| | | what went wrong ? { taylor |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: what went wrong ? { taylor Ven 8 Mai - 19:14 | |
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La musique résonnait dans les locaux. Des notes de guitare, de basse, se mêlant sur un refrain électrique de batterie. Les yeux clos, le cigare en bouche, Max' laissait un large sourire se dessiner ses les traits fins et pâles de son visage. Comme en plein extase, il soupira d’aise avant de venir embrasser la joue de sa partenaire de chambre. Encore une jeune demoiselle qui s’était perdu dans les allées de Miami. Mais qu’importe. A passer ainsi une nuit blanche endiablée, les deux jeunes étudiants n’avaient pas réellement pris le temps de fermer pour se reposer. Un nuage de fumée blanche filtrait doucement de ses lèvres entrouvertes alors qu’il explorait de nouveau la peau d’une amante de quelques heures. Celle-ci ne devait pas avoir plus de 18 ans. Pauvre inconsciente, te voilà pris dans les filets cruels de cette vie de luxure et d’alcool. Atwoodth ria à voix basse avant de se redresser, la tête ailleurs et l’esprit coulé sous quelques bières. Il quitta le fauteuil sur lequel ils s’étaient installés, entreprit d’enfiler rapidement boxer, Jean et chemise avant de se tourner vers sa charmante compagnie, endormie, elle. Un malin sourire illumina son visage blanchâtre et il quitta en silence les lieux. La désertion d’un Dom Juan.
Le Soleil du petit matin - ou ce qui paraissait en être - accueilli brutalement les iris douloureux du jeune homme. Brûlant sans pitié ses pauvres cernes, ses pauvres prunelles. Sasha cilla plusieurs avant d’entrevoir ‘’correctement’’ une partie du paysage l’entourant. Des lampadaires. Bon, au moins cette fois, il n’avait pas omis de venir en voiture. C’était déjà cela gagné. En revanche, ou avait-il encore casé ces foutues clefs. Exaspéré, le jeune bourgeois commença à rechercher dans ses poches. Un léger cliquetis l’averti de la présence de l’objet qu’il désirait. Satisfait, il en ressorti le petit bout de métal, les mains tremblantes sous l’effet de la dose de cocaïne inhaler hier soir – ou ce matin, peut-être ? -. En relevant la tête, une silhouette lui paru au loin. Que faisait donc un Homme ici, à cette heure-ci, dans cette rue-ci ? Il coup d’œil furtif à sa montre lui indiqué qu’il n’était pas plus de 4 heure du matin. Il resta sceptique. L’ombre avait disparu. Hallucination, sans doute. Il l’ignora.
Ouvrant d’un mouvement brusque et peu contrôlé la porte de sa voiture, il s’installa lourdement au volant avant de faire gronder le moteur. Bientôt, la Cadillac de Monsieur Atwoodth père longeait les rues de la cité, une vitesse raisonnable bien que quelque peu au dessus de la limitation imposée. Sans trop de mal au vu de la circulation quasi inexistante à cette heure-ci, le jeune homme arriva bien vite aux lieux réservés aux Deltas, non loin du bâtiment où il étudiait. Il entra directement – non sans quelques chutes, je vous l’accorde -.
Bien qu’il soit toujours à moitié bourré, les signes qu’il croisa en arrivant le laissèrent douteux : la porte n'avait pas été fermée. Le châtain cligna des yeux plusieurs fois. Sans doute une seconde hallucination de sa part. Ou alors il avait été déjà bourré en quittant les lieux le matin-même. La troisième vision ne tarda d’ailleurs pas à suivre : une nouvelle silhouette était plantée, là, devant sa fenêtre de salon, à quelques pas. Claquant brutalement la porte, Maxwell resta par la suite figé d’horreur lorsqu’il posa un regard sérieux sur cette ombre réelle. Une femme, pas si étranger que sa, se tenait devant lui. La même silhouette que tout à l’heure.
Un sourire malsain fit son apparition. Que faisait-elle donc ici ? Guettant plus amplement les détails qui le formait, il lui fit un léger signe de tête. Lui imposant de monter. L'instant suivant, il se détournait de la vitre, s'installant lourdement sur le canapé qui meublait son petit salon. Bah ouais, même si l'appartement universitaire c'était pas du grand lux, ça restait plutôt agréable et spacieux. Salon avec baie vitrée qui donnait aussi sur une seconde pièce : la chambre. Simple et beau. Bref, y avait pas à ce plaindre sur ce plan. Soupirant, Max' sourit doucement en attendant la porte s'ouvrir. Il accueilla son invitée avec un large sourire :
« Taylor ! Viens donc par là toi ! Ça fait un moment que je n't'avais plus vu dans les parages. »
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| | | | Swan Cartwright-Hansen there's no place like berkeley › prénom, pseudo : brittany
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| | Sujet: Re: what went wrong ? { taylor Dim 10 Mai - 11:38 | |
|  « Love is just a game. »
L'esprit léger, Taylor Calison venait tout juste de rentrer chez elle après une nuit torride avec un homme marié, âgé peut-être de trente ou quarente ans. Peu importe, Mademoiselle Calison avait bien d'autres choses à faire : ces derniers temps, sa vie avait basculé. En passant de jeune femme facile à petite maman indépendante, puis retour à la femme fatale qui cherche toujours à plaire aux hommes, Taylor aura tout connue de sa personnalité. Au final, elle resteras toujours cette maudite femme qui passe son temps à être une fille facile, à s'envoyer en l'air avec des inconnus qui le lendemain partiront après avoir obtenus ce qu'ils cherchaient en elle. A 25 ans, Taylor avait eu beaucoup d'expérience : peu vraiment sérieuse. En effet, la seule fois oû elle est tombée amoureuse, cela remonte à l'année dernière, lorsqu'elle a aimé Jamie Law, à l'époque, étant son assistante. Aujourd'hui, les choses avaient changés : elle était devenue la professeur de litérature à Berkeley Californian University. Finalement, sa vie de professeur lui convenait parfaitement. Taylor se dirigea vers son appartement. Elle y passait très peu de temps ses temps-ci : soit elle était dans les salles de professeur à l'Université pour corriger ses copies, soit elle était avec sa meilleure amie Nena Barks pour l'a consoler après ce que Nick Johansten et Caroll Veen lui avait fait subir, soit elle faisait du shopping avec les grands magasins de luxe de San Francisco ou soit, elle était dans les bras d'un jeune homme séduisant qu'elle amménerait dans son lit. Bref, on ne peux pas dire que Taylor est souvent chez elle, sans doute trop souvent occuper à plaire, ou à consoler les autres. Elle faisait peut-être trop passer les gens avant elle : Taylor n'était pas de nature capricieuse, mais elle a toujours été un peu exigante avec elle même. Etre toujours parfaite, oui, elle souhaitait l'être. Encore fallait-il qu'elle y arrive. La jeune blonde ouvrit la porte de son appartement, puis posa son sac à main Louis Vuitton sur la table doré du salon. Elle s'installa sur son canapé en satin noir grisâtre puis ouvrit une bouteille de vin tout droit arriver de Paris. Oui, c'est une chance quand on a une meilleure amie (Caroll Veen) dont les parents habitent en France, cela permet d'avoir quelques avatanges. Taylor se servit un verre puis alluma une cigarette : un verre à la main droite, une clope au bec, Mademoiselle Calison avait depuis peu recommencer à fumer et à boire. Quant sa fille adoptive était là, Taylor essayait d'être la meilleure mère possible, sauf que voilà. Elle detestait devoir faire semblant d'être une bonne mère devant sa fille, alors qu'au fond, elle sait très bien qu'elle ne pourra jamais élevé cette fille dans de bonne condition. C'était un peu le risque d'adopter alors que dans sa vie, plus rien ne va. Tout en buvant, Taylor pensa un peu à ce que sa vie était devenue : il était certain qu'elle n'était pas satisfaite de cette vie-là, mais après tout, puisque c'est elle qui l'a choisie, il faut bien qu'elle s'y fasse un jour oû l'autre.
Après avoir passer un certain temps à se mémorer certains passages de sa maudite vite de pauvre fille à papa, Taylor Calison avait décidée de rendre visite à Maxwell Atwoodth, un amant à elle. Il faut dire qu'elle en a plusieurs, mais Maxwell est différents des autres. Peut-être est-ce son physique ou sa manière de lui parler qui fait complétement craquer Taylor. Seulement, leur relation était assez étrange : c'était un peu, Aime moi Lundi, Deteste moi Mardi. Un jou, Taylor pouvait complétement l'adorer, voir l'aimer, et le lendemain, elle ne pouvait même plus entendre sa voix tellement elle le detestait. Pourtant, cette relation, Taylor l'approuvait. Elle ne pouvait pas faire autrement de toute façon. Ignorer Maxwell, alors que pourtant, elle l'apprécie – certains jours .. - et elle le deteste – d'autres jours … - Relation ambiguë, mais tout de même bien entretenue. La jeune blonde décida de prendre une douche avant de ce rendre chez Mister Atwoodth. Elle passa une demi-heure à décider ce qu'elle allait porter aujourd'hui : des lunettes Gucci – même si il ne fait pas beau aujourd'hui – son parfum Prada, ou encore ses escarpins rouge fluo ? Finalement, Taylor enfila une robe Joseph rose pâle qu'elle avait acheter l'été dernière à Saint Tropez, puis elle trouva le pashmina assorti. Elle prit ses mules Prada, et ses lunettes Chloé avant d'attraper au passage, son sac Gucci. Belle, et bronzée, Taylor quitta son appartement le coeur léger, plein d'espoir. Sa chevelure blonde au vent, Taylor s'installa dans sa voiture BMW décapotable. Elle conduit à vive allure, même après avoir bu deux ou trois verres chez elle. Elle ne savait pas ce que penserait Maxwell en l'a voyant débarqué dans sa chambre à l'Université de Berkeley, mais enfin bref, elle faisait ce qu'elle voulait. Malgrè la chaleur ambiante, Taylor écoutait le morceau de Nelly Furtado, Turn Off The Light, au volant de son véhicule, le sourire aux lèvres. A son arrivée, Taylor remarqua que la chambre de Mister Atwoodth était ouverte. Malgrè la sombriété de la pièce, Taylor apperçue Maxwell, qui lui au départ, ne l'avait pas reconnue. La jeune femme s'avança doucement vers lui, tout en entendant sa remarque :
« Taylor ! Viens donc par là toi ! Ça fait un moment que je n't'avais plus vu dans les parages. » déclara Maxwell en l'a découvrant de plus près. Mademoiselle Calison afficha un léger sourire sur ses lèvres pleines de gloss, avant de s'approcher de son meilleur ennemi. Taylor ne savait pas trop comment s'y prendre avec Maxwell : une journée ils s'adoraient, et la seconde d'après, c'était tout le contraire. Finalement, Taylor se décida de répondre :
« Maxwell ! déclara t-elle sur le même ton que son interlocuteur, Oui, j'ai été souvent occupé ces temps-ci. » |
| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: what went wrong ? { taylor Mer 13 Mai - 16:09 | |
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Depuis combien de temps ne s’étaient-ils plus revus ? Quelques jours tout ou plus. Et cela sans doute à cause de leur dernier entretient : inutile de préciser que ce jour-là, notre jeune couple n’avait vraisemblablement pas envie de se rencontrer. Chose qui amena d’ailleurs à quelque querelle asssez haut perchée. Mais enfin. Le passé appartient au passé. En cette fin de soirée – début de matinée au vu de l’heure affichée sur l’horloge -, Atwoodth et Calison paraissaient déjà on ne peut plus enclins à se parler. Installé sur son divan, jambes posées sur la table basse devant lui, le brun dandy accueilli sa compagne avec une expression floue, presque dénuée de sentiment hormis le large sourire qu’il lui adressait. L’esprit embrumé par quelques litres d’alcool et grammes de produits illicites, autant dire que Max’ n’était pas en état d’aborder une discussion très sérieuse. Encore moins de se relever pour saluer son invitée. Finalement, celle-ci lui rendit son expression enjouée. Lui proposant quelques mots en plus qu’il n’entendit qu’à peine. La moue légèrement pensive, il parvint néanmoins à se redresser – non sans difficultés, je vous l’assure – avant de s’approcher à son tour de Taylor. Visage légèrement basculé sur le côté, il vacilla doucement avant de venir enlacer sa jeune aînée. Il était vrai. Les relations entre la professeur et l’élève étaient particulières. Un jour – comme celui-ci -, ils pouvaient s’aimer. S’étreindre et se murmurer des mots presque doux. Tels deux amants fous amoureux l’un de l’autre. Mais le lendemain… Gare à ceux qui croiseront la route de ces deux jeunes gens réunis. Insultes, mépris, haine et moqueries sont au rendez-vous. Comme si, en 24 petites heures, tout ce qu’ils avaient échangé s’était retourné contre eux. Des sentiments opposés. Au fond, qui pouvait bien comprendre leur liaison ? Pas grand monde en tout cas. Et pourtant… Jamais Maxwell n’avait songé à obtenir un tout autre lien avec elle. Jamais.
C’est d’ailleurs en songeant à cela que notre jeune brun se rendit compte qu’il se trouvait désormais à moitié appuyé sur l’épaule de la pauvre Taylor. Il sourit, lui adressant par la même occasion un furtif baiser sur la joue avant d’ajouter à voix basse :
« Hé ben… Tu m’as manqué en tout cas ! »
Il resta là, quelques secondes immobile, avant de contourner son amie, lui indiquant d’une main le divan histoire qu’elle s’installe à son aise. Direction le bar du salon pour notre jeune étudiant. Hé oui ! N’allez pas croire que c’est parce qu’il se trouvait en université et qu’il étudiait la médecine que notre dandy allait se priver des choses les meilleures que l’Homme ait inventé : je cite, l’alcool ! Dieu bénisse ces bouteilles aux milles coloris. Ces parfums aux milles arômes. Bref. Dieu bénisse les bulles alcoolisées. S’emparant directement de la première bouteille qui lui vint – certainement du Rhum au vu de la couleur – ainsi que de deux verres, Atwoodth reprit très vite sa place aux côtés de la jeune femme. Déjà installée, elle l’attendait. Il s’avança vers elle, la démarche incertaine, le visage complètement gai et pourtant toujours aussi souriant. Et hop ! Voilà qu’il versait déjà le contenu de son alcool dans chacun des verres posés sur la petite table leur faisant face. Un grand gobelet pour madame. Un autre grand gobelet pour monsieur ! La boisson est servie.
S’installant confortablement sur la banquette, il posa son attention sur Taylor à ses côtés. Passant doucement un de ses bras derrière sa nuque pour poser sa main sur l’une de ses épaules, le garçon amena son visage tout près du sien. Se permettant par la même occasion de glisser dans l’une des mains de la jeune femme l’un des verres qu’il venait de servir. Museau collé contre sa joue, il parla à voix basse. Presque en murmurant suavement mais distinctement :
« Tu as donc décidé de venir passé la soirée avec moi ? Rah Taylor, tu me connais bien : tu sais à quel point je déteste dormir seul. »
Il lâcha un léger rire avant de reculer. Reprenant le peu de contenance qu’il lui restait – bien que chez les Atwoodth, il était plutôt rare que l’on se contienne… Attrapant à son tour son propre verre, il le guida à ses lèvres. Et une gorgée, deux gorgées. Il le reposa. Grimaçant légèrement mais amusé de la situation. Finalement, il reprit :
« Alors dis-moi… De nouveaux projets en ce moment ? Où en es-tu ? »
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