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ebony&esteban .down the road I go.

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MessageSujet: Re: ebony&esteban .down the road I go. ebony&esteban .down the road I go. - Page 2 EmptyVen 19 Déc - 16:55

Esteban était brûlant. Chaud. Comme de la braise. Son corps échaudé par le soleil désertique, ses muscles étant durs comme de la pierre. Cultivant son corps comme il le fallait, sortir en chemise à peine ouverte sur une route pareille ne le dérangeait pas le moins du monde. Et encore moins être torse nu. Leur débâcle et leur combat constant, cette voiture qui recevait une dose de coup de la part de la jeune femme, un homme à la tête en vrac et au coeur au bord des lèvres. Esteban voyait ces moments comme uniques, presque magique. Jamais plus il ne se verra le corps à moitié nu au bord d'une route avec Ebony. Mais il n'en profitait pas moins au maximum, se lâchant comme jamais, ne donnant plus rien que tout ce qu'il avait. Ses yeux pétillants de malice, son sourire ivre. Esteban n'était plus que l'ombre de lui même mais n'avait jamais été aussi libre non plus. La compagnie de la gamma lui redonnait un coup de booster, lui donnant envie de se libérer plus que jamais. Mais tout a une fin, il le savait. Regarde la campagne australienne pour SOS Racisme et tu verras. Mannequin principal. On m'a ensuite contacté pour être mannequin pro, j'ai décliné. Il était à la fois fière et timide de cette campagne. Durant des mois il avait été sous les feux des projecteurs, ne sachant plus comment sortir de chez lui sans voir au moins une dizaine de filles de son université lui demander un rencard. Ou d'autres propositions plus explicites. Esteban n'était pourtant plus sur ce terrain là, et pris les choses en main, littéralement. Allongeant la jeune femme sur le capot de la voiture, il parsema son corps de caresses et de baisers brûlant. Son souffle chaud déposait un fin chemin échauffé sur sa peau à peine chaude. Son corps brûlant contre celui plus frais de la jeune femme lui donna des frissons. Il voulait tout ça, s'adonner aux plaisirs de la luxures, s'abandonner dans les bras de la jeune femme, ne penser à rien d'autre qu'à leur deux corps qui allaient vers l'autre dans un mouvement répétitifs jusqu'à une libération explosive. Se changeant en une toute autre personne avide de sensations, il était prêt à tout sur ce capot de voiture, en pleine exposition. Son mouvement descendant sur le ventre de la jeune femme, à la bordure de son short microscopique aurait été le début de la fin si un bruit familier de voiture en marche n'avait pas donné éveillé Ebony. Alors qu'elle lâchait un râle de plaisir sous le corps d'Esteban, elle se redressa si brutalement qu'elle percuta le nez du jeune homme avec son genou et le fit s'abattre sur le sol PUTAAAIN ! Relevant la tête, il vit la jeune fille faire des signes, en soutien gorge et mini short, à une voiture plus ou moins en bon état. Effaré de la situation, toujours allongé sur le sol, essayant de calmer une certaine partie de lui afin de ne pas passer pour un obsédé sexuel au cas où le conducteur soit une conductrice. Chose pas facile quand on a le regard braqué sur une jeune femme plus qu'attirante en petite tenue en train de se dandiner. Conducteur, pas d'autres moyens. A part si la Bony était bisexuelle. Entendant son nom de la bouche de la jeune femme qu'il avait labouré à coup de baiser, il se leva, grognant dans sa barbe de trois jours, ramassa sa chemise et le t-shirt de la jeune femme pour embarquer dans la voiture de l'inconnu. Il était frustré, pour ne dire que ça. Alors, en bon Esteban qui fait la gueule, il bouda. Littéralement. Il ne rêvait que d'une chose présentement, un bonne bouteille de tequila et du citron et du sel afin de finir sa journée de malheur comme il se devait. Le trajet dura à peine une demi heure jusqu'à une petite ville perdue. Je n'y comptais pas. Ne t'inquiète pas pour ça. Ayant penser à prendre le sac contenant leur effet personnel, comme une carte de crédit et leur carte d'identité, ils pourraient réserver la dernière chambre d'hôtel dans l'unique hôtel de cette ville paumée. Mais avant, de l'avis de la jeune femme et du jeune homme, une bonne tournée de shoots était de mises. Le bar avait l'air agréable, peu remplis mais avec une clientèle assez jeune et une bonne ambiance. Allons-y. J'ai bien besoin d'un verre ou d'une bouteille. Ebony semblait avoir complètement oublié l'échauffement qu'ils avaient fait près de quarante minutes plus tôt alors qu'Esteban sentait encore son jean serré rien qu'au souvenir de cet instant. Enfin, qu'il croyait car le premier shoot qu'ils prirent fut en l'honneur du jeune homme qui cachait un bon partyman derrière des yeux sérieux. Tu as intérêt à te faire rattraper pour tout ça, Bony. Suivant la jeune femme avec un mince sourire, un shoot de whisky à la main, la bouteille dans l'autre, il vit la jeune femme avec un queue de billard dans la main. Son jeu semblait intéressant et la récompense à double tranchant. Mais il était prêt à prendre le risque, prêt à se frotter aux prémisses d'une nuit qu'il n'était pas prêt d'oublier de sa vie. Très bien. Tu marques, je vois. Et je dois te prévenir, mon père a une salle de billard et je joue depuis que j'ai dix ans alors, tu as intérêt à avoir un bon niveau. Homme parfait ? Presque. La seule faiblesse du jeune était qu'après une demi bouteille de whisky, son jeu n'était plus aussi précis. Mettant en place le jeu, avide de savoir plus sur cette surprise que Bony lui réservait, il se mit en place, avec juste sa chemise passé, même pas boutonné. Tirant sur la boule blanche vers le tas, il mis d'amblé deux boules jaunes dans un trou. Rejouant, il n'en mis pas une de plus. Bois et tire. Deux fois. Il jouait sur son honneur. Sa fierté d'homme le poussait à donner de lui même et il n'était pas en état pour perdre contre la gamme, toute sublime soit-elle dans son petit short d'effronté.
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MessageSujet: Re: ebony&esteban .down the road I go. ebony&esteban .down the road I go. - Page 2 EmptyDim 28 Déc - 1:35


Down the road I go.



Ebony&Esteban ⊹ Ebony n’était pas une femme de principe. Naviguant en eau trouble pour subjuguer les hommes, elle gagnait en imprévisibilité plus ses longs bras brassaient les eaux limpides qui s’agenouillaient devant elle. Rapidement elle avait appris à danser avec les flots pour les dompter à sa manière. Le meilleur d’elle-même relevait de ne jamais dévoiler ses intentions avant qu’elle ne les développe d’actions sévères. Puissante dominatrice, incorrigible manipulatrice, la jeune femme avait toujours mis un point d’honneur à ne pas s’afficher sur les nombreux tableaux de chasse que les étudiants de Berkeley tenaient avec méticulosité. Un brin, chapardeuse, elle allait les chercher quand ils s’y attendaient le moins ou certaines fois, quand ils savaient déjà que la donzelle allait finir par craquer. Alors elle jouait avec leurs nerfs, à leurs dépens, leur faisant passer agréablement, les cartes du jeu en main pour qu’ils aient toujours l’impression de tirer les ficelles de sa svelte silhouette sans que jamais, elle ne lâche prise. Et puis le jeu finissait par s’inverser. Elle tournait et retournait les jetons qu’elle cachait dans ses manches, usait de grands sourires avenants pendant que derrière, la queue rêche de faucheuse qu’elle détenait, usurpait leurs cartes sans qu’ils ne s’en rendent compte, déjà troublés par son regard désarmant. C’est à ce moment précis, où leur courage ne tenait plus qu’à un fil et que leur contrôle devenait poussière, qu’elle abattait sans scrupule son jeu, toujours meilleur que le leurs. Et la plupart en finissaient l’égo écrasé, l’artère principale tranchée et la fierté à même le sol, tentant fébrilement de s’accrocher à leurs pauvres restes d’amour-propre qu’ils détenaient encore. Ebony avait disparu de certaines soirées avant même d’avoir offert son corps, avait attaché des hommes avant même que l’action commence, au pied de leurs lits pour les laisser y pourrir, nu et désarmé. Et puis certaines fois elle ne résistait pas. Mais à l’époque, seuls quelques rares spécimens avaient le droit de goûter à la demoiselle. Ces moments là étaient rares, même en semi contrôle de ses pensées dû à de forts taux d’alcool ingurgités. Mais aujourd’hui tout changeait parce qu’Ebony avait perdu son cœur dans l’une des plus grandes parties de jeu de sa vie. Quatre ans envoyés en l’air avaient été estropiés devant ses yeux et si elle gardait retenu et contenance, elle se désarmait dans les bras des hommes sans plus aucune retenu. Pour épancher sa soif, pour se vider les sens et gouter au supplice que tous la voudraient alors que le seul homme qui comptait ne la désirait plus. Voila comment aujourd’hui, Ebony avait évolué et prit une pente plus qu’escarpée. La rumeur finirait par prendre de l’ampleur. La doyenne des gammas, la fille froide qui allumait pour mieux dévêtir et briser, se donnait corps et âme. Un challenge réussit pour beaucoup, un remarquable bras de fer qui avait le mérite de laisser triompher beaucoup plus de ses partenaires désormais. Mais elle ne prévoyait pas forcément cet après-midi là d’offrir à Esteban l’honneur de son changement brutal de caractère. Jamais moins sectaire qu’aujourd’hui, la jeune femme, s’employait à le séduire sans savoir si elle allait finir par lui dévoiler chacun de ses atouts. La voiture qui s’était arrêtée sur le bas côté n’avait fait que retarder l’évidence et les fiévreux désirs de l’homme mais pour elle, ce n’était que partie remise. Une fois entamé, le jeu ne perdrait jamais de sa saveur. Il ne ferait que se décuplé en intensité pour atteindre des voluptés encore plus captivantes. Alors elle montait dans le coupé pendant qu’Esteban prenait place à l’arrière, sans un mot ni un regard. Certaines fois, aux détours d’une montagne, elle esquissait un regard furtif vers lui, en plongeant ses yeux dans le rétroviseur. Un sourire parsemait ses lèvres. Si l’alpha n’avait pas apprécié sa manière désinvolte de le repousser sur le sol, il n’en disait pas un mot et retenait sa colère parce une mine sombre et antipathique. Peu importait, Ebony savait dès lors qu’il ne tenait qu’à un fil qu’elle n’exploite de nouveau leur toute nouvelle intimité, décelée au sein du plus grand des hasards. Une fois en ville, elle ne s’éternisait pas sur la situation et ne revenait pas sur ce qu’il s’était produit une heure plus tôt. La nuit tombait, sa gorge tiraillée lui hurlait de l’abreuver et il était hors de question qu’elle fasse passer les désirs ardents de l’homme devant les siens. Ebony était certes, légèrement perdue en ce moment mais elle n’avait pas perdu ses priorités pour autant. Et pourrais-je savoir pour quoi je devrais me faire rattraper ? Je t’offre un voyage de rêve, un open bar gratuit, un bronzage subtile et en plus de ça, je te bouge de ton désastreux quotidien. Retourner la situation était toujours dans ses cordes. La jeune femme n’avait jamais tord, à bon entendeur. Ainsi, après un regard malicieux et entendu face au visage décontenancé de l’homme, elle entamait son premier shooter qui glissait dans sa gorge avec un plaisir non feint. Ou ça se trouve je n’ai pas envie de gagner… Ou peut-être même que si tu gagnes tu ne remporteras qu’une chambre dans un hôtel, avec des clés gracieusement subtilisées et la nuit pour rêvasser sur ce qui aurait pu se passer avec la fille dormant dans la pièce d’à côté si tu n’avait pas finit par t’écraser sur le sol … Là elle jouait avec lui. Plus que jamais. Comment savoir précisément ce qu’il se passait dans sa tête à présent ? Elle était imprévisible, toujours à enfourner le doute au fond des esprits des gens qui l’a côtoyait. Jamais elle ne laisserait personne partir gagnant avec elle. Et encore plus quand elle n’était pas sûre de tenir la route sur certains défis que la jeune femme lançait comme elle enfilerait une robe du soir. Fait pas cette tête, ce serait sûrement mieux que de dormir dehors … La jeune femme n’avait sûrement pas tord bien qu’il était certain qu’Esteban ne ce serait pas laissé faire sans brandir quelques unes des armes qu’il planquait sûrement derrière son minois charmeur. Il commençait alors à tirer avec une précision qu’elle remarquait de suite. Les talents des gens, la gamma les devinait aisément et c’est ce qu’il faisait qu’elle était tant dangereuse. L’observation était sa plus grande ruse. Prenant à son tour le soin de s’arcbouter contre le billard, elle tirait pour qu’une boule rouge vienne heurter un coin et entrer dans le trou juste en face. Se retournant, elle trinquait avec le jeune homme pour que tous deux boivent, n’ayant pas pris son verre jusque là. Elle rejouait de nouveau pour marquer une nouvelle fois et entrer ensuite une boule jaune à la place d’une des siennes. Qu’elle l’ait fait sciemment ou pas, la jeune femme n’en montrait rien pendant qu’elle laissait Esteban prendre sa suite. Il se penchait déjà, qu’elle posait son verre qu’elle venait d’avaler sur le bois et faisait courir un doigt fuselé au bas de son dos. Sourire malicieux, elle attendait qu’il tire. Il marquait malgré son geste. A ce train là, nous allons finir ex-éco et je n’ai pas encore prévu de clause concernant cette situation … Qu’elle soulignait en buvant directement au goulot, ne se chargeant même plus de remplir son verre. Tu me montres ? Qu’elle lui disait pendant qu’il devait tirer de nouveau. S’installant contre lui, elle passait la canne entre ses doigts, se penchant langoureusement pour être tout contre son corps, dans une position à la promiscuité troublante. Il tirait gauchement, le corps de la belle l’empêchant d’atteindre une parfaite précision et elle se retournait alors contre lui. Décevant. Moi qui pensais qu’un bon joueur pouvait affronter toutes les difficultés. Qu’elle susurrait contre lui en passant sa main sur son torse pour la descendre sur son entre-jambe. L’instant dura une seconde mais elle brisait enfin le contact qu’ils s’échangeaient à travers leur regard lorsqu’elle brandissait la bouteille entre eux deux. Je crois que tu dois boire mon cher. Et pour avoir été mauvais professeur je dirais même que trois gorgées s’imposent… Des règles défrayant la chronique ? Mais on parlait d’Ebony. Il n’y avait pas de règles. Seulement celles qu’elle désirait imposer pour atteindre son but final, qu’elle ne connaissait jamais autant à l’avance pourtant …



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MessageSujet: Re: ebony&esteban .down the road I go. ebony&esteban .down the road I go. - Page 2 EmptyVen 9 Jan - 13:41

take a moment to enjoy it, take the time to taste it.

Esteban, le gentil Esteban. Celui qui vous regarde avec ses grands yeux bleus et verts et vous fait un sourire timide au coin des lèvres. Il est timide, peu ouvert au premier abord et pourtant, son coeur ne demande qu'à aimer et être aimé en retour. Sa vie entière, il l'a dédié aux autres, trouvant dans un métier, plus qu'une vocation, une passion, un chemin de vie. Mais là, son seul souhait était d'assouvir un besoin physique, brûlant comme une flamme à l'intérieur de son corps. Esteban, ce jeune homme charmant et timide s'était mué en un homme puissant et à l'esprit lubrique. Il imaginait mille et une façon de soumettre la Asher-Grey à son corps, de la rendre manipulable avec son corps sous ses mains et son corps, sa bouche et ses envies. Il savait qu'il ne pourrait jamais la rendre docile et soumise d'esprit. Mais il pourrait tellement la rendre folle de son corps, de son désir physique pour lui, qu'elle se laisserait faire avec un plaisir inconscient et subtil. Il la dégusterait comme un dessert lors d'un événement particulier, avec plaisir et lenteur, faisant monter un sentiment de plaisir extrême. Le mexicain n'était pas une personne physique normalement, aimant apprécier l'esprit, la personne en elle même avant de s'aventurer dans une quelconque relation. Mais Ebony le rendait dingue de plaisir avec son corps et son esprit. Il se sentait pris au piège dans son atmosphère toxique et enivrante. Son esprit posé et sympathique faisait place à une autre partie de lui. Le jeune homme charmeur et séducteur, sous alcool et désinhibé. Il laissait son côté libre et rebelle parler, celui qu'il n'avait pas vu depuis des lustres, une seule et unique fois dans sa vie après bien trop de shoots avalé lors d'une soirée étudiante. Il avait dragué tout ce qui bougeait mais s'était réveillé seul dans son lit le lendemain, complètement habillé. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé cette nuit là, mais il y a fort à parier qu'il se souviendrait de ce qui se passerait ce soir. Son corps échauffé par le soleil et les mouvements provocateurs de la gamma montèrent dans la voiture avec une frustration palpable. Le trajet se fit dans le silence, ne voulant surtout pas montrer la frustration dans sa voix. Arrivé dans une petite ville, ils firent un tour afin de voir des hôtels présents. Bingo, un bar et un hôtel pas loin. Le bar furent leur premier arrêt, commandant une bouteille de whisky et des shoots. Les verres furent bien vite engloutis et la bouteille embarqué dans un jeu où leur corps était en jeu, vraisemblablement. Hum, laisse moi réfléchir. Je m'apprêtais à te rendre folle sur le capot d'une voiture quand tu as préféré me balancer par terre pour une autre voiture. Et m'écorcher le dos par la même occasion. Frustré, frustré, frustré. Il avait voulu cette aventure avec la gamma et maintenant se plaignait. Si tu veux perdre, autant déclarer forfait maintenant. Ne joue pas directement, on ira plus vite aux choses sérieuses. Coquin le Costa. Ne t'inquiète pas pour moi. Je dormirais dans un lit ce soir et j'espère en bonne compagnie. Esteban fit son premier coup et réussit. Les heures et les heures passés dans les bars avec ces amis ainsi qu'avec certains amis proches dans la salle de billard de son père quand il était jeune avaient fini par payer. Ils marquèrent chacun une fois, mais une faute d'Ebony rendit le plaisir à Esteban afin de marquer une nouvelle fois malgré la tentative de distraction de la jeune femme en caressant nonchalamment son dos avec un doigt. Un verre dans le nez n'était pas assez. Il frissonnait, mais une bonne respiration et il marqua aisément. Esteban était un compétiteur. Il s'était battu toute sa vie pour se faire démarquer alors ce n'était pas une petite caresse qui allait le déconcentrer. Tu doutais de mes capacités ? Je ne me vante pas quand je suis doué. C'était vrai. La vantardise n'était pas un de ses défauts. Au contraire. Il affirmait être doué mais n'épiloguait pas des années dessus. Il s'apprêtait à tirer une nouvelle fois mais Ebony ne s'arrêtait afin de saboter la partie. Son corps nonchalamment appuyé contre le sien, ses formes s'appuyant contre lui, il sentit des effluves d'alcools et de son parfum si particulier le troubler et rata son coup, de peu. Rageant contre lui même et sa faible nature d'homme, il s'appuya contre le billard, boudant un peu. Tricheuse. Tu n'es pas un bon joueur. Il savait qu'il aurait réussis si elle n'était pas si mauvaise joueuse. Mais Bony n'était pas connu pour sa raison et son aptitude à respecter les règles. Elle contournait les règles avec un plaisir non simulé. Elle les rendait futiles, inutiles, son plaisir de les enfreindre les unes après les autres n'étaient qu'un passe temps parmi tant d'autre. Il prit la bouteille et vida presque la bouteille en quelques gorgées. La main baladeuse d'Ebony avait fini par l'achever. Il en avait marre de jouer, marre d'être celui qui subissait. Il voulait prendre le contrôle de la situation. J'en ai marre de jouer. Il laissa tomber sa queue de billard, prit la jeune femme par les hanches et la déposa sur la table. Se plaçant entre ses cuisses bronzées, il lui fit sentir que la nuit allait être longue et épuisante. En fin de compte, tout ce jeu qu'ils avaient mis en place n'était qu'un échauffement, ni plus ni moins. Posant ses lèvres sur son cou, il se mit à l'embrasser tout en caressant son corps avec force. Finit les caresses souples et effleurant juste sa peau. Non. Il la tenait d'une main de fer, appréciant les courbes de son corps avec délectation. Faisant ses lèvres tracé un chemin humide jusqu'à sa poitrine pour finir sur son soutien gorge, laissant sa langue se glisser à l'intérieur en l'abaissant légèrement avec sa main. Il se collait contre elle, afin que les autres personnes dans le bar ne pense qu'il se logeait contre elle comme un petit ami ayant envie d'un simple câlin pendant qu'il se jouait de son corps. Son visage remonta sur son visage, et pris ses lèvres avec force et conviction. Ils s'embrassèrent avec force, chacun voulant prendre le dessus. Si tu penses que tu vas me laisser dans cet état, tu rêves ma jolie. Dur et viril, il montrait une autre partie de lui. Puissant et homme. Le simple jeune homme qui se laissait trop souvent sur les pieds faisait place à l'homme, le vrai.
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MessageSujet: Re: ebony&esteban .down the road I go. ebony&esteban .down the road I go. - Page 2 EmptyJeu 15 Jan - 22:48


Down the road I go.



Ebony&Esteban ⊹ Son regard intransigeant rendait insipides les larmoyantes ruminations des femmes éplorées qui se jetaient dans les draps de soie, emplis de leurs peines et impuissants à les faire remonter à la surface pour essuyer leurs larmes. Le pire était que ces mêmes jeunes femmes continuaient à rougeoyer autour des plus belles perles sans jamais réussir à les extraire de leur coquille noirâtre. C’était ça l’amour et le jeu qui se languissait sous des aspects envoûtants et pourtant, oh combien destructeurs. Les femmes fonçaient tête baissées, finissaient par se faire atteindre au cœur avec plus ou moins de facilité et se le faisait briser quoi qu’il arrive. Car il n’y avait pas de relation qui se finissait bien hormis si c’était l’homme de leur vie. Et à cet âge ingrat, les hommes qui s’accumulaient aux bras des donzelles, exploitant avec abus immodéré leurs courbes gracieusement offertes, n’étaient que des passades et elles le savaient. Qu’elles finiraient par souffrir car l’homme de leur vie ce n’était pas eux, c’était quelqu’un d’autre, pour plus tard, pour un âge plus tardif, pour un visage plus mature, pour un incessant futur de tortures lassantes et rébarbatives. Mais c’était comme si elles savaient qu’elles devaient en passer par toutes ces peines pour pouvoir atteindre le saint Graal. La faiblesse féminine. Ne pas pouvoir attendre le bon, finir par se faire exploiter, écraser, immoler. Et elles finissaient nombre de fois réduites au néant, incapable de se sortir de chez elles, incapables de ne pas avoir les larmes aux yeux lorsqu’elles pensaient à l’être perdu quand ce n’était visiblement pas celui qui partagerait chacune de leur nuit. Alors à quoi bon ? C’est ce que c’était toujours demandé Ebony lorsqu’elle passait au travers de ce magma humain déconcertant. Les pleurs, les rires, la bipolarité que provoquait les sentiments amoureux, la douce amertume de se faire avoir mais de laisser faire les choses tout de même en se bandant les yeux quoi qu’il arrive. Ce qu’il fallait, c’était vivre comme la doyenne gamma. Sans l’idée de pouvoir se faire briser le cœur un nombre incalculable de fois pour connaître le bonheur. Autant le faire encore et encore à tous ceux qu’elle toucherait plutôt que de connaître cette horrible sensation. Les larmes s’écrasant sur les joues, les cils humidifiés à longueur de journée, la boule au cœur, au ventre, au creux de la gorge, l’envie de déverser sa colère et sa tristesse à chaque fois que quelqu’un pouvait demander comment elle allait. Il était hors de question que la gamma vive pareil supplice et déciderait de le faire vivre à autrui pour ne pas supporter ce quotidien précaire que tous s’infligeaient comme une étape obligatoire pour entrer dans les bonnes grâces d’un dieu désistant depuis toujours. A ça elle dirait non, à cette déchirure qui changeait des caractères, des odyssées, des terrains lisses et parfaits. Ebony gravirait sa route sans que jamais quelqu’un ne vienne entacher ce chemin et le jour où elle tomberait sur la perle rare sans qu’elle ne se fasse évidement, assassinée comme l’homme qu’elle avait avant désiré, elle lui offrirait son cœur, sans pour autant être totalement à lui. Mais cela la tuerait, cette règle qu’elle s’imposait et qui se retournerait contre elle. Alors elle s’épanchait encore et encore sur des visages indécents tournés vers elle en une question muette. Qu’allait-elle faire d’eux ? De leurs attentes, de leurs envies ? De leurs idées les plus malsaines ? Les exploiter évidement jusqu’à les faire crever et qu’il ne reste en eux, qu’un souffle uniquement destiné à leur bref souvenir partagé, un jour de bonté. Alors Ebony soupçonnait Esteban d’être son prochain repas juste parce qu’elle le pouvait, se le permettait et qu’il ne la ferait jamais souffrir. Doux euphémisme que de faire mal avant qu’on ne lui en fasse. C’était sûrement ça la meilleure des solutions mais pour l’adopter, mieux valait être endommagé profondément, que les dégâts soient irréparables et mènent à une sombre folie fictive et lascive d’une joie expectative. S’il ne la rendrait pas heureuse toute sa vie, il pourrait au moins éveiller quelques sensations chez elle pour lesquelles, elle semblait vivre et s’animer brusquement. Blablabla. Tu te plains encore et encore et ça me rend de mauvaise humeur. Qu’elle maugréait en levant les yeux au ciel, se désintéressant de ses propos et de la mauvaise mine qu’il lui accordait à présent à l’annonce de ce souvenir sordide mais qui ne lui avait fait ni chaud ni froid. Comme si tout était normal et qu’elle pouvait se permettre toutes cruautés parce qu’elle était maître de son environnement et ce, à son niveau maximal. Un rapide ? Quel dommage. Moi qui pensait que je prendrais du plaisir à te gaver de désirs jusqu’à l’implosion. Elle lui soutirait un sourire et finissait par faire glisser délicatement ses ongles sur sa joue parfaitement rasée avec un zeste de provocation qu’il ne manquerait pas d’observer finalement. Ebony désirait jouer et selon ses règles. S’il n’était pas content tant pis, il ne ferait pas changer les projets qu’elle avait en tête, loin de là ! Tu parles comme un delta. Te serais-tu trompé de confrérie ? Que la jeune femme, dangereuse à souhait, lui lançait en un haussement de sourcil suggestif pendant qu’elle tirait une nouvelle fois à travers la pelouse verte qui s’étalait entre des planches de bois. Le billard hypnotisait son regard quand pourtant, tout son corps semblait tourné vers celui d’Esteban en une invitation indécente. Parce qu’en plus ça t’étonnes ? Te rappelles tu qui je suis ? On m’appelle pas marraine la bonne fée je te rappelle. Autant appeler un chat un chat, elle était sûr qu’Esteban en avait entendu beaucoup à son sujet et sûrement pas le meilleur. A vrai dire, cette partie là de sa personnalité, elle ne le réservait qu’à ses plus fideles compagnons. Lui, il n’aurait pas la moins bonne partie mais celle joueuse. C’était déjà ça. Dangereuse certes, mais acceptable pour sa vie et son mental. C’était tout ce qu’il avait besoin de retenir et jouer selon des règles finement établies à ses dépens, ne relevait pas de ses attributions. Qu’il s’en déçoive, elle s’en étonnerait de plus belle de cette ignorance feinte. S’époumonant silencieusement face à sa coriacité, la jeune femme l’observait éjecter la canne qu’il tenait en main pour venir soutenir de ses mains, ses hanches étroites. En une seconde, Ebony se laissait hisser sur le billard pour qu’elle l’invite à se glisser entre ses cuisses avec une aisance presque effrayante. Il parcourait son corps de ses lèvres, dévoraient avec avidité l’écorce qui protégeait la sève brûlante et palpait sa poitrine avec l’envie irascible de lui arracher le reste de ses vêtements. La jeune femme se laissait ainsi empoigner, fermant les yeux, créant en son antre, l’émergence d’un souffle divin, excitant, affecté par ses mains se baladant sur sa peau comme la promesse tacite d’explorer plus en profondeur, ce pêché qu’elle représentait entièrement. Jusqu’à ce qu’elle s’éveille au contact de ses lèvres, trace de ses dents une morsure gémissante contre sa lèvre inférieure. Et là, à l’instant où leur regard se croisait dans un sourire commun, elle lui assenait une gifle vibrante qui éreintait sa joue et faisait se retourner les quelques clients encore prostrés dans une solitude barbouillée sur leur visage peu soigné. Comment oses tu me toucher ?! Qu’elle hurlerait presque, imitant le jeu impressionnant d’une actrice entrée en connexion avec son plus grand rôle. La névrosée qu’elle est, lui livre ses plus beaux tourments et Esteban reste sur le coup, s’approchant de son oreille, ils semblent dorénavant, le centre de toute l’attention. Dernière étape avant l’apothéose. Viens me rejoindre si tu t’en sens capable … Qu’elle lui souffle au moment où elle se glissait hors de son étreinte pour s’éloigner, le visage mué dans le marbre de la peur. T’as voulu abuser de moi avoue le ! Maintenant c’est le barman qui tournait la tête vers eux, s’arrêtant dans son geste alors qu’il essuyait quelques verres. Esteban a intérêt à courir vite parce que Bony elle, se dirige déjà avec la fausse hébétude sur le visage, en dehors du bar. Ce qu’elle lui offre ? Une cavalcade qui rime avec échauffement avant de parfaire son corps de ses caresses. S’il y a bien une chose que le jeune homme devrait savoir, c’est qu’Ebony est un joyaux précieux qu’il faut mériter. Et c’était ce qu’elle allait lui prouver en disparaissant à travers la porte de sortie pour l’attendre dans la pénombre de la rue, seulement éclairée par les halos tamisés du bar…



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MessageSujet: Re: ebony&esteban .down the road I go. ebony&esteban .down the road I go. - Page 2 EmptySam 21 Mar - 0:02

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