my love for you is like an incurable disease, there's no cure

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Citation :: Tant qu'on ne l'allume pas, la cigarette ne tue pas.
Et je n'en ai jamais allumé une seule de ma vie.
C'est une sorte de métaphore.
Tu glisses le truc qui tue entre tes lèvres,
mais tu ne lui donnes pas le pouvoir de te tuer.
john green, nos étoiles contraires

There's nothing more important than the love we shared Cette phrase était pleine de sens et Alicia, la mère de Xavier, ne cessait de lui répéter cela durant toute son enfance lorsqu'il a apprit qu'il avait été adopté. Le petit garçon de l'époque était perdu dans ses émotions contraires et complètement paradoxales. Il était partagé entre la colère contre ses parents adoptifs pour lui avoir révélé la vérité et entre un amour inconditionnel pour eux qui l'avait sauvé sans doute d'un destin misérable. Entre l'envie de tout casser et celui de rester calme et de prendre sa mère dans ses bras. Celui de chercher sa véritable famille et celui de rester ici, en Angleterre, et profiter de ce que la vie lui avait donné sur un plateau d'argent. Le petit garçon de dix ans avait encaissé le coup avec grâce et gentillesse malgré la crise qui avait révélé sa bipolarité quelques mois plus tard. Xavier était un gentil garçon dans son enfance, mais cette vérité cruelle sur sa santé mentale avait tout cassé. Il était devenu cette personne qui ne voulait pas s'attacher, qui restait distant et ne savait plus quoi faire du reste de sa vie. Une vie remplie de possibilité pourtant mais tellement étrange à vivre pour une personne qui sans une assistance médicale, voyait son monde devenir noir ou blanc, jamais gris. Il fallait savoir se prendre en charge tôt et être indépendant malgré la dépendance. Allongé dans son lit deux place king size, les écouteurs dans ses oreilles, le torse nu et les fenêtres de sa chambre ouverte, le jeune homme essayait de vider son esprit de tous les souvenirs qu'il avait de ses crises. Durant les vacances, il en a avait eut une ou deux et n'avait pas pu s'empêcher d'aller voir ailleurs, de provoquer des bagarres et de s'isoler afin de ne pas blesser Briséïs plus qu'elle ne l'était déjà. Dans cet univers, il n'y a de la place que pour deux sortes de personnes : celle qui aime et celle qui aime être aimer. Xavier ne savait pas comment se classer. Il était de ceux qui étaient admirée, adulé, dont on en faisait l'obsession et qui en jouaient encore et encore. Il aimait sentir le regard des femmes sur lui, leur attention, leurs mains sur son corps et leurs corps sous le sien. S'en foutre des sentiments était chose aisé lorsque l'on avait rien à perdre. Mais il avait tout à perdre à présent. Lysa. Barbara avait beau être revenue durant ses vacances, il avait réussis à passez au dessus de cette histoire si belle soit-elle. Il y a de cela quelques jours, il lui avait donné rendez vous à son appartement afin qu'ils puissent mettre les choses à plat. L'heure était passé depuis quelques temps. Elle n'était pas venue et elle en avait parfaitement le droit. Faire un silence radio pendant six mois ne s'effaçait pas en quelques excuses après avoir vidé une flasque de whisky et qu'elle ait dégueulé sur vos chaussures. De la patience pourtant, Xavier n'en avait pas. Il était impulsif, impatient, spontané. Il ne réfléchissait pas, il fallait qu'il la voit. Il prit son téléphone, arracha les écouteurs de ses oreilles, et composa son numéro qu'il connaissait par coeur. Les tonalités s'enchaînaient les unes après les autres, il attendait, impatient. Il n'en pouvait plus, il fallait que quelque chose se passe, il fallait qu'il puisse lui dire tout. Absolument tout. Comment ? Pourquoi ? Quand ? Lui dire tout. Il pensait raccrocher quand il entendit la sonnerie de sa porte d'entrée retentir. Le téléphone toujours collé à son oreille, il descendit les escaliers de son loft afin d'ouvrir la porte. Torse nu, un simple jean d'où ressortait son boxer sur les hanches, pieds nus et les cheveux en bataille, on aurait dit qu'il sortait d'une bonne nuit de sexe au lieu d'une nuit blanche à cogiter. L'effet Cavendish. Il ouvrit la porte d'une main, et fit face à celle qu'il attendait au bout de la ligne. Il raccrocha. Il n'arrivait pas à prononcer le moindre mot. Sa gorge était serré. Prenant le premier t-shirt qui lui passa sous la main, un à l'effigie de son magasine d'ailleurs, il l'invita à entrer dans son antre. Elle n'était jamais venu car l'an dernier, il vivait sur le campus. Mais avec son boulot et sa tendance à piquer une crise pour rien, il avait préféré avoir son propre chez lui à son arrivée en juin. Ils étaient mal à l'aise mais Xavier n'en pouvait plus. Il sentait son corps si près du sien et ne pouvait pas s'en empêcher. Il prit la jeune femme dans ses bras, respira son odeur si particulière. Elle sentait comme une rose et avait la peau semblable à celle qu'un bébé, douce et fraîche. Tu m'as tellement manquée. Il ne savait pas si elle était ici pour lui dire qu'il était hors de question qu'ils se fréquentent désormais ou pour lui dire qu'elle n'était pas contre des réconciliations, mais Xavier était quand même heureux qu'elle soit ici, chez lui. Sa virée avec Charlie et leur discussion sur les relations lui avait donné un peu plus de confiance en lui par rapport à Lysa. Il la lâcha de peur qu'elle ne s'enfuit en courant pour le laisser seul avec sa peine et son coeur en mille morceau. Tu veux t'asseoir, un verre d'eau ou de jus ? Quelque chose à manger ? N'ayant plus attendu sa présence depuis quatorze heure, il avait mangé pratiquement tout ce qu'il y avait dans l'appartement mais demander était toujours signe de politesse. Même si il était actuellement seize heure et qu'il ne restait plus à rien à manger autre que des biscuits apéritifs. Debout dans le hall d'entrée, enfin la pièce qui servait de salon/salle à manger/cuisine, ils étaient tous les deux sur les nerfs. Que faire quand on faisait face à la personne que vous aimiez mais que la situation était trop tendue pour être détendue ? Que faire quand rien n'est plus aussi naturel qu'avant mais que vous aimeriez que tout redevienne comme avant ? Xavier était perdu dans un océan de pensées, d'émotions, de sensations. La seule pensée de la perdre le pétrifiait sur place.

my love for you is like an incurable disease, there's no cure XaHVKEt

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« my love for you is like an incurable disease, there's no cure.»
Xavier & Lysa :plop:

Etre enfermé, tiraillé entre deux sentiments totalement opposés. Avoir les idées tellement confuses que tout se bouscule et ce mélange dans nos têtes... Lysa a ressenti cela plus d'une fois dans sa vie. Et elle doit bien avouer, qu'elle l'a souvent ressentis en compagnie de Xavier Cavendish. Xavier... Son meilleur ami, son frère, son âme soeur...Avec le temps, il est devenu tout cela à la fois, sans qu'elle ne s'en rende compte. Sans qu'elle n'ose se l'avouer en face. Et pourtant, la réalité a finis par frapper notre italienne de plein fouet le soir du bal de fin d'année...Certes, elle avait un peu-beaucoup- trop abusé du champagne et avait finis par vomir sur les chaussures de Xavier, mais elle avait encore les idées assez clairs pour que la fatalité s'impose à elle : Revoir Xavier a fait remonter en elle une multitudes de sentiments et de sensation. Elle est amoureuse de son meilleur ami. Non, Lysa n'a jamais connus le véritable amour, mais elle est certaine que ce qu'elle ressent n'a rien à voir avec les relations qu'elle a connues auparavant, les quelques rares histoire "d'amour de vacances" qui on ponctuait sa vie ici et là. Soupirant profondément, Lysa observe sa poitrine se soulever puis retomber doucement. Elle déteste cette sensation de flous. Elle déteste ne pas savoir où elle en est. Bien qu'elle soit très attachée à Xavier, elle en reste assez fâché contre lui. Il l'a abandonné, lui a tourné le dos sans la moindre explications. Il est parti alors qu'elle avait le plus besoin de lui, alors que son visage commençait à trainer sur toutes les couvertures de magazines. Il ne l'a jamais rappelé lorsqu'elle s'acharnait à lui laisser des messages... Lysa ne veux pas être égoïste. Elle n'est vraiment pas comme cela et elle estime que son bonheur passe après celui de ses amis; mais elle était bien trop déçue par cet abandon pour penser à ce que lui pourrait ressentir, ce qui la poussait à partir du jour au lendemain... C'est finalement le soir du bal que le beau brun à retrouver notre danseuse, lui annonçant les véritables raisons de son éloignement. C'est à ce moment précis que notre demoiselle a compris la nature de ses sentiments envers lui. Elle a eu besoin de le voir s'éloigner d'elle pour comprendre cela et pourtant elle lui en veut terriblement d'être parti.Elle a écouté ses excuses sans vraiment les entendre, bien trop abasourdis et alcoolisé. Cela fait désormais trois jours que Xavier à écrit à Lysa, lui demandant de le rejoindre dans son appartement afin de mettre les choses au clair. Perdue entre le désir de crever l'abcès et sa peur de craquer face à lui, Lysa n'a toujours pas décidé ce qui serait le mieux pour elle. Son désir de le revoir ne fait pas le poids contre sa peur de souffrir. Elle a peur de l'entendre une nouvelle fois parler de ses multiples conquêtes. Imaginer toutes ses filles être proches de lui, le toucher, l'embrasser, passer du temps avec lui, la rend extrêmement jalouse; Et pourtant c'est loin d'être un trait dominant de son caractère habituellement. Elle devrait être à leur place. Elle seule devrait pouvoir profiter de lui de la sorte. Allongé sur son lit, Lysa passe une main dans ses longs cheveux blonds. Elle est revenue des parcs depuis deux jours et elle ne s'est pourtant pas encore remis de tout ce qu'elle a vécue là-bas ; sa rencontre avec Alec, sa noyade, et tout ce qui s'en est suivi... Notre danseuse voudrait pouvoir oublier tout cela, mais c'est un peu plus compliqué. Il va lui falloir du temps pour se remettre de cela, pour oublier ce visage qui l'effraie encore plus qu'avant....Sautant sur ses jambes, Lysa secoue vivement la tête pour chasser ses mauvaises idées, en cette après-midi de septembre, elle va prendre sa vie en main, elle va aller voir Xavier et lui parler.Elle ne va plus avoir peur de ce qu'elle peut ressentir. Troquant son débardeur et son short contre une légère robe de couleur, Lysa fait ensuite un passage éclair dans la salle de bain où elle se contente de se passer une main dans les cheveux puis de se remettre un peu de mascara avant d'attraper sa veste en jean, d'enfiler des sandalettes et de fermer à clefs l'appartement derrière elle. Le trafic est assez dense à cette heure-ci et il ne faut que quelques minutes à Lysa pour arriver devant l'appartement de son meilleur ami. Elle gare sa voiture un peu plus loin et décide de faire le chemin restant à pied. Un mélange d'appréhension, de joie et de douleur ce mélange en elle lorsqu'elle frappe doucement à la porte. Porte qui s'ouvre alors sur un Xavier torse nue et totalement gêné. Je te dérange peut-être. lance Lysa, lèvres pincés. Merde, il faut qu'elle ce calme, il ne faut pas qu'elle lui montre sa jalousie. Il finit par enfiler un t-shirt et la prendre dans ses bras. Lysa doit lutter pour ne pas s'accrocher à son cou. Elle attend qu'il la lâche avant de lui passer devant pour rentrer dans le salon. Cet appartement lui a quelques peu manqué et une pointe lui sert le coeur. Stressée Lysa s'assoit timidement sur le canapé. Un verre d'eau ça ira lance-t-elle pour répondre à sa question dans un mince sourire. Elle voudrait mettre les pieds dans le plat, qu'ils s'expliquent une bonne fois pour toutes, qu'elle puisse récupérer son meilleur amis....

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est-ce un rêve ou une réalité ? la vie ne tient qu'à un fil quand on met son coeur à nu.

Pour tout comprendre, il faut revenir au début. Pour comprendre, il faut remonter le temps. Rien n'est possible sans une petite étincelle qui enflamme le tout dans un nuage de fumée ardente. Xavier avait bien compris que l'étincelle qui mettait le feu à son coeur était ce petit bout de femme blond avec ses grands yeux bleus et innocents. Depuis leur rencontre par le biais de Soren, ils avaient tout mis en oeuvre pour rester en contact, pour toujours être là l'un pour l'autre, ne rien laisser tomber, toujours se supporter. La jeune femme était et reste encore à ce jour, la seule personne capable de l'approcher lorsque ses médicaments ne faisaient plus effet. A ce titre, elle serait toujours et encore pour bien des années si elle lui en laissait l'occasion, une personne très spéciale pour lui. Xavier ne sait pas se retenir d'aimer. Il a ce coeur grand comme le monde qu'il ferme autant que possible mais sans succès. Quand on apprend que sa vie est un océan de mensonge, on comprend plein de choses. Il faut survivre, et ne pas vivre. La vie est une belle connerie et ça, tant qu'on ne vit pas une catastrophe intergalactique digne d'un film hollywoodien, il est impossible de le comprendre. Xavier voyait son monde comme ça. Il avait appris à vivre lorsque le mensonge avait été révélé. Sans doute comme Lysa. Elle avait vécu un enfer, persécuté par les paparazzis durant des mois, questionnant sa vie en elle-même sans doute. Et son meilleur ami partit, elle affrontait cela toute seule. Il se sentait tellement coupable de la manière dont il avait géré cette crise dans sa vie, abandonnant littéralement celle qui était toujours là pour lui, qu'il en aurait pleuré. Mais un homme ne pleure pas. Hein, Xavier ?! Ton père te le dit tous les jours depuis qu'il t'a avoué la vérité, depuis qu'il t'a annoncé tes fiançailles à une parfaite inconnue. Pfff, une vraie merde de l'avis de Xavier. En ouvrant cette porte avec son torse nu, il savait qu'il allait le regretter. Mais pas à ce point. Le ton sec de Lysa, dans sa magnifique présence inattendue, le rendait fébrile. Non non non, j'étais dans mon lit et j'avais chaud et du coup j'ai enlevé mon haut et tu as sonné. Mais tu t'en fous complètement. Entre. Sa séquence émotion passée, ses bras autours de son petit corps fragile. Xavier était dans un état de nervosité assez palpable. L'invitant à se mettre à l'aise, il alla chercher son verre d'eau, un t-shirt sur ses épaules cette fois-ci. Xavier sentait ses mains trembler en tenant le verre d'eau que la demoiselle avait demandé. La rejoignant sur le seul et unique canapé du salon, il essaya de lui donner son espace. Difficile à faire quand la seule pensée qui ne quittait pas votre esprit était de prendre la personne dans vos bras et ne pas la laisser s'échapper. Les sentiments ne sont pas des choses aisés à comprendre, ils sont vicieux, pervers et compliqués comme une pelote de laine. Hors, une pelote de laine est très difficile à démêler. On pouvait même comparer les sentiments à un Rubbik's Cube. Prenant son coussin favoris afin de ne pas poser ses mains sur la jeune femme, il s'installa confortablement sur le sofa, lui faisant face, une jambe replié et ses yeux bleus complètement fixé sur elle. Ouais, c'était un peu bizarre, mais bizarre était son second prénom. D'accord, bon. Faut ptre qu'on brise la glace là parce que l'ambiance est presque polaire et j'aime pas çaaaaaa. Il déposa son foutu coussin et s'approcha un peu plus d'elle. Il alla cherche une bouteille de soda dans le frigo et s'assit sur la table basse, juste en face de sa chère amie. Bon, déjà, je vais reprendre depuis le tout début parce que vu l'état dans lequel tu étais à notre dernière entrevue, je doute que tu t'en souviennes. Son récit était long et compliqué, plein d'engrenages et de rebondissements. Il fallait s'accrocher, se dire que tout ce qu'il disait était vrai car digne d'un film ou d'une série télévisé. Entre les parents menteurs, les fiancées cachées, les mères prostituées et les erreurs de parcours, il en avait prit pour son grade durant son enfance et son adolescence. A présent adulte, Xavier faisait face à tout cela avec la tête haute mais le coeur lourd. Comment faire comprendre à une personne qui voyait le bien partout que le mal n'était pas une probabilité inconnue dans la sienne ? Il faut vraiment que tu comprennes que ce n'était pas l'envie qui me manquait de te contacter, de reprendre cette magnifique relation que j'avais avec toi Lysa. Sérieusement, si je pouvais remonter le temps, je t'aurais embarqué avec moi dans cet avion de malheur pour l'Angleterre. Mais c'était impossible. Comment j'aurais pu t'entraîner dans cet enfer alors que tu en traversais un toi même. J'ai appris des choses horribles et crois moi, j'aurais tout fait pour être à tes côtés, mais c'était impossible. Il prit ses mains dans les siennes, essayant de lui faire passer un message. Ne m'en veux pas Lysa.

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Xavier & Lysa

C'est finalement l'envie de s'expliquer et de retrouver leur complicité qui a pris le dessus pour Lysa. Elle a finalement cédé, désirant secrètement pardonner à Xavier... En théorie c'est ce qui devrait se passer, mais les choses ne se passent jamais comme convenu dans la vie de notre danseuse. Elle sait qu'elle peut passer au-dessus de ça par amour pour lui. Elle sait pertinemment qu'elle peut lui pardonner malgré sa réaction plus qu'excessive le soir du bal... Elle le sait, mais est-ce qu'elle va réussir à se l'avouer ? Car cela reviendrai à assumer ce qui commence à germer dans son coeur à l'égard du jeune homme. Cela reviendrai à avouer qu'il est bien plus qu'un ami. Et elle n'est certainement pas prête à l'avouer à Xavier, ni même à se l'avouer à elle-même. Comment peut-elle tomber amoureuse de son meilleur ami ? Comment peut elle être aussi insouciante et risquer de perdre sa plus belle et longue histoire d'amitié ? Comment pourrait-elle donner de l'amour à un homme qui ne conçoit pas d'être monogame ? Lysa a fermé les yeux durant des années à propos des hommes pour son propre bonheur, parce qu'aucun ne correspond à ses attentes. Aucun sauf peut-être le brun qui se trouve à quelques centimètres d'elle et qui la connait mieux que quiconque. Un Xavier qui se sent extrêmement gêné et qui commence à plaisanter à propos de l'atmosphère pesante. Xavier qui cherche à détendre l'ambiance, à la faire rire comme à son habitude. Mais Lysa se trouve bien trop mal à l'aise pour réussir à rire. Elle se décoince quelque peu néanmoins et lui adresse un mince sourire, limite forcé...Elle ne relève pas et préfère le laisser parler afin qu'elle puisse prendre sur elle et ne pas s'énerver. Lysa n'est plus elle-même ses derniers temps, elle est beaucoup moins patiente et compatissante qu'avant et cela se ressent énormément depuis cet été. Les examens de fin d'années, les histoires avec Xavier et l'acharnement des journalistes à son égard, ont beaucoup joué sur son moral en cette fin d'année ce qui peut expliquer le changement de comportement...Elle ne se supporte pas en étant ainsi et c'est bien pour ça qu'elle tente de respirer profondément et de prendre sur soi pour que cette retrouvailles avec Xavier se passe le mieux possible. Malheureusement pour elle, faire en fonction de son humeur c'est à peu près jouable, mais c'est sans compter sur la délicatesse absolu de monsieur Cavendish ! Lysa se dandine sur le canapé, les réflexions de son meilleur ami commencent à la mettre assez mal à l'aise. Lysa ne s'autorise aucun débordement en temps normal et c'est bel et bien parce qu'elle ne s'attendait pas à revoir Xavier qu'elle s'est permise de boire autant ! Et c'est également la première fois de toute sa courte vie qu'elle boit au point d'en vomir. Elle qui n'est vraiment pas pour l'abus d'alcool en règle général, elle doit bien avouer qu'elle ne se souvient pas exactement de tout ce qui s'est passé ce soir-là. Du moins, pour ce qui est des explications de Xavier, c'est flous, mais elle s'en souvient encore. Par contre, pour ce qui est de ce qui s'est passé entre le moment où elle a vomi et celui où elle s'est réveillée toute habillé dans son lit...C'est le trou noir total ! Une nouvelle fois elle respire profondément en entendant les paroles de Xavier et elle sent les larmes lui montaient aux yeux. Xavier est égoïste. Un mariage arrangé, ça se casse, tandis qu'apprendre que ton véritable père n'est pas celui qu'on croit, ça ne peut pas se modifier. Bizarrement les soucis du jeune homme lui semble bien dérisoires par rapport aux siens. Xavier... il lui saisit la main et elle se retire rapidement. Les contact physique sont encore un peu compliqué à gérer pour Lysa qui s'en veut de ressentir des choses en le touchant...Xavier...je comprend ce que tu as pu ressentir, vraiment... mais essaie de comprendre. Tu peux, je suis sûr que tu le peux...Cela à était difficile à vivre pour moi. J'avais envie de parler à personne, à personne sauf toi et toi...Toi tu faisais le beau dans ta famille et tu n'as pas pensé une seule seconde à mon contacter. Oui je sais, tu as voulu me répondre, mais en attendant tu ne l'as pas fait... Elle avait été un peu plus froide qu'elle ne l'aurait voulu, mais elle a parlé avec son coeur et c'est le principal...Notre danseuse s'enfonce dans le canapé et se frotte les bras. Elle aimerait se faire toute petite, elle aimerait ne plus ce confronter à Xavier., elle aimerait simplement que les choses soient comme avant....J'aimerais tellement te retrouver comme avant tu sais...Mais pour le moment c'est compliqué. dit-elle sans osé le regarder. Ses yeux restent fixés sur ses cuisses recouvertes à moitié par le mince tissus de sa robe. C'est bien la première fois que notre demoiselle tient tête à son meilleur ami et elle espère qu'il ne le prendra pas trop mal...Car malgré les apparences c'est bel et bien leur amitié qu'elle veut conserver...

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mes pensées sont des étoiles qui ne veulent plus former de constellation.

Le problème dans les sentiments, c'est la réciprocité. Que veut dire l'amitié si il n'est pas partagé ? Que veut dire l'amour si il n'est pas réciproque ? Les relations à sens unique sont des emmerdeuses, elles nous bouffent notre énergie et nous rendent faibles devant les yeux immenses de l'être aimé. Pourquoi faut-il toujours souffrir quand on veut aimer ? Pourquoi doit-on toujours souffrir le martyre durant mille ans pour une minute de bonheur ? Xavier était fatiguée de se battre pour être heureux. Il ne l'avait jamais été. Souffrir, encore et encore. Ramer pour obtenir l'amour de quelqu'un, son affection, sa fierté. Son père, malgré son adoption, n'était pas des plus démonstratifs et malgré qu'il aime son fils. Il voulait le meilleur pour lui, mais sa manière de le montrer était tordu, beaucoup trop tordu. Tellement tordu que son fils avait hérité de cette manie de détruire l'amour que les autres avait pour lui afin de leur prouver que le sien était réel. Comment se défaire d'un héritage plus que présent ? En regardant Lysa, il se demandait si elle le faisait souffrir juste pour le tester, pour comprendre la raison de son départ ou pour le plaisir. Il se le demandait vraiment car il avait beaucoup trop mal pour supporter plus encore. Son coeur saignait à force d'essayer car il s'enfonçait profondément dans des sentiments étranges. Sa bipolarité le rendait extrêmement possessif et ultra tactile. Il devenait cette personne étrangère à lui même qu'il n'aimait pas. Il n'aurait jamais pris le risque de prendre sa main ainsi, sachant pertinemment qu'elle allait la reprendre ou se sentir gênée par ce contact physique. Lysa avait changé depuis ces quelques mois, c'est sur, mais elle avait mûrie, elle était devenue plus froide, plus agressive, comme le soir du bal. Elle n'était plus aussi candide et gentille qu'avant. Non. Elle était forte. Peut-être trop. Xavier n'aimait pas quand elle le rejetait car il se sentait minable, très minable. Et il s'énervait. Enfin, s'énerver est un grand mot. Il s'agaçait de sa non compréhension. Chacune des deux parties avait fait des erreurs et parfois le manque de compréhension dans une amitié annonce quelque chose de plus. Tu veux que je comprenne mais je comprend déjà. J'ai juste l'impression que toi, tu ne me comprends pas. A chaque magazine qui sortait, j'espérais que tu ne sois pas en pleine couverture en train de te faire mitrailler par les paparazzis. Il ne voulait pas qu'elle pense que son absence était voulu mais en même temps, il aurait très bien pu revenir sans problème en prenant le premier avion pour San Francisco. Seulement, son état mental était encore beaucoup trop fragile pour la forcer à le supporter. Il était en pleine période de réadaptation, son psychiatre lui ayant bien évidemment confirmé qu'il était dans une période de dépression face aux nouvelles qui lui tombaient dessus, de plus, il souffrait d'un gros sentiment de prise au piège et se sentait constamment enfermé dans un endroit clos. Il ne supportait plus la présence de personne connu et avait même pensé à se réinstaller définitivement en Angleterre, mais un jeune femme lui avait ouvert les yeux et il repartait quelques semaines plus tard à San Francisco. Je ne voulais pas te le dire car tu as déjà bien trop de problèmes de ton côté pour faire face aux miens aussi mais tu as besoin de l'entendre. Je serais revenu en Angleterre si je n'avais pas été aussi mal en point que je l'ai été. Mon psychiatre m'a annoncé que toutes ses révélations ont fait évolué ma bipolarité et j'étais en période dépressive durant pratiquement tout mon séjour là bas. De ce fait, j'ai du couper les ponts avec mon ancienne vie pour pouvoir mieux appréhender ma nouvelle. J'étais en crise pratiquement tous les deux jours et crois moi, elles n'étaient pas petites. Il se leva, ne voulant pas accuser le regard déjà bien déçue de Lysa. On avait l'impression qu'il cherchait n'importe qu'elle justification mais il n'en était rien. Sa maladie lui rongeait la vie, littéralement. Il ne pouvait pas être lui même en toute circonstance, il devait toujours se contrôler, ne jamais laisser aller sa colère, son chagrin, sa joie, sa tristesse, ses larmes et ses coups. Il avait déjà pratiquement battus des hommes à terre ne sachant pas contrôler sa rage. Comment il aurait pu lui infliger cette partie de lui alors qu'il peinait à se l'infliger à lui même ? ! Comprend bien un chose, il y a des limites à mon amour pour toi. Et ne pas t'infliger ma propre peine alors que tu l'es déjà est cette limite. Je serais éternellement ton bipolaire adoré, mais ne me fait pas te faire souffrir plus que je ne le fais déjà car si tu ne comprends pas cela, je partirais, je ne pourrais pas supporter de te regarder souffrir à cause de moi et ne rien pouvoir faire pour arranger les choses. Tu comprends Lysa ? Ses mots étaient hésitants, presque larmoyants. Il n'était généralement pas du genre à dire ce qu'il pensait aussi ouvertement, enfin, disons pas sur ses sentiments en tout cas. Mais il avait appris à se confier et même si ce jeune homme était un connard de première avec les filles, avec les femmes et les personnes qui lui barraient le chemin avec un malin plaisir bien calculé, il ne pouvait pas faire apparaître cette part de lui devant les yeux bleus de Lysa ni devant les femmes de sa vie. Il se devait de les rendre le plus heureuse possible, même si cela passait par son malheur. Il était fragile, il est fragile. Son armure qu'est son corps ne peut rien contre les attaques envers son coeur. Il a le coeur grand comme le monde mais le monde ne le voit pas. Ils voient l'apparence, et il avait parfois l'impression qu'elle ne voyait que cela aussi. Aussi, faut-il qu'il soit le plus honnête possible concernant l'été. J'ai tenté de ... comment dire ? Me libérer l'esprit ? ... durant les vacances. Mais, ça n'a pas du tout marché. J'étais à Orlando avec Briséis, mon autre meilleure amie, un peu mon double si tu veux savoir. Elle sait ce que je ressens pour toi, elle sait que je t'aime énormément mais mon amour pour toi me fait mal parfois et elle a su combler ce vide que j'ai eu après le bal. On est sortit ensemble durant quelques semaines mais ... ce que tu m'as toujours reproché est ce qui s'est mis entre nous. En même temps, sortir avec sa meilleure amie alors que l'on est amoureux de son autre meilleure amie, ça fout la merde. Il riait de lui même, debout dans son salon, contemplé par elle. Il était idiot mais en même temps, ça faisait tellement de bien de tout lui dire, de mettre son coeur à nu. Il n'avait plus peur de dire qu'il était amoureux d'elle, même face à elle et ses grands yeux qui le scrutait avec curiosité. Non. Il n'avait plus peur mais il fallait qu'elle arrête d'avoir peur elle aussi.

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Xavier & Lysa

C'est un dialogue de sourd qui commence à s'instaurer entre les deux jeunes gens. Chacun reproches à l'autre de ne pas s'écouter, de ne pas chercher à se comprend. Mais aucun des deux n'est prêt à comprendre les soucis de l'autre. Ce qui, au fond, est tout à fait normal lorsqu'on a vécue des choses aussi compliquées même si ce n'est pas à la même échelle. Et bien évidemment, Xavier commençait à s'agacer.. Lysa est bien consciente du caractère de son meilleur ami. Elle le connait depuis tellement longtemps qu'elle peut lire en lui comme dans un livre ouvert - du moins en temps normal- Mais aujourd'hui, des choses semblent avoir changés en Xavier. Jamais il n'avait perdue sa patience face à Lysa et pourtant c'est belle et bien ce qu'il est en train de faire. Avec un mouvement de recul, Lysa se possitionne dans le fond du canapé. Elle a les idées qui s'embrouillent, elle ne se rend pas compte de ce que Xavier essaye de lui dire, elle ne se rend pas compte non plus qu'elle a changé également. Finalement, c'est elle qui est égoïste dans cette histoire et non l'inverse. Mais elle a tellement de rancoeurs envers Xavier pour de multiples choses qu'elle ne se rend pas compte de son comportement.« Tu espérais ? mais ça ne m'a pas aidé que tu espères à l'autre bout de la terre mon grand ! J'avais besoin de toi, tu aurais pu reprendre un avion sans problème, on le sait tous les deux ! ou bien m'écrire tous simplement. Mais je comprends que tes priorités aient changés..» Elle le dévisage, mécontente de la situation. Elle aussi peut s'énerver, elle aussi peut avoir du caractère pour une fois. Les larmes lui sont montées aux yeux sans qu'elle ne puisse les retenir. Elle est là, en train de pleurer pour un garçon, alors que cela ne lui est jamais arrivé une seule fois dans sa vie. Elle avait envie de crier, de lui dire qu'elle est tombée amoureuse de lui et qu'elle ne veut pas de ça parce que ça va gâché leur amitié. Elle aurait tous simplement envie de se blottir dans ses bras, de lui pardonner et de lui dire qu'elle l'aime...Mais elle sait que ce n'est pas bon pour elle. Elle sait qu'à partir de maintenant elle va devoir se séparer de lui. Son coeur se met à battre à toute vitesse lorsqu'elle comprend la réalité des choses, lorsqu'elle se dit qu'effectivement elle devait prendre ses distances avec lui désormais, qu'il n'y a pas de demie mesures : qu'ils sont amis ou rien. Pas d'ambiguïté, pas de jalousie. Pour contenir ses larmes, Lysa rejette la tête en arrière. elle ne veut plus paraître faible aux yeux du jeune homme. Pourtant, elle sait que sa situation a été beaucoup plus facile à gérer que celle que Xavier a du vivre. Elle qui a toujours eu peur du côté sombre et bipolaire de son meilleur ami, elle comprend le calvaire qu'il a dû endurer pour se contrôler et ne pas céder à son côté sombre. Un silence de plomb s'installe dans la pièce lorsque Xavier lui annonce ne pas vouloir lui faire du mal, Lysa penche de nouveau la tête vers lui et plonge son regard baignée de larmes dans celui de son ami. Ou peut importe ce qu'il est désormais pour elle. « C'est trop tard malheureusement. Et il va peut-être falloir qu'on s'oublie, si on ne veut pas se faire plus de mal mutuellement.». Elle continue à le fixer dans les yeux et ne flancheras pas, même si sa vue devient flous dû à un brouillard de larmes. Lysa avait envie de partir, de le laisser dans ses doutes et de prendre le temps de réfléchir pour elle aussi, elle avait envie de tout plaquer et d'oublier cette conversation, d'oublier le creux qui se forme dans son coeur. Ses poumons se vident alors de tout air lorsque notre danseuse entend Xavier lui parlait et lui avouer des choses qu'il ne lui avait jamais dit auparavant. Des choses que Lysa ressent également, mais dons elle ne voulait pas entendre parler jusque là. Choquée, elle reste muette quelques longues secondes avant de murmurer « Tu quoi ? ». Non, ce n'est pas possible, elle a du mal entendre, ou bien il s'est mal exprimé.Oui, il l'aime en tans que meilleur amie, voir en tans que soeur mais il ne peux pas l'aimer comme un garçon aime une fille, pas de ce genre d'amour qui n'existe que dans les films. Elle le dévisage, se demandant si elle doit lui sauter dans les bras ou bien partir en courant. Se demandant si Xavier Cavendish est réellement capable d'aimer, et même pire : s'il est capable de l'aimer comme elle attend qu'il l'aime...

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Invité

ne reste pas planter là, passe à l'action et évite la gifle quand elle arrive.

Xavier regardait Lysa avec des yeux innocents, des yeux amoureux, des yeux qui voulaient transmettre tout l'amour qu'il avait pour elle mais son visage exprimait bien son désir de ne pas non plus recevoir une claque en pleine figure après lui avoir dit toutes ses choses. Il était franc dans ses paroles, ouvert et passionnée. Il voulait la rendre heureuse cette jeune femme, la rendre complètement épanouie et pleine de joie et d'amour. Mais il n'était apparemment pas la personne qu'il lui fallait pour la rendre heureuse, il ne réussissait qu'à la rendre malheureuse et pleine de doute sur leur amitié et leur attachement l'un envers l'autre. Xavier ne voulait pas ça. Il ne voulait pas qu'elle pense qu'il l'avait abandonné. Non. Il était partis oui, mais il allait revenir. Il a toujours su qu'il allait revenir, qu'il allait prendre son courage à deux mains et revenir à elle. En l'écoutant, il voyait vraiment que ses paroles ne signifiaient rien. Elle voulait de l'action, elle voulait qu'il lui prouve qu'il était encore son meilleur ami, qu'il était encore digne de sa confiance, digne de son amitié, et il l'espérait fortement, digne de son amour. Sa présence ici, dans son appartement, dans son chez lui, dans son antre, lui donnait de l'espoir. Il avait tellement envie qu'elle lui dise qu'elle l'aimait, qu'elle voulait lui pardonner, qu'elle lui rendait tout l'amour qu'elle recevait de lui. Lysa, je ne peux pas tout comprendre. Je fais vraiment le maximum là. Je peux pas faire plus. Il était épuisé de toujours faire les efforts, de toujours essayer encore et encore plus. Il avait envie de s'asseoir et de la voir ramer pour une fois mais en même temps, il ne voulait pas qu'elle souffre, qu'elle endure des souffrances beaucoup trop importante pour elle. Non, il voulait qu'elle soit protégé encore et encore, qu'elle ne soit pas assailli par les paparazzis qui le suivait suite à ses campagnes, par ses parents qui le harcelait avec Alexandra, par une vie trop compliquée pour être supportable. Mais il la voulait. L'oublier était impossible, passer devant elle chaque jour et ne pas lui dire bonjour, ne pas la prendre dans ses bras était impossible. Sa vie sans Lysa, sans Briséis, sans Charlotte, sans Milena et Ellie n'était pas possible. Xavier était un homme à femme, oui, il l'assumait. Mais il était aussi un petit garçon qui cherchait l'attention féminine partout où il le pouvait. Il était un jeune homme qui voulait retrouver l'attention d'une personne qui ne l'abandonnerait jamais. Sa vie était bercé par des désillusions, il ne pouvait pas en supporter d'autres. Je ne peux pas t'oublier Lysa. Tu penses que je t'aime si peu pour te tourner le dos et ne pas essayer encore et encore de regagner ta confiance. Tu le penses vraiment ? Debout devant elle, il mettait son âme à nu, il lui disait tout et n'avait pas honte. Il n'avait jamais eut honte en même temps. Son cœur parlait pour lui même, son corps disait tout. Il aime Lysa, un aveugle pourrait s'en rendre compte. Zadig le charriait tous les jours sur sa folie pour la jeune femme, Isay lui disait qu'il aurait beau essayé, les hommes comme eux n'ont jamais droit à un bonheur complet. Xavier voulait leur faire voir que c'était faux, que même les personnes qui ont fait des choses horribles et sont aussi chieur et connards qu'eux pouvaient trouver le bonheur. Zadig s'était bien tapé la sainte du campus et l'appréciait un minimum, Xavier en était sur. Il voulait croire au bonheur, il voulait croire en l'amour. Pour une personne qui n'hésitait pas à sauter sur tout ce qui bougeait, c'était étrange, mais il voyait sa vie de manière différente, il voulait changer. Même si il devait tout renier pour tout recommencer. Lysa était choquée, cela se voyait sur son visage. Ses grands yeux bleus le fixaient d'un air ahuri. Oui Lysa, tu as bien entendu. Tu as bien entendu, très bien même. Tu le sais sans doute depuis des mois sans te l'avouer. Xavier revint s'asseoir à ses côtés, sur le canapé. Il la regarda avec son regard énamouré tellement pathétique. Il était pathétique, complètement misérable mais il donnait tout. Il ne gardait plus rien. Il en avait marre d'être celui qui ne pouvait pas être comme les autres. Il voulait pouvoir vivre une histoire si belle qu'on écrirait des livres sur eux. Pfff, Lysa pouvait le gifler de toutes ses forces qu'il resterait encore là à la contempler. Il ne voulait pas se risquer au rejet encore une fois mais son visage le rendait fou. Lysa était belle, Lysa est belle. Elle est de ce genre de beauté sans artifice qui vous rend fous en un regard et vous hypnotises sans aucuns problème, ce genre de beauté qu'on ne retrouve qu'au naturel et est indescriptible. Il avait l'impression d'être un amoureux trans complet, et c'était fort vrai. Xavier se rendit compte qu'il se rapprochait d'elle sans s'en rendre compte. Il n'était qu'à quelques millimètre de ses lèvres roses et fines, des lèvres qui l'attiraient indéniablement. Il cherchait confirmation dans ses yeux qui le regardait. Des yeux qui l'obsédait nuit et jour. Lysa … Il ne savait que faire mais son désir pour elle était déjà trop présent pour le renier encore une fois. Non, il ne pouvait plus. Son instinct et son impulsivité le guida. Posant ses lèvres contre les siennes, il se prépara au pire, au rejet, à la colère. Il ne voulait pas considéré le meilleur car la déception serait trop grande. Ses lèvres contre les siennes étaient plus que ce qu'il n'avait jamais imaginé, plus qu'il n'aurait jamais pensé ressentir. Il avait l'impression d'être sur un nuage et qu'on le poussait pour tomber sur le sol dur et fragile qu'était sa vie. Il ne voulait pas qu'elle mette fin au baiser mais il devait le faire lui. Se reculant quelque peu, il ouvrit les yeux qu'il avait fermé afin d'apprécier le moment dans sa plénitude. Il regarda Lysa, ne la lâchant pas du regard, il voulait lui dire enfin ces trois mots qu'il gardait mais on ne fait jamais ce que l'on veut et sa peur panique du rejet et de l'abandon le cloua sur place.

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« my love for you is like an incurable disease, there's no cure.»
Xalysa :plop:

Il y a quelque chose de cruel dans la recherche de son âme soeur, quelque chose de douloureux, comme si, pour trouver le bonheur, il faut passer par de dure épreuves. Comme s'il faut toujours souffrir pour arriver à être heureux un jour. Inconsciemment, Lysa à toujours retarder cette quête de bonheur. Elle qui a toujours éludé toute avance venant des hommes, elle qui n'a jamais plus entamée d'histoire après celle de Soren...Finalement, ce n'est pas surprenant qu'elle tombe de si haut en écoutant Xavier lui avouer ses sentiments : elle ne s'y attendait pas tout simplement parce qu'elle avait mis tous les signes annonciateur de côté. Comme si son cerveau avait cherché à la protéger en isolant toutes les preuves d'un amour naissant que cela vienne de Xavier ou bien d'elle-même. C'est pourtant une évidence, les deux meilleurs amis s'aiment bien plus qu'en amitié et cela depuis un moment...Et pourtant, même si elle tolère son caractère et ses antécédents par amitié, Lysa n'est pas prête à accepter tout cela dans une relation amoureuse. En effet, Xavier est très loin de la conception de l'homme idéal de notre danseuse. Comment est-ce qu'elle pourrait supporter être avec un homme qui aime la compagnie des femmes, qui se trouve avoir un harem pour cercle d'amies et surtout, qui a beaucoup plus d'expérience physique qu'elle...Sans compter que Xavier à tout de même un côté sombre et incontrôlable qui a toujours fait froid dans le dos à la sportive. Perdue, Lysa se dandine sur le canapé ne sachant que dire ni quoi faire. Sa colère l'a quitté pour laisser place à l'incompréhension. Comment réagir ? partir en courant ne ferai que retarder les choses, autant affronter la dure réalité des choses sans attendre. La situation la laisse sans voix cela dit et Lysa ouvre la bouche une première fois sans qu'aucuns sons ne franchisse ses lèvres. Elle referme la bouche, incrédule en voyant Xavier s'asseoir à côté d'elle. Lysa ne sait vraiment plus quoi lui dire, il lui faut du temps pour digérer tout cela et savoir que faire. Entamer une relation différente avec Xavier risque de briser énormément de choses entre eux et Lysa n'est pas prête à le perdre une nouvelle fois, de n'importe quelles façons que ce soit. Miss Dickens ouvre une nouvelle fois la bouche afin d'expliquer à Xavier pour quelles raisons elle ne peut accepter ce qu'il lui dit, pour lui avouer que oui elle le savait et que oui, elle l'aime également, mais que la vie n'est pas toujours simple et qu'elle préfère ne pas prendre le risque de perdre toute l'alchimie qu'ils ont construit en tans d'années....Mais Xavier ne lui en laisse pas le temps et c'est avec surprise qu'il vient posé ses lèvres sur celle de Lysa. La blonde avait oublié à quel point ce simple geste fait du bien. Alors qu'elle s'attendait à ce que le contact soit froid, c'est tout le contraire qui se déroule sous ses yeux rester ouvert sous la surprise ; la chaleur des lèvres de son ami, des lèvres douces qui se prèsse délicatement contre les siennes un peu moins lises. Les secondes s'éternise, ce qui laisse le temps à Lysa de détailler le visage de Xavier, qu'elle n'a jamais eu l'occasion de voir de si prêt. Chaque parcelle de peau, chaque grain de beauté ou poil de barbe, Lysa les découvrent comme pour la toute première fois. Xavier s'écarte alors de nouveau, comme pour voir la réaction de notre danseuse qui ne manque pas une seconde de plus pour se lever et s'écarte le plus possible de lui. « Je...Je ne peux pas Xavier...» A l'autre bout de la pièce Lysa s'adosse au mur avant d'y poser la tête tout en fermant les yeux pour évacuer tout cela et calmer les battements de son coeur qui s'est emballé suite à ce baiser. Elle sait à quel point elle est en train de lui faire du mal en réagissant de la sorte, elle sait qu'il a une peur panique du rejet et que sauter le pas à du lui demander énormément d'efforts, mais elle a peur et elle n'arrivera pas à se raisonner seule. Un silence de plomb s'abat sur la pièce et Lysa doit mobilisé tout son courage pour ouvrir de nouveau les yeux et fixer ceux, meurtries, de son meilleur ami, ou qu'importe ce qu'il deviendra par la suite. « Je ne veux pas prendre le risque de tout gâché.» elle se tourne alors vers la grande fenêtre et observe longuement la pluie se déposer sur la vitre, le temps s'est dégradé en quelques minutes tout comme leur relation risque de se dégradé s'ils ne communiquent pas et risques sur des incertitudes. « Tu m'as offert une amitié si belle et exceptionnelle, jamais je n'aurai pensé vivre cela et tu as su me montrer que c'est possible. Nous sommes amis depuis si longtemps que j'ai du mal à imaginer les choses autrement tu sais. Je viens à peine de te retrouver et je devrais prendre le risque de te perdre de nouveau ? Non Xavier, c'est trop pour moi.» elle fixe toujours la fenêtre, serrant entre ses doigts fins le collier qu'elle porte autour du coup, un collier que Xavier lui a offert il y a des années, un collier qui symbolise leur amitié.

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j'ai fait la chose la plus terrifiante et la plus dangereuse de ma vie quand je t'ai dit que je t'aimais. mais ça valait le coup. j'ai réussi à surmonter ma peur pour toi...

Le visage de certaines personnes vous transporte dans un monde inconnu, vous donne l'impression de voler et de ne plus être maître de votre propre corps, il vous illumine la journée et vous la rend tellement plus belle rien qu'en un instant, qu'en une seconde. Parfois, il est aussi très difficile de s'en détacher, on s'y accroche comme à une bouée de sauvetage qui nous permet de ne pas vous noyer dans un océan de misère, de doute et d'incertitudes. Sans forcément être de ceux qui font des immenses déclarations d'amour, de celle qui retourne l'esprit et qui fait fondre la moindre petite chose fragile et innocente à proximité, Xavier voyait le visage de Lysa comme sa bouée de sauvetage, comme celle qui serait sa sauveuse, celle qui lui tendrait la main dans les bons comme les mauvais moments. Il n'y a rien de pire que de croire que l'on va perdre une personne que l'on aime autant et en mettant son âme à nu devant elle, il se demandait comment il allait faire pour se raccrocher encore et encore à elle si elle ne lui en donnait pas l'opportunité. Si elle ne lui laissait pas une chance de se racheter, de lui prouver que rien que son visage lui donne un sourire pour une journée entière, qu'un baiser d'elle lui fait beaucoup plus d'effet que tout autre baiser échangé avec une autre, que leur amitié, si belle et si forte, est une chose si précieuse à ses yeux, que son abandon fut une terrible erreur, une erreur qu'il ne referait plus jamais. Jamais. Xavier regardait cette petite perle répondant au nom de Lysa avec des yeux tristes, plein de chagrin car il savait ce qui allait se passer. Elle s'éloignait, elle partait, elle reculait. Ce baiser, ces lèvres sur les siennes, ce contact qu'il attendait depuis si longtemps, ce toucher qu'il voulait ressentir depuis des jours et des jours. Il l'avait enfin, mais à quel prix. Quel serait le prix à payer pour ces quelques secondes de bonheur où il avait enfin pu ressentir ce contact. Lysa ! Elle s'éloigne, elle prend la fuite, elle ne veut pas de plus ou est-elle si effrayé par li qu'elle ne pense pas supporter plus ? Xavier est tout retourné, il est complètement abattu et en même temps euphorique car il a eut son premier baiser dans son appartement. Comment arrive-t-elle a lui donner tant de bonheur et le rendre si malheureux en même temps ? Quel était son pouvoir sur lui pour le mettre plus bas que terre et le rendre si heureux qu'il aurait toucher les étoiles ? Tu ne peux pas quoi, Lysa ? M'aimer, me rendre tout l'amour que j'éprouve pour toi, essayer au moins une fois ? Il ne pouvait pas tout retenir indéfiniment, il fallait que ça sorte au bout d'un moment. Il fallait qu'il puisse lui dire que bien qu'elle ait souffert, il souffrait maintenant, tout de suite de son rejet. Il était constamment abandonné. Briséis qui le quittait brutalement, qui lui disait carrément d'aller voir ailleurs si elle y était. Et Lysa. La personne qu'il aurait le plus de mal à accepter le rejet. Et qui le faisait. Tu vois ce collier, je ne te l'ai pas offert pour rien. Tu le tripottes tout le temps mais as-tu déjà regardé derrière ? Il ne passait pas du coq à l'âne. Oh que non. Il lui avait offert ce collier il y a de cela deux ans. Deux minuscules petites années. Une paire d'aile d'ange, avec un coeur gravé sur chaque pointe des ailes. Mais ce qui était le plus étonnant c'est que si on n'y portait pas attention, on ne voyait pas les deux lettres présents dans chaque coeur. Un L et un X. Ils étaient si fins et si petits qu'on n'y portait pas attention. Au début, Xavier avait fait faire ce collier sur un coup de tête, pour son anniversaire. Il n'avait pas vraiment eut d'idée et avait trouvé cette idée grâce à une pub à la télé. Une paire d'aile d'ange. Les deux initiales dans les deux coeurs venaient du fait qu'ils seraient toujours dans le coeur de l'autre, peu importe la situation. Il était déjà amoureux d'elle à cette époque mais ne se l'avouait pas. Il ne voulait pas non plus, briser une amitié si belle et magnifique. Il voulait juste qu'ils soient unis pour toujours. Je t'ai offert ce collier il y a des années Lysa et déjà à cette époque, j'étais amoureux de toi. Je ne te dis pas ça pour te faire capituler, pour te convaincre de me laisser une chance. Je te dis ça pour te faire comprendre que si j'avais agis comme tu l'espérais, on ne serait peut-être pas là. On serait en train de s'éloigner. Tu sais comment je suis quand je n'ai aucun contrôle sur ma vie. Je fuis, je cours, je prend mes jambes à mon cou et je laisse tout derrière moi. Sauf que je suis revenu cette fois. Je ne suis pas partis pour ne pas revenir. Je suis partie et suis revenu. Alors, laisse moi te prouver que même si on est ensemble, on peut toujours revenir à notre amitié d'avant. Car il est hors de question qu'en plus de perdre sans doute une des plus belles relations que j'ai eu, que je perde aussi ma meilleure amie. Je reviendrais toujours. A toi de voir si tu me laisseras revenir à toi. Long discours. Belles paroles et jolies promesses. Toutes vraies, toutes sincères. Xavier dit souvent des bêtises, il fait souvent des blagues débiles et dénués de sens. Mais là, à cet instant précis, il est aussi sincère qu'il puisse l'être. Il s'approche d'elle, la serre contre lui, dos contre torse, ses cheveux sous sa bouche. Il embrasse sa tête, doucement, juste un frôlement de lèvres. Juste assez pour qu'il puisse respirer l'odeur de vanille de ses cheveux. Dis moi de quoi tu as peur vraiment. Dis moi ce qui t'effraie autant pour que tu sois aussi perdue Lysa. Il avait des théories, des milliers de questions, des réponses parfois mais souvent des questions qui répondaient aux questions. Mais il était sûr d'une chose, ils pouvaient y arriver à deux si ils s'en donnaient les moyens.

» in paris, people make love. well, perhaps not better, but certainly more often. they do it any time, any place. they do it by day, and they do it by night. there is young love, and old love. married love, and innocent love. that is where i come in.
» catastrophe and the cure - pacey
» I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman
» « my heart skips a beat » sarayer ;; my love is too big for you, i can't say how i love you girl
» And fill your heart with love for someone else. Someone who can love you the way I never have, the way I never will .♥.

my love for you is like an incurable disease, there's no cure

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