the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez

far away from reality.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

far away from reality. Empty
MessageSujet: far away from reality. far away from reality. EmptyDim 15 Déc - 21:12



"Bon sang, mais où est-ce qu'ils sont…? Je sais que j'avais des réserves, j'en suis sûr… Mais bordel, où est-ce qu'ils sont, ces foutus cachets ?!" Je donne un coup de pied rageur dans ma table de nuit et je recule en soupirant. La chambre est sans dessus dessous, je sens qu'Aengus va encore me crier dessus, en bonne maniaque du rangement. J'ai eu beau retourner les fringues, les poches, les fonds de tiroir, les sacs et les meubles, rien à faire : je suis à court de neuroleptiques. Vous savez, les bonbons médicaux miracles qui servent à calmer la schizophrénie, la bipolarité et tout un tas d'autres désordres mentaux ? Ils me sont essentiels. C'est la seule chose qui m'empêche de devenir trop dangereux et qui maintient mon esprit fragile à un équilibre suffisant. La thérapie par le biais de la psychologie est inefficace dans mon cas, à plus forte raison que mes tendances à la dépendance se conjuguent à merveille entre drogues et médicaments. Ces cachets sont devenus essentiels à tous les niveaux et sans eux, je suis presque incontrôlable. Je suis aussi à court de substances illicites pour compenser un minimum et je sens que mes idées se brouillent seconde après seconde. Je me recroqueville sur mon lit, les genoux serrés contre ma poitrine. Beni, Beni, Beni… non, je ne peux pas l'appeler. Il ne comprendrait pas. Notre mère aussi était cinglée, j'en ai hérité. Il l'a tuée, il me tuera aussi. Je regarde mon téléphone avec insistance, j'ai chaud, je transpire et je convulse presque. Mes dents claquent, je suis sur les nerfs. Une main dans mes cheveux n'y change rien, j'ai envie de crier mais quelque chose encombre ma poitrine. Des bruits de pas. C'est comme à l'institut. Cet asile dans lequel on m'a jeté pour les trois dernières années avant que je n'arrive à m'enfuir. J'entends des voix qui résonnent, des rires, des cris. "Arrêtez, laissez-moi…" Je ferme les yeux, les mains posées sur les oreilles en me balançant d'avant en arrière. Soudain, un regain de lucidité chasse la terreur. Si je n'ai plus de neuroleptiques, il faut que j'en trouve. Pas de pharmacie, il y a un endroit en ville où je suis sûr d'en trouver : l'hôpital. Mais ils ne voudront jamais. Pas sans ordonnance. J'veux pas qu'on me renvoie en Russie, qu'on me mette en taule ou en hôpital psychiatrique. Pas encore. Je vais bien, mais j'ai juste besoin de ces cachets. Je déglutis en me levant, une main appuyée contre l'armoire pour essayer de reprendre mon souffle. Je croise mon reflet… J'ai une tête à faire peur. Des cernes creusent mon regard dilaté, je suis blanc comme un linge et je transpire comme ce n'est pas permis. Mes boucles brunes sont encore plus désordonnées que jamais. Un fou à lier. C'est comme ça qu'ils vont me voir. Alors, je me dis qu'il va falloir que je sois persuasif s'ils refusent de me donner ce que je veux. Je tire donc un sac sous mon lit et j'en sors un objet brillant que je mets dans la poche intérieure de ma veste. Après, je quitte Berkeley et je marche comme un zombie dans les rues de San Francisco, bravant le froid de décembre sans aucune crainte. L'hiver en Californie est toujours moins rude qu'en Russie. Sur le chemin, les passants s'écartent sur mon passage, me dévisagent comme une bête curieuse. Arrière, barrez-vous. Voilà ce que mon regard incertain leur suggère, et qu'ils semblent plutôt bien comprendre. Je trouve enfin l'hôpital, illuminé de toute part. Aveuglant, même. J'avance, je passe les portes vitrées et j'arrive à l'accueil où la secrétaire m'observe avec étonnement. Il est vingt-deux heures trente. "B'soir. J'veux… des neuro… neuroleptiques. J'en n'ai plus…" Elle recule la tête avec suspicion et plisse les yeux. Ma main se resserre dans la poche intérieure de mon manteau. "Vous avez une ordonnance ? Nous ne donnons pas ce… - Si j'avais une ordonnance, je s'rai pas là ! Je l'ai perdue ! Je suis à court de stock, alors donnez moi ces foutues pilules !" Je tape le plat de ma main sur le comptoir, malgré mes tremblements. La réceptionniste déglutit et approche sa main du téléphone. "Vous faites quoi… Posez ce téléphone… Pose ce putain de téléphone, j'te dis !" J'agrippe l'appareil et je le jette par terre avant de sauter par-dessus le comptoir et arriver devant elle. "Monsieur, vous n'allez pas bien, je vais appeler la sécurité pour… - Tu vas rien appeler du tout, tu vas te magner d'aller me chercher des neuroleptiques, et vite ! J'vais pas le répéter !" Elle se met à trembler et au moment où elle veut s'échapper je sors ce que je cache sous ma veste depuis le début : un pistolet. Pas du grand art, ni quelque chose de très évolué, juste de quoi me protéger en cas de soucis. En Russie, c'est presque aussi simple qu'aux États-Unis, pour se fournir. Je tire un coup en l'air et le coup de feu résonne dans le hall ainsi qu'à travers les étages. Les gens se jettent par terre, tout le monde obéit. Enfin. Les tendances machiavéliques qui m'habitent se réveillent progressivement, je retrouve cette lucidité dangereuse qui guide les pires gestes que j'ai pu commettre dans mon existence. Je rentre dans l'ordinateur, pirate sans difficulté le système puis je verrouille toutes les issues. Personne ne rentre et personne ne sort. Un jeu d'enfant pour un génie informatique. "Personne ne bouge, vous m'entendez ? Personne ne se tire de ce foutu hôpital tant que j'ai pas eu ce que je voulais !" Je reste devant l'ordinateur, préparant plusieurs ripostes au cas où. Je n'ai pas conscience des proportions de mes gestes, je ne pense qu'à ces pilules qu'il me faut absolument. "Toi, tu vas téléphoner au stock et leur dire d'amener des neuroleptiques. Si tu fais pas c'que j'dis, je tire au hasard, compris ?" grognai-je d'une voix malsaine à la réceptionniste. Les larmes aux yeux, celle-ci hoche la tête et rampe jusqu'au téléphone. En attendant, je garde mon pistolet levé, prêt à tirer au moindre mouvement suspect, et une main près du clavier. Sans remarquer qu'une personne familière arrive lentement au rez-de-chaussée et observe la scène.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

far away from reality. Empty
MessageSujet: Re: far away from reality. far away from reality. EmptyMer 18 Déc - 17:46

Parcourant ton horaire de travail des yeux, tu réalises que tu es de garde cette nuit, à l’hôpital de San Francisco. Avec l’école, tu trouves cela difficile à gérer, lorsque, à quelques reprises au cours du mois, tu te retrouves à travailler de nuit. Tu mets toujours environ une semaine à rattraper le sommeil perdu, comme si ton corps ne s’habituait pas au fait que tu changes presque toujours d’horaire. Ah, la joie d’être en stage dans un hôpital. Au moins, ce stage-ci était rémunéré, tu n’allais donc pas t’en plaindre. Enfilant un jeans banal et une chemise quelconque dans ton armoire, tu quittas la chambre que tu occupais chez les Alphas tout en glissant sur tes épaules un manteau, histoire de te garder au chaud. Tu n’appréciais pas particulièrement l’hiver, comme tu n’aimais pas avoir froid. Te dirigeant vers l’arrêt de bus – avoir une voiture est hors de tes moyens dans l’actuelle situation – tu attends celui-ci avec un brin d’impatience, comme tu commences à avoir réellement froid. Finalement, celui-ci arrive et en quelques instants, tu te retrouves face au bâtiment que tu connais presque par cœur. Franchissant la porte, tu salues la secrétaire avec ton éternel sourire tout en te rendant à la salle où se trouvait les casiers et autre. Et surtout, ta blouse blanche de stagiaire en neurochirurgie. Tu l’enfilas, déposant ton manteau dans le casier qui t’était assigné puis tu te laisses tomber sur une chaise. Il est bientôt vingt-deux heures et tu en as jusqu’à six heures le lendemain matin. Soupirant, tu remarques cependant que le chirurgien avec qui tu passes le plus clair de ton temps vient d’entrer dans la salle. « Fatigué, Morello ? » Tu grinces à l’entente de ton nom de famille. Nom de famille qui pourrait éventuellement te causer du tort, alors que tu deviendrais neurochirurgien. Après tout, pour avoir un tel emploi, cela exige de la confiance de la part de tes patients. Qu’arriverait-il si, un jour, la réalité quant à la richissime famille d’investisseur qu’était les Morello venait qu’à éclater ? Adieu réputation, adieu carrière de rêve. Tu lui adresses cependant un sourire. « Le temps des fêtes approche hein. J’ai l’impression que je ne fais que cela, étudié pour les examens à venir. » À vrai dire, examen ou pas, tu passes tout de même la majorité de ton temps à étudier. Tu n’es pas un Alpha pour rien, il va s’en dire. Tu te lèves finalement pour suivre le chirurgien, discutant des derniers cas que ce dernier avait eu, te mettant au courant de ce que tu allais faire en cette nuit qui te semblait interminable. Et puis, tu avais un mauvais pressentiment. Comme si cette soirée allait être encore plus pénible que les précédentes. Haussant les épaules, tu ne t’en soucias que guère, compte tenu que tu es plus du type réfléchi que de ceux qui se fient qu’à leurs impressions. Qu’est-ce qui pourrait bien se produire pour que, réellement, cette soirée soit pire que les autres ? Rien ne te venait en tête.

C’était sans compter le coup de feu qui résonne jusqu’à l’étage. Tu écarquilles les yeux alors que le chirurgien à tes côtés part au pas de course vers les escaliers. Tu le talonnes, descendant à toutes vitesses les escaliers pour te retrouver au rez-de-chaussée. Tu gardes cependant ce calme stoïque qui t’es reconnu, compte tenu que perdre ton sang froid serait sûrement la pire des idées. Avançant à travers les patients de la salle d’attente, tu remarques un homme, l’arme pointé vers vous. La secrétaire semble être dans tous ses états, le téléphone à la main, étouffant quelques sanglots. Tu te concentres sur l’homme armé. Tu le reconnais. Aisément même. À la différence que, cette fois-ci, il tient une arme et que son regard te semble dément. Tu t’approches lentement mais sûrement de lui. Le chirurgien t’attrape par le bras mais tu te dégages. « Morello, il pourrait te descendre ! » Un sourire sarcastique se peint sur ton visage. « Il n’osera même pas me toucher. » À vrai dire, tu n’en es pas sur mais tu te plais à le croire, ne serais-ce que pour te rassurer. Tu dépasses les chaises et les patients, pour lui faire face. Son arme est pointée sur toi. T’a-t-il au moins reconnu ? Autrement, il t’aurait sûrement déjà figé une balle en pleine tête. « Pavel, Pavel, Pavel… » dis-tu, en secouant légèrement la tête, l’air décourager. Cet homme, tu le connais, en effet. Après tout, vous vous êtes tout de même retrouver ensemble pour les Olympiades. Sans compter le fait qu’il cherchait, semblerait-il, à mettre le bel homme que tu es dans son lit. « Pourrais-tu baisser ton arme, s’il te plait ? »Tu ignores s’il va le faire. Tu lui parles d’un ton calme, ne cherchant pas non plus à le vexer. Ce pourrait être grave sinon. Tu t’approches de lui, toujours d’une démarche assurée, comme pour signifier au Gamma que tu ne le crains pas. Sans qu’il n’ait eut le temps de comprendre la suite – tu remercies les heures passées au gym – tu passes par-dessus le comptoir et lui saisit le bras. Il a peut-être la force du dément qui n’a pas ce qu’il veut, mais tu as celle du mec entraîner qui passe au moins une fois par jour faire un peu de musculation. Tu lui retires l’arme des mains, lui adressant un regard mécontent. « Tu vas me suivre. Et te passé de narcoleptique. Peut-être que si tu es sage, je t’en donnerai. » Comme on le fait avec un chien. S’il est gentil, il aura le droit à une croquette. Tu tires un peu sur son bras, lui signifiant clairement qu’il allait devoir te suivre. Toujours aussi calme, rassurant, tu te dis qu’il allait sûrement abdiquer. Tu l’entraînes plus loin, jetant un regard à la secrétaire. « Je vous fait confiance pour ramener le calme » lui dis-tu simplement, toujours en traînant Pavel, de gré ou de force. Tu entres dans le première bureau que tu trouves – après tout, il n’y a plus de médecin à cette heure-ci – et tu y pousses Pavel. « Qu’est-ce qui t’as pris, bon dieu ? » lui demandas-tu. Tu te fais violence pour garder ce ton de voix neutre, calme, presque rassurant, comme si tu étais de son côté. Après tout, tu veux réellement l’aider, pour tout dire. Tu es comme ça. Dès que tu vois quelqu’un en détresse, tu veux l’aider, coûte que coûte. Tu enfonces l’arme que tu as subtilisée dans tes poches, histoire que Pavel ne s’en saisisse pas. « Tu étais en manque. Alors, évidemment, la meilleure idée que tu as eu, c’est de venir braquer un hôpital, menacer la secrétaire et manquer de tuer les patients qui s’y trouvaient ? Ne trouves-tu pas cela un tant soit peu exagérer ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

far away from reality. Empty
MessageSujet: Re: far away from reality. far away from reality. EmptySam 21 Déc - 6:41



Des tremblements et des vertiges commencent à m'atteindre, le manque cruel se fait de plus en plus vif, brouille jusqu'à la moindre parcelle de bon sens. Toutefois, je n'ai jamais été aussi lucide sur ma méthode de remise en place du personnel de l'hôpital. Main sur le clavier, je suis prêt à faire disjoncter le système informatique et électrique d'une seule pression. Même les programmes les plus performants ne peuvent me résister, alors ce n'est pas un banal serveur hospitalier qui va me faire peur. Je garde un œil sur la secrétaire qui s'exécute jusqu'au moment où une blouse blanche rentre dans mon champ de vision. Morello. Je serre les dents et braque mon arme sur lui. "J'vais tirer si t'approches. Déconne pas, j'te dis !" Ma main tremble, j'ai l'air déterminé mais au fond de ce regard dément, c'est une peur bleue qui règne. Celle qui vous ronge jusqu'à la moelle. Je garde mon arme sur lui, refusant obstinément de l'abaisser comme il me le demande pourtant. "Recule... Recule !!" J'ai beau crier, il ne m'écoute pas. Il bondit par-dessus le comptoir et attrape mon bras pour retirer mon arme. C'est qu'il a de la force, en prime. Je résiste un moment puis, finalement, j'abandonne. Mais j'appuie sur une touche de clavier sans qu'il puisse s'en apercevoir. Malgré quelques convulsions, je garde la tête haute et le défie d'un regard malsain. "Non. J'veux mes neuroleptiques... maintenant..." Il s'obstine, il ne peut pas comprendre que ce n'est pas que le discours d'un drogué que je lui donne. Finalement, je me laisse entraîner par le bras pour la bonne et simple raison que j'ai un plan B. Tant pis pour l'arme, qu'il la garde. Sans un regard pour tous ces innocents que j'ai menacé, je le suis sagement dans un bureau, mais au claquement de la porte, je ne peux m'empêcher de frissonner. J'aime pas être enfermé, et j'aime pas son accoutrement. Les blouses blanches, ça me fait peur, ça me rappelle l'asile. Je pars donc m'asseoir sur le bord d'un lit en face de lui puis je ramène mes jambes contre ma poitrine. "Je... Tu peux pas comprendre. J'parle pas aux médecins, moi, on peut pas leur faire confiance... Ils sont contre moi, ils veulent me ramener là-bas..." Je murmure presque, j'en suis quasiment à parler tout seul. Pendant que je parle, mes doigts pianotent sur mes cuisses d'une même manière, comme s'ils jouaient une mélodie sur un clavier. "Non. Non, j'veux pas entendre ça arrêtez..." En plein silence, voilà que je m'adresse à quelqu'un qui n'est pas dans la pièce. Cas de schizophrénie avancée. Et claustrophobie, si on compte l'enfermement dans cette salle que je supporte mal. Je me balance d'avant en arrière, méconnaissable aux yeux d'Aidan qui m'a toujours vu et connu comme cet insupportable Gamma aguicheur et un peu fêlé sans pour autant tomber dans des extrêmes pareils. "Dis leur d'arrêter de rire !!" criai-je, de rage, à l'Alpha en me levant de un coup du lit. Pourtant, le silence règne toujours dans la pièce. Je porte mes mains à mes oreilles, sans pouvoir cesser des tremblements. "Pilules. Il me les faut. Vite." Je braque un regard soudainement lucide et machiavélique sur l'étudiant. "Tu sais, j'vais bien finir par les trouver..." Soudain, la pièce se retrouve plongée dans le noir. L'électricité est coupée, y compris les machines de l'hôpital. Je je peux pas réfléchir aux conséquences, je ne peux que penser à ce dont j'ai cruellement besoin. J'en profite pour attraper une petite chaise pliable et frapper violemment Aidan avec. Juste une fois, histoire de l'étourdir, reprendre mon arme et filer en direction des stocks. Cette coupure est le résultat de la petite manipulation que j'ai eu le temps de faire avec l'ordinateur avant qu'Aidan m'emmène. Règle numéro un : ne jamais faire confiance aux drogués. Je le laisse sur place, l'enjambe et je cours en direction de la réserve par les escaliers, grâce au plan mémorisé un peu plus tôt. Malgré mes troubles, la mémoire est l'une des rares choses qui n'est jamais altérée chez moi. Une mémoire absolue qui m'a toujours permis de m'en sortir. J'arrive face à une porte dont je fais sauter le verrou et la poignée avec une hache de secours sous verre puis j'entre à l'intérieur. Tout le monde va être occupé à vouloir remettre en marche le courant et faire en sorte qu'aucun patient sous assistance d'une machine ne souffre de cette panne, aucun ne songera à venir fouiller la réserve. Hache à la main, j'arpente les rayons de la pharmacie souterraine de l'hôpital, guettant les boîtes contenant les pilules que je cherche, inconscient des dégâts que j'ai pu causer. D'ailleurs, je pense que même en pleine possession de mes moyens, je n'en aurais eu strictement rien à faire. Enfin, à force d'errer dans les rayons, je finis par trouver mon bonheur. Des boîtes entières que je distingue avec les veilleuses et le rétro éclairage de mon téléphone.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

far away from reality. Empty
MessageSujet: Re: far away from reality. far away from reality. EmptyDim 12 Jan - 15:07

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

far away from reality. Empty
MessageSujet: Re: far away from reality. far away from reality. Empty

Revenir en haut Aller en bas

far away from reality.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Back to the reality...
» " Look at the reality .. " Pv . Chelsea <3
» No more holidays, back to reality
» When Reality Arises [Alexia]
» Escape you from reality [MAXWELL ATWOODTH]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-