| | | Admit the past, deny the present. |  |
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Invité Invité
 | | Sujet: Admit the past, deny the present. Sam 12 Mar - 18:46 | |
|   Une véritable descente aux enfers, voilà ce qu’avait vécu Samuel ces derniers mois. Mais le pire c’était qu’il n’avait même pas vu le feu et les démons à la fin. Evidemment aujourd’hui prendre tout cela à la rigolade était la meilleure chose à faire selon lui. Il avait eu le temps de réfléchir, d’aplanir certaines choses, mais pas d’autres. Il avait quitté les Etats-Unis pendant deux semaines. Il avait pû revoir ses parents, mais surtout sa mère avec qui il avait vraiment eu besoin de parler. Même avec ses 51 ans il avait encore et toujours besoin des conseils de sa mère. Elle l’avait beaucoup aidé et il était resté un moment pour donner un coup de main à la maison avant de revenir. Il était revenu la veille dans l’après-midi et les choses avaient déjà réussit à se gâter. En effet, il avait revu son frère, Logan, qui n’avait pas donné de nouvelles depuis 15 ans. Samuel n’en revenait pas de le trouver là face à lui. Ca n’était pas n’importe qui, c’était son petit frère. Certes, son petit frère qui avait coupé les ponts, mais son petit frère quand même. Ca n’avait donc pas été simple pour Samuel. Puis, il avait croisé Emy, une élève qu’il connaissait bien. Son père et Samuel étaient amis. Il était une sorte de chaperon pour elle et il donnait de ses nouvelles au père de la jeune femme. Aujourd’hui, ça allait à peu près, pas de mauvaises nouvelles, ni de mauvaises surprises. Il avait d’ailleurs revu son fils Antoine avec qui il avait dîné la veille. Il aurait aimé que Lucie soit là, mais les choses n’allaient pas vraiment entre eux. Samuel avait apprit par Alcide qu’il sortait avec Lucie et ça avait dégénéré pour finir par une bagarre. Mais il espérait pouvoir avoir une discussion avec ces deux là pour être clair sur ses attentes et sur ce qu’il ne voulait surtout pas. Il était père et il tenait son rôle de la meilleure manière qu’il pouvait. Le soir même il devait aller chez Addison. Il avait l’intention d’aller la voir pour lui dire qu’il était de retour. Il ne l’avait pas mise au courant, voulant lui faire la surprise.
Ca faisait deux semaines qu’il l’avait laissé. Deux semaines où elle avait dû vivre pas mal de choses avec son ex mari et il voulait tout savoir. En même temps, coller Sam et Addi en même temps et vous avez les deux vieux du Muppet Show. Souriant à cette image, Samuel alla s’habiller. Un tee-shirt blanc, une chemise bleue claire, un jean et une veste. Chaussures misent, il pû ensuite partir travailler. Sortant de chez lui, il apprécia de pouvoir mettre ses lunettes de soleil. Parfait ! Souriant, rien ne pouvait l’ennuyer aujourd’hui. Allant à l’université, il passa la matinée à donner ses cours. Une fois la matinée terminée, il alla prendre de quoi manger, pour aller en ville. Il avait juste envie de changer d’air. Vu qu’il n’avait pas ses régler ses problèmes, il ne valait mieux pas qu’il tombe sur Maria, ou Edward, ou Alcide, ou Charles-Edouard, ou Caroll ou quiconque d’autre. Retournant ensuite en cours, Samuel pû souffler à 15h pour la pause de l’après-midi. Saluant les élèves qui sortaient, il en vit un arriver et qui avait apparemment besoin d’un coup de pouce. Samuel accepta de parler avec lui, à condition de marcher jusqu’à la salle des professeurs pour aller se chercher un café, il en avait besoin. Marchant donc avec l’étudiant, Samuel avança et répondait à son étudiant. Puis, voyant la porte de la salle des professeurs, il sourit et son sourire s’effaça quand il vit Caroll entrer dans son champ de vision. Serrant les dents, il la regarda un moment.
"Monsieur Salaun ?"
Hum ?
"Ca va ?"
Oui, pardon. Est-ce que ça serait possible qu’on reparle de tout ça demain s’il te plaît ?
"Oh, oui bien sûr. A demain."
Merci. A demain.
Souriant à l’étudiant, il mit ses lunettes de soleil et marcha pour aller vers la salle des professeurs. Il ne voulait pas la voir. Elle faisait partit des problèmes non résolu et il n’avait pas envie de l’affronter tout de suite. Il ne voulait pas que sa journée soit gâché, mais encore moins avoir le droit à des excuses où quelque chose qu’il ne voulait pas entendre. A quelques centimètres d’attraper la poignée de la porte, il sentit une présence à ses côtés et il savait que c’était elle. Il ne pouvait pas, pas maintenant. Entrant dans la salle des professeurs, il vit Edward, Alcide et Maria. Ah parfait ! Allant se chercher un café, il resta silencieux et prit son café pour ensuite sortir de là. Il pû faire deux pas hors de la salle, qu’il vit à nouveau Caroll et il soupira. La fixant, il ne parlait pas. Son regard lui demandait ce qu’elle voulait, mais quelque part il n’avait pas envie de savoir. |
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| | Sujet: Re: Admit the past, deny the present. Sam 12 Mar - 21:01 | |
|   Charles ou Samuel ? Mon cœur balançait, tel un pendule, entre les deux. Je les aime, chacun d’une façon différente. Si je n’avais pas rencontré Sam, tout mon amour ne serait dédié qu’un seul homme nommé Charles mais ce n’était pas le cas. Sam avait fait son irruption dans ma vie pour la chambouler en large et en travers. Je ne savais plus ou j’étais ni ce que je voulais de cette vie. Samuel m’avait donné de l’affection, de l’amour, de l’espoir…Il m’avait appris à l’aimer. Alors que Charles lui, il m’avait fait beaucoup de mal. Je savais qu’à ses cotés, j’allais souffrir et gouter le martyr mais je n’arrivais toujours pas à l’expulser de ma vie, pire, je croyais être toujours amoureuse de lui. Mais si je l’aimais plus que Samuel, Pourquoi je ne me sens plus bien dans ma peau? Pourquoi je ne souris plus comme avant ? Depuis que j’ai coupé les ponts avec Samuel, je n’arrive plus à vivre ma vie correctement. C’était peut être à cause des remords qui me rangent à l’intérieure et qui me rendent la vie invivable. Je n’arrivais plus à dormir la nuit. Oui j’étais devenue insomniaque depuis un bon moment maintenant. Je ne savais pas pour combien de temps j’allais tenir cette souffrance. Je n’avais plus envie de parler à qui que ce soit, même pas à Charles. Je passais mes nuits à contempler les étoiles et regretter mon passé. Ma vie ne rimait plus à rien et qui était le responsable de ma misère ? Personne autre que moi !
En cours, c’était pire encore. Je n’arrivais plus à me concentrer et ma spécialité qui un jour m’était une source d’inspiration, ne l’était plus. Aujourd’hui, j’avais la deuxième partie de ce cours intitulé «Sources de l’information ». Ce que j’avais constaté depuis le début de ce module, c’est que le professeur « Alcide C. van Stexhe » ne m’appréciait guère et pourquoi ? Je devrais peut être aller lui poser cette question en face. A chaque fois que je levais ma main pour lui demander quoi que ce soit, il se contenta de m’ignorer ou de me répondre d’un ton désagréable. J’avais du mal à comprendre son attitude. Je soupirais donc d’agacement et attendis impatiemment la fin du cours. 15h s’afficha finalement sur l’écran de mon portable et avant que je puisse quitter la salle des cours. Le prof m’interpela pour me donner rendez-vous près de la salle des professeurs. Je levais mes yeux au ciel et soupira intérieurement avant de quitter la salle pour aller voir Damian à la cafétéria où il m’avait donné rendez-vous. Ce dernier me proposa d’aller faire la fête avec lui ce soir même. Mais dernièrement, je n’avais plus le gout à rien. Je refusais donc poliment son invitation avant de me diriger finalement vers la salle des profs pour voir ce qu’Alcide me voulait. En arrivant près de la porte de la salle, j’entendis la voix de Samuel. Non je ne rêvais pas. Je retournais brusquement ma tête et me crispa en le voyant parler avec un étudiant. En ce moment là, j’avais prié pour que la terre se fracasse et m’emporte jusqu’à l’un de ses gouffres abyssaux. Je ne savais plus quoi faire. Quitté les lieux ? L’ignorer ? Aller lui parler ? Non je ne pouvais pas aller lui parler. Je respirais un bon coup avant d’avancer instinctivement vers lui. Pourquoi faire ? i don’t know ! Samuel entra après dans la salle et je restais figer sur place. Je devais le suivre pour aller voir ce qu’Alcide voulait me dire, mais je n’arrivais tout simplement pas à le faire, sachant que Samuel était à l’intérieur. Quelques minutes plus tard, j’entendis la porte s’ouvrir. Les battements de mon cœur s’accélérèrent quand mon regard croisa celui de Sam. Il voulait savoir ce que je foutais là…
-« Bon…Bonjour ! »
Disais-je d’une voix tremblante. J’avais peur…de lui ? De ce qu’il allait me dire ? Ou plutôt de ce qu’il n’allait pas me dire ?
-« Je vois que tu vas beaucoup mieux depuis le temps ! »
Connasse ! Voilà ce que j’étais. Je ne pouvais pas la fermer tout simplement ? Avant que je puisse ajouter quoi que ce soit. La porte de la salle des professeurs s’ouvrit encore une fois. Après avoir quitté la salle, Alcide n’hésita pas à venir en ma direction pour me parler d’un ton grave.
-« Oui toi…t’as eu la dernière note dans le premier examen, tu es toujours distraite en cours. Il faut que tu descendes un peu de ton nuage sinon tu vas rater ce module. »
-«Non mais…je ne peux pas avoir la dernière note…J’ai…J’ai bossé comme une folle pour assurer une très bonne note dans cette épreuve. Je peux voir ma feuille d’examen ? »
-« hmmm…NON et si tu continue à bosser « comme une folle » tu finiras certainement par avoir un rattrapage et il faut que tu sache une autre chose: je n’hésiterais pas à te faire refaire toute une année rien que pour ce module là, crois moi parce que je ne rigole JAMAIS…Mais ne perd quand même pas espoir, hein !»
Et il s’éclipsa d’un coup. Non mais pourquoi il me traitait like crap ? Je n’étais pas sa chienne, non mais hoo ? Qu’est ce que je lui avais fait pour mériter tout ça ? Et puis je suis sur et certaine d’avoir un grand « A » dans le premier examen. J’ai bien bossé sur celui là. Je soupirais avant de reposer mon regard sur Samuel.
-«Tu dois être aux anges maintenant, n’est-ce pas ? Me voir souffrir te fais énormément plaisir, avoue-le ? »
Lançais-je d’un ton tantôt triste tantôt énervé.
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| | Sujet: Re: Admit the past, deny the present. Sam 12 Mar - 23:49 | |
| De la musique, voilà ce qui manquait à Samuel. En effet en voyant Caroll, il se disait qu’il aurait dû jouer ce matin, où écouter de la musique. Ca l’aurait sans doute calmé, sans aucun doute même. Entrant donc dans la salle des professeurs, il alla se prendre un café et quand il sortit, il vit que la jeune femme le regardait. Les lunettes toujours sur le nez, il regardait la jeune femme qui s’était approché. L’entendant le saluer, il ne dit rien, mais fronça les sourcils se demandant ce qu’elle voulait vraiment. A l’entente de sa seconde phrase, il baissa ses lunettes sur son nez et fixa la jeune femme. Elle rigolait là non ? C’était ironique alors ? Non plus ? N’ayant pas le temps de parler, Sam laissa la place à Alcide. Buvant son café, le français écoutait la conversation. Alcide n’y allait pas de main morte et ça fit sourire Samuel. Alors qu’ils en étaient venus aux mains tout les deux, Sam appréciait le pourquoi de la colère de l’homme. Avant d’en arriver aux mains, Samuel et Alcide avaient eu une discussion sérieuse et Sam avait confié des choses à Alcide à propos d’une étudiante dont il était tombé amoureux et qui au final lui avait brisé le cœur. Elle et également un autre étudiant, qui était supposé être un fils pour Sam, mais désormais il n’était plus rien. Alcide repartit alors dans la salle et Sam regarda l’étudiante. L’écoutant alors parler, il haussa les épaules.
C’est un juste retour de bâtons.
Buvant une nouvelle gorgée de son café, il continua de la regarder. Rangeant ses lunettes de soleil dans la poche de sa veste, il soupira.
Qu’est-ce qui se passe Caroll ? Tu veux me dire à quel point tu es désolée ? A quel point tu regrettes tout ce qui s’est passé ? Tu me l’as déjà dit avant de partir, alors qu’est-ce que tu pourrais ajouter de plus à part le fait que tout va bien avec ton petit ami.
Samuel n’était plus le gentil garçon que tout le monde avait connu. Il n’était plus la bonne poire de service. Il avait changé et même s’il n’avait pas changé en une seule fois, il n’était pas près à pardonner. Pas près à retourner en arrière.
Alors qu’est-ce que tu veux Caroll, qu’on en finisse.
Finissant son café, il le lança à la poubelle qui n’était pas loin de lui et il posa son sac au sol, pour regarda la jeune femme. Il se préparait à toute éventualité. Une gifle, un coup, des cris. Il ne lui restait plus qu’à attendre une réaction de la part de la jeune femme. |
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| | Sujet: Re: Admit the past, deny the present. Dim 13 Mar - 0:14 | |
| Je levais mes yeux au ciel quand il me disait que ce n’était qu’un retour de bâtons. Qu’est ce qu’il voulait dire par là ? Que je méritais ce qu’il m’arrive ? Je le savais déjà.
-« Tout va bien avec mon petit ami ? »
Je fronçais remarquablement les sourcils avant de laisser un rire blagueur s’échapper de ma bouche. Quel petit ami ? Il parlait de Charles là ? C’est vrai que ce que je ressens pour Charles était bien plus qu'une simple l’amitié. C’était de l’amour et je le savais. Par contre, ce que je ne savais pas, c'est pourquoi je suis toujours là à déprimer et pleurer mon sort alors que je devrais normalement être dans les bras de Charles entrain de profiter de la vie et de vivre le bonheur total à ses cotés. Il était enfin à moi. J’avais attendu beaucoup trop longtemps pour vivre l’amour parfait avec Charles et là j’avais l’occasion de réaliser mon rêve mais au lieu d'en profiter, je préférais sombrer dans la mélancolie.
-« Juste à titre d’information, je suis toujours célibataire et je compte le rester. »
Je marquai une pause avant de reprendre.
-« Et je ne savais pas que Charles était ton fils adoptif parce que si je l’avais su, on ne serait pas là. »
Si j’avais su que Charles était le fils adoptif de Samuel, j’aurais tout fait pour l’oublier.
-« Et Charles n’y est pour rien dans toute cette histoire donc je ne vois pas pourquoi tu vas le punir pour ce que je t’ai fait ! »
Lançais-je d’un ton accablé.
-« Je sais que je mérite tout ce qu’il m’arrive et encore plus et si savoir que je vais mal, te fera plaisir, tu dois donc savoir que je ne vais pas bien et ne me demande pas pourquoi parce que moi-même je ne connais pas la réponse. «
Je regardais ailleurs parce que le regard dont Sam me fixait, me tuait davantage.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Admit the past, deny the present. Dim 13 Mar - 1:26 | |
| Chacun avait souffert et chacun souffrait encore. Samuel ne savait toujours pas où il en était pour Caroll. Il avait encore des sentiments pour elle, il le savait, mais il voulait se montrer fort. Il ne voulait pas qu’elle voit à quel point elle l’avait brisé. Lui demandant donc si tout allait bien avec son petit ami, il fronça les sourcils en l’entendant rire. L’écoutant parler, il fut surprit de savoir qu’elle était seule. Tout ça pour ça ? Etre amoureuse Charles et ne pas aller vers lui. Etre amoureuse de Samuel et le laisser tomber. Mais à quoi jouait-elle ? Samuel ne comprenait pas son comportement. Croisant les bras, il ne fit que regarder la jeune femme, avant de lui demander de parler pour en finir. L’entendre parler de Charles lui fit mal. Samuel ne voulait plus avoir aucun lien avec le jeune homme et moins on en parlait en sa présence, mieux il se portait.
S’il me considérait vraiment comme son père, il aurait dû se renseigner avant.
Il n’avait jamais demandé à Samuel pourquoi il était heureux. Sam lui aurait dit que c’était grâce à Caroll, mais non, Charles, encore une fois, n’en avait fait qu’à sa tête. L’enseignant avait trouvé que le jeune homme avait changé, mais finalement il était restait toujours le même égoïste. Croisant les bras, Sam haussa les sourcils aux propos de la jeune femme.
Oui, tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même. J’avais accepté de perdre mon emploi pour toi, j’avais accepté d’avoir ma fille contre moi, ainsi que mon fils. J’avais accepté tout ça, pour qu’au final tu brises tout.
Fronçant les sourcils, il continua de fixer la jeune femme qui avait baissé les yeux.
Je t’ai aimé Caroll et je t’aime encore. Seulement je sais aussi que tu m’as fais trop de mal. J’ai tout perdu, tout et j’ai dû faire face seul. Je n’avais personne pour me rattraper, personne pour m’aider.
Serrant les dents, il passa ses mains sur son visage et soupira.
Pourquoi dire aimer Charles et rompre avec moi alors qu’aujourd’hui tu es seule ? A quoi ça t’as servit ? |
| | | | Invité Invité
| | | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Admit the past, deny the present. Dim 13 Mar - 17:00 | |
| Il savait que j’étais heureux, il savait que j’avais quelqu’un dans ma vie. J’en ai parlé avec d’autres personnes que lui. D’autres ont sûr que c’était toi. Pourquoi crois-tu qu’Alcide te traite ainsi ?
Haussant les sourcils en fixant la jeune femme, il soupira une nouvelle fois.
Un fils ne fait pas ça à son père. Pour moi Charles n’est plus rien.
Hochant la tête négativement, Samuel avait fait un choix depuis bien longtemps. Celui qu’il avait considéré comme un fils n’était plus personne pour lui désormais. Ecoutant ce que la jeune femme disait, Samuel fronça les sourcils. Elle avait aimé ce qu’il avait fait pour elle. Mais quoi ? Qu’avait-il fait ? Il ne le savait pas et il n’était pas sûr de vouloir le savoir. Continuant de la regarder, il l’écouta toujours. Entendre tout cela lui faisait mal. Il avait aimé Caroll et il l’aimait encore. C’était quelque chose qu’il ne pouvait pas contrôler, mais elle avait fait un choix. Elle avait préféré être avec un autre. Il aurait dû se réjouir pour elle, mais il avait trop payé de sa personne pour pouvoir être heureux pour elle.
Si je te manquais vraiment tu aurais cherché à me revoir avant aujourd’hui.
Fronçant les sourcils, Samuel essayait de se faire plus dur qu’il ne l’était. C’était sa nouvelle ligne de conduite désormais. Il voulait être dur, sans cœur et passer à autre chose. Mais de voir Caroll, c’était difficile. Il avait du mal à gérer ça. Il n’avait pas pensé à ce qui pourrait se passer quand il la reverrait et là ça lui faisait mal. Quelque part il se disait qu’il avait bien fait de penser à aller voir Addison ce soir. Il aurait besoin de parler et pas qu’un peu. Il avait besoin de conseils, de se faire remettre en place, qu’on lui ouvre les yeux sur ce qui était bien à faire. Il avait besoin de sa meilleure amie, elle était celle qui l’avait aidé à s’en sortir.
Qu’est-ce que tu attends de moi ?
Elle voulait qu’il lui pardonne ? Qu’il lui laisse une chance ? Une chance de quoi ? Samuel avait besoin de comprendre, de pouvoir mettre des mots sur tout cela et il avait besoin de les entendre de la bouche de la jeune femme. |
| | | | Invité Invité
| | | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Admit the past, deny the present. Dim 13 Mar - 22:13 | |
| Oui.
Une réponse simple et claire. Pour Samuel, c’était terminé. Il ne voulait entendre parler de Charles. Disant ensuite à la jeune femme que s’il lu manquait vraiment, elle serait venu le voir, il soupira à sa réponse.
Si une personne te manque vraiment, tu cherches à la revoir.
Samuel savait de quoi il parlait. Avec la mère d’Antoine, il allait la voir le plus souvent possible au cimetière. Il allait également voir la femme de son frère, qui elle aussi était décédée. Il avait cherché à revoir la mère de Lucie quand elle l’avait trompé, parce que malgré tout il l’avait aimé encore après. Il savait ce que c’était, mais il ne préféra pas répondre aux propos de la jeune femme. Seulement, il vit son regard changé et il fronça les sourcils, se demandant à quoi elle pensait. Ecoutant alors sa question, il eu un visage plus dur.
En quelque sorte.
Il n’avait pas envie de parler de ça. Après son passage à tabac, il avait vu son corps souffrir et ça lui avait vraiment fait mal. Les traces, les bleus et ses côtes ne lui faisaient plus mal. Toutes les traces étaient parties, seulement, il restait encore cette trace sur son nez. Rien n’y faisait, elle voulait encore rester pendant quelques jours.
Rien de bien intéressant en soit.
Ne voulant pas en parler, il voulait mettre ainsi un terme à la discussion sur sa blessure. Entendant une porte s’ouvrir derrière lui, il vit Alcide, Edward et Maria sortir. En croisant leurs regards, il ne dit rien et ne baissa pas la tête pour autant. Il savait que Maria ne consonnerait plus le moindre problème, elle avait été claire là-dessus. Mais il n’y avait plus de problème, plus maintenant. Pour Edward, il ne savait pas vraiment ce qu’il en était. Pour Alcide, il voyait à son regard qu’il lui disait de ne pas se laisser avoir. Les regardant partir, il fixa à nouveau la jeune femme. La voyant fixer sa blessure, il grogna. Il n’aimait pas ça et il ne voulait vraiment pas parler de tout ça. A quoi cela servirait qu’elle sache qu’il s’était mit plus bas que terre en voulant se faire passer à tabac ? A rien et il ne voulait pas qu’elle sache. |
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