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if you leave, is your choice. #jessie

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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: if you leave, is your choice. #jessie if you leave, is your choice. #jessie EmptyDim 19 Oct - 21:50

“ Tu ne sais jamais que le dernier baiser sera le dernier, tu penses qu’il y en aura plein d’autres, tu crois que tu as la vie, mais c’est faux. ”

.grey's anatomy.

Samedi. Journée automnale ensoleillée qui présageait des tonnes d'activités à faire. Isay, allongé sur son lit, yeux rivés au plafond et mains posés sur le ventre, se laisse envahir par la plénitude qu'offre ce moment de répit. Son téléphone en mode silencieux, il est certain que personne ne viendra le tirer de sa léthargie. Aujourd'hui, il a décidé de n'être là pour personne. En grand égoiste qu'il est, il souhaite profiter de cette si belle journée tout seul et ne faire que ce qu'il a envie. Perdu dans ses songes, il pense alors à Silver et à la douce amertume qu'à laisser son départ. Elle est partie. Encore une fois. Et elle ne lui a rien dit. Encore une fois. Alors depuis quelques temps, Isay est morose, exécrable, détestable, comme il ne l'a jamais été. Il envoie valser tout ceux qui l'importunent sans ménagement. Parce qu'il ne supporte pas cette nouvelle trahison de la part de la jeune femme, laissant tous ses appels sans réponses. Il est bien déterminé à lui faire entendre son opinion et s'est juré de la retrouver pour la confronter une dernière fois. Qu'elle se cache bien là où elle est, parce qu'un Lindgren bafoué est incontrôlable. Un soupir agacé s'échappe des lèvres du russo-suédois. Il en a assez de consacré ton temps à penser à cette fille qui visiblement n'en a jamais rien eu à faire de lui. Alors il se relève d'un bond sur son lit et tourne la tête vers son bureau, où est déposé son appareil photo. Avec un tel climat et un tel ciel bleu, il serait regrettable de ne pas en profiter pour faire quelques clichés, qu'il se dit le Isay. Ni une, ni deux, il a enfilé sa veste en cuir, s'est emparé de son objectif qu'il glisse dans un sac à dos et quitte la confrérie des deltas sur le dos de sa moto tant adorée. Il arrive en moins de temps qu'il ne faut pour le dire au parc presidio. Moto scellée, histoire qu'on ne la lui vole pas, Isay déambule à travers le parc, jusqu'à se retrouver en face d'un espace de jeux pour les enfants où ces derniers s'amusent entre eux, crient, hurlent, courent, s'adonnent à toute sorte de jeux. Il sourit en dévisageant un petit garçon assis dans un recoin du parc, entrain d'échanger son goûter avec son amoureuse. Isay dégaine alors son objectif pour s'emparer du moment attendrissant. Oui, le Lindgren peut se montrer être une véritable ordure lorsqu'il s'y met, mais il a tout de même un cœur. Très bien enfoui sous une couche de sarcasme, mais il en a un quand même. Etonnant n'est-ce pas. Clac, clac, clac. Isay prend à la volée des clichés de ces enfants qui s'amusent le plus innocemment du monde et qui ne voit pas la cruauté de ce monde sordide. Ils ont la vie devant eux et ne sont pas assaillis de divers problèmes ou déceptions. Leurs seules préoccupations résident en le choix de leur jeu du moment et du dessin animé qu'ils ont envie de regarder. Isay les envie. Ils n'ont pas conscience de la chance qu'ils ont, de n'être encore que des enfants. Le delta aime capturés ces moments d'innocence que seuls les enfants sont capables de proliférer. Concentré à vouloir photographier une petite fille, Isay commence à faire un zoom lorsque, dans son objectif, il aperçoit une jeune femme qui lui semble étrangement familière. Il lève la tête, s'approchant un peu plus afin d'être certain qu'il s'agit de la bonne personne. Après avoir rangé son appareil photo dans son sac à dos, Isay se place alors devant la jeune femme, plongée dans son bouquin. « Jessie » l'apostrophe-t-il. Il est certain que c'est elle, Jessiann. Son visage est resté pratiquement le même, malgré les années passées. Des traits de poupées, de longs cheveux blonds rassemblés sur un côté. Jessiann, comment pourrait-il oublier une fille comme elle. Elle fut son véritable premier amour et c'est qui lui brisa le cœur la première fois. Et ce fut la dernière par ailleurs. « Ca fait longtemps ». Une dizaine d'années peut-être, il n'en est pas certain. Il n'a pas compté à vrai dire et puis il faut dire qu'il n'a jamais pensé tomber sur elle aujourd'hui, dans un parc de San Francisco. Il l'a croyait... à des milliers de kilomètres de là. Que le monde est petit. « Tu n'as pas vraiment changé » confirme-t-il. Il l'aurait même reconnu de dos. Elle n'a pas pris une ride, malgré les années écoulées.  « A part de la poitrine en plus peut-être » raille-t-il, d'une voix moqueuse. Il ne dit pas cela pour l'importuner ou la blesser. Juste histoire de détendre l'atmosphère et de faire rire la galerie. Et puis, c'est Isay, sortir ce genre de remarque, c'est son passe temps favori. « Qu'est-ce que tu fais par ici ? ». Curieux le Lindgren. Enfin, pour une fois qu'il tombe sur une de ces ex petites amies qui ne lui souhaite pas la mort, autant en profiter et papoter un moment. Histoire de passer le temps.  
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MessageSujet: Re: if you leave, is your choice. #jessie if you leave, is your choice. #jessie EmptyJeu 23 Oct - 15:58

if you leave, is your choice.


Jessiann&Isay



Jessiann et Adeline marchaient à travers la pelouse de l’immense parc de San Francisco dans lequel, elles étaient prêtes à passer un moment, loin du cloisonnement de la maison, achetée par les soins de la maman Carpenter. Pour une fois, la jeune femme se consacrait pleinement à ses nouvelles fonctions de mère pendant qu’elle tenait à cœur, l’idée de faire connaître aussi à sa fille, les plaisirs enfantins d’une virée de ce genre, sous les rayons du soleil californien. Adeline semblait excitée et à sa main, elle s’accrochait vivement quand bien même, elle ne semblait n’avoir qu’une hâte, s’échapper de son étreinte pour courir avec les écureuils qui parsemaient la cime des grands marronniers. Jess, après s’être installée à un coin reculé du lieu, lui laissait tout le libre choix de voguer à ses occupations tout en restant, dans son champ de vision. La fillette ne se fit pas prier et amorça une cavalcade à travers la pelouse afin de profiter des joies qu’on lui permettait à l’air libre. Jessiann connaissait les mêmes appréhensions à chaque fois qu’elle sortait avec l’enfant. Celle qu’on l’a reconnaisse tout d’abord, et que l’on se demande qui était la petite. Car les preuves étaient irréfutables, si une enquête était faites, l’on verrait très vite des photos de Jess, plusieurs années avant, bel et bien fine et svelte, confrontant l’idée qu’elle avait pu un jour, cachée une grossesse non désirée. Mais elle savait aussi que s’inquiéter ne servait à rien. Ses parents et les contacts impressionnants qu’ils avaient, avaient bien travaillés et l’identité de la fillette avait été changée tout comme les photos des tabloïds, effacées des bases de données. Du moins, celles qui prouveraient l’illégalité de son action. Après détournement de fonds associé au nom des Carpenter et délit de fuite par son père, il ne manquerait plus qu’on parle d’enlèvement et ce serait bel et bien finit de la réputation de la famille oh combien respectée de la grosse pomme, actionnaires majoritaires de l’Oréal Paris. Il s’en était fallut de peu qu’ils perdent leur poste mais la mère de Jessiann, après l’abandon de son mari, avait assuré une image de femme bafouée mais forte qui avait mis en émoi toute la sphère médiatique. Ainsi, il était hors de question d’attribuer à toute la famille, la responsabilité des erreurs, d’un seul de ses membres. Mais la jeune femme, malgré la colère qui l’habitait, avait toujours gardé le sentiment que cette histoire était louche. Mais aujourd’hui, son seul et unique problème était le fait de garder la crédibilité de sa maternité pour ne pas perdre l’enfant qu’elle élevait comme la sienne, depuis plusieurs mois. Un sourire se dessinait sur ses lèvres pendant que son visage exprimait une douceur incroyablement surprenante lorsqu’on connaissait sa réputation de reine des glaces. Indomptable, d’une docilité d’une grande rareté, Jessiann était d’une méfiance abusive, si bien, qu’elle pouvait passer pour une garce de renommée mondiale. Autant dire que son franc parler et ses manières de ne jamais tourner autour du pot, avait su, proliférer sa réputation. Imperturbable de façade, elle côtoyait les pires doutes qui l’assenaient sans répit puisqu’elle n’avait jamais eu l’habitude d’étreindre autant de responsabilités dans ses bras bien trop minces pour la charge qui l’incombait dorénavant. Elle devait faire bonne figure pour remonter l’image de sa famille mais aussi être la mère d’une enfant de trois ans. Autant dire qu’elle avait du travail à faire ! Bien sûr, ne parlons pas de son arrivée à Berkeley alors qu’elle était jusqu’à présent, dans l’université de ses rêves, Yale. Soupirant, elle s’adossait contre un saule pleureur et ouvrait un livre de droit pour travailler un peu ses cours à l’ombre qui dégageait une fraîcheur bien accueillit. Lorgnant des regards réguliers vers l’enfant qui s’amusait à quelques mètres, elle ne remarquait pas qu’elle était observée. Elle continuait à rêvasser sur sa vie d’avant, les soirées qu’elle avait parsemées et où tout le monde l’a connaissait. Elle se rappelait les cours où elle soulevait les foules, les immenses galas de charité qui finissaient par se révéler être de véritables traquenards dans lesquels les gosses de riche libéraient leurs bonnes manières et se donnaient à cœur joie de lever leur verre comme s’ils levaient leur majeur au bon héritage de leurs parents.  Les vrais amis étaient rares là-bas mais c’est ce qu’elle connaissait et ce qu’elle avait toujours aimé. C’était son monde, sa vie d’avant. Ses repères. Aujourd’hui elle n’en avait plus mais avait la certitude que, bien entourée ici, elle finirait par s’y faire et peut-être un jour, qu’elle pourrait retourner à New York sans la peur qu’on dévoile ses secrets au grand jour. Ce que Jessiann se demandait dorénavant c’était quand exploserait-elle. Quand finirait-elle par se rendre compte que feindre une vie n’était pas bon pour elle ? Quand finirait-elle par remarquer qu’elle ne serait jamais la mère d’Adeline et qu’elle n’arriverait pas à assumer ce rôle toute sa vie, avec la peur au ventre la tenaillant chaque jour ? Quand craquerait-elle ? Jessiann n’était pas une adulte. D’une maturité déconcertante certaines fois, elle en restait une jeune femme qui voulait profiter de sa vie comme jamais mais elle s’était énormément calmée depuis qu’elle avait dû prendre en charge sa fille. Bien que pour l’instant, ce calme qu’elle avait instauré à ses jours et nuits, lui convenait, il était très probable que Cendrillon ait l’envie de plus en plus taraudante, de retourner au bal. Son regard se tournait alors vers une silhouette se découpant devant son paysage. Redressant sa tête princière, elle restait quelques minutes face à Isay qui venait d’apparaître dans son champ de vision. Reprenant contenance en deux secondes, elle incarnait un visage impassible nouée d’un sourire majestueux quand bien même à l’intérieur, son cœur tambourinait contre sa poitrine à un rythme saccadé. Isay était sûrement la personne qu’elle avait le plus aimé dans sa vie. Elle n’avait connu que deux relations sérieuses. Brett et Isay. Et évidement, elle avait quitté Brett au bout de deux ans pour tomber dans les bras d’Isay. Qu’elle avait ensuite quitté par peur de ses sentiments et l’attachement qu’elle ressentait, chaque jour décuplés par leurs moments ensemble. Parce qu’Isay était la seule personne qui avait su donner une excitation malsaine à son quotidien. Il n’avait rien à voir avec elle. C’était la définition même du bad boy qui se dicte ses propres lois en se foutant éperdument de ce que les autres pourraient en dire. Se mettant souvent dans des situations inextricables, il n’avait pas été rare que Jess l’aide, de par ses contacts, à le sortir de beaux pétrins. Ses parents n’avaient jamais apprécié le jeune homme mais elle, elle en avait été éprise comme jamais. C’était tout ce qui comptait. C’était tout ce qui avait compté. Jusqu’à ce qu’elle prenne peur. Audacieuse, elle se permettait de feinter la surprise et les élancements de ses souvenirs, douloureux en mémoire. Isay ! Je suis surprise de te voir ici. Encore plus que tu m’accueilles aussi chaleureusement d’ailleurs… C’était sortit tout seul mais elle ne montrait aucunement que sa langue avait été plus vite que ses pensées. Pas un seul instant elle voulait lui exposer le peu de confiance, qu’il lui permettait, de concentrer. Même après ces années, Isay était finalement le fléau de sa vie qui l’avait le plus marqué. Et elle s’en rendait encore plus compte aujourd’hui. Dis tu … N’es pas là pour te venger hein ? D’une nature à toujours contrôler ses propos, elle balançait comme si de rien n’était, ses doutes tout en fronçant les sourcils. La réaction d’Isay l’indisposait. Après tout, elle l’avait connu bien plus implacable et elle aurait imaginé que s’ils se revoyaient un jour, il passerait son chemin, la jaugeant avec pitié et désintéressement total. A croire que beaucoup de choses avaient changées avec le temps … Néanmoins il ne changeait pas son mordant car à peine retrouver, ses remarques taquines venaient de nouveau l’assaillir comme un doux retour vers le passé. Je vois que toi par contre, tu n’as pas changé. Toujours à te trimballer un sac énorme de blagues puériles. Tu as enfin trouvé quelqu’un pour rire de ça ? Qu’elle s’enquerrait en haussant un sourcil moqueur. Le jeu reprenait mais elle n’était pas sûre que la finalité soit appropriée. Mais sa dernière question restait suspendue. Quoi lui dire vraiment ? Comme tu vois j’essaie d’étudier. Mais là c’est peine perdue… Comment dire autrement qu’il l’a perturbait grandement et surtout détourner le fait qu’elle avait une fille qui pouvait revenir d’une minute à l’autre d’ailleurs … Et toi alors ? Que fais-tu là ? Je t’imaginais bien sur ta moto à sillonner les routes du monde.



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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: if you leave, is your choice. #jessie if you leave, is your choice. #jessie EmptyMar 4 Nov - 21:56

“ La maladie de l'adolescence est de ne pas savoir ce que l'on veut et de le vouloir cependant à tout prix ”

.philippe sollers.

Quelle n'a pas été sa surprise lorsque Isay a reconnu son ex petite amie Jessiann. Depuis des années qu'ils ne s'étaient pas revus ni contactés et pourtant le russo-suédois reconnaît les traits angéliques de la douce Jessiann. Même regard ténébreux, même longue chevelure dorée, même sourire quelque peu narquois. Isay ressent une pointe de nostalgie en la revoyant et en se remémorant leurs souvenirs d'antan. Mais il est heureux de la retrouver. La jeune femme a marqué son adolescence, avec qui il a partagé plusieurs mois de sa vie. Ils étaient un vrai couple jusqu'à que Jessiann se décide à mettre fin à leur idylle. Si le jeune homme a ressenti de l'amertume et du désarroi face à cette rupture. Mais cela lui a permis d'en retirer des leçons, comme celle de ne plus offrir son cœur si facilement. S'il est devenu ce cœur de pierre à cause de Jessiann. En partie oui. Mais il tient aussi beaucoup son caractère de son père. Il lui a toujours appris à ne jamais montrer ses faiblesses ni ses sentiments. Et Isay écoute toujours son papa. Ou pas. « Pourquoi ? Tu t'attendais à ce que je te hurle dessus ? Que je te fasse une scène ? » ricane-t-il, ne pouvant réprimer un léger fou rire. Il passe sa main dans ses cheveux avant d'enfouir ses mains dans ses poches. Il détaille Jessie, se disant qu'elle le connait plutôt bien malgré des années de séparation et d'absence. Jamais ils ne s'étaient revus ni n'avaient cherché à se contacter. Si la jolie blonde lui avait manqué ? Les premiers temps, et puis comme dans toutes ses relations, Isay les balaie d'un revers de la main lorsqu'elles se terminent. Il ne s'attarde pas sur la mélancolie des premiers jours de séparation. Lui, il va tout de suite de l'avant en couchant avec d'autres filles. C'est le meilleur remède pour tourner la page et oublier un amour perdu. Chacun détient ses propres méthodes. « Come on Jessie ! On n'a plus quinze ans. Tu m'as surement brisé le cœur mais grâce à toi, il est devenu de glace et je devrais même te remercier pour cela. Alors ma réponse est non, je ne viens pas me venger. Il y a prescription maintenant ». Pourquoi voir le mal partout ? Certes, Isay est plus connu pour ses frasques, ses colères que sa douceur et sa gentillesse. Alors ça le fait marrer que Jessiann puisse être inquiète quant aux agissements du russo-suédois. Un sentiment de fierté pointe chez Isay. Il relève le torse, fier comme un coq. Ca lui gonfle son égo d'être craint et redouté. Il est de tradition chez les Lindgren d'avoir une grosse personnalité et d'aimer écraser le monde. « Toutes les filles sont folles de mes blagues.. tu devrais le savoir ». Sous-entendu à l'époque tu les aimais mes blagues et c'est même grâce à elle que t'es tombé sous mon charme Jessie. Vantard le Lindgren ? Si peu. Il a juste conscience de son énorme potentiel de séduction et de son charme indéniable. Un sourire, un regard charmeur et toutes les filles lui mangent dans la main. Il n'a jamais eu besoin de faire beaucoup d'efforts pour obtenir la fille qu'il souhaite avoir dans son lit. Par contre, pour ce qui est d'avoir une fille dans sa vie, c'est une autre histoire. Les histoires d'amour et Isay, ça ne fait généralement pas bon ménage. Il est incapable de s'ouvrir réellement et préfère qu'on lui casse la figure plutôt qu'on lui brise le cœur. « J'ai arrêté ces rêves puérils. J'ai grandi depuis ces espoirs et maintenant je suis un homme responsable et ambitieux qui vient étudier pour suivre les traces de son paternel » dit-il, avec un sérieux inébranlable. Il fronce légèrement les sourcils, histoire d'accentuer ses paroles et de les rendre plus plausibles. Lui suivre les traces du grand diplomate Lindgren ? Jamais. Son métier, il l'a trouvé, et il se trouve être à des années lumières de la politique. Mais ça, il se garde bien d'en parler à qui que ce soit pour le moment. Il sait que ses parents ne le soutiendront pas. Donc autant déclencher la bombe....plus tard. Quand il en aura assez de s'amuser à Berkeley. « Non je déconne ! Le tour du monde, c'est pour plus tard en revanche ». Isay finit par s'asseoir face à Jessiann. Le tour du monde ? Ouais pourquoi pas. C'est surtout le tour de la Russie, puis de la Suède à dos de son amour – sa moto chérie – qui l'intéresse vraiment. Ces deux pays sont les siens et il se sent autant russe que suédois. D'où sa double nationalité. Et jamais il ne pourra rester bien loin de ses terres natales. « Tu étudies où toi ? ». Si tu me dis Berkeley, j'en salive d'avance. Comme au bon vieux temps qu'ils vont se retrouver tous les deux. Et cela risque d'être drôle. Un nouveau fantôme de son passé vient de surgir. Mais pour une fois, ce spectre n'est pas ici pour le nuire. Pour une fois.
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MessageSujet: Re: if you leave, is your choice. #jessie if you leave, is your choice. #jessie EmptyLun 10 Nov - 19:29

if you leave, is your choice.
Jessiann & Isay



Glissant son regard sur chaque trait de son visage anguleux, elle revoyait presque les traces qu'elle avait laissées lorsqu'elle parsemait le creux de son cou de baisers délicats presque d'une timidité avide de se dévoiler bien plus. Mais l'amour était le plus effrayant des obstacles et en voyant la distance qui les éloignait aujourd'hui, Jessiann était peu fière de se faire la réflexion qu'elle ne l'avait jamais surmonté réellement. Il représentait à lui tout seul sa plus grande peur, celle qui l'avait fait se réfugier dans un silence pénétrant, un froid intense qui avait cristallisé son coeur afin qu'il ne s'ouvre pas plus. A partir du moment où ces automatismes de défense étaient apparus sans même qu'elle ne l'ait commandé, il était déjà trop tard pour attraper la main tendue de l'homme qui avançait sans elle, sur une route qui l'effrayait comme jamais. Quelle conne. Terrible défaite qui avait été la sienne, elle avait laissé passer le seul homme qui lui avait fait ressentir une telle sensation. C'était l'adrénaline, l'aura du danger, le pouvoir sensuel de se sentir consumer pour la première fois, entièrement, par la peau d'une autre personne, contre la votre. Et pourtant, pour cette amour destructeur, loin d'être idéalisé par le jugement de ses parents, elle avait brisé un coeur. Celui de Brett, qu'elle avait quitté pour vivre une dévotion à la pointe d'une obscure obsession. Isay avait été un souffle nouveau, celui qui l'avait fait dépasser ses limites, qui lui avait donné l'envie de s'exprimer dans un monde à l'étroitesse d'esprit étouffante. Il l'avait fait mené des combats contre le vent et les éléments qui s'écrasaient contre eux sur les immenses routes qu'ils enfreignaient, l'un contre l'autre, vitesse impressionnante poussée à son maximum. Elle avait prit peur de nombreuses fois lorsqu'Isay s'était mis dans de beaux draps mais toujours, elle l'avait aidé à s'en sortir, faisant d'elle la putain d'un roi de l'ombre, exacerbé de toutes morales et un hors la loi aux prises avec les règles de ce monde. Mais Jessiann, toute bonne éducation qu'elle pouvait avoir et manières incontestables, était attirée par la mauvaise graine, par les esprits libres et les concepts dissonants à son quotidien luxuriant. Il avait représenté cette douce agonie dans laquelle elle s'était noyée pendant longtemps. Et puis elle avait ouvert les yeux, avait compris qu'elle devenait dépendante du seul être qui aurait pu lui briser son coeur, longtemps vu comme de glace et elle avait fuit, mis fin à cette romance d'une puissance destructrice. Une étoile de feu consumant la voix lactée par sa progression rapide et sa fin précipitée. Oui. Peut-être. C'était stupide comme idée. Même elle le reconnaissait sans avoir même honte de le lui avouer. Une chose que Jess ne savait pas faire, c'était mentir et elle préférait de loin la vérité plutôt que le silence. Et pourtant c'était ce qu'elle avait appliqué à leur relation pour essayer de faire comprendre à Isay qu'elle ne pouvait plus continuer leur relation. Il aurait simplement suffit qu'elle lui dise qu'elle était effrayée par ses sentiments et peut-être que tout aurait pu être différent. Stay with me because you're all I need. Un léger sourire s'affichait sur son visage, amusé par la tournure de la discussion quand elle aurait imaginé, certaine d'elle, qu'Isay aurait pu prendre leur retrouvaille d'une toute autre façon. Loin d'adopter cette position, il lui échangeait son plus beau sourire en se moquant d'elle avec la complicité qu'ils avaient pu avoir de longues années auparavant. Alors pas besoin d'appeler mes gardes du corps si je comprends bien. Tu m'en vois soulagée ! Qu'elle disait en riant de son arrogance incroyable mais qui était toujours bien passé lorsque l'emploi de l'auto-dérision était de mise. Elle tentait de le remettre en place, de voir, au fond de cet intermède ce qui était envisageable ou non, ce dont elle pouvait se permettre ou pas. Mais Isay jouait autant avec elle qu'elle testait ses réactions par ses blagues et allusions à leur passé commun. Oui, elle avait aimé ses blagues, elle avait aimé les éclats de rire qu'ils échangeaient ensemble, ne pouvant s'arrêter qu'en se jetant l'un sur l'autre dans une bataille effrénée d'enfants épris. Jess évitait soigneusement de se remémorer ses propos sur le fait qu'elle avait pu lui briser le coeur. Comme ça on est deux... Qu'elle soufflait comme pour elle, alors qu'il pouvait l'entendre, alors qu'elle ressassait sa remarque. Pas très fin de sa part mais elle reportait son attention sur lui rapidement, sourire aux lèvres pour l'empêcher même de demander une explication sur ces quelques mots qui s'étaient échappés de ses lèvres délicieuses. Ou les autres tu les as payé. Malheureusement je suis bon public, ça t'as aidé à faire des économies ! Qu'elle disait sans se préoccuper de se dire qu'il pouvait le prendre mal et que ça pourrait entacher les souvenirs qu'il avait d'elle. Ce n'était ce qu'elle voulait mais ce genre d'humour était la seule parade qu'elle trouvait afin de l'éconduire et afficher une distance respectable entre eux deux. Elle rigolait de suite à sa remarque en ne l'imaginant pas une seule seconde dans un bureau, à suivre les traces de son père. Je me disais aussi .... Alors tu seras surprise de voir que finalement, je l'ai fait avant toi. Le tour du monde qu'elle avait entrepris deux ans auparavant était sûrement une grosse surprise lorsqu'on l'a connaissait bien mais les évènements judiciaires qui avait frappé sa famille, avait eu raison d'elle et Jessie s'était lancée, la peur au ventre, seule sur les routes quand elle aurait imaginé avant, le faire avec Isay, la seule et unique personne qui pouvait l'accompagner dans ce genre de périple. Et bien j'étais à Yale jusqu'à présent mais ... J'ai décidé d'étudier à Berkeley. Yale était sortit en premier mais il était nécessaire de rectifier l'idée que ce n'était plus le cas à présent. Elle cachait la déception immense qui pointait sur son visage au moment même où elle entendait Adeline l'appeler et courir les rejoindre. Oh merde. Maman ! Je suis tombée, j'ai fait un trou ! Jessiann ne savait plus où se mettre. Pour une fois qu'Adeline l'appelait enfin maman pour faire paraître plus crédible la supercherie, il avait fallu que la fillette de trois ans le fasse devant Isay. Elle souriait néanmoins à la petite fille et examinait les dégâts. Ne t'inquiètes pas, on ira faire les boutiques toutes les deux demain ! Parce que non, Jess ne s'était toujours pas essayée à la couture évidemment ! Plantant son regard vers Isay, elle se retenait dorénavant, hésitante comme jamais devant la posture à adopter. Isay je te présente Em... Adeline. La boulette avait presque afflué de ses lèvres sans le vouloir et elle s'admonesta instantanément. Mais il n'avait sûrement pas fait attention. Voila que l'enfant dévisageait d'un air soupçonneux le jeune homme. C'était cet air qu'elle utilisait souvent qui l'a faisait ressembler de plus en plus à la Carpenter. Cet air de défiance. T'es son nouvel amoureux ? Quoi ?!! Jessiann venait de plaquer une main sur sa figure morte de honte...

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MessageSujet: Re: if you leave, is your choice. #jessie if you leave, is your choice. #jessie EmptyMer 21 Jan - 13:05

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