tous les deux ne se sont jamais lâchés, quand bien même leurs vies personnelles ont subi de sérieuses péripéties. Aujourd'hui, ont les catalogues volontiers d'ovnis; cela impressionne toujours de voir qu'un homme et une femme peuve se lier d'amitié sans autres avantages à côtés. Caroline est loin d'être moche aux yeux d'Erwan, au contraire même ! Seulement, il ne peut le voir sous cet angle, redoutant de voir leur amitié en être gâchée. La boite toujours devant les yeux , il se fait violence pour détourner le regard, comme s'il avait peur qu'elle ne disparaise parpar je ne sais qu'elle tour de magie. Erwan chope son portable et démarre alors une session skype. D'une part pour pouvoir penser à autre chose mais également parce qu'en tans que grand narcisique qui se respecte, il veut pouvoir cheeker sa coiffure dans le petit carré bleu qui lui renvoie son reflet pleins de cernes. « J'avais franchement pas envie de sortir, mais si tu me prends par les sentiments  » remplacer une drogue par une autre, on voit là l'intelligence. Le rendez-vous posé, il se prépare en deux-deux, bien content de tout de même aller rendre visite à la demoiselle. Il sait qu'en sa compagnie il pourra vivre un temps soit peu. Elle a beau être malade et avoir frôlé la mort, elle déborde d'une énergie qui fait plaisir à voir. Erwan à beau être au plus mal, il lui suffit de savoir que sa plus proche amie est en forme pour lui redonner le sourire. Ainsi, il ne peut empêcher ses lèvres de s'éteindre en un long sourire lorsqu'il découvre le minois charmeur de la demoiselle. « Comme s'il était possible de te dire non, à toi » dit-il en embrassant la demoiselle sur le front. A en entendre sa voix et à en voir la fin de joint encore glissé entre ses doigts, elle venait tout juste de fumer. Amusé, Erwan se glisse dans son appartement et s'assoit sur le canapé, comme il le ferait chez lui. « Si c'est pour regarder un film, je pouvais rester chez moi » il s'enfonce dans le canapé d'un air nonchalant, non sans observer le pilon poser en pleins milieux de la table base, ce n'est pas ce soir qu'il mettra ses tentations de côtés, ni qu'il n'y résistera. Après tout, il parait que la meilleure façon d'y résister c'est d'y céder...


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MessageSujet: Re: even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline ) even when we're wrong appart, we're right together. ( erwan & caroline ) EmptyLun 8 Juin - 19:05

Une fumée opaque qui la cache du reste du monde, l'italienne désabusée, la malade condamnée à porter un sourire qui ne s'effrite jamais, accueille son meilleur ami avec un banane sur le visage. Sa vie n'est qu'une suite sans fin de mensonges et de déceptions, entourée d'un fossé impossible à combler, des parents trop occupés à vivre leur pauvre vie, une famille qui ne sait rien de sa véritable image, des amis qui disparaissent peu à peu dans un horizon hors de porté. Caroline est pourtant une fille joyeuse, amusante, rigolote, elle rit aux blagues de tout le monde, sourit aux sans abris dans la rue, enlace les enfants qui la voit comme une poupée barbie. Elle ne laisse rien au hasard, une apparence parfaitement calculée, une image totalement parfaite. La beta qu'elle est n'a rien d'ordinaire, un modèle de perfection et pourtant un masque si parfait qu'on ne sait rien de ce qui se cache au dessous. Sauf Erwan. Son meilleur ami, cette moitié qu'elle a trouvé dans cette université californienne, loin de New York et de l'effervescence qu'elle a connu la bas. Elle sait que sa vie est bien différente de ce qu'elle a prévu au départ. Elle qui voulait être une chirurgienne cardiaque a changé de voie et s'est dirigé vers la plastique reconstructrice, cet art pour aider des personnes ayant des excroissances, des brûlures impossibles à cacher, des erreurs de vies impossibles à masquer, se voir offrir une nouvelle chance, un nouveau départ. Comme elle espérait en avoir aussi. Pourtant, la future docteur qu'elle rêvait d'être avait bien du chemin à parcourir, à commencer par se faire soigner elle même. Entre une greffe qui ne prend pas, des douleurs lombaires qui handicapent la blonde chaque jours qui passent et une addiction dont elle n'arrive pas à se défaire, il y a bien du chemin à faire pour la blonde aux yeux bleus. « Me dire non est impossible. J'ai une voix de bébé et un visage d'ange. Combo parfait. » Déjà bien arrivée sur une planète inconnue grâce au joint qui s'éteint entre ses doigts, elle se laisse tomber dans son canapé avec son joint fini. Prenant ses feuilles, ses filtres et l'herbe aux allures si jolies mais à l'effet ravageur, elle s'installe pour remettre un peu d'hallucination dans sa vie merdique. Elle d'habitude si optimiste, heureuse de vivre, a perdu un peu de son caractère quand elle a sentit la brûlure dans ses veines, quand on lui a retiré de force ce qui était vitale à sa vie. La moelle épinière était là, faisant son travail. Mais il n'y en avait pas assez. Pas assez pour lui assurer une survie de plus d'un an. Une petite greffe qui avait pourtant mal tournée car elle avait d'atroces douleurs au dos, des douleurs qui la réveillait en pleine nuit et l'empêchait de dormir tranquillement sans hurler la nuit. Son médecin, merci la Californie et sa législation, lui a avait alors donné une médication qu'elle attendait depuis un moment. Adepte de cette herbe aux allures si adorable, elle la fumait, la roulait, la sentait depuis près d'un an avant d'avoir ce petit bout de papier qui lui permettait en toute légalité d'en acheter toutes les semaines dans la boutique au bout de la rue, assurant des nuits tranquilles et sans aucunes douleurs. Cette ordonnance la faisait se sentir encore mieux qu'avant, une culpabilité enfouie qui s'envolait avec un plaisir non feint de ses épaules frêles et fragiles. Les traitements la rendaient faibles et parfois dans l'incapacité de suivre correctement ses cours. Elle ne pouvait pas faire de stages à l'hôpital car son état de santé était trop instable, elle ne pouvait pas veiller jusqu'à tard dans la nuit au risque de s'évanouir, elle ne pouvait même pas sortir autant qu'avant car la chimio et les traitements l'abrutissaient et la rendaient incapables de tenir plus de quelques verres ou heures debout sur des talons. La petite fêtarde qui n'hésitait pas à profiter d'une vie bien trop fragile avait fait place à une fille sans espoir pour le reste de sa vie et dont le cœur brisé peinait à se remettre d'aplomb. La seule personne qui réussissait à lui donner ce sourire dont le monde avait cruellement besoin était Erwan, aussi cassé qu'il puisse être, aussi accroc à ces pilules qu'il puisse être, aussi fragile et brisé qu'elle. « C'est soit ça, soit on s'enfile la bouteille. Et vu que je tiens plus autant qu'avant, tu la finiras tout seul. » Un peu peste, mais avec un sourire, tout s'efface. Caroline a cette attitude si brûte et pas forcément adorable parfois quand elle sait qu'elle ne peut pas suivre, quand elle sait que ses capacités sont limités à cause de sa leucémie, quand elle sait qu'elle est faible. Sa faiblesse, sa maladie. Et lorsque l'on s'y approche, elle sort les crocs. Même avec Erwan. « Tu sais que je n'ai que toi et que toi, tu n'as que moi, alors fait pas la fine bouche et ouvre moi cette bouteille. J'ai un cœur en miette à oublier. » Elle finit de rouler le joint, met un dernier coup de langue sur la feuille collante en regardant Erwan dans les yeux, un air lubrique sur le visage. Elle joue, comme d'habitude. Elle veut oublier que son ex fiancé l'a abandonné devant l'hôtel pour une autre blonde déglinguée, elle veut oublier que la confrérie où sa meilleure amie était l'avait renvoyé, elle veut oublier que sa vie n'est qu'une vaste connerie. « Arrête de baver, donne moi mon verre. Pas de jus dedans, juste cette douceur russe. » Elle prend le verre qu'il lui tend et l'avale d'un coup, tenant bien son bâton de plaisir dans son autre main. « On partage ? »
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:out:
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