the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez

« you are my half sister. really ? »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyMar 27 Déc - 18:02


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


Samedi soir. Sixième jour de la semaine, mais aussi premier jour du nommé week-end. Pour les adultes, c’était le moment de prendre un peu de repos avec leurs enfants et surtout pour se mettre à plat avant d’attaquer la semaine. Pour les jeunes étudiants, c’était l’apogée de leur forme. Disons que pour moi, le samedi était un jour sacré dans mon calendrier hebdomadaire. C’était le seul jour où je m’accordais un peu de répit. J’étais un garçon plutôt sérieux dans mes études, du moins mon envie de continuer me maintenait encore la tête hors de l’eau pour le moment. Heureusement que j’avais l’envie d’aider ces jeunes délinquants à repartir sur le droit chemin. J’y étais arrivé moi. Chaque jour, je me demandais encore comment j’avais fait pour me sortir de ce merdier et surtout qui avait payé ma caution pour que je puisse sortir de prison. Les flics n’ont jamais voulus me révéler l’identité de celui ou celle qui venait de me rendre la liberté. J’avais promis. J’avais promis à ma mère de ne pas retomber dans cette spirale dévastatrice. Un peu plus et j’y restais, probablement. Je me sentais assez fougueux pour passer le cap. Fort heureusement, la prison m’avait montré le droit chemin. Il fallait que j’arrête les conneries. Cela fait maintenant quatre ans que j’ai arrêté toutes ces merdes : plus de drogue, moins d’alcool, plus de vol. Vous avez très bien senti oui : moins d’alcool. Je n’avais toujours pas réussi à m’arrêter de boire. Disons que maintenant, je faisais cela de manière plutôt occasionnelle pendant les soirées du samedi soir justement. C’est bizarre, mais justement plus le temps passait, plus j’avais envie d’être samedi plus souvent. Je me laissais retomber dans une addiction qui m’avait coûté cher à l’époque de mes seize ans. Heureusement, à 24 ans, j’étais plutôt raisonnable aujourd’hui et je savais m’arrêter quand il le fallait. Par malheur, j’avais cours le samedi matin. Il n’y avait que moi pour avoir une veine pareille. Lors de mon dernier cours, j’observais patiemment la pendule pendant que le prof continuait son baratin sur le droit constitutionnel. Merde allez grouille toi on ne va pas y passer la nuit quoi ! A la sonnerie, je sortais en trombe. Enfin, le week-end ! J’étais heureux comme tout. Je regagnais ma chambre, que j’occupais seul depuis mon arrivée. Hors de question qu’un autre pisseux vienne pour me polluer mon espace vital. Et puis, j’avais besoin de place pour accueillir les jolies minettes. D’ailleurs, en parlant de minettes, j’avais rencard. Merde. Je fonçais directement dans ma chambre pour me parfumer un peu et m’arranger ma coiffure coiffée/décoiffée que j’arborais pour faire craquer les filles. Un petit air mal réveillé et c’est parti. C’était tellement facile de les attraper que ça en était déconcertant.

Quelques heures plus tard, je me réveillais encore plus décoiffé que d’habitude avec la fille à côté de moi en train de dormir. Je me frottais doucement les yeux puis j’observais le réveil que j’avais posé juste à côté de mon lit. 19 heures 58. Merde, je n’avais pas dormi tout l’après-midi ! Remarque, avec ce que cette jeune fille m’a bassiné avant que je parvienne à mes fins. Ce fût long, mais très bon. Maintenant, il fallait que je l’a jarte. Je n’avais pas que ça à faire après tout. Je la secouais un peu pour qu’elle puisse se réveiller. Je ne me souvenais même pas de son prénom, quel con. Remarque, je n’avais pas besoin de prendre son numéro comme ça. J’en avais pas envie de toute façon. « Oh… Réveille-toi ! » J’étais peut-être un peu brute, mais je m’en foutais. J’avais eu ce que je voulais donc elle pouvait facilement se tailler et sortir de ma vie maintenant. Quelle cruauté, ou pas. Elle ne se réveillait pas. Il fallait que je lui balance un seau d’eau sur la tête pour la faire sortir de mon lit ? Quoi que non, ça mouillerait mes draps ça je ne veux pas. Je tenais plus à mon lit, qui subissait tous les jours plutôt qu’à cette gonzesse. J’essayais de me rappeler de son prénom. Laura ? Marina ? Sandra ? Merde, quelle mémoire de poisson rouge. J’eus ensuite une illumination. Tamara ! Voilà son prénom. Ce fut long à me souvenir, et pourtant je n’avais même pas bu. « Tamara, magne toi ! Je dois me casser dans dix minutes là ! » La fille se réveillait doucement. Je commençais à ramasser ses affaires éparpillées un peu partout dans ma chambre. Je devais être sacrément ennuyé pour que je lui saute dessus comme un sauvage. Je lui mentais bien sûr, mais il fallait que je me prépare pour sortir en boîte et je n’avais aucune envie d’aller en boîte de nuit avec elle. Elle allait nuire mes plans dragues du samedi avec ses discussions sur les phoques et la forêt amazonienne. Je me levais pour aller devant la porte de ma chambre, tendant le bras vers la fille pour la pousser à se casser. Elle était sur le pas de la porte, encore en petite culotte et en soutien-gorge. Je l’observais une nouvelle fois pour me rincer l’œil. « Je te laisse mon numéro de téléphone au cas où tu voudrais… » Je lui claquais la porte au nez. « Ouais, ouais, c’est ça… » Je balançais le papier à la poubelle. Quelle nullité celle-là. Dire que j’ai dû supporter ses discours sur les animaux pour pouvoir me la faire. Je me l’a jouais mec hyper clean et tout. Mon dieu, si toutes mes conquêtes savaient que j’étais en réalité un ex taulard et que j’étais peut-être un gros danger pour elle. Hahaha. Non quand même pas. Mais je l’avais fait et j’avais passé le cap de la prison. Plus rien ne pouvait m’impressionner même pas les gros balourds que je rencontrais toujours au Lexington Club tous les samedis soirs. Ils me regardaient de travers, comme s’ils flairaient à dix kilomètres que j’étais un mec qui sortait de taule. Je n’avais pas envie d’être un récidiviste à nouveau. Si j’étais venu à Berkeley, c’était avant tout pour me repentir de mes fautes et surtout, tirer absolument un trait sur mon passé.

Après l’épisode Tamara, je me retrouvais seul dans ma chambre à tenter de faire un semblant de ménage. Il y avait toujours des chaussettes qui traînaient au sol, c’était un peu comme une petite manie à moi. J’étais bordélique mais j’assumais entièrement le fait de montrer ma chambre en bordel à toutes les jeunes femmes que je ramenais. Il fallait avant tout que j’me fasse beau. Après quelques heures de ménage, je m’attelais maintenant à mon passetemps favori : me mettre en valeur pour sortir. J’attrapais mon tee-shirt fétiche, avec un col en V qui laissait dépasser légèrement mon torse musclé. Un jean blanc, et des mocassins noirs. Si avec ça je ne m’en ramenais pas une ce soir, je ne m’appelais plus Nolann Woobleforth. Rien qu’à prononcer mon nom, j’étais en train de réaliser à quel point je pouvais ressembler au salopard qu’était mon père. Je n’avais même pas envie d’y penser à ce pauvre mec. Le moindre trait de ressemblance avec cet abruti m’était refusé. Je ne voulais pas qu’on me compare à lui. Je n’étais pas lui, j’étais loin de l’être. Je me passais une multitude de crème sur le visage avant de refaire à nouveau ma coiffure décoiffée, qui en faisait craquer plus d’une. Une veste en cuir et hop j’étais paré. Je descendais les deux étages de mon dortoir, en saluant les autres mecs qui devaient sentir à des kilomètres que je sortais vu l’odeur de mon aftershave. Le premier qui rigolait, c’était mon poing dans leur figure. J’étais beau, je le savais et j’allais le prouver ce soir au Lexington Club. Je prenais ma voiture, une belle Mini noire pour arriver quelques minutes plus tard devant le club. Il était une heure du matin, les gens commençaient à arriver au compte-goutte. Je savais que dans quelques minutes, la boîte de nuit sera pleine à craquer. En tant qu’habitué, j’arrivais toujours un peu en avance pour me permettre d’avoir une place sur le parking mais aussi ma place habituelle au bar. Je payais mon entrée comme d’habitude en serrant la main du videur. Au moins, j’avais le choix. Tout le monde me connaissait, je travaillais avant dans l’Absinthe Bar pour pouvoir me payer l’inscription à l’université. J’avais réussi. J’avais tout fait pour rentrer dans la meilleure université du monde entier. Maintenant, je m’apprétais à passer la meilleure soirée de ma vie dans la discothèque et je comptais bien en ramener une ce soir. Quitte à encore écouter des discours sur les phoques, les dauphins ou même les éoliennes. Je m’en foutais. C’était comme ça la vie d’un Delta et cela me convenait tout à fait. Je m’étais très vite adaptée à cette nouvelle vie, bien que je devais avouer le vieil appartement de ma mère me manquait. Elle me manquait. Mais je devais maintenant passer à autre chose, et grandir. Enfin vivre.

Je m’installais au bar, à ma place habituelle et je commandais ma première bière. Je n’étais absolument pas là pour picoler ce soir, mais plutôt pour partir à la chasse. Une fois décapsulée, j’en prenais une belle gorgée. Je me retournais afin de regarder les gens en train de danser. Merde, ils étaient tous ridicules. J’étais pratiquement certain que je pouvais ameuter la population juste en dansant la macarena torse nu. Mais je n’allais même pas faire ce plaisir-là à ces jeunes femmes en quête de plaisir. Je m’accoudais au bar, en discutant alcool avec le barman lorsque mon regard fut détourné par une petite blonde qui rentrait sur la piste de danse. J’étais pratiquement sûr que c’était elle. Celle dont je ne voulais pas prononcer le nom parce qu’il m’écorchait déjà le cœur parce que je le possédais. J’avais reconnu ses bouclettes, ses paumettes. A vrai dire, j’avais mémorisé son corps entier. Je l’évitais à tout prix, parce que je n’avais pas envie de lui parler de mon passé ni même de notre père que nous avions en commun. Je sirotais tranquillement ma bière, sourcils froncés, en observant de loin celle qui portait le même nom que le mien, celle qui était ma demi-sœur Aislynn. Dans un sens, j’étais en train de me dire : le premier qui l’a touche, je le bute. Je prenais plusieurs gorgées à la suite sans m’en rendre vraiment compte que j’étais en train de vider ma première bouteille de bière. « Jack, ressers m’en une autre s’il te plait. » disais-je, en gardant un œil sur la blonde. Les personnes qui me regardaient, devaient penser que j’étais un pervers. Mais pas du tout. D’ailleurs, cela n’avait pas échappé au barman qui se foutait bien de ma gueule cet abruti. « Qu’est ce que tu as à la fixer comme ça cette blonde ? » Il était un peu trop curieux à mon goût, d’ailleurs je ne me faisais pas prier pour lui rappeler. « Je te déconseille de poser ton regard sur elle… C’est… Quelqu’un que je connais bien. » mentis-je. J’allais pas balancer comme ça, c’est ma demi-sœur alors que je n’étais même pas sûr que ce soit elle. Je sirotais une nouvelle fois ma bière. Maintenant, je n’étais plus vraiment certains de rentrer avec quelqu’un ce soir. J’allais peut-être chercher à fuir une fois qu’elle allait se rapprocher du bar. J’espérais simplement qu’elle ne vienne pas boire un coup. C’était improbable voir carrément impossible. Je devais l’affronter maintenant, je n’avais plus le choix.
Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyMer 4 Jan - 12:38


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


Dur, dur de réaliser que l’année avait déjà bien débutée. J’avais cette impression que le bal et l’accident dataient tout juste d’hier. Quand je constatais l’état dans lequel on m’avait transporté, je réalisais la chance que j’avais pu obtenir de me retrouver à nouveau sur mes deux jambes. Je n’ose même pas imaginé, si ça n’avait pas été le cas. Si je n’aurais pas pu me relever pour continuer à vivre, à être celle qui je suis chez les iotas. J’avais déjà pris le choix de mettre de côté mon poste de présidente de la confrérie pour me consacrer encore plus à mon équipe de chauffeuses du terrain. Comme une évidence, j’avais fait ce choix. Je rentrais en quatrième année et réalisais qu’il était temps pour ma part de tourner cette page, de laisser ma place à la nouvelle génération, comme on dit. Je n’avais pas hésité une seconde par contre à vouloir garder ma place de capitaine des cherleaders, ce poste était bien trop important à mes yeux pour le laisser de côté. Il me prouvait que j’avais atteint certains objectifs et que je n’étais pas une moins que rien. J’avais réussi au fil du temps à prouver que je méritais cette place, à démontrer que j’étais sans aucun doute à la hauteur et encore à l’heure actuelle, j’ai la chance de pouvoir enfiler ma tenue des plus sexys. Pendant deux mois, j’avais dû supporter le bout de ciment qu’on avait associé à ma jambe. J’en avais vu des mures et des pas verte. Je vous assure, ça doit être la pire épreuve que j’aie eu à franchir à l’université. Tout simplement car je voyais s’éloigner tout ce qui me faisait aimé la vie à l’université. J’avais du compter sur l’aide de quelques amis de l’équipe pour leur demander de me montrer mes propres idées, étant donné que je ne pouvais pas bouger. Nastassia est souvent venue à la confrérie pour être en quelque sorte la réalité de mes idées. Constance avait su tenir le groupe comme une vraie co-capitaine et moi, j’ai simplement attendu. Dans cette chambre, je perdais carrément la tête. Toujours en train de regarder la même vue, le même plafond et le même reflet dans le miroir. J’en étais arrivé au point même de vouloir éviter Joshua. Après deux années de relations, je n’arrivais pas à m’accepter dans son regard. Je retrouvais l’image d’une femme fatiguée et abattue. Une chose que j’avais trop de mal à accepter. Je n’étais plus cette fille dont il était tombé amoureux. Cette fille forte et qui n’avait peur de rien. Là, j’étais complétement devenue la personne à plaindre et qui avait perdu toute confiance en la chance. Je me suis détachée de la personne que j’étais avec Joshua. Il a dû partir quelques temps et au final, on a fini par se séparer de comme un accord. On est jeune. On a la vie devant nous et même si je l’aime à en mourir, nos chemins finiront par se recroiser si c’était vraiment ainsi que c’était écrit. Je devais d’abord réapprendre sur moi – même, me reconstruire pour retrouver ma voie. Voilà deux mois que j’ai commencé la rééducation et je dois l’avouer, ça m’aide déjà physiquement mais aussi mentalement. J’ai retrouvé une certaine confiance dans mes gestes et dans ma façon de persévérer. Mes nerfs ont retrouvé une solidité que je ne peux pas négliger. Je commence petit à petit à retrouver une Aislynn, nouvelle. Le genre de fille qui est prête à tout pour n’avoir aucun regret. Une fille qui veut vivre comme bon lui semble, sans jamais douter que rien n’est impossible. Mais aussi cette fille qui garde un pied sur terre et qui réalise qu’on n’est jamais à l’abri de quoi que se soit. On dit souvent : ça n’arrive qu’aux autres. Alors à l’instant où ça nous tombe dessus, on se demande ce que l’on a pu faire pour mériter cette conséquence, ce fait. Il faut toujours avancer, c’est principalement la chose que j’ai appris au cours de ces derniers mois. Je ne dis pas que les épreuves seront faciles. Je dis juste que reculer n’aidera en rien. On est loin d’avoir notre vie sur un bout de dvd avec lequel, on peut mettre pause, revenir en arrière pour revivre la scène ou encore sauter certains chapitres car on sait que la tâche sera plus dure qu’on ne l’aurait imaginé. Il n’y aucune explication à tout ça. On doit toujours avancer, un pas devant l’autre et réalisé de la chance qu’on peut avoir par moment. La chance de pouvoir prendre une bouffée d’air frais, d’être en santé et de savoir où on veut aller. Je sais qui je veux être et ça ne va pas changer d’aussitôt..

Samedi : 10h23. Voilà ce qu’indiquait mon portable quand j’ouvris l’œil. La semaine avait été longue en entrainements, rééducations, cours et moments de folies. Ces derniers mois, j’avais fait plusieurs choix comme le fait de quitter le logement de la confrérie pour prendre un petit chez nous avec ma meilleure amie, Camélia. Une chose que je ne regrettais absolument pas et sous n’importe quel angle. Je profitais, j’ai cette impression de réécrire une nouvelle page du livre. Seulement, ce n’est pas en restant allongée sur ce matelas que ma vie va se passer. Sans hésiter une seconde de plus, je devais me lever. Chose complétement difficile quand on sait la passion que je voue à mon oreiller. Je sais que lui et moi, c’est carrément plus qu’une histoire de sommeil. Je peux toujours compter sur lui pour me réconforter, m’aider à me reposer et surtout à qui me confié quand les paroles deviennent trop dures à prononcer. Mon oreiller est carrément la chose que je n’échangerais pour rien au monde et que je prendrais si un jour, je devrais me retrouver sur une île déserte. Le genre d’expérience qui n’arrive jamais. Mais le type de question qu’on ne peut s’empêcher d’ajouter pour en connaitre davantage sur la personne en face de nous. Enfin bon. J’allais devoir mettre la vitesse supérieure si je voulais être à l’heure à mon rendez-vous avec le kinésithérapeute. Un homme carrément canon, je vous le jure. Il n’a rien à envier à personne. Il est jeune, charmant et chaleureux. Je n’aurais pas pu rêver mieux. Il écoute mes muscles et leurs douleurs comme j’avais. J’apprécie beaucoup qui il est et si j’avais la moindre chance qu’il accepte, je n’hésiterais pas à l’inviter prendre un verre ou manger un bout. Je vous l’assure, il a tout ce qu’il faut, là où il le faut. Sans attendre une seconde de plus, je pris direction de son cabinet. Le samedi n’est jamais le genre de journée que je passe allongée à regarder un film et à manger du pop-corn. Le samedi s’est un peu comme l’anniversaire de la semaine. On se doit de fêter les cinq jours qui sont passés et il nous reste le lendemain pour apprécier un moment de repos avant de réattaquer. Tout en quittant le cabinet du docteur Moore, je sentis mon portable vibré dans mon sac. Avec un sacré sourire sur le visage, je réalisais que c’était Ebony, au bout du fil. Depuis le temps que l’on ne s’était plus retrouvé, je n’allais pas manquer l’occasion de m’amuser en sa compagnie. Puis, ça nous rappellerait l’époque de notre adolescence en folie, quand on faisait les quatre cents coups avec notre mélange d’imagination fulgurante. Elle semblait ressentir le besoin de prendre l’air en charmante compagnie et j’acceptais volontiers de la retrouver pour la nuit au Lexington Club. Il y avait toujours du beau monde dans le coin et je dois l’avouer ça faisait un bout de temps que je n’y avais plus remis les pieds. Ce n’est pas l’envie qui manquait mais peut être le courage. Me retrouver sur une piste de danse, bougé comme j’apprécie le faire, sont des choses que je n’ai pas renouvelées depuis un bout de temps, depuis en réalité l’accident. En rentrant, vu la vitesse à laquelle j’avais trainé dans les boutiques pour me trouver une tenue. J’en étais revenu au choix simple et basique qu’est un jeans slim, un chemisier noir coupé différemment de la normale mais tout aussi classe et sexy, sans oublier l’outil obligatoire, les escarpins. Ebony vient me chercher sans attendre alors qu’il affiche presque minuit sur l’horloge de l’entrée. J’étais tout enthousiaste déjà, toute enjoué de me mélanger au monde de la nuit. Quand nous entrons dans le club et qu’un large sourire se dessina sur mon visage.

Mon amie n’y allait jamais par quatre chemins. Elle alla chercher directement deux téquilas à notre arrivée. Alors que je l’attendais sur la table du fond, observant le joli monde qui était présent. Je remarquais que je plaisais toujours. Des hommes venaient poser encore leurs regards sur ma silhouette. Je faisais comme si je n’avais rien vu tant que ça ne devenait pas gênant. Il ne fallut même que dix minutes pour qu’on se voie offrir un verre. J’étais contente d’avoir acceptée l’invitation de Ebony. Une belle soirée en perspective s’annonçait. Je n’allais pas me retourner la tête dans tous les sens pour savoir comment agir, comment bouger. Quand j’entendis cette musique résonné dans le club. Il était temps pour moi de retrouver mes mouvements et mon déhanché. Sur la piste, plus rien ne comptait, j’étais complétement comblée. Buvant, une troisième téquila, je me sentais plus que bien. Le rythme dans la peau, je pense que beaucoup comprendront que ce n’est pas un don mais quelque chose que j’ai souvent travaillé. D’ailleurs, il ne me fallut pas attendre pour avoir un partenaire de danse. Ce garçon qui s’approcha, regard charmeur et charisme à revendre. Je savais son jeu, en même temps, j’ai été avec Delta pendant près de deux années. Je sais comment ils peuvent penser, agir. Sauf que ce n’était pas son attention qui m’interpelait mais ce gars au coin du bar. Il posait son regard sur nous de manière insistante. Je faisais alors une première fois, comme si je n’avais pas vu. Je continuais de bouger, de danser, de sourire. Jusqu’à ce que je retrouve cette soif de légère brûlure dans ma gorge et la senteur sucré du citron sur mes lèvres. Remerciant du regard, le jeune homme qui m’avait accompagné pendant plusieurs minutes. Je me dirigeais vers celui qui occupait ma vision. Arrivant à sa hauteur, au bar, je commandais une téquila et un blanc cerise, histoire de rester un bout de temps au bar. Je voulais savoir si quelque chose clochait ou s’il était complétement attiré par ma personne. Après tout, on rencontre de tout dans un bar. Je me demandais le mystère que seulement cet homme pouvait faire naitre dans la pièce. « Alors comme ça, tu préfères rester là, à regarder ? » Sans hésiter, je m’étais les pieds dans le plat. « Je me présente, Aislynn. » Je lui tendis la main comme pour lui dire, allais à ton tour, c’est quoi ton nom : homme mystérieux ou psychopathe ? Je souriais naturellement, j’étais de bonne humeur et je ne vois pas pourquoi cela changerait. Buvant de suite, ma téquila et me sentant de plus en plus dans l’ambiance. Le samedi soir peut vraiment donner un sens à une semaine qui vient de s’écouler.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyLun 9 Jan - 3:31


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


Je l’a regardais se dandiner, comme si c’était un morceau de viande hachée. En la regardant de plus près, je réalisais à quel point elle ressemblait à cette pourriture de géniteur. J’avais envie de vomir. Heureusement, nous n’avions pas la même mère ce qui laissait quand même une sacrée marge de différence : elle était blonde, j’étais châtain clair. Elle était petite, moi j’étais assez grand. Apparemment, les points communs qui pouvaient me lier à cette fille étaient flagrants ce soir : l’alcool. J’avais promis, du moins je m’étais juré de ne pas me mettre minable comme je le faisais lorsque j’étais adolescent. Avant de partir en prison, j’étais un mec complètement paumé. Pas dans le sens j’ai pas de GPS. Je n’avais aucun repère, aucune roue de secours. Je me débrouillais par moi-même. Et à Manhattan, je ne vivais pas dans les beaux quartiers non. Je vivais dans un HLM minuscule. Je me demandais comment on y contenait dedans à trois à l’époque où tout était normal. Malheureusement, papa Woobleforth était parti juste avant mon adolescence. A croire que c’était totalement justifié. Il n’avait pas envie de se taper une crise d’adolescence de son premier né. Et puis de toute façon, il était bien trop occupé dans ses affaires et ses dîners à la con. Oui, à mon adolescence, j’avais véritablement vrillé. J’étais aspiré par une spirale destructrice, qu’on appelait alcool et drogue. Je n’avais pas forcément les meilleurs fréquentations qu’il soit. A 15 ans, je rentrais saoul chez moi à 4 heures du matin, pour ensuite sécher les cours le lendemain. J’étais renvoyé de tous les établissements scolaires, parce que je manquais trop les cours. Ou alors j’incitais les jeunes à faire comme moi : se piquer, sniffer. J’étais devenue la bête noire, la mauvaise fréquentation du bahut. Alors ce soir, je n’allais pas retomber dans cette merde. Hors de question. Je n’avais pas fait tous ses efforts pour au final, être complètement pété par l’alcool et ne plus contrôler aucun de mes gestes. Parce que oui, une fois sous l’emprise de l’alcool, j’étais incontrôlable, violent, mesquin. Je pouvais m’en prendre aussi bien à un homme qu’à une femme si l’on me faisait chier. C’était la fin de mon histoire, lors de ce vol d’autoradio. Incontrôlable, alcoolisé et surtout incapable de me rappeler de ce qui c’était passé lors de cette soirée. La prison au final, me sevrait de l’alcool. Là-bas, je n’avais que des cailloux à balancer sur les mecs ou alors les bouquins de la bibliothèque pour s’abrutir devant la religion et pour se repentir de ses fautes. Trois ans passés dans ce trou à rat, à manger de la merde, à me bagarrer pour gagner ma survie pour au final, un autoradio, une bouteille de whisky et de la cocaïne. Sur le coup, je me rendais compte à quel point j’étais irresponsable et complètement dingue. Pour un autoradio, j’aurai pu ôter la vie à un homme. Heureusement, il ne me restait que de vagues souvenirs de cette scène atroce. Je ne voulais même pas m’en rappeler. C’était un coup à devenir paranoïaque. Au final, mon âme était à jamais souillée par ce passage en prison. Je ne voulais pas repenser à tout, parce que je savais que cela allait me heurter. Ce soir, je n’allais pas rentrer saoul. Au moins, je me prouvais à moi-même que mon passé était derrière moi et que la page se tournait, malgré tout. Mais mon cœur lui, restait rempli de haine. Cette haine envers mon père, envers elle. Ca, personne ne pouvait l’effacer.

J’étais en train de m’imaginer la scène à l’époque. Mon père, tout sourire, embrassant ma mère en lui disant de ne pas l’attendre pour manger. Au final, il allait retrouver une autre femme et s’occuper de… cette fille. Tous les soirs, j’attendais mon père devant la porte de notre petit appartement pour au final ne jamais revenir. L’innocence de mon enfance s’était transformée en haine d’un adolescent perdu sans appui paternel. Cette fille, avait tout eu. Un père, une mère. Peut-être même des frères et sœurs qui sait. Un père présent à chaque Noël, à chaque anniversaire. A chaque fois que je soufflais sur mon gâteau d’anniversaire, je faisais le vœu de retrouver mon père pour que l’on puisse à nouveau former une famille. Vœu impossible à exaucer. Au final, je me retrouvais à balancer mon gâteau d’anniversaire contre le mur sans même prendre le temps de souffler sur mes bougies. Je me cassais, pour aller boire un coup. A chaque Noël, je demandais au père Noël de me rendre mon père. Liste de cadeau impossible à réaliser. En réalité, Papa Woobleforth était bien tranquille avec sa nouvelle famille loin de nous. Aislynn n’avait en fait jamais connu l’absence d’un parent. Elle avait le mien, la pièce manquante à mon château de carte qui constituait ma vie. Ce château s’écroulait de jours en jours. Il ne restait que les fondations. L’idée de rencontrer la cause de tout mon malheur me tétanisait. Au fond, elle n’y était pour rien. Mais je ne pouvais pas m’empêcher de la haïr. Ce n’était pas qu’une forme de haine, c’était aussi de la jalousie. Si je devais refaire ma vie à zéro, je n’hésitais pas une seule seconde. Aislynn devait probablement avoir encore des contacts avec son géniteur, enfin notre géniteur. Je ne m’imaginais même pas si jamais j’avais à le croiser un jour. Non, il ne fallait même pas y penser. Voir mon géniteur mort était le seul souhait que je pouvais encore espérer maintenant. Je n’allais même pas me faire chier à venir à son enterrement. Après tout, il s’était tiré sans dire au revoir. Jamais deux sans trois n’est-ce-pas ? Tous les jours, je portais le lourd fardeau d’avoir son nom de famille. D’avoir son sang qui coule dans mes veines. Je ne pouvais même pas imaginer que je pouvais avoir le même caractère que lui, dragueur. Au final, je lui ressemblais comme deux gouttes d’eau. Et ça m’effrayait. En regardant Aislynn se trémousser sur la piste, j’avais l’impression de le voir. Comment décrire mon sentiment présent ? Dans mon regard, il se mélangeait de la peur, de la haine mais aussi de l’excitation. J’avais envie de me casser en courant, pour la laisser se bourrer la gueule toute seule. Mais maintenant, c’était trop tard. La marche arrière était impossible, je devais faire fasse comme un homme, un Woobleforth. Je me surprenais à penser ainsi, mais je n’avais pas envie d’être considéré comme un fuyard ou un lâcheur. Ce n’était absolument pas mon style.

Je continuais à boire ma bière, tranquillement. Mon regard se faisait de plus en plus insistant. En fait, je contrôlais les mecs en chaleur qu’il y avait autour. J’avais envie de tous les frapper. Je pouvais même deviner ce qu’ils étaient en train de penser en voyant les fesses de ma demi-sœur bouger en rythme. Autant dire que nous les hommes, les pensées salaces et tout ça… Je connaissais mieux que personne. Elle dansait avec un type pas très commode. Celui-là, je l’avais déjà enregistré dans ma mémoire. Il allait passer un sale quart d’heure si jamais il osait prétendre revenir à la charge. J’avais encore ma bouteille en verre de bière, ça pouvait forcément servir à quelque chose. Le barman aussi, s’était calmé. Il valait mieux pour lui, s’il n’espérait pas se faire virer par son patron. Ouais, j’avais la prétention de dire que je connaissais le patron. J’avais postulé chez lui avant d’étudier à Berkeley. Finalement, j’optais pour l’Absinthe Bar qui était beaucoup plus calme mais pas mal fréquenté aussi le week-end. Je faisais signe au barman de m’en décapsuler une dernière. Trois bières, raisonnable. Je n’avais même pas besoin de picoler pour avoir envie de frapper des gens ce soir. J’étais un mec complètement sanguin. Dès que l’on s’approchait un peu trop des personnes de mon entourage, j’étais dangereux. Depuis ma sortie de prison, je devais faire gaffe maintenant à ce que ça n’aille pas trop loin. Mais bizarrement, pour elle, j’étais prête à faire tous les sacrifices. Quitte à retourner au trou après, tant qu’elle était en sécurité. Voilà, je me mettais déjà à jouer le grand frère protecteur, alors qu’elle n’était même pas au courant. En parlant du loup, voilà elle rappliquait enfin.

Là, je ne me sentais pas bien. C’était le genre de sensation que je n’avais pas ressentie depuis mes seize ans. Ça tourne, j’avais l’impression que mes pieds s’enfonçaient dans le sol. Plus elle s’approchait, plus le malaise se faisait ressentir à un point où j’en arrivais à me crisper sur ma bouteille de bière. Putain j’étais pire qu’une gonzesse. Je ressemblais à une adolescente qui venait de croiser le soi-disant amour de sa vie dans la cour de récréation. J’étais minable. Comment je pouvais autant perdre mes moyens devant cette fille ? Et puis, comment l’aborder ? En lui disant salut je suis ton demi-frère, il fait beau aujourd’hui non ? Je devais être subtil. Pas le temps de réfléchir plus malheureusement, elle était déjà à ma hauteur. Bon sang, je ne l’avais jamais vu d’aussi près. Cette fille, c’était une bombe atomique. Si ce n’était pas ma demi-sœur, j’en aurai probablement faite une conquête d’un soir comme j’avais l’habitude de faire ici. Je me rendais compte à quel point, tout mon programme venait d’être chamboulé. Aislynn était là, juste à côté de moi. J’allais enfin faire sa connaissance, après toutes ces semaines dans l’ombre à observer le moindre de ses faits et gestes. Je me rappelais encore de mon inscription à Berkeley : la secrétaire avait directement fait le lien avec Aislynn par rapport à notre nom de famille commun. Sur le coup, je croyais m’évanouir. Apparemment, elle avait capté que je l’a regardais sans cesse depuis quelques minutes. J’étais en train de me maudir. Quelle discrétion, Nolann franchement vieux t’assure comme une bête ! pensais-je. Je devais probablement me faire passer pour un pervers psychopathe qui venait de choisir sa proie pour dîner. Si elle savait, bon sang si elle savait. Elle me tendait sa main pour faire une présentation honorable et dans les règles de l’art. Règles que je n’avais même pas envie d’appliquer. Après tout, je n’étais pas là pour faire du copinage avec elle. Même si au fond, j’avais un besoin absolu de la protéger sans arrêt de tous les rapaces de San Francisco. J’aurai probablement du faire garde du corps à ce rythme. Mon regard, ainsi que les expressions de mon visage, commençait à se crisper aussi. « Nolann. » J’avais même du mal à dire mon prénom. Soudain, j’hésitais quand même à lui donner mon nom de famille. Non, c’était bien trop facile. Il fallait réserver ça pour plus tard, afin de faire une fin digne d’une pièce théâtrale. Finalement non, elle n’allait pas l’avoir de sitôt. « Enchanté. » disais-je, froidement. Pour des présentations, j’avais connu mieux. Je continuais à la fixer, comme si j’avais vu un fantôme. C’était plutôt embarrassant pour moi mais je n’arrivais pas à détacher mon regard d’elle. Comme si j’étais hypnotisé. Il fallait absolument que je reprenne le contrôle de mon corps. Mais visiblement, je n’y arrivais pas. Gros blanc entre nous. Il fallait que je trouve quelque chose du moins pour combler les trous, pour meubler quoi. « Tequila et blanc cerise… Je vois que tu as plutôt bon goût… » disais-je, avec un semblant de sourire en coin crispé. Génial. J’engageais la conversation sur l’alcool. Ça allait plutôt la pousser à la consommation qu’autre chose. J’allais peut-être devoir ramasser ma sœur et la coucher au lit ce soir. Je n’en avais aucune idée. A vrai dire, je ne savais même pas la tournure qu’allait prendre cette soirée. Je l’a fixais encore, en regardant aussi derrière elle. Je remarquais un type en train de la reluquer depuis un petit moment. Bingo. Toi mon coco, tu vas mal finir ta soirée. J’avais des envies de meurtre. Je me sentais complètement différent, après deux phrases sorties de sa bouche. Visiblement, je ne savais même plus ce que j’éprouvais pour cette fille. Tout ce que je voulais maintenant, c’était la protéger de tous ces enfoirés en chaleur. J’avais un besoin urgent de me détendre. Un peu plus et j’allais choper une crampe à la main à force de serrer ma bouteille de bière. Bientôt, j’allais briser le verre à ce rythme. « Excuse-moi, pour tout à l’heure. Je fixe pas mal de gens comme ça, j’espère que je ne t’ai pas fait peur… » disais-je, en plongeant mon regard dans le sien. Si j’étais à sa place ? J’aurai eu la trouille de ma vie. Me faire fixer comme ça par un type, c’était chaud. Mais c’était ma façon à moi de garder un œil sur elle. J’avais déjà fait mon repérage sur plusieurs mecs. Si l’un d’entre eux se décidaient… Je passais immédiatement à l’action. Au moins, mes trois ans en prison n’était pas si affreux que ça. J’avais appris beaucoup de choses utiles. J’avais surtout appris à me défendre face à des types pas très nets. J’avais vu bien pire que ça, je n’étais pas du tout impressionné. C’était peut-être pour ça que je faisais autant flipper les gens en fin de compte.

Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyVen 20 Jan - 18:45


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


J’étais loin de me douter de la personne qui pouvait se trouver en face de moi. Seulement son regard comme son attention, je les avais senties aussi vite qu’à l’instant où j’ai commencé à danser sur la piste. Je suis loin d’être le genre de fille qui se tracasse de ce genre de situation. Je suis plutôt bien foutue et j’ai quelque chose qui dégage. Une blonde avec un regard plutôt clair, une silhouette où tout est à sa place et ce parfaitement même. Je n’avais donc pas à me plaindre et je pense que je pouvais obtenir ce que je souhaitais de n’importe quel homme. Suis-je modeste ? Juste réaliste. En même temps, je ne pouvais pas être cette personne. Cette façon de vivre ou de survivre n’est pas dans mon ressort. Je sors. Je drague mais je ne me la raconte pas. Je ne veux pas avoir quoi que se soit de ressemblant avec mon géniteur. Je ne veux pas jouer sur plusieurs tableaux comme il l’a pu le faire quand il est parti de la maison. J’étais en pleine adolescence quand il a choisi de laisser ma mère pour une autre femme, bien trop jeune d’ailleurs. Je suis rentrée de cette soirée et j’ai retrouvé ma mère décomposée. Ces yeux étaient gonflés et je comprenais assez vite que quelque chose ne tournait pas rond. Surtout qu’à cette heure – ci, la plus part du temps, mon père était rentré. Il passait beaucoup de temps avec son boulot, beaucoup trop même. Mais le vendredi soir, il rentrait assez tôt pour passer le début du week – end avec ma mère. Comme une coutume qu’il n’a jamais mise de côté et qu’il remplissait chaque semaine. Sauf qu’en rentrant de cette soirée, ma mère était loin de partager un verre avec son époux. Il y avait des choses cassées. Le cadre s’était fendu et le vase du hall d’entrée laissait encore des verres sur le tapis de cette même pièce. La dispute avait dû être mouvementée. Ma mère n’est pas le genre de femme qui crie pour le plaisir. Seulement, il vaut mieux éviter de la chercher. C’est surement l’un de ses traits de caractères que j’ai hérité. Elle m’expliqua avec sanglot dans la gorge et désarroi ce qui s’était passé. Mon père lui avait annoncé qu’il préférait s’en aller. Selon lui, c’était trop dur de faire semblant, trop dur de tourner en rond et ne plus avancer dans sa vie conjugale. Il avait rencontré cette autre fille, cette secrétaire avec qui il avait fait affaire au bureau mais surement aussi dans l’hôtel d’à côté. Je n’ose imaginer la colère qu’elle a dû avoir quand il a décidé de partir sur le champ et sans prendre le temps d’en parler à sa fille. Je n’étais qu’un détail. Après tout, il pourrait me sonner pour m’en parler. Comme il le faisait souvent quand il y avait un souci où qu’il devait me faire la morale. Souvent en voyage pour son travail, la facilité était de composer mon numéro et d’essayer d’appliquer ses pouvoirs de père. Au fil des années, on a perdu cette complicité de mon enfance. Cette facilité de se comprendre, de s’amuser et de profiter comme n’importe quel duo l’aurait fait. En grandissant, j’avais comme compris son petit jeu. Lorsqu’il m’amenait au boulot et que je remarquais tous les regards que posaient ces femmes. Son sourire sur son visage quand il comprenait qu’il faisait des envieuses. Quelle femme n’aurait pas souhaité sentir son étreinte et son parfum de plus près ? Même si je n’ai plus aucun mérite pour lui, je sais qu’il a tout d’un homme pour plaire à la gente féminine. Il est grand, ses cheveux son d’un blond naturel et son regard océan en fait rêver plus d’une. Mais mon dieu pour combien il a osé vendre sa fidélité ? Ces mots qu’on dit une fois devant le prêtre. Cette promesse qu’on se fait le jour où on dit oui. En partant ce soir-là, en avouant son erreur, il avait tout perdu. Cependant ma mère l’aimait bien trop fort. Alors quand il est rentré, valise à la main, regard peineux. Elle a pardonné. Il est rentré et a passé une semaine à la maison, sans bouger, juste près d’elle. Bien sûr, elle l’aimait et elle ne l’aurait jamais oublié. Il était l’homme de sa vie, celui avec qui elle avait fondé une famille. Notre trio. Sauf que les images ne sont pas ce qu’elles sont toujours réellement. On nous pensait uni et soudé plus que jamais. C’était juste loin de coller à ce que l’on était parfaitement. Si je pouvais résumer celui qu’autrefois, j’adulais. Je dirais que mon père est un manipulateur, menteur et sans valeur. Il a perdu au fil des années, la personnalité de cet homme qui m’a élevé, qui m’a choyé. Cet homme que j’ai admiré pendant mon enfance, celui à qui je voulais ressembler.

Ce soir, je voulais profiter. Le célibataire ne m’avait plus connu depuis un sacré bout de moment. Joshua avait quitté Berkeley et je devais continuer sur ma voie. Si j’avais pu, si j’avais su, je serais certainement partie avec lui. Sauf que je ne voulais pas regretter. J’allais rentrée en quatrième année de droit et je ne pouvais pas éprouver le moindre regret à un certain moment. Je ne voulais pas me dire que j’avais fait l’erreur d’une vie. Même si le manque qu’il creusait en moi ne trouverait jamais de remplaçant, je me devais de continuer car je sais ce que je veux et je ne souhaite pas dépendre d’un homme plus tard car je n’ai pas obtenu un diplôme qui m’aide bien à vivre. Joshua reste certainement ma plus grande et belle histoire d’amour. Néanmoins, je ne peux pas continué à vagabonder dans le passé. Je sais ce qu’était hier. Je profite d’aujourd’hui et j’attends demain. Le pire peut encore arrivé mais après cet été, je pense que j’en ai eu ma dose. Lorsque cette voiture nous a coupé la route et qu’on a fini la soirée dans cet hôpital. Personnellement, cela a duré plus longtemps pour moi. Ma jambe était brisée en une dizaine de morceaux. Je n’avais pas le choix. J’allais devoir redoubler de patience et de courage. Aujourd’hui, même si je le vis comme si rien ne c’était passé. Je le vis mal dans le sens où j’ai du mal à occuper la place passager d’un véhicule. La scène se retournait en moi, comme un film sur lequel on a mis replay. Je me rappelle les nuits de cauchemars que j’ai passé, à crier le prénom de Joshua. J’avais besoin de lui, même si je ne l’ai pas retenu. Je ne pouvais pas me mettre sur son chemin. Je ne pouvais pas avoir cette place. Je voulais simplement qu’il se souvienne de moi comme cette fille avec il a tant partagé.

Comme naturellement quand je m’étais lancé vers ce bar, j’avais pris place à côté de cet inconnu. J’avais comme une impression de déjà-vu. Peut-être qu’on s’était déjà croisé.. Je n’en avais pas la moindre idée mais quelque chose chez me rappelait un vieux souvenir. Enfin, je semblais avoir captivé son attention quand je remarquais à plusieurs reprises que son regard m’observait, du coin de l’œil. Je m’étais bris de quoi boire tout en lançant la conversation. Nolann. Un joli prénom pour un jeune homme qui en dégage carrément. Néanmoins, je ne pouvais pas faire semblant, je remarquais son air décontenancé, comme s’il avait quelque chose qui le dérangeait. Si ça se trouve, il avait mal démarré la soirée et je m’étais fait des films à deux francs. En fait, il regardait la fille derrière moi et je m’étais dit : non, c’est juste moi, qui ça pourrait être d’autre ? « Tequila et blanc cerise… Je vois que tu as plutôt bon goût… » De quoi, se mettre dans l’ambiance, c’est certain. Tout en vidant ma première téquila, je souriais comme on apprécie un bon moment comme celui – ci. « Je profite d’une bonne soirée. Alors je bois ce qui fait plaisir à ma bouche. Tu es un homme plutôt bière que whisky, si je conclus bien.. » Est-ce qu’on sait dire quelle est notre personnalité en regardant ce que nous buvons en soirée ? Je suppose. En tout cas, je n’avais pas de préférence. Cela me faisait croire aussi qu’il ne venait pas noyer une peine. En général, c’est ce que font une grande partie des hommes quand quelque chose ne marche pas comme ils veulent. Je m’imaginais rien alors. Le jeune homme venait passer une soirée comme on en passe des milliers dans une vie. « Excuse-moi, pour tout à l’heure. Je fixe pas mal de gens comme ça, j’espère que je ne t’ai pas fait peur… » Cette phrase me rassurait en quelque sorte car je me disais que je n’avais pas rêvé quand je l’avais également observé de mon côté. Alors soit il était un homme cherchant une compagnie pour un bon moment où il faisait partie de ce type de gars sorti tout droit d’un hôpital psychiatrique. Je laissais mon imagination trop en penser quand je réfléchis bien. En tout cas, s’il s’avérait être la seconde possibilité. J’étais une sans peur, je sympathisais normalement sans m’imaginer qu’il pourrait peut être me sauter au cou et m’étrangler. Certainement parce que je ressemblerais à son ex petite amie. Faut vraiment que j’arrête de penser comme ça. « Non mais il y aucun soucis, puis ça m’a donné une raison de venir d’accoster » ajoutais – je sourire aux lèvres en savourant mon blanc cerise. « Tu viens souvent ici ? Car j’ai comme une impression de déjà vu et je suis plutôt bonne avec les souvenirs. Alors peut être qu’on s’est déjà croisé ? » Ah oui, quand j’ai quelque chose dans la tête, je ne l’ai pas autre part. Je voulais donc savoir si nos chemins s’étaient déjà croisés. On ne sait jamais, si ça se trouve, il s’en souvenait et je l’avais marqué. Du coup, voilà la raison à l’attention qu’il portait sur ma personne. J’étais à la fois intriguée car je sentais un sentiment différent chez cet homme. Il n’était pas comme tous ces gars présents ce soir dans le bar. Il ne tentait pas son coup sur chaque demoiselle. Il restait plutôt dans son coin, observant personne après personne.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyLun 20 Fév - 19:57


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


Je devais probablement en faire flipper plus d’une , rien qu’à la façon de fixer les gens. C’était une sale manie chez moi. Et depuis que je venais de découvrir le visage de ma demi-sœur, encore plus. Je sentais encore plus le devoir de la protéger, de tous les salopards qui traînaient. Rien que le type du bar tout à l’heure, j’aurai pu lui en mettre une juste parce qu’il la reluquait. Je découvrais en moi, de nouvelles faiblesses. Je donnais aux gens une image sûr de moi, voir même un peu trop. Face à elle, je perdais complètement cette assurance qui me valait un début de réputation à Berkeley. Certes, j’étais un coureur de jupon. Mais quand tu es face à une personne, et que cette personne a indirectement bouleversé ton enfance, il y a de quoi être dingue. J’avais envie de lui coller toutes mes misères sur le dos. Peut-être que pour le coup, j’aurai pu la haïr, la traiter de tous les noms et me casser en courant pour cracher ma souffrance. Non, je décidais d’y aller doucement. Si je devais tout lui mettre sur le dos, il fallait le faire intelligemment. Méfiez-vous, j’étais intelligent quand il s’agissait de faire des coups bas aux gens. Quand j’y repensais, sans arrêt bien entendu depuis la séparation de mes parents, je me demandais si mon père était heureux de ma venue au monde. Ou alors il aimait probablement faire des bébés aux quatre coins du globe qui sait. J’avais peut-être encore un demi-frère ou une demi-sœur de plus, planquée par là. Il recommencerait le même scénario qu’avec ma mère, se barrer du jour au lendemain en me laissant croupir comme un abruti. Pas une seule carte pour mes anniversaires, ni de cadeau pour Noël. Pour moi, c’est comme si mon géniteur était mort. Depuis mes cinq ans, il devait probablement se taper la mère de la jolie blonde que j’avais en face de moi. Ok, je devais bien l’avouer. Elle était plutôt bien réussi. Si elle n’était pas ma demi-sœur, je me serai fait une joie de me la faire. Malheureusement, c’était probablement la seule fille que je ne pourrai jamais toucher dans ma vie. D’une, parce que ça se fait pas. De deux, parce qu’elle porte le nom de ce pourri. Au fil du temps, j’avais fini par oublier les traits de son visage. Je m’étais interdit à moi-même une seule marque d’affection de sa part. C’était mon père, point barre ça s’arrêtait là. Je ne voulais même pas l’appeler par père, mais plutôt par spermatozoïde qui a fécondé l’œuf. Il ne méritait même pas l’honneur de pouvoir se vanter d’être mon géniteur. Et malheureusement, faire changer son nom de famille aux Etats-Unis, comme partout ailleurs je présume, c’est méga cher. Et moi, je n’avais pas le fric pour ça. Je m’étais déjà saigné en quatre pour pouvoir me payer les frais d’inscription à Berkeley. J’étais même train de me demander si je n’allais pas devoir bosser pour pouvoir continuer à payer les nombreuses années d’études qui m’attendaient. Si j’avais eu mon père, ou du moins son autorité, j’aurai probablement été totalement différent. On ne pouvait malheureusement pas changer le destin. Si cet abruti devait partir, il devait le faire. Le destin allait être gentil par contre si je devais le rencontrer un jour pour me laisser le temps de lui casser la gueule tout en gentillesse. La douceur du Woobleforth dans toute sa splendeur. Et pas une pâle copie, non ça c’était du pur Nolann de A à Z.

Moi qui voulait me choper une belle demoiselle ce soir, c’était râté. Bien qu’elle n’était pas au courant, j’allais devoir me taper ma sœur pendant toute une soirée, à essayer de faire connaissance autour d’un verre. Qui sait, peut-être que la petite n’allait rien se rappeler le lendemain. Moi par contre, j’avais tout intact. Comme la première fois quand j’ai croisé son regard dans les couleurs, et lorsqu’on m’a demandé si je n’étais pas le frère d’Aislynn Woobleforth. Autant dire que ce jour-là, ma mère qui était au courant en avait pris plein la gueule la pauvre. J’avais du mal à supporter les cachotteries en temps normal, mais me cacher ma sœur pendant vingt-trois années, ça c’était vraiment mauvais. Je l’avais en travers, ma mère m’avait en plus annoncé ça tout à fait normalement. C’est le genre de comportement qui m’insupporte directement. Depuis mon arrivée à Berkeley, je passais plus de temps avec les filles qu’à donner un coup de fil à ma mère. Il fallait couper le cordon un jour ou l’autre. Je l’avais coupé un peu trop rapidement, lors de ma première nuit en prison. Je savais que ça n’allait plus être pareil. Pour elle, j’étais le gosse paumé parce qu’il n’a pas eu son père. Le gosse paumé qu’elle n’avait pas su arrêter à temps dans les conneries. Le gosse qu’elle a laissé se détruire à petit feu jusqu’à ce qu’il commette la plus grande connerie de sa vie. Ma mère avait lâché prise. Cela faisait un moment que je ne lui avais pas donné de nouvelles. J’étais comme ça moi de toute façon. Je ne courrais pas après les gens, sauf après ma demi-sœur indirectement. J’avais envie de savoir comment elle était, comment elle se comportait. Après tout, elle était comme moi en fait : elle voulait profiter de la vie à pleine dent. Mais qu’est ce qui me prend là ? Voilà maintenant que je lui cherchais limite des excuses alors que je me devais de la détester. C’était mon devoir. Elle était arrivée, alors qu’elle n’aurait pas du. C’était comme ça. Par contre, je savais déjà ce que j’allais lui balancer à mon cher paternel. Merci pour m’avoir laissé un gentil petit paquet cadeau de vingt-trois ans. Je ne te pensais pas si généreux. Tout était imaginé dans ma tête. Il ne me manquait plus qu’à le faire. Chose impossible, je ne voulais pas voir ce type. J’allais garder ma haine, dans un coin de ma tête malheureusement.

Maintenant que ma demi-sœur était là, je devais lui parler. Chose qui me paraissait impossible il y a quelques jours. La discussion était désormais entamée, même si pour le moment cela restait plutôt soft. Et tant mieux. Tant qu’elle ne commençait pas à dire que je lui ressemblais. J’essayais par tous les moyens de nous trouver un point commun. La moindre ressemblance frappante avec notre paternel. Je ne trouvais rien de bien convainquant. Peut-être qu’elle était plus forte à ce jeu-là que moi. En tout cas, j’étais incapable de dire qu’elle était moche. Elle était carrément à mon goût. La pauvre si maintenant elle espérait avoir une quelconque relation avec moi, je me devais de la repousser. Plus tard, elle comprendra. Beaucoup plus tard. Il fallait surtout que je me lance et que je trouve les mots justes pour ne pas la brusquer. Déjà que pour moi, la pilule avait du mal à passer alors je n’imagine pas elle. Se retrouver avec un grand demi-frère, c’était probablement des explications à demander à notre cher paternel commun. Si moi, j’étais au courant par ma mère, elle ne l’était absolument pas. Ca me laissait une longueur d’avance pour tout lui expliquer. Est-ce qu’elle avait remarqué mon air complètement dépité l’air de dire je sors d’un enterrement me fait pas chier ? Probablement. Ce genre de tronche chez moi, ça se voyait à des kilomètres à la ronde. L’autre abruti en chaleur continuait de nous dévisager. Bon sang, à croire qu’ils s’étaient tous donné le mot ce soir pour m’emmerder. Les autres soirs, je chassais la femelle donc à vrai dire, je ne sentais pas en danger mais là, avec elle, c’était la porte à la bagarre assurée. Je l’écoutais parler. Elle avait une certaine prestance, probablement un côté Woobleforth qui passait. Le charisme aussi. D’après mes souvenirs, mon père était un blond, comme elle. Tout commençait à me revenir petit à petit, et j’en devenais de plus en plus mal à l’aise d’ailleurs. Comme je n’extériorisais pas ou très peu mes émotions, c’était assez simple de me cacher derrière cette façade froide et bizarre que je me collais sur le dos. « Je profite d’une bonne soirée. Alors je bois ce qui fait plaisir à ma bouche. Tu es un homme plutôt bière que whisky, si je conclus bien.. » Mon dieu si je devais lui faire la liste de tous les alcools qui passaient dans mon estomac depuis mon plus jeune âge. J’en avais jusqu’à l’année prochaine. J’avais touché à tout ce qui était interdit et tabou aux Etats-Unis. Je n’en étais pas mort, fort heureusement. « Tu as raison, cet endroit est plutôt cool. Oh non, la bière est plutôt occassionnelle. C’est pas que je n’aime pas traîner aux toilettes mais… » disais-je, en ne terminant pas ma phrase, préférant plutôt reboire une gorgée. Il ne fallait pas que j’oublie mon étiquette de dragueur. Si cela pouvait me permettre de me cacher encore quelques minutes de plus, il fallait absolument que j’en profite. Peut-être finalement que ma chère sœur noyait sa peine dans la tequila. Je n’espérais pas, sinon j’allais devoir jouer le psychologue et c’est pas franchement ce qui m’intéressait. Bien que j’avais besoin de cours de psycho, quelques-uns, pour mes études de droit. Remarque la psycho, c’est un peu mon domaine : en prison, tu vois n’importe quoi. Les petits dépressifs à côté, c’est une grosse blague. « Non mais il y aucun soucis, puis ça m’a donné une raison de venir d’accoster » C’est vrai que je l’a regardais d’une façon un peu trop incitante. Voir même comme un gros pervers en manque. Certes, je n’allais pas ramener ma gazelle ce soir, mais bon ça ne m’empêchait pas de faire mon marché pour la prochaine fois. Tant qu’on jouait sur la carte du dragueur de soirée, ça me plaisait bien. Cela me permettait de parler avec ma demi-sœur mais aussi de me planquer. Je ne savais pas encore si j’étais prêt à lui lâcher la bombe comme ça. C’est comme si tu demandais à un terroriste quelle ville il voulait bombarder, autant réfléchir avant de se lancer non ? Puis tant qu’à faire mal, autant le faire bien. Le « Hey au fait, j’suis ton frère ! Passe-moi le sel ! » très peu pour moi. Il fallait que ça soit bien plus subtil, tout en finesse mais en même temps qui déclenchait un ouragan. Peut-être qu’elle allait m’en vouloir, je ne savais pas. « Tu viens souvent ici ? Car j’ai comme une impression de déjà vu et je suis plutôt bonne avec les souvenirs. Alors peut être qu’on s’est déjà croisé ? » Là ça sentait le roussi. Mais quel idiot, non ! Elle ne m’avait jamais rencontré et elle ne connaissait pas mon existence. Pas de raison de se faire de souci. Parfois, je m’inquiétais vraiment trop pour rien. Je sirotais tranquillement ma bière, pour la terminer. J’allais probablement m’autoriser un petit excès ce soir. Je sifflais le serveur, qui s’était barré suite à mes minis menaces. « Jack, une tequila pour moi. Et s’il-te-plaît, ressers une autre tequila blanc cerise pour la demoiselle. » disais-je, en le fixant dans les yeux. Il avait très bien compris pourquoi je lui balançais ça dans la tronche. Entre lui, et le mec qui restait planté comme un piquet sur la piste de danse en fixant ma demi-sœur, je me sentais plutôt observé ce soir. Si jamais l’autre passait à l’attaque, il allait connaître le bad Nolann. Autant dire que j’avais décidé de l’enterrer au fond de moi à ma sortie de prison, mais parfois, c’était nécessaire. Ok maintenant, avec trois bières et une tequila, les choses sérieuses commençaient. « Oh oui, je suis un habitué des lieux. » disais-je, en posant le petit verre de tequila en face de la blonde. Voilà que j’étais généreux maintenant. Pas trop quand même, je ne m’appelais pas Crésus. Bien que maintenant, je fusse conscient que pour séduire une femme il ne fallait pas seulement avoir une belle gueule comme la mienne, il fallait aussi le portefeuille bien accroché. « Alors, cherche dans tes nombreux souvenirs. Tu trouveras peut-être la réponse à ta question. » disais-je, avec un air mystérieux. Je me jetais probablement trop tôt dans la gueule du loup, mais j’adorais jouer avec les gens.


Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyMar 28 Fév - 9:41


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


Mon père. Un bien grand mot, réellement car je ne pense pas que ce rôle lui colle à la peau. Je ne sais pas ce qui s'est passé chez lui pour qu'il devienne ainsi. Si lâche, si petit et insignifiant pour moi. Mes souvenirs à ses côtés sont bien loin. Cette époque où nous étions inséparable et que j'étais loin d'imaginer ce qu'il pouvait devenir. Sans connaître ce qu'il a pu vivre secrètement pour devenir ainsi, me faire tellement pitié que j'ai préféré faire une croix sur lui, sur ce que nous avions tant partagé. Ces instants où j'étais toujours derrière lui, où je courais simplement sans me soucier des embûches. Puis il est devenu ce qu'il est. Cet homme que je ne peux pas regarder sans avoir pitié. Qu'est ce qu'il est devenu ? Ce déchet de la société, cet homme qui a commencé à trompé sa femme. Cette personne à qui il a dit oui devant l'église. Est ce qu'il a oublié tous ces instants ? Leur première rencontre ? Je n'en sais rien. Puis je ne veux pas lui trouver d'excuse, ça m'évite d'en chercher et il n'en mérite pas. Il a trahi tout ce qu'il m'a toujours inculqué. J'ai cru une fois de trop en l'innocence de chacun mais je n'oublie pas cette nuit où il est parti. Il pensait que j'allais faire comme si je n'avais pas vu qu'il avait pris ses valises, qu'il ne m'avait pas prévenu de son départ comme il le faisait en partant pour des affaires. Me promettant de m'amener un souvenir quand je ne pouvais pas venir. Aujourd'hui, je n'ai aucun remord de ne plus lui adresser la parole. Certains disent qu'un jour, j'arriverai à un stade de regret. Mon géniteur, celui qui m'a donné la vie. Hé bien, ça me fait une belle jambe. Je n'en ai vraiment aucune idée si je regretterais et je ne cherche pas plus loin non plus. La vie est ainsi et je ne peux pas y remédier. De son côté, il doit s'avouer qu'il a raté quelque chose et qu'il devrait réagir avant de ne plus savoir bouger. Et même, je ne sais pas si j'arriverais à tourner la page. Qui peut – il être pour me demander de fermer les yeux sur le fossé qu'il a creusé entre moi et ma mère. Quand il est parti, on a eu cette relation si fusionelle que je n'aurai jamais osé la souhaiter. Ma mère était devenue une confidente et c'était réciproque. On ne se cachait rien et je retrouvais une certaine stabilité dans mon quotidien. Je calmais mes envies de sortir, de fréquenter les mauvaises personnes aux mauvais endroits. Je me disais également que si je tombais sur un homme, j'espérais qu'il soit différent de l'image que j'avais à l'époque. Enfin actuellement, elle n'a pas fortement changé mais elle se base de la même manière. Alors, il y a eu Cesar qui au début, je le pensais différent. Je me disais que ça me changerait, il était attentionné, chaleureux et compréhensif. Jusqu'à ce que notre relation se tasse et qu'il prenne confiance en nous. Là, j'ai remarqué un véritable changement sans délai. Il est devenu un homme complètement différent et si proche de l'image que j'avais de mon père. Quand un soir, je le prends sur le fait accompli. Dans ce lit avec une autre, il me regarde d'un air : laisse moi finir ce que j'ai commencé. Puis quand je quitte la pièce et qu'il me suit, je ne sais pour quelle raison. Mon sang ne fait qu'un tour et une nouvelle facette de ma personnalité pointe le bout de son nez quand ma main fracasse son visage. J'ai envie de hurler, de lui reprocher tout ce que j'ai sur le coeur et clairement lui dire qu'il a tout gâché. Au lieu de ça, je pars silencieuse et les yeux remplis de larmes mélangées à de la colère. Je ne veux plus aimer. Je ne veux plus y croire. Ils sont tous pareils. Au début, on les croit différent mais cela ne se fait remarquer qu'en surface. Une surface bien plus taillé que l'intérieur. Quand on réalise que le plus clair de leur temps, c'est le haut de leur pantalon qui dirige le bateau. Du coup, il y a quelques mois quand nos chemins se sont recroisés. Je me suis vengée. Sans éprouver le moindre remord car il s'est fait prendre à son propre jeu. Je l'ai allumé si facilement qu'il est tombé dans le piège, la tête la première. Nous avons pris la direction de ma chambre, l'un contre l'autre. Je lui faisais croire à mes envies, à ces moments où on ne contrôle plus rien. Pour au final, le faire déchanter et tomber plus bas qu'il ne l'aurait imaginé. J'ai donc déshabillé la bête. Je l'ai allongé sur mon lit et j'ai mis mon plan en place. Sortant les menottes, attachant chacun de ses bras de part et d'autre du sommier. Pour au final me reculer, l'admirer et rigoler. Ce qu'il était loin de s'imaginer, c'est les deux heures qu'il allait passé dans cette tenue de nudiste. Je pris le grand soin de laisser la porte de ma chambre grande ouverte. A cette époque, je dormais encore chez les iotas. Il y en a que ça allait bien faire rire. Comme on dit; la vengeance est un plat qui se mange froid et je n'étais pas maître en la matière mais ça ne voulait pas dire que je ne pouvais pas y arriver. Je pense malgré tout que ça ne changera rien à sa façon de vivre et de prendre tout de haut. Se croyant sur humain, se pensant plus fort que tout le monde et avant tout indestructible.

J'avais alors ma propre satisfaction. Ce soir, je n'allais pas déroger à la règle depuis que l'on m'avait enlevé le plâtre. Je ne pouvais pas m'empêcher de sortir et surtout de danser. Puis j'avais croisé le regard de ce jeune homme. Mon dieu qu'il était beau. Mais mon dieu, qu'est ce qui pouvait ressembler à quelqu'un qui me rappelait un souvenir. Peut – être que l'on s'était déjà croisé. Sur le coup, je m'en souvenais pas directement mais j'allais trouver. Voir si mon imagination me faisait des tours ou si nos chemins s'étaient déjà croisés. Au fil de la conversation, je le saurais le fin de mot de mes sensations. Si ça se trouve mon imagination me jouait des tours et je rêvais les yeux ouverts. « Tu as raison, cet endroit est plutôt cool. Oh non, la bière est plutôt occassionnelle. C’est pas que je n’aime pas traîner aux toilettes mais… » On parlait simplement et ça suffisait. Je sentais déjà que le contact passait plutôt bien entre nous. Si ça se trouve, je serais moins seule pour la soirée et qui sait peut – être pour la nuit. Quoi ? Je pense que ce n'est pas un crime de penser de cette façon quand on se retrouve devant un homme plaisant. Puis il est plus grand que moi, ça fait une chose en plus pour que je me sente en sécurité. Une rencontre qui me plait. D'ailleurs s'il n'avait pas posé son regard sur moi de cette façon; je ne me serais pas avancée. Je n'allais pas m'en vouloir ou me cacher. J'avais directement engagé la discussion et je n'allais en rien la regretter. Silencieusement alors je m'étais approchée et le courant semblait passé. Je ne vois pas ce que je voudrais changer ou faire quand je remarque que tout se passe normalement. Je souriais et écoutais ce qu'il disait. « Du bois quoi alors ? D'habitude. » Je me renseignais comme il le fallait. On dit souvent dans les bras. Dis moi ce que tu bois et je te dirais qui tu es. Ok cette phrase, c'est moi qui vient de l'inventer mais je ne pense pas qu'elle soit mal pensée. C'est aussi une façon de voir si la personne aime les choses corsées comme le whisky ou s'il préfère les douceurs telle qu'une bière. Personnellement, je débordais de fantaisie et je buvais à toutes les buvettes. Que l'on parle de tequila, de blanc, vodka, je me plaisais à pas mal de différents alcools. Difficile alors de savoir qui je suis vraiment. N'est ce pas ? Je pense que bon, une petite discussion m'aiderait à y voir plus clair sur ce jeune homme mystérieux et notre tête à tête me plaisait pas mal. Je ne voie pas pourquoi je prendrais la fuite en si bon chemin. Le dynamise dans mon comportement me faisait réaliser que j'arrivais à un stade où je suis bien partie pour ne pas dormir de la nuit. « Jack, une tequila pour moi. Et s’il-te-plaît, ressers une autre tequila blanc cerise pour la demoiselle. » Ces paroles me firent comprendre qu'il était habitué des lieux et sa seconde phrase ne faisait que confirmer. Ben alors, toutes les fois où j'ai passé des soirées ici, je ne l'avais jamais remarqué. Il devait être discret, je ne sais pas. De plus, il m'offrait un verre, c'est que c'était bon signe. Il voulait que je reste un peu près de lui. Sinon il n'aurait pas agis de cette façon. Enfin c'est ce que j'en conclus. Quand j'évite qu'un mec reste à mes côtés car il peut toujours rêver. Je ne lui paie pas de quoi boire et évite la possibilité qu'il reste juste à côté de moi. J'avais quand même fait part au jeune homme que son visage ne m'était pas inconnu. Alors savoir où j'avais pu le voir ? Mission impossible et surtout dans mon état. Mes souvenirs pouvaient devenir flous et j'évitais de me promener trop loin dans mon passé. Le moyen efficace d'éviter les mauvais souvenirs. « Alors, cherche dans tes nombreux souvenirs. Tu trouveras peut-être la réponse à ta question. » J'acquiessais de la tête à cette remarque. Quand un second jeune homme vient se joindre à nous. Il me regardait comme si j'étais nue. Sérieusement, il y en a qui ferait mieux de rentrer chez eux que de finir comme une épave. Je reposais mon attention sur le beau blond devant moi. Tandis que je me décidais de tourner le dos au nouvel arrivant. « Merci pour le verre. Tu sais pas me donner des indices. C'est quoi ton nom de famille ? » Si ça se trouve, je faisais face à une prince caché qui essayait de masquer son identité. Impossible pour moi de me la faire à l'envers. Je sais que ma mémoire peut me jouer des tours mais elle reste malgré tout mon plus fidèle allié. Quand soudain, cet inconnu posa sa main sur mon bras. Je tournais mon visage en sa direction, lui adressant ma plus belle grimace. Sérieux, il a cru que c'était noel celui là. Je détournais alors mon attention du jeune homme avec qui je prenais plaisir à discuter pour me retourner vers cet abruti et d'un ton sec lui adressais quelques paroles. « Tu ne sais pas aller voir si je suis ailleurs, s'il te plait. » Je trouve que rien de bien méchant était dit même si j'avais utilisé un air plutôt arrogant. Néanmoins, je souhaitais qu'il comprenne au plus clair mon message et qu'il me laisse tranquille. Il y avait d'autres filles libres dans le bar et de quoi faire son envie de la nuit. Donc bon, déjà venir me déranger alors que je suis occupée. De plus, il pose sa main sur moi alors que je ne sais pas où elle a trainé. Je ne veux pas attraper une maladie de je ne sais pas où. Sauf qu'il se montrait insistant et serait de plus en plus fort mon poignet. « Hé lâche moi crétin, maintenant. Tu me fais mal. » Ces paroles n'allaient pas détendre l'atmosphère et j'allais en payer les fruits. Quand je dis que par moment, je manque de tact, ce n'est pas pour faire du vent. Mais réellement pour dire que lorsqu'on m'énerve, j'ai difficile à le cacher, à me modérer. C'est dans un élan que je n'attendais pas qu'il essayait de me tirer vers lui et ainsi vers la sortie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyLun 5 Mar - 3:08


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


La soirée commençait plutôt bien. Enfin une fois arrivé ici, je pensais qu’elle allait bien se terminer comme d’habitude : une fille dans mes bras, une partie de jambe en l’air et l’au revoir pas du tout déchirant du lendemain matin. Tout ceci après une soirée tranquille au Lexington Club. Mais ce soir, je n’avais pas n’importe quelle compagnie. Si c’était une soirée en début d’année, j’aurai probablement fuit comme si la peste venait s’attaquer directement à moi. Mais je me décidais au fil des jours, à regarder la vérité en face. Je n’allais pas rester tapie dans l’ombre, en attendant qu’elle le découvre par elle-même. Je devais agir comme une grande personne, comme son grand frère. Même si je n’étais que son demi-frère, j’avais le même nom de famille qu’elle et pour moi, c’était important. Peut-être qu’elle partageait la même vision que moi en ce qui concernait mon cher paternel. Ou peut-être tout simplement qu’elle vouait un culte à ce salopard. Je n’en avais aucune idée, mais il fallait que je lui parle absolument de lui. Comme si j’avais besoin de me confier à cette moitié de moi, cachée pendant vingt-deux années. En attendant, mon père n’avait pas perdu de temps pour tremper son lardon ailleurs. Rien que le fait d’y penser me dégoûtait assez. Lorsque je la regardais plus attentivement, j’avais l’impression de voir mon père. Par chance, les Woobleforth étaient blonds et je n’avais pas échappé à cette règle. Aislynn non plus d’ailleurs. Plus je la regardais, plus je me sentais étrangement lié à elle. J’étais lié par les liens du sang avec une femme qui m’était inconnue jusqu’à maintenant. Mais pour le moment, elle ne se doutait de rien et c’était probablement mieux comme ça. Peut-être qu’au final, elle devait rester dans le secret dans le seul et unique moyen de la protéger, dans l’ombre. Même si je n’aimais pas rester dans l’ombre des gens, pour elle, j’étais capable de faire beaucoup de choses. Elle était ce que j’avais manqué au cours de mon enfance, quelqu’un avec qui jouer, quelqu’un avec qui parler. Enfant unique de ce couple éphémère, j’étais très rapidement livré à moi-même. Ma mère, elle, n’avait aucune autorité sur moi. Mon père, constamment en « voyage d’affaire ». Mais je ne devais pas oublier que je n’avais pas la même mère avec elle, c’était probablement le seul fossé qui me séparait d’elle pour le moment. Elle avait pourtant, pratiquement tous les traits de mon père. Enfin notre père. J’avais encore du mal à le dire. J’avais encore du mal à imaginer que je n’étais pas le seul Woobleforth, âgé de la vingtaine passée. Pourtant, je devais me faire une raison. J’étais le seul de nous deux à être au courant. Dans ma tête, j’essayais de m’imaginer sa réaction. Choquée, en colère, pas étonnée du tout. Je m’attendais à tout. Je ne savais absolument pas à quelle sauce j’allais être mangée avec elle.

Bien que le début fut catastrophique, notre conversation était plutôt simple pour le moment. Du moins, il n’y avait aucune ambiguïté. C’était comme si je faisais connaissance avec une fille rencontrée par hasard. Si c’était ce genre de fille, elle finissait dans mon lit. Or là, c’était ma demi-sœur et je ne pouvais pas faire n’importe quoi. Ni dire n’importe quoi. Je devais être prudent. J’avais tellement l’impression de la connaître, cela en devenait déroutant. Je me sentais complètement désarmé en sa présence, comme si je perdais toute cette assurance qui faisait ma réputation de dragueur et de coureur de jupons. Notre conversation sur les alcools était tout ce qu’il y avait de plus normal. J’espérais simplement qu’elle ne me fasse pas du gringue ou qu’elle ne me drague pas. Imaginez l’horreur ou même le pétrin dans lequel j’allais me mettre. Ou si même je couchais avec elle. Non, il fallait que je mette les barrières immédiatement avant qu’elle ne se fasse trop d’idées. « Du bois quoi alors ? D'habitude.» Elle se renseignait sur mes goûts, ce qui ne semblait pas trop alarmant pour le moment. Du moins, elle n’était pas en train de me faire du pied non plus quoi. Dans un sens, j’apprenais à faire sa connaissance d’un côté. Histoire de voir si j’avais un quelconque point commun avec elle, mis à part notre blondeur et notre nom de famille. Peut-être que je lui ressemblais plus que je ne le croyais. Je comptais bien en savoir plus ce soir. « Oh, je ne suis pas difficile. Tant que j’ai quelque chose à boire, je prends. S’il n’y a rien, je bois de l’eau. » disais-je, en riant. En même temps, je n’avais pas trop le choix hein si l’alcool n’était pas au rendez-vous. Mais là, ce soir, il m’en fallait un peu. Je n’allais pas me contenter que de trois bières. Je parlais à ma demi-sœur, ce qui pour moi, était un véritable miracle et donc, c’était une chose à fêter. D’ailleurs, je terminais l’une des bières assez rapidement pour me pencher sur la tequila. Elle semblait tout à fait attendrie de mon geste, chose qui était normale pour moi. Et puis, c’était ma sœur. Enfin, j’oubliais souvent qu’elle n’était pas encore au courant. J’oubliais beaucoup de choses en sa présence. Et je me sentais bizarre. Cela me rappelait la première fois où je croisais son regard dans les couloirs de Berkeley. Là, je manquais de tomber dans les vapes ce jour-là. J’étais parti en courant pratiquement, par trouille qu’elle ne me remarque. Ce soir, c’était chose faite. Elle semblait tout aussi curieuse que moi… Et malheureusement pour moi, elle s’approchait un peu trop du point de chute de mon secret. « Merci pour le verre. Tu sais pas me donner des indices. C'est quoi ton nom de famille ? » Je déglutissais ma tequila. Si je lui donnais tout de suite, ça allait gâcher cette soirée qui commençait si bien. Je m’apprêtais à lui lancer un nouveau mystère lorsque je remarquais juste derrière elle, un mec pas très frais s’installer sur le tabouret. Le pauvre type ne tenait pratiquement plus debout. Je me demandais presque si je ne devais pas lui proposer un tuteur pour qu’il tienne encore droit. Une fois le verre de tequila vidé, j’attrapais la dernière bouteille de bière décapsulée. Soudain, le déchet posait sa main sur son bras. Je me sentais monter en pression d’un coup, manquant presque de péter la bouteille de bière tellement je l’a serrais. « Tu ne sais pas aller voir si je suis ailleurs, s'il te plait. » Et bim, ça c’était fait. Emballer, c’est pesé. Mais pourtant, je ne le sentais pas. Vraiment pas du tout, et je n’allais pas tarder à lui en faire la remarque. Celui-là, il était pire que celui qui l’a fixait jadis sur la piste de danse. Il venait de poser la main sur le bras de ma demi-sœur, il commençait déjà à mettre un pied dans le trou sans le savoir. « Oh, mec ! Tu comprends quand on te parle ? Lâche là ! » J’avais posé ma bouteille de bière à moitié vidée déjà, peut-être sur le coup du stress et de l’émotion. De l’énervement aussi. J’avais l’impression de perdre le contrôle de moi-même. Le regard d’Aislynn changeait, comme si celui-ci se tordait de douleur. Je continuais malgré moi à monter le ton. « Oh, t’es bouché ou quoi ? La pression sur le poignet de ma demi-sœur semblait plus forte que tout à l’heure et elle l’avait particulièrement bien ressenti. « Hé lâche moi crétin, maintenant. Tu me fais mal.. » Je commençais à me lever du siège. Mais trop tard. Aislynn était déjà attirée vers la sortie.

A ce moment précis, j’étais perdu. Le barman n’avait évidemment rien vu, trop occupé à servir les autres clients qui voulaient picoler. Je prenais une des bouteilles de bière vide, et je l’a plaçais à l’arrière de mon jean, fonçant vers la sortie. Je me sentais mal, terriblement mal. Je n’avais pas envie qu’on lui fasse du mal. Je n’avais pas envie qu’un salopard abuse d’elle. Je savais qu’elle avait peur, et que le type n’était vraiment pas commode. En sortant, personne. Je courais dans tous les sens, bousculant même des personnes au passage. Il ne pouvait pas aller bien loin de toute façon dans l’état où il était. Je commençais à entamer une course contre la montre dans le parking, bondé de voitures de la même couleur. Avec la nuit, la recherche ne m’était pas facile. J’entendais des bruits de pas, pas très loin. Et des jurons. Probablement ma demi-sœur qui cherchait à se débattre, mais fine comme elle l’était, ce n’était pas facile. J’avais peur, pour la première fois de ma vie. Peur pour la première fois de ma vie de retrouver ma sœur allongée par terre. Je ne la connaissais pas, je ne savais rien d’elle, mais je savais que ce soir, je devais la sauver en quelque sorte des griffes d’un mec complètement saoul. J’avais peur de la retrouver inerte sur le sol, alors que je ne lui avais pas dit la vérité. Je me sentais coupable de ne pas avoir foutu une dérouillée immédiate à ce type, je me sentais coupable de ne pas l’avoir vu avant. Je finissais par apercevoir une silhouette pas très loin de mon champ de vision. J’y étais presque. L’adrénaline, mélangée à l’alcool, me faisait complètement perdre les pédales. Je n’avais envie que d’une seule chose : buter ce type. Le planter sans aucun scrupule. Quitte à finir ma vie en prison, alors que, j’avais fait tout ce chemin pour me repentir de mes fautes. Tant que je savais qu’elle était en sécurité, et en vie, rien d’autre n’importait. « Aislynn !!! » Ca y’est, je l’a voyais enfin. Tentant de ce débattre face à ce mec. Manque de bol pour lui, je pratiquais plusieurs sports et j’avais pratiquement tout essayé surtout en ce qui concernait les bagarres. Elles étaient fréquentes en prison. J’avais appris à me battre là-bas. Autant dire que se battre contre un ex taulard, c’était dangereux. C’était encore plus dangereux quand c’était un ex-taulard qui avait quelques bières et une tequila dans l’estomac. J’arrivais enfin à les rattraper, même si pour cela, je devais passer entre quelques voitures et j’avais quand même du mal. Je fonçais sur le type, en le plaquant contre l’une des bagnoles qu’il avait derrière lui. Il devait lâcher ma sœur à cet instant. Du moins, j’étais trop préoccupé par le type pour m’en rendre compte, je m’étais même pas rendu compte que sous le choc, mon genou était légèrement blessé par le choc. Il tentait de me donner des coups, du mieux qu’il pouvait, dont un que je m’étais pris en pleine bouche. Après m’être relevé, je revenais à la charge en sentant un léger goût de sang dans ma bouche. Je donnais plusieurs coups de poings dans l’abdomen du mec, avant de lui mettre un bon coup de genou dans le nez une fois qu’il commençait à se pencher vers l’avant, sous l’effet des coups. Je le plaquais à nouveau contre la bagnole, ignorant si le type pissait le sang ou quoi. Sortant un canif de ma poche, je le menaçais sous la gorge. « Écoute-moi bien, car je ne te le redirai pas deux fois. Tu vois cette fille-là ? C’est ma sœur. Et tu sais ce que je fais aux mecs qui veulent toucher ma sœur ? » Je commençais à presser le couteau contre la gorge du mec, complètement sonné. Je me rendais compte que je venais de lâcher le mot « sœur » juste devant Aislynn. Je me rendais aussi compte que je menaçais un mec que je ne connaissais pas avec un couteau, et que j’étais complètement prêt à le planter si jamais il lâchait un seul mot de travers. Je me rendais compte que cette fille venait de bouleverser ma vie, mes projets, et les vieux démons que je tentais de vaincre depuis tant d’années. « Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te planter ce couteau dans ta p*tain de gorge… » Ma respiration était rapide, mon regard crispé par la douleur mais aussi par la colère. Je réalisais ce que j’étais en train de faire, et c’était mal. Je donnais une mauvaise image. Très mauvaise. Je relachais mon emprise sur le type, qui lui partait en courant. Je laissais tomber le couteau à terre, sous le choc de mon geste. Sous l’emprise de l’alcool, je n’étais plus moi-même. Voilà la leçon que je venais d’apprendre aujourd’hui. J’essuyais ma bouche avec le dos de ma main. Je n’osais même pas me retourner vers ma sœur, j’avais trop peur de voir sa réaction. Trop peur d’affronter enfin la réalité en face.



Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyMar 13 Mar - 10:13


« You are my half sister. Really ? »
NOLANN WOOBLEFORTH & AISLYNN KATIE WOOBLEFORTH


La réalité est rude. On idéalise les gens, on les rend meilleur par leur absence. Moins ils sont là plus on en garde une bonne image. Une fois de plus. J'ai effacé tout ce qui me blessait et gardé l'image du père que je voulais. Un père dont on est fier. Je l'aime, mais maintenant je sais ce qu'il est. Je n'ai pas mal. Je n'ai pas pleuré. Je suis juste vide, vide de n'avoir pas des parents fiables. D'être loin de la vie que je voulais et de voir que le chemin va être plus long que prévu. Est ce que les expériences vont servir ? Est ce que l'on refait deux fois les mêmes erreurs ? Les doutes font partie de la vie, mais jusqu'à quel point? Je ne connais pas la fin de l'histoire. Je ne sais pas si j'ai envie de le connaître. De tout de façon on doit avancer quoiqu'il arrive, la vie ne nous attend jamais. Si tu ne continues pas tout va défiler sans que tu puisses la contrôler. Et quand tu perds le contrôle c'est fini, tu vas devoir faire plus d'effort pour le même résultat. Pour ma part, c'est fini depuis longtemps, je n'y crois plus. Enfin assez pour vivre et penser à l'avenir. Dis toi qu'on ne sait jamais ce qui nous attend, la vie est imprévisible. Beaucoup trop imprévisible. Je me mets dans la peau de mes 14 ans, je regarde la vie que j'imaginais pour mes 19 ans et je regarde la vie que j'ai. Le sourire jaune. Au final, que faisons nous de ce que nous avons perdu, de ce qui nous reste et de ce que nous venons d'avoir? Tout s'est passé tellement vite que j'ai encore peine à réaliser ce que le jeune homme venait de prononcer. « Écoute-moi bien, car je ne te le redirai pas deux fois. Tu vois cette fille-là ? C’est ma sœur. Et tu sais ce que je fais aux mecs qui veulent toucher ma sœur ? » Est ce qu'il rigolait ? Est ce une façon d'éloigner l'homme insistant de moi et que se fût la seule idée qu'il ait eu ? Je tournais mon visage en direction de son regard et remarquais directement la colère que je pouvais y lire. C'était étrange à expliquer. Tout s'est déroulé si vite que je n'ai pas eu le temps de réaliser ou d'agir plus tôt. L'inconnu avait eu la force de m'attirer jusque l'extérieur du bar et je dois avouer qu'une boule au ventre s'était crée. Incompréhensif et tout à coup rempli de peur. Je me demandais ce qu'il allait m'arriver, qu'est ce qu'il me voulait sérieusement. J'avais essayé de montrer ma force mais qu'est ce que je peux faire contre un homme qui fait deux fois ma taille. On s'était éloigné et je me voyais déjà loin. Ce genre de moment ne devrait pas se produire. Des hommes ne devraient pas être ainsi avec les femmes, juste parce qu'il se pense être le sexe supérieur. Le gars que j'avais rencontré dans le bar était sorti quelques secondes plus tard. Le temps déjà pour moi d'avoir traversé la route et de me retrouver à l'écart. Il avait foncé sur nous et attrapé le mec sans que je puisse réagir. Sous la violence des actes, j'étais tombée contre le trottoir et m'étais écorchée contre une pierre énorme. Les coups partaient dans tous les sens. Nolann eut la mal chance de rater un coup et de se ramasser une bonne droite au niveau de la lèvre. Puis il y avait eu cette phrase qui ne fit qu'un tour à mon sang. Alors qu'il connaît de lui donner des coups, je réalisais seconde après seconde qu'un lien particulier pouvait nous unir. Mon père était véritablement un crétin de première, où je rêve encore. Mais je réalisais la portée de ses actes quand il sortit cette arme blanche de je ne sais où.. La peur au ventre me prit d'avantage quand il continuait de s'exprimer. « Donne-moi une seule bonne raison de ne pas te planter ce couteau dans ta p*tain de gorge… » Il était donc sérieux. Il était prêt à agir sans peser le poids du pour et du contre. Dans ma tête, je répétais ces quelques mots : «  Lâche le. S'il te plait. Ne fait pas l'idiot. » Trop prise par l'action et la violence de la situation, je n'avais rien osé dire à haute voix. Sous le choc de cette révélation et étonnée de voir les coups portés, j'étais restée inerte. Jusqu'à ce qu'il fasse le bon choix et qu'il laisse partir ce crétin. Mon dieu. Je n'ose même pas imaginé s'il l'avait planté. S'il aurait eu la volonté de porter cette pointe dans le thorax de cet homme. Je m'en serais voulue. Je ne me doutais pas de ce fil invisible qui pouvait nous rapprocher. Si j'étais allée l'accoster c'est juste parce qu'il avait porté plusieurs fois son regard sur moi. Un attention insistante qui avait fait naître en moi l'envie de dévoiler ce côté mystérieux.

Je n'avais jamais été le centre d'une bagarre aussi violente par le passé. Nolann semblait agir comme s'il savait déjà ce qu'il faisait. Il était mon frère même si je ne savais pas encore lequel de mes parents avait foiré. Je me doutais forcément que cela ne pouvait qu'émaner de mon père. Le jeune homme devait être plus âgé que moi. Du moins, ça faisait partie de ces déductions qui se basent sur l'apparence, sur ce que l'on ressent. Alors son nom serait Woobleforth, il serait ce frère que j'ai toujours voulu mais que l'on ne m'a jamais donné. Après toutes ces années, je n'étais plus cette petite fille qui avait besoin d'un autre repère qu'un père. Il y avait eu Andréa que j'avais toujours considéré comme de ma famille même si de son côté, il avait une vraie soeur. Moi, j'avais toujours été la petite fille unique que l'on gâte et qu'on met sur un pied des tale. Ce soir, je voyais tout était remis en doute. Je n'osais imaginer les mensonges et les projets qu'il avait dû fonder pour vivre cette double vie. Je me demandais s'il avait alors cette complicité qui s'était envolée pour ma part avec ce père. Oui, c'est très étrange. Cependant, je n'osais pas imaginer ma mère avoir de tels plans dans son jardin secret. Je ne l'imaginais pas mener une double vie, en sachant qu'elle aurait souhaité avoir un second enfant et que son époux s'empressait de refuser à chacune de ses éventuelles propositions. Puis il ressemblait trop à mon père, il y a de ça une vingtaine d'années. Cette révélation allait changer toute ma vie; j'allais remettre tout en cause sans avoir la moindre idée de qui est ce jeune homme. Nous avons certainement le même sang dans nos veines, à peu de chose près.. Mais qui était – il vraiment au fond de lui ? Avait – il prit des cours de combats pour avoir une telle répartie dans ces gestes ? Depuis combien de temps savait – il que j'existais ? Est ce que ce soir nos chemins s'étaient croisé par hasard ? Ou avait – il tout planifier ? Oh mon dieu, j'allais avoir une ribambelles de questions à lui poser. Seulement je pense que ce n'était pas l'instant. Je réalisais que je n'avais pas envie de le voir s'enfuir. Je ne voulais pas qu'il craignent mon regard. Sauf que depuis que cet homme avait pris la fuite, il n'avait plus tourné son attention vers moi. J'avais le genou entaillé mais ce n'était rien comparé à la lèvre explosé qu'il avait. Je m'en voulais d'un coup. Je n'aurais pu dû l'entraîner dans cette situation. Imaginez si la police était arrivée. Il aurait passé la nuit derrière les barrières et peut – être qu'il aurait dû passer devant un juge pour coups et blessures avec menace à l'aide d'un couteau. Heureusement, il n'y avait rien eu de cette envergure. Néanmoins, on ne devrait pas rester là. On ne sait jamais si l'autre revenait avec une bande. M'approchant de Nolann, j'enlevais mon gilet que je roulais en boule. Attirant son visage vers moi avec l'aide de l'une de mes mains, j'y déposais alors ce bout de tissu au niveau de sa lèvre dans l'espoir d'arrêter le sang. Nous restons silencieux pendant de longues minutes. Je voyais dans son regard qu'il était aussi perdu que je peux l'être à ce moment même. «  Tu devrais sans doute avoir des points de sutures vu la grandeur de la plaie. » Je n'osais pas encore parlé de cette phrase qu'il avait prononcée avec tant de colère dans la voix que dans l'émotion. Je regardais autour de nous. Il faisait calme d'un seul coup. «  Tu veux qu'on ait à l'hôpital ? » J'avais du mal à réaliser que tout ceci s'était bien passé. J'avais une nouvelle révélation sur ma famille. Un secret que je n'avais jamais osé imaginé. Je pensais que mon père était plus intelligent que ça. Plus intelligent que de fonder des familles sur tout le globe. Nous n'avions certainement pas eu la même vie, la même éducation et j'en passe. Sauf qu'un sentiment particulier me faisait sentir proche de lui. Puis je profitais de la seule seconde où je croisais vraiment son attention., où il me regarda à nouveau comme dans ce bar pour ajouter quelques mots à mes répliques passées. «  Je suis désolée. Je n'aurais pas voulu que l'on en arrive là. Je m'en serais voulue si tu avais eu des ennuis par ma faute. Je n'aime pas crée ce type de situation. Même si j'ai conscience que je dois te remercier de m'avoir sauvé de ce taré. Merci.  » Je continuait d'éponger son visage et j'avais cette envie de le serrer contre moi. D'un seul coup, j'avais perdu tout l'alcool que j'avais pu consommer pendant la soirée. J'étais bien moi et avec toute ma tête.


Revenir en haut Aller en bas
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
prénom, pseudo : elo, lodiie
date d'inscription : 22/10/2009
nombre de messages : 37026
avatar : sam claflin

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » EmptyMar 24 Avr - 16:55

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« you are my half sister. really ? » Empty
MessageSujet: Re: « you are my half sister. really ? » « you are my half sister. really ? » Empty

Revenir en haut Aller en bas

« you are my half sister. really ? »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Hey sister, go sister, soul sister, flow sister ... - Jézabel
» Sister, sister. ◊ Venia & Calli
» All for you, all for a sister
» Sister... I like you ? Of course not. || Makena
» PV ♣ Half stoned, thinking "damn this shit gets old".

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-