Ce soir, à notre émission spéciale, nous recevons Charlie Noah Silver, jeune artiste très talentueux, star montante de la chanson. Son dernier Single, « nomdechanson » a d'ailleurs été numéro un dans plusieurs pays, dont les États-Unis. Alors, accueillez chaleureusement CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARLIIIIIE!!!

Et là, j'entrerais dans le studio, sourire au lèvre, un peu impressionné par toute les personnes scandant mon nom, et toutes ses pancartes du genre; « ARE U SINGLE? » ou encore «  MARRY ME CHARLIE! », mais je reprendrais vite le dessus sur mes émotions, m'asseyant à la place prescrite, celle tout près de l'animatrice, une blonde pulpeuse qui ne m'aurait pas caché son intérêt, bien que toute la ville soit au courant de sa relation de couple avec le lecteur des nouvelles de vingt heures. En premier lieu, je remercierais mes fans d'être si merveilleux, je leurs déclarais mon amour de dix mile façons. Je sourirais, encore, à l'animatrice, en attendant que la foule en délire se calme et qu'elle annonce les questions, les même qu'à mon habi... PUUUUUUUT PUUUUUUUT

Les automobilistes avaient le chic pour couper mes fantasmes.

J'étais dans ma voiture toute neuve de la semaine. Non pas que je sois un passionné d'automobile – pour moi ce n'est qu'une connerie sans intérêt qui tue la planète sans but – mais que c'était un cadeau, au départ. La vraie histoire étant que j'avais reçut une voiture, une tiguan de l'année, argentée, de Volkswagen pour mon anniversaire, de la part de ma mère. Il faut dire que ce cadeau faisait très plaisir à mes petites soeur: J'allais pouvoir leur servir de Taxi, mais, il y a environs deux semaines, ma voiture fut portée disparue, volée, mystérieusement. Ma mère, au lieu d'attendre les retours d'assurances, m'acheta simplement une nouvelle voiture, identique, excepté la couleur, qui cette fois ci était blanche. Je devais dire que c'était plutôt pratique, tout de même, quand l'on avait des courses à faire. Des courses du genre; recherche d'une maison : je ne demandais pas la lune. Seulement un minimum de trois chambres, pas de parquais, un bain, des entrées de lumière, des arbres... bref. Il fallait dire que ma chambre dans la maison de la confrérie Sigma n'aillait pas du tout, pas avec un bébé en route. Il y avait toujours chez Maxence, mais je n'avais pas l'impression qu'il était prêt. Eh puis, j'avais besoin d'un peu d'espace, de prendre mes repères, avec le bébé, d'un peu de temps, quoi. J'avais besoin de faire le point sur ma vie. C'était trop fou, ces temps ci. Mais, revenons en au courses; Maison, super marché – il manquait vraiment de tofu dans le réfrigérateur des sigmas – et achats d'effets scolaires. Jamais je n'aurais crut possible d'avoir besoin d'autant de choses pour un simple cours de composition. Eh puis, je devais commander des trucs du genre; un bureau pour ma future maison, un nouvel ordinateur de table – pour jouer aux sims, principalement, mais c'est un secret – et une chaise de bureau, qui serait agencée au reste.

- Mais bien sûr Brenda, j'ai toute sortes d'histoires avec mes fans, toutes plus délirantes les unes que les autres mais... je ne crois pas que ça me monte à la tête. Je suis comme tout les autres mecs de mon âge, enfin, ceux qui sont parents; je me réveille le matin quand mon fils le décide, peut importe si j'ai donné un concert la veille et je m'occupe de lui. Malgré que je sois souvent cerné par sa faute, mon fils est tout pour moi. Je n'ai pas envie qu'il sente le fait que sa mère se fasse plutôt absente, vous voyez? J'ai envie qu'il ait une enfance de rêve, un peu comme celle que j'ai vécue... J'ai eut des parents merveilleux, je dois le dir...

Feu vert. Je devais avancer. Je tournais en rond dans le Richemond à la recherche de la maison de rêve; au final, je pris quelques numéros en note, sur un papier, avec un crayon qui écrivait à peine: j'avais vraiment besoin de nouvelle papeterie. J'appuyais sur le bouton de ma chaîne stéréo, mis le volume assez haut & me dirigeai vers un petit magasin matériel de bureau en tout genre, dans le quel on trouve aussi bien un trombone vendu à l'unité qu'un photocopieur. Voiture garée, fermée à clef, plus qu'à aller perdre des heures à chercher des stylo bille de bonne qualité dans un arc en ciel d'encre. Je n'avais plus vraiment envie de simples bics.

Ma vie... Ma vie est merveilleuse. Et je crois qu'elle l'aurait été même si je n'aurais pas connu autant de succès. Pour moi, tout repose sur la famille et le fait d'être soit même, avec cela, on est très bien parti. C'est ce que j'aimerais que la planète réalise. Oh et aussi que la vie pourrait être tellement merveilleuse avec plus de tolérance... parce..

Dreling deling.

Les clochettes de l'entrée me disaient bonjour, comme c'était mignon. Dès mon arrivée dans le petit commerce, je me dirigeais vers les stylos; parce que je savais que ce serait à cet endroit que je mettrais le plus de temps à me décider. Un océan. Du gel à la bille, de la couverture confort à classique, du noir au vert fluo. De quoi me rendre fou. J'avançais ma main vers un crayon ordinaire, bleu, mais je la retirais; il devait exister mieux. Il y avait une fille, pas trop loin. Demander conseil? Ce serait probablement une bonne idée... mais j'aurais l'air idiot... « mais moins que si je paie 10$ pour un crayon qui fonctionne deux jours ». alors, je pris mon courage à deux mains.

CHARLIE NOAH SILVER – Euh, Bonjour, j'aurais besoin d'un conseil.. sur les stylos.

Je le savais, j'avais l'air d'un zouave avec mes questions innocentes sur les stylos. La jeune femme à qui j'avais demandé conseil m'avait tout simplement rit au nez. Merde, ce n'était pas de ma faute si je n'étais pas né dans une papeterie et que je n'y connaissait ABSOLUMENT rien en stylos. Certes, mon père étant médecin, et il utilisait souvent des crayons, mais les « plumes Mont Blanc » n'étaient pas vraiment mon genre; ça tâchait trop facilement, et Dieu savait à quel point je ne voulais pas tâcher mes précieuses partitions. Plutôt crever que faire une tâche, en fait. Une marque d'encre et ma feuille devenait comme une robe de mariée ensanglantée. Un truc trop pas coule. C'est pourquoi je devais me tenir loin des plumes. Et c'était pourquoi j'avais besoin de conseils. J'attendais que ma conseillère cesse de rire, quand elle écarquilla les yeux et me demanda, sèchement, si j'étais à Berkeley. Hum, si, elle devait m'avoir vu dans un corridor, sur le campus, un truc comme ça. Elle continua son questionnement en me demandant si je n'étais pas des sigmas. Elle m'espionnait, un truc comme ça? Puis, elle me demanda si mon nom était bien charlie. ALERTE ROUGE. ESPIONNE.

« la petite vie de Charlie Noah Silver: volet #1, le mec qui se fait espionner par des espions... d'un autre pays »

*voix très masculine de narrateur sexy; ON*

Charlie Noah Silver était un jeune homme normal. Il vivait une vie normale, d'étudiant ordinaire, à Berkley. Quand un jour, quand il allait chercher des stylos, il découvrit qu'il était suivit depuis sa plus tendre enfance, espionné, par des agents secrets. La raison, personne ne la connait, sauf les robots-espions. Seul Charlie connais la clef, qui pourra sauver l'univers.

en salle le 13 ocotobre -
* voix sexy OFF *

J'étais tellement concentré par mes bandes annonces mentales que je perdis rapidement le file de la conversation, ce qui me fit paraître, encore une fois, tout à fait stupide. J'avais un crayon dans les mains et je le fixais en malade. Comme si j'avais pris de l'acide. Non, non, cerveau, je n'avais rien pris, je m'en serais souvenu. C'était peut-être un effet permanent... recherches à faire. Je sortis de mon état second quand les mots « rouge » et «professionnel» tapèrent mon tympan. Je me réveillai d'un coup, avec quelques mots aux lèvres, qui sortirent un peu trop fort, un peu trop brusquement à mon goût.

CHARLIE NOAH SILVER – NON MAIS TU M'ESPIONNES? Oh, désolé, je ne voulais pas... projeter ma voix de la sorte. C'est seulement qu'il est plutôt rare que bah, quelqu'un que tu rencontres dans une petite boutique, genre, ici, et que tu n'as jamais vu de ta sainte vie connaisse tout de pédigrée, comme ça, paf. Mais... vous, enfin, tu, parce que tu connais mon prénom et l'utilise, alors, je ne vois pas pourquoi je vouvoierais, es qui, je veux dire, pour me connaître aussi bien... Juste, ne dis pas que l'on a couché ensemble il y a quatre ans et que tu es la mère de mon premier enfant, parce que je me sentirais trop. Mais trop mal.

Je pris un stylo rouge dans l'étalage et je commençais à l'examiner; pousser le bouton pour faire sortir la mine; un de mes jeux favoris. Rouge. Ce n'était pas sensé être utilisé pour la correction, ou un truc comme ça? Eh puis, j'avais déjà lut quelque par que le rouge rendait les gens agressifs, ou un truc du genre... de plus, ce n'était pas le plus facile à lire... j'interrogeai ma conseillère du regard, avant de lui poser directement la question, pour être plus clair.

CHARLIE NOAH SILVER – Le rouge, c'est pas un peu trop flashy? Il faudrait pas un truc simple, genre du noir? Je sais pas, mais bon. Et puis, le truc, après avoir cité tout ce qu'il y a d'écrit sur ma carte d'étudiant, eh bien, j'en ai pas compris un mot, j'étais un peu décontenancé, tu vois? Genre que c'est pas tout les jours que je rencontre des gens nouveau... qui me connaissent déjà aussi bien. Sinon, bien, je crois qu'il serait plus convenable de faire des vrai présentations; Charlie, Sigma, hum... 21 ans, musique, aime les balades sur la plage et les fruits, en général.

Je tendis la main, je ne pouvais pas faire autre chose, j'avais l'air tellement stupide, de toute façon.

Mon coeur battait à 1000 miles à l'heure. J'étais espionné, traqué, j'allais mourir, être assassiné, et ça ne me faisait pas très envie. J'allais me retrouver 6 pieds sous terre, tout ça parce que j'avais eut la mauvaise idée d'acheter des stylos. Je regardais la jeune femme au teint bronzé qui se tennais devant moi. Merde, les russes avaient bien changer depuis mon dernier voyage chez eux.... Minute, si je suis russe, pourquoi je me ferais attaquer par des espions russes? Alors, elle était américaine? DANGER. LES AMÉRICAINS VOULAIENT M'ÉLIMINER. J'étais sur le point d'aller de commencer à penser à peut-être aller m'acheter un billet, direction la maison familiale de ma mère, près de Moscou, quand la jeune femme me dit de me rassurer; Elle commença par me dire qu'elle n'avait pas eut d'enfant avec moi : Ouf, je n'aurais pas supporté deux batailles pour différentes gardes d'enfant. Secondement, elle me dit qu'elle n'était pas une espionne. Oh! Quel soulagement! Ensuite, elle m'avoua être des Sigmas. Oh, là, je paressais très, très stupide. Ne même pas reconnaître un membre de ma propre confrérie. Dur. Très dur pour l'orgueil. Puis, elle me parla de Jhia. Ma petite girafe. Elle se connaissaient, c'était donc clair que ça paraissait plus normal, certaines choses mises au clair, comme cela.

CHARLIE NOAH SILVER – Eh bien, c'est déjà bien, comme bilan. Mais je dois t'avertir: s'il y a un espion qui me suit, je te poursuis en cours, hahahaha, c'est une – mauvaise – blague, hein? Je suis idiot, je dois t'avoir vu quelques fois, mais tu vois, je n'ai pas une très très bonne mémoire. Rassures moi encore, tu ne vis pas dans la maison de confrérie, hein? Sinon, oui, je connais Jhia, depuis ma première année, en fait, mais bon, je ne vais pas te raconter ma relation avec elle, c'est assez ennuyant, de toute façon.

Elle était donc accroc du flashy; elle adorait le rouge et croyait que le noire ferait l'affaire. C'était de la pure logique en vérité. Toutes mes partitions étaient rédigées en noir, pourquoi ça changerait soudainement? Pourquoi j'écrirais des noires en rouge, de toute façon? J'écoutais Isis comparer les stylos gels à ceux à bille, bien intéressant, tout ça, mais je n'avais quand même aucune idée de ce qu'était un stylo gel, enfin, comment les reconnaître. Elle m'annonça ensuite qu'elle s'appelait Isis, qu'elle était des Sigmas, qu'elle avait 22 ans, qu'elle était en troisième année en danse et qu'elle aimait la chaleur et les toits. Chouette.

CHARLIE NOAH SILVER – Bon choix, pour les toits, j'adore ça moi aussi, c'est tellement, je sais pas, tu te sens incroyablement puissant, mais en même temps fragile là dessus, puis, tu es dans une genre d'intimité, même si tu es dans un endroit hyper publique.

& il peut te pleuvoir dessus quand tu trompes ta petite amie avec une alpha rencontrée deux minutes plus tôt. Je n'étais pas coule, repenser à ça, ici. C'était quand même un des trucs qui avaient causés mon divorce. Reste que cela faisait partie de mon passé, je ne pouvais pas oublier une partie de mon histoire comme ça. Classons cela comme « élément de ma culture » simplement.

CHARLIE NOAH SILVER – Sinon, tu connais peut-être ma petite soeur, Casey, elle est en... troisième ou deuxième je sais plus, en danse, elle aussi, blonde, grande, hyper concentrée, sigma, aussi; mais bon, c'est pas grave hein. Sinon, très chère Isis, je ne vois toujours pas ce que tu veux dire par « stylo gel » un stylo bille, okay, c'est un bic, mais gel? Ma culture papetière n'est pas si grande que cela, j'en ai bien peur.

déjà là, j'avais noté la marque « bic » à cause des briquets. Sinon, jamais je n'aurais associé un nom à un type de crayon, c'était hors de mes limites. Je fis un sourire compatissant à Isis; elle était beaucoup trop patiente, et moi, beaucoup trop lourd. Personnellement, j'aurais fuit dès que j'aurais appercut mon visage; de peur d'entendre une question. J'avais l'air d'un enfant de 4 ans avec mes questions. Mais bon. Je n'y pouvais rien, j'étais né stupide.