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right now there's a war between the vanities. (edward)

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MessageSujet: right now there's a war between the vanities. (edward) right now there's a war between the vanities. (edward) EmptyDim 10 Mai - 1:34

They’re in the wrong place trying to make it right but I’m tired of justifying the world ain’t half as bad.

Le souffle court et les cheveux emmêlés par le vent du désert, elle court, rit, prend plaisir à observer les œuvres d'arts qui couvrent le façades de la rue, les artistes de rues qui exposent leur chefs d’œuvres, les galeries qui ouvrent aux passants sans demander contribution aucunes. Keena s'offre le plaisir d'une après midi tranquille, joyeuse et simple. Son cœur est léger, un peu plus léger. Adrian a retiré tous les soucis de son cœur, de son esprit, elle vit pour voir le lendemain arriver et non pas en craignant de le voir se dérouler. La fin de son année arrive à grand pas et elle se voit déjà dans l'immense appartement que Rayan lui a promis à son arriver. New York, la Grosse Pomme, la ville de lumières, celle qui fait rêver le monde entier par son dynamisme et sa vie si peu commune. Découvrir les quartiers, les personnes si différentes, faire ses preuves, mériter d'être là où elle sera. Son dossier presque impeccable sera le juste miroir de son travail à Vogue US. Keena a hâte. Elle rêve de s'envoler dès demain pour y aller, pour commencer sa vie, la commencer vraiment. N'attendre sur personne, être le seul maître de sa carrière. Elle se revoit encore, un peu plus naïve, en début d'année, pensant que ce bellâtre de Hildebrand pourrait lui obtenir un stage à Vogue alors que son propre talent était suffisant. Pourtant, elle s'était donné à lui, en à peine quelques jours. Son cœur encore meurtris, son corps en attente de passion, elle avait sauté le pas avec le new yorkais, laissant son désir prendre le dessus et n'ayant aucunes consciences de la stupidité de son acte. Adrian n'était pas au courant, elle risque bien de se faire taper sur les doigts si elle lui disait. Et elle avait appris à ne pas prendre cet incident comme tragique mais plutôt révélateur. Elle qui se croyait incapable d'avoir un coup d'un soir, c'était vu forcé d'en avoir un sans même y penser. La petite regardait les peintures avec un regard brillant, simple. Elle, qui se passionnait pour la mode et son histoire, trouvait les couleurs sur les planches magnifiques à la lumière du soleil. Les rayons solaires apportaient une nouvelle vision à la peinture, rendait les mouvements de pinceau vivants, audacieux. Réel. Le sourire au lèvre, sa solitude si bien portée, son regard fut attirée par une toile en particulier. Une femme, un sourire de femme, des lèvres bien charnues laissant voir le bonheur qu'elle ressent. Juste ça. Juste ce sourire. Keena ne rit pas souvent. Elle garde trop souvent ce visage neutre, sans vraiment d'émotions, sans vraiment de transparence sur ce qu'elle ressent réellement. Cacher, toujours cacher ce qu'elle ressent. Elle n'a pas appris ça dans la rue, ni dans sa famille d’accueil après ça. Elle le fait depuis qu'elle a dix ans. Depuis qu'elle a compris que si on dit trop ce qu'on a sur le cœur, on devient faible, vulnérable, à la merci de ceux qui veulent nous faire du mal. Elle a toujours été à part, la petite fille de policier, la seule fille de l'école à pratiquer des arts martiaux, la petite brune aux yeux bleus qui donne des coups aussi facilement qu'une garçon de quatorze ans et qui répond à toutes les remarques qu'on peut lui faire sur son père policier qui débarque dans les quartiers chauds de Miami pour embarquer le frère, le cousin ou même le père qu'un camarade d'école. Keena a toujours été à part. Tous ça à cause d'un père qui a fait passer son boulot avant tout et est ensuite tombé dans l'alcool. En regardant cette peinture, elle se dit qu'elle aurait dut peut-être du ne pas cacher autant ce qu'elle ressentait. Sourire plus, rire plus, se donner à fond dans la vie et pas seulement dans le côté étude. Doucement, elle laisse un sourire se dessiner sur ses lèvres, un sourire timide, discret, à peine perceptible à longue distance. Mais bien réel. Keena sourit. Enfin. Mais son sourire est de courte durée malheureusement. Une voix qu'elle reconnaît bien en l'ayant entendue près de son oreille pendant quelques heures où elle prenait du bon temps. Edward Hildebrand, alias le petit con qui lui avait littéralement retourner le cerveau. Elle s'était promise que si elle le revoyait, il allait prendre son poing dans la figure et ça ne manqua pas. « Hey, Hildebrand. J'ai un truc pour toi. » Belle introduction pour un crochet du droit. Elle prenait depuis quelques temps des cours de boxes dans une salle de sport bon marché. Bel endroit pour faire des rencontres au passage. Elle avait pourtant oublier une règle essentielle quand on donne un coup de poing, rentrer son pouce à l'intérieur afin de ne pas le casser ou autres. « Oh putain. Quelle conne ! » Souffrant le martyre, elle resta pourtant – presque – de marbre face au new yorkais. Elle essayait de garder un air digne d'une princesse, mais tout le monde sait que Keena n'a rien d'une putain de princesse. Elle est plus la meuf en fond de décors qui détonne avec son pantalon et qui ne sait pas dire une phrase sans une mot digne d'un charretier. Un passant la bouscule non intentionnellement et touche sa main meurtrie.  Elle hurle presque de douleur face à l'affront fait à sa petite personne. « C'est encore ta faute putain, Hildebrand. » Elle le regarde avec des yeux noirs, vraiment pas contents. La rancune est un défaut qui la ronge au plus profond d'elle. Son cœur peut passer d'une extrême brillance à une noirceur profonde si on la trahit ou l'abandonne sans aucunes raisons. Elle cherche alors sa revanche, le moment propice où elle pourrait donner un bon coup à la personne si bien qu'il sente la douleur qu'elle a ressenti se propager à travers sa mâchoire ou toute autre partie de son anatomie. Edward était frêle et semblait avoir bien sentis ce coup de poing mais Keena s'en foutait un peu de lui. Elle essayait de garder la douleur de sa main sous contrôle. Sortant sa bouteille d'eau de son thermos pour la garder bien fraîche à cause de la chaleur étouffante du Nevada, elle la colla presque à sa main droite. La fraîcheur de la bouteille apaisa sa douleur. Une petite libération qui la poussa à sortir un gémissement de réconfort. « Pouf, si j'avais su que frapper un crâneur comme toi serait aussi jouissif et douloureux, j'aurais réfléchis à deux fois. » Ce n'était pas qu'elle n'avait pas aimer passer du temps avec Edward. C'est juste la fin qu'elle a en travers de la gorge.
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MessageSujet: Re: right now there's a war between the vanities. (edward) right now there's a war between the vanities. (edward) EmptyMar 12 Mai - 1:51



    Dernier étage du Bellagio, de ma suite j’avais une vue imprenable sur tout Vegas. Sin City, la ville de tous les pêchés, la ville où tout est permis. Parmi mon entourage, beaucoup de personnes adoraient cet endroit, on pouvait y faire la fête comme nulle part ailleurs, enchaîner les excès et partir en laissant tout derrière soi. Moi je n’aimais pas cette ville, je la trouvais remplie de vulgarité et vide de sens. Hormis son sens de la fête, cette ville n’avait rien de particulier. Des casinos empilés les uns à côté des autres, et en dehors de ça, rien, le désert. Vegas, c’était la ville poubelle des Etats-Unis, l’endroit où on allait pour faire n’importe quoi, l’endroit où on jetait à la poubelle nos plus grandes hontes… Mais je n’étais pas venu ici pour mon plaisir personnel. J’étais venu ici pour récolter des fonds, pour convaincre un potentiel investisseur de donner de l’argent pour financer la campagne de Monsieur McAllister. Habituellement, un entrepreneur de Vegas n’aurait aucun intérêt de financer la campagne d’un candidat-maire d’une autre ville, mais ici, il ne s’agissait pas de n’importe quelle ville, c’était New York et cela changeait toute la donne. J’avais donc passé la soirée d’hier soir avec Monsieur Reyes pour faire en sorte qu’il se montre très généreux envers notre cause. Le courant était très bien passé et rapidement il m’avait donné son accord pour nous virer des fonds. Ce qui ne devait être qu’un simple dîner d’affaires avait par la suite pris une tournure totalement inattendue. Par je ne sais quel enchaînement d’actions, on s’était retrouvé dans un des clubs les plus branchés de la ville, dans le carré V.I.P. avec bouteilles de champagne à foison. J’avais fini ivre mort, pendant que mon collaborateur s’était enfilé plusieurs rails de cocaïne avant de faire venir des strip-teaseuses à lui et de me proposer de participer à une partie fine improvisée. Complètement saoul mais pas pour autant stupide, je refusais poliment son invitation, prétextant une forte envie de déglutir. Je ne touchais pas à ces merdes. J’avais déjà vu bien trop de personnes se perdre en tombant dans la cocaïne, je ne voulais pas en faire partie, je ne voulais pas tout ruiner pour une simple drogue. Quant aux strip-teaseuses, je valais bien mieux que cela. Mes standards en termes de filles étaient très élevés et je ne couchais pas avec n’importe qui. Alors me taper ces putes ? Non merci, le bon marché et les maladies sexuellement transmissibles en guise de carte de fidélité, très peu pour moi. Malgré cette invitation refusée, Monsieur Reyes avait fait un très joli virement sur le compte de la campagne et je m’étais réveillé en début d’après midi avec une gueule de bois monumentale. Mon vol retour pour New-York n’était que le lendemain dans la matinée, j’allais devoir m’occuper d’ici là. J’avais déjà prévu d’aller plumer quelques ignares au poker ce soir, mais je n’avais rien planifié pour cet après-midi. Finissant ma cigarette, je décidais de partir à la visite de cette ville qui ne m’attirait pas. Après tout, je ne pouvais avoir que de bonnes surprises si l’on prenait en compte l’inexistence de mes attentes. A force de marcher, j’arrivais sans vraiment le vouloir dans ce qui semblait être le quartier artistique de Las Vegas. Enfin, artistique, il fallait vite le dire, si tous ces tableaux n’étaient pas exposés dans de vrais musées, c’est qu’il y avait une raison, et en les regardant attentivement, elle était évidente. J’en profitais pour appeler Jackson, mon numéro deux pour cette campagne, pour lui faire part de la bonne nouvelle concernant la donation. « Jax c’est Edward. Reyes a accepté de faire un don très généreux. Et vu les dossiers que j’ai sur lui suite à la soirée d’hier soir, je pense qu’il sera très enclin à redonner pour une future élection. On se voit demain. » A peine eus-je le temps de raccrocher que j’entendis une voix féminine m’apostropher. Qui cela pouvait donc bien être, je ne connaissais personne ici à Vegas, qui avait bien pu me reconnaître. Tout juste retourné vers la direction d’où venait cette voix, je reçus un coup de point au visage. Complètement pris par surprise, je restais immobile et sans mot pendant quelques instants. Le coup de poing n’avait pas été très violent mais il m’avait tout de même ouvert l’intérieur de la lèvre. Je pouvais déjà sentir le goût du sang dans ma bouche. Je pris enfin le temps d’identifier mon agresseur, c’était une fille avec qui j’avais couché quelques mois auparavant. Je ne me souvenais plus de son nom à vrai dire. Les raisons qui l’avait poussée à faire un tel acte ? Je les ignorais totalement. Je ne l’avais pas rappelé après notre moment passé ensemble, certes, mais je ne le faisais jamais et c’était la première fois que je prenais un crochet du droit comme réponse. Son poing avait néanmoins l’air de la faire souffrir puisqu’elle se tenait la main en m’insultant. Bien fait pour toi, petit conne. « A ce que je vois, pour toi la boxe c’est comme le sexe, tu manques d’expérience. » lâchais-je, un sourire en coin affiché sur mon visage. J’essuyais le sang sur ma lèvre d’un revers de main, ce n’était qu’une égratignure, je n’en garderai heureusement aucune cicatrice. « Puis-je savoir ce qu’il t’a pris de me frapper de la sorte ? Je sais que tu n’as pas l’air d’être issue des milieux les plus civilisés mais tout de même, un peu de tenue mademoiselle. » Et elle continuait de m’insulter, utilisant tous les noms d’oiseaux qui étaient dans son répertoire. Apparemment, je l’avais vraiment vexée, elle avait l’air de prendre cette histoire à coeur, mais pourquoi, je l’ignorais. S’attendait-elle vraiment à quelque chose de sérieux avec moi ? Si tel était le cas, la situation était plutôt comique, moi, avec une fille comme elle ? Voyons, il fallait être sérieux deux minutes. Alors qu’elle semblait toujours autant énervée, je repris finalement la parole. « Au lieu de me frapper, tu aurais mieux fait d’utiliser toute cette fougue au lit, peut-être que nous nous serions amusés davantage, qui sait. En plus, t’es plutôt pas mal quand tu t’énerves. Non vraiment, quel gâchis. »
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MessageSujet: Re: right now there's a war between the vanities. (edward) right now there's a war between the vanities. (edward) EmptyJeu 14 Mai - 22:56

La violence, la colère. Oui, elle connaissait ces deux entités parfaitement. Elle avait fait appel à l'une bien trop souvent et comprenait l'autre trop intimement. Keena ne voyait pas la solution à un problème dès le départ, elle voyait son poing dessus et ensuite sa longue réflexion assise sur un trottoir à côté. Sa petite taille ne l'empêchait pas de prendre partie aux batailles. La guerre régnant dans son cœur n'était qu'une partie d'elle, une partie qu'elle ne lâchait pas. Qu'elle ne voulait pas laisser tomber. Et parfois, cette guerre si pesante, si oppressante, la laissait un peu, lui donnant l'opportunité d'être plus libre de ses mouvements. C'est ainsi qu'elle tomba sous le charme du new yorkais. Avec son corps frêle et sa belle gueule, elle laissa la petite Keena sauvage et impétueuse au placard pour une toute autre personne, une fille simple et calme. Très étrange quand on sait que la petite brune ne sait pas resté en place plus de deux minutes. Les quelques heures qu'elle avait passé avec lui avaient été libératrice, pleine de plaisir et surtout, enfin, elle avait oublié une maudite cicatrice au cœur et à sa cuisse qui ne voulait pas disparaître. Elle était juste une fille parmi d'autre, mais elle avait pensé, naïvement, qu'il allait être plus. Qu'il y aurait un suivi et non pas juste un coup d'un soir dans une chambre de Vegas. Faire parti d'un cliché, d'un stéréotype, ça lui donnait la gerbe. Elle comptait, elle était importante. Peut être pas maintenant. Peut être pas demain. Mais un jour, on se souviendrait de son nom, de son visage, de son travail. Elle aurait une importance que beaucoup n'avait pas pensé à lui donner. Son enfance où elle était seule, livrée à elle même car son père était toujours au poste de police ou sa mère en train de boire un scotch avec ses copines de poker dans la maison d'à côté. La pauvre petite brune avait passé son enfance, seule, sans amis car trop différente, sans parents car trop occupé, sans frères ni sœurs, sans cousins car trop éloignés. Elle avait réussit à s'en sortir jusqu'au jour où son père leva la main sur elle. C'est sans doute à ce moment là qu'elle ne put plus supporter sa solitude car elle n'avait personne à qui parler de cet événement, elle n'avait personne à qui se confier. Au moins dans la rue, elle vivait par elle même, elle n'attendait plus rien de personne. Dans sa rue, sur son pauvre morceau de carton, elle se débrouillait pour qu'on ne la touche pas, qu'on ne la regarde pas jusqu'à cette main tendue. Keena regarde les tableaux de rues avec une attention particulière. Est-ce que les gens l'ont regardé comme ça ? Est-ce qu'elle a été la fille dans la rue que l'on admire de loin mais qu'on n'ose pas approché ? A-t-elle eut l'opportunité de s'en sortir sans le savoir ? D'être importante ? Keena veut être quelqu'un. Sa peur d'être oubliée est presque paralysante. Le visage tourné vers le tableau souriant, elle a la voix de Edward en écho. Il ne sait pas qui elle est. Le contraire aurait été absurde. Son poing dans la mâchoire carré du jeune homme résonne dans l'air saturé de la sueur et du sable de Las Vegas. Rlle a mal mais elle est fière. Bien trop fière pour son propre bien. « Tu veux que je te montre si je manque d'expérience encore une fois ? » Ce n'était certainement pas une invitation à reprendre à leur précédente nuit. Bien au contraire. Qu'on se moque d'elle ? Elle ne supportait pas. Son corps n'était pas un jouet et quand on s'amusait à la laisser dans un doute constant sur sa capacité à marquer les esprits, elle voyait rouge. « Oh c'est bon, genre t'as jamais fait face à une fille qui a un caractère de chien. » Elle essaye de calmer sa douleur avec l'eau mais rien n'y fait. « Et si tu dis que la plupart des filles que tu connais sont des chiennes, je te donne l'autre poing … ou mon pied. Au moins, je serais sûre de pas avoir mal. » Keena s'installe sur le trottoir sale et presse la bouteille contre son poing. Elle s'est sûrement bien fait mal, mais ça passera. « Ça marche pas avec moi don juan. » Une princesse ? Une demoiselle ? Belle blague. Keena était sans aucun doute très féminine, ayant un goût prononcé pour la mode et les belles fringues, sachant se pavaner comme il le fallait avec une paire de talons de quinze centimètres et un longue robe, mais elle n'était pas une demoiselle. Elle était un mec à l'intérieur. N'ayant aucun soucis pour grogner et insulter les gardiens au football quand ils ne faisaient pas leur job ou quand un camion lui passait devant alors qu'elle était au volant à Seattle. « M'appelle pas mademoiselle, ça me fout encore plus en rogne. » Pourquoi elle l'agressait ? Pourquoi l'avoir frappé ? Sa fierté en a pris un coup, mais sa violence n'était jamais gratuite. Bon, un peu quand même mais pas à ce point. Elle s'énervait au son grisant de sa voix. Comment est-ce qu'elle avait pu couché avec un mec pareil ? Deux verres et la voilà dans son lit. Quelle idiote. « Parle moi encore comme ça, et sur que tu feras faire une petite rencontre entre ton paquet et mon pied dans une paire de vans. » Elle s'énerve toute seule. Elle est à cran. Depuis qu'elle avait rencontré Elias, elle était à cran. Craignant de le voir à chaque coin de rue, de l'apercevoir dans un reflet d'une vitre, dans le croisée accompagné d'une pouf dans un bar un soir difficile. Heureusement, Allie avait un don incroyable pour la distraire, les shootings photos se multipliaient à mesure que la compagnie se faisait connaître, et Elias disparaissait peu à peu de son esprit durant ses journées et ses nuits de travail. A part aujourd'hui, alors qu'elle était seule dans les rues de Vegas. « Putain, je sais même pas pourquoi je t'ai cogné. T'es un con parmi tant d'autre. Sûr que t'a déjà fait le sourd pour une autre fille. Désolé. » Elle se relève et lui tend son autre main. « Sûr aussi que tu ne te souviens pas de mon nom alors pourquoi t'encombrer. » Elle lui tend sa bouteille d'eau et un mouchoir pour qu'il puisse essuyer le sang qui perle encore de sa lèvre. Elle ne l'avait pas raté.
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MessageSujet: Re: right now there's a war between the vanities. (edward) right now there's a war between the vanities. (edward) EmptyLun 25 Mai - 0:11


    Des filles mécontentes de n’avoir été dans mes draps qu’une seule nuit avant d’être oubliées, j’en avais connu, bien plus que la plupart des hommes. Mais me faire frapper de la sorte, c’était une première. Si encore je l’avais insulté ou rabaissé plus bas que terre, recevoir un crochet du droit n’aurait pas été une grosse surprise, mais là, je ne comprenais vraiment pas la situation. Pourquoi se mettre dans de tels états ? Je n’étais certainement pas le prototype du gentleman parfait, je n’étais pas l’homme le plus respectueux envers les femmes, non, j’avais mes défauts, mais jamais je n’avais promis à une fille une relation sérieuse, alors pourquoi pouvait-elle bien s’énerver ? Pas une explication, non juste un direct du droit sans crier gare. C’était définitif, je détestais vraiment cette ville, et je commençais vraiment à détester les habitants de Vegas également. Petite conne. « Un caractère de chien ? » Je la fixais d’un air ahuri. Putain, elle ne manquait pas d’air. « T’appelles ça un caractère de chien ? Moi j’appelle ça une sauvage. T’as reçu aucune éducation ou quoi ? Tu frappes les gens dans la rue, comme ça, sans raison, juste pour le kiff ? C’est ça ton mauvais caractère ? Moi j’appelle ça être dérangée, faut consulter ma petite. » A tous les coups, elle était bipolaire ou une connerie du genre. C’était bien ma veine ça, tomber sur des filles complètement folles qui ne supportaient pas d’être juste une simple histoire de cul parmi tant d’autres. Pourquoi voulaient-elles toutes être spéciales ? Elles avaient tout faux. Jamais, ô grand jamais, une fille serait spéciale à mes yeux si elle terminait dans mon lit dès le premier soir. Pour gagner mon respect, il fallait commencer par se respecter soi-même. Elle avait mal à la main, elle l’avait mérité, j’espérais qu’elle s’était pétée quelque chose, ça lui servirait de leçon à ne pas attaquer les gens impunément. « Je ne dois pas t’appeler mademoiselle ? Monsieur alors ? Parce que dans mes souvenirs, t’étais bien une fille. » Même énervé, ma vraie nature reprenait toujours le dessus, lâchant des sous-entendus. J’étais comme ça et il était impossible de me changer, c’était aussi ce qui faisait mon charme, en témoignait le grand nombre de filles que j’avais mis dans mon lit depuis mon retour à New York. A sa remarque, je lâchais un léger rire impossible à réprimer. Me frapper de nouveau, dans les parties génitales cette fois-ci. C’était beau de rêver. « Je sais que tu crèves d’envie d’y retoucher à nouveau, mais désolé poupée, cette fois-ci, je ne suis pas d’humeur. » Et même si elle souhaitait vraiment me frapper, je n’étais clairement pas du genre à me laisser faire, fille ou non. S’il fallait que j’emploie la force pour la calmer, je n’hésiterai certainement pas. Certaines personnes n’apprenaient des leçons qu’en recevant des coups, peut-être en faisait-elle partie. Je savais que j’aurai dû rester à l’hôtel toute la journée, quitte à devoir me taper des émissions de télé réalité merdique, cela m’aurait au moins évité de rencontrer une dingue comme elle. Bizarrement, elle semblait tout à coup beaucoup plus calme et présenta même des excuses complètement inattendues. Elle pensait vraiment que ça allait être si facile que ça ? Frapper et ensuite s’excuser comme si de rien n’était, comme si l’action qu’elle avait faite quelques instants auparavant était effacée par de simples mots ? Regard glacial, je répondais d’un ton ferme. « Tu frappes et tu réfléchis après ? T’es vraiment conne en fait, c’est pas juste un air que tu te donnes. » Je marquais une légère pause, essuyant de nouveau ma lèvre ensanglantée, avant de reprendre. « Et c’est ça l’idée que tu te fais des excuses ? En insultant ? Pauvre fille. » J’avais toujours mis un point d’honneur à ne pas faire de distinctions parmi mes relations en fonction de la classe sociale, j’avais toujours souhaité rencontrer le plus de personnes possibles, venant de tous les horizons, et aujourd’hui, pour la première fois depuis bien longtemps, je regrettais mon choix. Au moins, les personnes qui venaient de la haute société comme moi étaient bien éduquées et ne frappaient pas à tout va dès qu’ils avaient le moindre désaccord avec quelqu’un. « Ton prénom ? Honnêtement, non je ne m’en souviens pas, et vu ton comportement, je n’ai pas vraiment envie de le connaître à vrai dire, si ce n’est pour aller te signaler aux flics. » Elle me tendait à présent une bouteille et un mouchoir pour que j’essuie ma lèvre douloureuse. Je regardais tour à tour les objets qu’elle me proposait avant de lever les yeux vers sa tête, la fixant avec dédain et écartant le bras qu’elle me tendait d’un revers de main. « Non merci, sans façon, je ne sais pas où ça a bien pu traîner. » Je finissais tout de même par m’assoir à ses côtés, sur le trottoir, fatigué de m’énerver de la sorte. Je la fixais dans les yeux pendant de longues secondes, avant de reprendre la parole. « Pourquoi un si joli visage renferme tant de haine ? Qu’est-ce que tu as contre moi au juste ? Excepté le fait que je sois un être parfait que tout le monde jalouse en ce bas-monde. »
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MessageSujet: Re: right now there's a war between the vanities. (edward) right now there's a war between the vanities. (edward) EmptyMar 9 Juin - 22:18

Indomptable. Sauvage. Hystérique. Hors de contrôle. Ce sont souvent les mots que l'on emploie pour décrire la brune d'à peine un mètre soixante. Du haut de ses vingt-et-un ans, elle en a fait des vagues, balayant tout sur son passage, laissant un ouragan après sa visite. Sa longue chevelure balayé par le vent sec du Nevada, elle faisait pourtant face à une personne qui avait à peine sentis la brise de son passage il y a peu. Elle qui ne se donnait jamais à autrui, elle qui se gardait précieusement, qui ne donnait que peu car elle n'en avait pas déjà assez pour elle, avait commis la péché de se donner à ce new-yorkais imbu de lui même. Elle connaissait les riches, Chiara, sa meilleure amie avait un compte bien rempli, mais elle n'était pas aussi hautaine que Edward. Pas aussi contente de l'avoir humilier. Keena et sa fierté qui dépassait la lune. Elle n'aimait pas qu'on lui marche sur les pieds, qu'on lui dise qu'elle n'était rien d'autre qu'une pauvre fille de Miami, qu'elle n'avait pas d'avenir car pas d'argent ni de nom connu dans le monde. La plupart du temps, elle riait et donnait un coup de pied bien placé ou une gifle retentissant dans la salle. Parfois, elle riait et donnait une réplique bien sentit avant de tourner les talons. Elle ne comptait plus le nombre de fois où on l'avait arrêté car elle avait agressé un riche qui pensait qu'elle n'était rien. Qu'on la rabaisse, elle ne supportait pas ça. Et Edward le faisait. « Roh ça va. Si tu sais pas faire face à une fille comme moi qui pèse cinquante kilos toute mouillée, t'es encore plus lâche et inutile que je le pensais. » Il lui faisait penser à Tyler à avoir de grands mots mais pas un gramme de vrai muscle. « Et pour tout te dire, j'ai préféré m'éduquer toute seule. Excuse moi si j'ai encore des lacunes avec un petit riche qui ne sait pas se défendre devant une fille. » Keena regarde le jeune homme avec un regard froid, exempt de compassion pour sa lèvre ensanglanté et le bleu qu'elle lui a laissé sur la joue. Elle s'en fiche royalement qu'il soit blessé actuellement, elle ne veut qu'une chose, évacuer sa colère. Elias hante ses pensées, et elle ne supporte pas ça. Elle aurait voulu contacter Endras, se changer les idées, mais le jeune homme avait disparu de la surface de la terre. Même Adrian ne savait pas où se trouvait le new-yorkais sur qui elle avait renversé son café brûlant en pleine rue marchande. Elle essaye de se calmer, mais elle est hors d'elle sans raison valable. Il a sûrement raison le Hildebrand, elle est sûrement une sauvage qui n'a reçu aucunes éducations. Une fille qui n'en n'a que l'allure mais qui est une bête au fond, un animal sauvage que l'on ne peut apprivoiser. « Oh, oui je suis une fille. Je pense que tu t'en ai bien rendu compte lors de cette nuit où tu as du enregistré mon prénom. Mais disons que je déteste qu'on me le rappelle constamment que je ne suis qu'une jeune femme qui n'est toujours pas marié alors que la société fait tout pour nous presser à trouver un riche mari pour nous entretenir et nous ramené cinquante ans en arrière. » Féministe jusqu'au bout, le titre de mademoiselle la dérangeait. Autant les hommes sont très rarement appelé des damoiseaux lorsqu'ils sont célibataires, qu'on l'appelle mademoiselle l'agaçait. Pourquoi la différencier d'une femme ayant une alliance au doigt, d'une femme ayant perdu un mari. Et encore, le terme de damoiseau date d'un moyen âge européen qui n'a plus aucuns sens à l'heure actuelle. De ce fait, elle ne voulait pas qu'on l'appelle Mademoiselle Hogdenger. « Dis toi que ça ne me fera pas plus plaisir qu'à toi. Je devrais changer de chaussure après. » qu'elle répond du tac au tac. « Même si je n'ai plus trop les moyens là. » chuchote-t-elle en douce. Elle se sent un peu mal d'un coup. Sa colère qui grandissait à vitesse grand V disparaissait sous la honte et la culpabilité. Elle s'excusa, piteusement et vraiment pas de manière si polie que ça. Mais la politesse, elle ne connaissait pas. Elle était brûte de décoffrage la Keena, à jurer comme un charretier et à cogner comme un gars de la rue. Parce qu'elle connaissait cet univers, elle y avait grandit malgré tout. Même avec un père flic et une mère au foyer, elle n'avait jamais fréquenté les bonnes personnes, elle n'avait jamais été sage et attentive à ce que ses parents voulaient d'elle. Elle voulait vivre aussi librement qu'elle le pouvait, même si cela impliquait que son entourage souffre de son absence d'attention. Elle vivait pour elle, pas pour les autres. Elle était égoïste dans sa quête de bonheur. Mais lui, il l'était dans sa quête de plaisir, et elle trouvait cela encore pire. « Non, je suis vraiment conne. » dit-elle d'un air ironique. Elle aurait voulu lui en coller une encore, mais elle devait se calmer un peu encore. « Si tu sais pas accepté des excuses, qu'importe la forme, c'est que franchement t'es vraiment idiot. J'essaye de me rattraper, j'aime pas avoir tord. » Elle se reprend sur sa dernière phrase. « Je n'aime pas être en tord. Nuance. » Elle qui détestait s'excuser aurait très bien pu garder ses mots pour elle. Sa culpabilité envolé comme du pollen en plein printemps, elle a envie de partir, de fuir. Mais elle reste, assis sur ce morceau de trottoir, lui tendant sa bouteille d'eau et un mouchoir blanc. « T'es chiant. J'ai essayé de me racheter, tu peux au moins le voir non ?! » Mais quel idiot. Idiot, idiot, idiot. Plus jamais elle n'irait traîner dans les casinos en ayant mis une robe qui ultra moulante. Plus jamais. Que des problèmes à la clé. « Je ne te rappellerais pas mon nom alors. Mais tu peux prendre la bouteille et le mouchoir, je suis peut-être sauvage mais pas une crado qui vit dans la rue. Et si tu ne mets pas d'eau, tu auras des croûtes vraiment pas jolies à voir. » Déjà que ça séchait bizarrement, et qu'elle l'avait amoché, elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle lui ait donné de l'herpès en plus. « Vraiment, fout de l'eau sur cette lèvre mon dieu sinon je le ferais moi même. » Toujours aussi polie dis donc. Keena tenait la bouteille de sa main, son mouchoir dans l'autre et déposa les deux objets sur les genoux du jeune homme. Rien à foutre. Elle voulait être gentille, il ne voulait pas, il allait le subir. Elle pensait qu'il allait appeler quelqu'un, la police pour l'arrêter ou son agent pour savoir quoi faire, mais la question qu'il lui posa la déstabilisa. « T'en as des questions toi. » Elle ne savait pas quoi répondre. Quoi dire. Elle ne le connaissait qu'à l'intérieur d'une chambre. Et se confier n'était pas vraiment une chose facile à faire pour elle. « Je ne sais pas. J'imagine que je n'aime pas qu'on ne se souvienne pas de moi. » Elle le regarde un peu, son visage beau et vraiment attirant. Elle inspire un bon coup et lui dit vraiment ce qu'elle a sur le cœur, déversant un peu de sa colère. « Quand on a couché ensemble, tu m'as promis que tu me trouverais un stage à Vogue à New York. Et naïvement, je t'ai cru parce que tu avais été vraiment gentil avec moi. Je ne suis pas en colère contre toi, mais contre moi. Pour t'avoir cru. » Elle avait commencé à élever un peu la voix, pas au point de crier, mais au point que les passants la regardaient plus intensivement. « Tu prends peut-être plaisir à rouler les autres dans la farine, mais on ne naît pas tous avec une cuillère en argent dans la bouche. »
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MessageSujet: Re: right now there's a war between the vanities. (edward) right now there's a war between the vanities. (edward) EmptyDim 5 Juil - 1:15

Dans quoi s’était-il encore entraîné ? Edward se le demandait bien. Il fallait qu’il arrête de côtoyer les gens issus des classes inférieures, il en avait conscience. Bien trop souvent, il lui arrivait des mauvaises choses quand il passait trop de temps en compagnie du bas peuple. Il ne souhaitait pas avoir de préjugés, laisser une chance à tout le monde, en faisant abstraction du milieu social, mais force était de constater qu’il allait devoir prendre des mesures. Ces gens là n’avaient pas l’éducation nécessaire pour se voir accorder l’honneur d’une place dans son monde. Ils n’étaient tout simplement pas suffisamment civilisés. Des sauvages, voilà ce qu’ils étaient, des animaux. Comme un chien enragé, ils pouvaient se montrer courtois pendant un moment puis sauter à la gorge la seconde d’après. Ils se plaignaient d’être pris de haut ? S’ils savaient bien se comporter lorsqu’on leur donnait une chance, peut-être que les choses ne seraient pas ainsi. Leur traitement était tout à fait justifier. Si pendant un temps, je me battais toujours pour ne pas faire de généralités, c’était aujourd’hui chose révolue. Ils avaient dépassé le nombre de chances que j’étais prêt à leur accorder, ces misérables vermines. « Faire face ? Tu arrives sans crier gare et tu me frappes sans raison, comment suis-je censé faire face ? Connasse. » Il commençait à être sur les nerfs et la remarque suivante n’eut pour effet que d’attiser sa colère encore un peu plus, il haussait le ton. « Mais tu te prends pour qui petite merdeuse ? Tu crois quoi ? Que parce que t’es une fille je n’oserai pas t’aligner ? Essaie de me frapper encore une fois et c’est soit à l’hôpital, soit derrière les barreaux que tu te retrouveras. Je suis sympa, je te laisse le choix. » Edward se demandait réellement ce qu’il avait pu trouver à une fille comme elle. Comment avait-il pu avoir si peu d’estime de soi pour l’emmener sous ses draps. Il était d’habitude bien plus sélectif que cela, choisissant toujours des filles qui avaient une certaine classe, pas une fille qui donnait l’impression de sortir du zoo. Il avait probablement trop bu cette nuit là, il n’y avait pas d’autre explication. Elle n’était pas moche, ça non, mais dieu qu’il la trouvait chiante, conne et inintéressante. « Crois-moi, j’aurai préféré que cette nuit n’ait jamais existé, je ne pensais pas avoir couché avec une fille qui sortait tout droit de l’asile. » Edward touchait sa lèvre qui enflait à vue d’oeil. Il allait devoir mettre de la glace dessus dès son retour à l’hôtel s’il ne voulait pas se retrouver avec une lèvre de boxeur pendant une quinzaine de jours. « Quant à ton nom, au risque de me répéter, non je n’en ai aucune idée. Désolé de te décevoir, mais t’as pas dû être assez performante pour me marquer, c’est la vie. » C’était sûrement la dernière fois qu’il mettait les pieds à Vegas, les gens étaient bien trop fous ici, frapper les gens dans la rue, comme ça, en toute impunité. Putain, ils ne savaient donc pas que le temps du far west était révolu ? Putain de paysans, le désert leur faisait apparemment perdre la tête. « Pauvre petite fille, persécutée par la société. Personne ne te force à marier, regarde autour de toi, tout le monde lutte pour l’indépendance des femmes, pour l’égalité des sexes, alors arrête de me sortir tes conneries parce que tu ne supportes pas qu’on t’appelles Mademoiselle. Mais soit, je vais t’appeler gamine désormais, ça te siéra bien mieux. » Cette fille là insupportait vraiment Edward. Habituellement, il était souvent calme, les remarques des autres lui passaient toujours au dessus, il gardait un certain détachement, n’apportait guère d’importance aux paroles d’autrui et ignorait les gens qui se montraient trop insistant. Mais cette fille, cette sauvage, sa persistance dans la connerie battait des records. Les nerfs du jeune Hildebrand était à vif devant tant de stupidité. Il soupira un grand coup devant la nouvelle remarque qu’elle émise. « Accepter des excuses peu importe la forme ? Non. Des excuses ça doit se mériter, on apprend pas ça chez les moins que rien ? » Il ne modérait aucune de ses paroles, n’ayant strictement rien à faire des réactions que cela pourrait provoquer. Elle ne méritait pas mieux que son mépris. « Tu frappes et ensuite tu réfléchis, pour enfin t’excuser. Tu es en tort et si tu crois que je vais accepter des excuses minables, tu te mets le doigt dans l’oeil. » Toujours assis sur ce trottoir, Edward s’allumait une cigarette. Sans savoir pourquoi, il restait là, en plein milieu de la rue, en si mauvaise compagnie. Peut-être voulait-il simplement comprendre ce qui avait poussé cette dégénérée à agir de la sorte, si elle était vraiment folle à lier ou bien si elle avait une raison un tant soit peu valable. « Mais j’en ai rien à foutre que t’aies essayé de te racheter ou non, mets-toi bien ça dans le crâne. » Pour qui se prenait-elle, cette morveuse. A croire que quelques mots pouvaient effacer un acte. Si encore ces mots là étaient sincères, Edward aurait peut-être pu faire un effort, mais dans le cas présent, ses paroles empestaient l’hypocrisie. Elle ne pensait pas un mot de ces excuses, il en était intimement persuadé. « Et bien fais-le toi-même alors, si tu y tiens tant que ça. » répondit-il du tac au tac quand elle menaça d’essuyer de soigner sa plaie s’il ne le faisait pas lui même. Il n’avait clairement pas envie de s’emmerder à nettoyer sa blessure dans la rue et il pensait qu’en répondant à sa provocation, elle n’oserait pas s’approcher de lui pour mettre de l’eau sur sa lèvre. Finalement, cette fille se mit enfin à dire ce qu’elle a sur le coeur, a donné la véritable raison de ce coup de poing donné sans avertissement. Edward lui avait apparemment promis un stage à Vogue, il lui avait fait miroiter monts et merveilles pour la mettre dans son lit. Il esquissa un léger sourire. Il se rappelait désormais. D’habitude, il promettait davantage une relation durable pour attirer les filles dans son lit, mais cette fois-ci, il avait dit à cette fille qu’il lui obtiendrait un stage à Vogue, où sa meilleure amie, Constance, avait une excellente place. Bien entendu, il n’avait rien fait de tout cela. Constance avait d’autre chats à fouetter plutôt que de faire entrer des jeunes inconnues dans sa boîte. Et au vu du comportement de cette fille aujourd’hui, Edward pensait réellement qu’il avait bien fait de ne pas la faire entrer dans ce magazine. Mais, pour tenter de calmer la situation avant qu’elle ne devienne incontrôlable, il décida de mentir. « Je me souviens maintenant. J’ai fait ce que j’ai pu pour ta candidature, mais ils ne recherchaient pas ton profil à l’époque. Je ne pouvais pas faire de miracles, je ne suis pas David Copperfield. Maintenant, si tu as couché avec moi uniquement pour cela et pour rien d’autre, tu dois avoir une bien faible estime de toi. » Coucher avec quelqu’un pour obtenir un stage, sérieusement ? Il pouvait comprendre le principe de la promotion-canapé, mais tout de même, un stage ? Un emploi fictif soi disant enrichissant qui fini dans quatre-vingt-quinze pour cent des cas par une affectation à la photocopieuse et à la machine à café, cette fille devait vraiment être perdue. Il ne put s’empêcher de sourire et d’utiliser l’humour à la remarque sur la cuillère en argent avec laquelle il était né. « La mienne était en or, désolé. » S’étant finalement repris, étant plus calme, il décida de se lever de ce trottoir et toisa cette jeune fille du regard, avant de lui tendre la main, un léger sourire sur les lèvres. « Allez, lève-toi, on dirait une clocharde comme ça. » Pas les mots les plus doux du monde, mais c’était sa manière à lui de se montrer plus sympathique, d’enterrer cette hache de guerre.
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