the great escape
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you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you.

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MessageSujet: you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you. you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you. EmptyLun 2 Sep - 15:56

You can't expect me to be fine. I don't expect you to care.
I KNOW IT'S HARD TO REMEMBER THE PEOPLE WE USED TO BE. BUT
IT'S EVEN HARDER TO PICTURE THAT YOU'RE NOT HERE NEXT TO ME.

C’était la fin de cet enfer, la fin de l’enquête, la plus grosse intrigue de l’été et surement de ma vie. Je restais choquée par ce qui s’était passé. Les images du bal tournaient en boucle dans mon esprit. Je n’arrivais pas à me les sortir de la tête. Je me revoyais face à mon miroir ce soir-là, je me souviens être partie confiante, le sourire aux lèvres, espérant que cette soirée soit la plus belle de toute ma vie. J’étais accompagnée d’Adriel, je me voyais déjà à son bras, je nous voyais danser, je nous voyais rire et je nous voyais rentrer ensemble. Je m’étais tout imaginer mais rien ne s’était passé comme prévu. Cette soirée n’avait été qu’une succession d’abomination. Ce soir-là, j’avais perdu ma foi en l’avenir mais je l’avais aussi perdu lui. J’ai dû prendre sur moi, j’ai dû m’obliger à ne pas revenir vers lui, à ne pas l’appeler. Je ressentais le terrible besoin d’entendre sa voix, de le voir, de le prendre dans mes bras. Il faisait partie de mon quotidien, de ma vie depuis tant d’années qu’il fut presque insurmontable de ne plus le voir durant ces deux mois. J’entendais parler de lui, je croisais parfois son regard lors des réunions organisés pour retrouver le meurtrier mais rien de cela ne me suffisait. Je lui en voulais, il m’a blessé, il m’a en quelque sorte mise à terre. Ces mots, il n’était pas le premier à me les dire et surement pas le dernier, mais sortis de sa bouche, ils avaient une toute autre signification, l’impact était plus fort, plus douloureux. Il m’avait touché en pleins cœur et je ressentais encore tant de peine que j’avais abandonné la colère. Je ne gardais plus de rancœur, simplement de la culpabilité car j’ai été stupide de croire qu’avec lui, tout était possible, que le meilleur pouvait arriver. Je m’étais prise au jeu. J’étais tombée dans mon propre pièce. J’avais imaginé des sentiments et ils étaient devenus réalité. A force de jouer, j’y croyais moi aussi à cette merveilleuse mascarade et je ne m’étais rendue compte de rien. J’avais imaginé la suite des choses d’une toute autre manière. Et si par le passé, je n’avais aucun sentiment et je l’avais lui, aujourd’hui, il avait pris ses distances et avait laissé un grand vide en moi, un vide comblé par le trop plein d’amour que j’avais à son égard. Je me retrouvais seule avec ces sensations de manque. Il me manquait. Terriblement. J’ai passé l’été accrochée à mon téléphone en espérant un signe de vie de sa part, un signe qui montre que je ne l’avais pas totalement perdue mais je savais pertinemment qu’il ne viendrait pas à moi. Adriel était comme ça. J’ai toujours espéré être une exception à ses yeux, en toute amitié, et aujourd’hui, il n’était simplement plus là. C’était à moi de lui en vouloir, c’était à moi de jouer l’indifférente, de le faire attendre, de vivre ma vie jusqu’à ce qu’il revienne par lui-même mais je n’étais pas ce genre de personne. Même si j’en voulais à la terre entière, je finissais toujours par pardonner, au-delà des excuses non dites, j’arrivais à pardonner. Je n’oubliais rien mais je faisais avec. Mais très vite, la situation s’aggrava. Il a eu l’accident. Y repenser me donnait des sueurs froides. J’étais angoissée rien qu’à l’idée de revenir à Berkeley car la derrière fois que j’ai mis les pieds sur le campus, j’ai vécu un cauchemard. Les semaines qui ont suivis, je me suis renfermée, je ne suis plus sortie. Je me suis laissé vivre. Je suis d’abord partie de l’appartement puis je suis allée chez ma mère. Tout ce que je ressentais à l’égard d’Adriel, d’Eden et des autres s’est envolé. Je n’ai rien oublié, simplement, je ne me sentais plus capable de détester ou d’en vouloir à quelqu’un. Puis j’ai décidé de partir. Je suis partie avec Wren et nous avons quitté le pays. J’ai cru alors que j’allais mieux, qu’enfin, j’allais pouvoir repartir de nouveau, que cela m’avait fait du bien et que je m’étais libérée du poids de la peur. Je me suis trompée. De retour, mes angoisses, mes craintes, mon mal être, tout est revenu, et ce, d’une manière beaucoup plus intense.

Ce matin, en me réveillant, j’ai senti mon estomac se tordre de douleur. J’étais terrifiée à l’idée de retourner en cours. Je n’ai cessé de pleurer. Encore et encore. J’étais pathétique. J’étais incapable de m’arrêter et la seule chose à laquelle je pensais c’était à ma tenue. J’étais partagée entre l‘idée de me cacher sous une tonne de vêtement en espérant que l’on ne me reconnaisse pas et celle de porter ma plus belle robe pour feindre le bonheur. Je ne mentirais pas. Je suis restée de longues minutes, assise, à y réfléchir. Je n’avais envie de voir personne. Si j’en avais eu la possibilité je serais restée chez moi. Mais je me suis forcée, je me suis fait violence et j’ai finalement opté pour des vêtements sobres. L’effet recherché ? Passer inaperçue. J’étais presque tenter de boire quelques verres pour me détendre avant de partir mais je n’ai rien fait. J’ai pris ma voiture et j’ai roulé. Arrivée, j’ai pris de longues minutes avant d’avoir le courage de sortir de marcher jusqu’à l’entrée. La plupart des gens m’ignoraient mais il y avait les autres. Ils me regardaient tous avec insistance. Certains se demandaient qu’est-ce que je faisais ici, si j’allais bien ou si j’étais folle et d’autres me regardaient avec pitié, une pitié humiliante en se demandant si la fille pathétique que j’étais en avait fini avec les mensonges en tout genre. Quand on venait me voir je me contentais de sourire et de dire que j’allais bien. Un bien être illusoire qui me permettait de ne pas totalement baisser la tête. Je suis finalement rentrée et j’ai tracé mon chemin sans m’arrêter à chaque question, chaque regard. Je n’y faisais même plus attention. J’étais beaucoup trop déstabilisée pour oser maintenant mon regard dans le leur. Je suis directement allée vers l’intendance pour avoir mon emploi du temps et je suis partie. J’avais 3 heures d’histoire de l’art en rapport avec la photographie. Diapo allaient être présent et j’espérais qu’une fois dans le noir complet, je me sentirais mieux. J’ai marché, encore et encore jusqu’à tomber nez à nez avec Adriel. Je m’étais peut être trompée de secteur ou que sais-je car je n’avais pas l’habitude de le croiser à l’université. Je suis restée bloquée devant lui. Il était à quelques mètres de moi et pourtant, j’étais persuadée qu’il pouvait entendre mon cœur battre terriblement fort contre ma poitrine tant j’étais angoissée. Je ne l’avais pas revu depuis que nous savions que c’était Presley l’auteur du crime. Cela faisait deux mois que nous ne nous étions pas parlé et pourtant, ce n’était pas l’envie qui m’en manquait. J’ai longtemps hésité à aller le voir. Et même si j’y allais, je ne savais pas ce que je voulais lui dire. Je me suis contentée de tracé ma route et de continuer mais une fois à sa hauteur, je me suis arrêtée, j’ai serré les dents. De toute façon, est-ce que cela pouvait être pire ? On ne se parle plus, je n’ai plus personne, je suis au cœur de la curiosité malsaine d l’université, je n’avais rien à perdre. J’étais comme au fond du trou, je ne pouvais pas tomber plus bas. C’est la boule au ventre, la gorge serrée et les mains agrippées à mes poches que je me suis avancée vers lui.
« Adriel ? » Ma voix tremblait et n’était pas très forte. Je manquais de souffle tant mon cœur battait vite et fort. La douleur était bien plus intense que ma peur de revenir à présent. Dès que j’ai ouvert la bouche j’ai regretté d’être venu le voir. Je ne savais pas quoi lui dire, encore moins ce que je cherchais en venant à sa rencontre. Je suis tout de même restée. Je ne pouvais plus faire marche arrière. J’étais lancée, je devais continuer. Je ne savais pas  par quoi commencer. Je me suis contenté de sourire. Pauvre idiote. C’est tout ce que je sais faire mais même ce sourire semblait faux. « On peut aller discuter ailleurs ? » Je repoussais les minutes, je tentais d’en gagner pour réfléchir. Je n’ai jamais repensé à ce moment où nous allions nous faire face de nouveau. Je n’ai pas pensé que je ferais le premier pas, et pourtant je l’ai fait. J’avais besoin de lui. Quoi que je fasse, quoi que je dise, peu importe la nature de notre relation, il m’était essentiel et je voulais qu’il soit à mes côtés pour le meilleur comme pour le pire. Et en ce moment, j’étais plutôt dans le besoin qu’autre chose alors je me devais de tout lui dire. Nous nous sommes éclipsés dans un coin, à l’abri des regards. Je ne pensais plus aux cours, ni aux autres, la seule chose qui m’obsédait c’était ce que j’allais bien pouvoir lui dire. Puis j’ai commencé et tout s’est enchainé. « Je pense que je devrais te demander comment tu vas par simple politesse mais j’ai trouvé que cela serait trop bizarre. Je t’avoue que je ne venais pas dans l’optique de te parler pourtant tu es là.. devant moi. Alors autant faire les choses biens. » Je me suis arrêtée. Des sanglots non contrôlés me parcoururent. Je ne sais pas si c’était le fait de le voir qui me faisait du bien, si c’était la peur de sa réaction ou la peur de la suite des choses. Une chose est sûre, j’étais incapable de retenir mes larmes et pourtant, je me battais pour ne pas paraitre encore plus que je ne l’étais déjà. Un de mes bras accrochés à ma poitrine, la blessure n’étant pas encore tout à fait guérit, les larmes aux yeux, un piteux état, je faisais pitié, j’en étais consciente et je détestais ça. On m’a trop souvent reproché de trop jouer la victime et je m’en rendais compte à présent. Mais le fait est que je me détestais littéralement. Je ne me supportais plus. « Ecoute, le truc Adriel, c’est que tu me manques. Je me fous de ce qui s’est passé. On a fait une erreur tous les deux et je suis bien consciente que j’ai été un vrai poids pendant plusieurs mois. Je me fous de ce que les gens disent, la seule chose qui m’importe c’est ce que toi tu penses de moi. J’ai besoin de Jayan mais j’ai tout autant besoin de toi. Tu as toujours su arranger les choses dans ma vie quand tout semblait partir en lambeau et c’est une fois que je t’ai perdu que je me suis rendue compte que tu étais bien plus qu’un simple colocataire. Tu es mon ami, tu l’as toujours été et si pour toi ce n’est pas assez, à mes yeux ça compte plus que tout. » Adriel était avant tout un ami cher à mes yeux. Il était le genre de personne que l’on veut dans sa vie. Pas parce qu’il est populaire, riche ou qu’il plait, non. Avec lui, je me suis toujours sentit bien, à l’aise, en sécurité. Il m’apportait un bien être non négligeable. C’est le genre de garçon avec qui on se sent important et je savais que s’il avait un minimum d’affection pour moi il comprendrait. Il me connaissait presque par cœur et il savait, au fond de lui, que si j’avais besoin de lui c’était en tant qu’ami et non comme accessoire qui peut me servir pour ma vie sociale. S’il  avait bien une chose à laquelle il pouvait se fier c’était ma sincérité sans bornes.
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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avatar : francisco lachowski.

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MessageSujet: Re: you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you. you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you. EmptyLun 9 Sep - 20:53

Citation :
“.Remember last fall, when you needed to be reckless, and I told you to use me ? Well, now, it's time to be fearless. I can't promise that you won't be hurt again, because life can suck. And, sometimes it hurts like hell. Now you have to have faith in one thing : the fact that when we're alone, I'm just me, and you're just you, but when we're together we are invicible.”
Ces vacances un peu particulières lui laissèrent une saveur bien amère en bouche. Un goût d'inachevé et d'injustice. Conscient d'avoir perdu deux mois de sa vie pour une série de drames bon pour scénariser une saison complète d'une série à moindre coût, c'est avec nonchalance et de bien mauvaise grâce qu'Adriel se prêta au jeu de la rentrée des classes. Berkeley n'avait, à ses yeux, jamais été plus austère qu'aujourd'hui et les regards que portaient ses étudiants sur celui qui était le demi-frère d'une meurtrière n'ajouta que plus d'aigreur à son humeur. Arrogant, comme à son habitude, il se contenta d'éluder l'attention particulière – et plus accrue que d'habitude – dont il faisait l'objet et décida de se rendre en classe sans faire d'esclandre. Remerciant une énième fois sa capacité à dédaigner ses camarades, c'est accoudé contre son piano que Adriel s'obstina à s'abrutir sur une partition qui, à son plus grand dam, ne l'inspirait en rien. Comme l'enfant renfrogné, capricieux et bougon qu'il était à l'époque, il eut envie de faire valser ses feuilles de cours déjà raturées de portées et de s'en aller. L'esprit perdu dans le vague et incapable de penser à autre chose que sa sœur, ce qu'elle pouvait bien être en train de faire, ou même de penser, Adriel rythma alors le cours dispensé par un professeur ennuyeux par une série de soupir las. Pourtant c'est à Eden qu'il aurait du allouer toutes ses pensées, ou bien à sa rentrée, la nouvelle année qui s'annonçait pleine de rebondissements, de couleurs et de feux d'artifices. Mais c'est pourtant sa cadette qui recueillait inévitablement son attention. Presley en devenait une obsession, tant son comportement l'interloquait. Le menton encastré dans la paume de sa main et le coude baladant distraitement sur les touches du piano, c'est au bout d'un énième soupir et surtout d'une énième faute d'inattention sur une mélodie pourtant simple que son professeur décida de le congédier. Et comme Zachariah, assis à ses côtés, ne manqua pas de se moquer, il fut à son tour remercié. Premier jour, viré, avec Zachariah. Qu'il soit viré avec Zachariah, aucune surprise. Qu'il soit viré le premier jour, par contre... Elle commence bien cette année, songea-t-il, profondément irrité. Heureusement pour lui, la fin de la classe ne tarda pas à sonner et son prochain cours, composition, s'annonçait de tout repos puisque en général Zachariah était largement plus inspiré que lui en terme d'écriture. Inattentif aux alentours, Adriel se contenta de divaguer, s'extirpant de la réalité jusqu'à ce qu'une voix frêle à l'écho particulier et familier ne vienne capturer son attention. Son prénom, dans la façon dont il était prononcé, n'avait jamais été aussi déchiré que cette fois-ci et c'est d'un regard dubitatif qu'il accosta Lily-Rose. Son cœur piqua un sprint sans qu'il puisse le contrôler, ni même l'appréhender. Lui qui ne s'attendait pas à entendre le son de sa voix aujourd'hui, dans la semaine, le mois, ou peut-être jamais, se retrouva dépossédé de ses réflexes premiers et avide d'entendre un mot de plus de sa part. Lily-Rose ou du moins son ombre. Une copie pâle, dénuée de couleurs et de vitalité. Elle lui sembla éteinte, plus encore aujourd'hui que lors des nombreuses fois où il l'avait vu dans un état peu enviable. Après ses chagrins d'amour, ses déceptions, ou simplement lorsqu'elle était malade, ou décuvait d'une soirée un peu trop corsée, par exemple. Aujourd'hui, elle lui sembla être différente. Plus crève-cœur, à n'en pas douter. Elle était là, avec sa petite mine défaite, ses blessures visibles et invisibles, peut-être bien même son petit cœur abîmé, où il s'était appliqué à planter des épines par la seule force de ses mots. Et dieu seul sait combien il pouvait le regretter. Malgré tout, il s'obstina à paraître insensible. L'allure nonchalante et le regard dépouillé de toute émotion, il lui concéda son entrevue non sans l'aborder armé d'une certaine appréhension. Son teint blême et sa posture fragile n'assurait évidemment pas qu'elle soit animée de bonnes intentions et s'il était évidemment prêt à se confronter à une Lily-Rose échauffée, Adriel ne l'était en revanche pas du tout face à une Lily-Rose visiblement dévastée.  Se sachant en grande partie responsable pour tout ce qui lui arrivait, il lui était donc insupportable de faire face à elle qui osait se présenter devant lui, avec tout son courage, les yeux bordés de larmes.   « .Je vais bien, Lily-Rose. » débuta-t-il, plus sévère qu'il ne l'aurait voulu. Sa fierté était un fardeau dont il avait un mal fou à se dépêtrer et ce même en présence d'une fille aussi touchante qu'elle. Pourtant dieu seul sait combien elle arrivait à le toucher, à l'attendrir alors qu'il n'était qu'indifférence et mépris. Sans creuser, Lily-Rose était capable de déterrer ses bons côtés, les qualités qu'il oubliait parfois posséder. C'était bien tout l'intérêt d'être si proche d'elle finalement : se savoir doué de compassion et d'affection pour quelqu'un qui ne lui ressemblait en rien et dont la beauté d'âme le surpassait largement. Elle n'avait aucun égal à ses yeux et cela ne risquait pas de changer, en dépit de tout. « .Et tu vas … vivante, il me semble. Donc je suppose que tu vas bien... mais je peux me tromper. » ajouta-t-il, curieusement maladroit. Ajoutant à sa maxime un regard entendu, il eut espoir qu'elle comprenne par là que si jamais il se trompait et que donc elle n'allait pas bien, elle pouvait évidemment le lui confesser. Mais loin d'être dupe, il n'avait qu'à lui accorder une œillade, même brève, pour comprendre que ça n'allait pas du tout. Bien sûr son état le préoccupait, sans que jamais il ne le dise à voix haute. Autant faire les choses, qu'elle dit. Plus facile à dire qu'à faire. « .Rosie, tu sais que je ne suis pas doué pour ça... » soupira-t-il, sans pour autant paraître blasé, comme il l'était à son habitude. Plutôt lassé par le fait qu'il ne soit pas assez loquace, pour le coup. Sa supplique n'était pas une façon détournée et maladroite de s'extraire de la conversation, même si à présent il aurait tout donné pour être ailleurs, mais plutôt pour lui rappeler qu'il avait véritablement un problème pour discuter, se livrer, voir s'excuser. Piètre baratineur, voir mauvais parleur, Adriel se complaisait à vivre dans un silence souvent désintéressé, s'armait de mutisme lorsque les bavardages n'étaient pas nécessaires. Or à présent, il lui fallait faire front à une conversation qu'il redoutait depuis quelques semaines déjà, bien que la simple idée qu'il doive se munir d'indifférence en la présence de Lily-Rose, l'avait effleuré une fois ou deux. Du moins jusqu'à ce que celle-ci ne s'efface définitivement tant de son paysage que de son cœur trop souvent glacé. Une pensée aussi brève que quiète qui n'avait fait que le frôler et qu'il avait refusé de relever. Nettement plus tactile que bavard, Adriel manqua de lui tendre les bras afin de couper court à une conversation qui s'annonçait être trop intense pour lui et clôturer des mois de mésentente oppressante par une étreinte lourde de sens. Néanmoins conscient qu'une étreinte n'avait pas sa place dans cet intermède (ou peut-être que si, finalement, mais incapable d'oser), il fourra ses mains dans les poches de son pantalon et écouta d'une oreille attentive le message auréolé de sincérité que Lily-Rose lui délivra. Tant hébété qu'affecté par la tristesse qu'elle mettait dans ses mots et qui habitait son visage, il mit un temps considérable à avaler le tout et surtout à le comprendre. « .T'es pas croyable. Comment tu fais ? Franchement. Il faut que tu m'expliques. Après tout ce que je t'ai fais, tout ce qui s'est passé, c'est encore toi qui trouve le moyen de venir me parler. » entama-t-il de répondre, sidéré, mais pas moins enchanté par la tournure que prenait la conversation finalement. Elle lui manquait, évidemment. L'appartement semblait vide sans sa présence et sa vie en générale manquait d'une touche de douceur particulière dont elle seule avait la recette. Cet intermède mettait en relief tous ses propre défauts et les qualités que Lily-Rose pouvait posséder, dont il manquait cruellement. Sur l'instant, il ne douta pas du fait que Lily-Rose ne se rendait pas compte de combien elle pouvait être courageuse et particulière à ses yeux et combien il pouvait être imparfait, et indigne, pour le prince qu'il prétendait être. « .C'est à moi de faire ça normalement et tu le sais. Tu viens comme ça, tout en sachant que moi je ne l'aurais probablement jamais fait de mon plein gré. Tu le sais, mais tu viens quand même me dire tout ça, alors que je ne le mérite pas. » Bien sûr que c'était à lui de faire le premier pas. Comme à un moment venu, il devrait excuser son comportement et justifier chacun des mots qu'il avait osé darder sur elle qui n'avait jamais mérité ses aigreurs. Pourtant ils étaient responsables, chacun à leur façon. Mais Lily ne pouvait être responsable d'avoir été prise dans le brasier de la popularité. Elle n'était pas la première et ne serait pas la dernière. Adriel lui, était pleinement responsable de cette insolence innée qui le possédait tout entier et de la méchanceté gratuite, parfois odieuse, dont il faisait trop souvent preuve à l'adresse de quiconque osait l'accoster. Qu'il ne méritait pas (ou plus) ses faveurs lui sembla être une évidence. « .Tu n'étais pas un poids, c'est seulement que les choses se sont... compliquées. » déclara-t-il, repensant au retour de Eden, la tornade. Eden avait une emprise sur sa vie qu'il avait longtemps refusé d'assumer et qui grossissait chaque jours un peu plus. Pourtant, elle était le seul point positif de son été. Et quel point positif. Il en avait perdu une pour en gagner une autre, au final. Eden compliquait pratiquement toutes ses relations, quoi qu'il puisse en dire. Avec Manon, évidemment. Avec Lily-Rose, pire encore avec Camélia. Personne n'approuvait et lui n'en faisait qu'à sa tête. Tant pis. Il était certain que ça valait le coup. « .Je sais que tu as une vie difficile dernièrement et je sais aussi que j'en suis en grande partie responsable. » débuta-t-il, avant de se couper l'espace du demi-seconde. « .Avec ma soeur... » sujet tabou. Adriel ne parlait jamais de sa sœur, à personne. Presley était loin, en sécurité et ne mettait en danger personne. Pourtant il savait qu'il devait assumer les méfaits de sa cadette, notamment auprès d'elle. Sans s'étaler sur le sujet, il se contenta de couver Lily-Rose d'un regard plus appuyé. Je sais, ça n'est pas difficile que pour toi. « .Mais nous sommes toujours amis, ok ? Si tu as encore envie qu'on sois amis, dans ce cas nous sommes encore amis. C'est à toi de décider cette fois, parce que c'est moi le fautif maintenant et c'est donc moi qui doit me plier à tes convenances. » et ça c'est une première. Lui qui était habitué depuis... toujours, à décider et à faire en sorte que tout tourne inévitablement à sa convenance, il n'en restait pas moins respectueux. Quand t'as merdé, t'as merdé. Un peu d'humilité ne lui faisait aucun mal, bien au contraire. A cheval sur le respect et sur certaines valeurs, il n'eut donc aucun mal à lui concéder son amitié, qu'elle pouvait aussi bien jeter ou conserver à sa guise. Ses gestes, son regard et son timbre retrouvèrent alors le semblant de tendresse qu'il ne prêtait autrefois qu'à elle. Qu'importe que les regards soient rivés sur eux et inspectent le moindre de leurs gestes, la moindre émotion qui puisse filtrer. « .Bien sur que ça compte. Tu sais, il y a des choses qu'on peut pas changer. » concéda-t-il finalement, sincère. Leur relation, ou peu importe ce que c'était à présent, restait à ses yeux inchangée dans le fond. Abîmée, peut-être. Mais rien d'irréparable.
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MessageSujet: Re: you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you. you are a part of me, you are essential to my being, i cannot function whitout you. EmptyMar 10 Sep - 23:43

I need a friend but all I really want is you
There will always be a part of you that misses him. You'll see something that reminds
you of him and want to tell him about it, only to realize he's not there anymore. Then
you'll feel him loss all over again. But you will eventually make peace with yourself,
and that's the most important thing. Eventually, you'll even be able to smile again
when you think about him.

Le corps frêle, le visage creux, les yeux vides, je n’étais que l’ombre de moi-même. La petite poupée en porcelaine que j’étais tombait en morceaux. Je m’étais cassée et j’étais incapable de me reconstruire moi-même. C’était trop dur, trop lourd pour mes épaules qui supportaient déjà difficilement le poids des regards et des commentaires. Mon regard se perdait sur le sol, incapable de le regarder dans les yeux. J’avais honte de ce que j’étais devenue. Je ne ressemblais en rien à celle que j’étais avant. Pendant un très long moment j’ai espéré faire la différence, être quelqu’un d’autre pour sortir de l’anonymat. Être quelqu’un en somme. Et me voilà aujourd’hui, au sommet de ma gloire. J’avais eu ce que je voulais : l’attention de tous. Le pire, c’est que je ne me sentais pas mieux. Je regrettais tout simplement. Sensation récurrente à laquelle je faisais face. Le dégoût. J’étais dégoutée de tout ce qui m’entourait. J’avais même beaucoup de mal à me supporter moi-même. L’image que je me renvoyais à moi et aux autres n’était rien d’autre que celle d’une fille complètement perdue qui ne sait plus qui elle est. Je pensais m’être trouvé et pourtant, j’étais encore plus paumée qu’avant. Je ne sais pas ce que je cherchais, je ne sais même pas pourquoi je voulais que l’on me remarque. Je n’avais aucun talent, je n’étais pas spéciale, j’étais une fille banale comme on en rencontre pleins dans le monde. Une fille un peu trop gentille et naïve qui a toujours cru qu’elle pouvait changer le monde si les gens se donnaient la peine de voir les autres à sa manière. J’avais l’impression d’avoir ce don, celui de faire ressortir le meilleur chez les personnes qui m’entourent et bizarrement j’y crois toujours mais j’ai l’impression que rien de bon ne ressort de moi. Malgré toutes les vertus que l’on peut m’accorder, j’ai l’impression de n’avoir aucune utilité, de ne servir à rien, de faire jolie sur une photo, de combler les vides. C’est ça, je comble les trous par ma présence et quand on n’a plus besoin de moi je m’éclipse jusqu’à ce qu’on me demande de nouveau. Pourtant, aujourd’hui, c’est moi qui avais besoin d’être comblée. Le vide était en moi. J’étais aussi creuse qu’un vase. Si j’osais relever la tête et que je le regardais dans les yeux, j’avais peur de pouvoir lire dans ces derniers et y voir mon reflet, celui de cette fille sans intérêt qui a cru exister à travers lui. Sans lui, j’étais un fantôme. Invisible. J’avais l’impression d’exister près de lui, d’être importante. Une sensation que peu de personne me donnait la possibilité de connaitre depuis quelques semaines et pour la première fois depuis deux mois, j’avais plus peur de lui faire face que du reste. Maladroitement je tentais de commencer et c’est sans perdre de temps qui me dit qu’il allait bien. Je ne pouvais pas le lui reprocher. Il ne s’était pas arrêté de vivre pour moi. C’était tout à fait normal mais mon cœur se serra un peu plus. Çà faisait mal de voir que malgré tout, il pouvait être heureux sans moi alors que je dépendais de chacun de mes amis et j’étais donc dépendante d’Adriel alors que lui vivait bien l’éloignement. Mon regard c’était noué au sien et un sourire éclair fit son apparition. J’étais consciente qu’il n’était pas très convaincant mais je ne pouvais pas faire mieux. Je me contentais simplement d’apprécier le fait qu’il ne me fuyait pas complètement car si son corps était ici, je sentais son attention m’échapper quelque peu. Il allait bien, c’est ce qui comptait. Puis il poursuivit et sa remarque jeta un froid en moi. Vivante. Un semblant de vivacité et de courage qui m’ont poussé à venir en cours et encore plus, à venir vers lui mais je n’étais pas vivante. J’étais une survivante et je luttais un peu plus chaque jour pour ne pas m’écrouler. Et même si ce n’était pas évident au premier regard, je prenais sur moi pour ne pas paraitre trop au bord du gouffre. « On peut dire ça oui. En quelque sorte. » répondis-je sans poursuivre. Je n’étais pas là pour parler de ce qui n’allait pas, pour exposer toutes mes peurs et mes angoissent qui m’empêchent de dormir. Mais même si j’en avais envie, mon instinct de survie me défendait de parler de quoi que ce soit. Une auto-défense qui s’était imposée durant les semaines passées. J’ai quand même continué. Il n’était pas fait pour ce genre de chose. Je ne le savais que trop bien. Je ne m’attendais pas à avoir la discussion la plus franche et la plus profonde possible avec lui. Consciente que nous étions différents, voir opposés l’un à l’autre, je ne lui demandais pas de me répondre, j’avais simplement besoin qu’il m’écoute, qu’il entende ce que j’avais à lui dire. C’était déjà beaucoup qu’il daigne au moins faire ça pour moi. « Je sais. » répondis-je simplement, dans un souffle. Un doux murmure à peine audible. C’est alors que je lui ouvrais mon cœur. Sans regrets mais pas sans craintes. J’avais peur de sa réaction, j’avais peur de ce qu’il allait dire ou de ce qu’il n’allait pas dire. Ses gestes, ses expressions, je pouvais déchiffrer chaque chose mais je ne pouvais voir que ce qu’il voulait bien me montrer et je savais qu’il était très bon comédien et qu’il était tout à fait capable de ne rien laisser paraître. Pourtant, c’était pour cette raison que je n’en attendais pas trop de lui. Le connaître avait ses avantages et ses inconvénients et j’étais consciente que je ne pouvais pas trop lui en demander, je ne pouvais pas attendre une chose de lui alors que cela ne lui ressemblait pas. S’il m’écoutait simplement, j’en serais satisfaite, c’était le principal, qu’il entende ce que j’avais sur le cœur car celui si était lourd et pleins de remords. J’étais incapable de me libérer de tout ça et le seul moyen de me soulager était de tout lui avouer avec la plus grande des sincérités. Je ne jouais plus, je ne me donnais plus en spectacle, je n’étais plus un personnage, j’étais tout simplement moi et j’allais essayer de me débarrasser de toutes mes mauvaises habitudes et j’allais tout faire pour qu’il comprenne ce que j’avais à lui dire, bien que tout soit assez explicite. J’avais besoin de lui. Incapable de sortir un mot de ma bouche, je me contentais simplement de l’écouter. Je me laissais bercer par sa voix qui m’avait tant manqué. Quand on est habitué à une chose et qu’on voit celle-ci disparaitre peu à peu, un rien semble être beau et important et même sa façon de parler semblait particulière. Moi qui n’avait jamais compris pourquoi toutes ces filles étaient en admiration devant lui, j’avais l’impression aujourd’hui d’être l’une d’elles, non pas qu’il m’inspire une quelconque admiration mais j’avais l’impression de le découvrir de nouveau tant ces deux derniers mois m’ont semblé durer une éternité. « Adriel. Je sais qui tu es. Je pense pouvoir prétendre être une des personnes qui te connaissent le mieux ici et je sais que c’est aussi difficile pour moi que pour toi de parler à cœur ouvert. Nous avons chacun nos raisons. Simplement, ça a toujours été comme ça. Tu es celui qui part et je suis celle qui rétablit le contact. C'est dans l'ordre des choses. » Et j’espérais que ça le serait toujours. Ne précisant pas mes pensées, je me suis contentée de me taire. Bien sûre que je savais qu’il n’allait pas revenir. C’était Adriel. La différence entre lui et moi, c’est que j’avais peu de fierté quand il s’agissait des personnes qui me tiennent à cœur. J’aurais pu tout remettre en cause si c’était nécessaire. Fâcheuse habitude de toujours me demander si je n’étais pas la seule fautive, j’avais très peu d’estime pour moi-même dans ce genre de situation et j’étais prête à ravaler ma fierté pour tenter de ne pas perdre quelqu’un qui me tient à cœur. Adriel était important à mes yeux et tout le monde en était conscient, même lui. Il savait que ce n’était pas que de la gentillesse. J’étais persuadée qu’il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert car il a toujours su ce qui était bon pour moi, bien mieux que moi-même et j’espérais qu’il comprenne qu’aujourd’hui, ce qui serait bénéfique, ce serait de l’avoir de nouveau près de moi. Pendant quelques secondes je me suis demandé si Jayan m’en voudrait puis j’ai vite trouvé l’idée ridicule et je suis revenue à ce qu’il me disait. J’ai laissé mon sac glissé jusqu’au sol et je l’ai lâché. J’ai alors relevé la tête pour la première fois depuis plusieurs minutes. Je n’ai pas cherché à capter son regard, je me suis contentée de le regarder, ce qui était déjà un bon début. Mon regard parcourait son visage, évitant parfois ses yeux. La plupart du temps, c’est sa bouche que je fixais, c’était plus simple. Je n’avais pas l’impression de complètement l’affronter. « C’est toujours compliqué entre nous il faut croire. » Eden n’était pas la seule cause. Il y avait le mensonge, ma mère, moi, lui. Mais ce n’était pas la première fois. Il y avait aussi cet été que l’on a passé ensemble. Ça aussi c’était compliqué. Puis nos retrouvailles, c’était bizarre, et surtout, c’était compliqué. Tout abandonner pour repartir sur une base composée de rien. Le truc, c’est qu’aujourd’hui, il ne s’était pas passé un an et nous n’avions pas tout perdu. Du moins je l’espérais. Nous étions amis auparavant et j’espérais qu’on le soit toujours car j’étais incapable de pouvoir faire face à une autre perte, pas celle-là. C’est fou de voir à que point on peut devenir dépendant de quelqu’un, à quel point le bonheur est difficile à trouver et facile à perdre. C’était difficile d’être l’ennemi d’Adriel mais ça l’était encore plus d’être son ami. Cela demande des efforts, des compromis et surtout, comme dans toute relation, cela demande une sincérité sans égal. Je l’avais été et bizarrement, j’avais l’impression que tout dépendait de lui. Encore une fois. Il commença alors à entamé un sujet auquel il ne fallait pas toucher, dont il n’avait pas envie de parler et moi non plus. Réflexe incontrôlé, j’ai secoué une de mes mains et légèrement le visage avant de la poser sur son torse pour qu’il se taise. « Non arrête. » rétorquais-je avant qu’il ne continu. Je me suis arrêtée quelques secondes et j’ai très vite enlevé ma main. J’avais l’impression de ne plus avoir aucun droit. Même le toucher me semblait trop. Je ne savais pas ce que je voulais ni ce dont j’avais besoin mais j’étais bien consciente qu’après tout ce qui c’était passé ces deux derniers mois, tout serait différent à présent. « Aucun de nous deux n’a envie de parler de ça. Il est préférable de tout simplement.. éviter le sujet. Ou d’oublier. » Je vivais encore très mal la révélation du nom du meurtrier et savoir que c’était Presley, la sœur d’Adriel, m’a, pendant un très long moment, choqué. Je ne savais pas si cela me terrifiait, si j’étais triste que ce soit-elle, ou en colère de ce qu’elle m’avait fait ou tout simplement si j’étais désolée pour Adriel. Alors je préférais que l’on ne parle plus de ça. C’était le mieux et j’étais bien consciente qu’il ne devait pas être à l’aise avec ça, que dans cette situation, ce n’était pas moi la plus à plaindre mais bien lui. Puis il lança ses grandes phrases sur notre amitié. Bien sûr que je voulais encore de mon amitié avec lui. C’était évident. J’étais là pour ça. En quelque sorte. « Tu crois que l’on peut être amis ? Juste amis et oublier les complications pour une fois ? » La tête baissée, j’ai passé ma main sur mes yeux pour me désencombrer de toutes les larmes qui remontaient. « Parce qu’en ce moment, j’ai vraiment besoin d’un ami. J’ai vraiment besoin de toi et rien d’autre, pas de mère cinglé, de copine, de famille, de cours, d’inconnu, juste un ami comme toi. » La souffrance toujours présente, c’est mon cœur qui se voulait beaucoup plus léger quand il lâcha sa dernière tirade. C’était peu aux yeux du monde mais ça avait beaucoup plus d’importance pour moi. Je posais un regard doux et plein d’espoir sur lui. J’étais comme une petite fille à qui on venait de dire qu’elle pouvait de nouveau croire aux contes de fées même si j’étais bien consciente maintenant que tout n’était pas aussi simple que nous le pensons. Je savais à présent qu’il fallait que l’on fasse des efforts. Autant lui que moi. « Je dois t’avouer que je n’ai jamais été dans ce genre de situation et je ne sais pas réellement comment ça va se passer et ce sera surement différent mais.. merci. » Merci de m’avoir écouter, de m’accepter, de ne pas m’abandonner, avais-je envie d’ajouter mais je pense que ce n’était pas nécessaire et que s’il réfléchissait bien il comprendrait. Je l’espérais en tout cas. Ça ne sera pas comme avant, ça aura changé, nous avons changé, mais une chose était sûre, je n’étais pas prête d’abandonner. Et tout d’un coup, j’ai sentis comme un pincement au cœur, comme si en un soupire je pouvais évacuer toutes mes craintes à propos d’Adriel et m’en débarrasser. C’est dans un élan d’audace et de soulagement que je me suis doucement approchée de lui avant de finalement le serrer dans mes bras d'une manière naïve et maladroite. J’avais un bras complètement paralysé ce qui enlevait beaucoup de charme à notre étreinte mais j’avais envie de le faire et j’allais surement regretter face au malaise qui allait s’installer mais je me contentais de profiter. Puis reculant d’un pas je me suis détachée de lui et je lui ais sourit. J'avais l'air stupide face à lui. J'étais redevenue l'enfant qu'il avait rencontré il y a 3 ans. J'étais la gamine de 20 ans qui croyait encore au prince charmant, qui pensait que tout le monde avait un bon fond et que la vie était merveilleuse. J'étais de nouveau cette fille là.
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