Je n'avais pas forcément fait attention à ma poigne, j'étais bien trop en colère contre elle. Enfin, en colère était un mot un peu fort mais je lui en voulais d'avoir pris des risques parce que même si elle faisait ça pour me voir, il n'en restait pas moins que j'aurais vraiment culpabilisé si elle s'était fait enlever par ma faute. Y avait-elle pensé à ça ? Sans doute que non. Pourrais-je lui en vouloir ? Non plus. Ses mains sur mes joues les firent chauffer un peu, dû surtout à la gêne agréable que je ressentais sous son touché. John ? Son garde du corps ? Parce qu'elle en avait un et qu'elle ne l'avait pas emmené encore à cause de moi ? J'allais la réprimander à nouveau mais son regard me fit taire, m'amadouant en seulement une seconde. Je soupirais, la reprenant contre moi dès qu'elle s'y glissa. Elle était là et bien en vie, sans que personne n'ai touché le moindre de ses cheveux, donc je n'avais pas à lui faire la tête ou à lui en vouloir. Elle ne prendra plus de risque maintenant que je l'ai mise en garde. Mais ses paroles eurent le don de me faire littéralement fondre. Je respirais faiblement, comme si j'avais l'impression que le bruit de mon souffle pourrait perturber cet instant. J'aurais littéralement pu l'embrasser à l'instant. Mais certainement pas avec la même perversion que toutes les autres que j'ai pu embrasser, non, elle ça serait un vrai baiser. Sûrement sauvage mais un vrai baiser tout de même. Avant même que je n'ai eu l'idée d'agir pour de bon, elle se recula et s'éloigna de moi. Ce n'était pas plus mal, j'aurais réellement pu tout gacher entre nous dans le cas contraire. Je savais que ça n'était pas une fille facile et qu'elle avait cette prudence dans le regard ou dans son attitude. Je savais qu'elle ne se laissait pas embrasser par le premier venu, je ne voulais pas qu'elle change d'avis sur mon compte pour un simple geste égoïste de ma part. Pourtant, j'étais littéralement dégoûté de ne plus l'avoir contre moi. Déjà, ses bras autour de mon cou me manquaient. Il fallait que je prenne sur moi et, surtout, que je reprenne mes esprits.

« Si cette journée doit être basé sur les vérités, je vais t'en dire une que je ne redirais plus jamais. »

Ce n'était pas mon genre d'ouvrir mon cœur. Je ne l'avais plus fait depuis des années et ne comptait plus le refaire après ça.

« Je ne te laisserais pas. Tu es devenu quelqu'un d'important dans ma vie alors je ne veux pas t'abandonner. Et je t'interdis de m'abandonner toi aussi... »

Lui interdire ? Je souris et m'approchais d'elle, lui faisant prendre place sur le fauteuil pendant que je m'agenouillais devant elle. Je posais mes mains sur ses genoux et ma joue gauche vint se coller contre. J'étais bien comme ça. Mes yeux se fermèrent et mon pouce caressait son genoux délicatement. Nous sommes restés combien de temps comme ça ? Je ne sais pas mais ça me semblait une douce éternité. Je relevais précipitemment la tête et la fixait.

« Ca me reviens ! J'ai vu une affiche à l'entrée, ce soir, ils organisent un bal, ici. Ça te dis de t'éclater ? J'ai qu'à passer un coup de fil à la reception pour qu'on nous apporte des tenues. Et pour qu'on ne te reconnaisse pas, tu n'auras qu'à porter un masque sur tes yeux. Allez, accepte. S'il te plaît. »

Masque sur les yeux ou un loup dans le bon langage. Mais moi et les désignations officielles, ça faisaient trois. Je la fixais de mon regard amadoueur, lui faisant les yeux doux exagérément pour qu'elle n'ai qu'une réponse à me donner : oui.

Si l'on m'avait dit ce genre d'histoire, concernant une relation, jamais je ne l'aurais cru. Je pensais même que jamais ça ne pourrait m'arriver. M'amouracher d'une fille, personnellement, c'était impensable selon-moi. Et même à l'instant si on me le demandait, je rirais ouvertement pour dire qu'il était impossible de tomber amoureux de quelqu'un. Pourtant, elle, elle avait réussit à chambouler mon existence. C'était tellement logique que je ne m'en doutais même pas. Elle m'avait tout volé, en une fraction de seconde. Mon cœur, ma raison, mon être. Je ne pouvais pas aller contre ça, c'était trop tard. Elle avait agit avec une fourberie déconcertante. Elle avait tout fait en douce sans même que je ne m'en rende compte et quand j'en prenais conscience, il était déjà trop tard. Je ne pouvait absolument plus rien contrôler. Divorcée ? Elle ? Je gardais ma tête sur mes genoux, me sentant soulagé. Pourquoi ? Parce que divorcée, c'est à dire qu'elle n'était plus mariée et, donc, plus engagée. Elle pouvait, alors, m'appartenir. Quelle idée j'avais là ? Je chassais tout ça de mon esprit et souriait.

« C'est surement étrange, mais ça n'en reste pas moins agréable à entendre. »

Je glissais ma main de son genoux à son molet, lui caressant tendrement, comme pour la rassurer. L'idée du bal me revint et je lui en fit pars. En vérité, j'aurais été capable de trouver tout un tas d'occasion pour ne pas la laisser partir. Pour qu'on ne se quitte pas tout de suite. Je l'amadouais et je réussis. Quand elle accepta, je ne pu m'empêcher de sourire et de me redresser, près à déposer un baiser sur sa joue mais me stoppant dans mon élan quand le mot « smocking » parvint à mon oreille.

« Quoi ? C'est vraiment obligé ? Je n'en ai jamais porté ! »

Et ce n'était pas vraiment quelque chose qu'il aurait, un jour, pensé à mettre. Mais pour elle, il pouvait très bien. Il la laissa s'échapper jusqu'à la table de chevet pour passer son coup de fil, quoi que l'idée du smocking continuait à l'effrayer. Allait-il être à l'aise dedant ? Pourrait-il être libre de ses mouvements ? Et puis il fallait avoir une démarche classe, essayer de se tenir bien droit... Est-ce qu'il allait pouvoir quand même s'éclater même en étant enfermé dans un vêtement comme celui-ci ? Elle prit place juste en face de moi. Elle m'ôta alors toutes pensées de ma tête et je me contentais de l'admirer. Elle était d'une beauté sans nom. Elle avait tout d'une créature surnaturelle. Ma main se tendit dans sa direction et je glissais mes doigts le long de ses mèches brunes. Mes doigts coulèrent le long de son épaule puis de son bras jusqu'à arriver à sa main que j'emprisonnais dans la mienne.

« Quand cette soirée sera terminée et qu'on se séparera à nouveau... Est-ce qu'il faudra que j'affronte un dragon pour te voler à ta tour ? »

Je souris, glissant mon pouce sur le dos de sa main. Peut-être mes propos sonnaient comme une plaisanterie mais je voulais, en fait, lui demander par tout ça si l'on se reverrait. Si l'on pourrait se voir souvent ou s'il fallait que je prenne mon mal en patience. S'il fallait que je me prépare à la torture de son absence ou non.

Cette fille était pire qu'une pile électrique quand elle s'y mettait. Il la regarda se démener pour appeler George qu'il ne connaissait aucunement. Espéront qu'il soit vieux et horrible pour ne pas qu'il lui serve de second mari. Etait-il jaloux ? Ça se pourrait bien, tout du moins c'était possible, le connaissant. Ses mains sur mes joues, son regard se plantant dans le mien. Je posais ma question juste avant d'être hypnotisé. Pourquoi j'avais parlé, hein ? Pourquoi j'avais osé poser une question juste à ce moment-là ? Parce que j'avais eu la nette impression qu'elle s'était stoppé dans son élan. Je me maudis intérieurement, mais écoutant sa réponse avec intérêt. Cendrillon dès minuit ? D'accord, alors j'allais galérer pour la revoir, c'était ça la réponse... Je poussais un soupir et baissa le regard. C'était une réponse que j'aurais aimé ne pas entendre. Tout mais certainement pas ça. Mais je ne pourrais pas me permettre de la kidnapper. Parce que si on nous retrouvais, je me ferais enfermer et là je ne pourrais plus la voir du tout. Je relevais la tête quand elle prononça mon prénom. Tout du moins à peine avant qu'on nous interromps, des coups portées à la porte. Je me levais en même temps qu'elle et fixa la porte, ayant dans l'idée de ne pas la laisser ouvrir, sait-on jamais qui ça pouvait être mais ce n'était que George. Je me contorsionnais pour voir la tête du dis George et soupira de soulagement. Il était trop vieux pour lui servir de mari, tout va bien. Séparé ? 2H ? Elle plaisantait, non ? Je le fit pousser à l'extérieur de la chambre mais tenta tant bien que mal de me plaindre que c'était trop long mais je ne pu finir ma phrase que le nez collé à la porte qui s'était refermée. Traitresse. George m'interpella et je du me contenter de le suivre dans une autre chambre. De là, il ouvrit une malette qui contenait les vêtements et j'observais les nombreux smoking. Pourquoi en emmener autant ? Je n'en voulait qu'un à la base. La couleur ? Peu m'importe. Qu'est-ce qui m'irait le mieux ? J'inclinais la tête, fouillant et sortant différent smoking, choisissant par rapport à la matière et repoussa les mains de George qui voulait m'aider. J'étais quand même capable de m'habiller seul ! Après plusieurs protestation en regardant tout les smokings, je finis par en choisir un de couleur sombre. Je l'enfilais et me regardais dans le miroir. Pensant le tout assez bien, Je me mit en quête de sortir mais me fit rapidement arrêter par George et un assistant. Monsieur, vous ne pouvez pas y aller ainsi débrailler et mal coiffé. Mal coiffé ? Débraillé ? On me força à rentrer ma chemise dans le pantalon et on me força à prendre place sur une chaise. Je vis apparaître divers instruments de tortures et George du me menacer de ne pas revoir Lennox pour que je me laisse faire. Ayant touché une corde sensible, je lui jetais un regard noir avant de m'abandonner aux mains de l'assistant. J'eu le droit à une coiffure et à un rasage dans les règles pour que ma barbe de deux jours soient bien plus nette et joliment dessiner. On me colla même un noeuf papillon et on me ferma les deux premiers boutons, me donnant l'impression d'être littéralement étranglé. Mais le résultat était là. J'avais l'air d'un tout autre homme. Classe, chic, ce que je n'étais pas d'ordinaire. Je paraissais d'un autre rang soudainement. J'aimais bien même si ce n'était pas vraiment moi. Je me mordis la lèvre et me tournait vers George qui, satisfait, leva le pouce. J'avais mis 1h30 en tout pour me préparer et l'on me laissa enfin partir. J'étais tenté d'aller frapper à la porte de la chambre de Lennox pour la voir mais elle m'avait donné des consignes. C'est donc peu motivée que je descendais dans le hall par l'ascenseur.

Un coup d'oeil à ma montre. 15 minutes étaient passées. En avait-elle encore pour longtemps ? J'entendis la petite sonnerie de l'ascenseur retentir et, instinctivement, je me retournais. Elle m'apparut alors. Une élégance rare, une grace assuré, une beauté divine. Je savais que je n'étais pas le seul à la regarder, c'est comme si tout le hall c'était figé à son apparition. Quand elle se stoppa face à moi, je mis un moment à réagir. « Tu es... Wow... Magnifique. » Je ne pouvais pas trouver mieux. Mieux n'existait pas. Je me mis droit comme un i et prenait sa main dans la mienne, me penchant pour lui faire le baise-main que l'on fait, normalement à toutes les ladys. Je me redressais et lui donnait mon bras avant de changer d'avis pour lui attraper la main. Laissons tomber les bonnes manières, je voulais la tenir et être sûr qu'elle ne me lâcherait pas. Je lui adressais un sourire, encore perturbé par sa grande beauté. « J'espère que je serais à la hauteur pour notre premier rendez-vous. » Et j'entrais dans la salle de reception, l'emmenant avec moi. Notre premier rendez-vous ? Bien sûr, qu'est-ce que ça pouvait être d'autre ? Si j'avais voulu sortir avec elle en tant qu'ami, je l'aurais emmener en boite ou je lui aurais demandé de regarder un film à la maison. Manger un morceau dans un fast food et c'est tout. Mais je voulais tellement mieux pour elle. Tellement grand. Après tout, c'est bien la première fois que je pense aller dans un bal vêtu d'un smoking. Ah, si Charlotte était là, elle se moquerait bien de moi !

Elle était sublime. Plus que n'importe quelle autre femme. En fait, je crois bien que je n'en ai jamais croisé une aussi belle. A vrai dire, je ne m'en souviens pas. C'est comme si le visage de toutes les filles que j'avaient connu avait disparut de mon esprit. C'était étrange cette sensation. Il n'y a qu'elle que je voyais. Nous nous dirigions en direction de la salle de reception, là où se déroulait la fête et je pouvais déjà voir le nombre grandissant de personne qui se trouvait là. Sa main me sembla se faire plus serré autour de la mienne et je plissais les yeux. Sous ses propos, je ne pu que me souvenir qu'elle n'aimait pas la foule. Je paniquais soudainement. J'avais bien fait de lui proposer cette soirée ? Allait-elle être à l'aise ? Je voulais qu'elle s'amuse, qu'elle oublie tout, pas qu'elle ai peur. J'allais la couper mais on le fit à ma place. Un couple de personnes plutôt mature nous demanda nos noms. J'allais répondre mais encore une fois, je me fis coupé. Jeune mariés ? Lune de miel ? Je portais mon regard sur Lennox, les yeux ronds comme des billes. Elle n'aurait pas pu dire « sœur » ou même « cousin » ? Mais mariés. Moi, marié ? Nous ne l'étions pas. Je ne sais pas si j'étais déçu de ne pas l'être ou justement content de ne pas l'être. Je me mordillais la lèvre et attrapait la coupe de champagne qu'un serveur nous tendit sur un plateau. Elle s'excusait déjà et moi je hochais frénétiquement la tête. « Non, je ne te pardonne pas. » Je plantais mon regard dans le sien et lâchais sa main pour glisser mon bras sur sa taille. « Parce que tu as mentit et que c'est très vilain. Mais soit, nous allons être mari et femme ce soir. » Je lui tirais la langue en une moue joueuse et mon bras autour de sa taille effectua une vif pression pour la coller contre moi. Je souris et entrcroisais nos bras tenant la coupe pour la boire comme un couple le ferait. Je me penchais ensuite à son oreille et murmurait d'une voix grave et charmeuse. « Comptes-tu aussi faire notre nuit de noce ? » Je reculais mon visage, un sourire taquin aux lèvres. Après tout, c'est elle qui avait mentie au départ ! Je pouvais bien la taquiner un peu à son propre jeu. Je déposais toute fois un baiser sur sa joue et reprenais une gorgée de ma coupe sans jamais lâcher la demoiselle qui, on ne sait jamais, pourrait se faire draguer très vite si je desserrais l'étreinte d'un centimètre. Toute fois, je me devais de lui laisser un peu de liberté, histoire qu'elle ne finisse pas par en avoir ras-le-bol d'être trop collé à moi. Je relâchais l'étreinte et lui adressait un sourire tendre, qui se voulait rassurant. « Détends toi, d'accord ? Personne ne saura qui tu es. Tu n'as pas à avoir peur. Et puis, je suis là. Nous avons combattu tellement de monstre qu'une soirée comme celle-ci ne devrait pas te faire peur. » Je lui pinçais délicatement la joue avant de la regarder. J'avais tellement envie. Là. A l'instant. Je perdais mon sourire. Pourquoi devait-elle m'observer ainsi ? Pourquoi devait-elle être si belle, même le visage à demi caché derrière un masque ? Mon visage s'approchait du sien. J'allais le faire... Nos souffles se confondaient. Mes yeux étaient presque clos. Et l'on me bouscula, manquant de me faire renverser son verre sur sa jolie robe. Je repris mes esprits et vérifiait tout de suite s'il n'y avait aucun désastre. Grand heureusement, aucune goutte n'avait quitté mon verre. L'homme qui m'avait bousculé s'excusa mais ça ne m'empêcha pas de lui râler après. Je faisais passer ça sous le fait qu'il aurait pu me faire renverser mon verre mais en fait, j'étais en colère qu'il ai brisé l'instant où j'allais l'embrasser ! Je soupire et reporte mon attention sur Lennox à qui j'offre un sourire gêné. « On s'approche du buffet ? »

Comment décrire ce que je ressentais à l'instant ? Comment décrire ce que je m'étais interdit de ressentir depuis toutes ses années ? Comment décrire la douleur qui finirait pas ouvrir les cicatrices du passées ? Une chose est sûr c'est qu'elle était face à moi et que j'allais souffrir. J'allais souffrir d'amour pour elle. Non, je souffrais déjà d'amour pour elle. Nous nous dirigions vers le buffet et je préparait une petit assiette de petit four pour nous deux, les emmener à une table pour les déguster et parler à nouveau entre nous, de nos secrets les plus enfouis. Elle se jeta contre moi, me suppliant de ne pas la laisser. Qu'est-ce qui venait de l'effrayer ? Je plissais les yeux et baissait mon regard vers elle. Je ne pouvais donc pas la quitter un seul instant du regard ? Il ne fallait pas que quelque chose la brise. Elle était une pierre précieuse que beaucoup aimerait dérober alors non, je n'avais pas le droit de la quitter des yeux. Je la serrais contre moi, humant le parfum de ses cheveux. « Je te le promet. » Une promesse que je tiendrais. La seule que je pourrais réellement tenir. Avant même que je n'ai eu le temps de la regarder, ce même couple qu'à l'arrivée nous importuna. Ne pouvait-on pas être seul, entre nous ? Sans personne pour nous ennuyer à chaque fois ? Je grimaçais et me laissait embarquer. Nous nous retrouvions à une table et je jetais un rapide regard en direction de Lennox pour m'assurer qu'elle allait bien. Le couple nous posèrent des questions et une heure avança en leur compagnie. Mais sérieusement, ça commençait à m'ennuyer. Je voulais une soirée idéale avec elle. Je regrettais presque mon choix du bal. Je soupirais et posais mes mains sur la table lourdement, faisant retourner les yeux du couple vers moi. Je me levais et posais un pied sur la chaise puis l'autre et finalement grimper sur la table. Les regards étaient rivés sur moi. Je pris la main de Lennox et la fit se lever et me rejoindre sur la table. Je la fixais et lui sourit. « Je vais te montrer ce que c'est que de s'amuser selon moi. » Je me mis à courir sur les tables, l'entrainant avec moi en lui prenant la main. Tous étaient indignés de notre attitude mais je riais, les verres tombant sur notre passage. Un vrai désastre. Je sautais à la dernière table et la prenait dans mes bras pour la faire descendre, continuant notre course jusqu'au dehors de l'hôtel. Nous étions poursuivit par des gardiens et je dû lui faire prendre un virage serré pour finir par nous retrouver derrière l'hôtel. Je ris, essoufflé, me laissant tomber contre le mur de brique. « Désolé, il fallait que je le fasse ! Ça commençait à devenir épuisant. » Je me tourne vers elle, continuant de sourire, amusé et finit par poser mes mains de chaque côté de sa tête contre le mur. « Et si je ne laissais pas rentrer Cendrillon ? Je te signale qu'à partir de maintenant, tu es officiellement kidnappée. » Je ris et lui prends la main, me dirigeant jusqu'à un parc qui bordait l'hôtel. Je pénétrais par la grille, l'entraînant avec moi. C'était un parc magnifique et très bien entretenu. Il faisait partit presque des contes de fées. Je souris et relâchais sa main, détachant les deux premiers bouton de ma chemise pour être plus à mon aise. Je me laissais tomber par terre, dans l'herbe que, normalement, nous n'étions pas autoriser à toucher. Mais il faisait nuit et on s'en fichait. J'attrapais sa main et la faisait chuter à son tour, la prenant dans mes bras, tout contre moi. Nous étions libre d'observer le ciel, et se reposer de ce silence délicat. Je soupirais, fermant les yeux. « J'ai cru que j'allais finir par ne plus t'avoir pour moi avec tout ce monde qui te convoitait ! »