the great escape
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“Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.”

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Edison L. Allen
there's no place like berkeley
Edison L. Allen
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MessageSujet: “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.” “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.”  EmptyJeu 25 Déc - 16:23


THEY'RE THE DEFINITION OF AWKWARD AND TRUE LOVE
You touched my heart you touched my soul. You changed my life and all my goals. And love is blind and that I knew when, My heart was blinded by you. I've kissed your lips and held your hand. Shared your dreams and shared your bed. I know you well, I know your smell. I've been addicted to you. Goodbye my lover. Goodbye my friend. You have been the one. You have been the one for me. James Blunt for the final Maisy & Wren

MERRY CHRISTMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAS MON NUT :mimi: :mimi: :plop: :plop:

Décembre 2018. San Francisco. Les roues de l'avion frôlent le tarmac et celui-ci fait quelques rebonds avant d'atterrir correctement sur la piste. Les yeux de Wren observent l'aéroport tout en sachant pertinemment que la personne qu'il cherche n'est pas présente. Il aurait aimé y voir sa cousine Eileen mais il sait qu'elle est bien trop occupée en ce moment à Las Vegas, à gérer le Bellagio, récente acquisition de la famille Rosenbach. Celle-ci vient de terminer ses études à Berkeley, a reçu son diplôme comme beaucoup d'étudiants et a pris la direction du Bellagio en compagnie de leur autre cousin, le seul et l'unique de Zadig Rosenbach. Ca l'emmerde grandement de ne pas pouvoir voir sa cousine lors de son escale en Californie, mais tant pis pour lui, il la verra une autre fois. Quant à sa sœur, il n'est pas sur qu'elle soit à San Francisco, puisqu'elle s'amuse à voyager partout dans le monde depuis quelques semaines. C'est fou comme il a du mal à imaginer que quelques années auparavant, Wren n'adressait plus la parole à Eileen et refusait de parler à Shelley. Comme quoi, en quelques années, les choses changent radicalement et s'évaporent comme la fumée. Aujourd'hui, le Rosenbach ne se verrait plus sans sa sœur et encore moins sa cousine qui a toujours fait partie de sa vie. Mais en ce jour de décembre 2018, Wren n'est pas là pour voir les membres de sa famille, ni même sa meilleure amie Harper, mais bien Maisy Cagle-Hopkins, son ancienne acolyte de Berkeley, son ancienne amante, sa moitié. Des femmes, il en a eu dans sa vie, des importantes et des moins importantes, qui l'auront marqué ou non, mais Maisy fait partie de ces femmes qui l'auront marqué à vie, comme un fer chaud brûlant sa peau, une marque indélébile. Maisy sera toujours une partie de sa vie, une femme qu'il sera incapable d'oublier, d'effacer de son existence parce qu'il sait que leur histoire n'est pas terminée, et qu'elle ne le sera jamais. Depuis quatre ans qu'il a quitté l'Université de Berkeley, il n'a pas cessé de penser à elle, d'imaginer ce que sa vie aurait été à ses côtés s'il était resté à Berkeley, et même lorsqu'il avait une femme dans sa vie, une relation sérieuse, Wren ne pouvait s'empêcher d'aller rendre visite à la béta de Berkeley, qu'importe les conséquences, qu'importe que cela risque de ruiner sa relation. Maisy reste l'unique, la femme si particulière de sa vie. Et aujourd'hui, il sait que sa route va croiser celle de Maisy parce qu'en ce début de Décembre, ils ont pris la décision de s'offrir un Noël un peu en avance, s'offrir l'un à l'autre, comme plusieurs fois par an depuis trois ans. Lorsque l'ancien iota de Berkeley a quitté l'Université de San Francisco, Wren avait promis à Maisy de lui envoyer une carte toutes les semaines, contant ainsi ses aventures dans les contrées d'Amerique du Sud où il a décidé de se lancer dans le bénévolat, pour se retrouver. Le contact n'a jamais été rompu, toujours fort et important, un échange jamais interrompu. Alors quand Wren a décidé de revenir sur le territoire américain, quand il a décidé de reprendre ses études, il n'est pas parti bien loin, s'éloignant de seulement une cinquante de kilomètres de Berkeley, lui permettant de rester proche de Maisy. Mais ses études ont pris fin il y a un an de cela, et une certaine distance physique s'est installée entre eux, la faute à son recrutement chez les NY Giants. à la fin de son cursus scolaire. Le jeune homme a d'abord essuyé le banc de touche, des remplaçants, avant de commencer progressivement à entrer sur le terrain, à marquer de son empreinte l'équipe des giants. Petit à petit, il devient important, et devient une valeur sure de cette équipe qui commence à faire de plus en plus appel à lui pour remporter leur match. Wren se fait doucement mais surement une réputation, un nom dans le milieu. Les gens commencent doucement mais surement à le reconnaître à mesure que sa popularité grandie au sein de l'équipe des Giants, ce qui l'amène de temps en temps à signer quelques autographes. Une sacré fierté pour le jeune homme qui finalement a réussi à se faire à cette popularité, grâce à son talent et non, son nom. Qu'importe, aujourd'hui, il ne veut guère se préoccuper des autres, des gens qui le reconnaissent ou du football. Sa seule préoccupation, c'est Maisy, sa béta préférée, sa douceur, son exception, son péché mignon. Sa valise récupérée, Wren cherche du regard une chevelure brune et un regard perçant, jusqu'à ce qu'une tornade vienne le percuter avec force, entourant ses bras autour de lui. Maisy. Il reconnaîtrait son parfum entre mille et ne peut s'empêcher à son tour de prendre la jeune femme dans ses bras. Bon dieu qu'elle lui a manqué. A tel point qu'il n'a même pas l'envie de la lâcher. « Je dois en conclure que tu es ravie de me voir n'est-ce pas? » qu'il rigole avant de planter un baiser sur la chevelure de Maisy. Bras dessus, bras dessous, c'est en se dirigeant vers la voiture de la jeune femme que Wren se demande ce qu'ils vont bien pouvoir faire en ce weekend, bien qu'il en ait une petite idée. « Raconte moi tout, qu'as-tu prévu pour ce weekend ? Je suis en pleine forme, je suis prêt à faire tout ce que tu veux. » Plein de sous entendus, Wren sait que la jeune femme a les mêmes idées que lui, bien qu'il se doute qu'elle ait prévu d'autres activités impliquant de garder une couche de vêtements sur eux. Au fur et à mesure qu'ils roulent dieu sait où, Wren laisse son regard vagabonder de Maisy aux paysages San Franciscain, se replongeant ainsi dans ses souvenirs, dans ses années universitaires, se rappelant ainsi tout ce qu'il y a vécu, tout ce qu'il s'est passé, de sa rencontre avec sa sœur aux catastrophes multiples de l'Université, en passant par sa relation étrange avec Maisy ou même ses retrouvailles avec Davy.  « Tu m'as manqué Maisy, beaucoup trop. »
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MessageSujet: Re: “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.” “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.”  EmptyVen 9 Jan - 13:41


Le paradis, l'enfer, les limbes. Personne ne sait vraiment où nous allons, ni ce qui nous attend quand on est là bas. Mais la seule chose qu'on  peut dire  avec certitude, c'est qu'il y  a  des  moments qui nous emmènent  ailleurs, des moments de paradis sur terre, et peut-être que pour l'instant, c'est tout ce qu'on a besoin de savoir.   .wren & maisy

Cet instant, elle l'avait tellement attendu. Maisy l'avait surtout imaginé dans ses rêves les plus fous. Elle s'était vu dans ce rôle à la perfection. Cette femme qu'elle était jusqu'au bout des ongles. Une personne attachée à une autre. Une personne tellement passionnée qu'elle n'avait jamais pu l'oublier. Au cours de ces dernières années, le duo n'avait pas manqué leurs rendez-vous. Les cartes postales l'avaient fait voyagée et ces mots qu'il couchait sur le papier glacé, l'avaient toujours rassurée. Peu importe où il était, elle était là. Peu importe où elle était, il était également là. Comme une sorte d'alchimie indescriptible et renforcée car, rien ni personne n'était arrivé à les séparer. Aujourd'hui était donc un jour bien particulier. Le soleil brillait différemment pour la jeune femme. La fraicheur de l'hiver avait une toute autre sensation sur son être. Elle se sentait vibrer de partout. Son cœur. Son âme. Tout son corps l'attendait. Priant le temps, priant ce moment où ils ne feraient qu'un. C'était donc très enthousiaste qu'elle s'était rendue à l'aéroport. Cherchant rapidement le bon endroit, la bonne allée où elle pourrait le retrouver. Maisy n'avait pas laissé les détails au hasard. Elle s'était apprêtée pour l'évènement. Elle souhaitait lui montrer que rien n'avait changé. Malgré les années, elle était restée la même et les sentiments qu'elle éprouvait toujours pour lui, étaient intacts. Elle voulait surtout donner tort aux jaloux, à ceux qui avaient pris plaisir à les critiquer par le passé. Sans réellement comprendre de quelle manière, ils pouvaient s'apprécier et réellement s'attirer. C'était de là que venait toute la magie, Wren et Maisy n'avaient jamais cherché à poser des mots sur leur relation, sur leurs sentiments. Ils n'avaient jamais cherché la complication et c'était surement de là que venait toute leur force, dans la simplicité de leurs échanges. Alors, les mains légèrement tremblantes, elle n'y songeait plus. Maisy était au beau milieu d'un groupe de personnes, de proches certainement qui attendaient aussi l'arrivée de cet avion. Celui que Wren avait pris pour elle. Celui qui le ramènait à Maisy. A cet instant précis où son cœur battait plus fort que jamais. Il battait tellement qu'il pourrait arriver à la blesser. Et en même temps, elle savait que Wren pourrait la soigner. Il l'avait toujours fait. Il l'avait disspiée ses maux du passés. Il l'avait débarrassée de ses éternels démons et de ses peines insurmontables. A croire qu'ils étaient fait pour se recroiser maintenant ou encore dans quelques années. Maisy avait surtout la prétention de croire qu'ils étaient fait pour vivre ainsi. Vivre de cette manière innatendue, de s'éloigner et infiniment se retrouver. Et puis, il était le premier qu'elle remarquait. A une dizaine de mètres d'elle, elle le sentait. Comme s'il n'y avait eu que lui. Comme s'il n'y avait qu'elle. Comme si la terre s'était arrêtée de tourner pour leur offrir cette chance, ce cadeau. C'était donc sans plus attendre que le naturel de la jeune femme l'envahissait. Un pas après l'autre, elle brûlait la distance qui les tenait éloignés. Elle s'en foutait d'être une femme et de courire comme une adolescente. Elle s'en foutait royalement parce que tout ce qu'elle souhaitait, c'était d'être là, logée dans ses bras. Arrivant finalement à sa hauteur, elle s'accrochait à son cou. Quittant le sol, la jeune femme s'accrochait à lui. Elle était tellement heureuse, tellement comblée qu'aucun mot n'arrivait à être prononcé. Elle n'arrivait à rien lui confier. Aucune parole. Aucune déclaration. Juste cette action, la simplicité de leurs retrouvailles et surtout de son cœur désormais dans l'écho du sien. Se cachant dans la nuque de Wren, Maisy restait ainsi de longues secondes. Ravalant cette larme qui parlait bien plus que tout le reste. Le poids des années ne les avait pas épargnés. Néanmoins, ils y étaient arrivés. Ils avaient continué leur route, tout autant qu'ils avaient préserver leur ami-mour. Leur truc à eux. Quand le jeune homme se décidait donc à briser le silence, un large sourire prenait possession de ses lèvres. Elle cherchait les bons mots et à la fois, elle n'y réfléchissait pas. Le temps était trop précieux pour être gaspillé. « Non. Non. Je voulais juste me la jouer grande comédienne Hollywoodienne. » déclarait-elle en guise de premiers mots. Maisy se la jouait sur l'humour et se décidait par le lâcher parce qu'ils ne pourraient pas éternellement restés ainsi et surtout ici. Tombant dans ses prunelles, elle fût rapidement rassurée. Wren était toujours aussi beau, toujours aussi séduisant, toujours aussi parfait. Mais cela, elle préféra le taire, le garder pour elle. Avouant finalement, le manque qu'il avait laissé dans sa vie, l'absence qu'elle n'avait jamais pu combler. « Tu m'as tellement manqué. Tu n'imagines pas à quel point ! avouait-elle, tout en se laissant guider. Bras dessous, bras dessus, le duo décidait de quitter l'endroit. Ils décidaient d'en profiter, ailleurs. Et moi, je t'ai manqué ?! Sérieusement.. Je veux savoir. » l'interrogait-elle, en arrivant à son véhicule. Maisy prenait place au volant et elle n'arrivait pas à le quitter, à s'en détacher. Si elle aurait pu, elle se serait assise sur ses genoux pour conduire cette voiture. Seulement, ce n'était pas possible. Alors, Wren se faisait toujours aussi désiré. Monsieur voulait connaître leurs projets. Il voulait tout savoir. Il allait devoir attendre, patienter parce qu'elle ne lui déballerait pas leur journée de cette manière. Du mystère. De la magie. Et de l'émotion, lorsque Wren décidait de répondre à sa première question. A ce besoin finalement qu'ils avaient de rester liés, ici ou ailleurs. Un mot ou un toucher. Tant qu'ils étaient ensemble, tout pouvait leur arriver. Sourire aux lèvres et émotions bouleversant son être, la jeune femme ne le regardait plus. Elle ne pouvait pas parce qu'elle craquerait. Wren était tellement important pour elle. Il était un pilier et ce qu'ils avaient partagés, ne pouvait pas être raconté. C'était leur histoire à eux et à eux seuls. C'était également pour cette raison que la jeune femme avait prévu un détour avant de l'amener chez elle. Elle qui avait décidé de construire sa vie à San Francisco, elle n'avait jamais rien oublié et certainement pas, leur dernière dispute. Elle se rappelait de cette plage et elle y revenait souvent, essayant de s'imaginer autrement. Se donnant la chance de ne pas le blesser et de ne pas se quitter de cette manière. Arrivant à quelques mètres de l'endroit, elle décidait de briser le silence qui n'avait rien de dérangeant. Car même dans le calme, leurs âmes se comprenaient et se retrouvaient.. «  Je sais que ce n'est pas vraiment la période pour se rendre à la plage mais, tu sais que celle-ci est particulière.. » déclarait-elle en arrêtant le moteur devant ce tapis de sable. La jeune femme se rappelait surtout chaque détail de cette altercation, de leurs confidences et différences. Elle voulait juste les remplacer par autre chose et se dire qu'ils pourraient toujours se retrouver, que ces échanges sur le papier n'étaient pas qu'une image, que c'était leur réalité et qu'ils pouvaient tout se pardonner. Sortant du véhicule sans la moindre explication, elle mettait son bonnet et elle se plaçait devant lui, continuant de lui expliquer. « C'est notre plage.. Alors, ferme ta veste et sors de cette voiture, on a des souvenirs à lui confier. On a encore des choses à y partager. » Sans attendre de constater sa première réaction, Maisy se retournait et s'en allait. Elle courrait vers cette mer et ce vent violent. Elle courrait vers l'avenir, vers son destin en espérant secrètement et profondément, qu'il y aurait sa place.. Qu'il serait là derrière elle aujourd'hui et tous les autres jours de leurs vies..
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MessageSujet: Re: “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.” “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.”  EmptyDim 25 Jan - 1:16


THEY'RE THE DEFINITION OF AWKWARD AND TRUE LOVE
You touched my heart you touched my soul. You changed my life and all my goals. And love is blind and that I knew when, My heart was blinded by you. I've kissed your lips and held your hand. Shared your dreams and shared your bed. I know you well, I know your smell. I've been addicted to you. Goodbye my lover. Goodbye my friend. You have been the one. You have been the one for me. James Blunt for the final Maisy & Wren

7777 messages pour Wrensy, parce que c'est le chiffre magique et que ces deux là le sont tout autant :mimi: :mimi: :plop: :plop:

Maisy, c'est la bouffée d'air frais dans sa vie. Ce petit truc qui fait, que n'importe quand, n'importe où, où il peut aller, elle est avec lui et lui offre cette touche de bonheur qui éclaire sa vie. Ca l'était déjà lorsqu'ils étaient à l'Université, et ça l'est toujours dans leur vie de tous les jours. Lorsque Wren est parti faire son voyage humanitaire en Amérique Latine, c'est grâce à Maisy et ses nombreuses lettres qu'il lui a adressé qui l'ont aidé à tenir, à garder la tête haute et surtout, à ne pas rester dans ces pays pauvres et à se redonner une chance dans le monde d'aujourd'hui. Maisy, c'est la femme qui le ramène à bon port, qui parvient toujours à le guider, même avec une simple phrase, un regard, tout venant d'elle est suffisant pour l'aider à garder la tête haute. Maisy, c'est son ancre. Alors revoir la jeune femme si régulièrement, c'est son moyen à lui de tenir le coup. Bien sur, cette relation peut avoir des aléas, parce qu'ils n'ont rien d'officiel, ils ne sont pas réellement quelque chose, et son statut de joueurs de football américain célèbre rend la situation un peu plus compliquée. Lorsqu'en interview on lui demande qui est cette jeune femme à qui, il rend visite si régulièrement, avec qui il se montre si complice sans aucune gêne et aucune crainte, il lui est compliqué de répondre. Et ce n'est pas une simple esquive qui parvient à faire taire les journalistes. Son manager s'est retrouvé obligé à interdire toute question au sujet de Maisy pour ne pas importuner plus Wren, ce qui au fond n'a pas réellement réglé le problème. Au final, les questions des gens restent toujours en suspens, et dès qu'ils se voient des journaux sortent à leur sujet. Mais aujourd'hui, qu'importe si on vient les importuner, Wren a bien l'intention de profiter de Maisy de toutes les façons que ce soit. « Oh, tu peux très largement concourir pour l'Oscar de la meilleure actrice cette année, pense à postuler pour le rôle alors ! » qu'il lui suggère, un sourire accroché au visage tout en déposant un baiser sur ses cheveux. Dieu qu'il est heureux de revoir la jeune femme, de ressentir à nouveau son parfum, ou l'odeur de son shampoing. C'est bien l'une des seules à pouvoir lui offrir tant de bonheur en une simple phrase. « Bien sur, que tu m'as manqué. Question idiote ! Tu sais très bien à quel point tu me manques à chaque fois qu'on se sépare pour quelques semaines ! » C'est la seule à être capable de lui provoquer une sensation de manque de la sorte, personne d'autre n'en est capable, mais Wren n'est pas vraiment sur que Maisy le sache ou du moins en ait conscience. Evidemment, la jeune femme a prévu tout un programme pour eux deux pour ce long weekend, et l'ancien iota de l'Université de Berkeley aimerait bien savoir ce que celle a prévu pour eux. Evidemment, il ne va pas tarder à le savoir, c'est une évidence. Et le chemin qu'ils prennent en est un qu'il connait plutôt bien. Ces rues de San Francisco, il les a si souvent arpenté à pied, en voiture, en bus, qu'il pourrait les retracer les yeux fermés. Mais ce chemin là est bien plus particulier que tous les autres. C'est le chemin de la plage, de cet endroit où ils se sont retrouvés un jour d'été, où leur avenir était promis à de si grandes choses, peut-être même à quelque chose à deux. Mais l'un et l'autre avaient des histoires non terminées, chacun avec des histoires d'amours bien trop compliquées pour leurs petits cœurs fragiles. Ce jour si heureux au bord de la plage s'était terminé par une dispute de grande envergure, une dispute à la hauteur de leur relation, fougueuse, passionnée et éternelle. Ils ont beau être en Décembre, le soleil de Californie est suffisamment doux pour réchauffer leur cœur, et leur corps. Autoritaire, la jeune femme lui demande de sortir de la voiture afin de pouvoir rattraper tout ce temps perdu.  Un sourire se dessine sur son visage et il sort de la voiture, attrapant la jeune femme par la taille et s'engageant sur la plage. Comme des années auparavant, Maisy s'engage à trouver la meilleure place pour eux. Chance ultime, les voilà se retrouvant à nouveau au même exact endroit que des années auparavant, prêt à se tenir compagnie, à se raconter tous leur secrets, tout le chemin qu'ils ont parcouru entre temps. Heureusement qu'ils ne se sont pas éloignés pendant des mois ou la conversation aurait pris des heures. S'installant sur la serviette de plage, les deux anciens amants s'installent, confortablement. Le soleil, l'air marin, les embruns, comment ne pas être heureux en cet instant? « Alors raconte moi. Cette fin d'étude comment ça se passe? Le professeur Shark te fait toujours tourner en bourrique en cours? Et promis, je ne dis pas ça avec arrière pensée, c'est vraiment pour connaître tes cours. » Bien sur qu'il souhaite savoir si Maisy est toujours en contact avec Joe Shark, mais une chose est certaine ce qu'il veut savoir par-dessus tout est comment se sent Maisy dans sa dernière année d'étude. Le jeune homme s'installe derrière Maisy, laissant le dos de celle-ci reposer sur ses jambes. Si un photographe passait dans le coin et tombait sur eux, nul doute qu'il serait sous le charme de ces deux personnes, à l'allure d'un couple si aimant, si attentionné. Il se pourrait bien que Maisy soit la femme de sa vie, celle qui fait battre son cœur à tout rompre, qui occupe un bon nombre de ses pensées. Un jour il sera prêt à s'engager là dedans, à se dévouer corps et âmes à cette relation, à en faire sa priorité numéro une. Et il sait qu'un jour, Maisy sera prête à faire de même, à lui ouvrir son cœur entièrement et à s'engager avec lui. Pour le moment, ni l'un ni l'autre ne sont prêt pour ça, parce qu'ils ont vécu des relations bien trop compliquées pour eux et pour leur âge. Un jour ils seront prêts à être ce couple que les gens regardent avec envie et jalousie. Mais en cet instant précis, et peut-être pour plusieurs années encore, ils vont se contenter de vivre cette relation simple et pleine de bons sentiments, cette relation qui les fait se sentir si vivant. Ses bras sur les siens, Wren la caresse légèrement, comme une brise, comme le souffle du vent. « Je crois que je pourrais rester des heures ici, à parler avec toi. Dieu que tout ça m'avait manqué. » Et c'est là qu'il réalisa, plus que tout, plus que toutes les impressions qu'il avait eu auparavant, que Maisy Cagle Hopkins était la femme de sa vie.
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MessageSujet: Re: “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.” “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.”  EmptyVen 20 Mar - 23:57

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MessageSujet: Re: “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.” “Love is that condition in which the happiness of another person is essential to your own.”  Empty

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