the great escape
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" On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES

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MessageSujet: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyLun 15 Avr - 20:55


« Pretty woman walkin down the street. Pretty woman, the kind I like to meet.
Pretty woman, I dont believe you. Youre not the truth. No one could look as good as you. »


« I know a place where the grass is really greener. Warm, wet and wild, there must be something in the water. Sipping gin and juice, laying underneath the palm trees. » Eileen poussait la chansonnette de très bon matin en plein milieu de sa chambre dans la maison Epsilonienne. Nous étions samedi, le soleil venait à peine de se lever et elle se fichait de réveiller la moitié des mauves pour la simple et bonne raison qu’elle partait à L.A avec ses deux copines. Elle imaginait déjà Gusto et Francesca lui tomber dessus pour ce tapage matinale, mais qu’importe le temps qu’ils arrivent elle serait déjà bien loin au volant de sa Porsche, le sourire aux lèvres et les cheveux au vent. La chanson de Katy Perry résonnait dans toute la pièce tandis qu’elle secouait June qui était encore dans les bras de Morphée. Exceptionnellement BitchyJune avait dormi dans sa chambre, et elle avait pris soin de faire garder sa fille, expliquant à la petite Savannah que maman avait du travail à faire à Los Angeles. Un sacré travail, écumer les bars, retourner le Château Marmont, se prendre pour Julia Roberts dans Pretty Woman sur le Walk Of Fame. « Sex on a beach, we get sand in our stilettos. We freak in my Porsche, Snoop Doggy dog on the stereo ». Eileen continuait sur sa lancée s’appropriant les paroles, tout en chantant à tue-tête. Elle tapait dans ses mains les mesures de la chanson tout en sautillant dans la pièce avec un immense sourire accroché aux lèvres. Avoir la dernière chambre tout au bout du couloir présentait donc un réel avantage, certaines chambres seraient peut être épargnées de cette cacophonie. Balançant une paire d’escarpins vertigineux dans sa valise, elle observait d’un oeil attentif June qui commençait tout juste à émerger. En temps normal la brune l’aurait sans doute incendié pour ce réveil des plus agressifs mais pas aujourd’hui ! Dans quelques heures elles seraient à Los Angeles, alors qu’importe qu’il soit 6 heures du matin, ou minuit, avec Eileen il n’y avait pas d’heures pour faire la fête et s’amuser. D’ailleurs, la belle était levée depuis un bon moment déjà, son impatience et son excitation l’avaient empêché de dormir. Elle avait avalé un énorme petit déjeuner avant de passer des heures à choisir sa tenue pour la cité des anges, ses valises étaient quasiment prêtes au pied de la porte, monogrammées Louis Vuitton. Ses lunettes de soleil dorées posées sur le haut de sa tête étaient un signe supplémentaire de son impatience de petite fille gâtée qui veut tout, tout de suite. Eileen ne se prenait pas au sérieux aujourd’hui, et un grain de folie qu’on ne lui connaissait pas en période de sobriété venait de faire son apparition. Les mystérieux effets de l’amour et des sentiments sur le corps humain et sur le cerveau sans doute. Jayan occupait le fil de toutes ses pensées, du matin au soir, puis du soir au matin, elle était forcée de le reconnaitre, elle ne pouvait plus le nier : elle en était folle et ça se voyait. Monsieur parfait était devenu son seul et unique président, Obama pouvait de suite quitter la Maison Blanche et le bureau ovale. Un sourire en coin doublé d’un regard malicieux se forma sur son visage lorsqu’elle repensait à cette nuit de folie à Vegas, il y avait de ça quelques semaines. Leur première nuit ensemble, simplement mémorable, mieux que le septième ciel, mieux que n’importe quelle sextape, sur son tableau de chasse, si tenté qu’elle en tienne un, Jayan arrivait loin devant tous les autres. En dehors de cette merveilleuse nuit, elle était revenue de Vegas avec un nouveau et énième tatouage qui n’avait pas échappé au regard ténébreux de June. « DESTINY » sur l’épaule droite, inutile d’y ajouter quoi que ce soit, il était parfait, pour la simple et bonne raison qu’elle le partageait en commun avec lui. Elle avait d’ailleurs confié à June la nature de sa relation avec Jayan, comment lui cacher quoi que ce soit ? June, BitchyJune était son binôme suprême au sein des Epsilons, la pire garce de la création perchée sur talons aiguilles. Depuis son arrivée à Berkeley, Eileen avait tout de suite accroché avec la jeune maman, en sa présence elle laissait souvent ressortir le pire d’elle même, mais c’était tellement drôle. S’attaquer aux plus faibles avait vraiment du bon parfois, et n’y avait il pas pire narcissiques que BitchyJune et Rosenbitch lorsqu’elles étaient réunies ? « Prépares toi, vite, vite, j’ai quelque chose à faire avant qu’on prenne la route pour L.A ». siffla t’elle à l’intention de June, s’approchant de son bureau, elle attrapa au passage un post-it et un stylo puis quitta la pièce. June avait besoin d’un peu d’intimité pour se préparer, quoi qu’il en soit elle avait déjà la musique qui allait la mettre parfaitement dans l’ambiance de ce week end spécial filles. Eileen retira délicatement ses chaussures et les tenaient en main tout en parcourant les immenses couloirs de la demeure Epsilonienne. Elle connaissait le chemin jusqu’à la chambre de Jayan par coeur, ce qui tombait bien elle avait justement quelque chose pour lui. Se stoppant net devant la porte de The President elle sortie son stylo et commença à griffonner le précieux post-it. Elle dessina tout d’abord une ancre de marin à son nom, seul lui pouvait comprendre, avant d’ajouter quelques précieux mots. « Come up to meet you, tell you i’m sorry, mais j’embarque Lily et June pour le week-end, direction Los Angeles. », le sourire aux lèvres elle ponctua sa phrase d’un coeur ridicule avant de rebrousser chemin. Elle espérait qu’il remarquait la référence à leur chanson, The Scientist, tout leur histoire, impossible qu’il ne le remarque pas. Se rapprochant de sa chambre elle entendait déjà la musique à l’autre bout du couloir, ça ne pouvait s’agir que de June qui avait atteint le summum de la motivation en un temps record.Les deux jeunes femmes quittèrent la chambre une bonne demie-heure plus tard, prêtes et belles à se damner, il était temps d’aller chercher Lily-Rose et la boucle serait bouclée. Trio parfait ! Elle sautèrent dans la Porsche rouge d’Eileen, certes, elles auraient pu faire le trajet en jet, mais rien n’était comparable à la décapotable sur les routes de Californie, c’était complètement cliché mais tellement bon. Lily-Rose ancienne Omega, reconvertie Beta depuis peu les attendait déjà sur le seuil de la porte des Beta-Delta. Eileen l’appréciait énormément, elle aimait son tempérament, son franc parler, mais aussi son self-control. D’ailleurs elle projetait de profiter de ce week-end pour faire découvrir à Lily deux trois choses. Du haut de ses 19 ans, Eileen avait tout l’attirail de la séductrice et ce n’était un sacré pour personne, elle enchainait brillamment les scandales depuis son arrivée à Berkeley, ce qui lui valait une réputation sulfureuse - Rosenbitch. Lily-Rose fréquentait beaucoup les Epsilons et les fils à papa de l’université et pourtant elle n’était pas issue de ce monde là, de luxe abondant, d’étalage de fric à tous les étages. June et Eileen allaient lui faire découvrir une autre vie, celle ou l’argent n’était pas un problème, celle ou tout devenait possible. Sortant du véhicule en claquant la porte Eileen avançait d’un pas anormalement rapide vers Lily avant de lui tomber dans les bras. « Prête WildLily ? J’ai une surprise pour toi qui plus est ! », déposant les clés du bolide dans les mains de la Beta déjà elle revenait sur ses pas, prenant soin de prendre la valise de Lily-Rose au passage. « Tu conduis ! » Siffla t’elle en riant comme une enfant. Ce n’était sans doute pas le genre de voiture que Lily avait l’habitude de conduire, mais elle allait adorer, appuyer sur l’accélérateur, sentir l’adrénaline grimper en elle. Ce week-end s’annonçait mémorable, riche en rebondissements, et excellent. Toutes les trois ensemble, il était impossible qu’elles ne s’amusent pas, et surtout c’était l’occasion d’en savoir plus sur les potins du campus. Los Angeles - Château Marmont, elles n’en étaient plus très loin désormais.


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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyVen 26 Avr - 17:20


Rosenbitch & Bitchy June & Wild Lily
On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... On fait tous au moins un vœu par an, en soufflant les bougies de notre gâteau d’anniversaire. Certains d’entre nous en font plus : pour un cil sur une joue, devant une fontaine, en voyant une étoile filante... et de temps en temps, un de ces vœux se réalise. Et après ? Est ce que c’est aussi bien qu’on l’espérait ? Est ce qu’on se laisse aller dans le rayonnement de notre bonheur ? Est-ce qu’on se rend compte qu’on a une longue liste de vœux qui attendent d’être exaucés ?

    « Sex on a beach, we get sand in our stilettos. We freak in my Porsche, Snoop Doggy dog on the stereo » Qu'est-ce que c'est que ce bordel? Qui se permettait de chanter du Katy Parry à neuf heure du matin? Qui osait me réveiller de la sorte? Je m'attendais à pousser une gueulante digne de la Bitchy June que j'étais, mais en ouvrant doucement les yeux, je m'aperçus que je n'étais pas à ma place, pas dans mon lit, pas chez moi. Il me fallut quelques secondes d'adaptation avant de réaliser que je me trouvais dans la chambre de la Rosenbitch, dans le pavillon epsilon. Il me fallut quelques secondes de plus pour réaliser que dans quelques heures, nous allions partir pour Los Angeles, direction de nouvelles aventures, en autre le célèbre Château Marmont. Cette idée m'emplit de joie en un instant, et j'oubliais instantanément ce réveil en fanfare version Eileen. En même temps, il m'était difficile d'en vouloir bien longtemps à mon epsilon préférée. Elle était mon binôme chez les epsilons, celle avec qui les conneries les plus folles étaient envisagées et réalisées, et je ne me souvenais pas d'une dispute quelconque entre elle et moi. Impossible. C'était cela, c'était impossible que nous en venions à nous disputer. Après tout, elle et moi étions faites du même acabit et étions surtout sur la même longueur d'onde. Bitchy June et Rosenbitch after all. Je jetais un coup d'œil à mon amie qui prenait le temps de se changer et qui s'était fait tatouer un énième tatouage, cette fois sur l'épaule. DESTINY. Parlait-elle du destin qui avait amené Jayan sur son passage? Cela ne m'étonnerait guère puisque la demoiselle était folle du bel epsilon. Aussi, lorsqu'elle m'annonça qu'elle devait faire quelque chose avant de partir, je ne m'étonnais guère de la voir quitter la chambre en direction d'une autre. Un coucou à Jayan peut-être bien? Je n'en doutais pas un instant. Me levant donc alors de mon lit de fortune, j'allumais la musique à fond les ballons, je pris la direction de la salle de bain et entrepris de me préparer, aussi rapidement que je le pouvais. Mais Eileen le savait, j'étais une fille et comme toute demoiselle qui se respecte, je m'étais du temps. Il faudrait bien qu'elle s'y habitue, car avec le week-end que nous allions passer, il était hors de question que je me prépare à la va vite et sorte avec un polochon sur la tronche. La June que j'étais se devait d'être présentable en toute occasion, et spécialement lorsqu'il était question de faire la fête. Quelques minutes plus tard, j'entendis la Rosenbitch revenir toute guillerette dans sa chambre, qui n'attendait que moi pour partir récupérer le troisième mousquetaire. Aussi, j'accélérais quelque peu la cadence, ne voulant pas faire attendre Lily-Rose plus que de coutume. Une demi heure plus tard, j'étais enfin prête, de manière convenable pour faire le trajet mais surtout outrageusement parfaite pour faire tourner les têtes, le pied une fois posé sur le sol de Los Angeles. Courant presque à la voiture, je laissais le loisir à Eileen de nous mener jusqu'à la demeure de la béta, qu'elle partageait avec un certain epsilon, le célèbre Adriel. Je devais bien reconnaître qu'avec un tel colocataire, Lily avait atteint le jackpot, ni plus ni moins. La Rosenbitch sortit de la voiture et se dirigea d'un pas décidé vers la Béta, lui annonçant ainsi que ce serait elle qui serait en charge de nous conduire en vie à Los Angeles, et surtout au volant de ce bijou automobile, cette magnifique porsche. Je n'en doutais pas un instant, Lily-Rose allait être ravie de conduire un tel bolide, d'autant que je le savais, elle n'avait guère l'occasion de le faire régulièrement. Je l'observais alors prendre place côté conducteur d'un air satisfait, et appuyer sur la pédale d'accélération, de sorte que la voiture décolla et fonça en direction de l'autoroute. Ce week-end allait être parfait, j'en étais certaine. « Alors Lily, ça fait quoi de se diriger vers le Château Marmont au volant d'un tel bolide? » Lui demandai-je un brin taquine. Lily n'avait de loin pas le même compte en banque qu'Eileen ou moi-même, mais cela ne nous avait guère empêché de l'intégrer dans notre duo, devenu trio pour l'occasion. J'étais d'ailleurs satisfaite d'avoir fait rencontrer Lily et Eileen parce qu'au final, les deux jeunes femmes s'entendaient à merveille, et je pouvais bitcher autant que je le voulais, avec l'une ou l'autre, sans avoir à supporter telles ou telles remarques désobligeantes. Je n'avais que peu d'amis, je le reconnaissais volontiers et après tout, je ne m'en plaignais guère puisque c'était moi qui le désirait ainsi. Je préférais choisir mes amis avec soin mais être sur d'eux, plutôt que de me retrouver avec des personnes profitant de mon argent plus qu'autre chose. Au moins, avec Lily-Rose et Eileen, j'étais tranquille et je n'avais à m'inquiéter de rien. Elles m'avaient très vite montrées l'une et l'autre que mon argent ne les intéressait pas - quoi de plus logique pour la Rosenbitch - et surtout que seule mon amitié leur importait. Une marque de confiance qui m'avait très vite rassurée, dans un moment où la confiance était quelque chose dont je n'étais plus capable, après l'affront d'Arthur, le soi disant prince royal anglais. Jetant un œil à mon téléphone, je remarquais l'enveloppe clignotante m'indiquant la présence de non pas un, mais deux messages. Le premier venait de mon Nana, mon Naël, mon meilleur ami, le meilleur le plus parfait, qui me souhaitait un excellent voyage et surtout qui espérait que je lui reviendrais en vie, parce qu'il ne voulait pas se retrouver tout seul avec sa petite Nièce. Cette dernière remarque me fit sourire. Le second message provenait de Seth, mon sexfriends attitré, et ami à nos heures perdues, qui espérait que je serai disponible pour la soirée. Une nuit au Château Marmont avec mes bitches préférées ou une nuit à m'envoyer en l'air avec Seth? Hum je reconnaissais que le choix n'était guère facile, mais mes bitches l'emportaient sur le reste, et je répondis brièvement au delta que j'étais prise pour la soirée, girl's night oblige. L'avantage de notre relation résidait dans le fait qu'il ne pouvait absolument pas me blâmer pour ce refus, rien ne me contraignait à passer la soirée avec lui. Levant la tête de mon téléphone, j'aperçus le regard joyeux et heureux de Lily-Rose dans le rétroviseur, et un sourire malin sur le visage d'Eileen. Celle là avait toujours une idée en tête, et je me demandais bien ce qu'elle pouvait nous réserver cette fois-ci. Je ne doutais pas un instant que ce voyage allait se révéler certes très enrichissant, mais surtout qu'il allait nous rapprocher une bonne fois pour toute. Los Angeles allait découvrir les joies du trio de bitch version Berkeley, mais San Francisco allait voir revenir trois jeunes filles soudées, plus que jamais prêtes à faire de Berkeley leur terrain de chasse et surtout, leur terrain de jeu. Goodbye San Francisco and Good Morning Los Angeles!
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyDim 28 Avr - 0:02

" On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  Tumblr_lqnmu7iUa91qfvwaoo1_r1_250

Forever young, I wanna be forever young. ► Des vêtements gisaient sur le sol comme des âmes en peine. Je les piétinais, j’en ramassais, je les enjambais parfois et j’en jetais sur mon lit. La musique résonnait dans la maison, il était encore tôt pour une couche tard comme moi mais je n’avais presque pas dormis de la nuit. La veille, j’avais fait un tour dans un bar avec Jayan et nous avions refait le monde comme nous avions l’habitude de le faire et je l’avais prévenue que je partais pour le week end avec mes nouvelles copines, Eileen, petite princesse des Epsilons et June la pire garce que je n’ai jamais rencontré, toutes deux devenue mes amies les plus proches. J’étais revenue très tôt le matin et j’avais préparé à la dernière minute tout ce qu’il me fallait pour le voyage. Un vertige. Je me posais quelques minutes sur mon lit. Depuis que j’avais arrêté de manger autant que j’avais l’habitude de le faire avant, cela m’arrivait souvent mais je continuais, du moins je ne mangeais pas plus. Après avoir essayé les régimes, le sport, il semblait clair que le seul moyen pour moi de maigrir était de ne plus manger comme je le faisais avant. Me contentant d’une simple pomme ou de maïs quand j’avais faim, je m’accordais parfois quelques repas quand j’étais entourée que j’allais très vite rejeter de mon corps une fois seule, au toilette. Personne n’était au courant, pour tout le monde, je faisais juste beaucoup de sport, ce qui m’avait littéralement fait fondre. Ni plus ni moins. J’esquivais comme je pouvais le sujet. Une fois remise, je continuais ce que j’avais à faire. J’entassais des vêtements, des chaussures et autres accessoires dans celle-ci. Une fois prête, je la descendais dans le salon et je remontais très vite m’habiller pour ce road trip. Un short taille haute en jeans, un t-shit blanc que je rentrais dedans, des vans noir et des lunettes de soleil que je posais que ma tête, prêtes à être utiliser quand le soleil allait pointer le bout de son nez. J’allais doucement me faufiler dans la chambre d’Adriel, sans gêne et j’allais lui déposer un baiser sur la joue, telle une enfant. « J’y vais Adriel. A dimanche soir ! » Il bougea légèrement et ne me répondit même pas. Il n’a pas dû m’entendre, c’était peut-être préférable. Venir dans sa chambre comme ça, lui donner un bisou, ce n’était pas du tout mon genre, surtout après s’être imposé de ne jamais se retrouver dans des situations proches de celle auxquelles les couples font face quand nous étions chez nous, mais je l’avais quand même fait. Plus les jours passaient, plus je m’impliquais dans cette relation qui n’en était même pas une. Je me sentais de plus en plus proche de lui intimement car il m’avait sortis d’une mauvaise passe, nous partagions un lourd secret et nous habitions ensemble. Il m’arrivait parfois d’imaginer ce qu’il pourrait se passer si jamais nous allions plus loin. Non pas sentimentalement mais de manière physique. Il n’était pas repoussant, bien au contraire et nous avions déjà passé énormément de moment ensemble en dehors et dans le même lit. Je n’étais pas contre à ce que cela recommence, j’en serai même satisfaite. J’avais abandonné l’idée de toujours devoir m’offrir à quelqu’un à condition que des sentiments amoureux soient présents. Ce temps était révolu. Je voulais profiter de la vie, faire partager ce que j’ai aux autres. Adriel n’en était pas encore conscient mais ma porte lui était à présent, toujours ouverte. Il pouvait venir se glisser dans ma chambre. Pourtant, je restais quand même sur la réserve avec lui, tout simplement parce que notre amitié était basé sur ça, sur le fait qu’il ne se passait rien entre nous et j’avais peur que si je lui donnais cette partie de moi, alors, il ne me porterait plus aucun intérêt. Devenir l’une des filles avec qui il a couché et avec qui il habite, rien de plus. J’aimais être spéciale, différente et je pouvais me réjouir d’être une de ces filles difficiles à avoir et pourtant, ce n’était pas l’envie qui n’était pas là. Je continuais donc à jouer mon rôle de petite sainte à la perfection, cette fille que je n’étais depuis quelques temps. Seize the day. Je m’éclipsais alors de sa chambre et j’allais prendre ma valise, quittant les lieux et retrouvant mes copines devant notre demeure. Elles étaient aussi jolies que provoquantes. Elle pouvait à la fois être de vraies allumeuses mais aussi jouer sur un autre tableau, celui des filles naïves et attachantes. Elles étaient douées, très douées. « Salut les pétasses ! » Je m’avançais vers elles et sans perdre de temps, Eileen se jeta dans mes bras et je fis de même avec June avant de les prendre toutes les deux dans une tendre étreinte qui fit résonner nos rires en cœurs. « Je conduis ? T’es sérieuse ? Eileen m’autorise à manier son bijou. What a surprise. Laissez-moi vous montrer une autre surprise ! » J’allais chercher a valise et mon sac à main jusqu’à la voiture, glissant celle-ci dans le coffre puis je glissa ma main dans mon sac en revenant vers elle, faisant durer le suspense, je sortais enfin une carte de crédit que j’ai brandit devant leurs yeux un grand sourire aux lèvres. « C’est daddy Lindley-Scofield qui nous offre le voyage. Son compte en banque sponsorise mes achats et notre voyage. QUE DEMANDER DE PLUS ? » Les filles étaient au courant de toute mon histoire. Je ne connais pas mon père, ma mère veut se marier avec le père de ce cher Sam que je déteste, avec qui j’ai accessoirement couché, et son père qui essaye de m’acheter comme il le peut pour que j‘essaye de l’apprécier un minimum. Sa nouvelle trouvaille était de me donner sa carte bleu pour que je puise m’amuser et que grâce à lui, je puisse passer un bon week end. Good job le vieux, peut-être que la prochaine fois que je le croiserais je daignerais lui dire bonjour, il s’imaginera qu’il a passé un cap. Naïf. Je montais dans la voiture, attendant que les filles soient installées, j’attachais ma ceinture fermement et je démarrais la voiture. Je fis rugir celle-ci, faisant un bruit monstre et j’accélérais sans plus attendre, fonçant tout droit. Nous étions en route. Personne ne pouvait nous arrêter. ‘’This is the moment. Tonight is the night. We’ll fight till it’s over. So we put our hands up like the ceiling can’t hold us.’’ La musique hurlait dans la voiture et je ne pouvais m’empêcher de chanter. Je mis mes lunettes sur le bout de mon nez, attendant que la soleil vienne chatouiller ma peau encore blanche. Je maniais le volant comme si je conduisais depuis des années avec une assurance à haut niveau et pourtant, c’était bien la première fois que je conduisais ce genre de voiture. Le bus était mon ami, je prenais parfois la voiture de Jayan en cas de gros besoin mais ça s’arrêtait là. A ce moment précis, j’avais l’impression d‘être libre. Je me croyais dans un film, le genre où on voit ces belles filles dans la belle voiture, les cheveux au vent, la musique, les voyant s’échapper au loin au milieu de nulle part allant où la brise les porte. On se laissait emporter par nos envies mais notre destination était pourtant toute tracée. Direction Los Angeles. La cité des anges. Elle n’attendait plus que nous. Un bout de San Francisco allait frôler le sol de LA. Nos talons allaient claquer sur les pavés des rues, et les habitants de la ville allaient connaitre la fureur qui sommeillait en nous. « Qu’est-ce que ça fait ? Ca fait un bien fou. Je me croirais dans un film. » Je souriais, regardant Eileen qui se trouvait à côté de moi puis je jetais un coup d’œil à June qui se trouvait derrière et qui semblait captivé par son téléphone. « Dis, qui est assez intéressant pour que tu portes autant d’intérêt à ton téléphone ? C’est encore ce gars ? Ton Sexfriend comme t’aimes l’appeler ? Tu ne nous as jamais dit son nom. » Elle nous avait souvent parlé de ce fameux garçon avec qui elle passait ses nuits sans jamais nous dévoiler son identité et curieuse comme je suis, j’étais très intriguée et j’attendais qu’elle nous révèle qui il est surtout que June était plutôt du genre à nous exposer ses conquêtes. Et Eileen qui allait surement nous parler de Jayan tout le week end. Je me retrouvais alors à être la seule à n’avoir personne dans ma vie. Finalement ce n’était pas plus mal. Aucune prise de tête, je profitais et je ne m’embrouillais pas l’esprit avec des sentiments aussi futiles que sont ceux de quelqu’un amoureux. J’en avais finis avec ces conneries. Je regardais mes deux copines avec un sourire aux lèvres. Les deux étaient censées représenter tout ce que je voulais être : libre et ne s’attachant à personne, au final, c’était tout le contraire et bien que June dise ne s’attacher à personne, j’étais persuadée qu’au fond d’elle, elle n’était pas indifférente à ce garçon qui arrivait aisément à attirer toute son attention à travers un simple téléphone. Je me tournais finalement vers Eileen avec un air moqueur puis je décidais de l’attaquer sur son point sensible. « C’est bizarre que tu ne nous ais toujours pas parler de ton prince charmant toi. D’habitude t’es plus bavarde que ça à son propos. Je me trompe ? »
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyMer 8 Mai - 17:22


«We're up all night for good fun. We're up all night to get lucky »


Los Angeles, la cité des anges, Hollywood, Beverly Hills, le château Marmont, des endroits de rêves, des lieux mythiques, et dire que dans quelques heures elles dévaleraient main dans la main le Walk Of Fame. Eileen avait une pêche d’enfer ce matin, son large sourire et son regard pétillant en témoignaient. Elle ignorait qui des trois avait eu l’idée de ce roadtrip mais elle était forcée de reconnaitre que c’était l’idée du siècle. Fuir San Francisco et son triste brouillard quelques jours, profiter pleinement de la Golden Coast. Au programme, soirées alcoolisées au Viper Room, séances de shopping sur Rodeo Drive, et bain de minuit sur les plages interminables de Santa Monica. Il n’y avait rien de tel qu’un long week-end entre amies pour oublier ce Spring Break désastreux, Eileen comptait en quelque sorte prendre sa revanche, et par la même occasion parfaire son bronzage. Dehors, le soleil pointait à peine le bout de son nez que déjà elle était en train de retourner la demeure Epsilonienne à coup de hurlements agressifs pour les oreilles. Le son de sa voix résonnait si fort qu’on devait l’entendre à l’autre bout de l’Allée des Grecs. Si June avait espéré un réveil en douceur, c’était raté. Néanmoins Eileen savait qu’elle n’allait pas s’attirer les foudres de la belle brune, du moins pas ce matin car rien ne pourrait entraver cette bonne humeur qui semblait être contagieuse. June émergeait doucement de son réveil réparateur, délicatement elle s’extirpait des draps de soies en silence. Elle faisait parti de ces gens qui avaient besoin d’un bon café avant de pouvoir émettre la moindre parole. Malgré tout, elle remarqua le regard intense de BitchyJune se poser sur son épaule, à l’emplacement exact de son nouveau tatouage. « DESTINY », elle se demandait ce que June pensait de cet énième tatouage, le voyait t’elle comme une folie de plus que la blonde allait regretter dans quelques temps, ou au contraire comme sept lettres capitales qui contenaient une véritable symbolique. Ce tatouage elle le partageait avec Jayan, d’ailleurs June en tant que binôme suprême était au courant que quasiment toute l’histoire, et les dernières zones d’ombres seraient effacées lors du voyage. Elle se devait de lui raconter cette soirée à Vegas, de ses sentiments qui l’effrayaient mais la faisait planer en même temps, elle était dingue de lui, inutile de le nier. Attendant que June termine de se préparer Eileen avait eu le temps de faire trois fois le tour de la maison, elle était impatiente de prendre la route, et d’aller chercher le chainon manquant à ce voyage. Lily-Rose, la Julia Roberts de tous les Epsilon, une fille qui aurait du faire parti de leur monde, mais qui n’avait jamais pu se payer le passe droit d’entrée. Néanmoins cela ne l’empêchait d’être une fille remarquable et une amie fidèle. Face au miroir, June ne laissait aucun détail au hasard, peaufinant avec soin son maquillage, ses cheveux et sa tenue. Une bonne demie-heure plus tard elles prenaient toutes les deux places à bord du bolide rouge métallisé. La prochaine étape consistait à aller chercher Lily, la jolie Beta habitait avec le très charmant Adriel, à croire que miss Reynolds ne fréquentait que des Epsilons. Eileen ignorait depuis combien de temps Lily et Adriel étaient ensemble mais il était clair qu’avec un bon parti comme lui elle s’attirait la jalousie de bon nombre de filles sur le campus. Rapidement la Porsche se fraya un chemin sur les hauteurs de la ville, dans un quartier résidentiel incroyablement chic. Sur le pas de la porte d’une sublime demeure se tenait Lily, vêtue simplement à la fois sexy et décontractée. Immédiatement les deux Epsilons allèrent à sa rencontre avec un enthousiasme à toute épreuve. Elles réservaient pas mal de surprises à Lily pour le week-end, la première consistait à lui refiler les clés de la voiture. Ce qui arrangeait tout le monde, Eileen n’avait pas envie de conduire, d’autant plus qu’elle était comme toujours perchée sur de hauts talons, et Lily ne pouvait pas refuser cette demande, amatrice de sensations fortes qu’elle était, elle allait adorer. « Nous des pétasses ? Jamais ! » siffla t’elle en riant de bon coeur; il n’y avait pas pire que le duo BitchyJune et Rosenbitch au sein des Epsilons et voir même au sein de Berkeley dans son ensemble. Lorsqu’elle se retrouvaient toute les deux, elles n’épargnaient personnes de leur critiques tranchantes, coups bas, manipulation, elles ne s’imposaient aucune limite. A l’annonce de sa première petite surprise Lily semblait ravie, elle était au courant que le bolide d’Eileen était un objet sacré et que par conséquent si elle confiait les clés à quelqu’un c’était pour la seule bonne raison qu’elle lui faisait confiance, et que cette personne pouvait prétendre appartenir au cercle très fermé des personnes qu’elle considérait comme ses amis. « Je suis très sérieuse, et j’ajouterais même qu’un nouveau modèle vient de sortir; et que ce petit bijoux va avoir besoin d’une nouvelle propriétaire. » Levant les yeux au ciel, elle ajouta un clin d’oeil complice. Au même instant Lily plongea les mains dans son sac à la recherche du saint graal, une carte de crédit doré qu’elle brandissait comme un trophée. Adriel avait décidé de sacrifier son compte en banque ? Qui était le généreux donateur qui allait se faire plumer ? Trois heures sur Rodeo Drive quelque part entre Chanel et Prada et le compte serait à sec. Eileen avait réussi à dépensé un million en une soirée à Vegas en compagnie de Jorden, regarder à la dépense ne lui arrivait pour ainsi dire : jamais. Elle finit par avouer que c’était son adorable beau père qui avait décidé de lui laisser sa précieuse carte et de tout sponsoriser. Ce n’était pas de la générosité, seulement il voulait être en bon terme avec la Beta; ce qu’il ignorait c’était qu’elle était accompagnée de deux véritables filles à papa machiavéliques. « Daddy Lindley essaye de se rendre aimable ? On doit lui envoyer une carte de remerciement ? » ajouta t’elle d’un ton condescendent, c’était tellement faible d’acheter les gens pour obtenir leur bonnes grâces. Son père avait longtemps joué à ce petit jeu avec elle lorsqu’elle était plus jeune,aujourd’hui elle ne le supportait plus. Les montres en diamants de chez Tiffanys et autres vêtements de créateurs ne remplaceraient jamais un père attentionné et à l’écoute. C’était à cause de ce manque d’attention qu’elle s’était perdue dans les profondeurs du monde de la nuit, la poudre blanche, les excès ... Depuis sa rencontre avec Jayan néanmoins elle commençait doucement à avoir un style de vie plus sain, plus stable, il l’aidait, il la comprenait; mais ce n’était pas encore suffisant. La boite à gant de la voiture ne contenait pas uniquement les papiers du véhicule, tout le monde le savait, personne n’en disait rien. Assise à coté de Lily qui n’avait pas perdu une seconde avant de démarrer, elle ne la quittait pas des yeux. Un sourire au visage la belle semblait prendre son pied, se risquant même à pousser la chansonnette. Le vent s’abattait sur leur cheveux, les lunettes de soleil étaient délicatement disposées sur leur nez et elles filaient à vive allure vers de nouvelles aventures. Seule ombre au tableau, June, silencieuse depuis de bonnes minutes déjà. L’Epsilon semblait dans un autre monde en pleine conversation avec les touches de son smartphone. Ceci n’avait pas échappé au regard vif de Lily qui demanda à June sans la moindre gêne s’il s’agissait de son sexfriend. Immédiatement Eileen se retourna vers son amie relevant ses lunettes sur le haut de sa tête. « Hooo ! c’est Seth ? Passe lui le bonjour de ma part, et dis lui d’oublier les plans qu’il avait avec toi pour la soirée. » dit elle d’une voix enjouée, elle connaissait Seth depuis quelques années, ils s’étaient rencontrés à Vegas. Ce type était génial et incroyablement séduisant, néanmoins elle n’était jamais tombé dans ses filets, et aujourd’hui qu’ils s’étaient retrouvés à San Francisco ils étaient devenus de très bons amis. « Ce type est vraiment canon » finit elle par lâcher, tout en faisant un clin d’oeil à June qui enfin laissait de coté son précieux téléphone. Se retournant de nouveau pour faire face à la route, Eileen s’enfonça dans le fauteuil en cuir, les yeux demi-clos rien qu’à l’entente de son prénom. Jayan, c’était dingue mais il lui manquait déjà. A vrai dire, la belle blonde en avait beaucoup parlé avec June, beaucoup moins avec Lily; la raison était simple, la Beta n’était autre que sa meilleure amie depuis longtemps. Si jamais elle faisait du mal à Jayan elle s’attirait les foudres de Lily dans la seconde, elle le savait. Fille pleine de légèreté et adepte des relations éphémères et purement sexuelles, Eileen était loin, bien loin même d’être la petite amie idéale ou quoi que ce soit du genre. « Tu as vu mon nouveau tatouage ? » se contenta t’elle de répondre en montrant à Lily son épaule dénudée. « Jayan s’est fait le même au poignet. Je sais que ce qui se passe à Vegas reste à Vegas, mais là il va vraiment falloir que je vous raconte ! Fallait pas me lancer sur le sujet. » Son visage affichait un sourire radieux, elle n’aurait pas pu être plus heureuse, elle était entourée de ses meilleures amies, elle était amoureuse, et elle roulait en direction de Los Angeles, ne manquait plus qu’une coupe de champagne et la boucle serait bouclée.


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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyLun 20 Mai - 22:44


Rosenbitch & Bitchy June & Wild Lily
On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... On fait tous au moins un vœu par an, en soufflant les bougies de notre gâteau d’anniversaire. Certains d’entre nous en font plus : pour un cil sur une joue, devant une fontaine, en voyant une étoile filante... et de temps en temps, un de ces vœux se réalise. Et après ? Est ce que c’est aussi bien qu’on l’espérait ? Est ce qu’on se laisse aller dans le rayonnement de notre bonheur ? Est-ce qu’on se rend compte qu’on a une longue liste de vœux qui attendent d’être exaucés ?

    Dire que ce weekend au Château Marmont me tardait plus que tout relevait de l'euphémisme, tant mon dernier vrai weekend de folie remontait à un long moment déjà. Il allait de soit qu'avec Savannah dans ma vie, il était très compliqué pour moi de partir en weekend version very bad trip. Bien sur, je ne m'en plaignais pas, loin du monde, au contraire, Savannah était un cadeau pour moi, tant elle me comblait de joie. Simplement, avoir un weekend off comme celui-ci ne m'arrivait que très rarement, et c'était quelque chose qui commençait à me manquer cruellement. Heureusement pour moi, Rosenbitch était toujours là pour trouver un moyen de me sortir de San Francisco, et sa dernière lubie en date était de nous conduire Lily et moi, à Los Angeles, pour une soirée au château Marmont digne de ce nom. Ce célèbre hôtel était plus que réputé pour ses party déjantées mais jusqu'à présent, il n'avait jamais eu l'occasion d'avoir à faire à la Rosenbitch, à Bitchy June et à Wild Lily. Leur célèbre fête était peut-être intéressante, mais avec nous, elle allait devenir légendaire, ils allaient le découvrir et ce très rapidement. Passer la nuit chez Eileen n'était pas quelque chose de très facile parce qu'elle était toujours pleine d'excitation et ne tenait pas en place, m'en faisant voir de toutes les couleurs, mais au moins, elle me faisait rire et me faisait oublier que je n'étais pas au côté de ma fille pour sa nuit. Je n'aurai pas pensé que l'amitié qui m'unissait à Eileen prendrait une telle tournure, faisant de nous deux un duo plus qu'incontournable chez les epsilons, et même dans l'Université entière. A l'origine nous n'étions que deux epsilons - formidables évidemment - s'entendant à la perfection et étant sur la même longueur d'onde. Mais les choses avaient évolué au fil du temps pour former un duo, THE duo. Rosenbitch & BitchyJune. Deux filles, deux epsilons, deux femmes talentueuses faisant trembler quiconque se mettant en travers de leur chemin. Pas même les garçons. Jayan avait peut-être pris le cœur de mon amie, mais Eileen était une personne intelligente, qui ne laisserait jamais un garçon la couper du reste de sa vie. Tout comme moi, j'avais appris de mes erreurs, et il était hors de question que je refasse avec n'importe qui ce que j'avais fait avec Arthur. J'avais une fois fait l'erreur d'offrir mon cœur à celui que je pensais être un homme bien, un homme presque parfait, et il n'avait fait rien d'autre que piétiner mon cœur, l'écrasant en petits morceaux, et laissant ma fille sans père, abandonnée. Il avait beau être revenu dans ma vie et dans celle de Savannah, il restait désormais uniquement et simplement le père de ma puce et rien de plus. Occupée à m'installer dans la voiture de l'epsilon, je ne vis pas arriver Lily, toute en beauté. Elle se vit remettre les clés en main par Eileen et avoir l'occasion inespérée de conduire le bolide sublime qui appartenait à la Rosenbitch. Que Lily appartienne à notre réseau - restreint- d'amis était quelque chose de plutôt étonnant, sachant que la demoiselle ne faisait en rien partie de l'élite financière de Berkeley. Elle n'appartenait pas aux epsilons, n'était pas une bitch réputée et n'avait pas un compte en banque à en faire palir certains pays du tiers monde. Pourtant, tout doucement mais surement, elle avait réussi à se faire un chemin autour de nous, près de nous, et presque même dans nos cœurs - c'est cadeau Clem - et j'avais du mal à envisager ma vie désormais sans ce petit bout de femme. Mais bien sur, loin de moi l'idée d'allait lui révéler cela, telle une belle déclaration d'amitié. La niaiserie? très peu pour moi. C'était bien connu que Bitchy June ne dévoilait jamais ses sentiments, et n'aimait pas faire dans le cliché larmoyant. « Pretty Woman 2.0 Lily!! Erin Brokovitch le retour» Déclarai-je dans un grand éclat de rire. Ce film faisait partie des grands classiques du cinéma, ayant révélé entre autre Julia Roberts et Richard Geere, de même qu'il avait mis en avant le fait que parfois, certaines rares fois, les contes de fées existaient. Preuve en était le cadeau qu'était prête Eileen à faire à Lily en lui offrant la magnifique porsche qu'elle était en ce moment même entrain de conduire. Nos vies pouvaient parfois ressembler à des contes de fées, mais comme tous contes de fées, il y a toujours un méchant pour venir mettre la pagaille et tout envoyer valser. Dans ce conte de fée, j'espérais bien que les trois princesses allaient avoir le plus beau des happy ends. Plongée dans mon téléphone à l'arrière de la voiture, rien n'échappa aux deux demoiselles installées à l'avant de ma voiture, qui d'emblée m'interrogèrent sur la personne volant mes pensées. Pendant que Lily se demandait s'il s'agissait bien de mon sexfriends à l'heure actuelle encore secret, Eileen qui connaissait son identité ne tarda pas à demander confirmation, si Seth était bien celui qui m'envoyait des messages. J'explosais de rire. « Il n'y a pas à dire, les filles vous me connaissez bien. Mais ne t'inquiètes pas Rosenbitch, j'ai été très clair avec Monsieur Joynner Hill, ce soir, il peut m'oublier et aller se trouver un autre plan, bien qu'il est clair que ma remplaçant sera loin d'être à la hauteur, cela va sans dire. » Répliquai-je un brin narquoise et hautaine, tout à mon image en soit. Mais Eileen avait raison, Seth était vraiment canon, et je ne me plaignais guère de la relation que j'entretenais avec lui. Du sexe à m'envoyer au septième ciel, une amitié solide sur laquelle je pouvais compter, et une bonne dose de rire, honnêtement je n'avais rien à envier à qui que ce soit. J'avais tous les avantages d'une relation sans avoir les inconvénients et les sentiments, ce qui représentait quelque chose de non négligeable à mes yeux. Eileen commença à parler de Jayan et n'était donc pas prête de s'arrêter. La Rosenbitch amoureuse. Qui aurait cru cela il y a quelques mois? Certainement pas moi mais j'étais heureuse pour mon amie. Elle méritait le bonheur après avoir eu des moments assez difficile. « Oh ce tatouage est loin d'être passé inaperçu, je te le confirme! J'attendais justement que tu en parles! Mais maintenant que j'entends le prénom Jayan, tout prends un sens !» Encore une fois, je partis dans un grand éclat de rire. Décidément, cette journée commençait sous de bonnes auspices puisque j'étais particulièrement de bonne humeur, et m'entendre rire autant à onze heure du matin relevait de l'exploit. Pendant que les paysages californiens défilaient autour de nous, Eileen nous raconta ses dernières aventures à Las Vegas en compagnie du bel epsilon. J'en profitais pour regarder du coin de l'œil Lily, essayant d'appréhender sa réaction. Il était de notoriété publique que Lily & Jayan étaient inséparables depuis des années, et je me demandais comment Lily voyait cette relation, en connaissant le passé des deux protagonistes. J'attends vainement sa réponse, la laissant parler avant de la couper. « Les fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiilles Los Angeles is finaly here!!!!! » M'exclamai-je en proie à une excitation folle. J'avais été un bon nombre de fois à Los Angeles, mais soyons honnête, avec un programme comme celui là, jamais. Aussi, mon état d'excitation avait atteint un niveau encore rarement atteint jusqu'à présent. Être en compagnie de deux de mes amies les plus proches, dans la cité des anges, à bord d'une voiture des plus fabuleuses qui soient, honnêtement, je me demandais ce que les gens pouvaient espérer de plus. Au final, la recherche du bonheur, bien que compliqué peut se révéler aussi simple que bonjour quand on laisse les choses se faire et s'offrir à nous. Pendant bien longtemps j'avais refusé le bonheur à cause d'Arthur mais maintenant c'était fini. Mais les choses allaient changé, et dès maintenant, ici à Los Angeles, en compagnie de la Rosenbitch et de Wild Lily.


WILD LILY IS ERIN BROKOVITCH: PRETTY WOMAN WALKING DOWN THE STREET
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyMer 5 Juin - 15:19

Et ne pas, quand viendra la vieillesse, découvrir que je n’avais pas vécu.

Au volant de la voiture d’Eileen, nous étions en chemin pour Los Angeles. La cité des anges. Nous n’avions jamais passé un week end ensemble. C’était le premier et surement pas le dernier. La musique à fond, nous chantions à nous casser les oreilles. Une atmosphère douce et légère reniait dans la voiture et nous étions toutes les trois sur la même longueur d’onde. Chacune à notre façon, apportions quelque chose d’unique à cette amitié. Des opposés, et pourtant des tas de points communs avec une vision différente. C’est ce qui faisait notre force et le charme de notre histoire. Je ne saurais expliquer ce qui me rendait si heureuse. Ces filles étaient un cadeau du ciel. Elles étaient comme une bouffée d’air. Toutes les deux avaient leur histoire, plus ou moins compliqué. Elles n’avaient pas les meilleures réputations. Odieuses, sulfureuses, charmantes, nymphos, exigeantes, capricieuses et tout un tas d’adjectifs peur glorieux étaient donnés à ceux deux jeunes femmes et pourtant, malgré mes craintes, j’étais passé au-dessus des carapaces, des préjugés. J’avais découvert deux personnes formidables, généreuses et surtout, avec un grand cœur allant au-dessus de la différence et des dires. Nous étions toutes les trois réunit aujourd’hui, formant un trio incontournable. Le plus improbable mais surement le plus merveilleux qu’il soit à mes yeux, une amitié basée sur la confiance et le rire. Nous n’avions besoin de rien d’autre. Je n’avais besoin de rien d’autre. Aucun garçon ne pouvait les détrôner de leur nouveau statut. Bien sûr, quand je parle de garçon, c’est en faisant référence au cœur et non à l’amitié car s’il y avait bien quelqu’un qui surpassait tout le monde, c’était bien mon Jayan. Mon meilleur ami. Le seul et l’unique être capable de tout me faire quitter, de tout abandonner et bien plus encore si il venait à me le demander. C’était parfait effrayant de constater à quel point il pouvait avoir de l’emprise du moi mais je savais bien où je mettais ma confiance. Elle n’était pas entre de mauvaises mains, bien au contraire, elle était là où elle devait être depuis toujours. Au volant de la voiture, c’est avec humour que je prenais au jeu de la pretty woman. Allant tout droit vers LA je m’imaginais dans la peau du personnage, parcourant les boutiques de luxe, spa et autres plaisirs féminins. June avait vraiment de ces idées parfois mais je trouvais que le nom était propice à la situation et allait bientôt me colle à la peau. Puis tout à coup le prénom de Seth vint se frotter de manière agressive à mes oreilles. Qu’est-ce qu’il faisait dans la conversation ? C’était lui l’amant de June ? Cet infâme être ? Il me sortait par les yeux. Je n’arrivais pas à avoir un avis objectif quand cela le concernait, surtout pas quand on parlait de ma June, mon petit amour d’Epsilon. Je l’ai regardé dans le rétroviseur, gardant le silence quelques instants. Même Eileen était au courant. Merci les copines, j’étais la dernière à le savoir. Je n’étais pas du genre à écouter les cancans et les qu’en dira-t-on. Ça m’apprendra. Je tenais mon regard sur la route, parfois lui jetant une moue qui lui montrait que j’étais peu convaincu que c’était une bonne idée. « C’est avec ce Delta que tu.. BAISES ? Fais gaffe, il est quand même pas clean ce type. » J’avais bien insisté sur le terme baiser, le genre de mot que je n’emploie que très rarement, mais il n’y avait rien d’autre qui pouvait convenir à la situation. Elle avait beau dire qu’elle ne faisait prendre que du plaisir avec lui, elle ne pouvait se mentir qu’à elle-même. On ne couche pas plusieurs fois avec un garçon, presque quotidiennement sans finir par s’attacher à lui. Il était clair qu’elle y tenait beaucoup sinon elle ne se donnerait pas la peine de lui répondre par sms. Je ne voulais pas qu’il la piège et qu’il la fasse souffrir. J’étais loin de connaitre le nouveau Seth mais s’il était resté le même, elle allait finir par avoir mal et i en était hors de question. « Mais bon.. c’est vrai qu’il est canon. » J’essayais d’éviter les questions. En aucun cas je voulais me glisser entre les deux. Je la mettais en garde rien de plus. Je ne voulais pas être la cause de la fin de ce sale manège que je ne cautionnais pas. J’ai finis par sourire, et je me suis mise à parler de Jayan. Mon Jayan, le sien maintenant, celui d’Eileen. Je ne comptais pas m’étaler sur le sujet gardant pour moi tout ce que Jayan disait à son sujet, mais il était clair que ces deux là était fait pour être ensemble. Ils se complétaient parfaitement et bien qu’Eileen n’ait pas la meilleure des réputations quand il s’agissait d’amour, e passais au-dessus et je lui laissais sa chance de le rendre heureux, ce qui marchait à merveille. Puis elle commença à baisser son t-shirt au niveau de son épaule et lui montra sa peau. Je tournais la tête pour regarder ce dont elle me parlait et machinalement je tirais sur son t-shirt un peu plus, faisant un peu moins attention à la route. Et c’est dans un cri que j’explosais. « NOOOOOOON. AHAHAHA. C’est donc ça !! Jayan ne voulait pas me dire ce que cela signifiait. Je vais lui faire la misère en rentrant ! Il ne va pas commencer à me cacher des choses !!! Raconte-moi tout ! Je veux TOUT savoir. Je me disais bien qu’il s’était passé quelque chose ! » Depuis son retour de Vegas, j’avais déviné qu’i s’était passé certaines choses avec Eileen. Jayan était différent, changé, lus léger, plus serein, il était heureux. Un bonheur qui avait mis du temps à s’installer dans sa vie. Le bonheur, c’est ce genre de chose qui vient, qui fait du bien et qui en un clin d’œil s’en va. On ne se rend réellement compte qu’on a été heureux que quand on ne l’est plus. C’est ce qui m’est toujours arrivé et pourtant, voir tout ce bonheur autour de moi m me faisait un bien fou et c’était contagieux. Je me sentais vivre même si un mensonge que j’entretenais avec Adriel faisait partie de mon quotidien, je trouvais que je ne pouvais pas me sentir mieux qu’à cet instant car je me sentais immortelle, intouchable, sereine. Je ne pouvais expliquer la situation. Je crois que la seule chose qui me manquait pour être complète c’était une personne avec qui partager ce bonheur. Cela aurait pu être Danahiel et je ne sais pas pourquoi e me suis mise à penser à lui. Je perdais mon regard sur la route, écoutant les filles se raconter leurs histoires de cœur et moi je me suis mise à divaguer dans mes pensées. Je n’étais peut être pas si heureuse que ça, je sentais qu’il me manquait quelque chose mais je mimais bien le bonheur, si bien que j’y croyais moi-même à mon manège. La dernière fois que je partais que je fuyais de cette façon, je quittais Danahiel. Aujourd’hui, je ne laissais rien derrière moi parce que je n’avais personne. J’étais de nouveau seule, seule avec un secret lourd à porter, dont je profitais autant que je le pouvais car une fois toute la mascarade terminée j’allais peut être redevenir la petite Lily sans intérêt que ‘étais auparavant. Je pris une grande respiration et j’ai monté le son, faisant hurler la musique dans la voiture, me mettant à chanter à m’en casser les cordes vocales. Le pire c’est que je chantais faux. Je n’avais pas hérité de talents, non, j’étais le genre de filles à chanter, inventer des paroles, à les changer et à chanter quand même comme si tout était tout à fait normal, que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je me foutais de tout, surtout de ça. J’adorais chanter même si on détestait m’écouter. Puis dans un élan, j’ai baissé la musique, prenant mon courage à deux mains, j’ai prit un air faussement sérieux et ‘est avec un sourire que j’ai lâché la vérité sur mon secret avec Adriel. « Les filles.. J’ai un truc à vous dire.. Je ne suis pas en couple avec Adriel. C’est du fake, un mensonge, une couverture, une grosse mascarade, un délicieux petit manège. Rien n’est vrai. » Je lâchais ça comme ça, sans préambule, ni mise en bouche, je lâchais la bombe sans prévenir. C’était à prendre comme ça, sans précautions. C’était de loin mon pus gros secret mais aussi mo pus précieux. L’évidence était-elle qu’il n’était pas nécessaire de préciser qu’elles devaient tout garder pour elle, ne le dire à personne. Je les ai regardés, chacune à tour de rôle, cherchant à déceler une réaction. J’étais paniquée à l’idée qu’elles explosent en des cris et des jugements. Je me mordais les lèvres, souriant nerveusement. « Dites quelque chose bon sang ! Je saaaaaais c’est mal mais on était dans une sale situation avec ma mère, enfin c’est compliqué comme histoire mais on a presque été obligé de faire ça mais avant que vous ne disiez quelque chose.. Sachez qu’il n’y a absolument rieeeeen du touuut entre nous. Il ne se passe rien de plus que ce que l’on fait en public donc j’attends de vous que vous n’ayez aucune pensée cochonne dans vos esprits de pétasses ! » Bien sûre, le pétasses de fin était affectif rien de vulgaire et de méchant dans mes propos. Je tenais juste à mettre les choses au clair. Il n’y avait rien entre Adriel et moi. Nous étions des amis qui partagions un lourd secret. Effrayant au début, puis drôle à jouer et enfin très dur à porter. Et je crois que sous le coup de l’excitation, June n’a pas fait attention à mes paroles et cria que nous étions enfin arrivées à Los Angeles. Alors sans plus attendre, j’ai donné un coup d’accélération et nous foncions tout droit vers a ville de nos rêves, celle dans laquelle nous allions vivre tout un week end. « LOS ANGELES HERE ME COME BITCHES. » Et c’est sur ces derrières paroles que nous quittions les routes désertes pour rentrer dans le cœur de la cité des anges.
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyVen 14 Juin - 21:07


( vous pardonnerez le codage moche,
mais avec le nouvel éditeur tout naze impossible de faire mieux :out: 12 900 les bitchs :plop: )

" On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  Tumblr_inline_moec37LMXh1qz4rgp" On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  Tumblr_inline_mj9oppcVvx1qz4rgp" On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  Tumblr_inline_moc492nQIL1qz4rgp
BitchyJune - WildLily - Rosenbitch

Sous le soleil étouffant de Californie, le bolide rouge feu fonçait à vive allure vers la Cité des Anges. Les cheveux au vent, la musique étourdissante, deux amies parfaites à ses cotés, Eileen ne pouvait rêver mieux. La route qui reliait San Francisco à Los Angeles était un véritable spectacle pour les yeux, planquée derrière ses Gucci elle observait l’océan à perte de vue, l’océan qui n’en finissait plus. C’était la toute première fois que les trois amies avaient la chance de voyager ensemble et une chose était certaine, elles allaient en profiter. Ces deux jours s’annonçaient haut en couleur, elle avait déjà tout imaginé, elles ne se refuseraient rien. Séances intensives de shopping avec la carte de papa Lindley, il était naturel de faire honneur à son excès de générosité après tout. Soirée endiablées du coté de Rodéo-Drive, avec l’option douche au champagne. Certains payaient leur tournée, Eileen rinçait l’assemblée. Confidences sous l’oreiller dans leur mythique suite du château Marmont, rumeurs, derniers potins, June s’assurerait de leur faire un résumé détaillé de la vie privée de tous les étudiants. La langue de vipère qu’elle était n’allait épargner personne, de l’intello fraichement débarquée à celles qui s’étaient auto-proclamées reines d’un jour et qui allaient vite redescendre de leurs trônes en carton face aux remarques piquantes de la BitchyJune. Le sourire accroché à ses lèvres de garce, elle trépignait d’impatience, sachant d’avance ces deux jours seraient bien meilleurs que l’idée qu’elle pouvait s’en faire. Il était tout bonnement impensable que les choses puissent mal se passer, car tout était au rendez vous, des amies rêvées, trois cartes de crédit qui n’avaient aucune limite, des souvenirs qui resteraient gravés longtemps, qui demeureraient éternels. Dans la voiture, les discussions allaient bon train, de Seth à Jayan en passant par Adriel, les hommes qui étaient au centre de leurs vies en ce moment, étaient également au centre de la conversation. Les commentaires arrivaient de toutes parts, chacune donnait son avis sur la conquête de l’autre, qui méritait le titre du prince charmant de l’année ? Depuis le début du voyage June semblait hypnotisé par son téléphone dernier cri, quelqu’un qu’elle avait laissé à San Francisco méritait d’avoir toute son attention. Ce quelqu’un, Eileen le connaissait plus que bien, Seth. Il ne pouvait s’agir que de lui, depuis des mois il était devenu le sexfriend officiel de princesse Martin. Elle trouvait qu’ils s’étaient plutôt bien trouvés, les deux semblaient avoir fait une croix sur les relations de couple pour ne garder que le meilleur, juste le plaisir. Le beau Delta était constamment collé aux basques de son amie, et leurs rencontres improvisées avaient lieu de plus en plus régulièrement. Eileen avait déjà tenté d’imaginer June et Seth et en couple, cette idée l’amusait beaucoup, pour sur qu’ils formeraient un couple épique. Lui, briseur de coeurs, médaillé d’or en séduction, coureur de jupons accompli. Elle, langue de vipère perchée sur talons vernis, visage d’ange mais esprit démoniaque. Qui se ressemble s’assemble non ? Depuis quelques temps, elle se plaisait à jouer les cupidons des temps modernes, ce qui était à la fois incroyablement ridicule et très amusant. Son cobaye du moment n’était autre que le plus beau de la tribu Rosenbach : Wren. Son Wren avait tout pour plaire aux femmes (sauf le compte en banque), et elle espérait le voir en couple avant le début de l’été. Avec tout le machiavélisme dont elle pouvait faire preuve, elle avait piégé Lily et son merveilleux cousin. Un rendez-vous organisé dans l’un des restaurant les plus chics de Frisco, de quoi leur faire découvrir la grande vie à tout les deux. Le prince ruiné de Seattle et le remake de Pretty Woman, un duo plus que parfait à ses yeux. Néanmoins demeurait une ombre de taille au tableau, Adriel, le dénommé Prince Charming venait compromettre ses plans. Elle se demandait comment Lily-Rose, avait pu se retrouver avec lui, ça sentait les embrouilles à plein nez parce que Adriel était loin d’être l’homme le moins convoité du campus. Toucher le gros lot, oui, mais à quel prix ? Alors qu’elle repensait à tout ces petits duos plus ou moins improbable, la BitchyJune confirma qu’il s’agissait bien de Seth et que ce week-end le Delta allait devoir faire sans son plan cul régulier. « Les copines avant tout, les parties de jambes en l’air avec ton Delta après. Si j’étais à sa place, avec une fille comme toi, je ne chercherais même pas une remplaçante. » répondit elle, Seth ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait d’être parvenu à mettre le grappin sur la Martin, des filles à sa hauteur il y en avait peu, des filles qui l’a surpassait, il n’y en avait pas. Elle ne voyait pas de soucis particuliers dans cette relation purement physique, mais cela ne semblait pas être au gout de tout le monde et surtout pas de Lily. Il n’était pas clair à ses yeux, un mec qui s’envoie en l’air avec la moitié du campus en même temps ça ne présageait en rien le début de quelque chose de sérieux. Le ton de sa voix avait changé, elle semblait presque horrifiée de découvrir enfin son nom. « Pourquoi tu dis qu’il est pas clean, tu sais des choses à son sujet que nous devrions savoir ? » Il était naturel de se poser la question, derrière sa belle gueule le Delta n’était peut être pas si intègre qu’il le laissait croire. Quoi qu’il en soit, si Lily savait des choses à son sujet et qu’elle ne disait rien, elle devait prier pour que la vérité ne remonte jamais à la surface. Il était beau, elles s’accordèrent là dessus, et doué au lit à en croire l’Epsilon. Rapidement, la discussion sur un sujet bien plus intéressant, Jayan, son président, le seul l’unique, celui qui était la cause de tous les changements chez elle, celui qui d’un simple regard parvenait à lui provoquer une tachycardie. Une relation commencée sept mois plus tôt, lorsque la neige tombait encore, lorsque l’espoir avait disparu. Jayan, sa bouffée d’oxygène, sa lumière au bout du tunnel, son destin. Sa peau encrée de ces quelques lettres que seuls eux deux parvenaient à comprendre, le symbole d’une relation plus forte, plus intense que tout ce qu’elle avait connu jusqu’ici. Les filles ne semblèrent pas surprise de savoir que ce tatouage était en rapport avec Jayan, et elle ne tardèrent pas à vouloir en savoir plus. Elles étaient toutes les deux très curieuses et très friandes des derniers potins de Berkeley, elles observaient Jayan et Eileen à la loupe depuis un moment déjà et il n’était pas question qu’elles ne sachent pas tout dans les moindres détails. « Vegas c’est le pied, Vegas avec Jayan c’est le paradis. Le septième ciel littéralement. » finit t’elle par ajouter en lancent un clin d’oeil complice à ses amies. Elles auraient tout le week-end pour en parler, mais elle ne voulait pas être trop envahissante avec le sujet Jayan, Lily-Rose et June finiraient par faire une overdose de son prénom. Son regard se posait de nouveau sur la route, et l’atmosphère qui régnait dans le véhicule était très festif, les tubes de l’été résonnait, le volume poussé au maximum. La voix de Lily par dessus les paroles provoquait un rire collectif et communicatif; quelqu’un devait lui dire de ne jamais songer à faire carrière dans la chanson. Un véritable massacre pour les oreilles, dont elle se souviendrait longtemps. Soudain la musique se fit de plus en plus calme, tout devenait plus sérieux. Un sourire moyennement confiant apparu sur les lèvres de la Pretty Woman d’un jour, ça sentait l’annonce officielle. Quelques mots, une bombe venait d’être lancée, ce n’était pas une blague. Adriel, fake, mascarade. Eileen se tourna vivement vers Lily, les yeux écarquillés, littéralement sous le choc. Elle venait de lui couper l’herbe sous le pied, elle avait jouée les amoureuse mais il n’en était rien. Elle ne comprenait pas les raisons de ce faux couple, pourquoi jouer à un tel jeu quand on connait les risques qu’engendrent les sentiments ? « Pourquoi? Pourquoi vous avez fait ça ? C’est une bombe à retardement ta mascarade ma belle, quand ça va exploser tu seras prête ? » demanda t’elle, elle s’inquiétait sincèrement pour Lily. Adriel lui, il vivrait bien cette séparation, déjà au sommet il ne pourrait rien lui arriver, sur sa tour d’ivoire il resterait indemne. Lily, elle était fragile Lily, parfois naïve, elle s’attachait aux gens, elle s’attachait à des cons et puis ensuite elle en payait les pots cassés. Pourquoi à la fin des histoires c’est toujours le gentil qui se retrouve seul face à ses rêves, pourquoi les contes de fées et les fins heureuses c’est seulement dans les films et pas dans la vraie vie. Cette histoire ne présageait rien de bon, mais elle se jurait d’être là pour Lily, de ne pas la laisser tomber quoi qu’il arrive, parce que ses vraies amies elle ne pouvait les compter que sur les doigts d’une seule main. « Enfin, t’aurais quand même pu tester la marchandise, pas qu’on soient des pétasses mais Adriel quoi ! » finit t’elle par dire afin de détendre un peu l’atmosphère, dans un éclat de rire. Quitte à jouer au faux couple autant le faire jusqu’au bout non ? Elle savait que June serait d’accord avec elle sur ce point, rien à voir avec le fait d’être des pétasses ou des filles de petites vertus, mais saisir sa chance quand elle se présente était dans leurs gènes. A quelques kilomètres de là les tours de la cité des anges se profilaient à l’horizon, Los Angeles enfin, le week-end de folie qui débutait. « A nous Sunset Boulevard » la Porsche fonçait vers la ville, vers le château le plus célèbre de la ville. Ce n’était pas le château de Cendrillon, mais celui d’une amitié qui dépassait tout ces contes de fées foireux.

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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptySam 6 Juil - 3:25


Rosenbitch & Bitchy June & Wild Lily
On dit que rien n’arrive par accident, on se prend parfois la réalité en pleine figure, et parfois, elle s’impose lentement à nous, malgré tout nos efforts pour l’ignorer... On fait tous au moins un vœu par an, en soufflant les bougies de notre gâteau d’anniversaire. Certains d’entre nous en font plus : pour un cil sur une joue, devant une fontaine, en voyant une étoile filante... et de temps en temps, un de ces vœux se réalise. Et après ? Est ce que c’est aussi bien qu’on l’espérait ? Est ce qu’on se laisse aller dans le rayonnement de notre bonheur ? Est-ce qu’on se rend compte qu’on a une longue liste de vœux qui attendent d’être exaucés ?

5 555 pour mes plus belles, parce que vous le méritez et que sans vous, ma June elle n'avancerait pas autant, merci :plop::plop:


    Le soleil tapant sur ma peau légèrement halée, le vent laissant flotter mes cheveux, la musique à fond dans les oreilles, mes deux copines, mes grandes amies, mon trio à l'avant, comment ne pas être dans un bon état d'esprit? Comment ne pas se sentir bien, se sentir heureuse, vivante comme rarement auparavant? J'étais connue pour être une bonne vivante, pleine de vie, mais le sentiment que je ressentais aujourd'hui, au côté des deux femmes qui avaient tant d'importance à mes yeux, était sans nom. Je me sentais bien, heureuse, vivante, plus que jamais même et j'entendais bien faire durer ce sentiment encore un moment, au moins le temps du weekend. En même temps, ce weekend était bien là pour ça après tout, nous faire sentir vivante, nous faire découvrir des émotions jusqu'alors inconnu de tout. Bien sur, la Rosenbitch n'était pas en reste de sensations fortes, et à Las Vegas, la ville de tous les péchés, Eileen avait tout connu, de la chose la plus banale à la plus folle comme sa fameuse sextape. Pour Lily, les choses allaient être bien plus différentes. Après tout, elle ne connaissait pas grand-chose de la folie que les grandes villes peuvent vous provoquer, ni même des soirées folles de Los Angeles. Pour ma part, j'étais des plus habituées à ce genre de choses, mais je n'avais pas tout expérimenté à la manière d'Eileen. Chacune à notre façon étions un juste milieu de la folie. La seule chose qui m'avait jusqu'à présent évité de sombrer dans la même folie qu'Eileen était le fait d'être mère, d'avoir Savannah dans ma vie. La stabilité qu'impliquait le rôle de mère était à double tranchant. Parfois cela m'emmerdait purement et simplement lorsque j'avais envie d'aller faire la fête comme tous les autres. Mais parfois, je me rappelais que cette stabilité m'avait permis de ne pas prendre la grosse tête, de rester terre à terre. Bien sur, je reste June, BitchyJune, garce par excellence, au dessus des autres, ne se mélangeant pas avec la populace. Mais les deux n'étaient pas incompatibles, ce n'était pas incompatible d'être une garce supérieure à la plupart des gens, tout en restant dans le monde réel, sans oublier d'où je venais et avec qui je devais le faire. Au final, nous étions chacune des plus différentes alors même que les gens avaient tendances à dire que nous nous ressemblions à en damner plus d'un. « Oh il va surement en chercher une, mais certainement pas à ma hauteur donc il risque de se faire chier comme un rat mort! Et tu m'intrigues Lily. Il s'est passé quelque chose que je ne sais pas?» Le ton employé par Lily me laissait perplexe et en proie à une grande réflexion. Qu'est-ce qu'elle savait que je ne savais pas? S'était-il passé quelque chose entre eux? Après tout, je ne connaissais pas le passé de la béta, cela aurait été fort possible. Mais si Seth était quelqu'un de foncièrement mauvais, c'était du devoir de Lily de me prévenir, de me mettre en garde en m'expliquant clairement, c'était son rôle d'amie après tout. J'attendais de voir sa réponse, ses dires, histoire de comprendre ce qu'elle voulait dire, et pourquoi elle voulait me protéger. Cela intriguait aussi Eileen, et je ne doutais pas qu'à nous deux, nous arriverions facilement à avoir le fin mot de l'histoire. Jayan entra ensuite dans notre conversation, devenant même le cœur de la conversation, et je découvris enfin ce fameux tatouage, le sens caché de celui-ci. Je me doutais bien qu'il n'était pas arrivé là par hasard, et sans un sens particulier, et savoir que Jayan était dans l'histoire ne m'étonnait guère, bien au contraire. Evidemment Lily était tout feu tout flamme à cette nouvelle et quoi de plus normal? Voir son meilleur ami, son tout, son essentiel en couple avec l'une de ses plus proches amies était certainement le rêve de toutes jeunes femmes. Au moins, elle pouvait en toute tranquillité s'assurait de la fidélité d'Eileen, et savait que les sentiments des deux partis étaient sincères, puisque jamais Eileen n'aurait osé marché sur les plates bandes de Lily sans raison. Les joies de l'amitié. Mais voilà, parfois les choses ne sont pas celles que l'on croit, la réalité telle qu'on la connait n'est peut-être pas si réelle que cela, et on tombe des nus. Alors quand Lily nous balance son secret, le plus gros secret qui soit, celui que je n'aurai simplement jamais imaginé, je tombe de dix étages. Lily et Adriel n'ont jamais été en couple, et ne faisait que jouer un rôle. Je n'en revenais pas. Depuis des mots, ces deux là jouaient au couple parfait, pretextant un amour idyllique, vivant même ensemble pour au final, pas grand-chose. Comment cela avait pu arriver? Comment Lily avait pu s'embarquer dans un truc pareil? N'avait-elle pas imaginer toutes les conséquences que cela aurait? J'étais bonne juge, j'adorais juger ce n'était un secret pour personne. Mais il s'agissait là de Lily et juger était bien plus difficile parce que j'éprouvais de la sympathie pour la jeune femme qui se trouvait à l'avant de la voiture. J'étais sous le choc et pendant qu'Eileen déballa la première son petit spitch, je réfléchis au mien. Et après tout, qu'avais-je à dire? Ce qui était fait était fait, et il n'y avait absolument rien à dire pour le moment. Et là, pompom sur le bonnet, Adriel et elle n'ont jamais couché ensemble durant cette mascarade, tout cela c'est juste superficiel. Mon dieu mais sont-ils vraiment sérieux? Pourquoi en sont-ils venus à ça? Pourquoi? Lily réclame une réponse, une réaction de notre part et celle d'Eileen ne se fait pas attendre. Mais moi, que puis-je lui dire? En toute honnêteté et peut-être pour la première fois de ma vie, je n'avais rien à dire. Alors je me contentais de me taire et de laisser les jeunes femmes à l'avant en discuter, pendant que je continuais de regarder le paysage défiler sous mes yeux, laissant doucement mais surement apparaître le paysage de Los Angeles. Tour à tour, nous nous écrions face à la beauté de la ville, et la satisfaction d'être enfin arrivée à bon port. Quelques kilomètres et ce sera la délivrance, le bonheur de sauter sur le lit du château marmont, de commander au room service un cosmopolitan ou un mojito, ou encore d'aller se déhancher sur le dancefloor de l'hôtel si connu. Et ce bonheur est juste au croisement de la rue. La voiture passe une maison et là surprise, le château apparaît comme par magie, comme dans les contes de fées. Je découvre avec joie cet endroit dont j'ai tant entendu parler, sans pourtant y avoir déjà mis les pieds. Heureuse comme tout, je retrouve alors ma voix et je m'écris sur la beauté du lieu. Je le sais, je le sens, ce weekend va être parfait. La voiture finit par s'arrêter et comme trois petites folles, nous sortons en furie de la voiture, direction l'accueil, avant de confier nos bagages hors de prix au gardien. « J'attends de vous un traitement parfait de mes bagages. Ils coûtent bien plus cher que votre salaire mensuel. » Lâchai-je à l'intention du gardien, un regard dédaigneux et empli de dégoût accroché au visage. L'ascenseur se mets à monter, avec une lenteur folle, et je m'impatiente. La patience n'ayant jamais été une de mes vertus. Enfin il s'ouvre sur notre chambre, ou plutôt notre suite, et pas n'importe laquelle, la meilleure, la plus belle, le penthouse, spécialement préparé pour nous. « On y'est les filles… On est fin prêtes à passer certainement l'un des meilleurs weekends de notre vie! » Je m'exclame presque en hurlant tellement la joie s'empare de moi. Nos bagages nous suivent quasiment dans la seconde, et je me jette sur ma valise. A Château Marmont, tenue spéciale. Aussi, je dégaine la sublime robe que j'ai pris soin de sélectionner, pour aller parader. « Si vous voulez bien, je vais me changer, il est grand temps que cet endroit connaisse les joies de recevoir la divine June, dans toute sa splendeur. » Modestie? Connais pas. Impatience, non modeste, oui loin d'être la fille parfaite mais après tout qui peut prétendre à ce titre? La vérité étant, que des trois filles présentes dans cette chambre, aucune de l'est, mais toutes trois nous nous en approchons dangereusement. Et ce soir, Los Angeles va vite le découvrir. Finalement, je n'ai aucune idée du programme de la journée. Trop tôt pour aller s'enfiler des cosmos ou des mimosa? Certainement pas. Mais pour l'heure, la seule chose que je désire est de goûter aux mets délicieux du chef français officiant dans l'hôtel. « Les filles, il est l'heure de manger, la route m'a creusé l'appétit. Ca vous dit? Et même que je suis gentille, je vous invite. » Je ricane, ce n'est pas tous les jours que je suis généreuse. Mais les filles le savent, avec elle, le meilleur ressort en moi. Je pourrais être généreuse, gentille, protectrice, voir même douce que cela n'étonnerait personne. Elles sont mes miennes, mon trio, ma force et ma fragilité à la fois. Eileen, June et Lily, pour le meilleur et pour le pire.


WILD LILY IS  ERIN BROKOVITCH: PRETTY WOMAN WALKING DOWN THE STREET
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MessageSujet: Re: " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " - LOS ANGELES " On s'épanouit dans la lumière du soir, Tout ce qu'on veut c'est pouvoir vivre maintenant. " -  LOS ANGELES  EmptyMar 23 Juil - 15:52

Nous roulions vers ce week end qui promettait d’être parfait. Je me retrouvais avec les filles qui comptent le plus à mes yeux, avec un merveilleux temps, au volant d’une magnifique voiture avec de l’argent pleins les poches. Je me voyais déjà sur la terrasse de l’hôtel à bronzer, dans les boutiques chics, dans les bars les plus branchés de Los Angeles et tout ça avec la meilleure des compagnies. Il suffisait que je me retrouve avec elles pour que tout aille mieux, pour que je me sente bien, complète. Elles étaient les seules filles, à ce jour, à qui je pouvais faire entièrement confiance sans avoir peur d’être trahi. J’ai eu beaucoup de mal à me remettre de la trahison de Jordane. J’en ai beaucoup souffert et même si je lui ai pardonné, je n’oublierais jamais. Pourtant, avec elles, je sentais que rien de tout ça ne pouvait recommencer et puis elles avaient déjà de merveilleux partenaires. Qui pouvait s’occuper d’Eileen aussi bien que je le faisais Jayan ? Et même si June ne s’en rendait pas compte, je voyais dans son sourire que Seth comptait bien plus qu’elle n’osait l’avouer. Je n’avais pas vraiment confiance en Seth mais je m’efforçais de faire un effort pour ma meilleure amie. Son bonheur passait avant ma colère contre lui. Je ne sais pas si je serais prête à le pardonner un jour, je ne suis même pas sure de pouvoir lui reparler mais une chose est clair, je veillerais toujours sur June. Quant à Eileen, je ne faisais aucun souci pour elle. Jayan allait s’occuper d’elle à merveille. Je connaissais mon meilleur ami mieux que moi-même et je savais qu’une fois en couple, il ferait tout pour rendre heureuse sa copine. Eileen avait fait un très bon choix. Enfin si on peut dire que c’est un choix. L’amour nous tombe dessus sans que l’on s’y attende. On ne choisit pas de rencontrer l’amour, cela arrive, c’est tout, comme c’était arrivé avec Danahiel. Il était rentré dans ma vie et avait pris une place de choix dans mon cœur. Il aura toujours sa place d’ailleurs même si aujourd’hui je n’avais plus de nouvelles de lui. Il m’avait blessé. Du jour au lendemain il était parti. Il avait disparu tel un courant d’air. J’ai longtemps souffert de cette absence et j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre mais aujourd’hui je me sentais pleine heureuse même si il me manquait quelque chose, une chose essentielle pour que je sois vraiment heureuse. Je pense qu’il me manquait quelqu’un avec qui je pouvais partager ce bonheur car de tous mes amis, j’étais presque la seule à être célibataire. Enfin officieusement célibataire car officiellement, j’étais en couple avec Adriel. Merveilleux mensonge. Il m’avait beaucoup apporté et pourtant, je ne me doutais pas encore qu’il allait me faire perdre ce qui compte le plus au final : mon ami. « Rien d’important. Ne vous en faites pas. Vraiment. » je ne voulais pas raconter toutes ces histoires. Je ne voulais pas mettre June dans le doute à cause d’histoires qui se sont passés il y a des années. Il disait avoir changé, nous allions voir ça, et puis, ils n’étaient pas ensemble, il n’y avait rien de concret, il ne risquait donc pas de lui faire du mal. « En tout cas Eileen a raison. Ce week end c’est entre fille, lâche ton téléphone et profitons de tout ce qui s’offre à nous pendant ces 2 jours. » Je me retrouvais entre ces deux filles qui avait un garçon à leurs côtés et moi j’étais seule, vraiment seule. Cela ne me dérangeait pas vraiment, mais il est vrai que si je devais choisir, je préfèrerais avoir de la compagnie, quelque chose de sérieux, les histoires d’un soir ? Très peu pour moi. Je n’étais pas de la même nature que June et j’accordais une grande importance à l’acte sexuel. A mes yeux, c’était bien plus que ça, c’était aussi un acte d’attachement, d’amour et de sincérité. On s’offrait à une personne, on lui donnait un peu de nous. Pour moi c’était important. Je pouvais parfois paraitre niaise mais je n’en avais rien à faire. Je voyais les choses de cette manière et pas autrement. Les seuls avec qui j’avais goûté aux plaisirs charnels étaient Danahiel et Adriel. Pour moi, c’était important et cela avait marqué le début d’un premier amour et d’une grande amitié. Dans le cas d’Adriel, les choses étaient beaucoup plus compliqué mais cela revenait au même au final. Il avait compté à mes yeux cet acte, autant que l’Epsilon comptait pour moi à cette époque. En plus d’être colocataire, nous étions amis et cela n’avait pas de prix. On en venait d’ailleurs à parler de lui et je suis venue à un point où je ne pouvais plus leur mentir alors je leur ai tout dit et Eileen y alla avec ses commentaires. « Je ne sais pas. Nous n’en avons pas vraiment parlé donc je ne sais pas. On verra bien de toute façon. Je ne peux plus faire marche arrière. » Je conduisais, gardant les yeux sur la routes et les remarques de Eileen me firent rire. Celle là, vraiment, elle était vraiment spéciale. Je lui jetais un regard puis j’ai levé les yeux au ciel tout en continuant de rire. Puis quand la voiture se calma, j’ai pris une profonde respiration et j’ai balancé la nouvelle. « Je ne vous ai jamais dit ? Il fut un temps.. Nous ne partagions pas qu’un appartement avec Adriel. Quand on habitait ensemble on a eu une sorte.. d’aventure ? » Je les ai regardé rapidement et je me suis mise à sourire. Je mis un coup d’accélération pour rentrer dans Los Angeles et nous y étions. Enfin. « Nous y voilà les filles. » Très vite, on arriva à l’hôtel qu’avait réservé Eileen. Elle et ses goûts de luxe, elle voulait le meilleur. Une fois devant, en dehors de la voiture, un portier vint s’occuper de nous, prenant nos bagages, et June avait pris sa garde robe entière à en voir la taille de ses valises. Je n’avais qu’un petit sac avec le stricte nécessaire et elle se ramenait avec sa maison. Tout dans l’excès. Elle lui parlait comme un chien et il ne répondait pas. Le client est roi. A ca place, je l’aurais envoyé baladé et j’aurais démissionné mais elle me fit rire de nouveau. Et avant de monter, je lui glissai un chuchotement. « Merci, et ne vous inquiétez pas, elle ne mort pas. » J’étais la première devant la porte, je voulais être la première à ouvrir celle de notre suite et quand le moment arriva, je pris les poignets dans mes mains, attendant, faisant durer le suspense et ainsi le plaisir et d’un coup je els ouvrit en grand en m’émerveillant devant la splendeur de la chambre. On aurait dit une petite fille dans un magasin de jouet. Nous avions un salon, et 3 chambres même si j’étais persuadée que nous allions y rester que quelques heures durant deux nuits. June attrapa sa valise et l’ouvrit dans la seconde qui suivit. Elle nous proposa alors d’aller au restaurant et de nous l’offrir. Trop gentille. La voir de bonne humeur me donnait le sourire et j’allais presque en profiter. « June, tu me prêtes une robe ? Je suis sûre que l’une de vous à pensé à moi en sélectionnant une de ses robes. » Je ne profitais pas d’elles, non, loin de là, mais elles aimaient tellement m’habillé que je n’ai pas pris le soin de prendre des vêtements chics. De toute manière, je n’en avais pas à la hauteur de ceux de mes deux amies. Je comptais tout acheter ici car entre San Francisco et Los Angeles, les boutiques pouvaient être très différentes et je n’étais pas non plus une professionnelle de la couture et je comptais sur les deux Epsilons pour m’aider à choisir. « Je veux être à la hauteur de cet hôtel ce soir et bien plus encore ! »
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