the great escape
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If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias )

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MessageSujet: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyJeu 26 Mar - 22:39

"you saved the wrong princess"
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm and the scars that mark my body, they're silver and gold my blood is a flood of rubies, precious stones it keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire and my necklace is of opal, I tie it and untie it. And our people talk to me, but nothing ever hits so people talk to me, and all the voices just burn holes I'm going in. This is the start of how it all ever ends they used to shout my name, now they whisper it i'm speeding up and this is the red, orange, yellow flicker beat sparking up my heart we rip the start, the colors disappear I never watch the stars there's so much down here so I just try to keep up with them. lorde.


Le soleil brûlant du Nevada réchauffait sa peau toujours froide. Son corps à peine recouvert par son short en jean laissant apparaître sa cicatrice et un léger haut en dentelle crop bleu et noir, elle se baladait dans les rues de Chinatown version Vegas. Keena n'était encore jamais venu dans cette partie de la ville depuis son arrivé dans la ville du vice. Elle connaissait les autres coins, parfois pas les meilleurs, mais n'avait encore pas arpenté les rues jonchés de senteurs venus d'autre part et de plusieurs cultures venant d'un seul et même continent. Elle aimait cette explosion de couleur, cette farandole de senteurs. Cette jeune fille venant d'un autre continent, ayant perdu la seule personne qui aurait pu la reconnecter avec le vieux continent, essayait d'en découvrir un peu plus chaque jour sur le monde, elle qui n'a jamais mit un pied dans un avion, même quand elle a traversé le pays afin d'atteindre Seattle il y a six ans de cela. Flânant à travers les rues du quartier asiatique, elle repère quelques pièces de vêtements qu'elle aurait bien intégrer à son armoire si elle n'avait pas eut si peu d'argent sur son compte en banque. La plus grande épreuve de sa vie. L'argent ou plutôt comment en trouver assez sans vendre son corps pour succomber à toutes ses envies de shopping en tout genre. Il faut avouer qu'au départ, elle n'avait pas grand chose. Quand elle habitait à Miami, avec une mère maîtresse d'école et un père flic, ils avaient juste de quoi vivre décemment dans une jolie maison avec une barrière blanche, un rêve américain. Une vie que Keena n'arrivait pas à intégrer totalement. Bien entendu, le fait qu'elle ait sauté une classe et été élue major de sa promo à chacune de ses classes faisaient penser le contraire, mais elle n'était pas du genre perfect girl. Elle était sauvage, excentrique, un peu folle, rebelle. Elle aimait sa liberté plus qu'autre chose. La liberté de choisir qui elle voulait être et où elle voulait vivre. Elle avait toujours voulu aller à Vegas, la ville du péché et où tous nos sombres secrets n'étaient rien par rapport à ceux des autres. Elle avait vu des strip-teaseurs sauveurs de demoiselle en détresse. Elle était une de ses demoiselles en détresse. Et Kee détestait ça. La brune n'aimait pas qu'on la sauve, elle aimait sauver. Son statut d'ancienne mule de drogue à Seattle l'avait immunisé contre le syndrome du Prince Charmant. Durant quatre année, elle avait appris trois arts martiaux différents et ce n'était pas juste pour du plaisir. Être capable de se défendre par elle même, ne pas avoir à dépendre d'un homme, être juste elle et être son propre bouclier. C'était ce qui faisait que Keena était la petite fille adorable qui savait très bien mettre un coup de pied là où il le fallait quand le moment était venu. Elle est douce, aimable mais aussi impulsive, sans aucunes envies de faire plaisir à tout le monde si ce n'est à elle même. S'approchant d'un stand de vêtement à vraiment bas prix, elle vit son mystérieux sauveur d'un soir. Elle voulut prendre un chemin inverse quand finalement, elle se mit à réfléchir vite. « Aller, tu peux y aller Keekee. Dis toi qu'il doit être vraiment moche quand il est pas dans la lumière du soir. » qu'elle murmure tout en avançant vers le stand qui avait un haut vraiment vraiment trop mignon et qui méritait les quinze dollars qu'il coûtait. Elle avait un budget, un budget. Un putain de budget. En tenant les quinze dollars pour le petit haut minuscule mais si mignon qu'elle venait d'acheter, elle se sentit coupable car elle allait devoir se séparer de ses sushis du mois. « Putain Keena, tu sais que t'es impossible parfois. » Elle tourna alors sa tête vers les grands yeux clairs qui étaient braqués sur elle depuis dix bonnes minutes. Elle faisait comme si elle ne savait pas qui il était mais elle détestait qu'on la fixe comme ça pendant de longues minutes, ça lui rappelait ses débuts à Seattle et le monde de la rue, comment les personnes qui avaient un toit au dessus de leur tête vous regardait alors que vous étiez à même le sol avec juste un drap usé comme couverture et limite entre le sol et votre visage. Alors, son regard la fixant comme si elle était un animal perdue la rendait nerveuse et quand elle était nerveuse, elle n'avait pas de filtre entre son cerveau et les mots qui voulait sortir de sa bouche. « Ça va bien à me fixer comme ça ?! Je suis pas un hérisson qui a perdu la moitié de ses épines tu sais. » Elle le regarda bien en face, essayant de ne pas flancher devant lui... Mais il était vraiment grave canon. Le genre de mec qu'on voyait vraiment comme un héros de l'ancien temps, la mâchoire carré et virile, les yeux pétillants d'une flamme que l'on voit peu souvent à présent, le sourire en coin qui donne envie de fondre et de balancer une belle gifle dès qu'il le sort, des cheveux qui reflètent la lumière et semblent doux comme de la soie. Bref, une beauté qui semble sortie de nulle part et ne donnait qu'une seule et unique envie à Keena. Fuir. Aussi loin et aussi vite qu'elle le pouvait. Elle avait déjà connu ça. Un beau jeune homme qui faisait irruption dans sa vie comme un cheveux sur la soupe et chamboulait tout du tout au tout. Elle ne voulait pas recommencer, elle ne voulait pas sentir une autre cicatrice comme celle qui parcourait sa cuisse sur une autre partie de son corps. Depuis que Gabriella l'avait engagé, elle était obligée de demander à ce qu'on couvre sa cicatrice avec une dose colossale de fond de teint si ses jambes étaient dénudées. Ne serait-ce que pas pudeur envers ceux qui la verront. Elle n'avait pas envie d'être la fille qui était une apprentie égérie et qui avait eut un passé plus que mouvementé. Bien sur, c'était le cas, mais le monde entier n'était pas obligé de le savoir. « Mais putain, c'est pas possible cette vie ! » hurla-t-elle en plein quartier asiatique. Elle voulu partir en courant mais quelque chose l'en empêcha.
1er rp de Keena pour le Elias à la Marion coeurboum :plop:
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyJeu 2 Avr - 14:35

"you saved the wrong princess"
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm and the scars that mark my body, they're silver and gold my blood is a flood of rubies, precious stones it keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire and my necklace is of opal, I tie it and untie it. And our people talk to me, but nothing ever hits so people talk to me, and all the voices just burn holes I'm going in. This is the start of how it all ever ends they used to shout my name, now they whisper it i'm speeding up and this is the red, orange, yellow flicker beat sparking up my heart we rip the start, the colors disappear I never watch the stars there's so much down here so I just try to keep up with them. lorde.
1er rp d'Elias :plop:


Les journées de repos sont rares ses derniers temps. Sur une semaine de sept jours, Elias doit travailler plus de quarante heures, à raisons de neuf heures par nuit sans compter les heures d'entraînement et de préparation. Certaine personne s'imagine que le métier de strip-teaseur n'est rien d'autres que de pauvres mecs bourré de muscles et de tatouages, qui cherchent à gagner des sous en enlevant leurs vêtements... La réalité est toute autres. Il y a les chorégraphies à imaginer puis mémoriser, les transitions et toutes les impros avec certaines femmes du public, qui en réalité se réfléchissent bien à l'avance...Mais il y a également, les heures à bichonner son corps, à faire en sorte qu'il soit toujours aussi beau et bien entretenus pour ne pas casser le mythe. Il ne doit pas y avoir de poils, ni même un gramme en trop. Les muscles doivent toujours être délimité et soient. Dans le monde du spectacle, il n'y pas de droit à l'erreur. Elias est tout à fait conscient que bons nombres de garçons attendent qu'il flanche pour pouvoir prendre sa place et il n'est décidément pas prêt à la céder. Pour lui, il n'y a pas de sous métier et bien qu'il est quelques fois honte de ce qu'il fait, il ne changerait pour rien au monde. Voir des flammes, chaque soir, dans les yeux des demoiselles qui viennent le voir, c'est la meilleure des récompenses qu'il peut espérer. Non, ce n'est pas un sentiment narcissique, ou même une envie de plaire quelques que soit les circonstances. Elias n'a aucun problème avec la confiance en soit, il n'a pas besoin de voir qu'il plait pour flatter son égo...Pour lui, savoir qu'on apprécie son visage et son corps, ce n'est rien d'autre qu'une façon d'oublier qu'il ne peut avoir la personne qui fait et -fera toujours- battre son coeur : Ainsley. Oui, Ainsley Cunningham, Soeur de Gabriella et également soeur adoptive de notre jeune homme... Une demoiselle à la beauté sans égale, à en faire jalouser les plus jolies filles faisant partie de l'entourage du beau bond.
Revenant en donc, au jour de repos. C'est le premier que l'on accorde à Elias depuis son arrivée à Vegas et il doit bien avouer que c'est un plaisir de se dire qu'il n'a pas à se préparer pour passer sa nuit dans son club. C'est donc avec un plaisir non dissimulé que le jeune homme a pu dormir jusqu'a pas d'heures, lui rappelant les années où il n'avait pas encore de travaille et ou il vivait au croché de sa famille adoptive. Bien qu'il avait horreur de cette situation, elle avait tout de même certain bon côté notamment pour flemmarder et se lever à pas d'heures sans avoir la moindre contraintes dans ses journées. On ne profite jamais assez de ses petits moments de libertés. Lever depuis à peine une heure, il s'était empressé de prendre une douche et de sortir profitant du beau temps et de ce soleil tapant sur son visage. Pour une fois qu'il peut en profiter et non pas vivre la nuit. Vêtu d'un débardeur sur le dos, moulant les muscles de son torse et laissant ceux de ses bras à l'air libre et d'un jean basique, il avance doucement dans les rues de son quartier, tête basse et lunettes de soleil sur les yeux pour ne pas avoir à subir certains regards accusateurs. En effet, il arrive souvent que beaucoup de monde le regarde spécialement, soit parce que son visage -ou son corps- ne leur est pas inconnus, soit parce qu'ils estiment qu'un garçon comme lui ne doit avoir aucune autres valeurs que celle de se la raconter.
Pourtant, ce n'est nullement le style d'Elias. au contraire même. Qui veut bien apprendre à le connaitre, découvriras très vite qu'il s'agit d'un garçon avec de très grandes valeurs et qui ne supporte pas les injustices ou même les jugements hâtifs. Grand défenseurs de la justice, il lui arrive souvent de s'interposer dans différents conflits qu'il soit directement concernés ou non. Ce n'est pas vraiment ce qu'on appelle un bagarreur, mais il est sûr qu'il n'hésitera jamais à s'en prendre une pour défendre quelqu'un de plus faible. Son dernier "sauvetage" en date est relativement récent, il s'agissait d'une très jolie demoiselle, brune aux yeux bleus dons le visage est gravè dans la mémoire d'Elias. Il pourrait la reconnaitre entre mille. D'ailleurs, alors que ses pieds l'ont conduit dans le petit quartier chinois, il remarque une chevelure qui ne lui ait pas du tout étrangère. Appuyé contre un mur, un peu en retrait des stands, il le fixe alors attendant qu'elle ne remarques sa présence. Il est vrai qu'il a quelques peu était déçu du comportement de la brunette. Non pas qu'il attend toujours quelque chose en retours de ses "sauvetage" mais un simple merci n'a jamais tué qui que ce soit et visiblement la demoiselle n'a pas la même notion que lui du mot "politesse".
Alors qu'elle venait de remarquer son regard insistant et qu'elle commençait à fulminer dans son coin. Elias s'élance alors vers elle, un sourire arrogant sur le bord des lèvres. Ce n'est pas un chieur en règles général, mais il a beaucoup de principes et il n'aime pas forcément que l'on ne partage pas les siens. « Tu es toujours aussi ronchons dans la vie ? » Dit-il alors une fois arrivé à son niveau, laissant libre au choix à la demoiselle de lui répondre et de se rattraper ou bien de s'en aller et de louper sa chance de pouvoir s'excuser. Ses yeux clairs rencontrent alors ceux de la brune, tout aussi perçants et il ne peut s'empêcher de se rappeler à qu'elle point elle est tout simplement magnifique. Une demoiselle à qui on pourrait donner le bon dieux sans confessions et à qui l'on peut pratiquement tout excuser.....
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyVen 3 Avr - 20:24

"you saved the wrong princess"
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm and the scars that mark my body, they're silver and gold my blood is a flood of rubies, precious stones it keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire and my necklace is of opal, I tie it and untie it. And our people talk to me, but nothing ever hits so people talk to me, and all the voices just burn holes I'm going in. This is the start of how it all ever ends they used to shout my name, now they whisper it i'm speeding up and this is the red, orange, yellow flicker beat sparking up my heart we rip the start, the colors disappear I never watch the stars there's so much down here so I just try to keep up with them. lorde.


Son avenir n'était pas tracé mais elle se voyait déjà, son ordinateur devant ses yeux et un article à faire couler un empire qui se tapait du bout de ses mains parfaitement manucuré. Sa langue de vipère mais parfaitement sincère se transcrirait sur cette page blanche et ferait la une du plus grand magasine de mode de la saison. Elle serait celle qui ferait et délierait les langues, celle qui ferait monter un empire au sommet et le ferait goûter la poussière l'année d'après. Comme Dior et Chanel, elle serait toujours la meilleure, une indétrônable, une parfaite journaliste qui ferait passer sa carrière avant tout et serait la digne héritière du diable qui s'habille en Prada. Sa vie de famille serait  inexistante mais son empire de la mode serait florissant au delà de ses espérances. Keena avait ce rêve. Celui d'être aussi indépendante que possible dans un monde où les ongles sont les serres et où la mode n'est pas un passe temps, mais une véritable industrie, une histoire, un culte. Elle voulait être au delà de l'indépendance. S'assumer autant en tant que femme qu'en tant que rédactrice en chef capable d'être la pire patronne comme la meilleure journaliste. Et elle y arriverait. Il n'y avait aucuns moyens qu'elle ne mettait pas en œuvre pour ne pas y arriver. Sa situation actuelle était – sans aucuns doute – misérable. Une vie de roturière, un avenir proche assez pathétique, mais elle y arriverait car elle y croyait, elle avait foi en son future et en ses capacités. Autant physique que mentale. Keena regarde en silence les stands du quartier chinois qui s'étendent devant elle avec ce silence pesant, cette concentration maximale. L'absolue envie de tout acheté et d'essayer chaque vêtement cinquante fois contre la parfaite notion de son maigre compte en banque. Keena voit pourtant toujours un coup de cœur, comme une petite fille qui meurt d'envie de pâtisserie et se rabat sur une sucette pour calmer ses envies de sucres urgentes. Mais bien entendu, sa vie n'est qu'une succession de rencontre qui bouleverse sa vie upside down. Le sauveur. Celui qui l'a tiré d'une sacrée mauvaise situation après son service au club mais qu'elle a volontairement traité comme un idiot. Elle sait très bien qu'elle a eut torts, elle sait que son comportement est digne d'une princesse qui n'a aucuns royaume, mais elle n'aime pas être sauvé. Elle veut prendre en main sa vie, ce besoin de liberté qui devient urgent dans les moments les plus improbables. Et pourtant, ses yeux bleus qui ont percé la nuit de Vegas restent gravés dans son esprit. La nuit en dormant, elle voit deux points bleus lumineux, brillants d'un éclat impossible à fixer plus de deux secondes mais qui attirent le regard encore et encore. Consciente d'avoir agi comme un nain grognon de première, elle agit encore plus comme tel. C'est idiot, immature, et pourtant, c'est tout à fait Keena. Avoir conscience qu'elle a tort et s'excuser, pas pour elle. Elle, elle veut qu'on la bouscule, qu'on lui tienne tête et après un moment, quand elle apprend à connaître et sait que la personne a droit à des excuses, elle le fait. Pas avant. Pour le moment, le bel inconnu n'avait droit qu'à des réprimandes et pas d'excuses. D'ailleurs, il commençait mal. La regarder comme ça pendant un moment n'améliorait pas son cas. Mais quand elle le vit, dans toute sa hauteur et sa puissance masculine, se planter devant elle, elle sut qu'il venait d'arriver en mode boulet de canon dans son existence, que malgré qu'elle soit la pire chieuse de l'univers et une fille injuriant comme un camionneur de première, elle voudrait le connaître plus car il était … différent. Oui différent. Elle ne savait pas en quoi mais il l'était. Ce n'était pas son petit ami de Seattle, ce n'était pas Rayan de San Francisco, ni Adrian, et encore moins tous les hommes qui passaient dans les bars et pensaient avoir une chance avec elle. Non. Il était juste un gars qui pensait avoir fait une bonne action. Mais elle n'allait pas le laisser penser ça. Elle allait jouer, rire à ses dépends, se lâcher un peu et ne pas penser que l'avenir était tracé. « Tu n'as qu'à y entrer pour le savoir. Même si je doute que tu sois prêt à me suivre. T'as pas la carrure. » Quelle bêtise. Il avait tout à fait la carrure. Son haut dans sa main, son envie de faire chier le monde dans l'autre, elle le regardait, le menton relevé, l'air de dire : viens si tu l'oses. « Tu sais, si tu veux des remerciements, ce n'est pas à la bonne personne que tu t'adresses. » Elle laissa passer une petite famille qui se frayait un chemin à travers le dédale du quartier asiatique. Le Chinatown de Vegas n'avait pas grand chose à envier à celui de New York et encore moins à celui de Seattle. Ce qui lui fit penser qu'elle devrait appeler Alexa afin de lui annoncer la bonne nouvelle pour son stage cet été. « J'aurais pu me défendre toute seule. Je me suis pas péter le cul à apprendre le judo et le taekwendo pour être sans défense en cas de besoin. » dit-elle en le regardant dans les yeux. Rien à foutre si elle venait de choquer la vendeuse juste à côté à cause de son langage fleuri. « Quoi, toi aussi tu veux une photo ? » qu'elle balance à la voler. Keena était une sans gène, cela va s'en dire. Mais elle l'était encore plus quand elle avait envie de s'amuser. D'habitude, elle n'est pas du genre manipulatrice et tout les plans qu'il faut pour l'être. Elle est plus intrépide, impulsive. Gabriella et elle étaient un vrai duo d'enfer quand elles étaient ensemble. Personne ne savait jamais ce qu'elles concoctaient et la plupart du temps, elles non plus. Ainsley avait appris à ne pas se mêler de leur magouille mais bon, elle était tout de même curieuse. « D'ailleurs, si tu veux des excuses, j'aimerais bien savoir à qui je devrais supposément les fournir, et tu devrais savoir qui tu as " sauvé ". Je suis Keena Hogdenger. Si t'arrive pas à prononcer mon nom, abstient toi d'essayer. » Lui tendant la main en signe de gentillesse, et aussi parce que donner son nom à un étranger et ne pas lui serrer au moins la main était vraiment débile, elle lui donna un maigre sourire. Elle commençait tout juste à revoir son opinion sur les sauveurs près des bars.
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyMer 29 Avr - 11:36

"you saved the wrong princess"
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm and the scars that mark my body, they're silver and gold my blood is a flood of rubies, precious stones it keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire and my necklace is of opal, I tie it and untie it. And our people talk to me, but nothing ever hits so people talk to me, and all the voices just burn holes I'm going in. This is the start of how it all ever ends they used to shout my name, now they whisper it i'm speeding up and this is the red, orange, yellow flicker beat sparking up my heart we rip the start, the colors disappear I never watch the stars there's so much down here so I just try to keep up with them. lorde.


Si l'on demande à Elias où il se voit d'ici une dizaine d'années, il vous répondra sans aucun doute sur le ton de l'humour ou bien même de façon sarcastique. Peut-être même qu'il vous retournera la question afin d'esquiver au mieux le sujet. Pourquoi ? Tout simplement car il a horreur de devoir se projeter, autant dans la vie professionnelle que privé. Sous ses apparences, Elias n'a aucune confiance en lui et il ne veut pas élaborer de projet, tout simplement car il ne veut en aucun cas connaître le sentiment de défaite. Autant ne s'attendre à rien et être heureux de ce que l'on a, plutôt que déçue de ce qu'on ne peut pas avoir et que l'on s'acharnera à avoir. C'est sa façon de penser et il est bien loin d'accepter le fait que d'autre envisage la vie de façon différente. C'est sans aucun doute son plus gros défaut et il n'est pas forcément prêt pour le changer. Parfois imbu de sa personne, il ne veut accepter le fait que la planète soit composée de toute personnalités, toutes plus différentes les unes que les autres. Certes, sa situation actuelle n'est pas des plus stable, ni même des plus attrayante, mais elle lui convient et c'est amplement suffisant à ses yeux. On pourrait dire qu'il manque d'ambitions, mais c'est tout simplement une question de fierté. Lui ce qu'il aime, ce qui lui plait le plus dans la situation actuelle c'est de tenir tête à la demoiselle face à lui. La provocation, il aime cela. Non pas qu'il souhaite aller jusqu'à se battre, mais il apprécie de tomber face à des gens qui ont -tout comme lui- un fort caractère. Au fond, il se fiche de méritait ou non des excuses. Il se fiche que lui lance des fleurs et qu'on le félicite pour un simple geste de civilité. Il souhaite tout simplement tester la jolie brune et passer quelques minutes à rire de la situation. Les yeux de la jeune femme, d'un bleu presque azure, le fixe d'un air de défis. Elias en rougirait presque, il semble avoir trouvé un adversaire de taille. Sans ce dégonfler, il avance de quelques pas, si proche qu'il sent le haut qu'elle porte dans ses bras le chatouiller au gré du vent. « Ne me tente pas » se contente-t-il de dire, à voix à peine audible en guise de provocation. Près d'eux une vendeuse s'active pour nettoyer et organiser son stand , glissant le plus souvent possible quelques regards en direction des jeunes gens, comme elle se passionnerais pour une série télé à l'eau de rose. Il l'écoute discuté sans pour autant continuer à la regarder dans les yeux. Au contraire même, son regard glisse doucement mais peu discrètement sur chaque partie du corps de la brune. Détaillant au passage les formes plutôt avantageuses de son corps. « Tu avais pourtant besoin d’aide visiblement » dit-il en haussant les épaules, sans relevé les yeux de la poitrine de Keena. « Ou peut-être que j’aurai dû te laisser te faire agresser, histoire de voir de quoi tu es réellement capable » Il ne se laissera pas faire, pas moyens qu’il se laisse marcher sur les pieds par une fille ! La dite jeune femme, dons il n’avait pas encore retenus le prénom, se met à agresser verbalement la vendeuse qui les regardaient de plus en plus amusés. « Excusez là, elle a quelques petits soucis avec la politesse. Je vais arranger tout ça » Il achève alors sa phrase en posant de nouveau son regard sur celui –quelques peu déstabilisant tout de même- de la demoiselle. Doucement, il fit quelques pas autour d'elle, cherchant à jouer avec ses nerfs. Mine de rien, ce caractère piquant n'est pas pour lui déplaire et il adore jouer avec elle. Visiblement, ce sauvetage n'as pas été vain, tous deux viennent de rencontrer leur copie conformes niveau du caractère. « Oh tu sais, les excuse m'importe peu désormais. C'est bien plus amusant de te voir t'énerver pour rien » Il affiche un immense sourire, heureux de voir qu'elle commence tout de même à s'ouvrir à lui. « et bien enchanté, ça sera tout simplement Keena pour moi » il lui sert délicatement la main, prenant soin au passage de noter la différence de taille. Sa main fait pratiquement deux fois celle de la jeune femme. Bien entendu, il a l'habitude de rencontrer ce type de fille : mince, petite, extrêmement mignonne. Mais Keena semble avoir quelque chose de différent, un petit truc qui l'a rend vraiment attirante et que l'on a envie de découvrir. Elias va devoir faire très attention pour ne pas tomber dans les griffes de celle qui pourrait aisément prétendre au titre de mannequin. Et ton sauveur s'appelle Elias, au cas où tu aurais une nouvelle fois besoin de mes services »
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptySam 9 Mai - 0:21

"you saved the wrong princess"
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm and the scars that mark my body, they're silver and gold my blood is a flood of rubies, precious stones it keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire and my necklace is of opal, I tie it and untie it. And our people talk to me, but nothing ever hits so people talk to me, and all the voices just burn holes I'm going in. This is the start of how it all ever ends they used to shout my name, now they whisper it i'm speeding up and this is the red, orange, yellow flicker beat sparking up my heart we rip the start, the colors disappear I never watch the stars there's so much down here so I just try to keep up with them. lorde.


Keena, la méfiante. Celle qui voit toujours tout noir et ne voit pas le bon côté dans une situation quel qu’elle soit. De nombreuses filles auraient aimé par dessus tout se faire sauver dans une ruelle sombre, avoir les bars puissants et forts du jeune homme autours d'elle, les empêchant de tomber d'une seconde à l'autre sur un sol qui avait connu des jours meilleurs, le regard plongé dans celui océan du chevalier en armure. Mais pas Keena. Elle, elle voulait se sauver elle même avant d'être sauver. Elle voulait se protéger seule et sans l'aide de personne. Elle ne croyait pas au prince charmant, aux contes de fées, au « Once upon a time ». Non. Elle était celle qui se comparait à Mulan, cette guerrière qui n'attendait rien de personne et traçait son chemin jusqu'à ce qu'elle trouve celui qui aurait la clé pour dévérouiller son cœur. Pour le moment, elle n'avait que de pathétiques candidats, rien de bien fameux, rien de bien tentant. Parfois, elle avait un coup de cœur, une sorte de petite étincelle dans le cœur. Mais rien de concluant. Trop souvent, elle ne ressentait rien. Son cœur bien trop meurtris par Christopher ne se remettait pas encore dans le jeu, dans l'aventure, dans l'histoire qu'elle devait écrire. Elle voyait une carrière future encore imaginaire, une amitié essentielle et éternelle, une vie seule et avec son bouledogue français noir avec une tache blanche sur le dos. Elle voyait une parfaite vie de solitude. Rien d'autre. She wasn't the once upon a time type of girl. Mais elle y croyait un peu quand même. Keena avait cet amour à donner au monde, un amour inconditionnel mais qui avait cette porte devant, close et blindé. Elle croyait dur comme fer que l'amour blessait et rendait vulnérable. Pas qu'il rendait faible et inférieur, mais qu'il faisait beaucoup plus de mort sur Terre qu'un virus, qu'il était mortel, inévitable d'en souffrir et que s'en relever était l'oeuvre d'un miracle. Alors elle protégeait son cœur, le rendait de pierre afin que seul une chaleur intense et constante ne sache le faire fondre. Autant dire qu'elle n'était pas prête de trouver celui qui saura passer cette épreuve. « Tu veux entrer dans ma vie ? Tu peux venir mais ne te plaint pas au service après vente après. » Elias l'intriguait, la rendait fébrile, nerveuse. Et elle détestait ça. Son regard bleu la suivait inlassablement, détaillant chaque centimètre carré de son corps fin et dévoilé par les vêtements qu'elle portait à cause de la chaleur du nevada. « Je n'ai jamais besoin d'aide ... » Il l'agaçait, tirait sur ses points sensibles. Pas ceux qui font mal. Ceux là, elle les cachait bien profondément, ne les laissant apparaître que par deux personnes sur Terre. Non, il tapotait les points sensibles à l'agacement, ceux qu'on touche du bout des doigts et qu'on chatouille sachant pertinemment que ça agace, énerve. Elias prenait un malin plaisir à jouer avec les points de la jeune femme et elle le savait. Mais son impulsivité lui jouait un mauvais tours et elle sautait à pied joint dans le jeu du jeune homme au corps de rêve. Grrrr, s'en était encore plus agaçant. Pourtant, elle jouait aussi au jeu, se laissant emporter par leur attirance totalement mutuelle et leur rencontre fortuite. Adrian serait fière d'elle. L’asociale Keena, celle qui ne se mêle pas aux autres, qui prend ses distances et ne joue à aucuns jeux dangereux, se laisse porter par une brise légère avec des senteurs d'eau de cologne typiquement masculines. « Mais bien sur. Pose tes sales pattes sur moi et je t'en ferais voir de toutes les couleurs mon cher. Tu verras les licornes bien avant Harry Potter. » La vendeuse les regardaient avec un drôle d'air, entre l'admiration de la jeunesse vivante et la désolation de leur manière si brutale, vulgaire. Keena s'en fichait comme de sa première petite culotte de l'avis des autres, c'était bien quelque chose qu'on pouvait lui accorder, sa désinvolture par rapport aux autres. Mais Elias, elle s'en fichait pas. Elle prenait goût à ce jeu qui les opposait. Deux caractères bien semblables, compatibles pourtant, une sorte de réunion des genres, une danse en duo. « Je ne m'énerve pas. J'aime juste bousculer un peu les genres. Ne pas faire dans le conventionnel. Et je suis apte à me débrouiller seule. » Pfff, vaste blague. Il lui arrivait encore souvent de devoir demander à Alexa pour boucler les fins de mois, et elle se souvenait encore parfaitement de la main de la jeune maman deux mois après son arrivée à Seattle, dans la rue, son gilet en coton complètement décousus et avec d'énormes trous dans les manches. Keena se voilait la face si elle se disait qu'elle arrivait à se débrouiller par elle même. La main de la brune dans celle du jeune homme semble affreusement petite. Minuscule. Mais elle l'accepte avec un sourire qui répond à celui d'Elias. Elias. Elle met un nom sur un visage, une marque sur un souvenir. Car elle était sur qu'il ne deviendrait qu'un souvenir. Le souvenir d'un dieu grec qui la sauvé d'une possible agression dans une ruelle sombre. « Elias. Tu as un nom peu commun. C'est un beau nom. Un beau nom pour un beau visage. » Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait mais elle le faisait. Son tours de jouer, de lui tourner autours avec délectation. « Ne prend pas la grosse tête non plus hein. » Elle reprit la main du jeune homme et le conduisit à un banc pas loin. Elle avait envie d'apprendre à connaître le jeune homme. Apprendre à savoir ce qui se cachait derrière cette masse de muscle. Elle avait envie de connaître Elias. Etrange sachant comment elle le rembarrait ds qu'il parlait de son sauvetage qui resterait dans les anales. Mais le destin était en défaveur de la jeune femme. Elle n'eut qu'à faire deux pas pour coincer son pied entre deux pavés de la rue et manquer de s'étaler à plat ventre, tête la première sur les pierres rosés de Village Walk. Mais elle ne se retrouva pas avec l'arcade ouverte et des ecchymoses à en faire peur sur le corps grâce à son sauveur. « Putain, ça va pas devenir une habitude cette merde ! »
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyVen 15 Mai - 18:17

"you saved the wrong princess"
I'm a princess cut from marble, smoother than a storm and the scars that mark my body, they're silver and gold my blood is a flood of rubies, precious stones it keeps my veins hot, the fires find a home in me I move through town, I'm quiet like a fire and my necklace is of opal, I tie it and untie it. And our people talk to me, but nothing ever hits so people talk to me, and all the voices just burn holes I'm going in. This is the start of how it all ever ends they used to shout my name, now they whisper it i'm speeding up and this is the red, orange, yellow flicker beat sparking up my heart we rip the start, the colors disappear I never watch the stars there's so much down here so I just try to keep up with them. lorde.

« Mais qui t'a dit que je voulais faire partie de ta vie ? » une pointe d'arrogance dans la voix, Elias fixe sa nouvelle cible. Oui, Keena est passé du stade de petite princesse qu'il faut sauver, à celui d'une fille à possiblement mettre dans son lit. Cela dit, il sait -et ceux même sans la connaître- que les choses ne seront pas semblables qu'avec les autres demoiselles. Keena ne se laisse pas faire, elle cherche le rembarrais à chaque parole que le beau blond prononce. Mais elle est également stressé, hésitante et son corps envoie certains signaux qu'Elias analysa très rapidement. Notre jeune homme n'a jamais été doué à l'école, à vraie dire il cache même un léger secret dons il a quelques fois honte : il a des difficultés à lire et à écrire. Ce n'est nullement un signe d'insuffisance intellectuel, seulement il a toujours voulu bouger et faire de nombreuses activités plutôt que de rester le cul visé sur une chaise. De plus, son état de santé s'étant dégradé à l'âge de sept ans, il fut compliqué pour lui d'arriver à suivre des études classiques. Néanmoins, son cerveaux à développer une autre matière d'apprendre grâce à l'observation. Rien qu'en étudiant vos mouvements, les signes que votre inconscient envoient, il est capable de savoir dans quel états d'esprits est-ce que les gens en face de lui se trouvent. En ce moment même, il sait que Keena tente de faire la fille dégager que rien n'atteint, alors qu'il a touché un de ses point sensible, il en est persuadé. Il y a quelque chose en cette femme qui attire Elias, quelque chose de différent des autres. Un petit quelque chose qui lui rappelle Ainsley et qui lui fait dire qu'elle aura sans doute une place particulière dans sa vie. A condition qu'elle soit prête à le laisser y rentrer. « A la base, je voulais simplement prendre de tes nouvelles. Il parait que ça se fait. Mais honnêtement, te voir essayer de jouer aux grandes filles cela m'amuse dix fois plus.» Un large sourire s'étale sur ses lèvres. Il aime la provoquer et la voir carrément plongé tête baissée dans son petit jeux. Passé du temps avec la jolie brune à l'avantage de totalement vider la tête de tout soucis à Elias. En sa compagnie, il arrive à en oublier ses sentiments plus que grandissant et étouffants envers Ainsley, sa soeur adoptive. Ainsi que ses relations assez tendues avec sa deuxième soeur Allie. Il arrive à oublier ses soucis, son métier parfois difficile à assumer, son passé assez trouble et ses peurs irrationnelles qui le taraude certains soirs. Parfois, il en vient même à se demander de quoi sera fait les lendemains. Il a beau ne pas vouloir se prendre la tête sur se que pourrait être son avenir, il lui arrive tout de fois d'y réfléchir de temps en temps ou du moins de se poser certaines questions. Après tout, c'est tout à fait humain que d'avoir besoin d'une certaine assurance sur son avenir. Elias a frôlé la mort, il a été conscient à quel point les choses peuvent changer en une fraction de seconde. A qel points l'on peut se sentir en pleine former et puis succomber à une avc une heure plus tard. Il sait que la vie n'est pas éternelle et qu'anticiper sur son avenir ne fera pas la rallonger.« Ravie de savoir que je suis à ton goût ma grande.» Un nouveau sourire en coin se glisse sur le visage rond d'Elias. Après tout, il ne lui est encore jamais arrivé de rencontrer une demoiselle qui ne le trouvait pas un minimum séduisant. Conscient de ses atouts, un brin narcissique, il lui arrive souvent d'être aussi cash envers les jeunes femmes. Parfois cela les fait fuir, parfois elles se contentent de lui sauter dessus, tout dépend du caractère des dites demoiselles. Marchant à quelques centimètres de la jolie brune, il s'amuse à poser son regard sur les courbes de son corps histoire d'attirer l'attention. Un stratagème qui se trouve payant puisque la demoiselle s'en trouve déstabilisé et manque tout bonnement de s'étaler par terre. Par réflexes, il la rattrape alors, glissant au passage une de ses mains sur sa hanche et la deuxième autour de son coup. La demoiselle se retrouve alors légèrement projeté en arrière, si bien qu'elle va devoir s'accrocher si elle ne souhaite pas perdre l'équilibre.[color:5927=9999ff]« Et tu n'as pas besoin de moi hein .» Il rigole légèrement de la situation, bien heureux de voir qu'elle n'a toujours pas raison sur se fait. Visiblement, elle semble être malchanceuse, à moins que ce ne soit rien d'autre que le destin qui désire les rapprochés...Keena remise sur ses pieds, il observe alors les alentours et se dirige tranquillement vers un peintre qui entreprend de refaire la façade d'une des maisons de la ruelle. Il envoie un signe de tête à Keena pour qu'elle se joigne à lui avant d'attraper un des pinceaux laissé là et de le plonger dans le pot de peinture blanche. « Donne-moi ton bras.» lance-t-il, un énorme sourire sur son visage.
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyMer 20 Mai - 18:55

«Si tu essaies, tu as une chance de perdre. Si tu n'essaies pas, tu as déjà perdu.»

C'était dur de faire confiance, de laisser les barrières qui entouraient son cœur s'effondrer une par une. Keena n'avait pas cette capacité à faire confiance. Elle était méfiante de nature, bien qu'enjouée et amicale la plupart du temps. Pas fermée, pas secrète, elle pouvait raconter sa vie à un étranger qui ne connaît ni son nom, ni son visage, mais hors de question de laisser une personne entrer dans sa vie, s'imposer, sans qu'elle n'ait confiance. Adrian avait ramé pour avoir la confiance de la brune. Son cœur était une forteresse, sa vie était le mur du Nord. Elle ne laissait personne passer cette façade immense et gelée qui laissait de nombreuses personnes à terre, tombant de haut quand elle leur disait qu'ils n'avaient pas le droit de la franchir. Elle contrôlait son entourage avec une joie presque malsaine, repoussant ceux qui n'en valaient pas la peine, attirant ceux qu'elle voulait. Parfois, elle se trompait et se retrouvait à ramasser les morceaux d'une confiance brisée, mais la plupart du temps, elle appréciait énormément ce qu'elle avait construit, elle qui avait du tout quitter au risque de se noyer dans un océan de faux semblant et de whisky. Mais c'est dans un tout autre océan qu'elle se perdait, contemplant les yeux bleus de Elias. « Si tu ne veux pas en faire parti, c'est que tu n'as rien à perdre. » Une peu arrogante elle aussi. Pour une fois, elle voulait contrôler le jeu. Séduire au lieu d'être séduite. Combattre au lieu de se défendre. Elle ne voulait plus être spectatrice de sa propre vie, mais actrice principale avec le nom au générique en premier et en gras. Pas une participation ringarde, mais celle en avant, qui attirait le public avec ses longs cheveux bruns et ses grands yeux bleus qui noyaient le monde. Keena avait rarement été une personne imprudente, sarcastique, hautaine et narcissique, mais elle devait reprendre confiance en elle. Laisser la petite adolescente qui était partie sans un sous et une envie de connaître le monde au placard. Elle avait changé. Avait pris ses responsabilités. Elle n'était plus aussi inconsciente, innocente. Dure et sans aucuns doutes insolentes, elle défiait les autres, les défiait de venir la provoquer, de venir la mettre à terre. Elle les plaquait tous au sol, appuyant sur leur crâne avec sa paire de basket à quinze dollars. Plus de faiblesse. Que de la force. Une force de caractère, une force de la nature. Le tout sous un minois charmant, et un sourire angélique. Une bouille d'enfant qui charme sans soucis. Une voix douce qui ne laisse personne croire qu'il y a une bête féroce qui gronde au cœur d'un corps si fragile. « Jouer aux grandes filles ? Y'a vraiment des personnes qui ont besoin de retomber sur Terre, face au sol. » Et voir son visage écrabouillé au sol aurait été de toute beauté. Elle aurait rit, aurait dansé autours de lui afin de se moquer de la catastrophe. Un peu méchante, mais surtout ironique. Elle n'aurait pas sauvé son sauveur, elle l'aurait laissé dans sa situation, n'aurait pas été celle qui paye sa dette. Non. Elle ne voulait pas avoir de dettes. Elle voulait qu'on lui fiche la paix. Mais aussi qu'il soit assez intéressé pour qu'elle le revoit et se paye encore une fois sa tête. Elle aurait aimé beaucoup de choses Keena. La joie, l'amour, l'argent, la réussite. Elle aurait aimé pour une fois que tout tourne rond chez elle, mais il était évident que rien ne tournait rond dans sa jolie petite tête. Elle était étrange, trop extrême. Avec elle, il n'y avait pas de demi mesure. Soit elle vous aime, soit elle s'en fout de vous royalement, soit elle vous déteste. Elle n'avait pas encore décider de la position d'Elias, mais il était à mi chemin entre les trois. Tous chez lui l'exécrait. Son arrogance, sa confiance en lui bien trop grande pour une si petite tête, la manière dont il avait de parler. Mais tout chez lui l'attirait. Ses yeux qui l’envoûtaient, ses compliments et ses intentions à peine voilées. Elle aimait et détestait la Keena, mais il la perturbait plus qu'elle ne voulait l'admettre. Dans les vingts petites minutes qui venaient de s'écouler depuis le début de cette conversation, elle n'avait pas cessé d'être perturbée. Chose qu'elle n'arrivait pas à comprendre. Comment pouvait-on autant avoir envie de rabattre le caquet à quelqu'un et en même temps, envie de le connaître encore plus ? Car elle voyait bien que le jeune homme n'était pas seulement un beau parleur avec un sourire ultra bright. « Te voile pas trop la face. J'ai pas encore décidé de si tu valais la peine d'être connu. » Mensonge. Elle avait envie de le connaître. Keena était ainsi. Elle disait le contraire de ce qu'elle pensait quand elle voulait paraître inaccessible. Inaccessible mes fesses oui. Elle aurait volontiers sa chance à Elias si il n'avait pas ce sourire agaçant plaqué sur le visage. Sourire qui la fait trébucher. La main d'Elias sur son cou la fait frissonner, celle sur sa hanche l'embrase. Elle qui n'a connu qu'un homme, le deuxième n'ayant été qu'une belle erreur, elle se sent élargir son tableau de chasse, sauf que son mauvais caractère n'est pas parti au galop et réapparaît à cet instant. « Pas le moins du monde Elias. » Elle a les mains sur ses épaules, sachant reconnaître les muscles sous le t-shirt du jeune homme. Remise sur pied, Elias part vers un peintre qui les avait surveillé sans doute. Elle suit son bel étranger sans sourciller. En voyant Elias plonger le pinceau dans l'immense pot de peinture blanche, elle se demande si il a réellement un cerveau. « T'es sérieux ? » dit-elle avec un sourire. Elle a envie de rire. Il a voulu être original, inventif. C'était juste ridicule. « Donne moi ton téléphone plutôt que je me retrouve pas avec un cancer de la peau. » Devant sa tête énigmatique, elle le presse un peu plus. « Aller aller. » Il lui tend son appareil, et elle entre son numéro de téléphone. « Keena Hogdenger, la belle à sauver ♥ » qu'elle écrit. Elle s'envoie un texto avec le portable du jeune homme. Regardant le numéro, elle se dit que pour une fois, elle allait réellement inversé les rôles. « Si dans une semaine, je ne t'ai pas appelé, appelle moi. Je répondrais même si j'aurais envie de me cacher dans un trou pour ne pas avoir oser faire le premier pas. » Elle sourit et lui baise la joue. Elle s'attarde un peu et lui rend son téléphone. Tournant les talons, elle sourit secrètement, elle sent que le vent va tourner en sa faveur, et qu'enfin elle va profiter de sa vie de jeune adulte comme n'importe qui.
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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyMar 16 Juin - 19:04


Keena & Elias .Rien à perdre. Les mots de Keena résonnent dans les oreilles de notre bel apollon. Il ne peut s'empêcher d'y réfléchir encore et encore. Effectivement, lorsque l'on connais son passif ainsi que toutes les choses qu'il a vécue et endurer tout au long de sa triste vie il est normal de se dire qu'il n'a plus rien, ou du moins plus grand-chose à perdre. Connaître la demoiselle, accepté de la laisser rentrer dans sa vie autrement que pour de l'amusement , c'est une risque à prendre qui ne devrai pas lui causer plus de soucis qu'un autre de ses choix auparavant. Frôler la mort, à plusieurs reprises, cela change souvent la perception des choses. Elias tient moins à sa propre vie qu'à celle de sa soeur. Il serait capable de se sacrifier par amour. Capable de souffrir et de s'embourber dans des situations plus que délicate juste pour les beaux yeux d'une demoiselle, tout comme il l'avait fait et vécue en compagnie de la belle Ebony, qui avait finis par littéralement lui planter un couteau en pleine poitrine. Keena n'a nullement l'air dangereuse ou déséquilibrer, il sait d'avance qu'il pourrai avoir confiance en cette jeune femme, qui cache ses émotions et ses qualités sous une carapace de princesse sans coeur. Elle veut jouer aux grandes, c'est une certitude et Elias peut l'affirmer sans même en savoir sur son passé. « Pense tu réellement que je me brûlerais les ailes à rentrer dans ta vie Keena ? » dit-il doucement, comme pour qu'elle enregistre les mots les un après les autres. Très vite, Elias comprend que ce petit jeux ne tournera pas forcément à son avantage. Il doit adapter son comportement, sa façon de l'aborder. Face à lui, et peut-être pour la première fois de sa vie, se trouve une femme qui refuse ses avances. Une femme qui lui tient tête et qui cherche à maitriser la partie. Cela l'amuse tout autant que cela l'agace. Sa fierté masculine en prend un léger coup, il préférait de loin arriver à maitriser les choses face à Keena ; elle le déstabilise , le rend faible. Le côté positif, c'est qu'il trouve cela vraiment excitant de faire face à une dure à cuire pour une fois. « Vous êtes très intrigante mademoiselle Keena » il murmure cette légère confession tous en plissant légèrement le front. La brune lui plait, elle est piquante tant de caractère que de physique. Bien loin du style sage et discipliné d'Ainsley, Keena à un côté sauvage, au bord du garçon manqué et de la provocation. Des points qui lui font ressentir une multitude de sentiments tout au fond de lui, bien qu'il s'efforce de ne pas y faire attention afin de réussir à se préserver lui-même. Keena ne peux que lui rappeler une demoiselle qui a partagé sa vie pendant quelques années : Ebony. Les deux brunes se ressemblent en pas mal de point en commun, notamment celui d'être  aussi destructrice l'une que l'autre. Elias sait qu'il s'embarque dans une merdier sans nom en passant son téléphone à la demoiselle, qui n'a visiblement pas accepté sa technique personnelle pour communiquer son numéro. Lasse il lâche le pinceau dans son pot, non sans recevoir quelques gouttes sur son pantalon au passage. « Pour une fille qui n'aime pas faire dans le conventionnel, je te trouve bien banal pour le coup » lance-t-il en essayant maladroitement les gouttes de peinture pour passer inaperçue avant de ne tendre la main pour récupérer son portable. Un sourire s'étend sur ses lèvres en découvrant le message sur son écran. D'un mouvement de doigt sur son écran tactile, il enregistre le numéro sous le nom simple de Keena. Autant ne pas commencer de suite par mettre la moindre preuve d'attachement. « Je te pensais pourtant être le genre à faire le premier pas. A moins que tu ne saches pas réellement ce que tu souhaites pour le coup  » il aimerait savoir ce qui se passe en ce moment précis dans la tête de la très belle demoiselle . Il aimerait surtout qu'elle pense et ose l'appeler, car ce n'est certainement pas lui qui viendra lui courir après ; fierté de mec oblige.

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MessageSujet: Re: If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) If you're affraid to lose your happy ending, it means you find it. ( elias ) EmptyJeu 2 Juil - 19:32

Keena n'a jamais vu un mec pareil. Imbu de lui même, narcissique à en crever, beau comme un dieu et en jouant avec un tours de bras impressionnant. Et pourtant, malgré ces défauts qu'elle n'apprécie guère en temps normal chez un homme, elle l'apprécie lui. Son franc parler, son aptitude à lui montrer bien comme il faut qu'elle est tout sauf celle qui saura le rendre prisonnier d'une belle cage dorée. Elle voit en lui un défis, un défis qui la tente énormément, qui l'attire plus que de raison mais qui la repousse aussi. Elle ne veut pas se faire prendre au piège, être prisonnière d'un regard, d'une caresse, d'une voix, elle veut plus. Tellement plus. Explorer le monde, voir des couleurs inconnues, entendre des chants uniques. Son corps et son cœur sont en adéquation sur un fait simple. Elle ne tombera pas pour un homme comme Elias, mais elle peut très bien se laisser tenter par son corps sculptural et ses yeux océans. Elle aurait pu laisser son corps répondre à ses désirs pour une fois et vivre un peu dans les bras du blond qui lui faisait face, mais elle se retenait de ne pas sauter à son cou, de ne pas laisser son corps succomber à des envies longtemps réprimées. Keena a cette faculté de tout rejeter sur un côté lorsqu'elle ne veut pas y faire face, de mettre ses envies dans un côté de sa tête et ne pas y penser afin de les étouffer avant qu'ils ne deviennent concret, vivant et ne la commande. « Tu te brûleras certainement. Aucuns doutes là dessus. » Sa vie incompréhensible, son envie d'évasion mêler à celui de rester enfin à un endroit précis. Elle vit au jour le jour, économisant juste assez pour survivre à la fin du mois en se nourrissant exclusivement de nourriture chinoise déshydratée. Keena a une taille de guêpe, un visage adorable, une force incompréhensible, et pourtant, elle se nourrit peu, n'étant pas de nature très gourmande mais ne résistant pas à un donuts ou une bonne crème glacée. Elle vit comme elle respire, avec témérité. Elias en face d'elle, elle rêve de pouvoir succomber, de tomber, encore et encore, dans ses bras forts. Son esprit est saccagé par ses pulsions et elle se rappelle à l'ordre difficilement. Elle se souvient encore de comment elle était quand Christopher était dans les parages, quand elle sentait son odeur, quand elle caressait son torse, et quand elle le voyait. Émerveillement. Elle n'était alors que l'ombre d'elle même, laissant place à la petite amie plus qu'à Keena et son caractère de chien. Cette unique histoire d'amour qu'elle a vécu avec l'ancien dealer lui a laissé des marques indélébiles, impossible à cacher, impossible à ignorer. Keena et ses contradictions. Petite amie dévouée à en mourir, mais rebelle impossible à contrôler. « Je préfère être intrigante que potiche. C'est déjà ça non ? » Elle sourit à sa phrase. Oui, elle est intrigante. Si intrigante qu'elle ne sait pas toujours comment elle va réagir face à différentes situations. Elle ne sait pas si elle va hurler, partir en courant, foncer droit dans le mur ou se figer sur place. Elle ne sait pas si elle va continuer à se voiler la face ou enfin lever le voile. Elias l'attire, pas besoin d'être Einstein pour le voir, mais serait-elle prête à se laisser tomber pour lui, à se laisser partir à la dérive. Elle le veut bien, mais pas en se mettant de la peinture sur le corps, ça non. « Tu crois vraiment que j'allais te laisser me mettre de la peinture sur le bras ? Déjà que je suis une brindille, ce pinceau aurait prit tout mon bras avec un seul passage. » Elle est amusée. Elias a voulu être original, sortir de l'ordinaire, mais à trop vouloir sortir des sentiers battus, on se perd. Elle a pris son téléphone et a entré son numéro avec une jolie petite réplique qu'il a aussitôt effacé. « T'es pas marrant ! » Elle rit pourtant. Ce n'est tellement pas dans ses habitudes d'être aussi culcul, nunuche et princesse. Elle est brûte de décoffrage, sauvage, rebelle, imprévisible et téméraire. Il n'y aucuns moyens pour qu'elle ait jamais pu faire une chose pareille dans le passé et pourtant elle vient de le faire. La demoiselle à sauver ? Idiote. « Pour le coup, tu as totalement raison. Je n'ai aucunes idées de ce que tu me réserves. » Elle remet son sac correctement sur son épaule et se prépare à partir, mais d'abord, elle prend le portable des mains du jeune homme, et fait sonner son téléphone. « Simple précaution. » Elle range son cellulaire dans la poche arrière de son minuscule short en jean et commence à partir. « Ah attend. » Elle pose ses lèvres sur la joue d'Elias. Un seul baiser. Elle a pensé à le faire sur sa bouche parfaite, mais elle n'a pas envie de se prendre le râteau de sa vie. « Au revoir Elias. » Elle part, le pas dansant, un peu comme une petite fille qui aurait passé une bonne journée. Et c'est la cas.
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