› prénom, pseudo : noémie › date d'inscription : 20/04/2014 › nombre de messages : 5713 › disponibilité rp : cameagan› avatar : julian schratter
Sujet: Re: (isay) we are like dynamite Jeu 6 Aoû - 18:53
Parfois, en essayant de répandre des rumeurs scandaleuses, on tombe sur une chose qu’il l’est encore plus. La vérité. Et la seule chose plus choquante que la vérité, sont les mensonges destinés à la dissimuler. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pour une fois qu'Isay s'excuse, se contient, revient vers sa meilleure amie en tentant de briser la glace qui vient de se bâtir entre eux, la jeune femme assène le coup de grâce pour un russo-suédois qui commence à être à bout. Il tente de tenir sa parole pacifique, de rester courtois et aimable afin d'honorer cette paix annoncée. Un éclair passe dans ses yeux qu'il chasse d'un clignement. Rester serein, ne pas s'énerver, ne pas s'emporter. Il sent la colère l'envahir, rassemblant toutes ses forces pour la contenir. Il n'a pas le droit de ressentir ce genre de choses. Elle est grande, elle fait ce qu'elle veut. Ouais….mais non. Elle reste sa Silver, sa meilleure amie qui mérite quelqu'un de bien. Et pas cet Astoria de malheur. « Pardon ? » siffle-t-il, manquant de s'étouffer par premier réflexe avant d'expirer de manière excessive. Est-ce qu'il a bien entendu ? A l'expression gênée de Silver, visiblement oui. Et même si il s'y attendait, le coup est rude. Pas qu'il soit jaloux, seulement il n'a pas besoin d'affirmer ne pas tolérer ce mec. Et de savoir que sa meilleure amie lui a offert ses courbes sur un plateau d'argent lui donne envie d'aller cogner ce new-yorkais. « Vous avez .. quoi ? ». Coucher ensemble, oui oui c'est bien ça Isay. Le russo-suédois hésite entre péter un cable, comme tout à l'heure – voire en deux fois pire – ou rester raisonnable et prendre sur soi. Après un silence et une intense réflexion, il opte pour la seconde option. Deviendrait-il mur ? « Tu sais quoi ? Je ne veux même pas savoir. Tu fais ce que tu veux de ton cul Silver et si t'as envie d'offrir ton corps à n'importe qui c'est ton problème. Mais je te préviens, si il te prend pour une conne, chose qu'il fait sans aucun doute, c'est pas dans mes bras que tu viendras chialer » affirme-t-il, regardant l'horizon pour éviter à Silver d'être confronté à son visage renfrogné et son regard assassin. Isay a toujours accepté son rôle de meilleur ami avec plaisir. Avec ses limites tout de même. Et ça, s'en était une pour lui. Il ne garantit pas rester de marbre si un jour il apprend qu'Alexander s'est joué de Silver et la fait souffrir. Il ira probablement régler ses comptes avec lui mais il ne sera pas là pour essuyer les larmes de sa meilleure amie. C'est sur et certain. Elle ira voir ses autres potes, elle en a toute une ribambelle. Lui il voudra bien aller se bourrer la gueule avec elle pour lui faire oublier son chagrin, but that's all. « Je veux bien être gentil, mais faut pas me prendre pour un con non plus alors t'iras te plaindre ailleurs si ça arrive ». Isay en rajoute une petite touche, histoire qu'elle saisisse bien le message. Il n'est pas le bon samaritain et ne l'a jamais été. Et ce n'est pas aujourd'hui que ça allait changer. « Si t'es entrain tomber amoureuse de ce type, franchement Silver, c'est que tu tombes bien bas ». Isay n'ajoute rien. Parce qu'il n'y a rien d'autre à ajouter. Et qu'il n'a pas la moindre envie de discuter de ça avec elle. Elle se demmerde, elle est grande pour gérer sa cul, ses sentiments. Ça ne l'intéresse pas de savoir si ce qu'elle ressent est réciproque ou non. Et ce n'est pas lui qui va la conseiller à ce niveau-là. Il ne désire qu'une seule chose, clore cette discussion et ne plus jamais parler de ce type. Profiter de ce week end de break avec Silver, pleinement. Sans plus aucunes engueulades et avec beaucoup de rigolade. Et d'alcool aussi. Mais la douche froide que lui a infligé son amie quelques instants plus tôt à du mal à passer. Alors lorsqu'elle se met à parler de sa mère, il ne parvient pas à faire abstraction du sujet Astoria et n'est pas prêt à écouter les doléances familiales de Silver. « Tu me soules Silver franchement. Tu me lâches ta bombe avec Alexander et après tu me parles de ta mère, sérieusement ? Je fais déjà tous les efforts du monde pour me contrôler, alors ne me demande pas en plus d'être une oreille attentive avec ce que tu m'as dis. J'aurai préféré que tu me parles de ta mère avant. Ou un autre jour. Mais pas maintenant » rétorque-t-il, sans agressivité, juste avec la sincérité qui l'habite. Il ne peut pas pleinement l'écouter après tout ça. Et être réellement là pour elle. Ce n'est pas – plus – le bon moment pour les confidences. « Alors tu sais quoi, avant que ça parte encore en sucette, je vais aller prendre l'air quelques instants et ce soir on reparle de ta famille. Tranquillement ». Il dépose un baiser sur la joue de sa meilleure amie, histoire de s'excuser de prendre la poudre d'escampette et attrape sa veste en parcourant la chambre. « A plus tard ». Et la porte se claque sur la silhouette d'un Lindgren échauffé, esseulé, perdu.
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Sujet: Re: (isay) we are like dynamite Mar 18 Aoû - 18:40
like dynamite
Silver & Isay
Silver avait lâché une bombe qui était bien plus dévastatrice qu’elle ne l’aurait imaginé. A vrai dire, une fois que les mots étaient sortis de sa bouche, elle n’avait eu que l’envie, les reprendre et les sceller au plus profond d’elle-même. Elle se sentait idiote, esseulée, fatiguée de devoir se cacher et de toujours vivre des relations qui ne menaient à rien. Silver c’était celle qui jetait son dévolu sur les personnes dont elle savait ne rien pouvoir en tirer ou dont l’histoire ne servirait qu’à la rendre folle un instant pour la laisser ensuite libre l’instant d’après. Alors il y avait eu Garett et Isay. Esteban dont elle savait qu’elle ne pourrait rien en tirer car il ne la connaissait pas. Il l’avait rencontré dans un moment d’étourdissement, où elle voulait fuir sa vie, ses secrets qu’elle cachait à Isay et pour finir, en sachant pertinemment qu’elle repartirait loin d’Esteban elle avait continué. Sauf que, dorénavant, si Isay pensait que Silver attendrait enfin le prince charmant ou le grand amour, il n’en était rien. Les histoires perdues d’avance, les coups de grâce, elle connaissait par cœur. Ainsi, de nouveau elle le surprenait à se plonger de nouveau dans une romance à deux balles qui ne durait que l’instant d’une nuit et qui ruinerait sûrement sa conscience toute sa vie. La belle hollandaise le savait et pourtant, elle ne réagissait pas. Au fond, elle se disait que c’était mieux ainsi et qu’elle ne pouvait s’imaginer vivre quelque chose de vrai et qui pourrait vraiment tenir. Silver avait besoin qu’on la maltraite. De cette manière, elle semblait mieux réfléchir, se rendre plus indépendante et travaillait certainement mieux. Mais derrière ce vicieux passage de sa vie qu’elle venait de délivrer à son meilleur ami, il y avait bien plus encore. Préférant se taire, elle espérait qu’il ne la découvre pas sous un nouveau jour. Silver ne savait elle-même si elle suivrait son instinct mais elle était bien partie pour surprendre le monde qui l’entourait. A force de se mêler à la flore richissime, elle avait compris qu’elle devait y chercher une raison et pour cela, elle avait eu l’autorisation d’Alexander de filmer le quotidien de The Mating Mind et ainsi de filmer la sphère privée des familles Da Russo-Rosenbach et Astoria. Autant dire qu’elle tenait un bon sujet, un bon début de film, un contexte prenant. Personne jusqu’alors ne s’était mêlé à ce monde si contusionné de règles et d’opulence improbable. Silver allait le faire et savait que de cette manière elle créerait un biopique déstabilisant et très poignant. Si elle mentait à Alexander en lui disant que tout ce qu’elle filmait lui serait confié pour sa validation personnelle. Ils se mentaient tous les deux, ne se faisaient pas confiance et quand Alexander pensait à Silver comme une enfant naïve, elle voyait au fond, un moyen imprenable de lui faire le plus beau pied de nez qu’il existait. Si elle se sentait différente en sa compagnie, il créait du haut de son imposante conassitude, une Silver qui allait sûrement éclabousser son joli monde. Tout était à voir, tout était à faire mais la belle ne comptait pas se laisser faire impunément et avait une idée en tête. Voilà pourquoi elle restait à ses côtés. Le succès n’était pas loin, il suffisait de gratter et dans cette trahison qu’elle faisait en se faisant ouvrir les portes d’un monde dont elle n’avait rien en commun, elle vendait son âme au diable. Pour la bonne cause qu’elle espérait. C’était stupide. Je n’aurais sûrement pas dû. Il joue avec moi, je le sens. Il est charmant un instant et l’autre si… Déstabilisant… Qu’elle disait le regard pointé sur les douces vagues de l’eau qui faisait tanguer légèrement la péniche. Elle ne cherchait même plus à capter l’attention d’Isay de son regard d’un bleu océan. Il ne comprendrait jamais, elle le savait, il ne servait à rien de forcer pour tenter de lui faire adhérer à des idées dont il méprenait chaque évocation. Mais je ne suis pas folle pour autant. Je sais où je vais cette fois Isay et… Mes sentiments ou peu importe ce que s’est ne sont pas à prendre en compte. Moi-même je n’y fais pas attention. Il faut que tu me croies, je ne tomberais pas amoureuse de lui mais aujourd’hui j’ai besoin que tu me fasses confiance et que tu acceptes que mes choix pourront toujours et encore te surprendre. Il ne devait rien comprendre à son charabia. En fait, le fait de soulever encore plus de questions en lui répondant ne faisait que l’agacer plus encore. Peu importait, Silver était sûre d’elle et inflexible quant à ses décisions, elle espérait que quand tout serait fini, en bien ou non, elle finirait quoi qu’il arrive gagnante avec un cœur brisé ou pas. Tout dépendrait d’Alexander mais au moins, elle savait déjà qu’elle arriverait à enfin percer. Elle tenait son sujet, elle avait toutes les cartes en main. D’accord… Qu’elle minaudait en baissant son menton laissant apparaître cet air d’enfant qui lui collait à la peau. Pourtant un sourire fugace finissait par s’y déceler lorsqu’elle entendait son meilleur ami s’enfuir. Elle savait qu’à la toute fin, il finirait par la comprendre…
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Silver avait lâché une bombe qui était bien plus dévastatrice qu’elle ne l’aurait imaginé. A vrai dire, une fois que les mots étaient sortis de sa bouche, elle n’avait eu que l’envie, les reprendre et les sceller au plus profond d’elle-même. Elle se sentait idiote, esseulée, fatiguée de devoir se cacher et de toujours vivre des relations qui ne menaient à rien. Silver c’était celle qui jetait son dévolu sur les personnes dont elle savait ne rien pouvoir en tirer ou dont l’histoire ne servirait qu’à la rendre folle un instant pour la laisser ensuite libre l’instant d’après. Alors il y avait eu Garett et Isay. Esteban dont elle savait qu’elle ne pourrait rien en tirer car il ne la connaissait pas. Il l’avait rencontré dans un moment d’étourdissement, où elle voulait fuir sa vie, ses secrets qu’elle cachait à Isay et pour finir, en sachant pertinemment qu’elle repartirait loin d’Esteban elle avait continué. Sauf que, dorénavant, si Isay pensait que Silver attendrait enfin le prince charmant ou le grand amour, il n’en était rien. Les histoires perdues d’avance, les coups de grâce, elle connaissait par cœur. Ainsi, de nouveau elle le surprenait à se plonger de nouveau dans une romance à deux balles qui ne durait que l’instant d’une nuit et qui ruinerait sûrement sa conscience toute sa vie. La belle hollandaise le savait et pourtant, elle ne réagissait pas. Au fond, elle se disait que c’était mieux ainsi et qu’elle ne pouvait s’imaginer vivre quelque chose de vrai et qui pourrait vraiment tenir. Silver avait besoin qu’on la maltraite. De cette manière, elle semblait mieux réfléchir, se rendre plus indépendante et travaillait certainement mieux. Mais derrière ce vicieux passage de sa vie qu’elle venait de délivrer à son meilleur ami, il y avait bien plus encore. Préférant se taire, elle espérait qu’il ne la découvre pas sous un nouveau jour. Silver ne savait elle-même si elle suivrait son instinct mais elle était bien partie pour surprendre le monde qui l’entourait. A force de se mêler à la flore richissime, elle avait compris qu’elle devait y chercher une raison et pour cela, elle avait eu l’autorisation d’Alexander de filmer le quotidien de The Mating Mind et ainsi de filmer la sphère privée des familles Da Russo-Rosenbach et Astoria. Autant dire qu’elle tenait un bon sujet, un bon début de film, un contexte prenant. Personne jusqu’alors ne s’était mêlé à ce monde si contusionné de règles et d’opulence improbable. Silver allait le faire et savait que de cette manière elle créerait un biopique déstabilisant et très poignant. Si elle mentait à Alexander en lui disant que tout ce qu’elle filmait lui serait confié pour sa validation personnelle. Ils se mentaient tous les deux, ne se faisaient pas confiance et quand Alexander pensait à Silver comme une enfant naïve, elle voyait au fond, un moyen imprenable de lui faire le plus beau pied de nez qu’il existait. Si elle se sentait différente en sa compagnie, il créait du haut de son imposante conassitude, une Silver qui allait sûrement éclabousser son joli monde. Tout était à voir, tout était à faire mais la belle ne comptait pas se laisser faire impunément et avait une idée en tête. Voilà pourquoi elle restait à ses côtés. Le succès n’était pas loin, il suffisait de gratter et dans cette trahison qu’elle faisait en se faisant ouvrir les portes d’un monde dont elle n’avait rien en commun, elle vendait son âme au diable. Pour la bonne cause qu’elle espérait. C’était stupide. Je n’aurais sûrement pas dû. Il joue avec moi, je le sens. Il est charmant un instant et l’autre si… Déstabilisant… Qu’elle disait le regard pointé sur les douces vagues de l’eau qui faisait tanguer légèrement la péniche. Elle ne cherchait même plus à capter l’attention d’Isay de son regard d’un bleu océan. Il ne comprendrait jamais, elle le savait, il ne servait à rien de forcer pour tenter de lui faire adhérer à des idées dont il méprenait chaque évocation. Mais je ne suis pas folle pour autant. Je sais où je vais cette fois Isay et… Mes sentiments ou peu importe ce que s’est ne sont pas à prendre en compte. Moi-même je n’y fais pas attention. Il faut que tu me croies, je ne tomberais pas amoureuse de lui mais aujourd’hui j’ai besoin que tu me fasses confiance et que tu acceptes que mes choix pourront toujours et encore te surprendre. Il ne devait rien comprendre à son charabia. En fait, le fait de soulever encore plus de questions en lui répondant ne faisait que l’agacer plus encore. Peu importait, Silver était sûre d’elle et inflexible quant à ses décisions, elle espérait que quand tout serait fini, en bien ou non, elle finirait quoi qu’il arrive gagnante avec un cœur brisé ou pas. Tout dépendrait d’Alexander mais au moins, elle savait déjà qu’elle arriverait à enfin percer. Elle tenait son sujet, elle avait toutes les cartes en main. D’accord… Qu’elle minaudait en baissant son menton laissant apparaître cet air d’enfant qui lui collait à la peau. Pourtant un sourire fugace finissait par s’y déceler lorsqu’elle entendait son meilleur ami s’enfuir. Elle savait qu’à la toute fin, il finirait par la comprendre… 