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i promise, my daddy won't kill you. (kenzo)

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MessageSujet: Re: i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 EmptyJeu 16 Juil - 10:13



A présent debout, je prends le temps de regarder l'homme qui s'est interposé entre Hope et moi. L'homme… l'ours, comme je l'ai qualifié plus tôt, porte bien son nom. D'ordinaire, je ne suis pas le dernier pour me vanter sur le plan physique : sans être un bodybuilder, je suis très bien taillé et avec une musculature plus que respectable. Un athlète avec le corps qui va avec. Cependant, en me comparant à ce type, j'ai l'impression que son bras fait l'équivalent de ma cuisse. Les épaules dessinées, la mâchoire carrée, des mains relativement grandes aussi et des pectoraux à rendre jaloux n'importe quel sportif qui se doit… Une bête dans le corps d'un surhomme. Je déglutis, conscient que je ne tiendrai pas cinq secondes dans un bras de fer, mais mon aplomb naturel m'oblige à faire face. Je le fixe droit dans les yeux, sans une seule once de peur apparente. J'ai bien dit "apparente". Malgré la mise en garde de Hope, je ne m'empêche pas de le regarder avec un air aussi assuré que possible. Papa Ours ? "C'est ça, ton père ?!" En entendant le terme "ça", le quadragénaire en question fronce davantage les sourcils en serrant les poings, prêt à foncer dans le tas. Oups. Je regarde discrètement un reflet avec une fenêtre : il n'a pas d'arme à feu sur lui. Tant mieux. Peu de choses me font flipper – même si mon jumeau aime à prétendre le contraire – mais j'ai une vraie phobie des armes à feu depuis les épisodes les plus traumatisants de mon enfance. Au moment où le paternel s'avance, c'est à la fille de s'interposer. Les clients. Quoi, les clients ? Je les observe nous dévisager avec une avidité presque apeurée… "C'est ça, ta façon d'te venger, gamine ? Ramener un gigolo dans mon bar pour te faire peloter sous mes yeux ?!" Gigolo. Le dernier à m'avoir appelé comme ça s'en souvient encore. Par pur réflexe, j'attrape un verre vide et je le jette en direction du père. Celui-ci esquive d'un bref mouvement de tête, trop interloqué par mon geste pour répliquer quoique ce soit. Je comble alors ce vide en le pointant du doigt d'un air mauvais. "Oh, l'ancêtre… tu t'amuses encore une fois à me traiter de gigolo et j'te règle ton compte, pigé ?" Il écarquille les yeux. Bien. Tu flippes, papy, pas vrai ? "Cet accent, je l'connais…" marmonne-t-il dans sa barbe. Et bien quoi, mon accent ? Ca fait la deuxième fois qu'on m'interroge là-dessus, ce soir. "Eh, mais en fait tu t'es servi de moi depuis le début…" commençai-je en m'adressant cette fois à Hope. Je me penche pour aller chuchoter à son oreille, malicieux en toutes circonstances. "J'aime bien." A peine le temps de me redresser que, dans un grondement sourd, le père se déplace à une vitesse que sa corpulence ne laisserait pas supposer. J'ai à peine le temps d'écarter Hope qu'il fond sur moi, le poing levé. Avec souplesse, je tourne sur moi-même et me penche juste ce qu'il faut : il retombe dans le vide. Il cherche alors à enchaîner les coups, mais aucun ne parvient à atteindre sa cible. Si je suis surpris de sa façon très particulière de se battre, il a l'air de l'être tout autant de ma façon de bouger. Pendant une bonne minute, il échoue à chaque fois, et je ne renvoie aucun de ses coups. La violence, c'est la solution extrême à mes yeux. C'est suite à un nouvel échec qu'il se redresse, mécontent. "D'où tu sors, toi ?" J'allais répondre lorsqu'un coup de pied de sa part force une chaise à me faucher : une fois assis de force, il agrippe mon cou et serre en rapprochant son visage du mien. Impossible de me débattre, je ne peux que suffoquer. "Sér… sérieux…? Dev… dev-ant ta f-fille…?" Je lis dans son regard une haine farouche que je n'ai vu que peu de fois dans ma vie, mais aussi une certaine lueur d'inquiétude. Constatant que tout le bar nous regarde, il finit par me lâcher sèchement : je retombe sur la chaise en toussant de façon sonore, une main sur ma gorge endolorie. Le colosse recule et tout le monde reprend subitement ses activités, après un regard de sa part sur l'ensemble de la salle. Mon visage perd sa teinte rouge carmin et, au moment où je veux me lever, un autre regard de sa part m'invite très clairement à ne pas bouger. Pour l'heure, tout ce qu'il fait, c'est de fixer sa fille en attendant des explications concrètes. "Vu l'accueil, j'espère au moins qu'on a les boissons gratos..." Ou comment en rajouter une couche au pire moment. "J'suis pas venu pour peloter votre fille, si c'est c'qui vous inquiète." Pas ici, en tout cas... mais ça, c'est motus.
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MessageSujet: Re: i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 EmptyMar 28 Juil - 19:15

i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 Tumblr_lvgf9pJGlM1qikg3po1_250 i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 Tumblr_lvgf9pJGlM1qikg3po2_250

Ce n’est pas la première fois que pareille question me taraude l’esprit : comment un colosse comme Bradford, parfaitement musclé et imposant à souhait, a pu engendrer une, il faut bien le dire, crevette dans mon genre ? Clairement, c’est un héritage de ma défunte mère et à défaut, j’ai hérité du caractère borné de mon paternel, ce qui peut parfois étonner. Une gamine dans mon genre qui ose lever le ton et qui arrive parfois à renifler ou à manger comme un homme… Heureusement pour moi, ce genre de petits écarts ne se produisent qu’à la maison et ont parfois le don de surprendre mon père. Quand on sait que je n’ai eu que ce dernier comme modèle pendant plus de vingt ans… il devrait être surtout surpris de me voir me comporter comme une véritable jeune femme. « Oui, c’est bien papa Hope. Je sais, ça surprend toujours au début. » Plus d’un a écarquillé les yeux face à cet homme de pierre en apprenant notre lien de parenté. Et plus d’un est parti en courant. Ou a été chassé, notamment. « Papa ! » Je fronce les sourcils en l’entendant parler de la sorte du grand blond qui se tient dans mon dos. Je m’apprête d’ailleurs à répliquer afin de prendre la défense de Kenzo, mais ce dernier me coupe l’herbe sous le pied d’une manière bien étonnante : un verre fend l’air avant d’atterrir sur le sol une demie seconde plus tard, et visiblement, je ne suis pas la seule à être surprise de pareil acte au vu de l’expression qui vient à s’afficher sur le visage de mon père. Et je suis loin d’être au bout de mes surprises en entendant le styliste rappliquer. « Kenzo ! » D’accord, dans le genre, je me trouve en plein enfer, je ne pouvais sans aucun doute faire mieux et avoir mis ne serait-ce qu’un cheveu dans ce bar en la compagnie de Kenzo, s’était me mettre une balle dans le pied dés le départ et jeter le New-yorkais en pâture à un ogre affamé de chair fraîche. « Ce n’est pas c’que tu crois… », grognais-je à mon tour, convaincue que Bradford pensait à la même chose que moi une heure auparavant. Des soupçons que le grand blond a su rapidement effacer. Levant les yeux au ciel, je laisse un fin soupir m’échapper avant de détourner le regard. Oui, d’une manière où d’une autre, je me suis servie du jeune homme, mais le but recherché n’était pas celui de lui offrir un court séjour à l’hôpital. Un pion au cœur de la foule afin de passer une agréable soirée avant de mettre en rogne Papa Ours, sans pour autant pousser le vise à l’extrême… Mais mieux vaut se méfier de l’eau qui dort et, notamment, de l’imprévisibilité de Papa Shark. Cependant, je n’étais en rien préparée à ce qui allait suivre et me voilà soudainement repoussée sur le côté. Un jeté de cheveux plus tard et mes yeux tombent sur un spectacle que j’aurais grandement voulu éviter : mon père, cherchant à plonger sur Kenzo dans le but de le massacrer et sans aucun doute de le démembrer, de quoi conclure cet affrontement dans un véritable bain de sang. « Papa ! » Je comprends très vite que mes cris seront inutiles dans pareille situation, d’autant plus que je n’ai en rien une voix des plus portantes, bien au contraire, et elle semble clairement se briser à peine en vins-je à hausser le ton. Et mieux vaut ne pas s’interposer : dans sa folie, je sais pertinemment que mon père pourrait me clouer au sol, inconsciemment ou non. Cependant, lorsque les doigts de Bradford viennent à se serrer autour du cou de Kenzo, je prends les devants en agrippant le bras de mon père avec une certaine poigne… ou disons plutôt comme je le peux au vu de sa musculature impressionnante. « Papa… Papa, je t’en prie, lâche-le ! » Lorsqu’enfin, mon père se décide à faire quelques pas en arrière, c’est un regard inquiet que je fais couler sur celui qui s’avère être la prochaine victime de Papa Shark : oui, il n’en a certainement pas fini avec lui. Je sens le regard de Bradford se poser sur moi et je me tâche à l’éviter, préférant finalement m’approcher de Kenzo et poser une main sur son bras. « Tais-toi… », lui murmurais-je lorsqu’il évoqua les boissons gratuites. Inutile d’aggraver ta situation, beau blond, tu risques de finir défigurer et je serais obligée de te ramasser à la petite cuillère, ce qui serait un immense gâchis. « Sérieusement ? Ça fait deux fois, je suis pas une chose que l’on peut tripoter quand on veut, c’est clair ? » La fillette qui tente de montrer un peu d’assurance alors que sa voix, un poil tremblante, la trahie. Enfin, je me décide à poser mon regard sur mon père, un regard sévère, presque noir. « J’ai des principes contrairement à ce que tu peux croire, mais pour ce soir, je vais me tâcher de les oublier. » Une seconde plus tard et je me tourne vers Kenzo, glissant une main sur sa nuque et plaquant avec fougue mes lèvres contre les siennes pendant de courtes secondes. Me redressant, c’est avec la tête haute que je me dirige vers la table que nous occupions un peu plus tôt afin de récupérer nos blousons et retournant vers le styliste, j’attrape son avant-bras afin de l’attirer avec moi, hors de cet endroit. « Bonne soirée et à demain matin. » Oui, papa, tu l’auras bien compris : je ne compte pas rentrer à la maison pour cette nuit. Une fois sortie du bar en la compagnie de Kenzo, je me tourne vers ce dernier, un air plus que navré flottant sur mes traits. « Je suis désolée pour ce qu’il t’a fait… Je ne penserais pas qu’il serait capable d’aller aussi loin. » Pas en ma présence, tout du moins.
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MessageSujet: Re: i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 EmptyMer 29 Juil - 17:22



Une main sur ma cuisse, je fronce les sourcils en entendant vaguement Hope me murmurer de me taire. Quoi, j'ai dit une bêtise ? Si on ne peut même plus parler sans que ça agace Papa Ours... D'ailleurs, à mesure que mon souffle revient sans qu'il soit accompagné d'un râle douloureux, je dévisage ce type en évitant soigneusement ses yeux. Il y a déjà matière à regarder au niveau de ses bras, ses mains, son torse, ses épaules... C'est pas possible, il n'est pas patron de bar, il est catcheur ! Même si je me trouve musclé et bien fait, ce type fait partie de la catégorie poids lourds qu'il ne faut effectivement pas venir chatouiller sous les bras. J'écoute Hope venir se défendre, mais sans prévenir, elle agrippe ma nuque et m'impose un baiser que je qualifierai de sauvage, ou profondément insolent. Surpris, je me laisse faire et répond finalement à cette initiative. Quitte à mourir, autant que ce soit d'une façon aussi agréable... Elle embrasse comme une déesse. À l'instant où nos lèvres se séparent, je passe machinalement ma langue dessus. Sucré. J'ai la tête un peu ailleurs, tant et si bien que je la suis sans broncher, saluant les clients sous le regard fulminant de son père. "Au revoir, m'sieurs dames ! Vous inquiétez pas, j'vous la rend en un morceau, Baloo..." lançai-je cette fois plus directement à son vieux. Je referme la porte, sans entendre le pichet qui a sifflé dans ma direction et qui s'est écrasé dans un fracas de verre brisé contre la porte. Manqué, de justesse. À mesure que nous nous éloignons dans la rue, elle s'inquiète et ne peux s'empêcher de s'excuser pour le comportement de son père... Adorable. Elle n'a rien de ces filles manipulatrices qui j'ai l'habitude de côtoyer dans le monde de la mode. Elle a beau avoir joué un tour à son paternel, je présume à la réaction dudit père que cette action était parfaitement justifiée. Son pas est rapide, guidé par une forme d'énervement, peut-être même de choc de l'avoir mis dans une telle rage qui aurait pu me coûter la gorge. "Viens là." Je la retiens en lovant ma main dans la sienne puis je l'attire contre moi. Un bras autour de sa taille, une main contre son cou délicat, je me penche et l'embrasse avec une ferveur nettement plus marquée que tout à l'heure, vu que nous n'avons aucune précipitation se profilant à l'horizon. Nos lèvres scellées, ce baiser est plus intense, fiévreux, et pourtant plus délicat que le précédent. Juste assez pour relâcher les vannes d'un désir qu'elle réfrène depuis notre danse, mais pas encore trop pour qu'elle s'imagine que je n'attendais que l'occasion d'agir comme un animal guidé par ses seuls instincts probablement irrespectueux. J'ai beau être volage et playboy, je n'ai jamais traité une seule femme comme un morceau de viande. Je sais trop ce que cela fait d'être considéré de la sorte. Les passants semblent s'évanouir du champ de nos perceptions, rien d'autre ne compte que cet instant sensuel qui nous unit au beau milieu de cette rue de la Nouvelle-Orléans. Finalement, je me sépare d'elle en douceur, après m'être amusé à capturer sa lèvre inférieure entre les miennes. Je la regarde droit dans les yeux, toujours aussi souriant. Pas besoin de lui demander si ça lui a plu, je le lis dans son regard et je le sens à son souffle accéléré qui s'échappe à grand peine de sa bouche. "T'en fais pas pour ton père, j'ai le cou solide. Il a beau être costaud, on m'a déjà fait pire !" Je lui adresse un clin d'œil pour chasser les éventuelles pensées coupables qu'elle pourrait éprouver de m'avoir entraîné dans ce traquenard. Combien de fois ai-je joué le rôle de celui qui rend les petits amis jaloux ? Incarner un rôle quasi similaire pour un père, cette fois, c'est bien peu de choses. Je glisse à nouveau ma main dans la sienne puis nous commençons à marcher en direction de mon hôtel. Quitte à loger aux frais de la maison de couture, autant choisir l'un des plus chics de toute la ville : nos pas nous mènent à une suite relativement luxueuse, sans pour autant être trop tape-à-l'œil. Je ne suis pas là pour faire exploser le budget, vu le temps que je dois y séjourner, quand même. "Mets-toi à l'aise, je nous apporte de quoi boire un petit coup pour nous remettre de tout ça." Je retire ma veste puis je nous prépare deux cocktails. Autant je ne sais pas cuisiner, mais ça, je sais faire. J'en profite pour mettre un peu de musique douce en bruit de fond, puis je reviens avec les verres pour trinquer avec elle, les yeux dans les yeux. "A cette soirée !" Même en buvant, je la fixe sans relâche. Juste pour la mettre dans tous ses états. Viens me chercher... Cette fougue, tout à l'heure, ça m'a plu. Après tout, comme tu l'as bien dit, tu n'es pas quelque chose qu'on tripote comme ça, n'importe comment.
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MessageSujet: Re: i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 EmptyLun 3 Aoû - 22:27

i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 Tumblr_lvgf9pJGlM1qikg3po1_250 i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 Tumblr_lvgf9pJGlM1qikg3po2_250

À cet instant, je ne sais pas à qui j’en veux le plus : à moi-même, pour avoir manigancé cette vengeance et avoir mis involontairement la vie entre les mains de mon père, ou à Bradford, pour son comportement d’ours mal léché qui m’insupporte un peu plus jour après jour. Je sais qu’il ne pense pas à mal, mais par moment, j’aimerais qu’il arrête de me couver de la sorte et qu’il me fasse un peu confiance. À moi, mais aussi au monde qui nous entoure. Je doute assez de tout, il n’a pas besoin d’en rajouter une couche. Bien sûr que je suis énervée au moment de passer la porte du bar, pire encore quand un bruit étouffé de verre se brisant sur le sol retenti : cible ratée, mais je crève d’envie de rebrousser chemin, de pousser à nouveau cette porte et d’offrir une scène mémorable à mon père devant les clients. Soit je cloue le bec de Bradford et m’offre le respect de tous, soit, je termine ligoté et bâillonnée dans la chambre froide jusqu’à ce qu’il ferme le bar et qu’il me ramène à la maison. Les idées se bousculent dans mon esprit et me font presque oublier la présence de Kenzo, quelques pas derrière, mais ce dernier agrippe ma main, me forçant alors à me stopper dans ma marche effrénée, et me voici plaquée contre lui, mes lèvres capturées par les siennes. Il n’en faut pas plus pour me faire oublier tout ce qui a pu se passer au cours des dernières minutes, ainsi que tout ce qui se passe autour de nous. Par instinct, mes yeux se ferment et je me laisse porter par l’instant qui provoqua alors une forme de réaction réparatrice sur ces blessures fraichement ouvertes, comme si chaque baiser offert par Kenzo permettait une cicatrisation instantanée. Mes paupières ne s’ouvrent qu’au moment où le styliste rompt tout contact entre nos lèvres. Mon cœur martèle ma poitrine et mon souffle se fait court, mais je me surprends toutefois à en réclamer silencieusement plus. Après avoir croisé le regard azur du jeune homme, je recherche le contact visuel de ses lèvres d’une douceur égale à la caresse d’une plume. « Il aurait très bien pu te faire pire… », soufflais-je dans une ultime tentative de convaincre Kenzo que cette aventure n’était qu’un simple avertissement. Je n’ose pas donner cher de la peau du grand blond si mon père devait à nouveau croiser sa route. Ma main monte délicatement vers le visage de Kenzo, venant à repousser une mèche rebelle tombant quelque peu sur son front tandis qu’un sourire fait à nouveau son apparition sur mes lèvres. Allez, Hope, oublie cette mésaventure et profite de ta soirée, tu ne vas pas te dérober. Pas maintenant. Sa main à nouveau dans la mienne, je ne lui résiste plus et le suis donc jusqu’à son hôtel sans un mot de plus. Pour cette fois, je ne ferais pas cadeau de cette soirée à mon père, je ne rebrousserais pas chemin par simple culpabilité et tâcherais pour une fois d’en profiter autant que possible. Me libérer, rien que pour une seule nuit. Me mettre à l’aise ? Très bien, je retire ma veste et, après avoir réajusté le décolleté de ma robe, m’installe sur le divan présent dans la pièce, inspectant furtivement cette dernière jusqu’à ce que Kenzo revienne avec deux cocktails à la main. Je m’empare de l’un d’entre eux et trinque avec le jeune homme. « A cette soirée. » Les yeux dans les yeux, son regard ne me trouble pas, mais il provoque une toute autre sensation en moi. Une sensation bien plus alléchante et enivrante. J’avale deux gorgées du cocktail avant de me lancer. « Alors, c’est comme ça que ça se passe ? Un peu de musique douce, quelques cocktails, des regards aguicheurs… Et elles finissent par toutes craquer ? » Difficile de ne pas y croire étant donné que je suis à deux doigts de lui sauter à la gorge et de le renverser sur ce canapé avant d’ôter un par un le moindre morceau de tissu dissimulant sa peau. Continue à me fixer de la sorte et je pourrais succomber, mais pour l’instant, autant se faire désirer. De toute manière, dans trente secondes ou dans cinq minutes, nous savions tous deux ce qui allait très prochainement se produire : s’était écrit depuis le premier regard échangé. Après avoir dégluti une nouvelle gorgée de ce cocktail, je pose mon verre sur la table basse présente devant nous et me redresser… pour mieux venir m’installer sur les cuisses du styliste « Et si on faisait tomber quelques vêtements ? J’ai hâte de voir ce qui se cache sous cette chemise… », murmurais-je entre ses lèvres alors que je déboutonnais lentement sa chemise, baissant enfin les yeux sur son torse parfaitement dessiné. Un instant plus tard, juste après avoir ôté le cocktail de sa main, et se sont mes mains qui palpent ce corps d’Apollon sans la moindre imperfection. Mais finalement, je m’empare des poignets de Kenzo, lui imposant alors de poser ses mains sur mes cuisses, confessant ce besoin de sentir chaque partie de mon corps vibrer sous ses caresses.
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MessageSujet: Re: i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 EmptyLun 17 Aoû - 9:20



Alors que je prends le temps de nous préparer deux cocktails - plus fruités qu'alcoolisés - je repense en souriant à sa réflexion concernant son père. C'est rare qu'une fille s'inquiète pour moi. J'ai beau faire le fanfaron et avoir mimé de ne pas avoir peur face à ce colosse tout en muscles, il n'en reste pas moins que j'ai failli demander à Hope dans un dernier souffle d'appeler Rayan pour lui dire que je l'aime... juste pour l'entendre râler avant de m'éteindre. Est-ce qu'un jour je serai aussi protecteur, voire étouffant, envers mes propres enfants ? Dans un sens, quand je vois mon jumeau avec sa fille, je me dis que l'inquiétude de ce Papa Ours patron de bar est légitime : elle est belle, avenante, souriante. Peut-être un tantinet naïve, mais sans jamais faire d'elle une idiote. Ce serait du gâchis de laisser le premier détraqué venu lui faire du mal. Lorsque je reviens dans la salle, je lui tends son verre et trinque sans jamais la lâcher des yeux. La bête au lit est entrée en action, et compte bien repartir avec son dû, à savoir le plaisir de la demoiselle offert sur un plateau d'argent. Sa réflexion me fait sourire de façon très subtile. "D'ordinaire, j'évite la case cocktails et musique douce." Vrai ou faux ? À elle d'en juger. En réalité, il s'avère que j'hameçonne tellement mes conquêtes en amont qu'il n'est pas nécessaire que je me plie à une ambiance romantique à chaque fois que je les ramène chez moi. En revanche, avec Hope, j'ai le sentiment qu'elle n'est peut-être pas coutumière de passer un moment comme celui-ci, et je n'ai pas envie qu'elle se sente "facile" pour autant. Je l'ai charmée, elle s'est aussi servie de moi, on est à match nul. Elle m'a montré qu'elle en avait sous la semelle également, mais qu'elle n'a rien d'une harpie manipulatrice comme les mannequins écervelés qui se succèdent entre mes bras depuis mon divorce. L'étudiante s'approche et s'installe alors à califourchon sur mes cuisses, je demeure silencieux en contemplant son visage avec un air détendu, presque un peu amusé par ses gestes. Je me laisse déshabiller, révélant avec fierté un corps qui pourrait en faire pâlir plus d'un. À force de passer du temps avec le twin bro' en salle de sport pour espérer un jour se dépasser l'un l'autre physiquement, ça finit par porter ses fruits... même si la génétique ne veut visiblement toujours pas nous départager. Mon cocktail posé, mes mains rencontrent ses cuisses presque contre leur gré, je souris un peu plus face à son empressement. Je me suis finalement assez fait désirer, cédons du terrain pour satisfaire jusqu'au dernier caprice excentrique que la dame aura ce soir. Je remonte une main pour venir caresser sa joue en repoussant une mèche, en l'observant droit dans les yeux. Puis, sans prononcer un mot, je viens capturer sa bouche. Si la douceur est le premier mot qui vient faire danser nos lèvres, je ne tarde pas à y ajouter une dose d'animalité plus prononcée. Sa lèvre inférieure se retrouve prisonnière de mes dents, sans la blesser pour autant, tandis que ma langue entame un duel infernal avec la sienne. Je pétris ses hanches avec sensualité, glissant le long de ses courbes délicates avec la ferme intention de réveiller en elle jusqu'au dernier fantasme qu'elle aurait pu avoir en tête sans jamais oser le confesser à voix haute. Ce soir, je veux l'emmener loin d'ici, dans un monde où les commandes ne sont ni à moi, ni à elle. Le corps de plus en plus tiède par des pulsions crescendo, je la ramène contre moi puis me lève en la portant, ses jambes ceintes autour de ma taille. Je relâche ses lèvres pour mieux attaquer sa gorge, animal féroce décidé à donner la chasse à cette somptueuse proie. Sa peau de porcelaine devient le champ de bataille que j'entends conquérir à renforts de baisers volés et voraces, ma main retient sa cuisse dans une poigne solide qui ne laisse que peu de place à la moindre ambiguïté : l'envie est là. Je la dépose sur mon lit et m'allonge sur elle, frayant mon chemin entre ses cuisses, puis je me redresse pour ne pas peser entièrement sur elle, cherchant à taquiner son ego. Pourquoi ? Car je sens qu'elle n'est pas encline à rester offerte sans répliquer. Elle doit souvent vivre réfrénée de part et d'autre, or je ne veux pas qu'elle se contienne ce soir. Qu'elle exulte et s'exprime sans limite. J'emprunte le chemin de sa nuque pour mieux remonter vers le lobe de son oreille, tandis que mes mains achèvent de lui retirer sa robe en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. "J'vais tout faire tout seul, ou tu comptes rentrer dans la danse...?" murmurai-je d'une voix suave au creux de son oreille. Je me redresse, mon nez contre le sien, un adorable sourire d'emmerdeur sur le visage. Ce gosse à qui on rêve de rabattre le caquet. Mon bassin collé au sien, témoignant de l'envie qui nous tenaille, je reste en suspens au-dessus d'elle quelques instants, juste pour voir l'agacement de son regard céder sa place à la défiance.
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MessageSujet: Re: i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) i promise, my daddy won't kill you. (kenzo) - Page 2 EmptySam 5 Déc - 21:42

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