the great escape
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no happy ending - bela&charlie

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MessageSujet: no happy ending - bela&charlie no happy ending -  bela&charlie EmptyVen 21 Oct - 7:28

Avant, j'aimais dormir tard, et rester dans mon lit des heures, bien, sous les couvertures chaudes. J'aimais passer mes jambes près des siennes. Sentir sa peau douce en contact avec la mienne. M'approcher, tranquillement, pour l'embrasser, l'aimer tout doucement. J'aurais voulu vivre ses moment là pour l'éternité, vraiment. Mais l'humain est humain. Il change. Et elle avait changé, tout comme je l'avais fait. Nos voies c'étaient séparées. Paf. On allait plus du tout dans le même sens. Et vlan. D'ici peu, on allait entrer en collision. Face à face. Il y aurait des blessures et ça serait tout sauf joli.

Tout ça pour dire que maintenant, j'avais du mal a dormir près d'elle. Les draps qui me semblaient si doux, avant, étaient, maintenant, froid et peu invitants. Je ne ressentais plus le besoin de la toucher. De voir son sourire le matin. D'entendre sa voix.

Pire encore, son nouveau parfum me donnait des maux de cœurs.

Je me levais donc, depuis un certain temps, très tôt. Je m'occupais de Sid, la seule chose qui me retenais, je pense, mais même là, quelque chose me dérangeait. Il portait sa marque, son odeur, comme tout dans la maison. Je ne pouvais plus faire un pas sans que ce parfum qui m'avait fait tomber amoureux ne me donne la nausée. Je pris donc la décision de respirer par la bouche et de faire comme si de rien était. Que j'allais m'habituer à l'odeur.

Mais ce n'était pas que son parfum qui me dérangeait, ses actions, aussi.

Bela avait une façon un peu bizarre de manger. La façon dont elle tenait ses ustensiles, je crois. Les gens du camp se payaient sa tête pour cela. Ça ne m'avait jamais déranger, avant, mais maintenant, je ne voyais que cela. Comme un taureau devant le quel on agite un drapeau rouge. J'étais prêt à foncer. A lui arracher ses couverts et à les jeter au bout de la pièce. Qu'elle bouffe avec ses mains. Malheureusement pour moi, même quand elle avait fini de manger, elle continuait de m'agacer.

La façon dont ses cheveux étaient se matin là était particulièrement agaçante. Ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. Étaient-ils plats, ou ondulés? Incapable de prendre une décision, tout comme elle. Ses chaussettes, aussi, faisaient leur part pour m'énerver. Elles n'étaient pas coordonnées, et en plus, elles étaient miennes, ce qui voulait dire, que quelque part dans ma penderie, deux chaussettes dépareillées trainaient, par sa faute.

Tout était de sa faute.

Ça devait faire 3 jours que j'avais les papiers imprimés, hésitant à lui présenter. Qui sait, elle allait peut-être (probablement) faire une autre de ses scènes de jeune fille au bord de la crise, dont je suis forcé à être le héros, espérant une fin heureuse. Nous n'allions pas avoir une fin heureuse. Du moins, pas ensemble. Les papiers avaient eut le temps de refroidir, moi, de bouillir encore plus. C'était le moment, ou jamais. Je le faisais, ou plus de charlie, parti, en fumée, ou en cendres plutôt. Alors, je sortis les papiers. Divorce. Elle l'avait déjà demandé, avait reculé. J'y avais pensé, j'agissais, et contrairement a elle, je n'avais pas de fonction « reculer »... ni même de frein.

Elle n'était pas loin, je pouvais la sentir, de la cuisine. Mais pas assez près.

« Bela viens ici s'il te plait. »

Je n'avais jamais été aussi froid. Du moins pas avec elle. Je me sentais comme la reine des glaces. Mais je voulais être celle de coeur, lui couper la tête, qu'on passe à un autre sujet. Elle vint jusqu'à l'ilot de la cuisine, où les papiers étaient étandus.

« Signes là, là et là. Et on en parle plus. Je prends Sid, tu as la maison si tu veux, je m'en fiche. Le local aussi. Je garde la voiture, comme c'est ta faute si ton connard d'ex a détruit l'autre que j'avais. »

Dire que je me demandait pourquoi tout ses exs avaient des comportements agressifs. Pourquoi l'autre c'était tué. Et pourquoi sa mère avait fuit. Je la regardais, et je me foutais d'elle. Bien beau, elle était jolie, gentille, et tout ça. Mais elle était bonne pour un an ou deux. elle était épuisante. Elle ne savait pas ce qu'elle voulait vraiment, et me faisait perdre mon temps. Même devant des papiers de divorce. Elle était là, ne bougeant pas trop. Lente, une tortue, une éponge accrochée à un récif. J'attrapai un crayon dans le pot et lui mit dans les mains.

Peut-être qu'il fallait que que lui épelle son nom, aussi.
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MessageSujet: Re: no happy ending - bela&charlie no happy ending -  bela&charlie EmptySam 22 Oct - 12:48

I lost my love to the complex inside me.




Il y a encore trois ans, nous étions jeunes et intouchables, inconscients. Je rentrais dans ma chambre d'étudiante négligemment partagée, les lèvres rosées et engourdies de l'avoir trop embrassé, trop aimé. On se sentait au-dessus des autres, parce que nous étions des amoureux transi, refoulant une histoire qui, désormais, nous avais détruits. Les temps passaient, les sentiments avec lui, les emportant avec un ras-de-marrée de souvenir trop douloureux. Dans le silence, la rancœur avait pris une place dans nos organes, à force d'être refoulée, elle s'était amplifiée, prête à exploser, se déclarer comme une maladie incurable, une saloperie de virus, dominant tout les autres côtés qui nous avaient empli de joie autrefois. La lassitude nous avait gagné, et depuis, c'était fini sans y mettre un terme. Charlie attendait, comme cette salope de reine de cœur, de m'achever, et aussi perdue qu'Alice, je m'avançais dans un pays des merveilles insipides et totalement factice alors que contrairement à elle, je savais qu'il n'y avait plus d'espoir. Je n'avais plus de sauveur et j'étais condamnée.

Alors c'était ça ? Perdre ce que l'on avait le plus cher. Ce que l'on croyait être le plus cher. D'un pas trainant, je m'étais dirigée à la cuisine, comme un prisonnier sur la chaise. Notre amour s'était fait électrocuté et avait flambé sous nos yeux insensibles. Alors que je fixais l'intitulé des papiers de divorce, me préparant à vivre un autre douleur qui me traverserait la poitrine de long en large et en travers et finalement... Rien. Désillusion totale, dans le fond des vestiges de notre relation, le néant. Je n'en avais strictement rien à faire. Une des ces paroles me fit un coup dans le ventre. Hors de question. Je ne lui donnerais pas le plaisir de me mettre hors-de-moi, c'était fini. Comme nous étions fini. « Crèves, Silver. » Meurt, explose, implose, disparaît, fuit, part, va te faire foutre. « Divorce, je m'en fous. La maison, j'ai mon appartement, j'en veux pas de cette baraque. » Elle pue les souvenirs. Elle pue les malheurs. Synonyme de notre perte. « Mais jamais je ne te laisserais m'enlever Sidney. » Non, non, non. Je soutenais son regard. J'exploserais les dents de ton sourire si parfait dans un rire presque malsain, témoignant de ma folie. C'est le bordel dans ma tête. Je comprenais tout sans comprendre ce qui se passait. Une recette qui donne une migraine et la gerbe. Une saloperie de nausée qui me prenait au ventre, vicieuse et malsaine, pour me prouver que j'étais prête à le démonter en pièces détachées et décharnées, le cœur empli d'acide.

Ils avaient tout les deux une importance capitale dans ma vie et je ne pouvais pas laisser Charlie s'enfuir avec une partie de moi-même. Il n'aurait pas ce droit. Après cette foutue paperasse, il n'aurait plus aucun droit sur moi. Un souffle de liberté s'engouffra dans mon organisme, comme pour bloquer la réalité que je me prendrais en pleine gueule dans la soirée, sans doute. On ne se rend jamais compte, parce qu'on a plus la notion du temps, c'est comme si tout s'arrête, notre cerveau avec, et quand la vie veut reprendre son cours, on en est bouleversés et la nouvelle est dure à avaler. Je relâchais le stylo de l'emprise de mes doigts et le fit rouler sur le comptoir de la cuisine où on avait l'habitude de poser la pâte des cookies avant de lui succomber et de la manger avant que le four n'ait eu le temps de chauffer, ensemble. Pourtant, à cet instant, je ne savais même plus si cela me manquerait, si il me manquerait, si l'aimer me manquerait, en admettant que cela soit possible. Peut-être étions-nous liés à une quelconque malédiction, s'aimer à en crever, au sens littéral du terme. Il me prenait pour une gamine, incapable de faire ses propres choix, et je n'en pouvais plus, comme si il avait coupé ma respiration et qu'une fois la porte passée, ou plutôt claquée, mes poumons exploseront de trop d'oxygène, pur, sans rien d'autre. Vide. Une poupée de porcelaine jetée sur le sol, elle tient pas le choc. Elle n'attend qu'une chose : que ses morceaux étendus sur le trottoir blesse quelqu'un, son meurtrier de préférence. Je l'avais senti, je l'avais vu, mais je n'avais rien fait. Finalement, peut-être que je n'en avais pas envie, plus envie, de sauver quelque chose de déjà perdu. J'avais envie de le détruire, lui foutre une claque, lui arracher le cœur pour qu'il ne puisse plus tomber amoureux, qu'il regrette, qu'il se sente seul, minable, moins que rien... et l'aimer encore plus. Ce jour-là, j'étais comme paralysée, tout cela semblait irréel et je voulais m'échapper, comme si c'était un cauchemar, un mauvais rêve qui durait depuis bien trop longtemps. Et il avait dit les phrases que l'on osait jamais prononcé. Les actes que l'on avait repoussé. Et c'était fini. Entièrement. Totalement. Éternellement. Notre saloperie d'amour était beau, se blesser était notre façon de nous aimer, aussi malsain que cela pouvait l'être, parce que c'était nous. Nous deux contre le monde, persistant à arracher l'humanité qu'il nous restait. On était bien comme ça. Ça nous suffisait, jusqu'à maintenant. Et t'as tout flingué, Charlie, t'as appuyé sur cette gâchette qui n'attendait que ça, et on n'attendait que le détonateur. On se regarde et tout est parti, on dirait deux étrangers, fade, ternes, gris, j'ai pas la force de sourire et tu n'en as plus envie. Parce que pour toi, j'en vaux plus la peine, je le sais, je te connais encore. Et je me connais. Je vais te haïr, te détester de ne pas t'être accroché, de ne pas avoir tenu le coup, de ne pas avoir cru en nous. Envers et contre tout, qu'on disait. Des mensonges à la pelle. Tout semblait mensonge, l'amour, Charlie, Sidney, la vie. Je voulais m'échapper, me libérer, devenir folle mais ne plus avoir à réfléchir, je voulais que tout s'arrête de tourner vicieusement pour me donner envie de m'effondrer. J'étais plus forte que ça. Je voulais le faire regretter. Lui montrer que je n'avais plus besoin de lui, jamais. Mais j'avais besoin de mon fils.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: no happy ending - bela&charlie no happy ending -  bela&charlie EmptyJeu 24 Nov - 14:35

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