the great escape
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bluer than velvet was the night ~ swan

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Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
nombre de messages : 58111
disponibilité rp : open - alicia, nael (flashforward)
avatar : emilia clarke

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MessageSujet: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyLun 30 Mar - 22:29

swan cartwright hansen
ft. emilia clarke
» prénom(s) : swan zahara » nom de famille : cartwright hansen » nom d'usage : swan cartwright hansen » surnom/pseudonyme : 'the girl on the road', en référence à la marylou de jack kerouac » nationalité : sud-africaine » origines : anglaise, et néo-zélandaise » date de naissance : dix juillet 1992 » lieu de naissance : johannesburg » lieu de résidence actuel : nouvelle orléans » occupation actuelle : business woman - propriétaire et directrice d'une chaîne de cabarets, à la no et prochainement à new-york » statut civil : éternelle célibataire

god bless america (& its citizens)
ce qu'il faut savoir sur ton personnage


" Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-li-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois reprises, contre les dents. Lo. Li. Ta. Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolorès sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita. "
- vladimir nabokov -


» Une petite silhouette, minuscule dans sa robe en pagne, errait les mains levées au-dessous des herbes hautes de la savane africaine. La peau laiteuse, le teint clair, la bouche charnue et les yeux comme des éclats de soleil. Elle ressemble à une fée déguisée en princesse dans cette nature sauvage. Une beauté pure, ayant hérité du doux regard charmeur de sa mère et du caractère enflammé de son père. Swan est le fruit d'un amour passionnel, celui d'une demoiselle dont le prénom à lui seul suffisait à décrire, et un homme ambitieux à la rigueur tenace et la fierté délicate. Grace Hansen, beauté néo-zélandaise issue des hauts rangs de l'aristocratie, avait été courtisée dès l'âge seize ans par les plus grandes fortunes de son pays. Daniel Cartwright, anglais pur souche à l'intelligence débordante, se rêvait photographe dans un quartier chic de Manchester lorsqu'il croisa le chemin de cette femme fatale. D'un humour retenu mais efficace, il sut troubler son cœur et convaincre la jeune styliste en herbe qu'elle était, à le suivre à l'autre bout du monde. Swan. Quatre petites lettres pour baptiser l'unique enfant de cette union, née dans les champs dorées de l'Afrique. Enfant, elle connu tous les dictâtes de la bourgeoisie et s'évertua à les respecter pour rentrer dans les codes. Fille modèle dans l'uniforme au blason argenté de son école privé, elle côtoya le clan des héritiers, ces riches expatriés venu faire fortune sur cette terre ravagée par la guerre. Plus tard, elle passa ses après-midi dans les backstage des émissions télévisés de ses parents, devenus deux pointures du show-biz sud-africain. La réussite lui tomba sous le nez. Avec sa silhouette élancée et son visage fin, elle séduisit les photographes des magazines pour enfants, et devint mannequin avec l'appui avisé de sa mère. Un contrat faramineux signé avec l'agence Elite Models l'amena à défiler pour les plus grands couturiers européens. Hôtels après hôtels, nuits après nuits, elle laissa les autres la faire devenir cette adolescente parfaite sous toutes les coutures. Et puis, la vie commença à faire son chemin, à laisser ses petits grains, ses gros cailloux, métastaser le corps de sa mère. Grace perdit ses cheveux, ses formes, mais garda son sourire de maman devant sa fille de quatorze ans. Grace respirait mal, dormait peu, ne mangeait rien. Le cancer lui retira toute vivacité. Elle mourra un petit matin, quelques jours avant Noël, dans les bras de l'amour de sa vie. Un lourd chagrin envahit la beauté de l'Afrique, pauvre orpheline sans repères traînant des pieds sur les podiums du monde. A attendre. Attendre que le temps se fasse, que les points de suture se referment, que la douleur s'efface, et que la vie reprenne.

» C'était un samedi comme tant d'autres, où le soleil régnait tel un roi dans le ciel azur de Johannesburg. Il n'y avait qu'elle, avec cette racine plantée dans le cœur qui marchait en direction de l'aéroport international de l'Or. Tambo pour écrire, au-delà des frontières, sa propre histoire. Partir. Fuir. Swan avait tout juste seize ans, un tiraillement dans le ventre et le cœur en miettes, lorsqu'elle quitta son pays natal pour rejoindre un ailleurs inconnu. L'Europe comme terre de renaissance. Clope au bec et les lanières de son sac à dos saillant jusqu'au sang ses épaules de vagabonde, elle a parcouru des kilomètres avec la force de ses jambes de guerrière. Pour trouver la force d'avancer. Loin de toute civilisation, perdue dans l'immensité du monde, Swan se laissa guider par ses envies, trouvant un espoir de revivre  au cœur de la nature. Elle y décela une liberté précieuse, qu'elle couronna d'or et choya sur la route. Là-bas, elle rencontra des hommes charmés par sa beauté, enivrés par ses paroles de conteuse. A eux, elle se donna sans retenu, puis se joua de leurs regards aimants pour errer de villes en villes. Avec son énorme poids, comme peau de chagrin, à trimbaler. Épuiser les larmes, oublier la perte d'une mère tant aimée, et si longtemps admirée. Elle se disait que plus rien de rien ne pouvait lui arriver. Alors, avec l'inconscience d'une môme de dix-sept ans, elle erra dans des bars londoniens, se fit passer pour une Mary, Jack ou Charlie, déguisa sa peine d'aventures volées. Des baisers furtifs sur les avenues de Paris, des coucheries dans des motels inconnus où elle roulait ses cigarettes de fugitive. Elle apprit en vagabondant d'un endroit à un autre que la vie n'était faite que de petits rien. Des futilités du quotidien qui la fit devenir une Swan mystérieuse, cachée derrière sa fierté et ses sentiments. Sa quête éperdue pour sortir de l'enfer d'un deuil impossible l'emmena à forger sa raison et quadriller son cœur d'un forteresse impénétrable. Swan est un livre, un livre simple avec des fautes de frappe, des ratures. Un esquisse, un essai. Quelque chose que l'on aimerait bien finir sans jamais y trouver de point final. Elle est un mystère que tant de gens peinent à comprendre, derrière ses yeux fardés de noir et sa bouche rouge sang, derrière son regard séducteur et sa démarche assurée. Elle se cache, elle s'est toujours cachée. Laisser la porte ouverte, ça serait autoriser les autres à la détruire. Alors, elle s'est forgée une muraille géante pour protéger ses failles et ne laisser entrevoir d'elle que la petite fille brillante de Johannesburg. Celle qu'elle était avant. Avant que tout ne se pète la gueule.

» Elle est l'enfer à ses bras, le diable du cœur dans toute sa splendeur. Prêt à aimer jusqu'à atteindre la folie. Nael. Un nom à deux syllabes tranchant comme il a rendu son âme. Dix-sept ans, la jeunesse inconsciente et l'envie rebelle de rebâtir le monde. Elle l'avait suivie dans les rues de Paris comme elle avait fait avec tant d'autres : les mains accrochées à sa veste derrière une moto volée sur l'avenue des Champs Elysées. Un gamin au regard encore plongé dans les couleurs de l'enfance face à une adolescente sans repères, livrée à elle-même dans un monde sans loi. Ils avaient devant eux des nuits d'amour, des nuits de fête. Des cigarettes échangées dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel, des virées imprévus dans la province française, des rires transformés en cris qui finirent en pleurs. Il serait bête et cruel de le nier : à trop s'aimer, se détester, ils s’abîmaient l'un et l'autre. Elle usait. Elle était la bête sauvage qui usait une autre bête. Ils s'étaient séparés, puis retrouvés sur les bancs dorés de Berkeley. De nouveau réunis pour former une jolie équipe aux sourires faussées et aux cœurs encore remplis par l'amertume du passé. La vitesse des sentiments, la tempête en plein été, l'orage de ses nuits. Nael est son prince masqué, le trouble fête de sa vie. L'éternel gamin qu'elle a tant de fois voulu laisser tomber dans l'oubli. Eviter délibérément de se poser les mauvaises questions et taire ses émotions comme elle a toujours su si bien le faire. En fin de compte, leur histoire n'a rien a envier aux grandes romances de Shakespeare puisqu'elle est tout autant bourrée de drames et de larmes. Des larmes cachées, parce qu'offrir un visage meurtri serait perdre une longue bataille. Les mots sont leurs armes, les meilleurs outils pour défendre leurs cœurs.  Mentir un jour, feindre toujours. Quite à passer à côté de la seule personne capable de la comprendre vraiment.

» Mary-Jane au pieds, des perles de sirène autour du cou, et une robe à franges cristallines couvrant son corps de pin up, Swan est une de ces femmes modernes et indépendantes au cœur vibrant encore des années glorieuses de la Belle Epoque. Le temps des music halls, des bars de jazz enfumés, des femmes libérées et insouciantes. Véritable déesse des années vingt tout droit sorti d'une double page de Vogue, elle fut danseuse de charleston dans un bar burlesque à l'époque de Berkeley. Etudiante brillante en archéologie, elle se retrouva diplômée de l'une des plus prestigieuses universités de l’Amérique. Un gage de réussite en poche, Swan se destina à une tout autre vie, déjouant encore une fois tous les pronostics. Elle qui s'était jurée de retourner embrasser sa terre natale ces cinq années de labeur achevées se retrouva à presser le pas dans les rues euphoriques de la Nouvelles Orélans. Petit coin de paradis dans l'océan des villes citadines d'aujourd'hui, elle y retrouva l'esprit libérée qui lui manquait. Poussée par ses ambitions refoulées de ses années lycées, Swan décida de se lancer à corps perdue dans l'ouverture d'un petit cabaret. Lieu de frénésie au glamour et à la tendresse subtiles, un temple de ses désirs à son image qui reprends comme emblème ses deux lèvres carmins. A l'origine simple bar dansant pour assouvir ses envies du passé, sa machine à remontée le temps parvint bien assez vite à rafler des tonnes de billets. On aimait ce nouveau cabaret à l'esprit Broadway, teinté de la folie des années vingt, un temps où les femmes peu vêtues dansaient sur du charleston et buvaient avec des hommes, une cigarette nonchalante à la main. Ce succès surprenant et vertigineux la poussa à peaufiner l'image raffiné de son cabaret autour d'une société, Hansen Inc. Un nom qu'elle choisit à l'effigie de sa mère. Des lignes de bonnes critiques dans les colonnes du Times lui apportèrent ensuite la visibilité nationale qui lui manquait. En quelques mois, son concept de 'back to the basics' traversa les frontières de la Louisiane, si bien qu'elle s'imagina exporter son idée de génie dans d'autres villes américaines. Désormais à la tête d'une fortune colossale, Swan vit un quotidien débraillé, l'âme partagée entre la Nouvelle Orléans et New-York. Loin des codes des femmes d'affaires à la coiffure impeccable et au tailleur enserrant la poitrine, elle se joue une nouvelle fois des dictâtes pour inventer les siens. Fidèle à son rouge à lèvres vermeil, elle se trimbale dans les aéroports du pays avec son allure de danseuse légendaire, sans rien perdre de son humour et de sa folie de garçonne.

» Elle ; la déjantée caractérielle à l'intelligence précoce, fille du jazz, adepte du french cancan, amoureuse des films en noir et blanc, grande consommatrice de séries tv, idolâtre Grace Kelly, Lady Di et toutes les femmes fortes ayant marquées l'Histoire, féministe de la première heure, attachée à sa liberté, on the road de jack kerouac comme livre de chevet, des vinyles de ray charles accrochés à ses murs et joués en boucle dans son tourne-disque, le rouge passion comme couleur de prédilection  ~ Elle fuit les autres avant que les autres ne la fuient  ~ Sa fierté peut la rendre froide, distante et la contraindre à ne rien laisser entrevoir de ses émotions  ~ Pour elle, les gens heureux n'existent pas. Ils font semblant de l'être pour qu'on leur fiche la paix. Du coup, elle dit qu'elle est heureuse, même si pour ça, elle doit mentir la plupart du temps  ~ Elle est bourrée de principes, de coutumes et de traditions, la faute à son éducation  ~ Elle n'est tombée amoureuse qu'une seule fois. Mais si vous lui posez la question, elle ne l'avouera jamais  ~ Elle rêverait de danser un jour au Moulin Rouge, mieux au Crazy Horse ~ Elle fume trop, le sait très bien mais continue quand même  ~ Elle adore bouquiner l'été, elle pourrait s'enfiler tous les livres de la beat generation en une journée  ~ Elle possède un rire communicatif, une reine des sourires  ~ Elle a toujours voulu contrer les codes et inventer les siens  ~ Depuis qu'elle est à la tête d'Hansen Inc, elle se noie dans le travail pour oublier que sa vie ne vaut pas grand chose, si ce n'est quelques millions  ~ Il se murmure qu'un brave homme partagerait sa vie, spotted bras dessus bras dessous à la sortie d'un dîner d'affaires dans l'Upper East Side  ~ C'est une mauvaise conductrice, tout le monde ignore comment elle a fait pour obtenir son permis  ~ Elle sait utiliser de ses atouts au moment venu, sans pour autant en abuser.


public knowledge
mise en situation rp





baby I love you less and less,
because of what you've done to me

juillet 2008, paris.
Courant à en perdre haleine, Swan parcourait les avenues piétonnes, dérivant de boulevards en boulevards. Elle se faufila à travers un groupe de touristes, aux yeux émerveillés devant la splendeur des monuments parisiens. Trois agents de sécurité à ses trousses clamaient à qui voulait bien l'entendre qu'il fallait absolument arrêter cette « sale gamine ».  Là voilà désormais dans la peau d'une jeune fugitive. Cheveux au vent, elle se lançait dans une course poursuite haletante, sans lâcher prise. Elle grimpa les marches d'un pont surplombant la Seine à toute vitesse, et s'arrêta net. La silhouette d'un vigile prostrée juste en face d'elle. Persuadée de sa malchance, l'adolescente ne chercha même pas à s'enfuir. « On arrête de jouer maintenant. Tu vas rendre ce que tu as volée. » qu'il lui lança fermement, en la prenant par le bras. Gesticulant dans tous les sens, la jeune Swan se débattit, niant tout en bloc. L'agent se mit à rire jaune, avant de lui demander d'ouvrir son sac en bandoulière. Elle refusa, il insista. Elle voulut le titiller le cœur avec ses belles paroles d'aguicheuses, mais finit par se trahir elle-même. Le contenu de son sac tomba malencontreusement sur le bitume :  les quelques grammes de nourritures volées s'étalaient à ses pieds. Un rapide message envoyé à ses collègues par radio, le vigile s'apprêtait à sermonner la sud-africaine en l'obligeant à payer, avant l’arrivée surprise d'un inconnu. « Qu'est-ce que tu fous ici, je t'ai cherché partout ! ». Rayban sur le nez, cheveux châtains foncés, allure de bad boy assumé, le jeune homme avait assisté à la scène, comme la majorité des passants de cette avenue prisée durant la saison estivale. Il lui décocha un sourire, avant de se tourner vers l'agent. « Excusez-moi, c'est ma petite sœur. Elle croit encore qu'elle peut s'amuser n'importe où, et jouer à cache-cache dans un magasin. Oubliez-tout ça, je vais payer. » Il sortit son porte-feuille, régla les achats, un vaste sourire complaisant aux lèvres. Amusé, il attira Swan près de lui, enroulant un bras autour de ses épaules. Ils regardèrent le vigile s'éloigner, avant de se séparer. En un rien de temps, la jeune fille s'éclipsa, dévala les marches du pont, et s'engouffra dans une nouvelle rue. Par un miraculeux concours de circonstances, elle était presque parvenue à le semer. Certes, elle avait traversée un nombre incalculable de rues, en s'élançant inconsciemment à travers le flot des voitures. Mais peu importe, elle était saine et sauve. A quelque chose près. « Vous pourriez me remercier quand même. » Décidément, ce n'était pas son jour. Rattrapé une nouvelle fois par l'inconnu – son sauveur soit disant passant – elle ne prit même pas la peine de s'arrêter de marcher. « Je ne me souviens pas de vous avoir demandé quoi que ce soit – Ah d'accord, vous êtes du genre sauvage, c'est ça – Dans un sens, oui. Maintenant, laissez-moi tranquille – Attendez ! » Il essaya de lui attraper le bras, elle l'esquiva de justesse. « Qu'est-ce que vous me voulez à la fin ? - Rien... je me disais que je pourrais vous inviter à manger quelque part, votre ventre râle depuis cinq minutes – Je vais très bien, merci. » Au dernier moment, elle fit volte-face. « Enfin, si vous avez quelque chose à boire par contre... - Je vois, Madame picole. » Il se mit à rire, elle manqua de le gifler. D'un commun d'accord, Swan finit par le suivre, mais ne lui décrocha pas un seul mot de plus durant tout le trajet. A défaut d'avoir l'âge requis pour s'enivrer dans les bars, ils se réfugièrent dans sa voiture. « Au fait, c'est quoi ton prénom ? - Tu me tutoies maintenant – C'est bon, je t'offre à boire. J'ai au moins le droit de savoir ça. » Une vagabonde qui se respecte ne dévoile jamais sa véritable identité. Une vagabonde qui se respecte opte pour des prénoms passe partout, et ne prends jamais le risque d'être démasquée. Ce fut la première fois qu'elle dérogea à cette règle. Les mains sur le volant, quelques grammes d'alcool dans le sang, l'adolescente d'à peine seize ans observa la silhouette de ce français aux airs italiennes à travers le miroir du rétroviseur.  « Tu sais conduire au moins ? - Bien sûr que oui, tu me prends pour qui. »

Through the driving rain,
I have lost the words
To piece us back together,
To tell you how it hurts

mars 2015, nouvelle orléans.
Le regard tiré par des nuits sans sommeil, une tasse de café posée avec soin par le nouveau stagiaire fraîchement embauché, des pupilles baignées par des chiffres, des tableaux graphiques, une masse d'informations stockée précieusement dans son ordinateur. Installée depuis six heures du matin dans son bureau de directrice, Swan repasse en revue les tendances actuelles du marché, fouine sur le web des concepts venu du monde entier, se grille une cigarette entre deux instants de génie. Elle tape sur son clavier avec le poids de la fatigue et des heures de travail accumulées, sans se soucier le moins du monde de la vie, à l'extérieur. Derrière les grandes baies vitrées de son bureau, les rues animées de la Nouvelle Orléans, des gens qui se pressent et se bousculent pour arriver à l'heure au boulot, des enfants qui courent en rigolant sur le chemin de l'école, des couples qui se forment et se déforment au rythme des saisons. Et puis, il y a elle. Scotchée à son écran d'ordinateur, l'esprit lapidé par l'atteinte des chiffres de la journée, l'énergie dépensée dans la dernière répétition avant l'ouverture du cabaret. Swan s'est arrêtée de vivre, a cessé de dormir, de se préoccuper de son alimentation, de voir des amis. Obnubilée par les affaires, sa petite boîte devenue grande qui l'emmène dans tous les aéroports de l’Amérique. Les chambres d'hôtel, remplies d'un luxe dérisoire, sont devenues sa deuxième maison. Les brefs instants de solitude passés entre un verre de vodka, une cigarette pincée entre les lèvres, et un disque de Nina Simone en fond sonore. Le reste de son temps, elle le passe dans des réceptions entre jeunes entrepreneurs, des dîners de sourires superficiels autour d'un vieux vin français, des cartes de visites échangées. Son cœur s'effrite avec le temps, mais elle sourit. Elle sourit. Son rouge à lèvres pourpre reste intacte, aussi flamboyant qu'avant. Sa main fragile passe dans celles viriles d'hommes d'affaires rencontrés le matin même autour d'une assemblée de millionnaires et s'infiltrant le soir venu, dans la pénombre de sa chambre d'hôtel. Elle se dit heureuse, puisqu'on ne l'autoriserait pas à dire le contraire. Des billets tombent de ses poches dorées, sa créativité semble être saluée par ses confrères, et ses atouts de femme fatale font des ravages partout où elle passe. Alors, elle continue de prétendre que tout va bien, de faire comme si, comme ça. Tant que son corps avance, tant que sa vie tient encore de bout. Hier encore, elle arpentait les allées du campus de Berkeley, se contentait d'être une étudiante à la présence aléatoire et aux idées rivées vers l'extérieur. Elle rêvait de partir explorer l'Afrique, son Afrique, la terre chérie de son enfance. Elle voulait prendre sa vieille bagnole, tas de ferrailles et de poussières mêlées, pour faire des virées imprévues à travers la Californie. Et puis, elle eut son diplôme, quitta San Francisco, s'installa à la Nouvelle Orléans, ouvrit son premier cabaret. Et voilà, elle y était. Assise sur sa chaise de bureau depuis des heures, enfilant son faux costume de femme d'affaires. Des souvenirs dans la tête, le cœur gelé de ne pas avoir su aimer, la vie comme un train en gare.  
who plays the part ?
ce qu'il faut savoir sur toi


» Prénom : brittany
» Âge : vingt-cinq ans
» Scénario ou personnage inventé : inventé
» Des multicomptes ? jessie higgins parker (dc)
» Impression sur le forum : vivement que je termine mes fiches pour rp sur ce nouveau bijou. :mimi:
» Crédits : tumblr
» Le mot de la fin : je cherche des liens avec des habitants de la no ou ny, si vous avez des idées (ou pas d'ailleurs laugh), ma boîte mp est grande ouverte. :plop:
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyLun 30 Mar - 22:32

rebienvenue brit, bon courage pour ta fiche :plop:
(et je pense qu'on pourra plus que largement envisager un lien entre holden et elle bluer than velvet was the night  ~ swan 2784427283 :mimi:)
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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
prénom, pseudo : Fanny (nanouche)
date d'inscription : 28/12/2011
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyLun 30 Mar - 23:01

bonne chance avec ta fiiiiiiiche :mimi: :mimi:
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyLun 30 Mar - 23:13

rebienvenue briiiit :plop:
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyLun 30 Mar - 23:17

bonne chance pour ta fiche :plop: :plop:
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyLun 30 Mar - 23:21

Bienvenue et bon courage :D
Super choix d'avatar kisskiss
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyMar 31 Mar - 2:51

Rebienvenue & On pourra se faire un lien avec Noah si tu veux :mimi:
-fallait que je te demande un truc tiens, ça me fait penser ! -
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyMar 31 Mar - 4:01

Rebienvenue Brit, avec la belle Swan :mimi:
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan EmptyMar 31 Mar - 7:51

Rebienvenue à la maison avec ta belle Swan et bon courage pour ta fiche :plop:
Et puis c'est l'occasion de se trouver un lien, peut-être :mimi: je viendrai te trouver singing
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MessageSujet: Re: bluer than velvet was the night ~ swan bluer than velvet was the night  ~ swan Empty

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