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I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman

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MessageSujet: I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman EmptyMar 1 Avr - 22:33

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roman & leyna



C’est le 14 février, la soirée est au donc au thème de la Saint-Valentin. La fête des amoureux : plutôt ironique sachant que je suis seule depuis… un bon bout de temps maintenant. Malgré ma réticence à me rendre à la soirée organisée par l’université, June – ma meilleure amie - parvint finalement à me convaincre de bouger mes fesses de mon canapé. Mon côté mièvre prenait le dessus, et avec son talent de persuasion incroyable, je ne pouvais tout simplement pas lutter : je décidai donc d’arrêter d’enchainer les séries et commença à réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir porter. Mes finances n’étant pas franchement meilleures qu’auparavant, j’allais devoir me contenter d’une de mes tenues. June aimait me taquiner sur le sujet, elle qui était plutôt du genre à ne jamais porter plus d’une fois un vêtement. D’un côté, cela m’arrangeait puisque bien souvent, elle me refilait les habits dont elle ne voulait plus. Et il ne s’agissait pas de vieux pantalons fripés, non. Il n’était pas rare qu’elle m’offre des choses neuves, et surtout, de marque. Ben oui, June Martin ne va tout de même pas se rabaisser à se vêtir chez H&M, hein, faut pas rêver. Ce jour-là n’est pas encore arrivé. Nous étions tellement différentes, et pourtant, notre entente était fabuleuse. J’avais cette aptitude à bien m’entendre avec les gens étant mon opposé : d’ailleurs, mes deux meilleurs potes étaient des epsilons, on ne pouvait donc pas faire mieux. Enfin, pire, disons. June et Jorden, c’est mes moitiés. Ou mes tiers, plutôt, comme dit le jeune homme. Hélas, comme il y a une exception à absolument tout, il y a certaines personnes avec qui j’ai de la peine à m’entendre. Pas faux cul pour un sou, je ne me gène d’ailleurs pas pour le leur faire remarquer, ce qui souvent choque. Les gens on tendance à me prendre pour une petite niaises avec un petit pois en guise de cerveau. Et bien non, il y a les bétas, pour ça – quoique, je déteste les étiquettes, m’enfin, faut bien que je me défende. J’étais donc allée à cette soirée vente aux enchères en compagnie de June, et j’étais vêtue d’une robe rouge dos nu, qui s’arrêtait juste au dessus du genou. L’absence de soutien-gorge et le dos totalement dénudé laissait suffisamment apparaître de parties corporelles, raison pour laquelle je ne souhaitais pas porter une robe trop courte. « Je te préviens, moi, je ne vais pas enchérir plus de 200 dollars, j’ai pas encore gagné au loto » lançai-je à June, en rigolant. On aimait bien se lancer des piques sur le sujets : elle roulait sur l’or, et moi, je travaillais comme barman pour arrondir mes fins de mois. Le principe de la soirée était simple : les étudiants masculins de l’université allaient défiler tout au long de la soirée et les demoiselles pourraient alors enchérir sur l’étalon de leur choix. Tous les bénéfices seraient reversés à une association. Un très bon ami à moi allait se présenter ce soir : Adrian Browning. Il m’avait demandé d’enchérir pour lui, au cas où aucune autre fille ne le ferait, histoire qu’il ne se retrouve pas comme un con sur l’estrade. En bonne enfant que j’étais, je le rassurai en lui disant qu’il était impossible que cette situation ne se présente. Et j’avais eu raison, puisqu’une certaine Harper avait misé sur lui et gagné l’enchère. Et pour le plus grand plaisir d’Adrian, elle était loin d’être moche. Un bruit courait sur elle : la béta aurait en réalité un sacré compte en banque. Et pourtant, elle était réputée pour ne pas être aussi supercielle que cela, malgré sa confrérie. Peut-être que les deux étudiants allaient mieux s’entendre que ce qu’ils auraient pu croire. Puis, vint le tour d’un jeune homme que je connaissais : Roman Da Russo. Qu’est-ce qu’il était beau, notamment vêtu de la sorte. Toutes les demoiselles bavaient : certaines à cause de son look, d’autres à cause de son compte en banque, ou encore, à cause de sa réputation. Voire à cause d’un mix des trois. En ce qui me concernait, Roman ne m’était pas indifférent, mais j’avais un mal fou à le cerner. La dernière fois que je l’avais vu, c’était lorsque nous nous étions retrouvés enfermés par accident dans la chambre noire de la maison sigma. Roman était venu faire un travail photographique tandis que j’étais en train de mettre de l’ordre sur les lieux. Pourtant bordélique dans ma chambre, mon lieu de travail devait lui être parfaitement en ordre, d’autant plus que je n’étais pas la seule à utiliser ce studio photo. Un peu de respect pour les autres, c’es tle minimum. J’aurais tendance à dire que c’est mon éducation qui m’a appris cela, mais m’étant quasiment élevée toute seule, cette remarque n’a tout simplement pas lieu d’être. June savait qu’il y avait une certaine ambiguïté entre nous. Elle l’avait devinée, d’après certains événements dont je lui avais fait part. Elle avait raison sur moi, mais il me paraissait impossible que la chose soit réciproque. Or, selon elle, la seule chose qui pouvait peut-être freiner l’epsilon était que je sois une sigma à la réputation peu… réputée. « T’es folle, pas question que je mise sur lui, il va me prendre pour une groupie à deux balles » pouffai-je. Les enchères s’ensuivaient les unes après les autres, à côté de moi. La mise maximum était de 800 dollars, mais peu étaient capables de rivaliser avec cette somme, moi la première. Tandis qu’une blonde d’un 1m80 au bout de la salle venait d’obtenir les 600 dollars, June pris ma main, la lever et se mit à hurler. « 800 dollaaaaaaars par iciiiii », qu’elle disait. Bon sang, je vais la tuer. C’est tout ce qui me passait par la tête à cet instant. « Et Roman Da Russo va donc à… cette charmante demoiselle pour la somme de 800 dollars ! » dit alors le maître de la cérémonie. Je dus vaincre ma légère timidité et annoncer mon nom haut et fort. « Leyna, Leyna Jackson-Stones » chuchotai-je presque. Je pouvais déjà voir dans les yeux de Roman qu’il se foutait de moi. Ca promettait d’être… intéressant, disons. J’allais donc bel et bien devoir passé une journée ou une soirée avec lui, et j’était censée avoir payer pour cela. Je ne finirai donc jamais d’en entendre parler, c’était sûr. Il allait me charier à vie. A-VIE !

Le jour-J était arrivé assez vite : Roman et moi avions rendez-vous au San Francisco Stadium. Je ne savais pas encore très bien ce que nous allions bien pouvoir y faire, mais j’allais sûrement le découvrir assez tôt. Côté tenue, j’avais opté pour un combi-short beige orné de dentelle blanche ainsi que des chaussures plates assorties. Des talons sur un terrain de foot, peut-être pas la meilleure idée qui soit. Je laissai mes cheveux détachés, pour plus de liberté. Lorsque j’arrivai sur place – avec quinze minutes de retard, histoire de le faire poireauter un peu – je fus surprise de voir qu’il n’était même pas encore arrivé. Quel con, ce mec, franchement. C’est après dix minutes supplémentaires – donc 25 minutes der retard au total – qu’il débarqua. Je décidai de ne pas trop relever, puisque chaque remarque sortant de me bouche lui donnait matière à me remballer. D’autant plus qu’après notre dernière rencontre infortunée, il était parti plutôt contrarié. « Mieux vaut tard que jamais » lançai-je finalement, tout sourire. « Alors, une brillante idée quant à ce qu’on pourrait faire, ou bien ? » demandai-je. Je savais très bien qu’il avait remarqué que ce n’était pas moi, mais June qui avait réellement enchéri. Inutile donc de jouer à la groupie amoureuse du Ò magnifique Roman. Cela dit, il fallait que je l’admette : ce mec était un dieu vivant, physiquement. Et cela devait forcément pouvoir se lire sur mon visage : l’effet qu’il me faisait était indescriptible. Cette journée allait d’ailleurs sûrement se révéler inoubliable. En bien ou en mal, ça je l’ignorais.




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MessageSujet: Re: I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman EmptySam 5 Avr - 18:05


     
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Roman&Leyna ⊹ Pourquoi avait-elle misé sur moi ? Cela restait un mystère lorsqu'on savait que la dernière fois que nos chemins s'étaient croisés j'étais partis en furie tout simplement parce que je n'avais aucune envie qu'elle me pose de nouvelles questions sur ma vie et s'empresse de foncer dans mon intimité comme un bélier lancé à toute vitesse. Alors j'avais pris la poudre d'escampette ce que j'avais, précisons, détesté au plus haut point. Ce n'était pas mon genre de fuir. Dans aucune situation et pour aucun prétexte mais elle avait fait très fort la sigma en imposant à travers mes provocations, sa propre manière de me répondre. Elle avait fort et évidement, j'avais pensé à elle. Bien après. Parce qu'elle avait fait son trou dans ma poitrine et malgré tout ce que je pouvais bien penser d'elle et de ce que j'attendais d'une femme, elle avait une force qu'elle ne soupçonnait sûrement pas et qui m'avait touché à travers ses joues légèrement rosées par la gêne. Ce petit brin de femme semblait plus importante que beaucoup d'autres qui avait croisé mon chemin. Et il y en avait très peu qui pouvaient se complaire dans l'idée qu'elle avait de l'importance pour moi. Elle n'était que trois dans ma vies à avoir ce statut. Eileen et Catalina et bien sûr Francesca. Pour qui j'aurais pu tout aussi bien créer de vrais sentiments envers elle si seulement tout n'avait pas été compliqué par le fait qu'elle ait une petite fille à s'occuper. Mais Leyna ce n'était pas ce genre de femmes. Elle ne faisait pas non-plus partie de la catégorie social auprès de laquelle nous trônions et pourtant, malgré cela, elle m'avait marqué. Pourtant, je n'avais rien laissé paraître. Je l'avais même poussé dans ses derniers retranchements et peu fier comparé à mes habitudes, j'avais continué pour essayer de créer un fossé entre nous. La question était de savoir pourquoi j'avais eu besoin de créer ce rempart entre nous à travers mes mauvaises manies si elle était comme les autres et que je n'attachais aucune importance à ses grands yeux noisettes ? Je détestais m'imaginer une réponse qui me semblerait des plus absurdes et que j'aurais balayé évidement d'un geste de main rageur. Et puis il y avait eu les enchères. Loin d'être du genre à avoir besoin de monter sur une scène et de me montrer à ce point pour avoir trois filles à mon bras, j'avais joué le jeu tout simplement parce que Fredericksen me tenait en haut respect et que je faisais de même. Ami lointain de mon père, il aspirait à un grand avenir pour moi et ce n'était pas la première fois qu'il m'aidait pour quelques affaires de haut rang. Alors j'avais joué le jeu. Mais j'avouais avoir été particulièrement surpris lorsque la main de Leyna s'était levé et que son nom avait été happé dans la foule. J'avais dû m'y remettre à deux fois pour comprendre que oui, j'allais bel et bien passé une soirée accompagnée de cette ravissante jeune femme alors même que j'imaginais plutôt une de mes groupies essayer de me dévorer par l'étonnant défilé de zéros qui s'alignaient sur son compte. Mais non. A bien y penser et parce que j'aimais tourner la réalité à mon avantage, il s'avérait que c'était plutôt par la force qu'elle avait daigner m'accepter comme cavalier pour cette soirée en vue du regard méprisant et peiné qu'elle avait lancé à son amie qui lui tenait le bras en l'air. Bien évidement, était-ce prudent de dire que, si elle n'avait réellement pas voulu passer la soirée avec moi elle aurait pu se rétracter ? Et puis après tout, pour que son amie lui joue ce tel tour de force, c'est que finalement, je n'étais plus un parfait inconnu dans sa vie ou plutôt cette gravure de mode qui alignait les chèques et venait en voiture de luxe à l'université. Alors je m'esclaffe intérieurement et contrairement à ce que l'on pourrait penser je suis mitigé devant cette histoire. Qu'importe, il y a quelque chose d'incompréhensible dans ma manière d'être attiré par cette fille. Mon regard se tourne vers Francesca un peu plus loin. Je vais me mettre sûrement dans de beaux draps et je n'ai clairement pas envie de faire du mal à la belle brune. Pourtant, le simple fait de pouvoir ressentir quelque chose pour Leyna le fera tant que moi et Francesca ne nous seront pas expliqué sur la nuit que nous avions passé ensemble quelques jours plus tôt. Une erreur de jeunesse dû à un alcool plutôt malsain. Mais qu'importe. J'allais aller à ce rendez-vous et sûrement rattraper mon humeur impérieux de la dernière fois.
Les nuits se sont réchauffées à un point que je peine à comprendre qu'il est déjà tard lorsque je sors de mon rendez-vous avec mon attaché de presse. Journée plutôt efficace lorsqu'on comprend que le magasine repart bien haut dans les scores. Mon seul regret est de ne pas m'y être attelé plus tôt. Le fait que je prétende devant les journaux être de nouveau en couple avec Jules montre une stabilité dans ma vie que je peinais à rendre crédible en face des actionnaires en vue de ma dernière lubie de quitter le siège de mon entreprise à New York pour venir reprendre mes études ici, à Berkeley. Leyna sait-elle pour cette histoire ? Au quel cas pensera t'elle que je suis vraiment en couple. Mais qu'est-ce que ça pourrait vraiment changer au final ? J'arrive en retard. Plus qu'en retard. Le rendez-vous est fixé au stade de SF et c'est lorsque je traverse enfin les gradins pour arrivé sur la pelouse verte que je l'aperçois, seule dans l'éclairage du lieu. Elle paraît impatiente et dénuée de toute envie de me serrer dans ses bras pour m'accueillir. Quel dommage. Je la regarde de haut en bas prenant bien mon temps pour admirer la splendeur qu'elle représente malgré sa petite taille et sourit enfin à ses propos, dégageant de derrière mon dos, un ballon. Désolé, j'avais pas mal de travail aujourd'hui. Mais comme tu vois je me suis rattrapé, je nous ai préparé un petit jeu plutôt sympa. Sympa pour elle ou pour moi ? Tout dépends de comment on voit les choses. Je ne suis pas un de ces sportifs. Non. Je ne suis pas le genre d'hommes qui passent ses dimanches à faire un foot entre ami ou un simple basket. Au contraire, j'étais plutôt le genre à passer mes week-end à monter ma société plutôt que de m'amuser avec le plus rudimentaire des sports. Qu'importe, c'est le moment ou jamais. Je sors ensuite de mon sac un bouteille de vodka. Parce qu'il faut bien un début avant de lancer l'idée que j'ai qui viendra plus tard. D'abord autant débrider un peu les choses entre nous. Je ne voulais clairement pas la brusquer ne connaissant pas sa manière de s'amuser avec ses amis. Moi grand fétard, j'avais toujours des idées qui me venaient et commençons d'abord par les préliminaires, sans jeu de mot. Tu marques, je bois. Très simple, jeu vieux comme le monde. Et si tu finis pas par terre avant le milieu de soirée, on pourra toujours corser ensuite le jeu un peu plus ... Mais ça c'était un mystère que je comptais bien garder pour moi. Pour l'instant, commençons "soft". Je lui souris et me rapproche d'elle en voyant son regard qui s'interrogeait. Je ne suis plus qu'à quelques centimètres d'elle et sans lâcher son regard, je lui tend le ballon qui s'interpose entre nous deux. Alors ? Prête à passer une soirée inoubliable ? Avais-je besoin de préciser que je ne parlais pas que pour elle ?


     
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MessageSujet: Re: I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman EmptySam 14 Juin - 17:55

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La journée ne faisait que commencer, et pourtant, la belle australienne n’avait qu’une envie : rentrer chez elle. Hélas, elle n’allait pas pouvoir agir de la sorte : après tout, c’est supposément elle qui avait enchéri sur Roman. Le planter là n’aurait donc pas été très sympathique ni fair-play de sa part. Avec un cœur grand comme le sien, il est totalement impensable de ne serait-ce qu’envisager de se comporter de la sorte. Il avait beau être tout ce que Leyna ne recherche pas chez un homme, elle se sentait malgré tout mystérieusement attirée par lui, c’était un fait. Quoique, physiquement, il correspondait totalement à ses goûts, bien qu’aucun de ses ex ne lui ressemblait vraiment. Ses origines italiennes devaient sûrement y être pour quelque chose : on ne naît pas avec une telle attitude charmeuse. Roman fait preuve d’une confiance et d’un égo surdimensionnés – tout le contraire de la sigma. Il est riche à ne plus savoir qu’en faire, alors qu’elle est barman à ses heures perdues histoire de pouvoir se payer ses petites études de photographie. Les deux jeunes adultes viennent de mondes totalement différents, et pourtant, il semblerait qu’ils puissent s’entendre à merveille. Leyna fut tirée de ses pensées lorsque son ‘date’ pointa enfin le bout de son nez : il doit avoir pour habitude de se faire désirer. Il s’excusa brièvement, se servant d’une quantité énorme de travail comme excuse. Mouais, il ne réussit pas à la convaincre. Et puis, qu’allait-il encore insinuer par là ? Qu’il croulait sous le boulot, lui qui monte sa propre société, alors qu’elle, petite photographe, n’avait rien d’autre de mieux à faire que de rester plantée sur un terrain de foot à attendre que le temps passe ? Elle décida de ne pas relever et se contenta de respirer un grand coup. Entre eux, c’était vraiment le jeu du chat et de la souris. Back and Forth, comme disent les américains. Un peu comme les protagonistes de la série ‘Melissa and Joey’. Voyant qu’elle n’était pas convaincue par son excuse, Roman tenta immédiatement de se rattraper en la rassurant : il savait exactement ce qu’ils allaient faire aujourd’hui. Il resta malgré tout discret sur la chose, probablement parce qu’il avait envie d’en garder la surprise pour plus tard. Il sortit alors la main de son sac et brandit haut et fier une bouteille de vodka. C’était ça, sa brillante idée ? Se bourrer la gueule en plein après-midi ? Heureusement qu’elle n’était pas venue en voiture. Enfin, heureusement qu’elle n’avait pas de voiture, plutôt. Elle ne releva pas, une nouvelle fois, préférant garder son calme. « C’est quoi ton plan exactement ? Me faire boire pour pouvoir profiter de moi, hein ? » lança-t-elle, bien décidée à le taquiner un peu. « Je sais que ça va pas être facile, mais autant mettre les choses au clair direct, va falloir prendre sur toi parce que toi et moi, c’est pas près d’arriver » ajouta-t-elle ensuite en rigolant. Elle lui tendait la perche pour se faire battre, mais elle s’en fichait. Après tout, picoler un peu n’était pas une si mauvaise idée : cela détendrait l’atmosphère. « Le truc, avec ton petit jeu, c’est qu’on part pas vraiment sur un pied d’égalité, tu vois. Tu fais quoi… 1m90 et moi, 1m56. Je bois deux verres et hop, c’est fini… » dit-elle. C’était vrai : il lui en fallait peu pour être ivre, du haut de sa toute petite taille. Heureusement, elle avait bien mangé à midi. « Dis moi, quand tu dis qu’on pourrait corser un peu le jeu, t’avais quoi en tête ? » ajouta-t-elle, avant se prendre au jeu et de s’emparer de la balle. Bam, elle marqua du premier coup. « Alors, t’attends quoi ? Bois ! » hurla-t-elle de l’autre bout du terrain, avant de revenir rapidement vers lui. Heureusement pour elle, il se trouvait qu’elle avait une bonne visette. « Et sinon, ta copine, elle en dit quoi de ce petit… rendez-vous intime ? » demanda-t-elle finalement, faisant évidemment allusion à Jules. Quelle peste celle-là. « Franchement, je t’admire, je sais pas comment tu fais pour la supporter ! T’as tout mon respect, sur ce coup-là ! » pouffa-t-elle. Roman pris ensuite une grande gorgée de vodka, avant que Leyna lui donne la balle. « A toi ! », lança-t-elle, tout sourire. Après tout, peut-être que la journée n’allait pas être si terrible.

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MessageSujet: Re: I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman I’m addicted to your allure and I’m fiending for a cure (+) roman EmptyDim 6 Juil - 21:42


   
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Roman&Leyna ⊹ Je ne savais absolument pas ce que j'attendais de cette soirée. Tout ce que je savais c'était que, lorsque j'offrais une soirée à une femme c'est pour qu'elle reste inoubliable. Sinon autant que j'attire direct la femme en question dans la chambre pour arriver plus rapidement au dessert et éviter de se coltiner un plat principal des plus fastidieux à trépigner d'impatience. Mais cette fois-ci c'était bel et bien un rendez-vous. Galant ou pas c'était ce qu'il s'en rapprochait le plus sauf que je n'avais pas l'intention de faire les choses dans les règles. Faire des courbettes, prononcer mille et une supplication détournée pour pouvoir atteindre son bus ... J'étais loin d'être ainsi et si j'accordais mon temps à une personne c'était pour qu'elle me le rende bien. En espérant que Leyna était du genre joueuse ce soir au quel cas j'aurais perdu un temps précieux et de l'argent évidemment. Alors je lui expose les règles de base de l'idée que j'ai eu. Pour l'instant elle ne semble pas choquée par mon audace mais ça ne saurait tarder. Pour moi Leyna est du genre bien plus timide que toutes les femmes que je côtoies dans mon monde. Autant dire que, ce qui semblant être d'une banalité désobligeante dans mon monde, pouvait sembler un tantinet outrageant pour elle. D'un regard scandaleusement provocateur, je ne cessais de la dévisager pour tester sa réaction puisqu'après tout si elle venait déjà me mettre des battons sur le chemin que frôlait mes Pradas, je n'étais pas sûr de supporter un rancard en me tournant les pousses et en appréciant un délicieux intermède à ses côtés. Non. C'est ma manière à moi d'essayer de faire en sorte que la soirée passe plus vite. Que je hausse un sourcil en lui sortant ce sarcasme des plus odieux face à ses paroles. Mais elle a peut-être raison dans un sens. Réchauffons les corps avec de l'alcool et en général on se retrouve toujours dans des situations que l'on aurait pas prévu. Je suis le premier à le savoir et si Leyna imagine que ça pourrait être le cas, c'est qu'elle ne doit pas être à sa première mascarade du genre avec un homme. Et puis elle met les point sur le i. Mon regard se trouble, je l'observe longuement. Ha bon ? La dévisageant au point de sembler outrancier, j'affiche de nouveau un sourire des plus décontenancé et passe une main dans mes cheveux en bataille comme si je semblais gêné dorénavant par la situation. T'as l'air si sûr de toi que c'en ai affligeant. Et puis elle semble enfin accepter le jeu que je lui propose. Très bien, elle est d'humeur à s'amuser ce soir et je me demandais bien ce que ça pourrait donner. Je la regarde de haut en bas et me toise ensuite de la même manière. Mais ne réponds pas. j'y peux rien si elle est petite et j'étais assurée que les nanas en Russie, qui mettaient à mal de nombreux hommes en jeux d'alcool ne devaient pas faire en fonction de leur taille et de leur poids. Mais avant même que je ne puisse lui répondre, elle me pique la balle des mains et fonce vers le panier le plus proche pour ... Marquer sans aucun problème. Ok, celle-là, je ne l'avais pas vu venir. Elle revient vers moi rapidement et je la dévisage longuement. Comme quoi on peut en avoir des surprises et de tout le monde. Dans ce cas tu compenseras avec le fait que le basket et moi on est pas ami. Rien qu'à en voir par mes tenues et tout le tsouin tsouin on savait que le seul sport que je pratiquais c'était aller courir ou la muscu. Sinon, j'étais plus du genre à passer mes week-ends dans un bureau à bosser pour monter une société qu'à aller faire un match avec des amis. Et bien maintenant je me demande si c'est une bonne idée mais ... J'avais pensé à un strip-basket. Et ne me regarde pas comme ça, c'est le meilleur moyen que j'ai trouvé pour que tu te découvres un peu. On dirait une nonne comme ça. Et puis s'il n'allait rien se passer entre nous comme elle disait, il n'y aurait aucun problème à jouer de cette manière et dépasser un peu les limites ! Et voila que j'engloutis une gorgée de la boisson amère que j'ai apporté. Sauf qu'à ce moment-là, elle se met à parler de Jules. Ha oui c'est vrai. Ce détail m'avait légèrement échappé. Je marque un temps d'arrêt à abaisse enfin la bouteille pour observer longuement Leyna. Pourquoi, t'es jalouse ? Que je lui sors pour encore un peu taquiner la demoiselle mais à ce moment précis rien ne me semble important. Pas même mon secret que j'aurais dû garder pour moi et Jules. Là, en plein milieu de ce stade, dans cette nuit des plus belles aux côtés de Leyna, il me semble que rien ne semble grave. Nos actes n'auront aucune conséquence le lendemain. Et puis c'est pas comme si on était vraiment ensemble. Merde ferme ta gueule Roman. Et là je lui prend le ballon, fonce vers le panier et le loupe. J'étais dans la merde. Je pense que j'ai le droit à une seconde chance en vue du fait que t'es meilleur que moi. L'avouer ? Sérieusement ? Et là je tire et marque enfin. Je me retourne enfin vers elle et m'approche en commençant à déboutonner ma chemise. Et oui, seconde chance ou pas, j'avais perdu. J'empoigne la bouteille qu'elle tenait encore dans ses mains, la porte à ma bouche et la lui tends finalement pour faire glisser la chemise déboutonnée que je portais encore, sur le sol. Alors, partante ? Pour dépasser les limites ? Je l'espérais bien ...


   
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