the great escape
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tale as old as time, tune as old as song. ~ pv

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MessageSujet: tale as old as time, tune as old as song. ~ pv tale as old as time, tune as old as song. ~ pv EmptyLun 6 Oct - 14:32

“ Once upon a time, in a faraway land, a young prince lived in a shining castle. Although he had everything his heart desired, the prince was spoiled, selfish, and unkind. But then, one winter's night, an old beggar woman came to the castle and offered him a single rose in return for shelter from the bitter cold. Repulsed by her haggard appearance, the prince sneered at the gift and turned the old woman away. But she warned him not to be deceived by appearances, for beauty is found within.” ft. jace and sara

 
“ Tale as old as time, true as it can be
Barely even friends, then some body bends unexpectedly
Just a little change, small to say the least
Both a little scared, neither one prepared ”


My teacher tells me beauty is on the inside – that's just something ugly people say. ≈ Aussi heureux qu'un taulard en route pour la potence, Jace se présenta dans l’amphithéâtre assigné aux auditions avec moins d'une demi heure de retard, ce qui acheva de toute évidence son mécontentement. Une demi heure de retard était pour lui synonyme d'une heure d'avance, minimum et insatisfait d'arriver avec une si grosse avance sur son habituel retard, c'est armé de sa sempiternelle moue suffisante qu'il fit une entrée remarquée. Loin de se réjouir d'être contraint par son père d'assister à pareille perte de temps et surtout de s'engager pleinement dedans, il compta néanmoins sur la présence de Gale, venu se moquer des badauds qui s'essaieraient au théâtre, pour égayer quelque peu cette petite séance de torture. Son père l'obligeait à participer à cette satanée pièce de théâtre, comme il l'obligeait à se conduire de façon civilisée (comprenant pas trop d'alcool, drogue au minimum, zéro scandale et bulletin scolaire exemplaire) et lui présentait cette opportunités comme une chance unique ! Une chance de pouvoir se racheter une image auprès des citoyens américains, de pouvoir se faire passer pour le fiston sage et chiant à pleurer qu'il se devait d'être. Certes, il se pliait aux petites règles mesquines de son père car soumis à la crainte de représailles douloureuses qui gâcherait son teint d'albâtre et sa belle gueule. Certes, il allait participer à cette pièce pour faire honneur à une association, une ONG à la con qui irait construire des écoles chez les pouilleux du tiers monde. Mais il le ferait à la Jace : un pétard sur les lèvres, un briquet à la main et une flasque dans la poche. Pour le style, pour les apparences, il avait Babi. Le metteur en scène, ou bien un charlatant illettré de cette espèce, semblait mettre un point d'honneur à ce que chacun se trouve rapidement une place, distribuait des papiers à tous – papier que Jace fourra par pur désintérêt dans le sac à main de la nana de devant après consultation, sachant qu'il s'agissait des scènes en jouer dans le cadre des auditions pour tel ou tel rôle -  et s'employait à hurler dans tout l'auditorium, grâce à un mégaphone que Jace eut envie de lui arracher et de lui planter héroïquement sur le crâne, que chacun devait déjà avoir une idée du rôle auquel il souhaitait prétendre. Le rôle qu'il avait lui-même en tête ? Le garçon de coulisse. Celui qui ferait semblant de seconder la costumière, de tirer le rideau, de préparer les comédiens… mais surtout les comédiennes. Au diable les comédiens, il s'y voyait déjà, baladant entre les rangées pendant que ces demoiselles se changeraient entre deux actes. Elles quémanderaient son aide pour boucler la fermeture de leurs robes, pour ragrafer leurs soutiens-gorges et lui s'empresserait de faire remonter leurs strings jusqu'à ce qu'elles s'étouffent de luxure.  Des seins et des petites culottes de partout, le dream. Il ferait note de sa contribution, maigre mais quand même, à son père et sa bonne action serait ainsi faite, et ses yeux s'en régaleraient au passage. Pourquoi monter sur scène alors que le cœur et le cul du véritable spectacle se trouvait dans les coulisses ? Un rôle, merci mais non merci. Sifflotant, les mains dans les poches à la recherche de sa prochaine victime, une apparition divine signa le début des hostilités non loin de là. Sara Banner-Reyes profitait du buffet sucré à volonté à disposition, offrant une lecture attentive aux bribes de script distribuées. Elle tenait dans sa main un cupcake, et la tentation ne tarda pas à le pousser à se matérialiser à ses côtés. « .Mange pas ça Saraphine, c'est pas bon pour ton cul. » conseilla-t-il à la volée, tout en donnant un coup de main théâtral dans le cupcake qu'elle s'apprêtait à dévorer. Cupcake qui alla violemment s'écraser dans la chevelure de la voisine de devant… qui éclata en sanglot… ce qui le fit rire… tout aussi violemment. Belle entrée en matière, signée Jace Plumridge et son inénarrable splendeur. Comment savait-il pour Saraphine ? Babi et sa manie de tout raconter dans les moindres détails, et ce détail-ci ne lui avait évidemment pas échappé. Comment pourrait-il passer à côté après tout ? Sara-phine. Jace et son prénom très court, très simple et très efficace avait pour habitude d'appeler tous le monde par son véritable prénom. Ainsi Sara ne serait jamais que Saraphine, comme Gale s'inscrivait en tant que Gaylord éternel. Pas de discrimination chez les personnes de petite taille. « .T’auditionne pour qui Banner-Reyes ?  . » enchaîna-t-il, insolent et curieux.  Pas le temps pour elle de répliquer que la feuille qu'elle tenait si précieusement entre ses doigts, indiquant après une lecture sommaire le nom du personnage pour lequel elle auditionnait, se retrouva dans les mains de Jace. De toute évidence, il fut impossible pour lui de retenir un fou rire magistral – si tant est qu'il ait à un moment donné voulu le réprimer – en constatant qu'elle désirait auditionner pour le rôle principal de la Belle et la Bête. « .Belle ? Arrête tes conneries, t'es aussi gracieuse qu'une patate plantée sur deux cure-dents. » haters gonna hate, potatoes gonna potate. Automatiquement, son regard hautain se hasarda sur sa silhouette, et ses jambes si minuscules qu'elles en devenaient limite ridicules. Il s'imagina la voir danser, avec autant d'élégance qu'une dinde aveugle nageant à contre-courant au milieu d'une rivière, et y laissa un second fou rire insolent. Après tout, l'héroïne s’appelait bien '' Belle '' et non '' Emmerdeuse '' comme le disait les français. Et Sara était à ses yeux tout sauf Belle. Belle le personnage, pas belle l'adjectif. Vérité étant, Sara Banner-Reyes est mignonne, voir jolie. Elle est même ravissante, lui arrivait-t-il de penser entre deux insultes silencieuses. Mais elle l'est tout autant lorsqu'elle s'énerve. Lorsque la peau de ses joues se fardent d'un rose poudré qu'il trouve parfois même aguicheur malgré lui, et qui l'amuse beaucoup. « .Fais un test pour l'horloge acariâtre, c'est bien un rôle à la con pour toi ça. » ajouta-t-il, en si bon chemin. L'horloge acariâtre, cf big ben, le rabat-joie de service de conte en question, qui irait tout à fait à mademoiselle Sara. Moqueur invétéré et énervant à souhait, Jace cultivait un intérêt particulier pour la persécution de son prochain et plus particulièrement lorsque ce prochain s'avérait être Saraphine Banner-Reyes. La voir s'énerver, s'égosiller, et l'exécrer avait quelque chose de transcendant pour lui. Peut-être parce qu'elle s'employait à le détester chaque jour un peu plus sur base de rien du tout. Elle ne le connaissait pas, à part en littérature médiocre, et pensait que la vérité sortait de la presse à scandale, et de l'amertume passée de Babi qu'il avait pris soin de panser en la retrouvant à Berkeley. Pauvre fille, songea-t-il tout en la jaugeant du regard. Elle ne savait rien, et resterait plus ignorante encore que les autres à cause de sa bêtise. Too bad. « .Jace, c'est la pote de Babi. » lui rappela Gale, bon samaritain et toujours prêt à rappeler à Jace qu'il devait se comporter de façon correcte, si ce n'est exemplaire. Surtout pour faire honneur à Babi, sa future fiancée. Balivernes. « .Et alors ? Qu'est-ce qu'elle va faire ? Me mettre une tarte ? Elle arrivera même pas à poser ses mains sur mes épaules. » siffla-t-il, avant de rentre sa feuille de répétition à Sara. « .Allez vas-y, va couiner chez Babi et lui dire qu'il faut pas qu'elle traine avec moi, boo-hoo. » ponctua-t-il, le tout accompagné d'un ricanement caustique. Parce que c'est ce qu'elle faisait de mieux, et qu'elle le faisait en permanence. Jace le connard par-ci, Jace le salaud par-là, patati patata. Il lui donnait toutes les excuses pour pleurnicher et crier à la victimisation, là où ses petites remarques supposément acerbes ne faisaient qu'effleurer sa superbe. Et lorsqu'elle irait raconter ses malheurs de l'audition à la prochaine réunion tupperware, lui ferait à la suite croire à Babi qu'il n'avait fait que la taquiner, et que Sara en rajoutait des tonnes sous prétexte qu'il était lui : beau et certes présomptueux en quelques occasions, et qu'elle était elle : petite, grotesque et frustrée de ne pas avoir quelqu'un à câliner avant de s'endormir, à l'inverse de ses deux acolytes plus ou moins maqués. Et qu'en définitive, ils ne pouvaient pas s'entendre et qu'il était celui qui devait quitter le tableau. Excepté que ça n'arriverait pas, Babi l'estimait plus qu'on ne croyait et la réciproque était valable. Et tout en la toisant de très haut (pas difficile, fut l'écart de tailles), il décida de se délester de son infâme personne pour aller s'asseoir quelques rangs plus loin. Acte I. Scène I.
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MessageSujet: Re: tale as old as time, tune as old as song. ~ pv tale as old as time, tune as old as song. ~ pv EmptyMer 8 Oct - 16:14


The rose she had offered was truly an enchanted rose,
which would bloom until his 21st year.
If he could learn to love another, and earn her love
in return by the time the last petal fell,
then the spell would be broken. If not, he would be
doomed to remain a beast for all time.
As the years passed, he fell into despair and lost all hope.
For who could ever learn to love a beast ?


Elle détaille sans vraiment chercher à le faire les élèves qui pénètrent dans l’amphithéâtre, des prospectus à la main. Ils semblent tous excités ou nerveux, peut-être même les deux. Elle n’arrive pas à décerner ce qu’elle voit. Postées devant la porte de l’amphithéâtre, Sara se retourne pour faire complètement face à sa meilleure amie. Elle fronce les sourcils tandis que son nez se retrousse légèrement. Elle croise les bras contre sa poitrine et inspire profondément avant de demander « .Babi, pourquoi on est là ?. » Sa meilleure amie affiche une mine réjouie, presque excité. « .La question n’est pas ce qu’On fait là, mais ce que tu fais là. » dit-elle en penchant légèrement la tête sur le côté avant de plonger la main dans son sac à main de fortune. Sara baisse le regard et il est tout de suite attiré par ce qu’elle tire de son précieux. Elle déglutit difficilement, elle comprend doucement ce qu’elle fout là. « .Cadeaaaaaaau. » elle lui tend le prospectus. Ce même prospectus qu’elle voit depuis dix minutes déjà. « .Hein ?. » qu’elle lâche sans retenue, attrapant la feuille à la volée avant de lire ce qui est d’inscrit. C’est une blague, oui, c’est sûrement une blague. Elle relève la tête et regarde l’italienne. « .Je ne le ferais pas. » Mais l’attitude de Babi ne semble pas d’accord avec sa décision. « .Si tu le feras et tu le feras bien. Maintenant tu y vas et tu cartonnes et en plus tu auditionneras pour la plus Belle. » Qu’elle décide en poussant Sara un peu plus vers l’entrée jusqu’à ce qu’elle fut emportée par la marée des quelques élèves cherchant à rentrer dans le lieu qu’elle entend appeler prédilection. De qui elle parle ? Elle auditionnera pour qui ? Alors qu’elle atterrie dans l’enceinte, son regard noisette se pose sur l’ensemble de la salle. Certains sont assis à attendre, d’autres lisent. « .Bonjour ? vous auditionnez pour qui ?. » Une jeune femme blonde, propre sur elle mais au visage sévère s’adresse à elle. Sara sursaute légèrement et secoue la tête de droite à gauche. La blonde la juge de bas en haut et un sourire mesquin s’affiche sur ses lèvres trop rouge pour son teint. « .Bien, tenez. » elle tape la pause sur ses talons de quinze centimètres ce qui fait qu’elle est beaucoup plus grande que Sara. Good. Dans sa tête, Sara est prête à exploser, à lui exploser à la figure. Elle tire une feuille de sa pochette et lui tend une feuille. « .Je ne vous souhaite pas bonne chance. » Sara tombe de haut. Son visage se fige sur une expression qui pourrait faire rire bon nombre de personnes. La blonde s’en va rouler du cul vers un groupe de jeune homme sous le regard haineux de Sara. « .Elle a dit ça parce que ça porte malheur dans le théâtre. » Elle sursaute une nouvelle fois et se retourne vers la voix, posée de la petite brune à côté d’elle. Enfin une personne de petite taille. La discrimination envers les plus petits est très souvent fréquente dans cette université. Elle claque sa langue contre son palais avant de se retourner pour voir la blonde, mode aguicheuse on, son mode biatch est –semble-t-il bloqué sur le bouton on avec celle-là. « .Oh, je crois que théâtre ou pas, elle le pensait vraiment cette pé… » -tasse. Et puis elle s’arrête à temps et ne sort pas l’adjectif qui la représente. Elle inspire profondément et se retourne vers la brune. « .je ne sais même pas ce que je fous là. » s’énerve-t-elle doucement en froissant la feuille dans sa main. L’inconnue jette un coup d’œil à la pauvre feuille de Sara et se pince les lèvres. « .T’es entrain d'abimer ta feuille, tiens, je te passe la mienne. » qu’elle s’empresse de lâcher en arrachant la feuille de Sara des mains avant de lui refourguer la sienne. « .Oh. Merci, je suppose. » -ne jamais dire merci avant de savoir. L’inconnue hoche la tête et laisse Sara. Elle se retrouve très vite toute seule et s’avance plus profondément dans la foule. Elle fourre ses écouteurs dans ses oreilles, le mais elle n’allume pas son ipod. A ce moment-là, c’est le seul moyen pour qu’on lui foute la paix. Elle veut se montrer associable aujourd’hui, elle n’est pas d’humeur à se lier d’amitié avec les gens. Sa silhouette se fraye un chemin parmi les groupes déjà formé et s’attarde dans un coin. Elle profite de ce moment de tranquillité pour sortir son portable et envoyer un rapide sms qui exprime tout son mécontentement à miss Pelizza Da Volpedo. Et puis elle comprend soudainement pourquoi elle est restée deux heures sous ses mains expertes. Coiffure, maquillage et tenue, tout est signé Babi. Son plan elle l’avait en tête depuis longtemps, elle aurait dût s’en rendre compte et le dévier mais non, aveuglée par son état actuel, elle ne voit pas grand-chose la Sara. Rangeant son iPhone dans la poche de sa veste en cuir, elle se poste nonchalamment contre le mur et attend. Elle attend que le temps passe, elle se dit qu’elle peut avoir une chance d’échapper à l’audition. D’ailleurs pour qui va-t-elle s’afficher ? Elle se redresse et jette un coup d’œil à la feuille. Et la phrase de Babi lui revient en tête. « .Tu joueras la plus Belle. » Elle ne stoppe pas le grognement sortir de ses lèvres. Certains regards s’attardent sur elle. Elle s’en fout. Ils peuvent la regarder, ils n’existent pas pour elle. Belle. Belle. Belle. Ses yeux font des aller-et-retour sur le mot. Sa respiration se fait de plus en plus rapide et elle maudit le moment où elle a dû se lever ce matin. Encore une journée qui aurait dû se passer comme la fin de ses vacances. A ne rien faire. Elle tourne et retourne la feuille et continue à lire jusqu’à ce qu’elle sente son estomac lui jouer des tours. Elle n’a rien mangé du tout et cela tombe bien, en arrivant à son point de stagnation, elle a repéré un stand de nourriture. Quand c’est gratuit et à volonté, ma foi, il ne faut pas se priver. Tel l’électron libre qu’elle est, elle s’avance en direction du buffet et se sert quelque chose à boire en se le prenant cul sec. Le verre de nouveau sur la table, elle inspire profondément et regarde autour d’elle. Et puis elle se plante là, comme une conne au beau milieu. La feuille toujours en main. Il serait peut-être temps de regarder les précisions. Sans vraiment le vouloir, elle se plonge dans la lecture du script. Belle, aussi beau soit le personnage, aussi intéressant soit-il, la jeune femme ne le veut plus. Et puis elle se souvient avoir ri et parler avec Babi et Jules lors de la mise en affiche du projet pour une association importante. Elle se souvient avoir déconné et avoir clamer qu’elle serait Belle. Quel retournement de situation. Apparemment, Babi avait imprégner l’information dans son cerveau. Elle sentit du mouvement autour d’elle et jeta un regarde en direction de la cause. Un homme venait de monter sur une estrade. Elle fronce les sourcils et retire ses écouteurs avant de les fourrer dans ses poches. Le metteur en scène se présenta, présenta la pièce, l’association qui était liée. L’auditorium buvait littéralement ses paroles, tous étaient attentifs à ce qui se suivait sauf Sara, perdit dans son coin et profita de l’attention figé sur le metteur en scène pour prendre quelque chose à grignoter. Elle entendit des murmures désapprobateurs en sa direction, elle jeta un regard vers le groupe qui la regardait. Énervée mais amusée de la situation, elle leur fit face et leur lança un regard qui voulait dire beaucoup de choses. Approchant le cupcake de ses lèvres, elle mordit dedans de façon sensuelle, autant faire jaser à fond. Elle laisse un peu de crème sur sa lèvre supérieur qu’elle essuya avec un geste tout autant aguicheur de son pouce avant de leur montrer son majeur fraîchement manucurer. Sous les regards outrés, elle se retourna et fière de son coup, porta son attention à ce que disait Monsieur. Plus elle mâchait, plus elle voulait recracher ce qu’elle avait dans la bouche. Il était juste dégueulasse. La gourmandise apporte parfois des surprises, des bonnes comme des mauvaises. « .Mange pas ça Saraphine, c'est pas bon pour ton cul. » et sans se rendre compte de quoique ce soit, elle sentit une force au niveau de sa main et le cupcake atterrit sur la voisine de devant. Elle ne s’attarda pas sur la victime bien qu’un léger rire s’échappa de ses lèvres roses mais sur l’assaillant avant de perdre son sourire. Intérieurement mais vraiment très profondément, une légère partie d’elle-même le remercier de lui avoir débarrassé de ce qu’elle avait dans la main. Mais la réalité lui revient au visage quand il éclata de rire. Il ne manquait plus que lui, il ne manquait plus que ça à cette journée déjà merdique. Elle n’eut pas le temps de répliquer qu’il attaqua une nouvelle fois. « .T’auditionne pour qui Banner-Reyes ?. » qu’il demande de son ton habituel. Elle roule des yeux et sans attendre la moindre réponse de la part de l’intéressée, il lui prit la feuille des mains. « .Sérieux ... » qu’elle lâche, excédée par son attitude et sa présence. Elle serre les dents à s’en faire mal à la mâchoire quand elle l’entend s’esclaffer sur le rôle. Rôle qui de toute évidence, n’était pas le sien de base. Maintenant qu’elle y pense, la pimbêche lui avait donné quoi ? « .Belle ? Arrête tes conneries, t'es aussi gracieuse qu'une patate plantée sur deux cure-dents. » Elle lève la tête vers lui, elle sent son cœur s’accélérer à mesure que la présence de Jace à ses côtés fut insistante. « .Ton compliment me va droit au cœur, vraiment. » ironise-t-elle, un sourire faux sur les lèvres avant de lui lancer un regard haineux, la main sur le cœur. Elle regarde de nouveau en face d’elle. Essayant de garder un peu de dignité et lui exploser en plein visage comme elle le fait à chaque fois qu’elle le côtoie –de près ou de loin, qu’importe. « .Fais un test pour l'horloge acariâtre, c'est bien un rôle à la con pour toi ça. » Elle laisse échapper un rire avant de reprendre son sérieux. « .Ouais, j’en prends compte ou pas. » elle croise les bras contre sa poitrine et lui jeta un regard en biais. « .maintenant qu’on est au stade de se donner des conseils, tente le rôle de Gaston. Il est parfait pour toi ... » Elle en a combien des mauvaises surprises qu’elle ose appeler cadeau dans son sac de magicienne la Babi ? Hein, combien ? Elle fit tout l’effort du monde pour se concentrer sur ce qu’il se passait en face d’elle et non à côté d’elle. Elle ne devait pas faire une scène, pas maintenant et pas devant tout le monde. Parce que fierté ou pas, elle perdait toujours face à Jace et le partis de sa meilleure amie ne l’aidait pas vraiment. Elle se fit craquer le coup nerveusement avant de l’entendre déblatérer des choses à son sujet. « .Et alors ? Qu'est-ce qu'elle va faire ? Me mettre une tarte ? Elle arrivera même pas à poser ses mains sur mes épaules. » C’est petit –sans mauvais jeu de mot- et mesquin, il s’amuse de sa taille. Oh, peut-être qu’elle n’est pas assez grande pour mettre les mains sur les épaules mais en attendant, ce n’est pas vraiment sa cible en ce moment. Et sa cible est beaucoup plus bas et a bonne hauteur de la jeune femme. Et il faut dire que son genou la démange particulièrement depuis qu’elle sait ce qui se trame. Il lui rendit sa feuille d’audition, feuille qu’elle prit soin de froisser et jeter sur la table à côté d’elle. « .Allez vas-y, va couiner chez Babi et lui dire qu'il faut pas qu'elle traine avec moi, boo-hoo. » Ses lèvres s’étirent en un sourire mesquin –merci la blonde de tout à l’heure- avant de lui lancer. « .Oh, non. » elle se mordit les lèvres avant de continuer. « .Je ne te ferais pas ce plaisir-là. » sorry not sorry, tu n’auras pas le beau rôle Jace. Pas cette fois. Et même si elle doit encore se taper l’étiquette de l’emmerdeuse well, qu’importe, ça fait vingt-deux ans maintenant qu’elle joue ce rôle et il faut dire qu’elle a en eu des oscars. Il quitte la place, à son plus grand bonheur. Après avoir fait chier le monde, il part. Typique de lui. « .Pauvre con. » qu’elle lâche en le suivant du regard. Elle se concentre sur la salle, deux minutes plus tard, la salle applaudit avec force la prise de parole du maître en scène. Elle baisse la tête, ferme les yeux. Faut qu’elle parte d’ici. D’une, parce qu’elle ne veut pas le faire, mais de deux, un certain Plumridge est dans les parages. Elle attend encore un peu avant de sentir du mouvement et se décide à partir de la salle, avec un peu de chance, la porte est encore ouverte. Prenant sa direction, elle entend. « .Bien, nous allons commencer par l’un des rôles principaux. Ce qui est normal, me direz-vous. Et messieurs, je sais que vous êtres des gentlemans alors honneurs aux jeunes femmes. » Gentlemans mon cul qu’elle pense fort. Mais piquer dans sa curiosité, la jeune femme s’arrête en chemin pour regarder les premières auditions. Malheureusement pour elle, elle est au mauvais endroit. Un regard jeté en arrière à la volé et elle se rend compte qu’elle n’est pas loin de Jace et de son acolyte. « .et merde. » qu’elle lâche sans retenue. Une. Pathétique. Deux, bien loin du rôle. Et puis des gloussements se font entendre par derrière. Elle se retourne et non sans surprise, elle tombe sur deux pimbêches qui s'approchent un peu trop près de Jace. Elle reste là, à le regarder. Elle l'affiche devant tout le monde ou ... ? Et puis elle attend encore quelques minutes jusqu'à ce qu'il redresse la tête. Un faux sourire sur les lèvres. Elle murmure en tapant dans ses mains tout doucement. « .c'est beau. je vois que tu profites bien. » en d'autre termes, tu penses à Babi ? Oh, elle a bon dos la Babi, un peu aveugle par moment, mais elle a bon dos. Elle se retourne et se sent bouillir de l'intérieur. Trois, ça passe. Quatre, médiocre. Dix, elle n’a pas envie de détailler, si ils sont tous comme ça, elle ne donne pas cher du résultat. Dix personnes sont passées pour le rôle de Belle et personne ne semble retenir l’attention du directeur. Elle hausse les épaules et traverse la foule avant d’entendre la même voix de tout à l’heure. « .Monsieur, il y en a encore une ici. » Un curieux sentiment s’immisce en elle. Le sentiment d’être épié, regardé, juger. Elle lève la tête et se rend compte qu’on la regarde. Elle se retourne. « .Oh, bien, bien, mademoiselle venez sur la scène. » Elle secoue la tête mais malgré elle, la voilà attirer sur le devant de la scène. Elle a l’impression de sentir son cœur dans ses tempes. « .Je suis désolée, je … je …. n’ai pas prévu d’auditionner … » qu’elle tente d’expliquer sous les centaines de regards en face d’elle. Elle se retrouve seule sur la scène, toute cette attention portée sur elle lui donne le tournis. « .maintenant que vous êtes là, il serait bête de partir comme ça non ? » elle fronce les sourcils et commence à ouvrir la bouche. « .bien. de toute façon je refuse de vous voir partir. » Conclut-il sans lui laisser la chance de s’exprimer. « .Jack !. » qu’il appelle et dans la minute qui suivit, elle vit un jeune homme monter sur scène avec elle. « .danse avec elle. » Sara fut prise de panique. « .je ne sais pas danser monsieur. » lâche-t-elle. Menteuse, tu sais. Mais personne n’est censé le savoir après tout. Elle se pince les lèvres et jette un regard au dit Jack. « .je suis désolée. » et puis elle entend des murmures et des ricanements. Elle ferme les yeux et inspire profondément, elle l’avait oublié celui-là. « .oh, plantez moi une fourchette dans le cou par pitié. » qu’elle laisse échapper en passant une de ses mains dans ses cheveux bouclés.
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MessageSujet: Re: tale as old as time, tune as old as song. ~ pv tale as old as time, tune as old as song. ~ pv EmptyLun 20 Oct - 13:11


“ So, now that we’re being honest with each other,
let’s remember how things used to be, shall we ?
And don’t let these bars fool you, dear
I’m the one with the power around here.
I’m gonna be out of here in no time,
and nothing between us will change.”

Si grand seigneur qu'il se sentit obligé de lui épargner l'affront de quelques calories en trop sur les fesses, Jace évalua sa silhouette d'un regard plus ou moins appréciateur – sans pour autant se montrer intéressé, loin de là. Sara était si petite qu'il pouvait poser ses coudes sur sa tête et s'en servir comme repose-bras si l'envie le prenait. De fait, quelques kilos en trop seraient rapidement visible sur elle. Il épargnait à Saraphine quelques grimaces sur la balance, dans sa grande sympathie et tout ce qu'il récoltait se résumait à un soupir et un regard noir ? Malheur. Sara Banner-Reyes ne sait s'exprimer qu'en soupirs, et autre glissement de paupières en sa présence. Parfois elle le gâte de quelques mots venimeux, de quelques maximes brèves et amères, puis c'est tout. Elle sait ( ou plutôt n'a envie de ) faire une phrase complète uniquement lorsqu'elle aussi le ton, c'est à dire trop souvent à son goût. Lui qui est si charmant, en toutes occasions... Et si Jace ne la connaissait pas mieux par le biais de Babi, qui en dressait un portrait admirable (et complètement exagéré au niveau des qualités selon lui), probablement aurait-il pensé qu'elle n'était douée que d'une intelligence sommaire, qui l'aidait pour les aspects pratiques de sa vie, mais sans plus. Oh wait, c'est ce qu'il pense. Cette pimbêche qui ne trouvait à l'heure d'une audition rien de mieux à faire que de traîner prêt du buffet (mais devait-il être au moins surpris de la trouver ici plutôt qu'ailleurs ? Probably not), manquait de tout, selon lui. Plus il avait l'occasion de la côtoyer, trop souvent à son goût mais que pouvait-il contre Babi et ses goûts douteux en terme d'amitié, plus il lui trouvait quantité de défauts qui allaient crescendo niveau grossièreté. Et en plus, elle collectionne les licornes. Et les pandas. Oh.  Il la contempla s'agacer en silence, non sans délectation et s'amusa de son petit conseil minable avec tant d'aplomb que ça ne fit qu'accentuer son habituelle arrogance. « .Tu sais ce qu'on dit. Le plus beau c'est Gaston, la vedette c'est Gaston. » rétorqua-t-il à son tour, désintéressé et surtout peu impressionné par sa toute petite répartie. S'il connaît la chanson ? Faut croire. À force de regarder cette grosse daube avec Babi lorsqu'ils étaient encore gamins, les chansons de Disney n'avaient plus aucun secret pour lui. Dernière en date : let it go, que Babi s'évertuait à hurler lorsqu'il avait le malheur de la déposer chez elle en voiture. En anglais, et en italien. Au point qu'il ne commence à prendre l'univers de Disney, et la langue italienne (pourtant si belle, délicieusement sexy sur une belle femme), en grippe. « .M'enfin, t'es la millième à me la sortir celle-là. Va falloir être un peu plus originale que ça, Saraphine, si tu veux tenir la distance. » commenta-t-il à son tour. Il allait lui falloir être plus originale, avoir beaucoup plus d'inspiration que ça, si elle voulait ne serait-ce qu'effleurer sa répartie monstrueuse. Lui n'auditionnerait certainement pas pour ces idioties, à part s'il y trouvait un quelconque intérêt personnel, un challenge à relever. Sinon son rôle à lui était tout trouvé. S'il venait s'enliser ici, l'intérêt principal était de pouvoir évaluer les candidates aux rôles principaux, faire ses suggestions et soumettre ses préférences au directeur de casting pour qu'il puisse après foutre son nez dans leurs décolletés en coulisse, entre deux scènes. Et s'il devait faire une prière suprême, ou bien simplement faire un don de plusieurs millier de dollars pour que le rôle de Belle revienne à la grande idiote postée plus loin, qui s'obstinait à lui faire des clins d’œils et à l'aguicher grâce à la technique du '' bend and snap '' d'Elle Woods, il le ferait sans problème. Il s'amusait de toute cette mise en scène comme un enfant dans un parc d'attraction, tant il y avait matière à martyriser dans le coin. Et s'il lui arrivait d'aller un poil trop loin pour un tour de chauffe, comme Gale le lui suggéra une fois parmi tant d'autres en évoquant le fait que sa victime fut amie avec sa Babi, Jace n'en resta pas moins obnubilé par l'envie presque viscérale d'emmerder  profondément cette chère Saraphine.   « .Tu parles, t'en loupe pas une, t'es bonne qu'à ça. » darda-t-il d'un ton condescendant, après l'avoir provoquée à aller se plaindre, sachant pertinemment qu'entre filles toutes les excuses sont bonnes pour râler, pleurer et pratiquer le vaudou sur le cul du dernier pauvre gars qui a eut le malheur de les croiser, le tout autour d'un bon gros pique-nique. Lui ne comptait plus le nombre de sermon bien pensant et plus au moins virulent que Babi avait pu lui servir, tout ça parce que Saraphine n'était pas capable d'accepter ses critiques (comme tous le monde). Et même s'il n'écoutait jamais les remontrances de son estimée bride-to-be, qu'elle soit en mode repeat sur le sujet Sara commençait à doucement le gonfler. Mais tu comprends, elle est pas méchant Sara. Tu penses pas qu'elle est jolie ? Vous iriez si bien ensemble. Que du piapia grotesque qui n'avait pour effet que de le faire rire. Et pas rire de joie, rire jaune, le genre de rire forcé et médiocre qu'on décline à toutes les sauces faute de mieux.   « .Pauvre conne. » lâcha-t-il à son tour, une fois éloignée de cette éternelle source d'emmerdement et posé dans un siège confortable, prêt à applaudir la médiocrité faite femme auditionner pour le rôle d'un modèle de vertu.  Rapidement rejoint par quelques créatures aguichantes, il en oublia bien rapidement ce pourquoi il se trouvait ici. Le pouvoir des femmes, des belles femmes, sur Jace Plumridge ne connaissait aucune limite, aucune barrière, ni aucun égal. Et même s'il ne cachait pas une certaine petite misogynie profonde, il n'en demeurait pas moins un féru de sexe, et un indéniable seigneur de la luxure qui bien souvent ne reconnaissait pas le seuil de la décence. Assise sur ses genoux, Clara, ou Lara (un truc du style, pour ce qu'il en sait) s'amuse à effleurer sa cuisse du bout des doigts, en devenant plus entreprenante à chaque caresse. Et lui la couve d'un regard charmé lorsque la voix de Saraphine le ramène dans l'auditorium. La barbe cette fille. « .C'est qu'elle serait jalouse en plus, la Saraphine. » se contente-t-il de répondre, caustique et non sans planter un regard provocateur sur elle. « .Fais pas chier, j'ai pas signé de contrat de mariage. » renchérit-il avec prestance et panache, comme s'il pouvait se permettre le luxe de badiner avec le mariage compte tenu des circonstances actuelles. « .Pas encore. » ajouta-t-il, un sourire gourmand sur les lèvres. Pas encore, mais cela ne saurait tarder. Elle savait. Il savait. Babi ne pouvait qu'en avoir parlé, compte tenu du fait qu'elle avait tant de mal à garder un secret, de base, et dans ce cas précis plus encore puisqu'il s'agissait de fiançailles. De ses fiançailles, de leurs fiançailles. Sara ne pouvait donc que saisir le sous-entendu. Si pas, le regard appuyé et on ne peut plus arrogant de Jace saurait lui rappeler qu'un mariage se profilait et qu'elle était la seule à ne pas être enchantée de le voir arriver. Parce qu'elle savait qu'il n'aurait aucun scrupule à le faire le jour venu, qu'il s'en délecterait à outrance et lui balancerait  à la gueule son bonheur de lui ravir sa meilleure amie, qui était avant tout la sienne quoi qu'elle puisse penser. Clara (Lara?whatever) captiva le reste de son attention durant les minutes à suivre, tant et si bien que ses lèvres effleurèrent les siennes durant trop d'occasions, et que mademoiselle se montra plus qu'inventive dans le simple but de l'aguicher. Pleine de promesse, elle n'en resta pas moins qu'une occupation moyenne comparée à Saraphine qui montait à échauffant, prête à donner à son tour la réplique à ce vénérable Jack, auditionnant de manière particulièrement désespérée pour le rôle de la Bête. « .Ah, je sens que nous allons être effleuré par l'aile de l'imperfection. » décréta-t-il en tout poésie. Il la regarda monter sur l'estrade, jubilant déjà face au fait qu'elle allait très probablement lui offrir une énième opportunité de la crucifier sur l'autel de la connerie. Gale le jugea du regard, lui rappelant de par son silence accusateur et son regard peu amène, qu'il exagérait. Oui, oui, c'est compris. « .Ou bien peut-être que l'imperfection en question va nous sauter à la gueule de par sa médiocrité. » Compris, mais pas assez assimilé pour retenir une énième réflexion. Clara … ou Lara, fut expédiée aussitôt et quitta ses genoux après qu'il l'eut prestement virée en la bousculant d'un geste. Ainsi il pu aisément se concentrer sur la prestation de Saraphine, qui promettait bien des choses. « .Elle ment, ma fiancée lui a donné les dialogues elle-même. » jura-t-il, dans le simple but de la discréditer, elle et ses petites excuses, auprès du metteur en scène. Ma fiancée, a-t-il osé. Si l'histoire devait rester secrète, et que l'annonce demandait une certaine rigueur dans les traditions, un certain protocole, Jace décida de n'en faire qu'à sa tête comme à sa grande habitude et de cracher sur les traditions. Babi était sa fiancée, quoi qu'on en dise. Demain ou dans un mois, qu'elle différence. Ils étaient à présent promis l'un à l'autre, Jace n'avait que faire des formalités annexes et des convenances. Quand bien même, qui se souviendrait ? qui relèverait même le fait qu'il pouvait être fiancé, lorsque que Sara offrait un tel spectacle ? Un fin sourire vint ourler ses lèvres lorsque son regard croisa celui de Sara. Gale quant à lui surpris que Jace en parle à voix hautes avec tant d'aisance n'en fut que plus consterné par l'attitude désinvolte de son ami, ce malgré qu'il soit un habitué, un abonné même. « .Je sais pas danser, monsieur. » l'imita-t-il, prenant grand soin d'en rajouter une tonne sur le cliché de la petite merdeuse embarrassée. #duckface. Imitation grossièrement exagérée et pourtant si juste, qui eut le mérite de faire rire toute l'assemblée qui en profita pour moquer Saraphine à son tour. « .En gros tu ne sais strictement rien faire, à part élever des licornes et emmerder le monde. » ajouta-t-il, toujours plus insolent. « .Dépêche toi, Banner-Reyes, on a pas que ça à faire. T'es à pleurer d'ennui. » et on continue. Si bien lancé, il s'apprêta à la maltraiter d'une autre remarque désobligeante lorsque le metteur en scène, excédé devant tel comportement et surtout effrayé à l'idée qu'une énième Belle potable puisse lui filer entre les doigts, décida d'intervenir à son tour. « .Jace, j'en déduis que derrière vos réflexions mesquines se cache un véritable don pour la valse et vous invite à rejoindre mademoiselle Sara pour nous le prouver. » D'un geste de la main, il lui désigna la scène et l'invita à se joindre à Saraphine qui sembla mourir sur place. « .Pour vous, professeur de moindre classe, ce sera Monsieur Plumridge-Lockhart. Cessons tout de suite toute sorte de familiarité, nous ne sommes pas du même monde. » le provoqua-t-il, peu enclin à répondre aux invitations de ce type et moins encore à supporter quelconque familiarité avec un homme de la basse classe. Qu'il soit un professeur et dont, était supposé avoir une autorité sur lui, ne l'effleura pas une micro seconde. Tout comme le fait qu'il puisse se plaindre ouvertement au corps enseignant qui pourrait librement inspirer à Monsieur Plumridge senior une punissions exemplaire. Jace, au-dessus des règles, au-dessus des hiérarchies, au-dessus de tout, ne se laisserait pas dominer par un pauvre type condamné à enseigner dans une université de moindre valeur. Il le toisa de toute son impétuosité, du haut de son mètre quatre-vingt-huit et ce sans jamais dévier. « .Monsieur Plumridge-Lockhart nous fera-t-il l'honneur, ou bien est-ce trop compliqué pour lui de faire danser Sara. » Et bien voilà une raison valable de troquer sa place de garçon de coulisses. Un challenge, un vrai. Rien n'était trop compliqué pour lui, tout est sujet à recevoir les honneurs lorsqu'on s'appelle Jace Plumridge. S'il continua de le toiser un instant sans faiblir, c'est un sourire suffisant qui vint orner ses lèvres lorsque la foule commença à scander son nom et à l'encourager à prendre place sur la scène, ce qu'il fit prestement. Des acclamations et un bon challenge, voilà tout ce qu'il faut à Jace Plumridge pour éveiller sa motivation. « .Si mademoiselle veut bien m'accorder cette danse. » s'approcha-t-il, charmant et déjà dans le rôle, tendant une main galante vers Sara. Mademoiselle n'a pas tellement le choix, en vérité. Chose qu'il souligna en lui arrachant sa feuille d'audition et en la balançant dans le visage d'un Jack courroucé. « .Dégage la fripouille. » et plus vite que ça. Quoi qu'on puisse penser savoir de lui, Jace savait garder une part de mystère et quelques atouts dans sa botte secrète. Passé expert dans l'art de la valse à ses dix-neuf ans, Jace se savait bon danseur et particulièrement depuis qu'il avait été contrait d'accompagner Babi à son bal des débutantes à New York, il y a de ça bien longtemps maintenant. « .Viens par, là. Allez, approche-toi. Allez, bon sang. » grogna-t-il sur une Sara peu coopérative. Tu m'étonnes. Finalement, il se contenta de lui attraper la main et de l'attirer dans ses bras, quitte à la faire trébucher dans son étreinte. « .Mes chaussures coûtent plus chères que ta vie. Si tu as le malheur de marcher dessus, tes poneys dégusteront tes restes pour le goûter. » murmura-t-il, presque au creux de son oreille, un sourire mauvais sur la bouche. « .Ta main là, l'autre ici. » guide-t-il, prenant l'une de ses mains dans la sienne, guidant la seconde sur sa taille, tout en veillant à garder une proximité qu'il n'aurait jamais pensé avoir avec elle. « .T'inquiète pas, c'est pas comme ça qu'on fait les bébés. » moque-t-il, une fois en place et prêt à revêtir le costume de l'excellent cavalier qu'il pouvait être. Attendant la musique, il délivra alors ses dernières consignes : « .Laisse toi guider, c'est l'homme qui mène la danse. Ne sois pas raide, ou frigide comme tu sais si bien l'être. Et ne tombe pas amoureuse, ce serait dommage. » s'amuse-t-il armé de son éternel sourire énervant, lorsqu'enfin, la musique débute. « Histoire éternelle qu'on ne croit jamais, de deux inconnus qu'un geste imprévu rapproche en secret... »

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MessageSujet: Re: tale as old as time, tune as old as song. ~ pv tale as old as time, tune as old as song. ~ pv EmptyVen 7 Nov - 21:38

Histoire éternelle, qu’on ne croit jamais, de deux inconnus, qu’un geste imprévu, rapproche en secret et soudain se pose, sur leurs cœurs en fête, un papillon rose, un rien pas grand-chose, une fleur offerte ... rien ne se ressemble, rien n’est plus pareil, mais ... comment savoir la peur envolée que l’on sait tromper ... chanson éternelle, au refrain fané, c’est vrai c’est étrange, de voir comme on change, sans même y penser ... — tout comme les étoiles, s’éteignent en cachette, l'histoire éternelle, touche de son aile, la belle et la bête.
sara ainsly & jace maxwell, the beauty and the beast.



Calme toi, calme toi, calme toi. Sa propre voix résonne dans sa tête, les pulsations de son cœur se font rapide à mesure qu’elle monte en pression. Lorsqu’elle est en sa présence, elle a la très nette impression de jouer une séquence de film sur cassette, bousillée par le temps, par l’usure. Le genre de séquence qui vous met les nerfs en pelote quand elle se présente à vous, le genre de séquence qui saute frénétiquement pendant quelques secondes – secondes qui vous paraissent être une éternité, elle a l’impression d’être ça avec lui. Toujours les mêmes mimiques, toujours les même soupirs lourds de sens, les regards noirs, les rires jaunes et des insultes à n’en plus compter, les mauvaises pensées et des phrases qui sont parfois peu construites. Elle est fainéante quand il est dans les parages, elle n’a envie de rien, enfin, en apparence, car si elle fait les mêmes gestes à chaque fois, il en est autrement à l’intérieur. Elle bout, elle explose tel un volcan en éruption. Elle se retient du mieux qu’elle peut pour une seule personne, sa meilleure amie. Babi. Elle souffre littéralement en silence car si il n’y avait pas eu d’italienne au tableau, le beau Jace  s’en serait déjà pris une dans sa belle gueule et qu’importe les conséquences. Et surtout aux jours d’aujourd’hui. Même avec son nouveau statut –certes pas encore reconnu- mais quand même. Elle le regarde, presque fatiguée de savoir qu’elle a affaire à lui. Elle ne s’attend pas à de belles paroles de sa part, toujours la même rengaine. Elle ne sait même plus qui a commencé ce jeu, si on peut appeler ça comme ça. Peut-être elle, quelle conne, la prochaine fois, elle s’abstiendra de s’occuper d’affaires qui ne la concerne pas surtout quand elle n’arrive pas à gérer les siennes proprement. Gaston, le plus beau ? Gaston, la vedette ? Plait-il ? Dans ses souvenirs, Gaston est le personnage numéro un que l’on déteste, qu’on aimerait effacer de ses propres mains. Gaston, il n’est pas beau, Gaston il a trop de poils sur le torse, il est ridicule et il ne sert strictement à rien. Et en plus, il n’a pas la fille à la fin. Avant qu’elle ne puisse lui répondre, il enchaîne. S’améliorer ? Vouloir tenir la distance ? La blague du siècle signé Jace Plumridge mesdames et messieurs. Comme si elle le voulait. Elle ne peut s’empêcher de lâcher un hoquet, mimant la fille de bonne famille qui cache sa bouche à l’aide de sa main pour cacher son rire. Et puis elle redevient elle-même. Un long soupire s’échappe de ses lèvres. Exaspération quand tu nous tiens. Elle affiche alors un sourire presque désolé sur les lèvres. « .Je crois qu’on a pas regarder la même version alors … Gaston … commence-t-elle en faisant semblant de chercher dans ses souvenirs. .de un, il est … inutile, bon point pour toi, de deux … il est détestable, vous vous ressemblez beaucoup… de trois, il est poilu, quoique là, je t’accorde le bénéfice du doute, je suis généreuse. un nouveau sourire sur les lèvres, elle conclut ... Rôle parfait pour ta personne je trouve … oh, un autre point … il n’a pas la fille à la fin .. too bad. » elle lui lance un regard qui se traduit en un "comprend ce que tu veux, mais tu sais de quoi je parle." Elle se tourne légèrement vers lui et continue. Essayant de mettre les choses aux clairs. « .Et sache une chose, millième ou autre, j’en ai rien à foutre. Je ne veux pas faire d’efforts en ta présence. Et ne t’en fais pas, j’ai aucune envie de tenir la distance avec toi, d’ailleurs je ne sais même pas ce que tu fous encore là. » cracha-t-elle en le jaugeant de bas en haut. En d’autres termes, je pourris ton air ? J’en suis ravie, tu pourris le mien alors dégage de là. Il passe à autre chose quand son ami le rappelle à l’ordre, elle s’en amuse, enfin plus pour très longtemps. Premièrement, il s’amuse de sa taille. Passons, de deux, se plaindre. Et s’il y a bien une chose qui la met au plus mal c’est qu’on lui sorte qu’elle se plaint trop. Or, l’action se plaindre ne fait absolument pas partit de son vocabulaire ni de sa vie et ça depuis toute jeune. Ses poings se serrent si fort qu’elle sent la douleur que lui procure ses ongles qui rentrent dans la chair de sa paume. Elle pose son regard sur lui, sur son visage. Un regard qui n’est pas noir, qui n’est pas méchant, non, son regard est vide, vider de quelque chose, comme si on lui avait enlevé une chose précieuse. Elle inspire profondément et tourne la tête, se détachant de son image. Et même si elle regarde devant elle, elle a l’impression qu’il est toujours là, comme si les traits de son visage s’étaient imprégnés dans sa rétine pour la poursuivre. Elle a la mâchoire qui se sert quand il lui sort qu’elle n’est bonne qu’à ça. Elle l’a en travers, littéralement et elle serait prête à lui sauter dessus, et au diable les bonnes tenues, au diable la dynastie, au diable le protocole. « ne fais pas ça. » elle sent son regard sur elle, elle a le sentiment de brûler. Elle ne réplique pas, elle se tait. Et quand bien même elle répliquerait, ce ne serait probablement pas avec des mots qu’elle utiliserait mais son corps tout entier. Se plaindre, des mots qu’elle n’aime pas et qu’elle n’aimera jamais, des mots qu’elle a en horreur. De toute sa vie, elle a fermé sa gueule, elle a subit ce que la vie lui infligeait. Elle s’est battu, physiquement comme moralement pour en être arrivée là où elle est aujourd’hui. Pas comme cet être minable qui quitte la position qu’il s’est permis d’occuper sans son consentement. Pas comme lui qui a tout dans le bec depuis qu’il est né. Ah, la vie est une belle garce, une belle salope parfois. Il devrait redescendre de son nuage, il verrait ce que la vie fait. Et puis elle se rappelle soudainement que personne n’est censé être au courant, personne ne sait le passé qu’elle traîne. Non, ils sont tous ignorants, ils ne connaissent que la Sara, la Sara de l’épisode Levy, la Sara du trio Babi, Jules et Sara, la Sara qui aime les licornes et les pandas. Certains disent qu’elle est conne, d’autre disent qu’elle a un peu le syndrome de Peter Pan, qu’elle vit ‘’encore’’ dans un monde de gamine, de bisounours. Or, elle n’a pas vraiment eut d’enfance. Si pour d’autre, l’enfance représente les gâteaux, les jouets et les copains, pour elle le tableau se dresse sur une maison dépourvu de père, une enfance où tous les coups étaient permis, où les vols servaient à nourrir le duo … Où les retenues, les renvois étaient aussi nombreux que les mots dans le dictionnaire français. Elle baisse la tête et tente de reprendre ses esprits, elle regarde la scène même si le cœur n’y est pas.  Qu’est-ce qu’elle fout là ? Elle entend des gloussements qui l’extirpent de ses sombres pensées, elle se retourne et évidemment, tombe sur la belle gueule qu’elle se ferait un plaisir d’abîmer. Jace. Qu’il est beau le tableau et elle ne se gêne absolument pas pour le lui dire. Elle tente de s’étouffer quand il prend la parole. Jalouse, elle ? tu prends des cauchemars pour la réalité. Contrat de mariage ? What the fuck. Elle se fige. Le culot. Et il sourit, il ose sourire. Elle ne répond rien, elle secoue la tête de bas en haut, il aime se donner en spectacle. Quel con. () Elle loupe un chapitre, elle se tient sur scène devant toute l’assemblée, on lui demande de danser pour le rôle de Belle, rôle qu’elle ne veut pas et qu’elle, d’ailleurs ne porte pas dans son cœur. Elle n’a jamais vraiment aimé ce compte, ni même le dessin animé, elle préférait la petite sirène, pas la version disney, non, l’original, celle où désespérée, elle meurt en se jetant dans la mer. Alors qu’elle s’excuse du fait qu’elle ne peut pas le faire, officiellement parce qu’elle ne sait pas danser, officieusement, c’est tout bonnement parce qu’elle n’en a pas envie, danser elle sait le faire, mais elle ne veut pas jouer dans cette pièce, elle ne veut pas être dans cette salle, elle veut sortir de là, alors qu’elle pense qu’elle réussira à s’échapper de l’échafaud sur lequel elle se tient majestueusement, une voix s’élève et ose répliquer en usant : ma fiancée. Son sang ne fait qu’un tour dans ses veines. Elle ferme les yeux et murmure quelques mots que seul Jack peut entendre avant d’arborer un masque essentiellement fait d’indifférence. Qu’il parle, si cela lui tient à cœur. Son visage est neutre, le rictus d’un sourire qui en cache beaucoup s’immisce aux coins de ses lèvres. Son regard se fige sur Jace. Il a un sourire satisfait, le regard captivant. Honnêtement, il faut l’avouer, il a tout pour plaire, sauf son caractère et le fait qu’il soit lui, Jace. Il l’imite, il s’amuse. « .que c’est charmant, tu devrais faire du théâtre. » sa voix s’élève dans l’auditorium et soudain, si de base ce n’était que le monologue de Jace, cela se transforma bien vite en une joute verbale à travers celui-ci. « .Oh, je trouve que tu portes une attention toute particulière aux licornes Plumridge. Je ne savais pas qu’on pouvait élever des licornes. Tu m’apprends quelque chose. elle croise les bras contre sa poitrine, crétin. Si pour lui, c’est une connerie, une absurdité, pour elle c’est autre chose, une idéologie qu’elle gardera pour elle jusqu’à sa mort. .et pour ce qui est d’emmerder le monde, bienvenu au club, on est maintenant deux pour ça. » et elle ose même lui lancer un clin d’œil. Et lorsqu’il ouvre la bouche pour lancer une réplique qui elle le sait –aussi cinglante que les autres, le metteur en scène intervient et Sara fut mise de côté. Un moment de répit qu’elle apprécia même si au fond d’elle, elle fut dérangée par l’intrusion du chef. Pourquoi intervient-il maintenant ? Elle pose un vague regard énervé sur lui puis tourna la tête vers Jace. La seule chose qu’elle comprit de leur interaction, c’est la participation du public. Ils scandent le nom de Jace. What ? Elle se réveille soudain et regarde ce qu’il se passe. Elle le voit se lever et se diriger vers la scène. Sara se tourne vers Jack. « .qu’est-ce qu’il fout ? » il hausse les épaules, aussi perdu qu’elle, mais ça ne l’aide pas et un généreux crétin sort de la jolie bouche de Sara. Il monte les marches et d’instinct, elle recule de quelques pas quand il s’avance vers elle, main tendue vers elle. Une danse ? Elle fronce les sourcils et ne comprend pas à quoi il joue. Il lui arrache la feuille et la fait valsé derrière, elle sursaute. Il grogne, l’invite, où plutôt lui ordonne de s’approcher. Ce qu’elle ne fait pas jusqu’à ce qu’il l’attire de force contre lui. Un hoquet de surprise s’échappe de ses lèvres tandis qu’elle se rend compte de là où elle est. Son regard s’affole quand elle se rend compte enfin qu’elle est dans ses bras. Le souffle chaud de son murmure la fait frissonner de la tête au pied, elle fronce le nez de dégoût quand il lui parle de ses chaussures. « .funny. » qu’elle lâche en se redressant. Elle a le regard baissé quand il la guide dans la posture a adopté. Les dents serrées, elle inspire profondément, l’idée de lui planter ses ongles dans les cotes lui vient soudainement en tête mais elle se retrouverait rapidement en position de faiblesse au vu de la différence de taille et surtout de masse. Elle relève la tête et lui lance un regard plein de dédain. « .merci du renseignement, bouffon. » elle tourne la tête vers le fond de la scène. Elle soupire quand elle l’entend faire son monsieur je sais tout faire. Raide ? Frigide ? Tu ne la connais pas, tu risquerais d’avoir des surprises. « .Et ne tombe pas amoureuse, ce serait dommage. » ses dernières paroles résonnent dans sa tête quand elle entend les premières notes de la musique. Non, sans façon, elle a assez donner, elle ne prendrait pas le risque de se brûler les ailes une secondes fois.

(pov, director) Alors qu’il envoie cet insolent sur la scène, il regarde la prétendante au rôle de belle se tenir sur scène, elle semble perdue face aux événements qui se succèdent. C’est elle, c’est elle qu’il veut pour sa pièce, elle est parfaite, elle a le visage, les cheveux, la voix, l’expression pour incarner le rôle rêvé de toute les personnes portant des talons dans cette pièce. Il attrape sa bouteille d’eau et boit goulûment le temps de voir le candidat monter sur la scène. Reposant la bouteille sur le bureau devant lui, il croise les bras contre son torse. Il regarde les deux jeunes gens se mettre en position avec un regard plein d’espoir. S’il retient la joute verbale qu’il s’est passé plutôt, ce qu’il retient c’est cette sorte d’étincelle qui émane d’eux lorsqu’ils sont proches. Un sourire suffisant sur les lèvres, il fait lancer la chanson et s’assoie confortablement sur sa chaise, les jambes croisées, il contemple ce que cette journée lui offre sur un plateau. Ils sont beaux, ils s’accordent parfaitement, cela ne fait pas de doute, de son point de vue. Il entend quelques murmures enchantés derrière lui, le sourire satisfait qu’il arbore depuis s’agrandit de plus en plus. Et à mesure qu’il les voit se déplacer gracieusement sur la scène, se regarder, sûrement captiver par ce qu’ils arrivent à faire ensemble, le charme du jeune homme, la grâce de la jeune femme, cette combinaison ne fait nulle doute. Ils seront les rôles principaux de la pièce.

Elle a l’impression que le monde s’est arrêté de tourner autour d’eux. Ils ne sont plus sur scène, elle a le sentiment de faire partie du conte. C’est étrange. Elle se sent capable dans ses bras, ça l’effraie. Elle ne pense qu’à ça. Elle sait danser, mais pas comme ça, pas avec quelqu’un. L’espace de quelques secondes qui semble durer toute la chanson, son regard se perd dans le sien. Elle ne le pensait pas comme ça, à vrai dire, elle ne pensait pas grand-chose de sa personne, a part que c’était un emmerdeur de première et qu’elle avait en quelque sorte prit goût à ses remarques. Tordue la Sara, disons-ça comme ça. Et si la danse parût une éternité pour elle, elle s’arrêta au bout de trois petites minutes, peut-être un peu plus. Une fois les dernières notes évaporées dans le temps, ils s’arrêtèrent au centre de la scène. Toujours près l’un de l’autre, le regard toujours accrochés. Elle souffla légèrement avant d’afficher un sourire moqueur. « .too bad, je ne suis pas tombée amoureuse. » qu’elle murmure rien que pour lui. Elle entend des clappements de mains et elle se détache rapidement de lui, le regard déjà tourné vers le public. Affichant déjà une expression de je m’en-foutisme.


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MessageSujet: Re: tale as old as time, tune as old as song. ~ pv tale as old as time, tune as old as song. ~ pv EmptyJeu 4 Déc - 13:57

« .Je faisais référence à sa chanson, mais comme d'habitude tu es complètement à côté de la plaque et a encore loupé l'occasion de la fermer. » se contenta-t-il de répondre à la suite de son monologue indigeste, tout en haussant les épaules. En plus d'être complètement inculte (même lui connaissait cette satanée chanson, puisque Babi s'évertuait à lui sortir tout le répertoire Disney dès qu'ils montaient ensemble en voiture), mademoiselle se lançait dans des explications aussi insipides qu'elle, et face auxquelles il resta de marbre. Putain, elle pourrait refiler une migraine à un escargot pensa-t-il, à juste titre, tout en la jaugeant du regard.   « .Blah blah blah, mon dieu, ce que tu peux être bavarde, c'est affligeant. » et affligeant de médiocrité par-dessus le marché. En s'acquittant de sa présence, il s'imagina qu'elle devait même discuter et parlementer son prochain décret visant protéger une espèce d'ours en peluche rare, who knows, en faisant l'amour. Quoi qu'à en juger par son caractère de cochon et ses cuisses résolument serrées , Saraphine ne devait pas avoir pratiqué depuis bien longtemps. Trop longtemps songea-t-il, ce qui expliquait en partie sa frustration perpétuelle pour … tout. Mon cher Jace, tu es un génie. Pensant avoir la clef du bonheur de Sara Banner-Reyes, c'est tout en s'acquittant de la présence de celle-ci qu'il décida de lui en faire part, dans son immense bonté. « .Baise un peu, ça te fera le plus grand bien. » conseilla-t-il, en grand expert. Car selon lui, the more the merrier, donc plus de sexe, plus de bonheur. Logique sans faille, à laquelle pas tous le monde adhérait, ou du moins adhérait à haute voix et sans honte, mais quand même. Quoi que dans son cas à elle, mieux valait tabler sur '' beaucoup '' que '' un peu '' et se dégoter un coup d'enfer, voir taper dans l'orgie. Et son avis n'évolua pas en étant assis, à profiter d'une énième opportunité pour se moquer d'elle devant un public conquit par son humour méchant. Elle tendait le bâton, aussi. Parfois il avait l'impression qu'elle adorait ça, et serait même prête à courber le dos devant lui pour prendre la fessée. I wish, pensa-t-il, y laissant un ricanement. « .Je sais. » s'empressa-t-il de répondre, à la fois cinglant et amusé. Doué pour tout (qu'il croit), et surtout pour se la jouer, Jace pouvait indiscutablement prétendre à une carrière d'acteur, et une bonne et lui-même se savait excellent dans ce domaine. Qu'elle le dise d'un ton emprunt d'une ironie médiocre ne changeant évidemment pas cette vérité, Jace se contenta de subir une nouvelle fois les assauts médiocres de cette gamine en manque. Ah, elle ne sait pas que des licornes ça s'élèvent. Waw. This is brand new information. Pas un rire, ni même l'ombre d'un sourire ne vient filtrer sur son visage, tant la situation, déjà pathétique à la base, sombrait dans un registre dont il n'arrivait plus à rire. God, she's annoying. « .Dit-elle, la fille qui gaspille une chambre seulement pour entreposer ses peluches licornes. » annonce-t-il, assez fort pour être entendu de tous. S'ensuit des rires moqueurs dans toute la salle, et des élèves indisciplinés qui, pour appuyer un peu plus leur fâcheuse tendance à juger leur camarade, pointent de leurs doigts accusateur une Sara éhontée par sa passion vorace pour des bêtises. Et le seul que ça ne fait pas rire, c'est bien lui. « .C'était supposé être un secret ? Damn. » questionne-t-il de façon rhétorique et faussement navré. « .Le jour où je serais marié avec Babi et que tu seras à la rue, je ferais en sorte de trouver un usage plus utile à cette pièce. Peut-être une chambre rouge, comme dans Fifty Shades of Grey. Babi adore ce bouquin. » finit-il par déclarer, un sourire diabolique sur le visage. Sourir dont il ne se détacha évidemment pas, même malgré le regard désapprobateur de Gale. Regard qui ne concernait évidemment pas ses attaques répétitives sur Sara, mais plutôt l'idée qu'il puisse associer Babi à une chambre de torture. Torture, ok, mais torture de sexe ! Bien entendu, il s'agissait là d'un coup de pression (peu subtile, certes) et rien de plus. Sa façon de sous-entendre que Babi et lui allaient la virer de leur maison une fois marié n'avait aucun fond, mais seul lui pouvait, en cette heure, en être pleinement convaincu. S'il devait épouser Babi, il refusait à revanche de vivre sous le même toit qu'elle. Pas parce qu'ils ne s'entendraient pas, simplement pour la préserver de ses coucheries, et autres excès en tout genre dont il ne comptait pas se priver, même une fois la bague au doigt. Mais la simple opportunité de voir le visage de cette dégénérée se farder d'un mélange de crainte et de colère face à l'idée qu'il puisse la priver d'une si belle colocation suffisait à Jace pour falsifier un peu la réalité. Seulement la provocation allait dans tous les sens ici, tant et si bien qu'il tomba lui-même dans un piège finement ficelé par le metteur en scène. Prouver qu'il était meilleur qu'elle, et capable de la faire remuer son arrière-train sur fond de musique classique n'était pour l'un qu'un challenge minime, mais qu'il se devait de relever, compte tenu de l'entêtement de la foule venue admirer les auditions à vouloir le voir valser… et à faire valser cette incapable. Bouffon ? Ah, takes one to know one. Il darda sur elle un regard méprisant. « .Regarde-toi avant de dire des inepties, espèce de Troll. » se contenta-t-il de lancer en haussant les épaules avec nonchalance, non sans la jauger du regard au passage. Son total look italien : veste Versace, pantalon Gucci et ses pompes Dolce&Gabbana tombait en désaccord complet avec l’appellation '' Bouffon '' et  ce n'était pas cette bouffonne-là, qui pouvait prétendre le contraire. Mais qui pouvait blâmer Saraphine, en sachant que celle-ci manquait cruellement d'éducation et de goût. Appliqué, il s'accorda une fois de temps en temps un regard à la dérobée sur elle, et se demanda à plusieurs reprises s'il ne venait pas de manquer son ouverture pour croire en dieu et faire sa première prière. '' Dieu tout puissant, ayez pitié de mes chaussures, de mon pantalon, et du reste. Que Saraphine ne puisse porter préjudice à ma parure de prince. Amen ''. Et dans un battement de cœur qu'on aurait cru inexistant, ce fut terminé. La danse, aussi intense fut-elle, n'en demeura pas moins brève et Jace, hébété, esquissa le dernier pas. Pour des minutes réduites en secondes, il était un prince, un vrai. Beau, mais aussi galant, et indiscutablement envoûté par sa belle, à la fin d'un conte annonçant une fin joyeux. La réalité reprit ses droits autour d'eux dès le premier clappement de mains, et Jace réalisa qu'il n'était pas un prince, n'en avait pas l'étoffe et n'inspirait pas à l'être. Si le temps d'une valse, son sempiternel sourire suffisant s'en était allé au profit d'un naturel que peu lui connaissait, le mépris revint habiter ses traits au grand galop. De danser devant cette faune superbement statique, envieuse et absorbée par une simple danse de salon, Jace n'en retira qu'une satisfaction moyenne. Une danse même pas menée en compagnie de sa partenaire la plus superbe qui plus est – ou du moins, pas sa préférée. Mais toujours satisfait de démontrer à la plèbe l'étendue certaine de ses talents, et surtout les plus insoupçonnés, Jace fit mine de recevoir les acclamations dans l'arc de ses bras étendus et de saluer. Rien n'était à ses yeux plus galvanisant que d'être le centre de l'attention. « .Se sent-elle obligée de préciser. » qu'il rétorque, sans être trop intéressé par le sujet. Se sentir obligée de répondre à pareil attaque, god, si ça pu le besoin de se justifier ça, pensa-t-il, suffisant.En même temps, il douta du fait qu'un troll de son genre puisse tomber amoureux ? Si ? Encore un débat qui pourrait animer l'une de ses soirées avec Gale, entre quelques shots et entourés de cadavres de bouteilles. Maintenance que son acte de charité de l'année était accompli, Jace, peu intéressé par la suite des événements, s'apprêta à retourner prendre place à côté de son meilleur ami avant d'être coupé. « .Il semblerait que nous ayons nos deux rôles principaux. Mesdames et messieurs, la Belle et la Bête. » héla le maître de cérémonie, appuyant sa maxime en pointant de ses mains grossières Sara, et Jace. Manquait plus que ça, pensa-t-il, amer, illustrant sa pensée par un battement de paupières vers le plafond. Sans afficher une émotion particulière (si tant est qu'il puisse ressentir quoi que ce soit), Jace se contenta de fixer son regard assombri sur la foule emballée par la nouvelle. Il ne manqua pas de s'attarder sur le sourire trop amusé de Gale qui lui inspira, comme à chaque fois qu'il était contrarié, une seule et unique réaction : son majeur au garde à vous. Prêt à rétorquer un '' non '' cinglant et non sujet à négociation, c'est dans un moment inespéré  de lucidité que Jace évalua la situation. Un raisonnement contradictoire, parfois superficiel, d'autres fois trop poussé lui faisait changer d'avis toutes les cinq minutes. Bien sûr, il aurait été tout naturel de sa part de refuser l'offre (qui n'en était pas une, finalement). Seulement en scrutant avec plus d'attention Sara, et toutes les promesses de persécutions qu'apportait cette opportunité rare, il en venait à hésiter. Et puis, pouvait-il vraiment se permettre de dire non ? Bien sûr qu'il le pouvait. Mais son père saurait se renseigner sur le déroulement de cette répétition, et son avenir en serait compromis. And you do not want that, now don't, Jace. Si la conversation entre Sara et le metteur en scène continuait, et que le débat sur les rôles qu'ils venaient de gagner malgré eux semblait devenir de plus en plus houleux, Jace venait de prendre sa décision et était prêt à la rendre. « .Très bien, j'en suis. » finit-il par annoncer dans un soupir las, aussi naturel et désintéressé qu'il puisse l'être, interrompant ainsi les négociations entre la prétendue Belle et le réalisateur. Une décision inattendue qui ne manqua pas de déclencher tout un tas de réactions plus ou moins rocambolesques. Du cri d'exclamation à droite, à la satisfaction risible donc Gale était victime lorsqu'il constata que Jace, pour une fois, restait dans les rangs et faisait ce qu'on lui demandait… à quelques détails prêt. « .Juste pour toi, princesse. » ajouta-t-il, dardant un regard généreusement amusé sur l'intéressée, la décrétée Belle de l'année. Jouer à la belle et la bête faisait-il d'elle sa princesse ? Hilarious. Sara Banner-Reyes pouvait bien laisser tomber ce petit sourire agaçant, et son indifférence surfaite pour entendre vibrer le glas de sa misérable existence dans toute sa petite carcasse, puisque le diable avait pour elle une peu glorieuse providence. Il se ferait passer pour ce qu'il n'est pas : un prince charmant, et mettrait ce rôle sur le compte d'une passion dévorante et peu subtile pour Sara Banner-Reyes, alors que la vérité était, bien évidemment, toute autre. Sara pour le show, et papa pour le fond. Et le meilleur résidait encore dans le fait qu'il allait faire croire à tous le monde que ce rôle lui plaisait, et qu'il se réjouissait de partager l'affiche avec une Saraphine loin d'être dupe. En coulisse, ou en aparté, il aurait tous le loisir de jouer avec ses nerfs et de retourner sa cervelle et son cœur d'ingrate en lui glissant des regardes appuyés, et des mots acides déguisés en louanges qu'elle seule comprendrait réellement. Il s'apprêtait à laisser penser, à elle et aux autres, que tout avait un rapport avec elle, alors que ce n'était pas le cas. Déguiser une vérité honteuse, l'emprise d'un père, derrière une petite fille qui s'obstine à se penser femme. Et en plus, il y gagnait de l'amusement dans la foulée. Sans scrupules, Jace était prêt à pousser les limites, et à rentrer dans la peau du mec qu'on peut changer, juste pour voir combien elle pouvait être aussi crédule que les autres. « .Crois-moi, petite insolente, nous allons beaucoup nous amuser. » susurra-t-il d'une voix délicate, tout prêt de son oreille, un sourire malsain tranchant son visage de part en part, annonçant de bien sombres desseins. Un moment d'intimité dans lequel s’immisça le metteur en scène sans s'annoncer. « .Vous savez que vous allez devoir vous embrasser, au bout d'un moment… ?. »  Comme dans tout conte de fée respectable. En guise de réponse, Jace éclata d'un rire mesquin. De mieux en mieux.


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MessageSujet: Re: tale as old as time, tune as old as song. ~ pv tale as old as time, tune as old as song. ~ pv EmptyVen 2 Jan - 18:27

« Il a raison, la prochaine fois, prend cette occasion de te taire, en fait, non, tais-toi à partir de maintenant. » Elle baisse la tête, serre les lèvres et inspire profondément. Elle se sent petite –sans mauvais jeu de mots, elle se demande pourquoi elle se sent obligé de parler ou bien de se justifier encore auprès de lui, ce serait tellement plus simple de le laisser jouer tout seul, de fermer sa bouche et de l’ignorer, mais au fond d’elle, ça l’amuse un peu. Ça la fait sortir de son état actuel. Elle ramène ses bras vers le haut pour les croiser en dessous de sa poitrine. Il faut l’avouer, même si elle adore sa Babi, à ce moment-là, précisément, elle a une de ses envies de lui hurler dessus. Remontée à bloc comme jamais, la jeune femme pourrait hurler à s’en briser la voix et pourtant, quelque chose la retient de le faire. Et ce n’est pas vraiment le public qui l’entoure qui l’en empêche. Haineuse envers cette raison qui lui est complètement inconnue, la jeune femme roule des yeux quand il ouvre la bouche pour la rabaisser encore et encore. Elle a l’habitude mais il faut dire qu’aujourd’hui est un mauvais jour. Elle ferme les yeux et tente de se calmer. Elle penche la tête sur le côté pour poser son regard vide sur lui, un faux sourire sur les lèvres, elle hoche légèrement son visage pour lui donner raison. Parce qu’il n’a pas tout à fait tort, elle se bat intérieurement depuis tout à l’heure pour la même raison. Et c’est vrai que depuis qu’elle a rencontré Jace, elle se rend compte qu’elle n’agit pas vraiment en conséquence. Si elle répond sans vraiment réfléchir mais on ne lui en veut pas, elle est comme ça, elle réfléchit après avoir parlé. Sara, elle n’arrive pas à avoir une bonne répartie quand on l’attaque verbalement. À vrai dire, elle ne l’a jamais eu et jusqu’à présent, elle s’était toujours comportée comme un mec. Pensant souvent avec ses poings qu’avec ses mots. Et cela remonte à son enfance, aux jours d’aujourd’hui, elle se demande encore si c’était une bonne idée de grandir entouré de mecs plutôt que le monde des filles, aux moins, elle aurait eu quelques notions pour boucler la bouche d’un mec imbus de lui-même. Mais les choses sont ce qu’elles sont, et ce n’est pas vraisemblablement pas maintenant qu’elle va les changer. Prenant une profonde inspiration quand il lui lance un ‘’baise un peu’’, la jeune femme pose son regard sur la scène et tente de se focaliser sur autre chose que la cible en rouge qui est en train de se matérialiser sur la belle gueule de Jace. Mais voilà, on ne change pas vraiment une fille, surtout si celle-ci est Sara, se retournant, curieuse de voir les conneries qu’il fait, elle tombe sur une scène qui ne la surprend guère et s’en suivit une nouvelle joute verbale qu’elle aurait aimée évité au plus haut point. Et c’est sans surprise, qu’il l’attaque sur ce qu’elle pense être son sujet favori. Les licornes. Elle lâche un faux hoquet de surprise quand il balance l’histoire de la pièce licorne. Et il ne lui vient qu’un seul mot. Babi. Elle se retourne et baisse la tête, cachant son visage de ses mains. Elle entend des ricanements autour d’elle, mais elle s’en fiche. Elle pince les lèvres, non pas par honte parce que ‘son amour’ pour les licornes est depuis bien longtemps connu de tous, mais elle se cache plutôt le visage pour dissimuler le fou rire qui commence à la prendre quand elle repense aux premiers moments de vies de cette fameuse salles. La prochaine fois, elle se passera bien de ramener ce gâteau à la maison. Les moqueries continuent mais elles passent au-dessus de sa tête comme un coup de vent éphémère. Elle redresse la tête et on peut lire sur son visage, une mine amusée qui s’évapora très vite quand elle entend de nouveau la voix de Jace. Un secret ? Non, pas vraiment. Quand on habite avec une Babi et une Jules, plus rien n’est secret. Mais la suite de sa déclaration ne lui fait pas tellement plaisir quoi que, en fait, ça la fait rire. Pas lui en tout cas, car même si la salle est admirative et rit de bon cœur face au spectacle, lui seul ne rit pas. C’est navrant.  « .ce que t’es mignon. commence-t-elle avant de poser un regard faussement attendrit sur sa personne. .tu sais beaucoup de choses sur moi et à trop les révéler, les gens vont finir par penser que tu t’intéresses à la fille qui a une pièce remplit de licorne. elle joue la crétine, ce serait marrant, n’empêche, que les gens commencent à penser que le grand Jace s’intéresse, de près ou de loin à Sara. ah, et tu ne viens pas de lâcher le scoop de l’année hein, tout le monde le sait pour mes licornes, renouvelle toi un peu. elle hausse les épaules, faisant semblant d’être désolée. renouvelle toi un peu, ça te fera du bien. dit-elle avant de tourner la tête sur le côté. .ah, et pour l’appartement, je doute qu’elle me vire, on est quatre à y habiter, donc sache une chose, tu n’y mettras pas tes valises. » elle lui lance un clin d’œil avant de perdre toute once de positivité sur le visage. Elle se retourne, lui faisant dos et coupant court au mini show qu’il s’est inventé tout seul. Le public se délasse bien vite de ce genre de chose, sache-le. Reportant son attention sur la scène, c’est à sa plus grande mais aussi mauvaise surprise qu’elle fut appelée par le metteur en scène pour tenter le rôle de belle. C’est à contre cœur qu’elle monte sur la scène, enfin, contre cœur est un grand mot car si la jeune femme ne voulait vraiment pas y aller, elle aurait fait demi-tour, aurait adressé un majeur bien dressé à l’assemblé et se serait barrer vers d’autre aventures. C’est alors qu’une argumentation houleuse s’en suivit avec le metteur en scène, d’abord, puis avec l’intervention inutile d’un Jace avide de la rabaisser au plus haut point. Mais le jeu se retourna bien vite vers Plumridge au grand désespoir de Sara puisqu’il fut pris à son propre jeu et se retrouva bien vite au côté d’une Sara au bout de sa vie. « .oh la ferme, je t’ai rien demandé. » qu’elle lui lâche en serrant les dents. ‘’Troll toi-même d’abord.’’ pensa-t-elle avant de se perdre dans une danse qui fut courte, à son plus grand soulagement. Même si Sara prétend ne pas savoir danser, il en est tout autre, mais il faut avouer que la danse de salon n’est pas vraiment sa préférée. Une fois que celle-ci fut terminée, elle ouvrit encore la bouche, pour rien. Mais elle se sentait obligée de le lui dire. « .avec toi, je préfère. » elle lui adresse un faux sourire avant de se décaler, le regard porté au loin. Elle croise les bras contre sa poitrine et attend. Son attente ne fut pas très longue, et à vrai dire, elle se déteste d’être restée plantée là comme une conne à attendre quelque chose alors qu’elle aurait pu fuir à toutes jambes à tout moment. Encore une fois, elle mettra ça sur la vie lui en veut, mais en réalité c’est elle qui a chercher. Le couperet tombe, la sentence est donnée et Sara sent son monde faillir. Bien qu’elle n’est pas encore donné sa réponse, elle se sent déjà prise au piège. Bien sûr, elle peut dire non après mais ce qui voudrait dire qu’elle devra crécher autre part que chez elle si elle ne veut pas avoir une Babi en furie sur son dos pour avoir pris la pire décision de sa vie. « .non, je suis désolée mais ce sera sans moi, je ne veux pas de ce rôle, je ne voulais même pas être là. elle jeta un rapide regard en coin sur son partenaire avant de continuer .et je ne veux absolument pas de ce partenaire-là. » qu’elle tente de conclure mais malheureusement pour elle le metteur en scène en a décidé autrement et au vu de l’engouement de la salle, la jeune femme sent de plus en la corde qui se faufile autour de ses mains. Elle lance un coup de coude dans les côtes de Jace pour essayer de le réanimer, espérant pour une fois être sur la même longueur d’onde et qu’il puisse dire non mais il ne réagit pas –pas encore du moins. Elle ferma les yeux quelques instants en baissant la tête « .après tout, je ne vous demande pas votre avis, vous avez été sélectionnés pour la pièce, un point c’est tout. » elle secoue la tête de droite à gauche, ouvrant la bouche pour répliquer mais une voix s’élève dans les airs et elle se sent tout d’un coup nauséeuse. Son cœur manque un battement, elle semble faillir et s’accroche discrètement au bras de Jace, essayant de reprendre ses esprits rapidement. Elle entend un ‘’Juste pour toi, princesse’’ qui la fit frissonner de la tête au pied. Il vient de donner sa réponse, où plutôt cela sonne comme la réponse finale pour les deux protagonistes. Elle le relâche aussitôt avant de lui balancer « .putain, la seule fois où on pouvait être en accord c’était à ce moment-là. » elle le regarde méchamment « .t’aurais pu te la fermer, sérieux. » elle a envie de l’insulter dans toutes les langues qu’elle connait et Dieu sait qu’elle en connait beaucoup mais elle s’abstient. Tout ça n’annonce rien de bon, elle le sent dans ses tripes. Et comme si les choses n’étaient pas aussi désespérantes qu’elles ne le sont déjà, il sent obliger d’annoncer leur futur. Un sourire malsain qu’elle seule peut voir, Sara affiche une mine meurtrière sur le visage. La suite risque d’être sanglante, si lui a sorti les armes depuis longtemps, Sara vient de sortir l’artillerie lourde pour de bon. Elle se retourne vers lui, oubliant le metteur en scène, oubliant le public. « .il est content le garçon. » dit-elle en sifflant entre ses dents, se foutant de sa gueule royalement. « .sache que je ne joue pas, tu joueras et tombera tout seul. » qu’elle finit par lui dire, lisant à livre ouvert ses intentions. Elle se mord la lèvre inférieure et le metteur en scène refit surface, comme le monde qui les entoure. « .Vous savez que vous allez devoir vous embrasser, au bout d'un moment… ?. » Son sang se figea dans ses veines, elle entendit vaguement Jace éclater de rire. L’embrasser ? Lui ? Ce crapaud ? Elle inspire si profondément qu’elle jurerait que toute l’assemblée l’est entendu. Elle se retourne lentement vers le metteur en scène. « .Vous vous foutez de ma gueule ? N’est-ce pas ? » demanda-t-elle dans un calme presque morbide que le groupe de nerd à lunette e tenant à gauche de la scène se tut complètement en l’entendant parler. Sara n’est absolument pas du genre à parler de cette façon à des adultes, surtout depuis que le nom de famille Ivanova est apparu sur son carnet de famille et son arbre généalogique mais au diable les conventions et les bonnes manières. Sara, elle a vécu dans la misère presque quinze ans, ce n’est pas un royaume qui va changer sa personne. « .non, je suis sérieux. » réplique-t-il, sourire aux lèvres, la défiant. Il n’aurait jamais dû. Elle ferme les yeux et souffle doucement avant de se retourner vers Jace. « .t’es content maintenant ? j’espère que tu sais que c’est de ta faute si on doit faire cette pièce ? » lâche-t-elle sur un ton glaciale, si glaciale qu’elle ne se reconnait pas. Les jeux sont lancés, et ce n’est pas toi qui gagneras le jeu.  Elle lui fait face complètement avant de lâcher son accord à haute voix comme du venin. « .Bien, j’en suis aussi. » son regard ne lâche pas le visage de Jace, voulant lui faire regretter le jour où il a posé les yeux sur elle. « .Le fifils à son papa s’ennuie, alors il veut jouer ? Bien, je suis de la partie, mais attend toi à te faire bouffer. » qu’elle lui lance au visage, le ton résolut.
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