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► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde

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MessageSujet: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptyMar 18 Sep - 18:33

Adélaïde éè Aleyna calin


Cela faisait maintenant plus de 5heures que j’étais dans mon lit à regarder le plafond tout en remémorant mon passé, mais surtout Keyon. Aujourd’hui nous sommes le 18 du mois de Septembre, l’un des jours les plus douloureux dans mon cœur. L’anniversaire de mon défunt petit ami, qui m’avait quitté il y a maintenant 1an et 7mois. Je ne mettais toujours pas relevée suite à son départ si brutal. Oui je savais que la leucémie allait l’emporter mais on n’est jamais assez bien préparés face à la mort. Je n’avais jamais réussis à tourner la page, à faire le deuil c’était encore trop tôt. Je redoutais cette date depuis tellement longtemps que je n’arrivais pas à me retirer de mon lit alors qu’il était déjà 11heures du matin. Je n’étais pas seule, j’avais Maëlysse avec moi en cette journée. Maëlysse ou la fille que j’aime plus que tout et dont j’ai la garde depuis quelques mois…et qui as aussi la leucémie. J’avais énormément de projet pour elle et pour moi, et je ne souhaitais qu’une chose…qu’elle vive, tout simplement. Mais pour ça, je n’avais pas tout entre mes mains. Maëlysse ne comprenait pas réellement ce qu’il se passait ce matin, mais elle était venue dans mes bras et je ne pus m’empêcher de pleurer encore et encore, avant qu’elle n’essuie mes larmes. « Ne pleure pas…J’irai à l’association aujourd’hui comme ça tu pourras te reposer. » je n’avais guère pu m’empêcher de sourire légèrement avant de caresser ses cheveux et de reprendre, doucement certes. « C’est l’anniversaire de Keyon aujourd’hui…ce n’est pas à cause de toi, ou de tous ces rendez vous, d’accord ma puce ? » c’est vrai que ma princesse avait toujours peur que je sois triste et même fatiguée de toujours la suivre, de tout faire pour rendre sa vie meilleure, mais non c’est faux, je me devais de la rassurer comme je le pouvais mais malheureusement je n’y arrivais pas aujourd’hui. Ma tristesse, ma douleur étaient bien trop profonde pour que j’arrive à parler avec mon rayon de soleil de tout ça. Puis je restais contre elle, tout en disant doucement. « Je viendrais te chercher en fin d’après midi, d’accord ? J’ai besoin d’aller le voir aujourd’hui…j’espère que tu ne m’en veux pas..» c’était bien la chose qui me faisait le plus peur, après sa maladie, le fait qu’elle m’en veuille pour X raisons. Je voulais être la cause de ces sourires, de ces rires mais surtout pas de ces larmes, de son mal être…et je ne voulais pas qu’elle pense que je voulais l’abandonner. J’avais juste besoin d’être seule, d’ailleurs mon portable était coupé depuis la veille. Je savais que certaines personnes voulaient toujours me rendre le sourire, et surtout me protéger et me changer les idées…surtout aujourd’hui. Mais je voulais juste être seule et c’est ce que j’allais faire. Je me levais avec beaucoup de difficulté avant de mettre un sweet noir et un jean. Je ne voulais pas prendre soin de moi, c’est donc pour ça que je laissais mes cheveux un peu en bataille, le regard des autres je m’en fichais totalement…aujourd’hui. Heureusement pour moi, ma princesse avait tout fait, elle s’était préparée sans que je ne lui demande…elle est tellement formidable cette petite. Je ne pris pas la voiture, je ne voulais pas créer un accident ou que sais-je. Nous voilà maintenant à l’association, et à peine arriver que ma marraine vint me prendre dans ces bras, sachant très bien quel jour on est. Je ne pus retenir mes larmes, une nouvelle fois, mais je les séchais assez rapidement avant de la regarder et dire doucement. « Je ne peux pas la garder avec moi aujourd’hui…je passerai la prendre plus tard…je suis désolé de ne pas avoir avertie..» puis Shanae me regardait avant de reprendre la parole tout en me caressant le bras. « On savait que tu allait venir. Reviens la chercher quand tu te sentiras prête, d’accord ?! » un petit hochement de la tête suffisait pour répondre à sa phrase. Puis je pris ma princesse dans mes bras, avant de m’excuser et de lui dire au combien je l’aimais…

Oui je ne pouvais guère faire autrement, je ne pouvais pas l’amener dans un cimetière et encore moins aujourd’hui, je ne voulais pas qu’elle ne me voie dans ce genre de situation, bien qu’elle venait de mettre un pied dedans. Je m’en voulais de lui faire vivre tout ça…mais certaines choses ne se contrôlent pas, pas vrai ?! Je partis un peu à reculons avant de marcher, les mains dans mes poches et d’aller acheter un peu de peinture rouge et un pinceau…Puis me voilà en direction du cimetière. Personne ne savait où était enterré mon défunt petit ami à part quelques ami(e)s fidèles. Bref. Je ne mis pas longtemps avant d’arriver vers sa tombe…les larmes ne cessaient de couler le long de mes joues et je ne pris plus la peine de sécher ces dernières, je n’étais pas venue ici pour faire la fête. Il aurait eu 22ans aujourd’hui. Je m’approchais doucement de la tombe avant de déposer un baiser sur sa photo avant de passer ma main dessus. « si tu savais au combien tu me manque…» puis je mis ma main dans ma sweet et j’en sortis plusieurs bougies et un briquet. Je m’assis donc en face de sa tombe avant d’allumer les bougies. « tu te souviens quand tu allumais des bougies dans ta chambre et que tu me disais : ‘C’est pour toujours raviver la flamme que j’ai pour toi, dans mon cœur’… moi je m’en souviens, et ça me manque. » Je me mis à sourire légèrement. Je me souvenais de toutes ces blagues, de tous ces moments d’affection qu’il me portait. Je ne pourrai jamais l’oublier, c’était mon premier amour, et l’unique pour le moment. Un petit ami comme lui, ça ne s’oublie pas. Je ne peux pas. Je posais les bougies sur la tombe avant de les regarder et de ne plus lâcher le regard de sur sa photo, laissant les larmes couler le long de ma joue. Oui il me manque et alors est-ce un secret ?! Non. Puis je pris ma peinture et j’en mis sur mon doigt… « je ne pourrai jamais te dire assez merci de tout ça, de m’avoir fais découvrir ma passion pour la peinture, et j’espère que de là-haut tu es fier de ceci. » c’est vrai que j’avais découvert cette passion grâce à lui puisqu’un jour alors que nous étions que tous les deux, il avait commencé à me mettre de la peinture sur mon corps, mes bras, et j’ai continué…et tout a pris un sens par la suite. Une belle découverte et j’espérais sincèrement qu’il soit fier de moi sur ce point, car je savais pertinemment qu’il ne l’était pas pour tout. « J’aimerai tellement te toucher, te dire au combien je t’aime…tu me manque tel….» je n’avais même pas pu finir ma phrase que je venais de m’effondrer en pleure, laissant place à un torrent de larmes, et je n’arrivais même plus à bouger, pas même à parler…j’avais tout perdu en quelques secondes. Il me manquait tellement et je n’avais pas prévu que quelqu’un soit là, maintenant…je pensais réellement être seule mais je crois que c’est trop demandé.
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptyDim 30 Sep - 22:03

❝ Gone with a boy, hard to destroy with love,
Built with a heart broken from the start, and now I die slow❞
« C’est aujourd’hui… » Je levais la tête et mon regard se porta sur mon frère assis près de moi dans le séjour familial de mes parents. Je mordillais ma lèvre inférieur devant le lourd sens de sa phrase et haussais les sourcils, piteuse, traduisant d’un simple signe que oui, j’avais comprit se qu’il disait. Mon esprit était occupé à virevolté dans les méandres des scénarios que je me faisait en tête, m’empêchant de savourer mon émission préférer qui passait sur l’écran plat devant moi. Les souvenirs brûlants de cette triste journée qui avait marqué avaient plusieurs personnes de mon entourage, dont Mach, et certainement l’une autre Aleyna. « Elle t’a parlé ? » dit-il avec difficulté, se souvenant bien l’effet dévastateur qu’avait engendré la mort de son meilleur ami à Aleyna, J’agitais négativement la tête en réponse à sa question. « Tu vas faire quoi ? », je jetais un regard furtif vers la fenêtre, laissant sans réponse à sa question. Le soleil n’avait pas fait son apparition, laissant place à ces lugubres nuages qui accentuaient la nostalgie de cette journée. Prenant d’un geste brutal la télécommande qui se retrouvé a mes cotés, Mach éteignis le téléviseur croyant s’accaparer mon attention a se geste. Je ne remuais point à cette provocation. « Tu ne vas tout de même pas rester là, ne bougeant pas du petit doigt quand une de tes bonnes amies a besoin de toi » aboyant sa phrase au visage. D’un seul mouvement, je virais mes yeux et ma tête vers lui. Comment osait-il m’accusé comme tel quand il savait très bien ce j’ai fait pour elle. Avait-il oublié que c’était moi qui se tenais auprès d’elle, laissant mon épaule trempée par ses larmes abondante qui encadraient son visage, dévasté par la triste d’une grande perte. Que c’était moi qui me ramassais en pleine gueule sa mauvaise humeur, qui avait encaissé son rejet face à mon soutien ? Avait-il oublié ses détails ? C’était bien lui qui s’avait renfermé sur lui-même, mis un terme a notre complicité durant ce temps, protester que je le tienne mes bras quand je voyais bien que ses yeux injecté de sang, prouvant bien sa peine à lui aussi. Et moi dans tout ça, je comptais pour du beurre ? Que je ne représentais rien ? À cette époque quand il était sur terre, Keyon avait été le seul mec à pouvoir mériter mon affection, connaissant bien mon aversion d’une amitié masculine qui m’attirais que des ennuis si je m’y impliquais trop. Devant mon air horripilé, je voyais son visage changer d’expression, prenant place à une mine de regret. Tandis qu’il posait sa main sur la mienne, se voulant désoler, je m’éloignais, retirant ma main dans le même mouvement. « Comme oses-tu m’accusé de tel propos ?! Comment peux-tu oublier se que j’ai fait pour toi et elle quand il était mort ! Que vous n’étiez pas les seuls à être à pleurer sa mort ! De quel culot prend tu pour me balancé de tel horreur au visage » crachais-je , m’étant relevé d’un seul bon du canapé où je m’étais tenue. Cette fois-ci, ce fut à mon tour de crier ma peine et ma colère sur lui. Bien sûr que je m’étais retenue de le faire pendant une année. Mais il avait trouvé le bouton déclencheur qui avait laissé libre à mes émotions durant tout ce temps. « Va-te faire foutre Mach !» braillais-je à plein poumon. Je traversais le séjour avant de m’arrêter devant la porte d’entre, prendre mon manteaux et claqué la porte d’entrer derrière moi. Hurlant en pleine rue, choquant plusieurs passant, je marchais d’un pas rageur voulant m’éloignée le plus vite de lui avant que sa tourne au vinaigre. Mais bordel se qu’un mec peut-être con parfois ! Je n’arrivais pas à croire qu’il m’est dit ça, comme si tout se que j’ai pu faire c’est effacé d’un simple souffle. Et il rajoute en plus que je suis une mauvaise amie ? De quel droit avait-il pris pour me juger de cette façon ? Mon frère en plus, il savait bien que je suis loin d’être celle qui abandonnait les autres à la moindre larme qui apparaissait au coin de l’œil d’une copine. Révolté, je n’avais pas fait attention où m’avais mené mes pieds, me retrouvant devant les portes de l’entrer du cimetière. Je frémis à sa vue, n’ayant jamais apprécié cet endroit un peu trop glauque. Trainant des pieds, je pris la route qui m’était familier, et suspendu ma marche quand je vis une silhouette accroupi devant la pierre tombale. Des sanglots parvenais a mes oreilles suivit des pas de course derrière moi. Sans hésitation, les sanglots venait d’Aleyna, et pour les pas, c’est quand Mach surgir a mes coté que je compris que c’était lui qui courait pour me rattrapé. Le méprisant, je ne lui adressais aucune parole, préoccupé par la souffrance de mon amie « Aleyna », son visage caché dans ses mains se releva, et mon cœur fus anéanti devant le tableau mélancolique que donnait mon amie. Je ne pris pas de temps avant de m’approcher d’elle et la prendre dans mes bras. « Tout va bien je suis là », je caressais d’un geste maternelle ses cheveux pour la réconforté, retenant de mon possible mes larmes à moi.
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptyLun 1 Oct - 16:58

Adélaïde éè Aleyna calin


Être assise devant cette tombe depuis quelques minutes et me voilà déjà anéantie. Pire, je n’arrivais même plus à être moi-même, celle qui sourit quoiqu’il arrive. Ma joie de vivre avait laissé place à mon chagrin. Comment passer au dessus de tout ça. Comment arriver à ne pas être mal face à cette disparition très brutale. Non je n’avais toujours pas accepté qu’il m’abandonne comme ça. Je savais qu’il allait partir très rapidement, qu’il allait me laisser un jour…mais on croit tous que ça ne tombe que sur les autres, or c’est faux. J’avais une main sur la tombe avant de laisser couler les larmes sur mon visage. Je me souvenais de beaucoup de choses…de tout ce que j’avais vécu avec lui, et j’avais eu un très léger sourire sur mon visage. Et je ne pus m’empêcher de remarquer que l’une de mes plus grandes amies était là...Adélaïde. Je me laissais aller dans ces bras avant de ne plus contrôler mes larmes. « Il me manque tellement…» c’était la seule chose que j’avais réussie à dire. Je ne savais pas quoi dire ni par quoi commencer. En même temps, cette journée était vraiment l’une des pires avec la date d’anniversaire de sa disparition. Et je savais que ça faisais du mal à Mach et Adélaïde mais…je ne pouvais pas me retenir. Pas aujourd’hui. C’était le deuxième anniversaire que je passais seule, sans lui… puis je fermais les yeux avant de me reculer doucement. Je la regardais par la suite avant de sécher mes larmes qui coulaient le long de mes joues. « Désolé…je ne voulais pas que tu me vois dans cet état là…» puis je regardais son frère avant d’hocher doucement la tête en guise de bonjour. Je n’étais jamais comme ça, je n’étais jamais aussi distante avec eux mais aujourd’hui je ne me sentais vraiment pas bien.

Je soufflais doucement avant de regarder mon amie… « je peux vous laisser si vous voulez, vous êtes certainement venus pour le voir. » En faite je ne savais même pas pourquoi elle était là...personne n’avait eu de mes nouvelles depuis 2jours, je mettais mise dans ma bulle et je ne voulais pas que l’on me parle car je ne voulais pas que l’on me voit comme ça. Trop tard non. Et dire que j’avais déposé ma petite princesse quelques minutes auparavant pour ne pas qu’elle ne me voit aussi triste. Je n’allais jamais arrivée à être seule en faite. Je me retournais vers la tombe de mon défunt petit ami avant de mettre ma main une nouvelle fois. « J’aimerai juste lui dire au revoir…une dernière fois. Je voudrais juste lui demander quelques petites choses qui feront que je me sente mieux, bien mieux à l’heure actuelle…j’aimerai seulement qu’il soit là, à mes côtés…» oui c’est vrai que j’avais eu le temps de lui dire au revoir mais on a jamais assez de temps face à la mort. Je soupirais, oui j’avais envie de savoir si il était fier de moi, si il m’aimait toujours, si je ne l’avais pas déçu…pleins de questions dont je n’aurai jamais de réponse. Puis je fermais doucement les yeux avant de faire quelques pas en arrière. « Je me souviens comme si c’était hier…je me souviens de son dernier sourire, de son dernier rire, de sa dernière parole, de sa dernière volonté…mais impossible de me souvenir de son odeur…» j’avais peur de l’oublier avec le temps, peur de devoir faire mon deuil. Je ne voulais pas passer à autre chose, c’était impossible. « Et ça me fait peur…» oui je n’aimais pas réellement parler de lui, et surtout de ce que je ressentais mais là je ne contrôlais plus ce que je disais. Point. Voilà pourquoi je parlais autant et que je me livrais sur ce côté-là. Livrer est un grand mot tout de même. Puis j’allais vers son frère avant de dire doucement. « Je suis désolé de ne pas t’avoir vu depuis quelques temps, mais…je ne voulais pas que tu me vois comme ça. Je sais qu’il te manque, comme il me manque…» Puis je mis ma main sur son bras doucement avant de me reculer doucement et d’être prise de vertige. La grossesse, elle me rappelait souvent qui j’étais. Qui je suis devenue. Cette fille qui sauter sur tout ce qui bouge et qui s’est faite engrosser par un de mes amis avec qui j’avais passé bien plus qu’une simple soirée entre ami.

Je m’assis doucement avant de mettre ma main sur mon ventre. « En ce moment je suis fatiguée, et je ne supporte pas ma grossesse…» oui c’était surement dû au stress et à tout ce qui arrivait...je commençais à être énormément fatiguée mais je ne pouvais pas oublier ma princesse et mes études, je devais me battre contre moi-même. En ce moment, la seule chose qui me faisait du bien, qui me donnait de plus en plus de courage c’était elle. Maëlysse. Atteinte de la leucémie je me devais d’être avec elle pour qu’elle se batte, et il fallait que j’unisse toute ma force pour lui transmettre, et je ne devais pas faiblir devant elle. C’est aussi pour ça que j’avais pris la décision de la mettre à l’association pour la journée, histoire de passer une journée avec lui, seulement, lui. Je grimaçais doucement avant de reprendre. « J’aurai aimé qu’il soit là avec moi, pour cet enfant. Que cet enfant soit le nôtre…mais tout a changé depuis qu’il est partit. Tout…» je secouais doucement la tête avant de dire doucement. « Enfin, pas entre nous. Et heureusement que tu es toujours là pour moi. Je me demande ce que je ferai à vrai dire…» c’est vrai, que je ne pouvais pas assez la remercier pour tout ce qu’elle avait fait depuis sa disparition, mais j’avais du mal à dire : merci. Pourquoi ? Peut être parce que j’en avais encore besoin de tout ça. Oui certainement.
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptyDim 4 Nov - 20:45

❝ Gone with a boy, hard to destroy with love,
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La mort, un jour où l’autre nous l’affrontons tous. Soit par l’intermédiaire d’une personne proche, ou soit par la vieillesse qui nous assaillis d’année en année, un combat que aucun de nous pouvons gagner. Le seul et unique combat qui nous persécute de génération en génération, que la science tente un moyen de retarder l’échéancier, mais la nature reprend vite au galop, anéantissant tout espoir de cette source d’éternité que nous seul être humain convoite. Et puis, ils y a sont allié le destin, qui tout aussi sournois que la mort, nous frappe tel un éclair qu’on ne peu prévoir exactement sa venue, et où elle touchera, qui sera sa victime. Il s’en suivit de la partit la plus difficile, la perte. D’un ami, d’un amour, d’un proche qui nous coupe le souffle à la seconde qu’on apprend leurs disparitions. Les conséquences peuvent être désastreuses tout comme elles peuvent être une leçon à apprendre, aucun être n’est éternelle. Mais ne déjoue pas en faveur de savoir que plus jamais on ne verra cette personne franchir le pas du seuil de la maison, qu’on ne pourra plus le serrer dans nos bras comme on avait usage de le faire par la joie, l’amour qu’on éprouvait envers il ou elle. Et pour certain, les échanges de baisers et ses sentiment qu’on vivait a leurs contactes. Entièrement disparue par un simple souffle, de seconde, de minutes, d’heures. On ne peut rien prévoir de ce qui nous arrivera, de ce qui arrivera de la personne a nos coté. Il suffit d’un simple moment pour qu’un personne s’envole, s’éteint, s’efface. Pour une jeune femme qu’est Aleyna, le deuil de Keyon la rongeait de tous les parts, la détruisant à petit feu. Elle ne pouvait pas engendrer autant de tristesse d’un coup, surtout pour son état actuelle, mais essayé de combattre la mélancolie de ses souvenirs qui ravage notre âme. Même moi je n’aurais pus y faire face sans bronchée. Sa souffrance m’accable et je tente de tout mes forces de réussir à la calmé, mais je ne dois pas me mentir, j’étais à de doigts de craquer aussi. Et d’un simple coup d’œil par-dessus mon épaule, je distinguais que je n’étais pas la seul. « Il me manque tellement…», je mordais ma lèvre inférieur pour ne pas laisser échappé un sanglot, prit dans ma gorge. Je ravalais se dernier, et fis un effort monstrueux pour ne pas recommencé. Se détachant de mon emprise, elle essuya les dernières larmes qui s’étaient échoué sur ses joues. S’excusant piteusement de son état, essayant de prendre son état normal. Je savais très bien qu’elle essayait de maitriser la barrière de distant qu’elle imposait à tout le monde. « Je peux vous laisser si vous voulez, vous êtes certainement venus pour le voir. » je secouais la tête désapprobatrice par ces dires. « Aleyna tu sais bien qu’on n’est pas seulement venue le voir lui, on est la pour toi aussi. Arrête de dire n’importe quelle ânerie pour fuir. » Dis-je doucement. Je connaissais bien mon amie et ses méthodes afin de s’éclipser le plus discrètement possible. J’en avais l’habitude, et j’accepte toujours de là laisser s’enfuir ainsi mais cette fois, cela n’arrivera pas. Ne pas avoir de ses nouvelles depuis deux jours, était éprouvant, et je ne croyais pas qu’elle voyait du comment cela me blessait qu’elle me rejette de cette façon, et si je peux me le permette, je n’étais surement pas la seule à le ressentir.« J’aimerai juste lui dire au revoir…une dernière fois. Je voudrais juste lui demander quelques petites choses qui feront que je me sente mieux, bien mieux à l’heure actuelle…j’aimerai seulement qu’il soit là, à mes côtés…» On aurait tous aimé lui dire une dernière fois au revoir, mais les choses n’ont pas été telles qu’on le souhaite. J’aurais voulu aussi lui parlé de certaine chose qui me trottait en tête autrefois. Il était le seul dont je n’avais pas peur du jugement, le seul qui réussissait à me donné raison, surtout niveaux mec. S’il me voyait aujourd’hui, je suis certaine qu’a ses yeux, je ne serai qu’une faible a ses yeux. J’avais honte de la façon dont je m’écrasais pour un mec pour lui faire plaisir. Je m’écœurais moi-même, et les autres n’en penseraient moins. « Je me souviens comme si c’était hier…je me souviens de son dernier sourire, de son dernier rire, de sa dernière parole, de sa dernière volonté…mais impossible de me souvenir de son odeur…» je souriais, me souvenant aussi des derniers moments partagé avec lui aussi. Moins que’Aleyna, bien sûre, mais tout de même mémorable. « La mémoire olfactive est la plus faible de notre système, c’est typiquement normale que tu ne te souviennes pas de son odeur. Mais ce n’est pas la parti le plus importante tu sais, les mémoires visuelle sont plus précieuse que de l’odeur tu ne trouve pas ? Tu n’a aucune raison d’en avoir peur.» Je préfère me souvenir d’une personne par son visage que son odeur. Les odeurs sont communes, mais les visages se varies l’une de l’autres. Elles sont unique et rare, tout le contraire des parfums. Sur-ce elle rejoignit mon frère pour lui parlé, mais je ne pouvais pas saisir ses paroles. Elle se rassit la main sur son ventre, me faisant reprendre en considération son état. Elle ne pouvait pas se négliger de quelque compte façon sa grosses sans en affecté son enfant. « Tu sais bien que je ne suis pas égoïste et je fais attention au gens qui m’entoure, et tu ne fait pas exception a la règle, allé relève toi, ce n’est pas une place pour une femme enceinte et surtout pas assis à terre.» Je lui tendais une main qu’elle attrapa et l’aidais a se relevé. Malgré qu’elle soit debout sur ses deux pieds, je ne lui avais pas lâché sa main. « On va aller dans un endroit tranquille et parlé ça autour d’un bon chocolat chaud d’accord ? » je voulais la tirer de cet état lugubre et la remettre en bon état de vivre, c’est se qu’aurait voulu Keyon. « Tu viens Mach ? ». Malgré notre léger altercation, je ne pouvais pas le laisser en dehors de tous sa.
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptyLun 5 Nov - 16:52

Adélaïde éè Aleyna calin


Qui aurait pu penser que j’allais côtoyer la mort aussi rapidement, aussi jeune…à l’âge de 18ans et demi. Certains diront qu’ils ont vu la mort leur arracher une personne qu’ils ont tant aimé, bien avant moi et j’en suis consciente mais perdre la personne que vous avez apprit à aimer et à se battre contre la maladie tout en ayant l’espoir qu’un jour il s’en sorte indemne. Des fois j’ai envie de baisser les bras, envie de lâcher prise et surtout de ne plus être moi-même. Le dire comme ça peut faire peur, je sais, mais j’aimerai le temps d’une journée avoir la vie de quelqu’un d’autre…oui tout le monde n’a pas une vie de rêve, je ne suis pas aussi désespérée que ça, croyez moi. Être assise devant cette tombe, le regard perdue sur cette dernière tout en regardant les bougies que j’avais amené, je pouvais faire peur mais là c’était mon dernier mes soucis. J’aurai aimé être seule aujourd’hui, je ne voulais pas que l’on me voit comme ça dans cet état, rien de bien positif. Généralement je faisais tout ce qui était dans mon possible pour ne pas craquer, pas devant des personnes, et surtout de sauver les apparences. Les personnes qui ne me connaissaient pas me voyait comme une fille qui couche à droite à gauche qui s’est faite engrosser par un homme, rien de plus normal pour une fille qui adore découcher…seulement la vérité est bien plus différente de tout ça. Puis je me retrouvais dans les bras de mon amie, et je ne pouvais pas nier que c’était l’une de mes meilleures amies même. Si ce n’était pas le cas, comment se serait elle souvenu de cette date, et comment aurait elle su que j’étais ici sur la tombe de mon défunt petit ami ?! Essuyant une larme, j’essayais de tout faire pour paraître moins dramatique devant elle, devant l’un des meilleurs amis de mon défunt petit ami. Ils n’avaient tout simplement pas envie de me voir comme ça, je suppose. Je la regardais avant de regarder son frère, mon ami. « Mais vous êtes quand même venus le voir lui aussi, alors je comprendrais…» je regardais mon amie avant de sourire timidement et très légèrement. Oui c’est vrai que je voulais à tout prix partir, m’isoler autre part, là où personne ne me verrai être moi, je ne voulais pas être aussi lamentable devant quelqu’un, et pourtant c’est ce que je faisais en ce moment même. « Pourquoi me parle tu de fuir, je suis aussi désespérée que ça ? » Elle me connaissait énormément donc inutile de faire comme-ci mais je voulais sa réponse, uniquement sa réponse et je n’allais pas être déçue d’avoir posé la question. Ce qui est étrange avec moi, surtout aujourd’hui, c’est le fait de pouvoir savoir ce que je fais, être posée et surtout être en état de lui répondre mais de replonger dans cette douleur, cette tristesse, cette incompréhension, d’une seconde à l’autre. Je ne savais pas vraiment ce qu’il se passait, pourquoi j’avais ces sauts d’humeur. Ma grossesse et donc mes hormones ne m’aidaient pas réellement. Je venais de fermer doucement les yeux tout en laissant couler des larmes, je n’arrivais plus à arrêter ces dernières…Je n’aimais pas pleurer et pourtant quand je commençais j’avais encore du mal à les arrêter, pourtant je pris encore la force et la peine d’écouter mon amie quand elle se mit à me parler. « Peut être que c’est le plus important, ces souvenirs visuels mais son odeur…j’avais l’impression qu’il était encore avec moi, à moi, qu’il était à mes côtés…et depuis quelques semaines je ne sens plus son odeur. J’ai peur de l’oublier, peur que lui aussi m’oublie, qu’il me laisse réellement seule, qu’il ne soit plus à mes côtés…» J’avais encore du mal à me dire qu’il était partit et que je ne le reverrai jamais, pourtant il fallait que j’arrive à passer à autre chose. Cette odeur, son odeur, quand je la ressentais j’avais cette impression de l’avoir là à mes côtés, qu’il soit là à me supporter tous les jours et sans ceci, je me retrouvais plus que jamais : seule, et la solitude me fait horriblement peur. Si il avait été là, il m’aurait déjà donné des coups de pieds au train arrière en me disant de me bouger, de me trouver quelqu’un d’autre, de vivre ma vie et de ne pas arrêter de vivre pour lui et pourtant je faisais tout l’inverse…c’était un peu un cercle vicieux tout ceci, mais c’était dans la logique des choses. J’avais essayé d’être forte, essayé mais échoué. Etant à bout de force je mettais assise à terre, une nouvelle fois, une main sur mon ventre. J’aurai aimé qu’il le connaisse, mais surtout que ça soit le notre, mais je ne pouvais seulement en rêver de ceci. Je venais à peine de m’assoir qu’elle me tendait déjà sa main pour que je me lève. Je pris sa main mais je me levais très difficilement, ça commençait à être dur de devoir tenir sur mes deux pieds. Ses idées ne se finissaient pas là, elle voulait maintenant me retirer du cimetière mais je ne voulais pas, je voulais rester là, être avec lui. « Non…je veux rester là, s’il te plait. » Je n’avais pas beaucoup de temps à moi pour venir, et on n’avait pas le droit de m’arracher à lui, pas maintenant. Puis je regardais son frère et secouais doucement la tête, je n’avais même pas la force de me battre contre Adélaïde et de tout faire pour rester là, mais je ne voulais pas partir…je ne voulais pas revivre cette scène, celle où on m’arrache Keyon. L’enterrement, je m’en souviens comme si c’était hier. Je n’avais pas accepté sa mort, durant toute la cérémonie je n’avais sans cesse pleuré, et pourtant j’avais tenu à faire ce discours sur lui, sur nous et sur tout ce qu’il nous avait apporté et sur son courage…ça n’avait pas été facile et pourtant Adélaïde avait été là avec moi, à me prendre la main durant ce discours…et pourtant alors que l’on emmenait son cercueil en dehors de l’église je fus prise de crise de panique et je mettais mise à pleurer à chaude larme, allant même jusqu’au cris…j’avais tellement usé de toute mes forces pour le retenir avec moi, pour le garder contre moi que j’en avais presque fait un malaise. Un an et demi après, j’avais l’impression qu’Adélaïde voulait refaire ceci, je baissais quelques secondes les yeux avant de secouer la tête et en relevant les yeux j’avais les larmes qui coulaient presque et à bout de souffle je pris la parole « Pas ça…s’il te plait…»
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptyVen 16 Nov - 0:42

❝ Gone with a boy, hard to destroy with love,
Built with a heart broken from the start, and now I die slow❞
« Mais vous êtes quand même venus le voir lui aussi, alors je comprendrais…» Mais cela ne voulais pas dire qu’on allait la laissé démoralisé de cette façon. De la voir se jeter corps et âme dans cette tragique mélancolique et de s’éteindre à petit feu me faisait rappeler à chaque moment a ses cotés, la raison de ma présence et de mon soutien pour elle. Keyon n’aurait pas toléré qu’on la laisse seul, aux milieux de ses pleures interminables, et de mettre en danger l’enfant qu’elle porte. Et même si je ne l’aurais pas connu avant, il est distinct chez moi de prendre soin de ce qui m’est chères. Et Aleyna, malgré ses grand défauts, fait partie des gens sur qui je compte et avec qui je me sens enfin moi-même, loin de tout onde hypocrite. « Pourquoi me parle tu de fuir, je suis aussi désespérée que ça ? » Si nous n’étions pas dans la situation dans laquelle qu’on se trouvait, j’aurais acquiescé piteusement. Je ne peu pas le nier, la fuite n’était pas la solution a tous les problèmes. Elle ne fera que laisser des cicatrices ou encore des plaies ouvertes avec des difficultés de guérison. On aura beau être de bonne amie, je ne m’empêcherais pas de dire les vraies choses même-ci cela lui causerais du tord, ou qui la blesserait sans le savoir. « Tu veux vraiment que je dise ma façon pensé ? Tu sais aussi bien que qui compte, je peux être parfois plus blessante qu’il ne faut. » Je ne promets a personne d’être une quelqu’un de facilement aimable. J’ai mes défauts et j’en suis empalement consciente. Par le nombre de commérage dit par mes soi-disant amis, j’ai su y faire face, et quoi ? Et bien je resterais toujours la même quoi qu’il en soit. « Peut être que c’est le plus important, ces souvenirs visuels mais son odeur…j’avais l’impression qu’il était encore avec moi, à moi, qu’il était à mes côtés…et depuis quelques semaines je ne sens plus son odeur. J’ai peur de l’oublier, peur que lui aussi m’oublie, qu’il me laisse réellement seule, qu’il ne soit plus à mes côtés…» Je ne pouvais pas répondre à cela. Qui-suis-je pour la comprendre ? Je suis encore dans l’impossibilité de formuler ma peine. Je ne suis pas habitué non plus à ce type de douleur émotionnelle. J’ai peut-être eu un petit ami, mais je m’en suis vite remis. Rien de là à le perdre dans un accident de voiture quand j’en étais encore follement amoureuse. Malgré maintenant je perdais le file de mes sentiment vis-à-vis Clapton, je ne pouvais frôler ou ressentir à se que Aleyna subissait. J’étais mal placé avec mes conseils à deux balles qui faisaient tache dans le décor. Je voulais tout de même alléger sa peine, peut importe les bêtises qui sortiront de ma bouche, je devais faire mon possible. À commencé à l’extirpé de cette endroit, mais bien sûre il y aura résistance. « Non…je veux rester là, s’il te plait. » En mettant en parenthèse tout mon soutien et mon amour, je pouvais ressentir les surcharges de l’exaspération. Je voulais tant lui faire comprendre, qu’autant de larme qu’elle versera, cela ne le fera pas revenir. Je n’insinuais en rien qu’elle devait l’oublier, encore moins, mais dans les conditions qu’elle se trouve aujourd’hui, il n’y avait plus qu’elle qui comptait maintenant. Elle sera bientôt mère, et elle devait se donner le devoir d’être responsable. Je savais en rien en quoi consistait les conditions que devait se tenir une femme enceinte, mais ce n’est certainement pas dans environnement, comme un cimetière, qu’elle devrait être. Mais elle était aussi têtu qu’un âne se qui commençait vraiment à me taper sur le système. « Pas ça…s’il te plait…» Pas ça ? Mais merde ! C’est quand elle va comprendre que pleurer sur une pierre froide ne changera en rien les choses ? Que se laisser abattre ne remportera à rien. Ce fut la goute d’eau de trop. Je relâchais sa main d’un geste agressif, qui la surpris et par la même occasion mon frère. « Vas-y reste ! Fait comme si t’était pas enceinte et que cet enfant dépend pas toi, c’est vrai quoi, le plus important c’est de pleurer a chaude larme sur une pierre froid qui comme par magie ramènera Keyon » dis-je avec hostilité. Les barrières était ouvertes, et j’avais de plus en plus de mal a les renfermés par le revirement de cette situation « Mais tu sais bien autant que moi que cela n’arrivera pas. Arrête d’agir égoïstement et pense à l’enfant que tu porte merde ! Ce n’est pas sain pour lui que tu te mets dans des états pareils. Je suis certaine que si Keyon serait toujours parmi nous, il aurait dit la même chose, mot pour mot. » Essoufflée par le ravage des émotions ressortit dans mes dires. Je fis demi-tour, heurtant brusquement mon frère qui se trouvait sur mon chemin. « Quand t’aura fini de chialer et enfin retrouver tes esprit tu sais où me trouver ! » crachais-je froidement. J’étais épuisé d’être celle qui soutien tout le monde. Épuisée de tenter de les consoler tous les deux. Qu’ils se débrouillent seuls maintenant ! Nom de dieu ! Je n’en pouvais plus. Tous ses cris et ses pleurs me donnent la migraine. Cette force que je maintiens sur mes pleurs à moi, commence à faiblir et je n’avais nulle envie d’y céder. Je m’arrêtais prêt d’un banc, non loin du cimetière, m’y assoie et laisse balloté ma tête par en arrière, tentant vainement de met en sourdine tout ses pensées qui me rendait dingue. Je déteste me retrouvé dans se genre de position, entre la nostalgie et la tristesse. C’en était trop pour moi. Même si la culpabilité pesait sur mes épaules je ne voulais pas y retourné. Abordé le même visage tragique que ces deux là, ne ramènera en rien Keyon. Je me le répétais sans cesse, mais il y a toujours ce poids qui pèse sur mon cœur. Et moi qui venais de beugler Aleyna. Je ne valais pas mieux. Toujours là pour joué les diseuses de moral. Je faisais peine à voir. Je me sentais de plus en plus coupable d’avoir été une telle grâce envers Aleyna. Peut-être en se moment je venais de perdre l’une de mes plus bonne amie, et je ne sais dans quel angle pourvoir m’expliquer et me faire pardonner. Parfois, il faut vraiment que je me taise.
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptySam 17 Nov - 17:27

Adélaïde éè Aleyna calin


Je que j’aime chez Adélaïde c’est le faite qu’elle soit toujours elle, qu’elle me dise sa façon de penser sans prendre de pincettes et surtout tout en ne prenant pas par 4 chemins. Si pour certains c’est un défaut, que l’on se braque à tout bout de champs et autre…pour moi ce n’est qu’une qualité puisque j’adore la franchise, qu’elle soit bonne ou non. Me remettre en question, c’est ce que je fais depuis toujours, quand on me fait une remarque je me remets en question, histoire d’être au top par la suite. Enfin bref, aujourd’hui était un jour sans, vraiment un jour sans. Je la regardais avant d’hocher timidement, mais surement, mon visage. « Je préfère que tu me dise ce que tu pense réellement que l’inverse. » Elle savait comment je fonctionne, et quitte à me faire du mal, c’était ce qu’elle devait faire. Jamais personne n’avait prit de pincette avec moi et je ne voulais pas que ça commence aujourd’hui, et surtout pas avec Adélaïde. Elle avait toujours été là dans les bons comme les moins bons moments de ma petite vie. Je pouvais vraiment compter sur elle, et pourtant aujourd’hui je me demande vraiment comment elle faisait ça, comment elle pouvait être aussi agréable avec moi et les bras autant ouvert. Les amies, les vraies. Oui on n’en a pas énormément beaucoup mais c’est mieux. Me mettre debout devant la tombe ou me mettre assise, je ne savais plus ce que je devais faire, la seule chose que je savais c’était le fait que mes jambes commençaient à ne plus me tenir, et je pouvais tomber d’une seconde à l’autre. Elle voulait que je quitte le cimetière, que je parte, que je les suive et que j’abandonne une nouvelle fois mon petit ami. Je refusais et à partir de là je ne comprenais plus ce qui me tombais sur la tête. Elle perdit son sang froid, je ne sais pas, mais en tout les cas j’avais comme envie de dire que c’était ma fête aujourd’hui. Ce qu’elle me disait me faisais mal, me donnait comme des électrochocs, me faisais grincer les dents mais je savais qu’elle faisait ceci pour moi, et uniquement pour moi. Elle voulait que je me relève la tête de l’eau, que j’arrive à enfin vivre comme avant, mais comment pouvais-je le faire alors que moi-même je n’y croyais pas une seule seconde. J’avais besoin de lui pour avancer, pour arriver à passer à autre chose, mais là je n’avais pas le choix, je devais me ressaisir. Bien que j’aurai pu répondre à Adélaïde, je n’avais pas la force de me battre, c’est donc pour ceci que je la laissais partir tout simplement avant de regarder Mach, son frère, mon ami. Je grimaçais doucement, puis il vint vers moi pour me prendre dans ces bras. « Elle veut juste ton bien, elle veut te revoir sourire et croquer la vie à pleine dent comme quand il était là. » Je le regardais par la suite en hochant doucement la tête. Je le savais, je savais ce qu’elle voulait pour moi mais j’étais bien trop têtue pour l’admettre. Je regardais une nouvelle fois la tombe de mon défunt petit ami avant de me loger doucement dans les bras de mon ami. « Penses tu qu’elle m’en veuille ? Qu’elle ne comprenne pas que j’ai besoin d’être ici avec lui de temps en temps ?! » Il descendait doucement sa main sur mon bras avant de commencer à marcher, et donc de m’éloigner de la tombe de Keyon petit à petit. Je me laissais faire sans rien dire, je voulais juste revoir Adélaïde et arriver à lui parler sans se crier dessus cette fois-ci. Heureusement pour nous, nous étions seuls au cimetière sinon je crois bien que nous nous serions fait voler dans les plumes. On marchait avant que Mach voit sa sœur assis sur un banc, il s’arrêtait avant de mettre une main sur mon ventre délicatement. « Bientôt vous serez trois Aleyna et tu dois te protéger autant que tu le protège, d’accord ? N’oublie pas qui tu es…souviens toi de cette fille forte, folle, et surtout souriante que tu étais quand tu étais accompagnée de Keyon. De là haut il pense à toi. » Je fermais doucement les yeux, sous ces airs d’hommes dures, il savait me trouver les mots pour me rassurer un minimum, et c’est ce qu’il venait de faire. En retirant la main de mon ventre il planta ces yeux dans les miens. « Maintenant, va la voir et dis lui que je la retrouve à la maison plus tard. » J’hochais la tête doucement avant de le prendre dans mes bras et de l’embrasser, amicalement, avant de me diriger doucement mais surement vers le banc.

Je m’approchais donc doucement vers ce fameux banc où elle était assise. J’allais donc en silence m’asseoir sur le banc à ces côtés. Je regardais devant moi avant de poser, d’un geste presque habituel, ma main sur mon ventre déjà arrondi. Je toussais doucement pour ne pas avoir la voix grave ou avoir la voix qui déraille. « Je ne t’en veux pas. Je sais que tu veux seulement me retrouver, que j’arrête de toujours me lamenter sur mon passé. Je le sais. Seulement, tu sais aussi que j’ai du mal à passer au dessus de tout ça, de vivre sans lui. C’était mon premier amour et je n’arrive pas à faire mon deuil. Il me faut du temps. » Je me stoppais doucement, car je ne voulais pas trop lui en dire, tout de suite. Je n’avais pas forcément le sourire aux lèvres puisque cet épisode me faisait encore mal, puisque je n’arrivais pas encore à mettre de côté le faite qu’elle est levée la voix face à moi dans ce cimetière…peut être, avait elle besoin de souffler aussi à son tour. Qui sait. Je caressais mon ventre et je repris avant qu’elle ne puisse le faire. « Cet enfant, j’aurai aimé que ça soit le sien, le notre alors non je ne peux pas être heureuse à 100% même si cet enfant je l’aime maintenant. Mais je voulais savoir si toi, tu m’en voulais…si tu ne comprenais pas pourquoi j’étais comme ça…Enfin juste savoir ce que tu as sur le cœur. En réalité. » J’aimais savoir son ressentis, c’était tout de même une super amie que j’avais à mes côtés et je ne pouvais pas la perdre ni même envisager ceci. Je me devais de rester forte. « Pense tu que tu pourras m’aider à garder la tête haute ?! » Je détestais demander de l’aide, mais si je voulais arriver à une bonne fin, il fallait que l’on m’aide et c’est donc pour ça que je mettais ma fierté de côté…oui, de côté.
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MessageSujet: Re: ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. ft. Adéalaïde ► Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.  ft. Adéalaïde EmptySam 22 Déc - 20:40

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