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moment, fight and cycle ; roman

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MessageSujet: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyDim 30 Nov - 16:00

one time for one moment
rien de tous cela ne veut dire quelque chose, c'est juste un moment, un combat, un cycle.


Les jours entre l'annonce étonnante de la blonde et ce jour-là était un flou total. Entre désillusions et rêves cauchemardesques, le jeune homme donnait l'impression d'être une personne totalement différent. Son coeur lui disait oui, sa tête lui disait non. Il ne cherchait plus qu'un endroit calme afin de laisser sa rage intérieure sortir au grand jour et ne pas le rendre fou de questions et de réponses illogiques. Il allait être père. Il avait couché une seule et unique fois avec Lysa et il avait réussi à la mettre enceinte. Cette nuit qu'ils avaient partagée, il s'en souvenait comme si c'était hier, il se souvenait de tout, absolument tout mais rien ne pouvait prédire qu'il aurait réussi à participer au miracle de la vie. Au contraire. Il pensait qu'elle, elle aurait pris ses précautions. Qu'elle aurait la responsable des deux, encore une fois, malgré son jeune âge. Mais non. Il avait fallu qu'elle ne réfléchisse pas, qu'elle laisse son corps opéré ce cycle et qu'un embryon de la taille d'un petit pois s'implante pour encore neuf longs mois. Ou moins vu qu'ils avaient couché ensemble à la fin de l'été et que novembre était déjà bien entamé lorsqu'elle lui avait annoncé la nouvelle. Son corps avait donc une nouvelle énergie à extérioriser et sa tête des pensées à disperser aux quatre coins de la ville. Il ne voulait pas retomber dans cette spirale qu'il ne connaissait que trop bien. Drogues, alcools et rock'n'roll ? Ce n'est pas aussi "cool" que l'on pourrait le croire. C'est trash, c'est dégradant, on se sent plus bas que terre et notre esprit est dans une autre galaxie à cause de la quantité de psychotropes que l'on ingère chaque jour qui passent. Malgré son côté assez autodestructeur, son côté sauvage, immoral, irresponsable, complètement allumé, il voit aujourd'hui une responsabilité qu'il ne peut pas laisser sur le côté. Il ne peut pas laisser Lysa enceinte, voir son ventre grossir de jours en jours, la voir se battre pour continuer à être la danseuse qu'elle est, l'étudiante qu'elle est et ne pas l'aider. Pendant et après la grossesse. Malgré tous les soucis qu'ils ont, malgré toutes les peurs qu'il affronte, il ne peut simplement pas. Il ne peut pas être comme son père qui a laissé une pute russe enceinte de lui et n'est revenu que trois ans plus tard quand un taux de dommage considérable avait déjà été fait sur l'enfant. Il ne peut pas. Sa conscience presque inexistante en temps normal ne pouvait pas. Alors, il retournait chez le psychiatre, seul. Il avait une nouvelle prescription de médicament, se sentant la plupart du temps assez sonné, mais plus calme. Les effets secondaires, il les oubliait en courant, encore et encore. Il essayait de faire en sorte d'être le plus calme possible, d'extérioriser comme il le pouvait. Sur le terrain de golf par exemple. Il y allait tous les jours à présent, décompressant, laissant son swing parler pour lui. Il affrontait les trous les plus difficiles, il battait chaque difficulté avec l'aide de son club et envoyait la balle de golf faire le choc qu'il n'arrivait pas à faire lui-même. Son corps se balançait au rythme d'une musique inconnue, celle d'un sport qui exige concentration et repère, deux choses qu'il ne savait pas doser en temps normal. Il apprenait à être modéré, à calmer son lui intérieur, à devenir responsable de son propre destin et à ne pas laisser son destin le mener par le bout du nez. Oh, bien sûr, il continuait à faire ses devoirs d'oméga, faire la fête et s'amuser le plus possible, mais la drogue et l'alcool, il avait arrêté. Un petit splif parfois, un bon verre de whisky par là. Il lui arrivait de sortir, se battre un bon coup, comme avant, histoire de lui rappeller qu'il était toujours Xavier Cavendish, il était toujours cet homme inconstant qui se fichait du que en dira-t-on, mais il devait aussi se rappeler qu'il allait être père. Alors, il profitait, il regardait la vie d'un nouvel oeil, avec un nouvel angle. Même ses relations avec Eileen avait changé. Et celles avec Briséis encore plus. La rancoeur n'était plus aussi présente, la colère de l'interdit et de l'impossible non plus. Tenant son club de golf avec deux mains prêtes à tout accomplir, il poussa un peu la balle afin qu'elle se retrouve dans le trou qu'il lui était destiné. Il voyait un peu de calme au bout du trou, si l'on peut dire. Bougeant, ne voulant pas non plus s'acharner à réussir encore et encore la même chose, voulant un défi plus grand, il alla tester un peu d'autres parcours. Prenant la petite voiture de golf que beaucoup de filles trouvent " trop mignonne " mais que lui considérait à peine comme une voiture, il parti de son point d'encrage. Sur le chemin, il croisa des personnes connues de vu à l'université. Arrivant à bon port, il sorti et croisa le regard d'un epsilon bien connu sur le campus. Roman Da Russo. Le célèbre compagnon non officiel de la Eileen et meilleur ami d'Alexander, fondateur du magasine de charme plus que réussit. Et un ami plus ou moins bon de Xavier. Allant à sa rencontre, dans ses habits de golfeur pro en étant amateur, il se prépara à la tempête. Depuis la fameuse réunion qui avait semé un désastre monstre dans la vie de tout le monde, il n'avait pas revu le thaïlandais. Roman ? Salut. Un peu gêné par la tournure des événements depuis que sa vie intime avait été dévoilé, il n'osait plus vraiment faire face aux personnes fréquentant les fantômes de son passé. Après tout, Eileen était la meilleure amie du jeune homme. Malgré les frasques qu'ils s'amusaient à faire aux quatre coins du globe, il n'en était pas moins une des personnes les plus importantes pour elle. Et Xavier avait couché avec elle. Autrement dit, il était une cible que Roman aurait très bien voulu descendre. Et Xavier le comprenait. Il se demandait comment il réagirait lorsqu'il se retrouverait en face de Soren, son cousin, à la suite des révélations par rapport à Lysa. Le frapperait-il en plein visage, probablement. Hum, tu fais quoi ici ? La gêne incarné mon pauvre Cavendish.
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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyMar 2 Déc - 15:04


moment, fight and cycle.



Roman&Xavier ⊹ Pas nonchalant et allure autoritaire, Roman Da Russo s’avançait dans l’espace cyclopéen et confiné que représentait l’amphithéâtre du premier bâtiment du campus de Berkeley. Ses traits fermés cloisonnaient sa mine en une moue sarcastique, à la limite d’une concupiscence, déferlant sur les visages tournés vers lui en une offrande pour les dévorer de sa prodigalité. Ses pas peu avenants et son visage fermé, fascinait les nombreux regards contemplatifs qui se subjuguaient de son apparence illusoire, à l’image d’un songe captivant dans lequel on aurait voulu se plonger sans consentement, avec l’envie irascible de s’y noyer avec la plus grande ferveur.  Monsieur Da Russo, merci de nous faire l’honneur de votre présence ! Que proclamait le professeur qu’il venait d’interrompre par son arrivée inopinée. Sa prestance sans pareille dans son costume d’un camaïeu de gris, s’avançait au travers des rangs sans apporter une quelconque attention aux étudiants dérisoires qui ornaient ses alentours. Il répondait à la vile attaque de l’enseignement par un hochement de tête dédaigneux, fascinant les foules par sa manière irrévérencieuse de lui montrer que l’honneur n’était pas partagé et qu’il avait bien raison de se satisfaire de sa présence aujourd’hui, même avec un retard considérable. Roman Da Russo était bien connu pour ne pas avoir besoin d’étudier. Il était intelligent de nature, charmeur comme les dieux et talentueux au point qu’il accumulait ces dons avec une ambition enflammée, irrassasiable de tout ce qu’il pouvait accumuler sur un curriculum Vitae impressionnant. D’ailleurs, il n’avait même plus besoin de sortir ce vulgaire morceau de feuille blanche que toute populace soignait avec la plus grande prudence. Roman Da Russo était déjà connu pour avoir de nombreuses filiales à son nom sur les cinq continents et pour avoir créé un magasine de charme à seulement vingt ans. Autant dire que même sans Berkeley, il s’en sortirait toujours et c’était sûrement ce fait qui le rendait hautement distinctif de toutes ces gueules affamés qui s’épuisaient à ouvrir leur bouche béante à ses pieds pour essayer d’y attraper quelques parcelles de sa réussite qu’il voulait bien concéder dans sa grande magnanimité. Le jeune homme, lasse de tout en ce moment, se contentait d’étudier les traits de l’homme qui débattait des finances d’une entreprise pendant que son esprit divaguait à des jours meilleurs, bien plus chaleureux, qui semblait reconquérir son visage de leur douceur bienveillante. Roman Da Russo n’était plus dans les bonnes grâces du destin depuis sa rentrée à l’université et fort était de constaté qu’il ne faisait rien pour arranger les choses, il subissait sans aucun précédent, les revers d’une médaille qui l’importunait dans sa plus grande miséricorde. Absorbant d’un regard éhonté et outrageux, les souffles d’espoir des dames qui se languissaient à son contact, Roman laissait son esprit divaguer. Depuis combien de temps n’était-il pas retourné sur les bancs de l’université ? Deux jours, trois ? Une semaine ? Il n’en avait aucun souvenir signe de son désintéressement total pour les élucubrations des hommes honnêtes qui s’évertuaient devant lui à lui inculquer les règlementations d’un monde sans pitié alors qu’il en faisait déjà partie et était déjà placé, bien au-dessus de ce que eux, aurait pu un jour imaginer. Idealisant la vie de l’homme dans leurs rêves les plus lointains, Roman avait passé son temps à travailler dans les bureaux de The Mating Mind, lui apportant une concentration fortuite qui lui permettait de ne pas penser aux vrais problèmes qui le hantaient entièrement, le faisant basculer à chaque instant d’évasion de son esprit, dans les limbes d’une terreur charnelle dont il revoyait les moindres détails sans aucune exaltation. Il y avait eu l’agression d’Ellie qu’il avait tant aimée, prisée et détruite. Comme d’habitude, comme toujours. C’est ce qu’il faisait de mieux avec les femmes. Sa ligne droite, coulant sur un bêton d’or, encadré de pierres précieuses, était l’esquisse d’une marche solitaire vers une infinité de richesses et de renommée qui le placerait sur les lèvres de tous en tant que dirigeant d’un empire éclatant de pouvoir et sans précédent. Mais pour ça, il se permettait d’écraser les gens qu’il aimait sans proscrire son arrivée ni son départ cataclysmique. Et puis il y avait Eileen, sa meilleure amie, celle qui l’avait suivi dans ses moments les plus sombres et ses témérités les plus imprévues. Mais la guerre froide avait débuté. Il avait dégainé une épée de métal forgé par les touts puissants et y avait enfoncé la lame avant qu’elle ne le fasse en plein centre de sa poitrine démembrée, pour que jamais personne, ne puisse l’atteindre un jour. Pourtant, dans sa chute, elle avait lancé sa dernière carte, son dernier espoir afin qu’il n’en sorte pas indemne même après avoir brisé une amitié vaine de sens. Et elle avait atteint sa cible avec une vitesse désopilante. La douleur s’était propagée d’abord dans ses veines et aujourd’hui, elle tentait d’atteindre le cœur. Mais Roman se battait. Depuis des semaines pour l’empêcher d’éradiquer toute son inhumanité et le vaincre par la mortalité qui déferlerait dans ses pensées. Les sentiments. C’était proscrit, prohibé, de la faiblesse pure dont il devrait s’extirper en brisant de nouveaux des vies pour se convaincre qu’elle n’avait pas visé si juste. Roman Da Russo perdait ses repères et devenait pire qu’avant. Se renfermant sur lui-même, seules quelques rares personnes en ce moment semblaient pouvoir l’approcher et caresser de leurs frêles amitiés, l’espace cloisonné qui résignait sa présence à une simple aura visuelle mais intouchable.  Le cours se finissait enfin et ses pas se mêlèrent à la foule qui exécutait leur morne danse lancinante autour de lui, s’écartant à son avancée sans même qu’elle en ait conscience. L’habitude de la force calomnieuse. Il arrivait sur le parking et montait au volant de sa dernière acquisition, une Lamboghini d'un noir mat, aux vitres tintées, pour se conduire directement vers le terrain de golf. Il n'y avait que au sommet de cette étendue de végétation à perte de vue qu'il se sentirait de nouveau lui-même. Se faisait conduire sur le parcours de golf par un homme qui le suivait durant tout ce loisir, il testait son swing quelques instants... Et puis, ses pas le conduisirent inévitablement face au visage de Xavier. Leurs deux regards se croisèrent et pendant un instant, rien ne parut exister autour d’eux. Ils se comprirent en un instant, un euphémisme déroutant, une symphonie satyrique qui annonçait de lourdes averses autour d’un monde qui coulait ses murs de béton pour les encadrer de sa force et les contraindre à se faire face, sans aucun autre échappatoire que la lutte silencieuse. Salut Xavier. Les sons muets à présent autour de lui, semblaient encore plus dissonants que d’habitude. Roman fit tourner son club de golf entre ses doigts agiles avant d'observer la finesse de l'outil. J'essayais d'analyser la puissance de ce club pour voir quel dommage il pourrait causer à quelque chose d'un peu plus gros. Qu'il disait tout naturellement, emplit de sous-entendus déroutants et menaçants. Mais étrangement et, malgré ses propos, Roman n'en voulait pas amèrement à Xavier mais bien plus à Eileen, pour tout...




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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyVen 5 Déc - 16:01

Sa situation était en train de survoler les étoiles, son esprit ne suffisait plus à sa propre conscience. Il devait par tous les moyens, réparer les erreurs qu'il avait commis, les peines qu'il avait causé, les fautes qu'il avait fait subir aux autres. Xavier était un autodestructeur, laissant derrière lui un panache de tristesse et de violence. Son corps le rendait attirant, désirable, son sourire le rendait angélique, adorable, ses yeux séduisaient avec une force magnétique mais ses intentions étaient lourdes de sens pour qui savaient les comprendre. Il était le diable dans un habit de lumière, un ange sortit des enfers. Son coeur avait cessé de battre le jour où il avait été brisé et dès lors, il essayait pièce par pièce de le reconstruire avec le peu de force qu'il arrivait à réunir. Lysa était tout pour lui, à la limite de l'obsession, son admiration pour la jeune femme s'était fanée le jour où elle lui avait dit qu'elle voulait avorter, qu'elle voulait tuer l'enfant qu'ils avaient conçus ensemble, dans l'instant d'amour qu'ils avaient partagé. Alors, il avait crié, beaucoup. Il comprenait à moitié ses propos, il savait que sa carrière était tout pour elle, et sa notion de famille n'était surement pas lié à une coucherie d'un soir avec un homme avec qui elle n'était même pas en couple. Pourtant, il voulait cet enfant, il avait envie d'en élever un avec elle. La seule responsabilité qu'il aurait jamais voulu endosser dans sa petite vie de merde. Mais elle en avait décidé autrement et il respectait plus ou moins sa décision. Il la soutiendrai si elle voulait qu'il vienne avec elle. Et paradoxalement, malgré l'énorme dispute qu'ils avaient eu, il se sentait plus proche d'elle que durant les nombreux mois depuis son retour. Il voyait son futur d'un point de vue différent, d'un nouvel oeil. Il voyait vraiment les erreurs qu'il avait commise. Il était bien entendu, très loin de s'en excuser mais il savait à présent les identifier. Charlotte ne cessait de lui dire qu'il n'avait rien fait de mal si ce n'est de profiter de sa jeunesse comme il le devait, qu'il ne devait pas s'excuser d'être qui il était et que c'était aux autres de l'accepter tel qu'il était, qu'il n'avait rien à changer à propos de lui. C'était vrai. Tout ce qu'elle lui disait était vrai. Il était beaucoup trop complexe pour qu'il puisse changer quoique ce soit à son propos. Il avait passé une vie entière à essayer de s'adapter aux autres, à prendre ses médicaments, à se dire qu'il devait suivre sans poser de question. Son adolescence, sa période de rébellion lui avait appris à ne pas suivre cela, à se dire fuck la société et à vivre tel qu'il le voulait. Il avait besoin de rester celui qu'il était afin de se délivrer de sa propre souffrance. Sur ce terrain de golf, le club à la main, la balle en polystyrène dans le trou, il arrivait à se vider la tête à se dire que son destin lui appartenait et qu'il n'y avait personne pour l'empêcher de vivre ses rêves. Son coeur était lourd car il savait que d'un instant à l'autre, il pouvait recevoir un appel de Lysa lui disant de la rejoindre à la clinique. Mais son esprit lui dictait de ne pas se laisser aller, de garder le contrôle, il ne devait absolument pas retomber dans la spirale infernal qu'il avait eut temps de mal à quitter. Tirant un bon sur cette satané balle, il finit par partir vers un autre spot de tir. Et croisa Roman dans la foulée. Décidément, si tu comptes taper sur quelqu'un, il ferait très bien l'affaire. Un bon coup et la personne est à terre. Xavier avait bien compris qu'il allait recevoir quelque coups lors de cette confrontation. Il avait couché avec la fille qui était sa meilleure amie Eileen et avec sa cousine Briséis. En clair, Xavier avait touché aux deux personnes les plus importantes aux yeux de l'Epsilon. On aurait fait la même chose à Lysa et Charlotte, ou dans une autre situation, à Briséis, il en aurait pété un plomb et aurait tout fait pour que la personne paie, et cher. Ecoute, si tu veux me frapper, autant le faire maintenant. Au moins, on sera débarrassé, j'aurais le coquart de toi et Zadig rêvé de me voir avoir et on pourra passer à autre chose. Il était très sérieux le russe. Il voyait parfois la violence comme un bon moyen d'évacuer la pression. Lui même allait de temps en temps dans un club de boxe de clandestin afin de se défouler. Il faisait attention à ne pas se faire frapper au visage pour ne pas éveiller les soupçons mais son corps étaient parsemé de bleu en train de guérir. Prenant son propre club et ses balles, il se mit à côté du jeune homme, visualisa son jeu et mit en oeuvre son swing afin de mettre la balle dans son trou. Tu te décides à me frapper ou pas ? Au moins dit toi que pour une première fois, elle a eut le meilleur. C'est déjà ça. Vas-y Cavendish, joue au con. Met toi en avance, provoque un homme dont la psyché est si instable à cet instant qu'il pourrait te rouer de coups jusqu'à ce que tu arrives à l'hôpital avec une commotion cérébrale et de multiples fractures. Et puis, ta colère peut pas être pire que celle de Zadig. Selon les rumeurs, il a tué quelqu'un. Imagine ce qu'il me fera quand il apprendra que j'ai touché à sa précieuse cousine. Et pas que lui. Le clan Rosenbach était un peu en colère contre lui depuis cette réunion. Gregory, Zadig, Eileen, Jorden qui joue les faux culs. Dans tout ça, il n'y a que Shelley qui ne se prononce pas. En même temps, vu sa position. Et là, il ne vit pas la suite venir.


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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyMar 9 Déc - 21:28


moment, fight and cycle.



Roman&Xavier ⊹ Compagnie guindée et gratins d’une société arrivée à sassiété de conneries, Roman frôlait l’overdose d’un pathétisme mondain dans lequel il baignait et se complaisait depuis l’enfance. Mais là tout était trop, l’extrême extravagance de sa vie, l’ambition fulgurante qu’aucun ne toucherait jamais du simple bout de leur doigt, les myriades d’étincelles qui croisaient sa rétine, sur le chemin d’un destin éclaté à présent, en des parcelles éparses et qui finiraient par le broyer de leur splendeur écœurante. Il s’ennuyait au même profit qu’il s’abandonnerait à une romance épistolaire à travers laquelle il devrait se contenter de mots jetés à la dérobée sur le papier grisé par le temps, par la vie, les souvenirs et jamais il n’arriverait à jeter son dévolu sur l’auteur de ces mots, de ce calvaire. Qui ne s’arrêterait jamais. Tout serait dans son imaginaire, sa frustration la première. La grande prêtresse au cœur de ses plus grands tourments, pionnière de ces mots sans saveur et sans attache. La dame blanche qui briserait ses pensées, une apparition au coin d’une rue et qui depuis, ne cesse de le suivre, le regard braqué sur sa folle course pour l’éviter, derrière ses pas, devant sa vie, tapis dans ses nuits. Une Rosenbach de plus qu’il aurait dû écraser au lieu de freiner à toute pompe pour admirer sa beauté. Roman souffrait de leur maladie commune, d’une romance à deux balles qui avait débuté trop tôt et s’était terminé au fond d’un précipice prévisible. Donner lui de la retenu, donner lui du recul car Roman Da Russo était prêt à vendre sa vie au plus offrant, à contempler de loin les foutaises de son inadaptation sociale et sa délinquance humaniste. Un homme politique qui, a foison jouait sur le principe de l’ignorance et du différé de pensées. Il avait atteint le sommet d’une pyramide maslowienne pour s’écraser complètement nu, dans les prémisses des besoins de bases. Roman ne se sentait plus lui-même, se sentait partir dans un désastre stratosphérique et prônait le je m’en foutisme imprévu de sa part, pour jeter à la gueule de la partition de sa vie, une immense rature signée l’enfer de sa vie.  Destruction partielle de sa raison pour accéder à une folie qui grondait dans son âme, Roman tentait de distraire son tempérament de feu en s’isolant dans un espace immense et verdoyant qui pourtant, avait comme l’effet d’un étouffoir prêt à l’attraper à la gorge pour lui faire cracher des vérités qui le déstabiliseraient à jamais. Il n’avait jamais prévu de tomber amoureux ni même d’éprouver à nouveau des sentiments qui auraient déchainé ses ardeurs. Il l’avait vécu une fois. Avec Ellie. Et l’avait trahit, utilisé, pillé. Mais cette fois-ci, la roue tournait, c’était lui qui s’était fait écraser, sa fierté et son égo, piétinés à même le sol dans une forme similaire à un mythe ayant besoin d’être assemblé mais que personne n’aiderait à se remettre sur pied. Il n’était que l’ombre d’un grand homme, l’ombre d’une vie qui tenait au simple nom de connard finit. Et il devrait s’en satisfaire, tous les jours de sa vie, dans l’attente immuable que vienne planer dans son esprit, le visage de celle qui l’avait éveillé en un instant et brisé la seconde d’après. Les sentiments étaient apparus et pour faire naître le calvaire, il agit primitivement et s’était fait tiré dessus pour qu’il taise l’immensité de sa bêtise et de son inéluctable manque de bienséance. Roman ne savait pas comment se comporter en société alors qu’il voulait être au-dessus d’elle. C’était le paradoxe. Le destin d’un homme détruit par la simple aura d’une femme qui avait toujours été là. L’epsilon se rendait compte aujourd’hui de son désarroi et de ce qui l’avait poussé à jouer au roi des cons. Et vous savez quoi ? Il ne comptait pas s’arrêter là. Roman sombrait pendant quelques minutes et pendant des années il redeviendrait en conquérant que tout le monde connaissait et dont personne n’arriverait à lire les cauchemars. Xavier le premier. Il avait beau être son ami, si Roman ne se confiait pas, alors ses réactions sembleraient toujours disproportionnées. Arrêtes de trembler, je vais pas te frapper. Que Roman dit dans un soupir, reposant son club de golf et faisant enfin face à Xavier. Son regard jusqu’alors imprécis se posait enfin sur lui avec la force d’une dérive mentale. Mais son visage restait impassible. Seul le vert de ses prunelles pouvait refléter le mal qui le taraudait. L’étincelle suffisante n’était plus. Et Roman n’avait pas envie de frapper son ami malgré l’envie qui le démangeait. Tout simplement parce qu’il n’en avait pas le droit, qu’il n’était pas censé être jaloux, qu’il devait garder le statut de meilleur ami. Au moins, si ce n’était pas pour faire croire à Xavier quelques mensonges manigancés, ce serait pour se fermer les yeux à quelques supplices indomptables. Mais Xavier ne le ménageait pas et ne l’aidait plus dans le contrôle de lui-même. Roman déjà, n’appréciait pas ses paroles. Et la haine monta en un instant, une colère indigne de lui, une impulsivité qui ressortait de lui depuis ses dernières scènes avec Eileen, leur dernier baiser, leur dernière confession et leur dernière étreinte. Pour qu’elle lui colle une balle dans l’épaule. Elle aurait pu tout autant viser le cœur que la sensation aurait été la même. Alors Roman sans prévenir et malgré ses paroles convaincantes, frappait avec tout l’élan possible. Il se reculait alors, la joue de Xavier au proie aux flammes. T’aurais pas pu fermer ta gueule hein ? Espèce de merdeux ! Qu’il vociférait comme si c’était la faute de Xavier s’il l’avait frappé alors. Roman attisait alors la flamme en foudroyant du regard l’oméga. Soupirant lassement, il défaisait le nœud qui lui nouait l’intérieur du cœur. Pourquoi tu pensais que j’allais te frapper ? Sa voix était dorénavant calme, comme s’il ne l’avait pas frappé, attaqué leur amitié. Comme s’il voulait des réponses, suppliant, qu’il voulait entendre de sa bouche que tout le monde pensait déjà qu’il avait dépassé les limites, que Roman et Eileen n’étaient plus que des amants maudits bernés par une mascarade amicale. Si lui ne voulait pas se le dire, si même lui ne voulait pas l’entendre, alors comment cela se faisait que Xavier semblait en connaître bien plus de lui ? En même temps tu l’as cherché. Tu t’attendais à quoi en faisant ça ?! T’avais pas une iota à combler non ? Qu’il disait, lui balançant quelques rumeurs qu’il avait entendu. Mais plus que ça, il tentait de dévier le sujet pour ne pas qu’on s’attarde trop sur lui. Elle t’as forcé, c’est ça ? Je pourrais le comprendre… Des excuses, toujours et encore. Et plausibles en plus. Roman voulait entendre de la bouche d’un autre qu’Eileen était cinglée, accro au sexe et aux hommes. Accros à tous sauf à lui.





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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyMar 16 Déc - 19:58

be wild, be yourself

Bêtise humaine. Xavier était la réincarnation de la bêtise humaine. Il ne contrôlait plus ce qu'il faisait, disait, pensait. Il était un pantin dans une vie pleine d'obstacles qui se prenait des poteaux en pleines têtes et des fiantes de pigeons sur les épaules. Sa vie lui échappait, incontrôlable fleuves d'erreurs et de jugements faussé par des rumeurs envolées. Son physique de jeune premiers et ses yeux hypocrites le rendaient beaucoup moins agréables à présent qu'à ces débuts prometteurs dans l'université californienne. Amis et alliés s'en allaient un par un afin de le laisser dans une solitude banale et éraflée. Xavier tenait son club de golfe comme il tenait une femme dans son lit, avec fermeté et ne laissant nulle place à l'imagination, il voulait un contrôle absolu. Malheureusement, si dans un lit il arrivait encore à prétendre avoir un immense contrôle, dans sa vie, c'est la loi du hasard et l'algorithme de la malchance qui frappait encore et encore son dos perlé de bosses à force de tomber et de recevoir ses coups dans le dos. Voyant le visage de Roman à quelques centimètres de lui, son filtre à parole ne laissa aucunes chances à l'epsilon de ne pas entendre ce que l'oméga avait à dire. Rien ne serait plus exceptionnel que de voir deux personnes étant passé dans le lit de la présidente de la confrérie se battre pour elle. Non ?! Evidemment, ce serait épique, voir légendaire. Mais la seule raison qui pousserait Roman à frapper son ami, ou défunt, serait si celui ci avait touché à sa précieuse cousine, celle qui constituait la femme parfaite pour lui. Xavier avait eut tout bon sur toute la ligne au niveau de mettre sa vie dans un bourbier immense et profond. Le jeune homme voyait Briséis comme sa meilleure amie, son double, son reflet dans un miroir. Et bien entendu, aussi fucked up qu'il était, il avait foiré sa relation avec elle, aussi. Non seulement il voyait le cousin de celle ci le regarder avec un oeil des plus noirs. Mais sa propre culpabilité de l'avoir fait souffrir des mois durant le taraudait comme des poignards bien effilé depuis des mois. Orlando était désormais une terre maudite pour lui, jamais plus il n'y remettrait les pieds. Voir Roman trembler de rage à mesure qu'il parlait ne sembla pas lui faire si peur que ça vu qu'il continuait à déblatérer, conneries sur conneries, vérités sur vérités. Il ne semblait pas s'arrêter, pareil à une radio dont on ne trouve pas le bouton pour l'éteindre ou un film qui n'a pas de pause. Un monologue, long et éprouvant, autant pour lui que pour son ami. Il comprenait tellement la colère de Roman. Il avait la même quand il pensait à Soren et sa Lysa. Les voir ensemble à l'époque était déjà dur tellement il était proche de la blonde. Mais savoir à présent qu'elle était passé dans les draps de son cousin le rendait malade. Il ne vit pourtant pas le coup venir mais le sentit bel et bien sur sa joue. La douleur monta jusque dans l'arrière de son crâne, brûlant sa peau comme si un feu y passait, tout doucement. OH PUTAIN ! Il savait que Roman allait lui mettre un droite bien huilée, et mine de rien, il l'attendait avec impatience. Il voulait sentir la douleur qu'il infligeait, la colère que son entourage ressentait. Xavier était un peu masochiste, aimant une douleur bien trop vive. C'est maintenant que tu te rends compte que je suis un merdeux. Même ma mère le sait. Bien piètre estime de lui même qu'il a l'anglais. Ne sachant pas trop faire, il posa le métal glacé sur sa joue, sentant déjà l'hématome envahir sa joue et le bas de son oeil. Parce que je le mérite. Se laissant choir sur l'herbe verte du gazon, il s'appuya contre son club de golfe, laissant la fraicheur du métal apaisé sa joue endolorie. Je n'aurais pas du me mettre avec Briséis, je n'aurais pas du coucher avec Eileen cet été, et surement pas mettre Lysa enceinte BORDEL ! Dire qu'il avait eut tord à voix haute avait un aspect apaisant bizarrement, comme si il avait enfin une révélation, qu'il se rendait enfin compte de ses erreurs, des obstacles qu'il avait à franchir. Putain, t'as un sacré droite toi ! Il rit un peu de la situation, se rendant bien compte que Roman avait un peu réglé ses comptes avec lui, pour le moment. En même temps, voir Xavier accrocher à son club de golfe comme si sa vie en dépendait avec une joue aussi rouge qu'une tomate avait de quoi calmer une bonne colère. Si elle m'a forcé ? Eileen était déjà une bombe atomique à quinze ans. Et oui, elle m'a un peu forcé la main. Disons qu'on était jeune et que l'attrait de l'interdit était très attirant. Même des années auparavant, Xavier savait que toucher à la cousine de son meilleur ami était interdit, et pourtant. Il y avait chez lui cet attrait de l'interdit, cette envie de briser les règles, de toujours aller plus loin, encore et encore. Et toi ? Pourquoi tu m'as frappé ? Tu m'aurais pas frappé si il n'y avait pas quelque chose entre toi et miss nympho-bimbo. Il n'était pas con Xavier et puis, niveau " je tombe amoureux de ma meilleure amie ", il était pro dans la matière. Scrutant le regard un peu fuyant de Roman, il se redressa et le confronta du regard. Plus chieur, tu meurs. Crache le morceau Da Russo. J'ai déjà eut affaire à ta cousine, et je suis encore en vie. Alors c'est certainement pas le modèle masculin qui me fait peur.
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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyJeu 25 Déc - 21:08


moment, fight and cycle.



Roman&Xavier ⊹ La douleur se propageait dans son épaule, dans son bras et tout son être. Le picotement s'était traduit au coeur de ses veines, dans ses tendons, dans les chimères d'une âme hésitante à se montrer claire et voluptueuse. Pour l'instant, elle était sombre et dénigrait toute envie de se laisser connaître. Bien repliée tout au fond de lui, la douleur que Roman ressentait à présent dans son bras, aurait presque pu l'atteindre tant elle semblait se muer en monstre écœurant qui le faisait grimacer au moment même où l'effort avait dû se faire sentir. Il avait frappé le visage de Xavier et à cet instant précis, sa mâchoire s'était brusquement serrée de douleur. Son poing toujours replié comme en attente d'une seconde attaque imminente, exprimait secrètement, une manière de répudier la souffrance. Le Da Russo n'en montrait rien mais sa blessure tiraillait son muscle, sa clavicule hurlait sous l'assaut impulsif et la brûlure venait dévaster ses artères, endolorissant jusqu'à sa main, engourdissant ses articulations. Il en aurait hurlé s'il ne s'était pas retrouvé en face du Cavendish. Pour Roman, l'homme était son ami. Mais même ainsi, il avait toujours appris à ne jamais traduire le plus profond de ses pensées, ses faiblesses et ce qui le rendait aussi méprisant. C'était parce que l'epsilon gardait toujours tout enfermé à double tour, parce qu'il était trop difficile pour lui, d'épancher ces complexités par ses sarcasmes inépuisables. Alors à défaut de pouvoir tout tourner en moqueries odieuses, cette fois-ci, il tairait ce qui l'importunait le plus. Deux jours s'étaient écoulés. Deux jours où Roman était sortit de l'hôpital, avait passé les grandes portes de ce lieu qu'il répudiait pour y avoir vu son père y mourir. Il se rappelait... Les derniers soupires au bord de ses lèvres décharnées comme pour proclamer que ça y était, à présent, il laisserait derrière lui, femme et enfants et une dynastie qui n'aurait plus qu'à s'orienter, seule. Et Roman, deux jours auparavant, avait frôlé la mort et à cause de sa meilleure amie. Du moins, ce qu'elle semblait représenter à ses yeux jusque là. La flamme avait brunit ses pupilles. Mais ce n'était pas celle de son audace et son irréfutable ambition virtuose. Non, c'était celle de la peur, éclatante de beauté et qui l'avait désarçonné en une seconde. La scène restait gravée en lui comme si elle s'y était inscrite pour toujours et que, chaque détail, ne cesserait de le hanter, s'interdisant de s'effacer au fur et à mesure que le temps lui, finirait par guérir les blessures des uns et des autres. Non, le châtiment de Roman serait de revivre avec la même intensité et pour toujours, la fin d'une amitié sordide et d'un amour vain. Il s'était écrasé sur le sol de sa chambre à l'instant même où le canon avait craché sa dernière tirade à même sa peau. Le son dissonant s'était répercuté dans son épaule, déchirant sa chair, souillant ses parjures et ses attaques. Exposant au néant, le reste de fierté qu'il concédait à sa relation surfaite avec Eileen. Il avait compris, dans la voiture, quand elle s'excusait, dans cette hôpital, quand elle lui promettait qu'elle n'avait pas fait exprès, dans la peur qui s'était baignée dans les yeux de la Rosenbach, prenant la place de son incorrigible soif de folie passagère, qu'il ne pourrait pas continuer ainsi. Que tout devrait se finir. Que même s'il avait eu l'envie torride, sauvage de l'embrasser même après qu'elle l'avait blessé, même au moment où elle le conduisait à l'hôpital, il avait aussi l'envie irrésistible de la détruire, lui faire mal, la mettre plus bas que terre. Roman aimait Eileen autant qu'il la détestait. Pour cela, il mettrait un terme à ce tout et verrait ce qui ferait le plus mal. Son absence ou sa présence. Alors à ce moment précis, Roman en voulait encore plus à Xavier. Pour lui faire ressentir le pire, quand il se sentait déjà au plus bas sans le montrer. Son coup avait vacillé contre son oeil, comme pour le marquer suffisamment pour qu'au bal, tous puissent admirer son incapacité à ne pas se comporter en idiot. Une blessure affligeante, pour avoir couché avec Eileen et pour avoir brisé Briséïs sa cousine. Et encore, c'était peu cher payé. Enceinte ?! Et après tu te permets d'approcher Briséïs ? Et d'oublier tes soucis dans les bras d'Eileen ? Mais qu'est-ce qui tourne pas rond chez toi ? Ta perspicacité est au niveau de celle d'un attardé. Que Roman concède, la ton encore excédé et la mine effacée. Les révélations sont lourdes de sens. Mais Roman le juge alors qu'en définitive, il était plus facile de se dire que sa raison, à trois mille lieux des problèmes du jeune homme, sonnait réelle. Mais à sa place, le Da Russo n'aurait-il pas fait la même chose ? Evidement que si lorsqu'on voyait comment celui-ci réagissait à la moindre branche mal taillée qui venait escarper son chemin et but ultime de réussite. Parce que t'as l'ossature d'un gosse de trois ans et que je me suis souvent entraîné sur des idiots de ton genre. Qu'il concède, la mine grisâtre, le ton péjoratif et toute l'envie de cracher sa haine à tout ceux qui s'approcheraient de lui. Condescendant à souhait, Roman est d'une humeur si maussade que Xavier aurait sûrement dû avoir l'obligeance de faire demi-tour. Mais en plus d'être peu loquasse, il en venait à être bien trop téméraire. Il n'y a rien. Plus rien. Elle m'a tiré dessus et a dû sortir de taule depuis. C'est tout ce que je sais et ce qu'il y a à savoir. Notre amitié c'est de l'histoire ancienne mais pour le principe, je me devais de venir te saluer. Au moins pour Briséïs. Qu'il daigne exprimer dans un mélange abjecte de retenu crispé et de dégout. Mais pas envers Xavier mais plutôt envers ces révélations, ce qu'elles contenaient comme informations, ce que tout cela venait à supposer. Quelle fin, elles venaient à développer. La douleur lancinante qu'il avait ressentit alors, venait alors se concentrer sur l'organe vital. Alors comme ça tu vas devenir père ? Félicitation Xavier. Je ne connaissais pas cette manière de faire pour garder une fille. J'espère que t'as pas mis dans le crâne cette idée à Zadig sinon je commencerais à me dire que je ne suis décidément plus dans le coup ... Ou que j'ai manqué quelque chose. Mais même si la plaisanterie tente d'alléger l'atmosphère, Roman n'en reste pas moins contracté, complètement à bout, épuisé et irrité. Non, Zadig n'est pas aussi fou tout comme Roman ne commettrait jamais cette erreur. T'as intérêt à le dire à Briséïs. Voila la première menace qu'il proférait en le regardant d'un regard noir et qui ne laissait aucune équivoque à ses réponses. Il y veillerait, qu'il en soit certain. Mais Roman ne pouvait pas non-plus éviter l'abandon qu'il lisait dans les gestes de Xavier. Il semblait à bout et déprimé. Presque comme lui finalement. Sauf que Roman avait une manière bien à lui de venir à bout de cette sensation. L'impulsivité, se jeter corps et âme dans le travail, devenir un bourreau des sentiments, le tyran encore plus détestable qu'avant. Comme ça on venait à moins se poser des questions sur ce qu'il se passait sous la carapace. Et tu comptes faire quoi maintenant ? Xavier était piégé. Et il ne pouvait visiblement pas utiliser l'approche de Roman. Faire l'autruche, passer à autre chose, mettre un pansement sur une plaie béante et courir vite avant qu'elle ne s'ouvre de nouveau...





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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyMar 27 Jan - 22:26

Des erreurs. Encore et toujours. Sa vie entière, son existence complète, était faite de conneries, de bêtises et d'erreurs. Un cycle incessant. Sans répit. Xavier savait les erreurs qu'il faisait. Et pourtant.  Il ne cessait de les répéter. Encore et encore. Inlassablement. C'était pathétique, minable, décevant. Lui qui voulait être un grand homme, un homme plus grand que son père, assez puissant pour s'émanciper complètement. Son compte en banque contenant encore trop d'argent de sa famille, il voulait être complètement indépendant, totalement. Ne plus avoir à demander. Il voulait assumer sa vie. Mais ses erreurs rendaient ce processus difficile, compliqué. Il n'arrêtait pas pourtant, d'avancer. Sauf que sa vie est un constant cycle, ses erreurs le rattrapent tôt ou tard. Lui qui pensait qu'il allait pouvoir convaincre une certaine blonde de lui pardonner d'avoir couché, non pas avec une, mais deux femmes qu'elle ne savait pas voir en peinture, il avait tout raté. Lysa enceinte. Lysa portant en son sein le fruit de leur seule et unique nuit de passion. Lysa ayant une colère immense contre lui car il n'acceptait pas qu'elle avorte. Lysa qui avait sans doute des idées plus que meurtrière à son égard. Il voyait son avenir si incertain, si troublé qu'il faisait alors n'importe quoi. Son corps était sans doute plus sain, moins de fêtes, moins d'alcool, moins de drogues. Mais ses actes n'en laissaient pas moins au doute de sa destruction imminente si elle ne lui pardonnait pas un minimum. Il se laissait dériver, délaissant peu à peu ses fonctions de président laissant Maël et Zachariah se charger du plus gros et faisant irruption quand sa solitude devenait trop difficile à supporter. La plupart du temps, il travaillait d'arrache pied sur ses cours, ses articles. Son agent lui donnait un nombre incalculable de rendez vous pour des shootings photos, GQ le harcelait pour des articles sur comment draguer et tout un tas de bullshit qu'il envoyait en masse mais n'était jamais assez bons. Au bout du compte, il finit par prendre une ligne de coke et écrivit le meilleur article de sa vie. Dérive. Totale. Xavier était l'exemple type du jeune papa qui ne savait plus quoi faire de sa vie. Sauf qu'il y avait une grande chance qu'il ne le soit jamais si Lysa se faisait avorter. Il avait parlé adoption, mise en famille d’accueil. Mais elle ne voulait pas risquer sa carrière de danseuse pour un enfant dont elle ne voulait même pas, dont elle voulait loin d'elle car lui rappelant trop la douleur qu'il représentait, la douleur que lui, Xavier, lui avait causé. Sur ce grand et immense terrain de golf, il repensait à tout ce merdier. Toute cette horrible histoire qui se déroulait. Non sous ses yeux mais dans sa vie. Ce n'était pas une pièce de théâtre qui se déroulait devant lui, ce n'était pas un film qui passait à la télévision, ce n'était pas l'histoire d'un de ses amis qui était devant ses yeux, c'était sa vie. Sa propre et unique, seule et misérable vie, qui prenait un tournant bien trop tragique. Son début de vie lui avait donné sa part de tragédie mais apparemment, un début catastrophique ne vaut pas des événements désastreux en plus, en extra, en bonus. Xavier se défoulait sur ses balles des golfs, les lançant comme le plus horrible des golfeurs, droit devant, sans réfléchir. Roman avait essayé d'apaiser le jeu mais leur histoire mutuelle plus leur ennuis personnels avait tout emmêlé. Si bien que le poing de Roman n'avait pas été freiné dans sa course vers la pommette et l’œil du russe. Xavier ne l'avait pas stoppé non plus car il aurait pu, il aurait pu stopper le poing de son ami à quelques centimètres de son précieux visage. Mais il avait besoin de sentir la peine qu'il causait physiquement car son cœur était déjà trop abimé pour ressentir autre chose qu'une douleur sourde à laquelle on s'habitue, jour après jour. « Tu n'es pas loin du compte. Je pars en vrille, j'ai le cœur brisé, fiancé à une greluche inconnue, et par dessus tout, je suis le fils d'une pute. Alors ouais, y'a un truc qui tourne pas rond chez moi. » dit-il en essuyant le peu de sang qui avait coulé le long de sa joue. Il ne mentionna pas sa maladie mentale car sinon, son séjour dans un hôpital psychiatrique serait vraiment le cadet de ses soucis. Xavier riait, visiblement amusé de la situation. Car il l'était. Il avait eut exactement ce qu'il voulait mais il en voulait plus. Plus de douleur, plus de coups. Il voulait ressentir cette douleur physique qui lui faisait oublié que son cœur était en lambeau, se reconstituant sans arrêt pour se faire ensuite piétiner, briser, déchirer de toute part. « Tu n'as pas du t'entraîner assez bien. Je ne sens déjà plus rien. » Seulement, son regard fut attirer par l'air semi rêveur de Roman à la mention de Eileen. Si il avait une chose que Xavier avait comprit avec les Da Russo, c'était qu'il ne fallait pas se fier à leur regard hagard, l'air de rien. Tout ce masque cachait trop de secrets, trop de mensonges, trop de choses bien secrètes qu'ils ne voulaient pas voir dévoiler au grand jour. « Elle t'a tiré dessus ? Elle est encore plus folle que moi. » La dernière partie, il choisit de l'ignorer. Il savait très bien qu'il avait plus d'ennemis que d'amis en ces jours heureux. Il avait besoin que Roman reste de son côté, tout comme Isay. « Félicitation ? J'espère que tu rigoles. Elle ne veut pas garder le bébé malgré tout ce que j'ai pu lui dire. Briséis est au courant, je l'ai revu la semaine dernière. On s'est réconcilié mais bon, tu sais comment est ta cousine. » Une peste sans nom, une horrible chieuse qui lui a bien fait la leçon. Mais Xavier était tout de même heureux de l'avoir revu. Heureux d'avoir retrouvé sa meilleure amie. « Zadig ne me parle plus depuis qu'il a apprit pour moi et Eileen. Il a clairement fait comprendre que mon existence était réduite à néant dorénavant. » Quand à ce Rosenbach. Zadig et lui étaient amis depuis le adolescence, toujours fouré ensemble, à chercher les pires conneries à faire ensemble. Mais depuis cette prise d'otage où de nombreux secrets du jeune homme ont fait surface, c'était le désert, le blizzard le plus complet. Pas de nouvelles, rien. Les emails et les messages ne servaient à rien. Il fallait une vraie intervention, mais Xavier était fatigué de se battre pour les personnes qui comptaient pour lui, encore et encore. Réparer ses erreurs, encore et encore. « Disparaître ? » Une option mûrement réfléchie et aussitôt rejeté. « Je pense que la seule chose que je peux faire, c'est me faire à l'idée qu'elle va avorter et être la pour elle après ça. Contrairement à toi, quand j'aime, je ne me dis pas qu'il faut que je m'éloigne, au contraire. » Si Roman pensait que Xavier n'avait pas vu son petit jeu avec la princesse de vegas, il se trompait sur toute la ligne. Xavier repérait ce genre de sentiments à des mètres à la ronde, chose vraiment difficile, vu qu'il était dans la même situation. « Je compte bien ne pas la lâcher, même si elle me dit de quitter le combat. » Regardant son ami dans les yeux, il lui dit clairement ce qu'il pensait. « Quand à toi mon cher ami, tu as intérêt à ne pas faire le con avec Eileen si tu ne veux pas avoir le clan Rosenbach sur le dos plus moi. Parce que malgré qu'elle soit une garce horripilante que j'aurais bien vu disparaître de mon paysage, j'ai pas envie de la voir dans le même état qu'après cet idiot de Jayan. Compris ? » Ils étaient l'élite, ils étaient au dessus de tout alors tous les touchaient différemment. Si les autres pensaient que leur cœur était absent de leur constitution, c'était faux. Au contraire. Leur cœur était protégé par une paroi par balle, anti choc. Percé cette paroi et c'est un cœur fragile que vous verrez entre vos mains. Celui d'Eileen avait été percé à jour et malgré les soucis qu'elle lui causait, il ne voulait pas la voir dans le même état que lui. Misérable.  
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MessageSujet: Re: moment, fight and cycle ; roman moment, fight and cycle ; roman EmptyMar 10 Fév - 22:30


moment, fight and cycle.



Roman&Xavier ⊹ Papier de verre froissé dans une paume chaude et moite, le visage de Roman se fanait n’y laissant que des runes indéchiffrables. Si son regard sombre et impétueux présageait une imminente tempête d’émotions froides et sans scrupule, il laissait l’opportunité à Xavier de s’exprimer car il lisait sur ses traits les mêmes perturbations qui venaient s’écraser le long de sa carlingue, déchirant la taule, piétinant les récits sur lesquels il s’écrasait pour bientôt, se noyer dans les flots tumultueux. Rendez-vous avec le destin aux mêmes heures de pointe aux côtés de l’oméga, Roman n’était pas spirituel, n’allait pas plus loin que le bout de son nez concernant les relations humaines et finissait par déroger toutes peines au constat d’une suppliante émotion robotique crissant sous ses pas acharnés vers le succès. Les femmes, cette jungle horripilante qui brûlait ses pupilles, faisait bruisser plus bruyamment encore ses pensées vers les chemins sombres et escarpés lorsqu’il n’avait jusqu’alors tenu compte d’aucun de leur ressentiment à son égard. Mais quoi dire aujourd’hui qu’il venait de louper la réunion du siècle dans le siège de son empire puisqu’il se trouvait ce matin encore, à l’hôpital pour signer quelques décharges et fuir ce lieu aux allures léthargiques et angoissantes. Si Roman n’avait aucun préjugé envers les hôpitaux contrairement à grand nombre et se fichait bien d’y poser le cuir de ses chaussures italiennes chaque fois qu’il était nécessaire de le faire, cette fois-ci avait été la fois de trop. Il avait vu le regard gris soutenu par des cernes immenses sur un teint pâle, s’éloigner sous l’étreinte de policiers qui n’avaient pas l’air de plaisanter. Roman avait détendu son bras accusateur qui l’avait pointé pendant un temps interminable sans la quitter du regard, et s’était laissé divaguer sur son lit de mendiant abîmé après une scène de ménage où trahison et adultère auraient pu être les premières raisons émises par les gens qui les entouraient. Oh c’était bien plus complexe que tout ça, pas amis, pas amants, pas amoureux mais bien fous l’un de l’autre. Roman était perdu, chamboulé et de toute manière, dès qu’il venait à oublier ce fâcheux contre temps dans sa vie ministérielle, la douleur dans son épaule qui se répercutait avec ardeur, venait à lui rappeler sans cesse le visage de sa meilleure amie se décomposant face à son geste, au sang dégoulinant contre sa chemise immaculée. Roman avait forcé le destin ce soir, épinglé le lieu et l’heure précise de cet attentat mais avait attendu comme s’il n’avait pas conscience du danger imminent. Aurait-il fait un pas sur le côté qu’il se demandait si, esquiver la douleur aurait été plus salvateur que ce désenchantement quotidien. Une année scolaire en berne, des indécisions qui courraient dans son esprit et des verres qui s’enchaînaient tard dans la pénombre de son bureau, au sommet d’une pyramide de vitres étincelantes et dominants la ville. Souvent près d’Alexander Astoria, seules les lumières de San Francisco baignaient leur visage d’un reflet chatoyant. Pour le reste c’était discussion houleuse entre l’homme qui tentait de faire entendre raison à son ami et un autre qui se renfermait encore plus lorsqu’il s’avérait d’avouer une réalité impérissable. Me sors pas d’excuse à deux balles. T’as une famille de merde mais ça compte pas. On a tous nos casseroles mais c’est pas ta famille qui définit ensuite ce que tu deviens. Roman et ses beaux discours, Roman à la tête d’un congrès, devant un pupitre, lançant des discours enflammé, son regard rivé sur les hommes qui l’écoutaient fébriles pendant que, de sa hargne et sa nonchalance, il ferait virer au sol les plus sensibles dames de son auditoire. Tout compte fait, l’epsilon aurait pu tout faire. Sauf avouer aimer sa meilleure amie depuis leurs quatre longues années d’amitié. Sauf se dire qu’il pourrait faire sa vie avec elle, qu’Eileen était la seule et l’unique. Pour ce qui est de tes fiançailles, me sors pas qu’il n’existe aucun échappatoire et les cœurs brisés ça se recolle. Le mania des affaires, le bourreau des innocents, l’insolence à l’état brut, le torse bombé, la carrure dominante, imposante, guindée. Tout dans les propos, rien dans le cœur hormis un vide intersidérale. Faire taire ses émotions et prier pour un jour trouver la rédemption de n’avoir su aimer correctement. Fermes la Cavendish. Xavier savait pertinemment que lorsque Roman employait les noms de famille pour désigner les gens qui l’entouraient, c’était dès lors que la colère avait surmonté l’armistice qu’il déployait autour de lui, la clé de la seconde chance et qu’il donnait du retrait à ses actes pour ne pas commettre une erreur absurde qui aurait crever un abcès mais déclencher bien des souvenirs houleux. Xavier était le roi des cons mais tout comme lui, il pataugeait dans les gravelas et chacun faisait comme il pouvait pour s’en extirper. Roman brûlait les étapes pour s’en sortir et s’enfonçait chaque fois un peu plus lorsque Xavier avait bel et bien abandonné et se laissait couler. S’il trouvait le temps fort long, alors il demandait à Roman de l’assommer un peu plus pour l’enfoncer plus rapidement encore. Aux dires de l’oméga, Roman ne réagissait que par un grognement sourd. Rien à redire sur le cas de la Rosenbach psychopathe, pas l’envie non-plus de recenser ce terrible désastre amicale. Au moins une qui a de la jugeote. Réfléchis un peu Xavier, oublies ton passé et penses réalité. Tu crois vraiment que tu vas réussir quoi que ce soit avec un marmot sur les bras ? T’as rien pour l’instant, t’as tout à faire, tes preuves comme le reste. Si ton job est sympa c’est pas ça qui t’aideras à gérer une famille plus un bel avenir. Si tu veux un jour être invité à ma table plus tard, tu devrais la conforter dans son choix. Roman qui n’avait pas de cœur et qui montrait son opinion clairement sans passer par quatre chemins. Car si Xavier savait bien quelque chose sur son ami c’était qu’il n’avait aucun temps à perdre et que, si on pouvait tout lui dire, le Da Russo s’empressait de donner son opinion la plus claire et précise sans prendre de gants car tourner autour du pot n’était pas ce qu’il désirait et il ne comprenait toujours pas cette manière d’arriver à ses fins. S’il fallait faire comprendre quelque chose, autant ne pas y aller de main morte. Xavier savait parfaitement que si Roman se permettait des commentaires pareils c’était que cela le touchait et le laissait concerné. Oui je sais justement. Il va falloir être réglo avec elle si tu ne veux pas qu’elle t’éviscère. Que ce soit elle ou un homme de main qu’elle aura payé pour pas grand-chose. Rien de surprenant, Roman en parlait normalement. Son argent illimité lui permettait de s’accommoder de services souterrains. Jusqu’alors il n’en avait jamais eu le besoin mais cela ne l’étonnait pas si un jour, une femme piquait une crise et se laissait aller à commander ce genre d’aide malveillante. Laisses lui le temps. Tu le connais aussi bien que moi et il a d’autres chats à fouetter en ce moment. Zadig se renfermait, hurlait, frappait et faisait le mort. Mais il revenait comme toujours parce qu’ils vivaient dans le même monde, dans la même bulle sacrée et que chaque fois, ils revenaient à se rencontrer de nouveau. J’ai plus rien à faire c’est fini. Elle m’a tiré dessus, je l’ai envoyé derrière les barreaux, il n’y a rien d’autre à dire de plus. Une amie ne fait pas ça. Une amie ? Allez Roman, devant Xavier, le coup de l’amie ne risquait pas de marcher. Encore un nom d’enfoiré supplémentaire aujourd’hui et je te jure que je vais tuer quelqu’un. C’était sa journée. Le prénom de Jayan sortit et c’en était fini, Roman avait de nouveau l’envie de cogner sur quelqu’un. Pourtant, il aurait dû se préserver et ne pas montrer qu’en une seconde, il pouvait avoir des pulsions meurtrières seulement pour sa meilleure amie, la femme qu’il avait éliminé de sa vie. Maintenant je vais me concentrer sur the Mating Mind, j’ai du travail, des contrats à signer, des partenariats à gérer et des projets plus importants encore à planifier. Je n’ai plus le temps de me battre pour quelque chose qui détruit peu à peu ma vie. La passion, l’amour, le karma. Toutes ces choses qui avaient réuni Eileen et Roman pour se tuer l’un l’autre dans un feu croisé. Elle t’a parlé de moi ? Curiosité animée, le chef d’entreprise dominait mal son interrogation.





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