the great escape
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“You can't lie to your soul.”

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June D. J. Martin
there's no place like berkeley
June D. J. Martin
prénom, pseudo : Fanny, Fannence, la plus mignonne des mignonnes, Fannou
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MessageSujet: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyDim 11 Oct - 1:13

“You can't stay in your corner of the Forest waiting for others to come to you. You have to go to them sometimes.”
 Cela faisait désormais trois semaines qu'Ollie était devenu l'autre jeune acteur phare de la série dans laquelle June jouer. A force de persévérance, la jeune femme était parvenue à faire virer son partenaire à l'écran Karl, pour qu'Ollie devienne l'autre tête d'affiche. Sur les nouveaux posters se dessinaient deux couples, celui des parents du personnage de June et celui de son personnage et de celui d'Ollie. Et la jeune femme n'aurait pu être plus fière. Enfin elle arrivait à se satisfaire de ce qu'elle dégageait à l'écran, enfin elle parvient à pouvoir montrer pleinement son talent d'actrice. Auparavant, c'était compliqué. June faisait son travail mais se montrait aigrie, agacée et passablement désagréable avec quiconque avait un mot de trop envers elle. Mais tous ont pu remarquer le contraste saisissant entre l'avant et l'après Karl. Et dieu seul sait que c'est de ce fait un climat beaucoup plus agréable pour travailler. Et puis ce qui l'aidait à avoir un esprit plus tranquille au travail, était de savoir que Valentina était chez elle et veillait sur Savannah. Cela faisait quelques temps que sa meilleure amie logeait chez elle, et tous les jours où June travaille tard, Valentina s'occupait de Savannah. Autant dire que la jeune femme n'était absolument pas préoccupée par le sort de sa petite fille chérie qui était entre de parfaites mains durant les soirées. A chaque fois qu'elle rentrait du travail, Savannah se précipitait pour lui montrer les jolis dessins qu'elle avait fait avec sa Tatie Valentina. Et c'était à ce moment là que June allait border sa fille et s'accorder un moment de répit, avant d'aller s'occuper à son tour de Valentina. Parce qu'au fond, Savannah était plus une thérapie pour son amie qu'autre chose. Elle l'aidait à penser différemment, à ne pas se préoccuper du sort d'Isay, à simplement oublier toutes les conneries qui s'étaient accumulées depuis peu et qui semblaient l'avoir mené jusqu'ici. June n'en disait pas un mot mais elle était intimement convaincue qu'Isay n'avait jamais rien fait, n'avait jamais violé Juliet, ô grand jamais non. Qu'est-ce qu'il aurait bien pu foutre avec une fille si fade et insipide quand il pouvait avoir Valentina tous les jours? Non ça ne collait pas. Et Isay n'était pas un violeur. Il avait suffisamment de succès avec les filles pour ne pas avoir besoin de les forcer. Mais bien sur, June se garder bien de dire le fond de sa pensée à sa meilleure amie. Cette dernière ne supportait déjà pas d'entendre le prénom d'Isay alors entendre toute une conversation à son propos, n'en parlons pas. Alors ce soir, pour changer les idées de Valentina, June avait décidé de leur préparer un bon petit dîner, élaboré, chic, à leur image en somme. C'est donc fière de son idée qu'elle se rend au supermarché, capuche de sweet-shirt sur la tête pour ne pas être dérangée et déconcentrée dans ses courses. Attrapant des légumes de ci de là, des gâteaux apéritifs, de la crème, June est entrain d'élaborer dans sa tête son propre risotto pour leur dîner du soir, avec en prime, un apéritif léger et un dessert bien copieux, un fondant au chocolat. L'eau en viendrait presque déjà à la bouche de la jeune femme tant le plat lui donne d'ores et déjà envie. Ses courses fin faites, June décide de faire un petit détour par un caviste du coin, pour lui acheter une de ses meilleures bouteilles de vins californiens. Bien sur en tant que bordelaise, June préfèrerait se délecter d'un bon vin de chez elle. Mais de temps en temps, un petit californien ne fait pas de mal.  Observant l'ensemble de ses courses, June est enfin satisfaite et prend la direction de son appartement, non loin du Golden Gate, lui offrant ainsi une vue parfaite sur le célèbre pont de San Francisco. Le sourire aux lèvres, c'est absolument sans arrière pensée qu'elle passe la porte. De toutes les scènes qu'elle aurait pu imaginer, celle-ci ne lui serait jamais venue à l'esprit. Après réflexion, June pense rêver, ce n'est pas possible après tout, c'est impensable. Mais les bouteilles de vins qui explosent au sol réveillent June et lui font réaliser qu'elle n'est pas dans un rêve. Valentina est affalée sur le canapé, un verre à moitié vide accompagnée d'une bouteille de vodka trônant sur la table basse, et une boite de cachets posée à côté. Et alors qu'elle pensait que les choses ne pouvaient pas être pire, Savannah arrive de derrière le canapé, et court dans les bras de sa mère. « Tatie elle a fait que pleurer après l'école et puis d'un coup elle a arrêté et elle s'est endormie. J'ai essayé de la réveiller parce que je voulais aller au parc mais j'ai pas réussi. » Passant une main dans les cheveux de sa fille, June finit par poser un baiser sur son petit front. « Tu veux bien aller dans ta chambre ma chérie? Je vais essayer de réveiller Tatie d'accord ? Tu n'as qu'à aller regarder la télé, et puis mets le son à fond d'accord? » Savannah acquiesce et court dans sa chambre. Ce n'est pas sans raison que la petite fille a reçu pour instruction d'allumer le son de la télé le plus fort possible. Car June s'apprête à crier à plein poumons contre sa meilleure amie, et cela risque d'être assez moche à entendre et à voir. Une fois la porte de la chambre fermée et la télé allumée, June s'approche de Valentina et commence à la secouer. « Val'? Val??? VALENTINA PUTAIN REVEILLES TOI !!! » Mais voyant que sa voix n'avait aucun effet, la bitchyjune décide d'aller remplir un verre d'eau, avant de venir le renverser sur le visage de sa compatriote suédoise. Cette dernière finit par se réveiller, un peu perdue par la situation. « Qu'est-ce que t'as fait de ton aprem ? Tu t'es amusée à picoler et à prendre des cachets alors que tu gardais Savannah? Putain dis moi que c'est pas du tout ce à quoi je pense, dis moi que c'est une putain de blague Val' ! » Mais il ne fallait pas se voiler la face, c'était loin d'être une blague, loin d'être une caméra cachée. Personne ne viendrait jouer avec les nerfs de June de la sorte, pas lorsque le sort de Savannah est en jeu. Mais la question qui se pose est pourquoi? Pourquoi Valentina a agi ainsi ? Et va-t-elle bien ? Ce genre de cocktail n'est pas forcément très bon et nul doute que sa tête doit lui en faire voir de toutes les couleurs. Sauf que dans l'instant, c'est le dernier des soucis de la Martin.
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MessageSujet: Re: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyJeu 15 Oct - 16:53

Valentina entendit une voix lointaine l'appeler, mais elle ne l'identifia pas. Elle ne chercha d'ailleurs même pas à le faire. Elle était là, comme dans du coton, allongée et reposée. La température était idéale, et la Suédoise devinait qu'un rayon de soleil venait réchauffer ses jambes à moitié dénudées. Valentina ne dormait pas, mais elle n'était pas éveillée non plus ; son entre-deux lui convenait parfaitement. Elle aurait aimé rester ainsi un long moment, tant son état de béatitude était satisfaisant. Ses douleurs étaient atténuées voire, dans ses plus grands moments de chance, complètement apaisées : elle se complaisait dans un monde parallèle, qui n'était accessible qu'à elle seule. Un petit paradis, ou à défaut, un jardin secret où il faisait toujours beau. Elle tenta d'expliquer cette idée à l'hystérique qui la secouait par les épaules, mais elle ne s'entendit pas parler. Elle pensa néanmoins qu'elle avait atteint son but, puisqu'on la lâcha. Encore un peu de repos et de bien-être, voilà qui ne pouvait pas être de trop, vu le calvaire qu'elle vivait actuellement. Son répit fut de courte durée ; quelques secondes plus tard, la Suédoise se redressait sur le canapé, droite comme un i. Elle appuya sa main droite contre le cuir du sofa, réalisant qu'un appui lui était plus que nécessaire. Sa tête tournait, et elle avait du mal à adapter sa vision au décor ambiant. « Qu'est-ce... ? » Elle passa une main sur son visage, et comprit qu'elle avait pris un verre d'eau en plein visage. Pour elle, c'était la douche froide – sans mauvais jeu de mots. Sa tête semblait peser quelques centaines de kilos, et elle avait du mal à garder les idées claires, et des pensées cohérentes. La voix de sa meilleure amie résonna dans sa tête, et ne fit qu'accentuer sa migraine. « June ? » Fit-elle, incrédule. Sa meilleure amie ne rentrait jamais tôt du travail – elle ne comprenait donc pas ce qu'elle fichait dans les parages à une heure décente de la journée. « Ne parle pas trop fort, j'ai mal à la tête. » Elle ne plaisantait pas – en réalité, elle en était presque à gémir de douleur. La Suédoise se retourna prudemment vers sa meilleure amie, et secoua négativement la tête – grave erreur ; ça ne faisait que renforcer son malaise. « Non, tu n'y es pas du tout ! Je suis... » Elle eut un hoquet, et posa sa main droite sur sa bouche. Nauséeuse, elle comprit que son estomac était à deux doigts de faire des siennes. « Excuse-moi. » Dit-elle, avant de se lever précipitamment. Elle courut jusqu'aux toilettes, et se laissa tomber à genoux devant. Elle eut à peine le temps de retenir ses cheveux avant que son ventre ne lui fasse régurgiter la (trop) grande quantité d'alcool qu'elle avait essayé d'absorber. Une fois la crise majeure passée, Valentina tira la chasse d'eau, et laissa son corps s'écraser contre le mur des toilettes. Elle passa une main sur son visage pour essuyer ses larmes, causées par ses vomissements. Mais celles-ci redoublèrent d'intensité sans qu'elle ne sache trop pourquoi. Elle se sentait minable. Malheureuse. Honteuse. Déprimée. Elle avait envie de rester là jusqu'à ce que mort s'en suive, tout en sachant pertinemment que cela serait impossible. June n'était qu'à quelques mètres, et attendait des explications. Valentina serait en mesure de lui fournir, mais elle savait déjà que ce ne serait pas suffisant pour son amie. Elle se remit debout, non sans difficulté. Par mesure de précaution, elle garda une main sur le mur, et avança lentement vers le salon. La colère de son amie était presque palpable, et Valentina préféra s'adosser contre le mur qui faisait face à June. « Je suis désolée. » Murmura-t-elle à voix basse, ses yeux balayant le sol. Elle n'osait pas se confronter à son amie. Elle avait trop peur d'y lire ce qu'elle avait déjà deviné – la déception, le jugement, le rejet. « Je n'aurais pas dû. J'ai... » Déconné. Merdé. Sérieusement. Elle s'était laissée dépasser par les événements – et notamment par une certaine photo qui dévoilait une certaine intimité entre les deux protagonistes, publiée sur les réseaux sociaux. Son cœur s'en était retrouvé chamboulé, retourné, piétiné, anéanti. Valentina Jaslang avait sombré, et était à mille lieues de pouvoir remonter la pente. « Matthias devait s'occuper de Savannah ce soir, et... » Elle pensait avoir le champ libre pour oublier, tout simplement. Valentina avait commencé à boire avant même que ne sonne l'heure du goûter. Bien avant que le soldat ne l'appelle, pour lui dire qu'un contretemps l'empêcherait de se plier à ses obligations. « Il n'a pas pu, pour je ne sais quelle raison. » Elle déglutit. Lorsqu'elle l'avait appris, elle s'était levée et avait enfilé un jogging et des baskets. Elle avait été chercher Savannah à l'école alors qu'elle était déjà alcoolisée. Et puis, en rentrant, elle avait consulté les notifications qui s'affichaient sur son téléphone. Et c'était bien là tout le drame. Brisée au plus profond d'elle-même, Valentina avait craqué. Le réconfort que Savannah avait tenté de lui apporter n'avait pas été suffisant – alors qu'il l'avait toujours été, jusqu'à maintenant. Elle avait dit à sa filleule de jouer un peu toute seule, le temps qu'elle se repose. Elle n'avait pas réfléchi plus longtemps, et s'était enfilée deux anti-dépresseurs – à grand renfort de vodka – et s'était allongée. « Je n'ai pas d'excuse. » Isay Lindgren, tout ex petit-ami qu'il était, n'aurait jamais dû interférer – et surtout pas indirectement – dans les obligations qu'elle avait envers June, mais surtout envers Savannah. « Où est... » Elle osa finalement relever ses yeux gorgés de larmes vers l'atrice. « Savannah ? »
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyMer 28 Oct - 21:02

“You can't stay in your corner of the Forest waiting for others to come to you. You have to go to them sometimes.”
Il y a peu de gens à qui June confierait sa fille les yeux fermés. Certains de ses amis ne seraient d'ailleurs absolument pas qualifiés pour s'en occuper. Eileen par exemple, l'une de ses deux meilleures amies, jamais ô grand jamais June ne lui confierait Savannah. Ce serait prendre un risque énorme et Eileen surtout l'a toujours prévenu à ce sujet là. Alors la question ne s'est jamais posée et June s'est toujours tournée vers des personnes un peu plus responsable en la matière, et qui d'autres mieux que Valentina, l'équivalent d'une tante pour Savannah, pour garder la petite fille? Seulement les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent être en apparence. Et lorsque l'actrice entre chez elle et voit l'état de sa meilleure amie censée garder sa fille, June ne peut qu'être dans une rage noire. Sa fille, c'est la prunelle de ses yeux, la personne la plus importante au monde et certainement la seule pour qui elle mourrait. Et voilà que Valentina avait merdé de la pire des manières et avait mis en danger la vie de Savannah. Le verre d'eau dans la tronche était nécessaire mais aussi une vengeance pour ce qu'il venait juste de se passer. Il valait mieux pour la suèdoise blonde qu'elle ait une explication en béton si elle ne voulait pas se faire casser les dents par sa meilleure amie. « Ah parce que ça t'étonnes que je sois là ? Je te dérange peut-être ? » qu'elle réplique à une Valentina surprise de la voir ici. C'est un comble. Elle est chez elle et se sentirait presque pas à sa place en entendant le ton employé par son amie. « Parce que tu as le culot de me demander de parler moins fort en plus? T'as cru que j'allais te rendre la situation encore plus facile en plus? » Et à mesure qu'elle parlait, sa voix s'élevait, volontairement, dans le seul but de faire mal à son amie. En temps normal, ses amis sont parmi les choses les plus précieuses à ses yeux, et même en colère elle se contient pour ne pas les blesser. Mais dans le cas présent, June n'a plus aucun contrôle sur elle-même et a totalement occulté le fait que Valentina soit sa meilleure amie. Et voilà que cette dernière se lève comme une furie vers les toilettes et se met à vomir tout ce que son corps frêle est capable de contenir. Dégoûtée par la scène, June ne peut malgré tout pas s'empêcher d'attraper les cheveux de Valentina et de les attacher avec un élastique. Fouillant dans l'armoire, elle parvient à en extraire un gant de toilettes qu'elle humidifie d'eau froide et plaque sur le front de Valentina, une fois que celle-ci ait apaisé ses vomissements. Quitte à lui gueuler dessus, autant qu'elle ait un minimum de contenance après tout. Finalement, la blonde se leva tant bien que mal et avança prudemment vers le salon, s'éloignant ainsi un maximum de la chambre où se trouvait Savannah, lui évitant ainsi les cris de sa mère et de sa tante. Bras croisés, adossée au mur du salon, June attend de pied ferme les explications de sa meilleure amie, en sachant pertinemment qu'aucune explication ne serait suffisamment valable pour justifier un tel comportement. Avançant l'argument que Matthias était censé s'occuper de Savannah et qu'il n'avait pas pu le faire, June secoua la tête, pleine de mépris. « Je reviendrais plus tard sur ta petite fête minable improvisée en plein milieu d'après midi avec pour cocktail royale médicament et alcool.  » Qu'elle lâche volontairement avec un ton plein de mépris et de dédain pour faire comprendre à Valentina que ce n'était pas un comportement à avoir même seule, pas en plein milieu de l'après midi, et certainement pas en mélangeant alcool et médicaments. Pour le moment, ce qu'elle veut lui faire comprendre c'est son comportement totalement irresponsable avec Savannah. Bien entendu Valentina en a déjà conscience, sinon elle ne se serait pas à moitié recroquevillée sur elle-même face à June. « Putain Valentina qu'est-ce que ça peut foutre que Matthias n'ait pas pu la récupérer? C'est pas ça le souci. Tu étais bourrée au moment où il t'a appelé? MAIS PUTAIN POURQUOI TU NE M'AS PAS APPELE DERRIERE??? C'ETAIT CA LA CHOSE RESPONSABLE A FAIRE. » Parce qu'au fond, il était surtout question de responsabilité, l'importance de l'alcool n'était finalement que secondaire dans toute cette histoire. « J'aurai préféré que tu m'appelles. Que tu me dises que ça n'allait pas, que tu avais bu et que tu n'étais pas en état de t'occuper de Savannah. J'aurai trouvé une autre solution comme je l'ai toujours fait. Au lieu de ça, tu as récupéré ma fille en étant totalement bourrée, tu as pris des risques inconsidérés. Et le pire c'est que tu t'es endormie derrière. Savannah a quatre ans bordel. QUATRE ANS !!! A cet âge là on ne voit pas le danger ! tu imagines si elle avait allumé le gaz?? » June fulmine. June est folle de rage et passe par toutes les émotions possibles en ce moment même. La colère. La rage. La déception. Et tant d'autres encore… « Tu voulais être bourrée en plein après midi? Soit, tu n'avais rien qui t'en empêchait. Tu n'as pas d'enfant, pas de responsabilités. Savannah est mon enfant, ma responsabilité. Mais en choisissant de t'en occuper en étant défoncée plutôt que de m'appeler, tu en as fait ta responsabilité Valentina. Tu as pris un risque inconsidéré. Et tu as de la chance qu'il ne lui ait rien arrivé sinon je te jure … » mais elle ne termine pas sa phrase, la colère la paralysant presque. Et là, Valentina ose prononcer le nom de la petite fille, ose demander comment elle va après un après midi pareil. « Comment elle va ?? Elle a vu sa tatie épave sur le canapé, elle aurait pu croire que tu étais morte, comment tu crois qu'elle va à ton avis?? »
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MessageSujet: Re: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyMer 4 Nov - 22:27

La Suédoise, partiellement trempée, peinait à comprendre ce qu'il se passait. Son univers était chamboulé, sa tête lui faisait mal, et elle sentait que son ventre n'était pas clair. Ses symptomes physiques trahissaient un mal être bien plus profond, qu'elle ne parvenait désormais plus à masquer, et encore moins à gérer. Elle errait plus qu'elle ne vivait, et se demandait si elle toucherait un jour le fond de l'abyme dans lequel elle était plongée. Elle n'en était pas convaincue ; c'était pire que tout ce qu'elle avait pu connaître jusqu'à maintenant. Elle avait envie de s'enterrer, et de ne plus reparaître pour les dix prochaines années. Malheureusement, sa meilleure amie ne comptait pas la laisser s'en tirer à si bon compte. « Non, bien sûr que non mais... » Elle était surprise de la voir rentrer si tôt, voilà tout. D'habitude, sa meilleure amie rentrait tard du travail, ou avait des occupations à remplir quant à sa série. « Tu n'es jamais là si tôt, c'est tout. » Dit-elle à voix basse, afin de ne pas faire empirer son mal de tête. Elle avait l'impression que le batteur d'un groupe de métal s'amusait au fin fond de sa tête, tapant sur sa batterie à tout rompre. Un cachet ne lui ferait pas de mal, mais les questions de June appelaient une réponse immédiate. Son salut devrait donc attendre, et la sentence de June risquait de l'achever avant même qu'elle ne puisse en profiter. « Ça m'aiderait peut-être à avoir les idées plus claires ! » Répliqua-t-elle sur un ton peu agréable. Valentina ne se reconnaissait pas ; elle n'était pas franchement une reine de l'agressivité et la méchanceté gratuite, et surtout pas envers ses proches. June, son alliée de toujours, méritait bien mieux que cela. Son corps sembla vouloir lui faire payer cet affront, puisqu'un haut-le-coeur vint lui retourner l'estomac. Elle déserta rapidement le salon, peu désireuse de laisser à June le soin de contempler sa déchéance. Le soutien indéféctible de son amie, qu'elle ne méritait pourtant pas, la suivit même jusque dans les toilettes. Elle quitta le lieu confiné, une main sur le front pour maintenir le gant de toilette humidifé que June avait eu la délicatesse de lui donner. « Merci. » Murmura-t-elle, sincèrement reconnaissante. Son regard balaya le sol au moment où June, toujours d'une humeur massacrante, fit un commentaire acerbe sur sa soi-disant petite fête de l'après-midi. Si elle savait... « Parce que t'étais occupée, et que tu avais à faire. » Répondit-elle aussitôt. June voulait des explications ? Parfait, elle allait lui en donner. Elle ne comptait pas se défiler. Elle avait déconné, elle n'allait pas le nier – mieux encore, elle allait le reconnaître. Alors elle releva la tête, sans aucune fierté, et prête à subir le courroux de sa meilleure amie. « Parce que je n'étais certes pas sobre, mais je n'étais pas non plus dans cet état ! Parce que j'avais honte, tout simplement ! » Martela-t-elle, les yeux embués de larmes. Elle se mordilla l'intérieur de la joue, et inspira profondément. Elle ne savait pas où menerait cette conversation, mais elle se rendait bien compte que cela risquait d'être un tournant dans sa vie actuelle. Un de plus. Une débauche supplémentaire. « Je sais que j'ai déconné. Je n'ai pas assuré. » Commença-t-elle, prête à faire amende honorable. Elle avait bien conscience d'avoir manqué de responsabilité et de discernement. Mais il était trop tard pour faire marche arrière, désormais. « Je sais que je n'aurais pas dû boire. » D'habitude, elle se contentait de prendre des cachets pour traverser la journée et atteindre le soir. Trois par jour, selon la prescription du médecin qu'elle avait consulté. Quatre ou cinq, en réalité, qui la laissait toujours dans un état presque léthargique. Elle errait plus qu'elle ne vivait, dernièrement. « J'ai manqué de discernement. Je n'ai pas été responsable. » Que dire d'autre, de toute façon ? Ce n'était que la vérité. June avait raison sur toute la ligne, et elle ne comptait pas se défiler. Elle adorait sa nièce ; elle aurait tout donné pour elle. Jamais elle ne l'aurait volontairement mise en danger. Elle avait envie de courir dans la chambre de sa nièce, de la serrer contre elle, de lui dire que tout allait bien. Qu'elle s'était réveillée de sa léthargie, et qu'elle allait tout faire pour redevenir celle qu'elle était. Sa marraine qui l'emmenait au parc, qui se roulait par terre avec elle, qui cuisinait son gâteau préféré pour la voir sourire et la consoler de ses peines enfantines. « Tu devrais peut-être faire confiance à quelqu'un d'autre, à partir de maintenant. » Avoua-t-elle à voix basse, consciente que son état ne lui permettait plus d'assurer ses fonctions. Jouer avec sa santé et son corps, c'était une chose ; jouer avec celle de Savannah en était une autre. Elle était âgée, et elle pouvait prendre ses propres décisions. Savannah, elle, dépendait entièrement d'elle, de son bon vouloir, de son discernement. « S'il lui était arrivé quelque chose, vraiment... » Sa gorge se noua, et une larme glissa le long de sa joue. Elle ne préférait pas y penser, en fait. Valentina avait toujours été au fait des petits tracas de June et de sa grossesse. Elle avait été l'une des premières à être mise au courant. L'une de celles qui avaient toujours épaulé June. L'une de celles qui s'étaient ruées à la maternité pour serrer bébé Savannah dans ses bras. « Je ne me le serais jamais pardonné. » Murmura-t-elle en passant une main sur ses joues pour effacer les perles salées qui roulaient désormais librement pour venir s'écraser dans son décolleté.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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MessageSujet: Re: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyLun 23 Nov - 0:46

“You can't stay in your corner of the Forest waiting for others to come to you. You have to go to them sometimes.”
19000 pour nos louloutes :mimi: :mimi:
June n'en revient pas. C'est une situation hallucinante, un moment qu'elle n'aurait jamais pensé arriver. Et pourtant.. L'impossible devient possible. Mais le pire dans l'histoire, c'est qu'elle pourrait presque se sentir coupable d'être rentrée en avance. Au fond, c'est presque un reproche que lui fait Valentina lorsqu'elle lui faire remarquer qu'elle est rentrée plus tôt que d'habitude. Ô grand dieu, viens moi en aide, qu'elle pense intérieurement, folle de rage d'entendre toutes ces paroles. « Pardonne moi d'avoir voulu te faire une surprise et te faire un dîner de roi, excuse moi d'avoir chercher un moyen de te changer les idées. » Parce qu'au fond, si son retour à l'appartement s'était fait plus tôt que prévu, c'était uniquement parce que June souhaitait faire plaisir à son amie en lui cuisinant un bon petit dîner. Et au final, voilà comment elle était remerciée. Et on se demande pourquoi June agit comme une connasse aux yeux de tous. « Ma priorité restera toujours Savannah. Elle passera toujours en premier face au travail, face à tout. Cela a toujours été et sera toujours. » Ce n'était pas une surprise. Lorsque June avait découvert sa grossesse, son monde s'était écroulé. Bientôt elle ne pourrait plus faire l'égoïste mais devrait penser à quelqu'un d'autre avant elle, devrait faire passer les besoins d'une autre personne avant les siens. Et finalement, lorsque Savannah était arrivée, tout s'était fait naturellement, comme une lettre à la poste. Savannah était devenue sa priorité, qu'importe ce qui devrait rester sur le côté en attendant. « Val', depuis quand tu as honte de n'importe quoi avec moi? As-tu besoin que je te rappelle dans tous les états que nous avons été par le passé? Tu m'as vu dans les pires états qui soient et il en va de même pour moi. Sérieusement, la honte, c'est ça ta putain d'excuse? » Evidemment que ça la met hors d'elle. Valentina et elle ont fait les quatre cents coups ensemble, ont fait les pires conneries qui soient sans jamais avoir honte de quoi que ce soit. Parce que l'une et l'autre se comprennent sans jamais avoir à dire quoi que ce soit. Et voilà que Valentina se mettait à avoir honte d'avoir pris une cuite? Quelle connerie. « Tu n'es pas sa mère, tu es sa tante, tu n'as pas à te sentir responsable de quelque chose. Tu voulais boire? Ainsi soit-il, tu n'es pas sa mère, tu n'étais pas censée t'occuper de Savie derrière, ce n'est pas ça le problème. » A mesure que la discussion s'engage, June a la désagréable impression que Valentina ne l'écoute pas ou du moins ne comprend pas ce qu'elle cherche à lui dire. Elles qui se sont toujours compris par un simple regard se retrouvent aujourd'hui dans la pire des impasses. « Bien sur que t'as manqué de discernement, bien sur que t'as merdé !! » Mais au moins, Valentina l'admet, ce qui est déjà un bon point dans l'avancement des choses. « Déjà avant tout il va falloir que j'appelle Matthias pour voir ce qui lui est passé par la tête de t'appeler avant de m'appeler moi. » June ne comprend toujours pas comment Matthias a pu appeler Valentina avant June. Encore heureux qu'il ait appelé Valentina et pas quelqu'un d'autre, parce que Matthias aurait à son tour rencontré son courroux légendaire. « Et je ne t'aurai jamais pardonné non plus, qu'on soit d'accord. » Mais heureusement pour tout le monde, la situation ne s'était pas présentée à elles et tant mieux. Car l'un dans l'autre, June n'aurait pas supporté qu'il arrive quelque chose à Savannah, encore moins par la faute de quelqu'un en qui elle a une confiance aveugle, telle que sa meilleure amie. « Je ne vois pas ce que je peux rajouter de plus sur ta connerie irresponsable. Alors on va passer à ton autre connerie monumentale. » Et là, June en a encore sous le capot. Pour un si petit être qu'elle, la colère ne semble pas avoir de limites sur son corps et semble prendre plus de places encore. Et la connerie de Valentina est suffisamment importante pour que June redouble de colère, quitte à réveiller tout le voisinage de sa sieste. « Qu'est-ce qu'il t'est passé par la tête pour mélanger alcool et médicament hein?? Putain Val sérieusement t'as failli te foutre en l'air parce qu'une connasse a accusé Isay à tord?? » La franco-suèdoise n'avait jamais cru à la culpabilité du petit ami de Valentina, persuadée que la Juliet l'avait manipulée et s'était jouée d'eux, pour se venger d'on ne sait quelle connerie. A plusieurs reprises l'actrice était allée rendre visite à Isay, et son avis n'avait pas changé à son sujet. Il était innocent et avait été piégé, réussissant à faire rompre un couple qui avait pourtant mis si longtemps à se trouver. « Aussi en colère que je puisse être là contre toi, tu restes ma meilleure amie et putain j'ai absolument pas envie de te voir te foutre en l'air comme ça ! Va falloir que tu te fasses aider Val, je ne veux pas t'avoir près de Savannah ou de moi dans cet état. Je veux que tu ailles mieux. » Et cela implique que Valentina trouve de l'aide auprès de spécialistes, quitte à aller en rehab. Sa vie et son avenir étaient en jeu, et Valentina était promise à de grandes choses, bien trop importantes pour être réduites à néant pour une histoire d'amour qui ne mérite même pas d'être gâchée. Si June devait forcer sa meilleure amie à se rendre en cure, elle le ferait, quitte à lui faire du chantage ou l'y trainer de force. Mais jamais elle ne laisserait Valentina dans une telle merde.
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MessageSujet: Re: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyMer 30 Déc - 16:53

« Ce n'était pas un reproche. » Fit remarque Valentina d'une voix timide. Décidément, peu importe ce qu'elle pouvait dire, June le retournait toujours contre elle. La Suédoise n'était pas stupide : elle savait parfaitement qu'elle n'avait aucune excuse pour justifier un tel comportement, surtout en présence de Savannah. Mais en esssayant de s'expliquer, de répondre aux questions de June, elle souhaitait avant tout faire preuve de bonne foi. « Je sais. » Souffla-t-elle en baissant les yeux. Savannah et June, c'était une histoire à part. Une histoire mère-fille, qu'aucun autre lien ne pourrait rompre. En de rares occasions, Valentina s'était même surprise à envier cette proximité, ce lien si unique que June partageait avec sa fille unique. Elle les avait regardées s'amuser, jouer, parler, rire ensemble. Combien de fois Valentina avait surpris le regard énamoué et bienveillant que June portait sur sa fille ? Combien de fois l'avait-elle vue s'inquiéter ou s'émerveiller ? Bien trop pour pouvoir compter. Le première fois qu'elle avait surpris ce changement, c'était au moment où June avait accepté sa condition de femme enceinte. Valentina avait été ravie pour sa meilleure amie, et avait décidé de la soutenir – peu importe la décision qu'elle prendrait. « On avait seize ans, June. » Rappela la Suédoise. L'eau avait coulé sous les ponts ; la carrière d'actrice de June avait pris un nouvel élan. Elle avait donné naissance. Elle avait failli se marier. Sa meilleure amie avait avancé – non sans se heurter à quelques embûches et autres coups du destin. « A seize ans, boire de la vodka en plein après-midi, on trouvait ça drôle et super distrayant. On pensait que ça nous rendait plus cool et plus adulte. Aujourd'hui, je trouve ça absolument ridicule, et franchement pathétique. » Déclara Valentina, très réaliste quant à ses propres actions. Que ce soit clair : elle ne regrettait rien de ses années adolescentes, pleine d'insouciance. Elle souriait en repensant aux shots qu'elles avaient pris à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, riait encore de bon cœur avec June lorsqu'elles se racontaient leurs premiers émois sentimentaux, et commentait volontiers les quelques photos qui témoignaient de cette période révolue. « Qu'est-ce que tu veux que je redise à cela ? Je sais, je suis au courant. » Son ton pouvait paraître désinvolte, mais il était loin de l'être. Malgré son mal de crâne lancinant, Valentina était pleinement consciente de ses actes et des catastrophes que tout cela aurait pu entraîner. « Ne sois pas trop dure avec lui. Il a fait au mieux pour ne pas te déranger, et il pensait que j'étais digne de confiance. » Et elle, plutôt que de lui dire la vérité lorsqu'elle l'avait eue au téléphone, avait fait comme si tout allait bien. Nul doute que si elle lui avait expliqué la situation, le militaire aurait trouvé une alternative plus sensée et responsable ; mais Valentina ne lui en avait pas donné l'opportunité. Elle s'assit à nouveau sur le canapé, l'estomac encore retourné par ses excès. Elle pensait qu'elle aurait eu droit à quelques minutes de répit, mais la brune ne lui fit pas ce plaisir. « Il n'y a rien de plus à dire, June. » Mais la Franco-Suédoise ne semblait pas prête à en rester là. Sa posture stricte et son regard noir accusaient déjà silencieusement la blonde. Pas besoin de mettre des mots sur la situation pour qu'elle ne comprenne où a meilleure amie voulait en venir. Elle pointait déjà du doigt son verre vide, et la plaquette de tranquilisants qui reposait juste à côté. « Je n'ai pas essayé de me foutre en l'air, June. Tu ne peux pas dire ça. » Dit Valentina en secouant la tête. Jamais cette idée ne lui avait effleuré l'esprit – même si elle traversait, en ce moment, des moments difficiles. Ou plus exactement, jamais cette idée n'avait consciemment effleuré son esprit fragilisé. À la simple mention du prénom d'Isay, les larmes vinrent aussitôt perler au coin des yeux de Valentina. Et, une fois de plus, elle se demanda comment tout cela avait pu dégénérer à ce point. Comment du stade idyllique, ils avaient pu basculer dans un cauchemar sans nom – ou plus exactement, un cauchemar qui portait le prénom de Juliet. « Je ne veux pas parler d'Isay. » Murmura Valentina, alors que ses yeux ne pouvaient désormais plus retenir les perles salées qui dévalaient le long de ses joues. Elle avait posé son menton sur ses genoux, qu'elle avait ensuite enserré de ses bras. Malheureusement pour elle, June ne semblait pas décidée à la laisser tranquille. Et, sans surprise, Valentina finit par perdre patience. « Je ne veux pas qu'on parle de lui, June ! » S'exclama-t-elle, plus virulente que jamais. Elle s'était redressée, prête à quitter la pièce si la conversation venait à s'envenimer. « Si j'en suis là aujourd'hui, c'est uniquement et entièrement sa faute ! » Ou presque ; elle n'oubliait pas que Juliet avait joué un rôle majeur dans toute cette histoire. Mais Juliet n'avait jamais poussé Isay à aller retrouver Silver à New York. Elle ne lui avait pas mis le couteau sous la gorge pour qu'il parte s'envoyer en l'air avec sa soi-disant meilleure amie. Isay était grand et prenait ses propres décisions. Il ne pouvait pas tout mettre sur le compte de Juliet. « Qu'est-ce que tu veux dire, exactement ? » Demanda la Suédoise, dont le cœur venait de manquer un battement. Elle voulait s'assurer qu'elle avait bien compris. « Tu... Tu veux que je parte ? Qu'est-ce que je vais faire, toute seule ? » L'angoisse du néant la saisissait à pleine gorge.
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyVen 5 Fév - 17:04

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