the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

Partagez

“You can't lie to your soul.”

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
prénom, pseudo : Fanny
date d'inscription : 23/06/2012
nombre de messages : 10100
disponibilité rp : open; Nina(x2)
avatar : Shiloh Fernandez

“You can't lie to your soul.” Empty
MessageSujet: “You can't lie to your soul.” “You can't lie to your soul.” EmptyMar 29 Sep - 0:53

“I believe that everything happens for a reason. People change so that you can learn to let go, things go wrong so that you appreciate them when they're right, you believe lies so you eventually learn to trust no one but yourself, and sometimes good things fall apart so better things can fall together.”
Cette histoire durait depuis maintenant trois jours. Trois longs jours qui semblaient interminables. Trois jours qu’il enchainait un coup de chaud, puis de froid, sans parvenir à comprendre d’où venaient ces changements de températures. Edison n’était pas parti dans un pays exotique où il aurait pu attraper n’importe quelle maladie tropicale, et pourtant, il en avait vu du pays durant ses missions humanitaires. Et c’était l’été, donc il ne pouvait pas non plus avoir attrapé la grippe ou une autre de ces bêtises. Et puis le Sully ne tombait jamais malade. C’est bien connu, il résiste à toutes les épidémies possibles et passe toujours au travers. Il serait d'ailleurs bien incapable de dire à quoi ressemble son médecin de famille tant il le voit si peu souvent.  Mais aujourd’hui, son état préoccupait énormément sa mère à qui il avait rendu visite. Cela faisait bien deux heures qu’il était allongé comme une larve dans le canapé familiale, sans parvenir à se lever pour faire quoi que ce soit. Le simple fait de se relever lui demandait un effort surhumain, et une force qui semblait s’être évaporée de son corps. Même le sommeil semblait lui faire défaut tant les maux de tête le paralysaient. Chanceux qu’il était, sa maladie tombait en plein weekend, seul moment où il pouvait se reposer pleinement. Son patron ne serait donc pas fâché de voir son employé rater une journée de travail. Sa mère lui dépose une serviette humide sur le front pour faire baisser la température. Calmement, et à l'aide d'une respiration plus posée, Edison finit par tomber dans les bras de Morphée. Quelques minutes plus tard, Edison réouvre les yeux et ne reconnait pas le lieu qui l'entoure. Se frottant les yeux, le Sully réalise qu'il n'est absolument plus dans le canapé de sa mère mais assis dans une chambre d'hôtel. Une sensation étrange l'envahit, cette fameuse sensation de déjà vu. Sans comprendre ce qui lui arrive, il entend quelqu'un râler dans la pièce à côté et finit par se rendre compte que ce quelqu'un n'est autre que lui-même. Un Edison plus jeune de quelques années, quatre ans plus exactement. Et c'est là que tout semble prendre forme dans son esprit, que ses souvenirs lui reviennent petit à petit. C'est la chambre de motel qu'il partageait avec Thea lorsqu'ils ont rompu. Et c'est quelques minutes seulement après qu'Edison ait appris le scandale familiale à la télévision, sans en avoir été averti auparavant. Il s'en souvient comme si c'était hier, la sensation de douche froide, son cœur lourd qui tombe de plusieurs étages en voyant son père menotté, et insulté de tous les noms. Jamais il ne pourrait oublier ce sentiment de tristesse intense, ce sentiment qui l'avait poussé à rompre avec Thea pour la protéger de toute cette affaire. Sans vraiment réfléchir à ce qu'il fait, Edison pousse la porte de la salle de bain et fait face à son double cadet. C'est à se demander qui est le plus surpris des deux dans la situation. Mais avec même que le jeune n'ait le temps d'ouvrir la bouche, Edison prend les devants. « Ne poses pas de questions, je ne sais moi-même pas comment j'ai fini ici. Je ne comprenais pas ce que je faisais là jusqu'à ce que je me souvienne de ce que j'ai fait par la suite. » C'est dans cette salle de bain, c'est en se regardant dans le miroir qu'Edison avait pris la décision de se séparer de Thea. Encore aujourd'hui, c'était un regret qui le rongeait de l'intérieur. Pas d'avoir rompu, car il restait persuadé d'avoir protéger Thea d'un tas d'insultes et de menaces qu'elle ne méritait pas. Non, son regret était de l'avoir largué et abandonné dans cette chambre miteuse sans regarder une seule fois en arrière. Peut-être était-ce là sa chance de réparer ce qu'il avait fait, de réparer le mal causé à Thea. « Ne rompt pas maintenant avec Thea. Attends de rentrer à la Nouvelle Orléans, d'analyser la situation à la maison. Il faudra que tu rompes, tu n'auras pas le choix pour sa sécurité et son bonheur. Mais ne le fais pas comme ça, pas ici, pas en l'abandonnant. » L'autre le regarde avec un air intrigué, sans vraiment comprendre pour quelles raisons il lui dit d'agir ainsi et pas comme il pensait le faire. Le Edison de cette époque était intrépide et fougueux, refusant l'autorité et près à faire simplement ce qui le chante. Alors entendre quelqu'un d'autre, son sosie du futur entre autre lui dire ce qu'il doit faire, ne doit pas être à son goût.  « Une rupture brève et nette sera beaucoup plus significative que si je le fais en douceur. Thea restera accrochée à moi sinon et il ne faut pas. J'ai déjà reçu des dizaines de messages de menaces et certains mentionnés Thea. » Pas besoin de fouiller plus sa mémoire pour se souvenir de ces dits messages. A l'époque, cela l'avait scandalisé, outré de voir que l'on pouvait attaquer quelqu'un simplement à cause de sa relation, et non pas pour ses actes. En une journée il avait senti la sécurité de Thea plus que s'il n'avait été à une course de rue. « Fais les choses correctement. Elle ne mérite pas ça et tu l'aimes … Tu comprendras plus tard la place que Thea a dans ta vie, et tout ce qu'elle peut signifier pour toi. » Au fond, il lui demande simplement d'être plus respectueux que ce qu'il avait pu être en son temps.  Il lui tourne le dos, un sourire aux lèvres, comprenant que peut importe si son cadet du passé change sa façon de rompre avec Thea, cette dernière sera toujours dans sa vie. Que cela prenne du temps ou non, qu'elle ait été en colère pendant des années ou pas, Thea a fini par ré-accepter Edison dans sa vie, et ces deux là ne peuvent tout simplement pas vivre l'un sans l'autre. Ils sont indissociables, à la vie à la mort. Alors peut importe à quel moment interviendra la rupture, peut importe la manière de s'y prendre, Thea sera toujours dans sa vie. Autant choisir de faire les choses dans l'ordre et par respect, afin de ne pas passer par un long processus de réhabilitation auprès de son premier amour. Au loin il entend sa propre voix lui poser des questions, râler de ne pas avoir les réponses qu'il espérerait, jusqu'à ce que la voix ne soit plus qu'un bruit de fond, pour finir par disparaître. Les paupières du jeune homme sont lourdes et finissent par se fermer, l'emmenant dans un tout autre univers.
Ses paupières se ferment à nouveau et l’instant d’après il se retrouve dans un autre endroit qu’il connait à la perfection. Sa chambre d’enfance dans sa maison de la Nouvelle Orléans. Sa mère l’aurait elle transporté jusque dans son lit sans qu’il ne se réveille ? Cela l’étonnerait fortement, il est bien trop costaud pour que sa frêle mère puisse le bouger. Non c’était autre chose. Il était debout face au miroir, n’avait pas cette mine fatiguée et éreintée qu’il arborait lorsqu’il larvait sur le canapé. C’est au moment où il entend la porte de sa chambre claquer et sa propre voix hurler de tous ses poumons qu’il comprend. Le miroir lui renvoie un double reflet, une mine totalement surprise face à cet autre lui. Il se souvient comme si c’était hier de cette journée. C’était quelques jours après avoir rompu avec Thea. Bien des fois elle avait essayé de le contacter et ses appels étaient restés sans réponse. Edison était têtu et restait persuadé qu’il devait rester loin de la jeune femme pour la préserver. A cette époque, tout avait pris son sens lorsque le procès de son père avait commencé. Sa maison avait été régulièrement souillé, attaqué par des enragés, sa voiture saccagée à plusieurs reprises. Et il ne comptait plus le nombre de menaces qu’il avait reçu à son encontre et celui de ses proches. Alors bien sur que sa décision était justifiée. Mais cette journée n’était pas à propos de Thea. Non, c’était au sujet de quelqu’un d’autre, son père. C’était le jour où la sentence de son père était tombée, le condamnant à dix ans de prisons pour un crime qu’il n’avait pas commis, mais que tout l’accusait. Le jeune Edison ne chercha même pas à comprendre la présence de son double et s’assied sur le lit. « Il s vont laisser emprisonner papa et je ne peux rien faire pour l’aider. » Edison acquiesce face à ces paroles. Non bien sur qu’il lui est impossible de faire quoi que ce soit pour sortir son père de ce pétrin. Ce n’était d’ailleurs pas son rôle. Les avocats – aussi à chier qu’ils étaient – étaient payés pour faire ce boulot. Ils avaient lamentablement échoué, c’était une réalité qu’il fallait accepter. « Tu as raison, tu ne peux rien faire pour le sortir de là. Mais tu sais il ne restera pas là bas aussi longtemps que tu le penses. Ca sera dur à vivre mais tu verras, tout finira par rentrer dans l’ordre. » Bien sur que la situation avait été compliqué. On l’avait privé de son père, des moments uniques qu’ils auraient pu passer, à un âge où les conseils d’un père sont précieux. On lui avait aussi coupé tous les vivres, lui prenant tout l’argent qui revenait à sa famille de droit depuis des générations. Lui qui avait grandi une cuillère d’argent dans la bouche avait du apprendre à vivre de rien, à aller à l’Université grâce à une bourse d’étude et non pas ses moyens financiers. Son nom avait été sali, son titre aristocratique perdu, et Edison était devenu la risée de tous. « Je ne veux plus le voir. Je refuse d’aller le voir en prison. Ca va me rendre fou, je ne peux pas le voir. » Que peut-il bien répondre à ça ? C’est exactement ce qu’il a pensé à l’époque, c’est aussi ce qui l’a éloigné de son père en ce temps là. C’est ainsi qu’il a manqué les conseils de son père, son avis sur un tas de choses qui avait de l’importance. « Il va te manquer à en crever. Et il a besoin de ton soutien tu sais. Ne pas aller le voir serait un crève cœur pour ton- notre père. Essaye au moins de l’appeler de temps en temps, de maintenir un lien, tu verras que tout sera beaucoup plus facile à supporter. » Mais c’est difficile à encaisser, de voir son père en prison pour un crime qu’il n’a pas commis. Combien de fois s'était-il répéter que son père était innocent, qu'il n'avait rien fait? C'était le seul moyen pour lui de ne pas succomber aux attaques des gens, et de ne pas y croire. A force d'entendre une chose à longueur de temps, que ce soit vrai ou non, on finit par y croire. Et à l'époque, cela avait été une des plus grandes peurs du jeune homme, finir par croire à la culpabilité de son père.  « Il va se faire bouffer en prison. Papa fait des blagues à deux dollars dès qu’il ouvre la bouche, il ne fait parfois pas la différence entre l’ironie et la réalité. » C’est difficile d’imaginer une telle situation lorsque l’on connait le personnage. Loufoque et haut en couleur, James Sully de Allen n'était pas quelqu'un que l'on imaginait survivre en prison, pas avec ses manières, pas avec ses expressions si étranges, et pas avec son franc parler. Mais Edison avait le recul nécessaire sur la situation, celui qui lui permettait de voir que son père s'en était bien sorti, qu'il avait gardé la tête haute. Tout n'avait pas été rose en prison bien sur, mais c'est sa spécificité qui lui avait permis de tirer son épingle du jeu et de devenir un incontournable à la prison, un intouchable apprécié de tous. « C’est son humour à deux balles qui va le sauver et qui va te faire tenir lorsque tu l’auras au téléphone. Tu ne peux pas te passer de lui. Mais tu comprendras plus tard, en temps voulu. » Se sentant à nouveau léger et fatigué, Edison se retourne et prend la direction de la porte de la chambre. Il a fini par comprendre que c’était le moment où il allait quitter cette dimension parallèle. « N’oublies pas ton père, tu n’en as qu’un et tu ne peux pas le remplacer … » Et à mesure qu’il passe la porte, il se sent fatigué, et ses paupières se ferment.

Quelques instants plus tard, Edison se réveille dans une chambre blanche et est très rapidement ébloui par une lumière aveuglante. Cette fois, il est totalement perdu et ne sait absolument pas où il se trouve. C’est alors que la voix de sa mère se fait entendre et sa main douce vient se poser sur sa joue. Son visage apparaît finalement au dessus du sien et le jeune homme se sent bien plus rassuré avec elle à ses côtés. « Maman qu’est-ce qu’il se passe ? » Il essaie de se relever mais remarque des fils qui lui ressortent des bras. Des perfusions s’il ne se trompe pas. Et c’est ainsi qu’il prend conscience qu’il est à l’hôpital, la fameuse chambre blanche. Qu’y fait-il ? C’est une autre question. « Tu te souviens que tu étais malade ? Tu t’es fait piquer par un moustique, qui t’as transmis une maladie. Ta fière est montée à plus de quarante degrés, tu commençais à halluciner. Tu as parlé de ton père, de Thea et de votre rupture. J’ai paniqué et j’ai appelé les pompiers. Mais tu vas mieux maintenant mon chéri. Reposes toi, je suis là. » Et devant la porte se tient son père, souriant de voir son fils réveillé. Il se contente de lui faire un signe de tête pour l’inciter à se rendormir. Edison s’exécute sans se faire prier, surtout après ces étranges hallucinations, pourtant si réelles …
Revenir en haut Aller en bas

“You can't lie to your soul.”

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» “You can't lie to your soul.”
» there's a hole in my soul, can you fill it ? (revan)
» dig up her bones but leave the soul alone. (milla)
» it's a long road to hell without no soul. ( saraleen.)
» (garrett + babi ) I gave you my heart but you took my soul

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-