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| “First loves can fuck you up.” | |
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Auteur | Message |
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Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: “First loves can fuck you up.” Lun 23 Mar - 0:07 | |
| 1er rp pour toi & 1er rp du forum Les louboutins claquent sur les pavés de la cinquième avenue. Dernier sac Michael Kors au bras, Kennedy marche fièrement en direction du magasin Henri Bendel. Elle doit y rejoindre sa sœur avec qui elle a l'intention de créer une collection de produits de beautés. Leur réputation les précède, et leur professionnalisme va très certainement les aider à obtenir cette collection. Kennedy en est très fière car elles ont travaillé plus que dur pour y parvenir, et surtout, Henri Bendel est sa boutique préférée in the entire world. Autant dire qu'elle ne pouvait pas rêver mieux pour implanter un peu plus son entreprise. Devant l'entrée se trouve Jagger, toute pimpante, frétillante sur place. « Tiens, surprenant, c'est toi qui est là la première. Promis, la prochaine fois je serai là à l'heure, et tu seras en retard pour que je puisse me venger un petit peu ! » Elle rigole et prend sa sœur par le bras avant de passer la porte du magasin. Telle une professionnalisme avec son attaché de presse à la main, Kennedy et Jagger gèrent leur entretien d'une main de fer. Et à la fin, les jeunes femmes repartent avec une promesse de contrat, le tout en bonne et dûe forme. Elle sort du magasin et se met à sautiller frénétiquement dans tous les sens sous le regard exaspéré de sa sœur. Une chose est sure, Jagger n'arrivera jamais à s'habituer à la folie de Kenny. Mais celle-ci s'arrête bien rapidement en remarquant au loin un photographe les prenant en photo. Lunettes visées sur le nez, la Ellwood reprend sa démarche assurée et dit au revoir à sa sœur qu'elle verra plus tard. Pas besoin de taxi pour la jeune femme sportive, qui préfère la marche à la procrastination. A hauteur du Metropolitan Museum, Kennedy marche à toute vitesse, partie dans sa lancée. Tête baissée sur son téléphone, Kenny ne voit pas le choc arrivé. C'est un mur de muscle qui s'abat contre elle parce qu'elle ne regardait pas où elle allait. Ramassant ses affaires au sol et celles du jeune homme, elle relève la tête et son cœur fait un bond dans sa poitrine, suivi d'un arrêt l'espace de quelques secondes. Ce n'est pas possible. Pas après autant de temps. Andrew ne peut pas se trouver face à elle, pas comme ça. C'est trop pour elle. Parce qu'elle sait qu'il ne se souvient absolument pas d'elle, de leur histoire, de tout ce qu'ils ont pu vivre et tout ce qu'ils projetaient de faire. Mais Kennedy elle, elle s'en souvient. Du nombre d'enfants qu'ils envisageaient d'avoir, de la maison dans les Hamptons qu'ils auraient aimé acheter, des nombreux voyages qu'ils auraient aimé faire. Kennedy se souvient d'absolument tout et c'est ce qui fait le plus mal. Malgré son jeune âge à l'époque, dix sept ans, la jeune femme savait en son fort intérieur qu'Andrew était l'homme pour elle, qu'il ne pourrait jamais lui faire le moindre mal et surtout, qu'il ne la quitterait jamais. Mais l'adage est bien vrai. Il ne faut jamais dire jamais. Kennedy et Andrew en ont fait les frais un soir où tout était tranquille. Elle se souvient encore de l'appel téléphonique qu'elle a reçu de l'hôpital lorsque les médecins lui ont annoncé qu'Andrew venait d'être poignardé avec son père. Ce souvenir de le voir là, étendu sur son lit d'hôpital est resté ancré dans sa mémoire. Ce moment où Andrew a ouvert les yeux, a prononcé quelques mots a été un véritable soulagement, une bouffée d'air frais alors qu'elle suffoquait à l'idée de le perdre. Pourtant ce n'était que la partie émergée de l'iceberg. Il ne se souvenait de rien. Il ne comprenait pas ce que faisait une inconnue à ses côtés. Autant dire que la chute avait été terrible. Et lorsque la mère d'Andrew avait débarqué dans la chambre sur son cheval blanc, en accusant Kennedy d'être une profiteuse, une garce odieuse, la Ellwood avait fait demi-tour, pleurant à chaudes larmes, sa sœur cherchant tant bien que mal à la consoler. Plusieurs jours après ça, elle avait bien cherché à le revoir, à lui expliquer leur vie, leur histoire, tous leurs projets. Mais elle était tombée face à un mur, un mur d'indifférence. Elle avait bien compris que s'acharner ne servirait à rien. C'est pourquoi elle avait fait demi-tour, et avait cherché à oublier Andrew, tant bien que mal. Pourtant aujourd'hui, le destin avait voulu les réunir face à face. Qu'il peut être cruel ce destin, à remuer le couteau dans la plaie. Mais comme on dit, life is a bitch. « Je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais, totalement ma faute. Voilà te..vos affaires. » Sa ma. in effleure la sienne en lui rendant ses affaires. Ce contact la fait frissonner et la renvoie des années en arrière, à l'époque où tout était rose. Elle fait quelques pas en avant, se forçant à ne pas regarder derrière elle, de sorte de ne pas se faire souffrir un peu plus. Mais il prononce un nom, le sien, Kennedy. Aurait-elle laissé tomber un papier d'identité? Elle se retourne et non. Il l'appelle, elle. Il porte sur son visage, une expression comme s'il la redécouvrait une nouvelle fois. Et là son cœur tombe dans sa poitrine. Il bat la chamade, fort, comme s'il allait s'arracher de sa poitrine. A-t-il vraiment conscience de qui il a en face de lui? Ou bien simplement l'a-t-il reconnu dans les magasines? Rien n'est moins sur, mais le doute est permis. « Tu… tu te souviens de moi? Tu sais qui je suis? » se hasarde-t-elle à demander, l'espoir au cœur. C'est le tout pour le tout. Et à vrai dire, Kennedy ne sait même pas comment elle réagira s'il lui annonce qu'il se souvient d'elle. Lui sautera-t-elle au cou? Ou au contraire, va-t-elle être en colère qu'il ne l'est pas cru, qu'il ne l'est pas cherché après tout ce temps? Avec la Ellwood, tous les scénarios sont possibles, n'est pas Kennedy Ellwood l'hystérique qui veut. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Lun 23 Mar - 18:04 | |
| Andrew avait depuis quelques jours troqués ses vêtements d'adolescent ou de jeune adulte pour une façon de s'habiller bien plus classe et bien plus mature. Out les jeans à trous, out les vestes en cuir de joueur de football américain. Bonjour les costume trois pièces hors de prix qu'il faisait directement venir de Paris. Drew avait toujours aimé les belles choses, les beaux modèles et surtout les beaux matériaux, sa façon de s'habiller ne faisait donc que valider ce gout. Lunette sur le nez il se baladait ou plutôt il était en train de rentrer chez lui pour aller chercher quelque chose. La journée allait être longue, être le nouveau grand patron d'une boite qui emploie un demi-million de personnes ce n'est pas si facile. Son agenda était plus que remplit, il en était même à envier le premier ministre américain, lui au moins il avait le temps de faire un tour aux toilettes pour vider sa vessie. Il n'y avait plus grand-chose d'amusant dans sa vie, il ne faisait que travailler, travailler et encore travailler, sa jeunesse c'était envolé le jour où il avait appris la mort de son père. Téléphone à l'oreille il était en train de négocier avec un fournisseur indien qui ne parlait pas un seul mot d'anglais, vraiment étrange ce monde du business où il faut faire l'effort de parler une langue pour pouvoir avoir des avantages. Drew avait durant toute sa scolarité appris le russe, le japonais, le chinois et avait par la force des choses appris l'arabe durant son voyage à Bahreïn. Il avait déjà bien plus de cordes à son arc que pouvait en avoir son paternel qui lui ne parlait qu'une langue celle du dollar. Etant dans l'impossibilité de parler avec ce fournisseur il appela immédiatement un de ses employés. "Bonjour, c'est monsieur Walton, j'ai besoin d'une personne parlant l'Indien pour demain, je dois absolument apprendre la langue en une semaine. Vous faites ce que vous voulez, vous avez l'argent qu'il faut!" Il avait toujours eu l'habitude d'exiger et non de demander alors devenir patron ne lui changeait pas beaucoup la vie. Il lui suffisait d'être lui-même, d'être comme il avait toujours été avec son père. Il fallait juste qu'il accentue son côté requin, mais ça ce n'était qu'une question de temps. Rangeant son portable dans sa poche il sortit une tablette pour s'occuper de lire ses mails. Manque de chance pour lui, il n'était pas encore un pro dans la matière et forcement quand on ne regarde pas devant soit on se cogne quelque part. Qu'il s'estime heureux il venait de frapper dans quelque chose de bien plus mou qu'un mur, bien plus sexy aussi et ... surtout le seul amour de sa vie. Ses lunettes cachaient forcement sa surprise, mais le fait que sa bouche n'arrive pas à se fermer totalement le trahissait complètement. Il était sur le cul, totalement sur le cul. La vie est une chienne, pourquoi attendre de lui voler son père pour ensuite faire revenir dans sa vie la plus belle chose qui lui soit jamais arrivée. Kennedy, même son prénom l'avait rendu fou, elle avait été la première dans ses draps, la seule avec qui il avait fait l'amour, avec amour tout simplement. Ils étaient jeunes et amoureux, le genre d'amour que l'on sait tous bancale et surtout flouter, un mini short et une belle paire de sein pouvant le faire partir en fumer. C'est très mal les connaitre, ils se voyaient déjà vivre ensemble, riches, avec comme simple problème le fait de savoir qui pouvait bien aimer le plus l'autre. Tout était prévu, les prénoms des enfants, le nombre par la même occasion, ils avaient même fait les plans de leur futur maison sur les sims. Andrew avait toujours tenu ses promesses, surtout celle faites à sa chère et tendre. Il lui avait promis sourire toute la vie, amour, sexe aussi en gros tout pour être heureux. Malheureusement encore une fois cette chienne de vie en avait décidé autrement, un soir, une mauvaise soirée qui l'avait plongé dans une chose horrible. Une mère jalouse de la petite amie de son fils qui préfère le tuer plutôt que de le partager. Un père qui lui aussi prend un coup de couteau, puis tout s'enchaîne, perte de mémoire, mère qui ment, mauvais choix. Le résultat avait été très simple, il se retrouvait seul, avec une mère qui était en prison et un père qui lui avait menti. Andrew en plus d'avoir la haine avait honte, honte de ce qu'il avait fait subir à celle qu'il s'était promis de protéger, honte de ne pas lui avoir fait confiance. Tellement honte qu'il avait préféré ne pas la revoir, pensant qu'il l'avait assez fait souffrir comme ça. "Mer.. merci" Arriva t'il a bégayer avant de toucher les mains de la jeune femme, huit ans, huit longues années qu'il ne l'avait pas vu, elle était encore plus belle qu'avant, mais il n'arrivait pas à réaliser, pourquoi aujourd'hui, pourquoi au moment où il portait le deuil de son père? Ce qui le surpris le plus c'est qu'une fois ramassé ses affaires elle avait continué son chemin. Il le comprenait elle était surement passé à autre chose, peut-être même était elle en couple voir pire pour lui, marié, mais il fallait qu'il en ai le cœur net et surtout qu'il puisse parler avec cette fille qui avait été et qui est encore la personne la plus importante à ses yeux. "Kennedy" Lâcha t'il, dans un murmure tellement il était tiraillé entre l'envie de la revoir et celle de ne pas l'embêter. La suite, il ne s'y attendait pas le moins du monde, pour lui il était clair qu'elle savait qu'il avait retrouvé la raison et qu'elle lui en voulait, point à la ligne. C'était simple de se dire ça, simple de se dire qu'il avait merdé, mais se dire qu'elle n'était au courant de rien il n'y avait jamais songé. Quand elle lui demanda s'il se souvenait d'elle, il ne pu s'empêcher de baisser les yeux et de lui lancer "Comment ... comment peut-on oublier une personne comme toi?"
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| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Mer 25 Mar - 23:40 | |
| Sa journée était parfaite à tous points de vues. Vraiment. Sa réunion s'était passée à merveille, le contrat semblait prometteur et surtout Bendel avait adoré ce que proposaient les sœurs Ellwood. Et dieu sait que la jeune femme pouvait aduler cette boutique. Autant dire qu'elle était au-delà du bonheur total une fois sa sœur quittée. Pourtant, la journée était loin de s'annoncer aussi rose qu'elle le pensait. Un fantôme de son passé revenait aujourd'hui la hanter. Andrew. Comment pouvait-il être devant elle en ce jour de printemps 2015 ? Comment était-ce possible? La dernière fois qu'elle l'a vu, c'était sur un lit d'hôpital, lorsqu'il lui avait dit qu'elle ne racontait que des mensonges, qu'il avait bien compris ce que sa mère lui avait dit, et qu'il ne comprenait pas comment elle pouvait être autour de lui après tout ce qu'elle avait pu lui faire. Ah pour être tombée de haut, Kennedy avait descendu de dix étages. Voir même de l'Empire State Building. La jeune femme avait eu du mal à s'en remettre. Jagger et Talya avaient du user de tous leurs artifices pour parvenir à sortir Kennedy de sa torpeur. Le seul point positif qui était sorti de tout ça, était qu'elle avait rencontré Cece à cause de cette rupture, une de ses plus fidèles amies. Au fond, elle ne regrette pas tout ça, parce qu'elle estime que c'est ce qui lui a permis de se construire, de devenir qui elle est aujourd'hui. Elle aurait juste préféré qu'Andrew retrouve la mémoire et revienne vers elle après coup. Cela aurait été tellement plus simple. Ils auraient pu reprendre le cours des choses là où ça avait été laissé. Ils auraient pu concevoir à nouveau cette vie à deux, parler d'avenir, de leurs plans ensemble. Seulement Andrew n'avait pas agit ainsi, avait opéré autrement et c'est Kenny qui en avait pâti et qui en patîssait toujours. Après le choc vient la colère. Celle qui vous paralyse autant qu'elle fait vibrer la moindre parcelle de votre corps. La colère que vous redoutez plus que tout parce que vous savez qu'elle va être dévastatrice, puissante et incapable à arrêter. Alors évidemment, la jeune femme est incapable de prononcer un mot après qu'il l'ait appelé par son nom. En temps normal, Kennedy aurait été capable de répondre du tac au tac, aurait répliqué rapidement. Mais aujourd'hui n'est pas un jour où Kennedy répond de sa superbe. Non, c'est le jour où la surprise s'occupe d'elle et la fait réfléchir à deux fois avant de parler. Alors évidemment, elle demande avec une certaine appréhension si Andrew se souvient d'elle. La réponse lui fait peur, qu'importe celle qu'elle sera. Parce que l'un dans l'autre, cela signifiera que soit elle s'est fait un faux espoir, soit qu'elle s'était trompée sur Andrew, et clairement, aucune de ses solutions ne lui convient. Alors quand il lui dit qu'il se souvient d'elle, qu'il ne voit pas comment il pourrait oublier une fille comme elle. Et là, son rire éclate. C'est un rire franc et cristallin qui s'échappe de ses lèvres. Mais ce n'est pas un rire heureux, loin de là. C'est un rire nerveux, un rire de colère. Et la claque part aussi vite que son rire. Elle se moque qu'on puisse la prendre en photo ou la filmer à ce moment précis. Plus rien ne compte réellement pour la jeune femme, si ce n'est que son premier amour et surement l'homme de sa vie se trouve devant elle, lui racontant une belle connerie. La marque de la main de Kennedy n'est pas encore estompée de la joue d'Andrew que la jeune femme se met à s'énerver. « T'as un sacré culot de dire ça quand même. Tu m'as oublié Andrew. Pendant huit ans. Tu te souviens peut-être de moi maintenant mais à l'époque qu'en était-il? » C'est incroyable comme la colère peut rendre les gens fou, à l'opposé de ce qu'ils sont réellement. Et Kenny, pourtant pas du genre colérique, se retrouve aujourd'hui a exploser littéralement. En même temps, comment ne pas faire autrement ? Elle a souffert comme personne, pensant que sa douleur ne s'estomperait jamais. Et pourtant, jusqu'à aujourd'hui, cette douleur s'était atténuée. Bien entendu, Kennedy n'avait pas oublié Andrew, jamais elle ne pourra. Simplement, elle allait mieux, avait réussi à vivre avec cette douleur. « T'as choisi de croire ta mère plutôt que moi. Je t'ai montré des photos de nous, des messages venant de toi pour te faire comprendre que ce que nous avions était vrai. Tu as choisi de ne pas me croire. Tu as choisi de prendre le parti de celle qui t'as fait souffrir, qui NOUS a fait souffrir. » La jeune femme se met presque à trembler à force d'être en colère. C'est quelque chose qu'elle avait mis de côté et ne pensait jamais avoir à repenser à tout ça. Jagger l'avait d'ailleurs bien prévenu. Il fallait qu'elle mette tout ça derrière elle, qu'elle arrête de penser à tout ça et se concentre sur son avenir, un avenir qui s'annonçait plus que prometteur. Mais voilà les choses ne se passent jamais comme on l'espère, et Kennedy est la première à pouvoir en parler en toute connaissance de cause. « Et pourquoi n'as-tu pas cherché à me contacter quand tu as retrouvé la mémoire? Si j'étais si inoubliable que ça, tu aurais cherché à me voir, et tu ne l'as pas fait. » Elle a fini par hausser le ton, se fichant ouvertement que l'on puisse l'entendre. Quelques passants se sont retournés en entendant la jeune femme parler si fort. Mais elle s'en fout. Ce n'est pas comme si Kennedy s'était souvent préoccupée de ce que les gens pouvaient bien dire à son sujet en même temps. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Jeu 26 Mar - 10:40 | |
| Le passé resurgissait, comme sur pour le moment, le présent de Drew était assez beau et clair pour que le passé puisse venir y danser. Il y avait deux façons de voir les choses, la façon pessimiste quand rien ne va, rien ne va, après avoir perdu son père voilà qu'il rencontre son ex, celle qu'il n'a pas cru, celle qu'il a aimé, mais qui aujourd'hui doit le détester autant qu'ils se sont aimés. Puis il y a les gens optimistes qui eux vont se dire, j'ai perdu mon père, mais j'ai moyen de renouer contact avec cette personne qui à ce jour est encore dans ma tête la personne pour qui je vis et surtout la personne faite pour moi, la bonne personne. Autant dire que les choses allaient bien trop vite pour qu'il choisisse son camp. Drew était perdu et maintenant la seule chose qui lui revenait à l'esprit c'est les erreurs qu'il avait faites pour cette histoire. La première la plus simple et la plus grosse, ne pas avoir cru cette fille qui l'avait tout le temps aimé, avoir plutôt fait confiance à sa mère, qui maintenant qu'il y repense lui sortait quelque chose de gros, de très gros. Sa petite amie aurait fendu un fusible puis aurait mis un coup de couteau à son père et à lui, mais pourquoi pas sa mère? Voilà une question qu'il n'avait pas posée à l'époque et qu'il aurait certainement du poser histoire d'avoir le total de l'histoire. Il avait fait confiance à son père qui était comme lui, sur un lit d'hôpital et qui lui disait se souvenir de tout, que c'était sa petite amie qui avait poignardé les deux hommes. Alors, ne pas croire une personne dont vous ne vous souvenez pas c'est une chose, surtout quand vos parents vous soutiennent qu'elle est la seule et unique fautive. Mais quand vous vous souvenez de tout, pourquoi ne pas retourner voir la femme de votre vie pour lui présenter vos excuses? C'est là que Drew a merdé et c'est surtout là qu'il ne pourra jamais trouver les bonnes excuses, il l'aimait, il savait qu'elle l'aimait. Elle lui aurait très certainement pardonné ce manque de confiance, mais pour Drew c'était une trahison. Il venait de trahir Kennedy, il était donc hors de question de la revoir alors qu'il venait de lui prouver qu'il s'était mal comporté. Première erreur, en allant la voir de suite elle lui en aurait voulu sur le coup puis l'amour aurait repris le cour de la vie. La deuxième erreur? Ne pas avoir repris contact avec elle pendant huit ans. Il savait à peut prêt où elle se trouvait, elle n'avait pas bougé de New York, cela aurait été si facile de reprendre contact, de donner signe de vie. Encore une fois il ne l'avait pas fait, il avait de bonnes raisons enfin à ses yeux. Il voulait qu'elle refasse sa vie, sans lui qui encore une fois l'avait trahi, mais surtout il avait peur, peur de voir qu'elle ne l'aimait plus alors que lui... lui l'aimait encore. Peur de la voir en couple, c'est même pour ça que dès qu'il l'avait croisé aujourd'hui il avait eu ce réflexe, celui de regarder les mains de la jeune femme. Elle n'était ni fiancé, ni marié, c'était et bien il ne savait pas si c'était une bonne nouvelle ou une mauvaise nouvelle. Bonne nouvelle de voir qu'elle était encore libre, mais très mauvaise nouvelle de voir qu'une fille aussi jolie, attentionnée et intelligente qu'elle n'avait pas refait sa vie, sans doutes à cause de lui. Les choses allèrent très vite, un rire, une claque qui venait de faire un beau bruit et laisser une belle trace. Drew qui était maintenant un personnage public était tellement paumé, tellement à l'ouest qu'il ne faisait même plus attention à son image. Photographe, journaliste ou même passant qui le connait pourrait dégainer son appareil et vendre la vidéo. " Je suis impardonnable je ne cherche même pas à ce que tu acceptes les quelconques excuses que je pourrai te présenter. J'ai merdé à l'époque de ne pas te croire alors que j'avais perdu la mémoire. J'ai merdé ensuite quand j'ai retrouvé la mémoire de ne pas venir te voir pour m'excuser. Puis j'ai merdé ensuite de ne pas avoir repris contact avec toi pendant ses huit ans" Le voir avouer qu'il avait merdé, il faudrait quelqu'un pour immortaliser cet instant. Il ne s'excusait que très rarement, il n'avouait ses fautes pas que sous la contrainte. Kennedy c'était différent, elle était différente et c'était surement pour cela qu'elle était encore à l'heure actuelle la seule et unique personne pour laquelle il avait eu des sentiments. La seule personne avec qui il avait été en couple à un moment donné. " J'ai choisi de croire ma mère et mon père qui était lui aussi sur ce lit d'hôpital. Je ne sais pas pourquoi il m'a menti, ma mère je le comprends, mais lui je ne sais pas. Je savais que tu étais ma petite amie, sur ça je t'ai cru il n'y avait aucuns doutes. Après ils m'ont montés la tête en m'expliquant une histoire floue qui te rendait fautive des coups de couteaux qui nous avaient été mis" Il en avait toujours voulu à son père de lui avoir menti, à ce jour il ne savait toujours pas pourquoi et vu qu'il n'était plus de ce monde il ne serait jamais pourquoi son père avait tout fait pour qu'il quitte Kennedy. Car soyons francs l'accuser d'une chose qu'elle n'avait pas faite, s'était forcement tout faire pour l'éloigner d'Andrew, mais pourquoi? " Je ne sais pas, ne mets pas en doute le fait que je ne t'ai jamais oublié, sauf durant cette semaine à l'hôpital. Je ne t'ai pas recontacté, je ne suis jamais venu te voir, mais tu peux me reprocher tout et n'importe quoi, mais surtout pas de t'avoir oublié Kennedy" Il l'avait aimé fort, il l'aimait encore, donc lui dire ça lui faisait tellement mal qu'il ne pouvait pas lui laisser dire ça. Drew était calme, parlait d'une manière douce et monotone, quelques bégayements venaient par-ci par-là prouver qu'il ne mentait pas et surtout qu'il n'était pas forcement à l'aise.
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| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Mer 1 Avr - 23:40 | |
| Le passé vous rattrape, un peu trop violemment parfois. On dit qu'il faut vivre dans le présent et ne pas se concentrer sur le passé et c'est ce que Kennedy avait toujours appliqué. Seulement voilà, quand le passé vous rattrape de la sorte, c'est compliqué de se concentrer sur le présent, de ne vivre que l'instant présent. Kennedy a grandement du mal aujourd'hui. Il est rare qu'elle soit déstabilisée. En temps normal, son sourire est suffisant pour faire croire qu'elle va bien ou qu'elle se préoccupe de ce que vous dites. Mais aujourd'hui, non, le sourire de la jeune femme n'est pas suffisant pour faire oublier sa décontenance. Elle est incapable de cacher ce qu'elle ressent. Elle porte ça sur son visage, bien en évidence et n'arrive pas à effacer ça cet air surpris et triste de sa tête angélique. « Oh que oui ! tu l'as dit tu as merdé ! Que tu ne m'ais pas cru face à ta mère, allez, passe encore, j'aurai peut-être réagi de la même manière à ta place. Peut-être pas aussi violemment mais j'aurai cru ma mère. Mais tu ne m'as pas recherché. J'ai appris que tu avais retrouvé la mémoire. Je le savais. Et quand j'ai vu que tu n'avais même pas cherché à me voir … je me suis dit qu'au final cette perte de mémoire t'avait arrangé, c'était peut-être simplement un moyen de m'éjecter de ta vie. » Kennedy a les larmes qui lui montent aux yeux tant la douleur est insoutenable. Elle ne comprend pas pourquoi il essaye de s'excuser maintenant. Hormis la faire souffrir à nouveau, Kennedy ne comprend pas pourquoi il cherche à se justifier aujourd'hui. Il a peut-être une culpabilité qui le ronge en son for intérieur et il veut faire abstraction désormais de cette culpabilité. C'est peut-être la seule raison valable que la jeune femme voit, et pour elle, il est hors de question qu'elle soulage son âme et sa culpabilité. Kennedy ne va pas le soulager, ne va pas l'aider à aller mieux. « Je ne sais pas non plus pourquoi ton père a menti. Je pensais qu'il m'aimait bien, qu'il m'appréciait réellement. Il faut croire que là aussi je me suis trompée. » C'est vrai qu'elle s'entendait bien avec le père d'Andrew, même très bien. Il lui avait dit à maintes reprises qu'elle était comme la fille qu'il n'avait jamais eu, et qu'elle était l'une des meilleures choses qui soient arrivées à Andrew. Comment avait-il pu la trahir de la sorte? Que possédait sa mère sur lui? Elle avait du le menacer de révéler un gros secret, sinon jamais il n'aurait corroboré l'histoire de sa femme. Qu'importe, ce qui était fait était désormais fait et n'était plus à faire. Encore une fois, Kennedy ne voulait pas ressasser le passé ni même consoler le jeune homme. « Permets moi d'en douter, voir même d'en rigoler Andrew. Si tu m'as oublié momentanément, si c'était pour seulement quelques semaines… » Elle s'arrête quelques instants pour reprendre sa respiration et son calme. « Si tu m'aimais autant que tu l'avais dit à l'époque, si j'étais vraiment la femme de ta vie comme tu aimais tant le dire à ce moment là, tu serais revenu en courant vers moi, tu m'aurais rattrapé et tu te serais excusé à ce moment là. » Les larmes ont commencé à couler toute seule maintenant. Les journalistes autour s'en donnent à cœur joie et Kennedy imagine bien que sa mère va l'engueuler à mort lorsqu'elle découvrira les images dans la presse people. A moins qu'elle ne la prévienne rapidement et que sa mère réussisse à contrôler le flot médiatique. La jeune femme en doute réellement, mais cela vaut le coup de le faire. Sait-on jamais. Au pire, elle passera pour une jeune femme tendre et sentimentale après avoir revu son premier amour. Ca changera de son côté hystérique et fou qui est affiché sans arrêt dans la presse. « Tu as ruiné notre histoire Andrew. Ta mère l'a peut-être entaché avec son acte désespéré et fou, mais toi en ne revenant pas vers moi, tu as tué notre histoire. Je t'aimais Andrew. Je t'aimerais toujours je pense. Mais tu as tué notre histoire Andrew. Tu m'as brisé le cœur, tu as ruiné tous nos espoirs. » La jeune femme ne s'était imaginée réellement qu'avec lui. Des relations amoureuses, elle en avait eu après. Elle avait été amoureuse, vraiment. Mais aucun de ces hommes n'avaient réussi à lui offrir ce dont elle avait eu besoin, aucun n'avaient réussi à la mettre tellement en confiance, que Kennedy voyait se dessiner tout un futur pour eux. Personne n'arrivait à la hauteur d'Andrew, personne n'avait sa prestance ou son charisme, personne n'était capable de lui offrir cette stabilité qu'il lui avait offert. « Je m'imaginais tellement passée ma vie avec toi, avoir des bébés avec toi… Et tu as tout gâché. Tout. » Ses mots claquent fort, lui martèlent les oreilles et restent graver dans sa mémoire. Mais elle ne peut s'empêcher d'être honnête avec lui, de lui dire réellement ce qu'elle ressent, ce qu'elle a toujours ressenti au fil des années. Il lui a manqué, elle a toujours senti un vide, un creux au fond de son cœur et elle sait qu'il est le seul à pouvoir le combler. Mais le laisser rentrer dans sa vie à nouveau, c'est prendre le risque de le voir dessiner un creux bien plus grand, bien plus profond encore. Et ça, Kennedy n'est pas prête à prendre ce risque.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Jeu 2 Avr - 14:46 | |
| Parlons un peu de Drew, le mec qui depuis qu'il a fait l'erreur de ne pas croire la seule et unique femme de sa vie n'a pas eu une seule relation sérieuse. Lui qui en permanence affiche un sourire qui montre bien qu'il est à l'aise ne l'est, mais alors pas du tout aujourd'hui. Il ne l'a jamais oublié, lui qui ne regarde jamais derrière lui ne le faisait que pour une seule et unique chose, Kennedy. Mais il ne s'attendait pas du tout à la voir débarquer de nulle part, surtout que maintenant qu'il habitait ici, il le savait, il tomberait souvent sur elle au hasard de cette immense ville qui fait se croiser les gens quand elle l'a décidé. Lui qui sait toujours cacher ses sentiments, lui qui c'est toujours vanté de ne pas être un livre ouvert bien au contraire, ne pouvait pas s'en vanter aujourd'hui. Dans ses yeux, sur son visage l'on pouvait voir qu'il était surpris, décontenancé, partagé avec le fait d'être heureux de revoir Kennedy et le fait d'être malheureux de la fin de leur histoire. " Enfin t'éjecter de ma vie je ne l'ai jamais vraiment fait, je ne suis pas venu vers toi, je ne t'ai pas cru et je t'ai violemment repoussé parce que je pensais que tu m'avais poignardé. Quand j'ai retrouvé la mémoire j'aurai dû venir te voir, je ne l'ai pas fait, voilà je peux plus revenir en arrière malheureusement. Si je le pouvais crois-moi, je le ferais, on serait à l'heure actuelle en couple, marié, avec des enfants. J'ai toujours cru à ce que je disais, aux plans qu'on avait. Ce qui nous est arrivé n'était pas un moyen d'échapper à nos projets puisque c'était la chose que je souhaitais faire le plus au monde". Pourquoi lui présentait-il ses excuses si longtemps après les problèmes? Il n'en avait pas la moindre idées, surtout que ce n'était pas du tout son style, lui qui ne s'excusait que très rarement pour ne pas dire jamais. Mais face à une Kennedy les yeux rougit, il ne savait pas quoi faire, la prendre dans ses bras n'était pas la chose à faire, même s'il en mourait d'envie. Faire l'homme comme il le fait souvent n'était pas non plus la meilleure des choses à faire, en fait il ne savait pas quoi faire. Fuir? Une nouvelle fois alors qu'il savait pertinemment qu'il allait la recroiser? Ce n'était pas non plus la meilleure des idées, non il fallait affronter le destin, affronter ce passé qu'il avait mis volontairement entre parenthèse." J'étais loin de penser que mes parents ne t'aimaient pas, je pensais qu'ils étaient heureux de voir que leur fils unique avait trouvé chaussure à son pied avec une fille bien et polie. Après je pense que mon père ne voulait pas que l'affaire s'ébruite histoire de ne pas mettre en péril l'entreprise." Il n'était même plus étonné maintenant, il voyait clair dans le jeu de son défunt père, il lui disait toujours rien ne passe avant les affaires. Il ne faut jamais mettre en péril les affaires, même si pour ça tu dois faire quelque chose que tu ne veux pas, il faut coûte que coûte maintenir l'entreprise à flot et haut dans les sondages. Rajoutons à ça le fait que sa mère soit au courant de ça double vie et que Drew non et vous aurez compris pourquoi il avait été contre cette fille qu'il considérait véritablement comme sa fille. " Tu peux en douter, tu peux en rire tu peux même en faire tout ce que tu veux vu que maintenant c'est du passé. Je sais de mon côté que tout ce que j'ai pu dire, promettre, faire où entreprendre avec toi n'était pas faux bien au contraire. Je te voyais comme la seule l'unique, quand même mes potes me disaient que c'était impossible. Je ne suis pas fleur bleue et je ne l'ai jamais été, mais je croyais à notre histoire..." Il ne pleurait pas, mais ses yeux rouges, ses joue rosés par la gêne et la peine eux ne mentaient pas. Il était triste et en avait après le destin de l'avoir remis sur la route de cette pauvre fille à qui il avait fait tellement de mal. Un mauvais réflexe vint d'un coup surprenant même le jeune homme, se sa main il essuya une larme de la jeune femme avant de retirer violemment sa main. "Excuse-moi" lui lança t'il simplement en baissant les yeux. Les photographes? Il n'en avait que faire, toute manière contrairement à son père il n'était pas prêt à tout pour les affaires. Il préférait faire et ensuite assumer que de ne pas faire et de regretter. Ecoutant la jeune femme, n'osant pas la regarder dans les yeux ou la regardant que très brièvement dans les yeux, il le savait il avait fait tellement d'erreurs dans leur couple, mais il n'avait que dix-huit ans, il était jeune et con... " Sur ce coup-là je n'en veux pas à ma mère, je ne lui rejette pas la faute. Elle a poignardé mon père et moi, mais ne nous a pas tué, elle est maintenant en prison. Notre histoire si je l'avais voulu à l'époque, si j'avais eu le courage à l'époque n'aurait pas bougé, elle aurait simplement eu une péripétie qui l'aurait renforcé. On ne refait jamais un match quand il est fini, on en retire que des regrets, c'est ce qui m'arrive en ce moment et depuis des années" Lui par contre n'était jamais retombé amoureux, non il ne fuyait pas l'amour, non il ne s'empêchait pas de tomber amoureux, il en était juste incapable, il avait des aventures, beaucoup d'aventures, mais ce n'était rien de plus, personne n'arrivait à la hauteur de la jeune femme. Encore aujourd'hui en la recroisant, il était devant la plus belle femme à ses yeux, il le savait et faisait avec. " Je le sais... Je le sais très bien Kennedy" Etre impuissant était certainement la chose la plus emmerdante qu'un homme pouvait avoir, regarder les choses se passer, voir les choses se passer et ne rien pouvoir dire, rien pouvoir faire pour quelque chose change. C'est le problème du passé, il est passé et on ne pourra plus revenir dessus. Voilà pourquoi l'on apprend l'histoire à l'école, pour ne pas refaire les mêmes erreurs, une chose est sûre, il ne la refera plus.
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| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Ven 10 Avr - 22:17 | |
| Qu'est-ce qu'elle peut bien répliquer à ça? Que peut-elle dire face à quelqu'un qui éprouve sincèrement des regrets, s'en veut à mort alors même qu'il imaginait sa vie avec vous? Kennedy n'en sait foutrement rien et à vrai dire, elle n'en a plus vraiment envie. A quoi ça sert d'argumenter de la sorte? Kennedy a déjà tiré un trait sur cette vie et cette relation il y a bien longtemps. Bien sur qu'elle pense toujours à l'amour qu'ils ont vécu, à tout ce temps passé ensemble. Mais entre temps, elle a rencontré d'autres hommes, est tombée amoureuse à d'autres reprises mais ces relations n'ont jamais été aussi épiques, aussi incontrôlables, aussi folles que celles qu'elle a vécu avec Andrew. Rien ne sera jamais aussi épique et fantastique que ce qu'ils ont vécu. Parce que lorsque vous planifiez un futur à deux, lorsque vous imaginez des enfants ensembles, c'est que c'est le bon, c'est lui, le seul et l'unique. Mais tout ça c'est du passé. Pour la jeune femme, c'est une certitude, peut importe avec qui elle terminera sa vie, son grand amour est passé, et celui qu'elle trouvera, sera simplement un amour agréable, vivable et supportable. « Si tu le dis… De toute façon, je n'aurai absolument aucun moyen d'en être sur. La seule chose dont je sois sur, c'est que tu m'as brisé le cœur. Et tu l'as brisé une deuxième fois en ne revenant pas vers moi, en choisissant de ne pas nous redonner une chance. Et ça, crois moi Andrew, c'est la pire des choses qui me soit arrivée… » Sa phrase tombe comme un cheveu dans la soupe, son ton est sec, froid, et presque sans émotions. Kennedy c'est la folie incarnée, excentrique au possible, toujours prête à montrer des sentiments le sourire aux lèvres. Mais aujourd'hui, elle est incapable d'éprouver la moindre sensation face au jeune homme. Son visage est de marbre, et quiconque la connaissant un tant soit peu serait presque effrayé de la voir ainsi. C'est son visage de guerrière, celui qu'elle revêt quand elle veut qu'on la prenne au sérieux et qu'on oublie à quel point elle peut être superficielle parfois. Elle espère qu'Andrew va réaliser à quel point il l'a blessé, à quel point il l'a mis plus bas que terre, même involontairement. « C'est que tes parents n'étaient pas honnêtes, sinon ils n'auraient jamais autant approuvé notre relation pour ensuite retourner la situation ainsi. Ruiner la vie de deux personnes au profit de la sécurité d'une entreprise… Tellement pitoyable. Même moi qui possède une ambition sans nom, je ne suis pas prête à mettre la vie de ceux que j'aime en danger ou simplement leur pourrir l'existence. C'est ce qu'on appelle l'éthique, la sagesse ou encore le savoir-faire. » La joie de revoir Andrew est passée à la trappe, remplacée par la colère et par l'image de ses parents, régissant sa vie, son existence au dessus de lui, sans qu'il ne réplique quoi que ce soit. Ses parents sont certes les orchestrateurs de la fin de leur couple, mais c'est Andrew qui a mis un point final à cette histoire, ni plus ni moins. Elle ricane lorsqu'il dit qu'il croyait à leur histoire. Si c'était vrai, s'il croyait réellement à leur histoire, il serait retourné vers elle, il aurait compris qu'elle aurait oublié tout ce malentendu en un clin d'œil. Si elle avait été obligé, elle aurait même été capable de tout plaquer, notoriété, famille, amis juste pour pouvoir le retrouver et vivre leur amour au grand jour. Mais Andrew ne leur en a pas laissé l'occasion, il a choisi la solution de facilité, celle que l'on prend lorsque l'on est rien d'autre qu'un lâche. « Tu n'y croyais pas assez fort il faut croire … » ses mots se perdent vers la fin, de tristesse, de désolation, ponctuée d'une pointe de colère. Qu'est-ce qu'elle peut lui en vouloir… D'avoir ruiné leur histoire ainsi, d'avoir tout foutu en l'air en hésitant à revenir vers elle. Ensemble ils étaient invincible, conquérant, et prêt à mettre tout Manhattan à leur pied. Andrew et Kennedy avaient planifié leur vie à la minute prêt, sachant où ils voulaient aller, comment, par quel biais, grâce à qui, avec qui. Ils n'avaient simplement pas prévu un tel contre temps, ni même que leur histoire se terminerait de la sorte. « Oh bah bien sur. Remercions ta mère de ne t'avoir QUE blessé, de ne t'avoir fait perdre QUE la mémoire. Encore heureux qu'elle soit en prison. Une tarée comme elle n'a pas d'autres places que dans une prison. » Elle s'en fout d'insulter sa mère en ce moment présent. De toute façon, elle l'a tellement maudit dans ses prières que ça ne changera plus grand-chose à son karma. Et comme sa relation est déjà fini avec Andrew, elle n'a plus le moindre risque de le voir l'engueuler pour avoir parler ainsi de sa mère. Mais les prochaines paroles d'Andrew sont comme un coup de poignard en elle, comme s'il cherchait à l'achever une fois de plus, à croire que ce qu'il a fait par le passé n'était pas suffisant. « Et bien je crois que nous avons le fin mot de l'histoire, à l'époque, tu ne voulais pas de notre histoire. Merci Andrew pour ce moment d'honnêteté, je peux enfin mettre cette histoire dernière moi puisque visiblement, tu ne voulais plus de cette histoire. » La jeune femme revêt son masque froid, de femme d'affaires, et en un clin d'œil sa tristesse se transforme en colère immédiate et elle se contente de quelques mots cinglants. « Tu peux vivre avec des regrets Andrew. Une fille comme moi? Tu n'en retrouveras jamais. Bonne chance dans ta vie. » Et Kennedy commence à lui tourner le dos, faire quelques pas avant qu'il ne l'interpelle.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Ven 10 Avr - 22:58 | |
| Andrew se serait bien passé de cette rencontre, il n'avait pas besoin de ça. Son passé il n'y pensait pas, bien sûr il repensait souvent à la belle Kennedy, à ce qu'il avait loupé avec elle, mais voilà c'était derrière. Il regrettait, il n'avait jamais réussi a aimer quelqu'un d'autre contrairement à elle. Dans l'histoire il avait pourtant le bon rôle, celui du méchant, c'est toujours plus facile d'être le méchant, vous avez les reines, c'est vous qui avez dit stop où c'est vous qui avez fait la chose qui a mis fin à l'histoire. Enfin le bon rôle, c'est aux yeux de la victime, la victime de leur couple était Kennedy, enfin c'était une façon de rendre leur histoire simple. Oui car dire que Drew était le méchant qui avait quitté la jeune femme, qui n'était ensuite pas revenu vers elle, c'était donc très simple de dire ça. C'était oublié qu'on lui avait menti, qu'on lui avait planté un couteau, que ce couteau lui avait été planté par sa mère. Qu'ensuite son père lui avait menti pour protéger son entreprise. Maintenant avait-il encore le bon rôle? Elle avait encore de la famille, elle avait le bon rôle puisqu'elle n'avait pas fait d'erreur. Des regrets ou des remords, que vaut-il mieux avoir? " Tu sais Kennedy, je ne te demande pas pardon, je ne veux pas que tu me trouves des excuses ou que tu fasses comme si de rien n'était. J'ai couillé, j'ai fait le con et je m'en veux, mais après mettre en cause tout ce n'est pas fair-play. On a vécu des choses, la fin a été tragique, je penses que c'est le bon mot. Mais avant cette fin j'ai dis des choses fais des choses qui étaient vraies. Je te demande une seule chose, ne les remets pas en doute" Il n'avait besoin de rien, n'avait envi de rien entendre de spécial, mais une chose lui faisait très mal. Qu'elle vienne casser ce qui lui restait à lui, le peu qui lui restait de son histoire. Le fait qu'ils se sont aimés énormément, qu'ils ont été francs. Alors oui alors qu'il aurait pu tourné une nouvelle fois les talons, alors qu'il aurait pu simplement lui dire c'est le passé si tu ne veux pas faire avec passons à autre chose comme on l'a fait de gré ou de force il y a quelques années. Mais non lui voulait que cette rencontre enlève les doutes qu'elle avait. Ok il s'était mal comporté, mais il n'avait jamais menti. " " Tu veux que je dise quoi sur mes parents, l'une se trouve en prison depuis que j'ai 17 ans, on va dire qu'elle m'a apporté plus d'ennui qu'autre chose, elle a essayé de me tuer. Mon père? Il a une seconde famille, j'ai une demi-sœur que je ne connais pas et que je ne veux pas connaitre. Il s'est fait assassiné sans me laisser une petite lettre cachée sur les affaires dans lesquelles il traine pour se faire buter comme une merde dans la rue. Alors oui ils manquent d'éthique, de sagesse de savoir faire de tout ce que tu veux, mais je ne les ai pas choisi!" . Elle rabâchait toujours la même chose et lui aussi lançait toujours la même chose. Ils tournaient en rond, elle lui en voulait, il s'en voulait, au final ils étaient d'accord. Que voulait elle entendre? Il y avait bien une chose qu'elle voulait entendre et ne savait pas encore ce qu'elle cherchait. Pourquoi avoir été heureuse au début? S'il n'avait jamais retrouvé la mémoire qu'aurait-elle fait? Pourquoi passer du rire aux larmes? Tellement de questions qui viennent à la tête du jeune homme, lui qui vient de perdre son père n'avait pas besoin de retrouver sa femme. Car oui elle restera à jamais sa femme, elle peut en douter, elle peut ne pas le croire. Mais depuis elle, il n'y a pas eu d'autre "Je t'aime", depuis elle il n'a jamais fait l'amour, il a juste baisé. Un nombre de fois incalculable oui, mais c'est juste de la baise. " " Tu veux quoi? Tu cherches quoi Kennedy? Tu veux que je te dise que je t'ai jamais aimé, que tu étais juste un jeu que je t'ai fait croire des trucs pour ensuite te jeter. Un moyen pour moi de voir comment les femmes réagissent? Si tu penses ça et bien tu ne m'as jamais connu. Si tu ne le crois pas, mais que tu as besoin de l'entendre pour passer à autre chose, ben crois-le. Mais ne me balance pas de telles conneries à la gueule!" Drew qui jusque là était resté quelqu'un d'impassible, laissant passer ses émotions uniquement par ses yeux, commençait à hausser le ton. Il était blessé, triste, ses yeux devenaient encore plus rouges et surtout une larme vint glisser sur ça joue pour la première fois de la conversation. Il était blessé maintenant, peut être qu'elle avait ce qu'elle voulait, peut être qu'elle avait besoin de le voir pleurer, si c'était le cas elle venait de réussir. " " Elle m'aurait tué la vie aurait été bien plus simple peut être. Tu n'aurais pas souffert aussi longtemps. Après je vais pas te faire le refrain du type qui veut mettre fin à ses jours, ce n'est pas mon cas. Oui depuis toi j'ai rigolé, oui depuis toi j'ai touché d'autres filles. Mais aimé, je ne l'ai fait qu'avec toi!" Pour lui il n'avait plus de mère, c'était simple de l'entendre, il avait fait une croix sur elle. Il allait la voir, il lui emmené des mandats, mais c'était plus par devoir que par envie. Il n'avait plus de mère, il n'avait plus de père, pas de frère ni de sœur. Cette fois-ci c'était plus simple, pas de couilles, pas d'embrouilles, pas de famille, pas d'ennuis. " "Comprends ce que tu veux comprendre, mais ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit. Je n'ai pas fait les efforts que j'aurai dû faire. Je ne veux pas facilement mettre la faute sur mes parents. L'histoire qu'on a loupé c'est ma faute pas la leurs..." La voyant tourné le dos il ne savait plus quoi faire. Il voulait des réponses et il lui mit la main sur l'épaule en l'appelant une dernière fois, cette fois-ci ils étaient bien plus proches qu'ils ne l'avaient été, il été à porté d'une grosse baffe, mais plongeant son regard rouge dans les yeux furieux de la jeune femme. " " Une fille comme toi on en rencontre qu'une. Je t'ai aimé, je t'aime encore. Maintenant passe à autre chose, j'espère que tu arriveras à tourner la page, maintenant que tu sais tout ce que tu ne savais pas pendant ses longues années" Ses mots lui faisaient du mal, puis ils étaient accompagnés malgré lui par des larmes, baissant les yeux pour qu'elle ne le voit pas.
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| | | Wren Rosenbach there's no place like berkeley › prénom, pseudo : Fanny (nanouche) › date d'inscription : 28/12/2011 › nombre de messages : 14120 › avatar : Max Irons
| Sujet: Re: “First loves can fuck you up.” Ven 1 Mai - 0:39 | |
| Qu'est-ce qu'elle peut bien répondre à ça? Il ne veut pas s'excuser, il reconnait ses erreurs, sa connerie, de s'être détourné d'elle de la manière la plus idiote qui soit. Il dit qu'il a toujours été honnête envers elle, a toujours agi de la manière la plus sincère qui soit. « Je sais que tu étais sincère. Je sais aussi que tous les projets que l'on avait était réels, que tu y croyais dur comme faire. Bien sur que nous étions amenés à avoir une vie remplie de bonheur. Je n'en doute pas un instant. Là où je doute réellement, c'est quand tu me dis que tu croyais réellement à notre histoire. Si tu y avais cru autant, tu aurais cherché à me recontacter, tu n'aurais pas abandonné si facilement, ni plus ni moins. » Il faut croire que la bombe que lui annonce Andrew est aussi grande que l'effet de cette rencontre. Le voilà avec une sœur cachée, une infidélité de son père. En voilà une sacrée nouvelle. Et décidement, Andrew a raison, il n'a pas choisi sa famille. Et heureusement pour lui, sinon, on aurait pu penser qu'il était masochiste d'agir ainsi. Finalement, il ne fait qu'appuyer ses dires sans le dire clairement, il montre à quel point ses parents ont ruinés sa vie malgré toute l'opulence dans laquelle il a vécu. Au moins, Andrew voit la vérité en face. Mais qu'il ne s'étonne pas que Kennedy critique sa famille. Parce qu'arrivé à ce stade, elle n'éprouve absolument plus aucun regret en parlant ainsi d'eux. Ils l'ont mérité, point barre. « Je vois que jusqu'au bout ils t'ont laissé dans la merde. Très sympa dis moi. Maintenant si je peux te donner un conseil, cette sœur… Elle n'a pas choisi non plus cette famille, ce père. Et peut-être qu'elle a hérité de bons gênes de sa mère, peut-être que tu vas découvrir une jeune femme géniale. Alors ne passes pas à côté de ça sous prétexte que ton père ait agi en parfait connard. » Même dans une colère monstre, elle arrive à trouver un tant soi peu de compassion et à donner un conseil avisé à son ancien petit ami. L'insulte envers son père au passage, c'était le petit cadeau, la surprise. Lorsqu'elle l'entend dire que si sa mère l'avait tué, sa vie aurait été plus simple, sa main la démange fortement. Elle ne sait pas ce qui la retient de lui décoller une claque monumentale dans la tronche. Peut-être que la présence des photographes l'aide suffisamment à garder un minimum de contenance. Elle ne voit que ça. Sinon, c'est clair, la claque serait partie. « Ne.t'avises.jamais.de.dire.une.chose.pareille.» qu'elle lui dit, hachant les mots un par un pour bien lui faire comprendre le fond de sa pensée. « Tu serais mort, que je ne m'en serai pas relevée Andrew. J'en serai morte moi aussi. Certes j'ai eu le cœur brisé, j'ai pleuré des nuits entières. Mais savoir que tu étais sain et sauf, crois moi c'était ce qui m'aidait à tenir. Tu n'aurais pas survécu à ses coups, j'en serai morte Andrew. Alors non, ne dis pas que la vie aurait été plus facile si ta connasse de mère avait réussi son coup. » Quelques larmes commencent à couler le long de sa joue lorsqu'elle imagine pendant une seconde ce qu'aurait été sa vie, si Andrew avait succombé à ses blessures. Non, sa vie n'aurait plus valu la peine d'être vécue. Pourquoi vivre dans un monde où lui ne vivait pas? Ca n'avait aucun sens. Finalement, Andrew aborde le sujet qui fâche, lui offre les quelques mots qu'elle refusait d'entendre et qui pourtant serait révélateur pour elle. Ceux qui donneraient Andrew aussi fautif que ses parents. Parce qu'après tout, c'est bien le cas. Il a agi de la même manière qu'eux en refusant de revenir vers elle. C'est lui qui a mis un point final à leur histoire, pas l'inverse. Au fond, toute leur conversation ne se résume peut-être qu'à cette phrase, qu'à cette explication d'Andrew. C'était là le cœur du problème et il a finalement résolu l'énigme, celle qui explique là où a failli leur relation, là où ils ont failli. Le clap de fin, the end. « Tu as raison, ta mère a été l'instrument de la fin de notre relation, mais c'est toi et toi seul qui a choisi d'y mettre un point final, et rien que pour ça, je t'en voudrais à jamais Andrew. Je ne te le pardonnerai jamais. » Il la retient, place la main sur son épaule et lui prononce des mots qui la blessent affreusement et qui pourtant, devrait la bercer d'amour et de tendresse. Un je t'aime devrait toujours être synonyme de bonheur, de joie, et non pas de tristesse comme c'est le cas aujourd'hui, pas comme c'est le cas pour Andrew et Kennedy. Pourtant le je t'aime a cet effet là. Il brise le cœur de la jeune femme, parce qu'elle sait qu'ils sont fait pour être ensemble, elle sait qu'Andrew est son âme sœur. Mais la vie fait que parfois, on a pas ce que l'on désire, ce que l'on mérite ou même ce qui nous revient de droit. Andrew lui revient de droit et pourtant son couple n'en sera plus jamais un. Elle ne voit pas comment il pourrait en être autrement. « Je t'aime aussi. Je t'aimerais toute ma vie parce que je sais que tu es l'homme de ma vie. Mais je sais aussi que notre couple n'a plus aucun avenir. Au revoir Andrew, Take care. » Et la jeune femme se retourne définitivement de lui, détournant les talons et prenant la direction de son appartement. En ce moment précis, elle n'a qu'une envie, un bon caramel macchiatto starbucks, se rouler dans sa couverture devant une bonne vieille comédie romantique et … un chien. Kennedy a envie d'un chien. Elle a envie d'avoir un petit bébé chien à chouchouter, à s'occuper et qui en échange lui apporterait de l'affection comme personne. Oui, dès demain, Kennedy ira dans un chenil pour se trouver un petit chien.
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