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nobody will stop us + l / x

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MessageSujet: nobody will stop us + l / x nobody will stop us + l / x EmptyJeu 20 Nov - 17:51

I've been feeling everything
“I was made to keep your body warm but I'm cold as the wind blows so hold me in your arms my heart's against your chest, your lips pressed to my neck I'm falling for your eyes, but they don't know me yet and with this feeling I'll forget, I'm in love now kiss me like you wanna be loved you wanna be loved this feels like falling in love” ed sheeran ; kiss me


Courir, encore et encore. Courir jusqu'à n'en plus pouvoir. Courir et tout lâcher. La haine, la colère, la rage. La tristesse, la peine, le chagrin. Il court, il parcourt un monde qui n'avait pas voulu de lui et qui cherche encore à rendre sa vie misérable. C'est pathétique, c'est minable. Il s'en veut pour tout ce qu'il fait, il en veut à la Terre entière pour ne pas le comprendre. Ses écouteurs enfoncés dans ses oreilles, son coeur battant la chamade à mille à l'heure, il court, il se défoule au maximum. Il ne peut plus compter sur ses pilules ni sur ses amis car ni l'un ni l'autre n'est éternel. Mais quand il court, il est plus calme, moins distrait, plus concentré, complètement sous contrôle. De plus en plus, il vit des crises de paranoïa et de bipolarité. Il voit le mal partout et ce n'est que le début d'un cauchemar dans lequel il sera difficile de se relever. Xavier a une vie déjantée, irresponsable, hors de contrôle. C'est lui. Sa vie est à son image, mais il veut reprendre cette force qui lui avait permis de se relever et de se remettre sur les rails il y a quelques mois de cela. Enfin, à peu près car jamais il n'avait pu être vraiment bien depuis son premier départ de Berkeley il y a un an maintenant. Il y a un an de cela, il a tout quitté car ses parents le lui demandaient. Il avait brisé des personnes qui comptaient sur lui. Il avait agit égoïstement. Son cousin était partit, sa cousine n'avait pas pu posé les pieds sur le sol américain, Lysa avit vécu un enfer et il s'était cassé lui même. Il avait fuit car il comprenait enfin quelque chose que d'autres personnes voyaient depuis des années. Lysa lui avait ouvert les yeux durant le bal, à lui dire tout le mal qu'elle avait eut à remettre les morceaux en place, à lui avouer toute la peine qu'elle avait ressentit quand un beau jour, elle avait appris qu'il était partit comme un voleur. Xavier l'avait compris à présent, rien ne vaut un au revoir en bonne et du forme et à son départ d'Angleterre, il avait fait en sorte que ses parents ne s'attendent pas à le revoir de si tôt, fiancé ou non à une gourde anglaise. Rien ne le ferait changer d'avis. Il était libre de ses mouvements et de ses envies, ces prétendus fiançailles, il n'en avait rien à faire. Pour le moment, il courait, il courait, il courait comme si il voulait fuir mais en restant à porté de main. Lysa devait le rejoindre dans pas longtemps. Pourquoi ? Il ne le savait pas encore. Il avait juste envie que pour une fois, leur entrevue ne finissent pas dans des pleurs, du vomi sur des chaussures ou dans des draps froissés. Non. Cette fois-ci, il veut une vrai discussion, en terrain neutre, où l'autre serait libre de partir lorsque l'envie lui en dira. Ce ne serait certainement pas Xavier, lui qui veut revoir la petite blonde depuis cette foutue réunion de malheur. Toutes ses frasques se sont révélés aux grands jours, laissant un nuage de murmures et de rumeurs à son sujet. Est-il malade ? Est-ce un nymphomane pour se taper autant de filles ? A-t-il des MST ? C'est comme ça qu'il est devenu président des omegas, en passant par le lit ? Il n'en pouvait plus de ces murmures sur son passage. Cela le rendait littéralement fou. Raison pour laquelle il avait décidé après un mois de vie en communauté de retourner dans son appartement en ville. Il gardait encore sa chambre de président mais rien à foutre de garder un oeil sur eux pour le moment. Si il voulait éviter d'en frapper un, il devait s'éloigner, et rapidement. Après quatre tours du parc, il s'arrêta sous un saule pleureur. L'hivers arrivait et les arbres perdaient peu à peu leur feuilles. Malgré le temps doux de Californie, il y avait quand même un automne frais et venteux. Mais Xavier voulait ressentir quelque chose, alors le froid serait un bon départ. Ses émotions étaient exacerbées, ses peurs amplifiées, mais toute douleur paraissait futile face à celle qui se propageait dans son coeur. Il s'assit sur un banc, face à l'entrée principale du parc, espérant qu'elle apparaisse et fasse diminuer quelque peu la peine qu'il ressentait. Il était idiot de croire que tout allait s'arranger en une discussion, mais l'espoir était tout ce qu'il lui restait après tout le désastre qui s'était déroulé en quelque mois. Il attendit, cinq minutes, huit minutes, dix minutes. Au bout de la quinzième, il se leva en voyant des cheveux blonds dans le dos d'une jeune femme. Mais ce n'était pas elle. Lysa aimait le faire attendre. Xavier ne pouvait pas lui en vouloir après ce qu'il lui avait fait subir. Impossible. Vingt minutes s'était écoulé depuis dix huit heure et il vit enfin la frimousse de sa meilleure amie. Il vint à sa rencontre, un peu gênée par rapport à cette discussion sur messenger. Il était dans un moment limite et elle avait su garder un calme exemplaire. Salut Lysa. Il n'arrivait pas à savoir comment se comporter avec elle à présent. Avant, il l'aurait pris dans ses bras et l'aurait fait tournoyer, la tenant un peu plus que nécessaire. A présent, il y avait de la gène, de la tension, de l'amour aussi. Beaucoup d'amour. Décidant que sa vie ne pouvait pas être pire qu'elle ne l'était, il posa un doux baiser sur la joue de son amie, et la prit dans ses bras, juste quelques instants. Ne pas dépasser les limites, toujours rester un minimum conscient de ce qu'il faisait. Tu as l'air en forme ! J'ai entendu des personnes assez troublés après la prise d'otage, j'espère que ça va bien. Que pouvait-il dire de plus, il n'avait pas eu de grandes nouvelles d'elle depuis cette prise d'otage. Elle avait refusé de décrocher son téléphone, de lui répondre à ses sms. La seule fois où elle avait répondu, c'était la semaine dernière, le jour où Xavier était dans sa paranoïa. Il n'avait pas encore trouvé le moyen d'évacuer la pression. A présent, c'est calme qu'il lui faisait face. Vient, on va faire un tour. Rester planté comme cela, l'un en face de l'autre comme deux poteaux n'allait pas faire avancé les choses. Côte à côte, c'était toujours mieux que rien même si Xavier n'avait qu'une envie, prendre la douce main de la jeune femme dans la sienne.
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MessageSujet: Re: nobody will stop us + l / x nobody will stop us + l / x EmptySam 29 Nov - 1:08

 « I've been feeling everything.»
Xavier et Lysa
Elle fixait son reflet immobile, dans le miroir parfaitement astiqué de sa salle de bain. Les minutes défilent interminablement alors que ses deux prunelles, marrons à la limite du noir lui renvoient un regard sombre et ténébreux, qu'elle n'a connue que très rarement dans sa maigre existence. Des prunelles sans vie, qui ne bougent pas, telles deux phares d'une voiture éclairant les quelque mettre de route devant eux. Mais ses yeux, à elle, ne reflétaient rien autre qu'un profond dégout. Ils deviennent secs à force de ne pas être réa-provisionnaient en larmes. Si l'on observe en détail, on pourrait voir la légère teinte de brun qui diffère entre son oeil gauche et son oeil droit. On y verrait également l'asymétrie de ses yeux, souligné par la longueur de ses cils. Eux-mêmes dessinées et allongées au mascara sur l'oeil gauche et laissé à nue sur l'oeil droit. Ses sourcils eux non plus, ne sont pas parfaits. Epais, ils n'ont pas été épilées depuis plusieurs jours et l'on peut, déjà, y distinguer quelques repousses ici et là. Les prunelles ne bougent toujours pas, elles se sont perdues dans de profondes pensées en pleins milieux d'une séance de maquillage. Dans la salle de bain universitaire, le temps semble s'être suspendu et rien ni personne ne pourrait sortir Lysa de sa léthargie. Nul ne sait combien de temps elle est restée ainsi, une main accrochée sur le bord couleur crème de son lavabo. L'autre tenant fixement son mascara résistant à l'eau. Son blocage s'intensifie jusqu'à ce que, finalement, ses yeux ne la piquent trop intensément. Lysa se voit donc obligé de fermer les yeux, quelques courtes secondes. Des secondes où des souvenirs, douloureux, intensément frustrant et dérangeant lui reviennent en mémoire. D'un mouvement latérale de tête, elle chasse ses souvenirs cherchant quelque chose d'autre à quoi se rapprocher, en vain. Sa main tremble alors et Lysa choisit finalement de lâchait le tube de cosmétique, non sans avoir passé le pinceau imbibé de liquide noir , lui permettant d'épaissir et colorés ses cils sur son autre oeil au préalable. Le seul maquillage que Lysa s'autorisait à se mettre sur les yeux. Naturelle, elle n'a jamais eu besoin de ce genre de fioritures pour plaire aux garçons, à son grand désarroi. Le tube attérie dans le lavabo et Lysa suit sa chute, lentement, sans réfléchir, tel une personne assommée par des médicaments contre l'anxienté. Sauf que dans son cas, elle n'a prit aucuns médicaments de ce genre. Non, nul besoin de substances chimiques pour amenuiser ses nerfs en vue de ce qu'elle a découvert quelques minutes auparavant. Ses yeux, fraichement lesté d'une substance noire décident ensuite de se fixer sur la statuette de la vierge marie, posé là depuis son arrivée sur le campus. Non pas que Lysa soit chrétienne pratiquante, mais elle a toujours crue en certaines vertus et force et de constater qu'elle s'est quelques peu corrompues ses dernières semaines. Se laissant enivré par ses émotions, plutôt négatives, Lysa ne contrôle pratiquement plus ses mouvements. De rage, ses doigts fins et longiligne agrippe la statuette pour venir la lancer furieusement sur le sol. La sainte en porcelaine se disperse en multiples morceaux sur le sol jusque là immaculé. Lysa s'accroupit à côté de ses morceaux, les yeux exorbité de terreur. Son comportement a littéralement changé depuis quelques temps. L'amour en est surement la cause, à moins que la folie n'est son mot à dire. Surement un peu des deux en vue de la situation. Adossé contre le mur froid de sa salle de bain, les larmes ne manquent pas de montées jusqu'à ses yeux. Tans d'erreurs commises dans sa vie ses derniers temps, trop d'actes non réfléchis, qui l'ont conduite à ce genre de situation. Qui l'ont amenée à ne plus être consciente de ses actes et à laisser la rage là contaminé. Autre que sa vie, elle venait de détruire un objet plein de symbolisme et de valeurs en agissant ainsi. Les yeux baigné de larmes, elle attrape les morceaux de statuette éparpillé dans la pièce exigu et tâches de les rassembler ensemble dans le but ultime de les recollés dans un futur prochain. Réparer la figurine, tout comme elle espère un jour réparer sa vie ; voici son nouveau but...Bien qu'il sera beaucoup plus aisé pour elle de recoller les morceaux de la sainte plutôt que ceux, bien trop abimé, de sa vie. Une fois les morceaux réunis, Lysa les stock dans son évier en prenant soin de ne pas observer son reflet, méconnaissable et tellement ridicule, dans le miroir.
ses pieds, protéger par ses habituelles chaussons en fourrure, la traine vers la pièce principale de cette chambre universitaire de moins de 30 mètre carrés. Il est là, posé sur son lit. Comme si cette place avait toujours été sienne, alors que ce n'est autre qu'elle-même qui l'avait déposé ici quelques heures auparavant. L'objet de torture, qui avait changé sa vie en une poignée de secondes. Le tube en plastique blanc et à la languette rosse sur lequel Lysa avait uriner minutieusement plusieurs minutes auparavant et sur lequel, à la suite de cela, c'était affiché deux barres de la même couleur que la languette. Indiquant ainsi que le test était positif. Elle aurait pu le jeter, elle aurait certainement dû le jeter d'ailleurs. Mais fuir le problème ne lui sortira jamais de ce mauvais pas. Désormais, il ne lui restait plus qu'à assumer ses actes et les faire assumer à la seconde personne concerné, Xavier. Garder le test et le lui montrer, reste son seul moyens d'affronter la réalité de pleins fouet, aussi complexe et insupportable soit-elle. Ensemble, ils devront agir et trouver une solution. Ensemble, ils devront prouver que rien n'est insurmontable. Entiché de son sac à main, elle fourre le tube dedans et s'en vas sans se retourner. C'est la première fois depuis l'annonce des secrets par la société secrète que Lysa accepte de revoir celui qui campait, jusque là, la place du meilleur ami dans sa vie. Ce n'est pas tant le fait de renouer un quelconque contact qui l'avait poussée à accepter un rendez-vous dans le parc avec son énigmatique ami et amant d'une nuit, mais bel et bien la motivation de lui exposer son malaise et l'annonce de sa probable future paternité. Ne se sentant pas le courage de conduire, notre belle danseuse fit appel à un taxi pour l'amener dans le parc. La voiture banalisée, reconnaissable uniquement par une vignette proposant ses services collé sur la portière droite, arrive alors à hauteur de la blonde qui en oublie son sourire et ses bonnes manières et se contente de se glisser dans l'habitacle en tendant le papier de l'adresse à son chauffeur. Un chauffeur qui ne s'attarde pas en paroles inutiles et commence sa course après avoir activée son chronomètre. Le moteur ronronne doucement sous le capot et le mécanisme s'enclenche sans broncher, première vitesse, puis secondes jusqu'à arrivé à une vitesse de croisière aux alentours de cinquante kilomètres à l'heure. A cette allure, il n'est compliqué pour notre danseuse de distinguer les contours généreux de la nature qui s'offre à elle. Il lui est arrivée de voir bien plus beau paysage lors de son précédent tour du monde, mais à ses yeux nul ville n'est aussi belle que celle où elle vit depuis plusieurs années maintenant. Une ville qu'elle connait par coeur et qui éclipserait presque, les souvenirs devenus brumeux de sa ville natale en Italie. La ville s'éclipse alors, laissant place à une nature artificielle, dénaturé par les travaux des hommes. Ouvrant quelque peu sa fenêtre, Lysa tend l'oreille à l'affut du moindre bruit de cette nature, qu'elle affectionne. Le bruit du vent faisant virevolter les feuilles réunit en grappe sur les branches. Le bruit d'un écureuil grattant le tronc d'un arbre pour se frayer un chemin et se trouver un perchoir digne de ce nom. Tans de bruit qu'on a tendance à oublier à force de vivre au coeur de la ville. Sans crier gare, le taxi arrête sa course plutôt lente pour déposer la demoiselle qui semble toujours aussi perdue. Lysa règle la note et sort du véhicule tel un automate prêt à accomplir ses tâches hebdomadaire sans réfléchir. Un robot, voilà ce qu'elle est devenue suite à cette annonce, suite à ce qui s'est passé dans sa vie en moins de deux semaines. Lysa, ou plus particulièrement son cerveaux, à chercher à se protéger et à faire taire le moindre sentiments pouvant la conduire à de la tristesse ou tout ce qui pourrait lui ressembler.
Abasourdie, totalement perdue et consciente de devoir affronter l'une des plus dure épreuve de sa vie, Lysa s'avance, tête baissée vers un Xavier tout autant dépité qu'elle. Se trouvant désormais face à face, les deux amants s'évitent du regard. Sans doute se sentent-t-il fautif, voir idiot d'avoir cédé à une pulsion plus qu'immature et indigne de leur relation. C'est en tout cas, ce que la blonde ressent à ce moment précis. Xavier la prend dans ses bras et lui dépose un baisser sur la joue, son échine se glace et tous ses poils se dresse alors sur sa peau. Un frisson qu'elle tente de réprimer bien rapidement. Son regard se fixe sur un point derrière l'oreille droite de son ami. L'automne commence à déposer ses marques, dans ce parc où ils n'avaient jamais posé les pieds auparavant. Un parc vierge de toute souvenir. Quelques feuilles se sont déjà détachées de leurs branches pour mourir et être absorbé par le sol, pour ensuite revenir sous forme d'herbe ou de tout autres éléments de nature. Lentement et n'écoutant un piètre mots de ce que son ami est en train de lui annoncer, Lysa suit la chute en direct d'une feuille rester verte et qui finit par se déposser, tel une plume, sur le sol déjà joncher de feuillage. Une main se pose alors sur l'épaule de notre danseuse qui se met alors à sursauter par se contact plutôt inattendue. C'est une habitude qu'elle a prise depuis qu'elle s'est abandonnée dans les bras de Xavier, elle ne supporte plus qu'on la touche. Sans doute se sent-elle bien trop fautive et coupable de cet acte vil.Car oui, elle considère cela comme avoir commit l'irréparable, comme étant quelque chose d'abject et surtout pas digne d'elle et des principes qu'on lui avait inculquées depuis son enfance. Un sentiment renforcé, tournant quelques peu à la névrose depuis l'apparition des deux barres perpendiculaires sur le tube en plastique. « Non. Attend. Je n'ai pas envie de me promener. .» Froide. Voilà ce qu'elle est devenue avec celui à qui elle apportait pourtant tellement de chaleur et d'amitié avant tout cela. Xavier prendras, encore une fois, les choses de façon personnelle. Lysa devras, une nouvelle fois calmer le jeux et tenter de s'adoucir...Même si, la crise qui risque d'arriver d'ici quelque seconde risque fort bien d'être incontrôlable. « Je te dois d'abord quelques explications. Mais je vais te demander de m'écouter et de ne pas m'interrompre...;Quoi que je t'annonce et quoi qu'il t'en coute de garder le silence, tu le feras. Tu le feras parce que je te le demande et c'est sans doute la dernière chose que je vais venir te demander Xavier. Alors promet moi que tu me laisseras tout te dire. .» Elle marque une pause, affrontant pour la première fois depuis son arrivée, le regard larmoyant et bleuté de son meilleur ami. « Promet le moi .»
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MessageSujet: Re: nobody will stop us + l / x nobody will stop us + l / x EmptySam 29 Nov - 13:40

You only know what I want you to


Les feuilles de l'automnes. Pleines de couleurs et de vie fanée. Elles arrivaient à la fin de leur vie, laissant place à une nouvelle génération qui saura affronté un hiver rude et s'épanouir pleinement dans le printemps floral et dans la période de l'été qui leur donneront une chaleur plus que bienvenue. Xavier voyait l'automne comme l'époque de la fin d'une époque, la fin d'un temps. Entre amitié, amour et désillusions, il était dans une période plus que sombre. Son monde entier s'écroulait à ses pieds, le laissant dans une solitude absolue et remplissant son coeur d'échardes douloureuses et déterminée à le faire souffrir le plus possible. Rien n'est assez beau pour un homme amoureux mais rien n'est pire que la fin d'une amitié plus que sincère avec l'objet de son désir. Elle était celle qu'il voulait, celle qu'il voulait épouser et rendre heureuse, celle qu'il voulait présenter à ses parent et la faire accepter dans sa famille, celle qu'il voulait conquérir et à qui il voulait prôner son amour éternel. Au lieu de quoi, il la faisait souffrir et la rendait plus que misérable dans sa vie merdique et pleine de personne qui ne voulait qu'une chose, le voir à terre et qu'il ne se relève pas. Sa course effréné contre le malheur le rapprochait plus qu'il ne le pensait de cette triste limite. Il poussait trop loin, trop fortement, trop brutalement. Il cassait, brisait, explosait. Il ne caressait plus, n'amadouait plus. Il forçait l'entrée et la rendait plus qu'ardu à traverser. Son corps ne suivait plus le rythme, son coeur ne pompait plus assez. La seule chose qui le rendait vraiment heureux, c'était les brefs moments de plaisir qu'il prenait quand il sortait, se vidait la tête en la remplissant avec de l'alcool, quand il draguait pitoyablement des filles à deux heures du matin dans les rues vides de personnes sensés mais pleine d'inconscient qui se jetait dans les bras d'une inconnue afin de faire passer une douleur cuisante dans leur pauvre coeur en papier. Xavier était au fond du gouffre, il respirait par la force phénoménale de sa volonté à paraître bien. Il souriait, riait, et semblait bien à la surface. Il ne faisait plus la différence entre l'eau et la boisson de son pays. Il se soûlait, buvait et ne voyait plus la fin de son calvaire. Parfois, il faisait un effort, affrontait son pire cauchemar et vidait la bouteille de vodka dans l'évier de sa salle de bain. Milena prenait soin de lui, lui épongeait le front quand il faisait des crises dans son sommeil, cauchemar et mauvais rêves le taraudant tellement qu'il ne savait plus distingué le rêve de la réalité. Son réveil brutal lui donnait alors une nouvelle forme d'énergie, la colère. Par rage, par envie de faire mieux que ce que l'on attend de lui, il assistait à ses cours, écrivaient des essais dignes d'un auteur à succès, était le parfait amis, le parfait fils, le parfait étudiant, le parfait président. Il faisait tous avec le sourire, ne dépassait pas les bornes, pour ensuite retomber dans une spirale infernal après un énième message à sa meilleure amie, celle qui hantait ses nuits et ne décrochait pas à la moindre sonnerie. Il aurait pu débarquer chez elle, sonner à la porte de sa chambre. Mais une petite voix lui disait que ça, c'était la limite à ne pas franchir, alors il s'arrêtait sur le pas de la porte de la confrérie et repartait, une lampée de vodka lui brûlant la gorge. Cet équilibre fragile, ces instants volé à la mesure du possible, il le partageait difficile. La boisson, la drogue, il gardait tout pour lui, il ne laissait rien paraître. Le paraître. Après cette réunion maudite, il avait fait une attention particulière à ne rien laisser passé. Tout ce qu'il faisait, il s'en souvenait, aussi ivre qu'il pouvait l'être. Ses souvenirs étaient ce qu'il y avait de plus précieux pour lui. Ses souvenirs lui rappelaient que sa vie n'était pas un long fleuve de misère et de solitude. Ses souvenirs lui remémoraient cette nuit passé dans les bras de Lysa. flashback on Le baiser, si passionné et puissant qu'il était, n'initiait rien. Il n'était qu'un baiser, une étreinte, un contact. Les deux jeunes gens se regardaient comme si ils se voyaient pour la première fois, comme si tout leur était révélé en un seul et unique instant, en un seul et unique contact. Xavier passa sa main dans les cheveux de Lysa, appréciant avec plaisir la texture lisse et douce de sa chevelure, voyant à quel point elle comprenait à présent que rien ne pourrait les arrêter. Ils étaient là, l'un en face de l'autre, aucuns témoins, aucuns obstacles. Prenant son visage entre ses mains, comme il tiendrait une coupe de cristal particulièrement fragile, il posa ses lèvres contre les siennes. La serrant contre lui, essayant de lui montrer tout ce qu'il ne pouvait pas lui dire au risque de se brûler. L'appartement vide se remplissait de tout. Tout leur actes, gestes et paroles qu'ils n'arrivaient pas à se dire l'un à l'autre. flashback off Son coeur battait la chamade, sa course effréné le rendait faible et fort à la fois. Sa vie lui échappait, elle lui glissait littéralement entre les doigts, le laissant dans l'incapacité totale de reprendre un semblant de contrôle. Mais ces quelques souvenirs de cette nuit passé lui rendait le peu de bonheur qu'il avait ressentis en l'espace de quelques instants. En l'espace de quelques heures. flashback on Montant à l'étage, leur lèvres toujours scellé comme si à la moindre distance entre eux, tout allait s'échapper, tout allait s'envoler. Leur moment. C'était leur moment. Son corps recouvert d'un fin t-shirt, le sien recouvert d'une simple robe. Ils étaient là, toujours emplis d'une ivresse étrange et mystérieuse. Xavier ressentait le mal qu'elle avait à se lâcher. Il voyait la peur dans ses yeux et le courage qui était là, derrière ses étincelles de peur. Tu es sûre ? Jamais il n'aurait fait quelque chose qui la rendrait malheureuse comme les pierres. Jamais il ne la contraindrait à faire quelque chose qui lui enlèverait l'estime qu'elle a d'elle même. Il lui a déjà enlevé tellement, il ne veut pas lui enlever sa dignité, sa fierté. Mais le baiser tendre et aimant qu'elle lui donne à son tour fait taire ses propres peurs à lui, lui enlevant le doute qu'il a sur ce qui était en train de se passer. Faisant tomber sa robe en faisant glisser les bretelles de ses épaules, il admira sa blonde avec un nouveau regard, le regard d'un amant. flashback off Leur moment était seulement, juste un moment. Il était éphémère, passager, il ne durait pas, il n'avait qu'une durée de vie limité. Courant à travers ce parc, Xavier se demandait par quel moyen il avait réussis à tout rendre aussi misérable, pitoyable, pathétique. Il avait transformé une histoire parfaite, digne d'un roman ou d'un film en une tragédie dramatique, prête à être adapté en pièce de théâtre sans le moindre changement. Mais sa course effréné contre lui même devait s'arrêter. Son attente allait prendre fin, il allait avoir des réponses à des questions. Il allait enfin la revoir. Ce rendez vous inopportun, qu'il ne pensait pas avoir avant des semaines ou des mois le temps qu'elle digère ce qui s'était passé avec Eileen. Il avait fauté, encore, encore et encore. Couché avec la meilleure ennemie et la bonne amie de celle que l'on aime, ce n'est vraiment pas malin. Mais son cerveau n'avait pas élu domicile ce jour là, il avait simplement répondu aux abonnés absents et seul la passion froide et glaciale que son corps gardait en lui l'avait tourné en un gigolo de première, le laissant à la merci de deux jeunes femmes qui l'avait utilisé afin d'assouvir leur passion. Il n'avait pas de regret. Il n'en avait jamais. Il ne regrettait rien. De la pire des fautes à la plus grande des aventures, il était un homme qui assumait tout. Sans doute un défaut des plus inquiétants. Le regard vide de Xavier, son manque d'expression, son sourire absent, les passants le regardant d'un air mitigé. Est-il malade ? Est-il mort ? Dans son survêtement, au pied de cet arbre, il regarde ceux qui l'entoure avec envie. Il avait envie d'être cet homme avec sa petite amie qui traversent le parc en s'embrassant et en riant aux éclats. Il avait envie de devenir ce vieil homme qui regarde la photo de sa défunte femme avec un sourire et une larme qui perle au coin de son oeil. Il avait envie de devenir ce père de famille qui promène sa fille et son garçon, un sourire au lèvre et des étoiles pleins les yeux. Décidant de prendre son courage à deux mais, il partit l'attendre. Elle se fit attendre, comme toujours. Elle était de celle que l'on attendait, pas que l'on laisse au bout de cinq minutes. Elle était là pourtant, avec ses yeux rouges et ses cheveux blonds lâchés sur ses épaules, comme toujours. Elle avait pleuré, cela se voyait. Elle avait le droit. Il sent la réticence qu'elle a eut lorsqu'il l'a touché, embrassé sur le front. Il a eut mal, il ne faut pas le cacher mais il prétend aller bien, comme toujours. Après une attitude des plus douteuses, il ne peut pas faire autrement que de prétendre aller bien. Lui qui pensait qu'ils n'allaient pas rester planté l'un devant l'autre, il vit ses illusions partir en fumée pourtant. Lysa est ferme, froide. Elle ne se ressemble pas à elle même et pourtant, il l'écoute. Patiemment. Tu as ma parole, tu l'as toujours eu Lysa. Elle le regarde avec ses grands yeux chocolats. Elle le supplie du regard presque. Promis, je te le promet. Qu'est-ce qui se passe ? Il y avait un million de scénario qui lui passe par la tête. Un million d'idée qui lui torture le cerveau. Il voit à quel point elle a du mal à lui avouer ce qu'elle pense. Un banc vide. Il prend sa main, elle frissonne, encore une fois. Est-ce du dégoût, de la peur, ou un simple frisson de froid ? Il ne sait pas vraiment, il ne sait pas quoi dire. Elle est là, à côté de lui sur ce banc. Il sent que c'est le genre de chose pour lesquelles il faut être assis afin d'accepter. Elle serre son petit sac contre elle, le protégeant presque. Lysa, tu me fais peur. Dis moi. Sa curiosité le tuera un jour. Il le sait. Mais la voir ainsi, à ces côtés, et ne disant pas un mot, c'est ça qui le tue le plus. Ils s'étaient toujours tout dit, du premier amour, à la pire des rencontres. Il n'avait pas de secrets pour elle habituellement, mais cette année avait marqué un renouveau dans leur relation. Dispute et draps partagé, ils avaient affronté plus d'épreuve en quatre mois qu'en dix ans d'amitié. Je suis prêt à tout accepter pour toi. Je suis prêt à tout pour toi. Ne me laisse pas dans l'ignorance. Elle le regarde, avec ce lac de chocolat dans lequel on est prêt à plonger à l'intérieur. Tu serais malade que je serais là, je t'aiderais. Xavier attend. Comme il l'a toujours fait. Il est froid, glacé. Le vent de l'automne le rend ainsi, comme si il ne possédait pas de propre chaleur interne, comme si ce qui le réchauffe, c'est le contact avec les autres et non pas lui seul. Lysa était son soleil, son étoile, celle qui le rendait fou par un rire et malade avec sa naïveté. Celle qui lui donnait une raison de ne pas sortir le soir alors qu'il avait un important examen le lendemain. Ou encore, celle qui était là pour lui, à chaque crise, à chaque rendez vous chez le psychiatre. Celle qui le calmait quand personne ne le pouvait. Il voulait être là pour elle aujourd'hui et pour les jours à venir. Alors, quoi qu'elle ait à dire, il serait là. Dans son calme étrange et olympien qu'il garde depuis un long moment maintenant. Plus longtemps qu'il ne l'a jamais tenu.
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MessageSujet: Re: nobody will stop us + l / x nobody will stop us + l / x EmptyMer 21 Jan - 19:47

Lysa a toujours été une grande rêveuse. Nombre de fois la demoiselle s'est surprise elle-même à rêver de son avenir, à embellir les choses. Elle qui s'est toujours interdite de tomber amoureuse, d'éprouver le moindre sentiments amoureux auprès d'un homme qu'elle ne jugerait pas à sa hauteur, elle a pourtant, plus d'une fois, fantasmer sur l'arrivée de son prince charmant, sur un beau cheval blanc. Tel il serait venu chercher une princesse dans les contes de fée. Oui, Lysa est une de ses filles, un poil naïve, beaucoup rêveuse, qui pense que l'amour vrai, parfait et immortel existe. Malgré les exemples donnés par ses propres parents, elle a continué à y croire, encore et encore. Comme si , inconsciemment elle voulait se persuader que jamais elle ne souffrira à cause d'un homme. Jusque là, elle était même persuadée que l'amour viendrais toquer à sa porte et que tout serait facile. Que l'homme serait lui parler et trouver les mots pour la séduire, qu'ils vivraient un amour sans la moindre vague. Qu'elle pourrait concilier l'amour et sa passion pour la danse, sans pour autant se sacrifier pour une de ses deux choses.... Malheureusement pour elle, même dans ses rêves les plus fous, les plus osé ou les plus joyeux ; jamais elle n'aurait imaginé démarrer une relation amoureuse avec Xavier Cavendish. Certes, il a fait partie de sa vie depuis son enfance et il en fera encore très longtemps parti, mais jamais ; oh grand jamais, notre belle blonde n'aurait imaginé pouvoir goutter à ses lèvres. Pouvoir poser ses lèvres sur chaque particules de son corps et le sentir, bouger délicatement en elle. Et pourtant, tout cela est bien plus que réel et le tube en plastique, bien caché dans son sac est là pour le lui rappeler. Un tube qui occupe toutes ses pensées, et qui malgré le fait qu'il soit dans le sac, semble dégager une forte chaleur. Mal à l'aise, Lysa se dandine alors, ne céssant de jeter des regards furtifs à son sac à main. Comme si, tout le monde pourrai voir, qu'à travers le tissu marrons, se trouve la preuve qu'elle porte bel et bien la vie en elle. Les yeux de Xavier lui renvoie alors son image. Lysa détourne rapidement le regard, ne supportant de se voir là, elle qui est l'objet de tous les maux du jeune homme. Elle n'a fait que le rendre malheureux tout au loin de leur vie commune. Ne sachant pas ce qu'elle désirait de lui, le laissant s'imaginer des choses tout en étant très proches un jour et puis froide le lendemain. Elle s'en veux de ne jamais lui avoir parler des choses clairement, de ne jamais s'être véritablement demandé si oui ou non elle était amoureuse de non. Au lieu de cela, elle a attendus, encore et encore jusqu'à ce qu'il se lasse de la relation, jusqu'à ce qu'il se pose assez de questions pour mettre en péril leur amitié. Et ça, ce n'est nullement pas la faute de Xavier mais bel et bien celle de Lysa ! Secouant la tête, Lysa cherche quelque chose à quoi se rattacher, une prise pour accrocher son regard. Un frisson la parcours alors en voyant le cou pratiquement nu de Xavier. Des milliers de souvenirs lui reviennent alors en tête, cette fameuse nuit où elle s'est abandonnée en lui. Elle se souvient alors de leurs lèvres l'une contre l'autre, de ce qu'elle a ressentit au creux de son ventre lorsqu'il l'a attrapé par la taille, montant l'un contre l'autre à l'étage, puis s'effondrant sur le lit, toujours les lèvres scellés entre elles. Elle se souvient de la façon dons il a délicatement ôté ses vêtements et la façon dons elle s'est laissé faire, sûre de prendre la bonne décision , sûre de vouloir céder à cette pulsion qui bouillonne entre eux depuis qu'ils sont assez âgé pour connaitre le plaisir que procure un acte sexuelle entre deux personnes éprouvant des sentiments l'un envers l'autre. Cette nuit là, Lysa n'avait pensé à rien. Elle n'avait pas pensé au fait qu'il a bien plus d'expérience dans se dommaine qu'elle, ni même au fait qu'il l'avait à demi trahit en couchant avec Eilleen il y a quelques mois de cela. Non, elle n'avait pensé à rien d'autre que le plaisir, coupable, de sentir ses lèvres ce promener sur chaque parti de son corps. Elle n'avait pensé qu'aux battements de leurs coeurs, à leurs respirations haletante, qui retentissaient à l'unisson. Jamais elle ne se serait doutée que les choses seraient aussi compliquées par la suite et elle doit bien avouer se sentir légèrement coupable en voyant qu'elle n'a pas su se protéger....
La caresse de doigts frais sur les siens la ramène alors à la réalité. Sans qu'elle ne se rende compte, leurs corps à migré du milieu de l'allée pour se poser sur un banc non loin de là. Perdue, la danseuse entends à peine son ami lui murmurer qu'elle peut lui faire confiance, qu'il a envie de savoir ce qu'elle lui cache. Tétanisé par une peur non rationnel, Lysa se retrouve alors dans l'incapacité d'exprimer la moindres parole, le moindre mots. Comme si, dire la chose à voix haute allé la rendre encore plus réel. Comme si, si elle le gardait pour elle elle en souffrirais moins. Sa tête se met à lui tourner, comme à chaque fois qu'elle évoque le sujet. A l'instar de cette après midi d'automne où elle avait évoquée le sujet avec Heaven, sa cousine et où elle avait fondue en larmes devant le visage choqué de celle qu'elle considère comme une soeur. Les larmes lui montent alors aux yeux, et elle doit faire un effort sur humain pour ne pas les laisser couler. Ses yeux se posent alors sur sa main dons les doigts sont toujours entrelacés contre ceux de son meilleur ami. En d'autre circonstance, elle se serait contentée de poser sa tête sur l'épaule carré du jeune homme, laissant les larmes coulées sans réserves et le laissant la réconforter par sa simple présence. Le temps défile, sans que Lysa ne remarque qu'elle est littéralement en train de verser un torrent de larmes sur leurs mains enlacés. «Je...Je ne sais pas...comment te dire ça. » lâche-t-elle entre deux sanglots, la voix étouffée par les larmes. Lysa n'a jamais autant pleuré que depuis l'apparition de cette barre sur le tube. Comme si, se savoir enceinte avant enclencher en elle tous les symptômes d'hormones et compagnies. Ses yeux embués se relève alors, fixant le visage de Xavier de plus en plus flous. « J'ai appris quelques choses de dur à digérer... » sa voix fluette est à peine audible mais elle sait que Xavier sera une oreille attentive, même pour ça...
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MessageSujet: Re: nobody will stop us + l / x nobody will stop us + l / x EmptyLun 9 Fév - 16:36

Le souffle du vent. La fraîcheur d'une brise sur son visage. Les doigts enfoncés dans ses poches. Le visage complètement gelé à cause de la fraîcheur glaciale de ce début d'automne. Xavier regardait autours de lui d'un air hagard, ne sachant pas où poser ses yeux. Ne sachant pas comment se comporter en face d'elle. Comme d'habitude, il suppliait, il bégayait. Il essayait de retrouver ses bonnes grâces, de reprendre la place qu'il avait toujours eut dans son cœur. Lysa le regardait avec le même regard hagard mais fuyant. Elle ne voulait pas qu'il le touche, qu'il l'approche. Et pourtant, il sentait qu'elle avait plus besoin d'aide qu'autre chose. Pas de distance, pas d'éloignement. Non, de l'aide pure et simple. Les deux jeunes gens s'assirent sur ce banc froid. Si froid que Xavier ne sut pas assumer le premier contact avec la matière froide, glaciale. Il essayait, en vain, de savoir ce que Lysa lui cachait. Ses souvenirs de leur nuit lui revenant en tête comme un boomerang. Les instants avant l'étreinte. Ses cris, ses larmes. Des deux côtés. Xavier avait vu cette nuit sous un angle triste, affreux, complètement dénué de l'amour qu'il y avait entre eux. Durant cette première partie de nuit, il n'avait réussi qu'à voir à quel point l'amour peut faire mal, blesser au plus profond de notre être, nous arracher des parties de nous sans même que l'on s'en rende compte. Il avait vécu ce déchirement plus intensément que nul autre chose dans sa vie. L'annonce de son adoption n'était rien face à cette douleur. La révélation sur la véritable nature de sa mère, cette prostituée qui l'avait abandonné dans une maison des horreurs. Rien de tout cela n'était assez fort pour décrire la douleur qu'il avait ressenti. Comme si une partie de son cœur se déchirait, lentement, pour ensuite ne pendre que par un simple et fin morceau de chair, ayant un poids assez lourd pour causer une douleur fulgurante mais assez léger pour rester là, et ne pas rompre. Et puis, il y avait eut la deuxième partie. L’apothéose. Le summum d'un plaisir non feint. D'une réunion des cœurs et des corps sans précédent. Leurs lèvres s'étaient rejointes sans soucis. Après un énième cri, une dernière larme. Ils avaient enterré la hache de guerre. La danse des corps, le ballet des gestes amples et emplis de sensualité. Ils avaient appris à se découvrir sous un nouveau jour. Sous un nouvel angle. Les deux amants n'avaient pas taris de plaisir durant toute la nuit. Leur envie de faire plaisir à l'autre remplaçant aisément l'envie de lui donner un poing en pleine tête. Mais les baisers brûlants et les gestes langoureux prenait place alors et amenuisait leur envie de tout autre chose. Xavier avait vécu cette nuit comme un rêve. Toujours à l’affût de la moindre chose qui ferait qu'il se réveillerait en sursaut, le corps couvert de sueur et une envie pressante de soulager ses envies. Mais non. Il la touchait, l'embrassait. Lui faisait l'amour à la manière de deux amants devant se séparer pour des longs mois le jour d'après. Xavier avait fait taire son mauvais côté durant les quelques heures qu'ils ont passé ensemble. Et puis, elle était partie. Il ne garde qu'un bref souvenir de son départ, juste un frôlement sur son front pendant qu'elle prenait la poudre d'escampette au petit matin. Il n'avait pas réussit à lui pardonner cela. Il aurait voulu qu'ils discutent de la marche à suivre après la nuit. Redéfinir ce qu'ils étaient. Car il n'avait envie que d'une seule chose : qu'elle soit officiellement sienne. Et par la suite, la présenter à ses parents afin qu'il abandonne la menace de mariage imminent qui pesait sur ses épaules depuis près d'un an. Mais non. Elle était partie, et parmi le dédale d'erreurs qui se prélassait à leur pied, il y avait cet instant dans son camps. Lui se reprochait déjà assez d'avoir couché avec Eileen et sortit avec Briséis pour ajouter un autre événement à sa liste. Sur leur banc froid, il voyait se profiler une autre erreur. Un autre événement qui ne ferait que les séparer, encore et encore. Ils n'arrivaient qu'à ça. Se déchirer, se séparer pour ensuite se retrouver et tout refaire encore une fois. Il serait prêt à le faire si il y avait une bonne raison pour chaque séparation, chaque déchirure que son pauvre cœur déjà bien fragile subissait jour après jour. Mais il n'y en avait pas. Il ne voyait pas en quoi ses actes étaient si gravissime. Il ne voyait pas pourquoi Lysa n'arrivait pas à passer outre alors qu'il avait réussi à passer le fait qu'elle ait eut une relation avec son propre cousin qu'il considérait comme un frère. Ainsi qu'elle déteste avec ses tripes sa petite Briséis qui n'était pas dans sa meilleure forme ces temps derniers. Il avait réussi à passer ce stade. A laisser les filles régler leur propre problème et de ne pas s’immiscer entre elle de peur et par crainte de devenir un dommage collatéral. Enfournant ses mains non voulus par la jeune femme dans les poches de sa veste, il la regarda, essayant de savoir ce qu'elle avait bien à lui dire et qui prenait autant de temps à avouer. Il la voyait pleurer, sangloter comme si elle avait appris la mort de sa mère. Son sac serré contre elle, son corps frêle et fragile. Il essayait de traquer des indices, des  pistes pour comprendre la situation. « Lysa, tu me fais vachement peur la. » Son air attristé au possible, sa manière de se tenir, ses sanglots intarissables. Il la voyait plus fragile que jamais, plus effrayée aussi. On aurait dit que le mot restait coincé dans sa gorge. Refusant de sortir. Il essayait de se remémorer ce qu'il avait grappillé au fil de ses investigations. Ou plutôt, ses filatures à l'insu de la jeune femme. Elle n'avait répondu à aucuns messages, appels ou autres pendant des jours et des jours. Il avait bien fallu prendre les choses en main. Il l'avait suivit quelques fois, essayant de voir les changements dans son comportement qui pourrait expliquer ce manque de contact plus que flagrant. Son air devenait de plus en plus fatigué à mesure que les jours passaient. Son corps n'avait pas eu de changements majeurs mis à part qu'il l'ait vu aller acheter de nouvelles pièces de lingeries il y a peu. Elle semblait parfois malade, surtout le matin. « Attend … Il mit toutes les pièces du puzzle ensemble, essayant de trouver une réponse plausible qui n'impliquait pas … Lysa, dit moi la vérité s'il te plait. Ne tourne pas autours du pot. » Il essayait de rester calme et serein mais il ne l'était pas le moins du monde. Sa tête tournait, son corps devenait lourd, ses tremblements commençaient, son cœur avait pris un rythme inquiétant. Xavier n'imaginait pas le pire mais il n'était pas un surdoué bientôt diplômé en psychologie et étudiant en biologie pour rien. Il savait faire des connexions, des liens entre des événements qui pouvaient paraître anodin mais qui ne l'était pas forcément.
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