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Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue.

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MessageSujet: Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. EmptyMar 9 Sep - 20:54


Frappant souplement le sol au rythme de sa course, les écouteurs de son iPhone vissés aux oreilles, Victoire traversait le parc de l’université d’une allure régulière et modérée pour ne pas se fatiguer prématurément et ne pas brûler ses réserves trop vite alors qu’elle comptait poursuivre son entrainement quelques minutes encore. Elle sentait pourtant l’acide venir endolorir ses muscles raidis par l’effort mais il était hors de question de ralentir sa course, hors de question de faiblir alors qu’elle était si proche de l’objectif qu’elle s’était imposé. Non, Victoire n’était pas le genre de femme à abandonner, pas plus qu’elle ne se laissait aller à la médiocrité : elle donnait le meilleur d’elle même, à chaque moment de sa vie, à chaque seconde de sa vie. Attaché à son bras par une lanière spécialement conçue pour l’exercice sportif, la rouquine sentit pourtant son portable vibrer contre son bras, lui provoquant un petit frisson tout au long de son échine. Ah qu’elle avait horreur qu’on l’interrompe quand elle était occupée et plus précisément, quand elle s’accordait ces précieuses minutes de détente – après tout, la définition n’était pas la même pour tous. Ignorant l’appel en claquant de la langue, elle reprit de plus belle son entrainement, courant d’un rythme toujours aussi rassemblé vers le bâtiment des Epsilons.
Ces derniers étaient probablement encore tous endormis, bien au chaud au fond de leur couette ou à peine levées pour aller prendre d’assaut la salle de bains une heure ou deux. Cette pratique était courante au sein de la confrérie et même si les jeunes Epsilons étaient tout aussi coquettes que les Bêta, elles ne parvenaient cependant à les concurrencer en matière de superficialité bien que certaines y mettaient tout leur sien, il fallait bien l’admettre. A dire vrai, Victoire ne parvenait à comprendre leur obsession pour le maquillage : il ne s’agissait pas seulement de se peindre le visage pour paraître parfaites, il fallait être capable de maquiller l’ensemble de son être pour parfaire l’illusion. En sommes toutes, le maquillage n’était pas franchement sa tasse de thé et la jeune femme se mettait un point d’honneur à toujours respecter son teint de poupée de porcelaine et ne jamais dénaturer son visage à coup de liners et autres poudres. Un peu de naturel dans ce monde de brut, que diable !
Sentant une nouvelle fois son portable vibrer, la jeune femme poussa un petit soupire et le détacha sans ralentir l’allure, histoire de voir qui pouvait bien la harceler de la sorte si tôt. Après tout, c’était peut-être important ? Ou alors était-ce Alev qui tentait une nouvelle fois de reprendre contact avec elle ? Merde ! Faites que ce ne soit pas elle ! Pria-t-elle silencieusement en levant les yeux au ciel. Le souvenir du motif de leur dispute était encore bien trop frais dans la mémoire de la jeune femme et elle n’avait pour ainsi dire, aucune envie de revivre cet étrange moment. Il était pourtant trop tard, voilà qu’elle sentait à nouveau les picotements sur ses lèvres et ces étranges papillons au fond de son ventre. Bordel, ça lui donnait envie de vomir. Sur l’écran de son téléphone, c’était pourtant le nom d’une autre amie, une vraie amie d’ailleurs, pas de celles qui tentaient de vous embrasser au vu et au su de tout le monde. Non, une amie digne de confiance. S’arrêtant finalement, elle décrocha enfin non sans lui faire comprendre qu’elle dérangeait oui. L’écoutant palabrer, la jeune femme marcha sans trop regarder ou ce qu’elle se dirigeait et finit par s’arrêter au pied d’un arbre pour s’y étirer. « Je t’ai déjà dit que ça ne vaut pas le coup, ce type est un looser… » commenta-t-elle sans se soucier de parler à voix haute après tout, il n’y avait encore peu de monde à cette heure matinale. « Oui mais non. Je t’assure, si on parle bien du même Cavendish tu fais vraiment une erreur de casting chérie, ce type fait pitié. Mais bon, si tu veux passer pour la dernière des connes vas-y hein mais tu ne viendras pas pleurer chez moi. » reprit-elle en levant les yeux aux ciels face aux arguments de sa copine qui semblait avoir un crush sur Xavier Cavendish, un Oméga peu fréquentables selon la rousse. A vrai dire, elle ne pouvait guère prétendre le connaître mais du peu qu’elle avait vu de lui, elle avait décidé qu’il n’y avait strictement aucun moyen pour que ce type puisse l’intéresser. Oui, le trouver la poudre au nez, chancelant à la sortie des toilettes l’en avait suffisamment dissuadée. « Mais je me fous complètement de ses yeux bleu ! Tu vaux mieux que ça crois-moi. Et arrête de m’appeler dès que tu crois tomber amoureuse ou alors choisis au moins des types intéressants. Pas des junkies ! Aller, bisous je te laisse » finit-elle par s’agacer avant de raccrocher sur une note un peu plus douce. Mais le mal était fait, elle allait devoir sauver son amie avant qu’elle ne s’entiche réellement du jeune homme à qui elle n’avait probablement jamais adressé la parole. Se retournant, l’Epsilon allait reprendre son chemin vers le bâtiment de sa confrérie quand son regard croisa celui sur lequel elle s’était donné tant de joie à casser du sucre sur son dos. Le bien nommé Cavendish. Merde, il était pas supposé mourir dans un coin celui-là ? De toute évidence non.
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. EmptyVen 12 Sep - 22:16

Xavier était un con. Il ne fallait pas le nier, on ne peut pas le rater, c'était ainsi et rien n'y faisait autrement. Pourtant, nombre de filles lui couraient après, complètement obnubilée par ses beaux yeux bleus et verts, et son corps de rêve. Et son corps de rêve, il le cultivait avec grand plaisir. Les sports disponibles à l'université étaient très variés et populaires parmi la gente masculine ce qui ravissait le jeune homme qui ne manquait pas de passer beaucoup de temps dehors. La nature et les belles filles en mini short qui se secouaient sous le rythme des basses des derniers hits r'n'b ainsi que sa jolie petite meilleure amie qui dansait au soleil et avec une légèreté déconcertante. Il avait assisté au spectacle avec plaisir, la regardant danser alors qu'il sortait de sa séance de sport quotidienne à la salle de l'université. Son admiration pour la jeune femme pouvait paraître étrange et elle l'était. Il était obnubilé par elle. Par sa grâce. Par sa beauté. Il la trouvait son idéal en la jeune femme malgré la situation étrange qu'il y avait entre eux. Néanmoins, il fallait bien que le jeune homme rentre chez lui et étant venu en taxi, il rentrerait à pied. Il n'habitait pas sur le campus mais y passait souvent pour aller rendre visite à ces quelques rares amis. D'ailleurs, c'est en passant par l'extérieur de l'université qu'il vit une jeune fille bien énervante. Victoire Gainsborough ou la plus chieuse énervante et peste de l'univers. Bien loin après Eileen, mais quand même. Elle était au téléphone apparemment et Xavier entendait chaque mots de cette peste. Pff, encore une discussion débile entre filles. Elle était une vielle connaissance du jeune homme lorsqu'il avait accompagné Barbara, son ex petite amie, au bal des débutantes à Paris. Elle l'avait pris le nez dans la farine on va dire, le nez enfariné de cocaïne et le verre plein de champagne à 10000 dollars la bouteille. Il n'était pas fière de cette période de son adolescence, jonglant entre la merveilleuse petite amie qu'il avait et les extras dont il profitait. Barbara avait été sa petite amie durant deux ans mais la dernière soirée qu'ils avaient passé ensemble précédait son départ pour l'Australie et Xavier n'avait pas l'intention de la passer dans les larmes et les au revoir. Il était parti faire la fête et profiter de sa nuit à Paris. Bref, tout ça pour dire que Victoire l'avait vu cette nuit là et n'avait pas hésité à l'affiché auprès de toutes les filles de la soirée. Quelle garce ! Le truc qu'elle ne savait pas à propos du jeune homme était qu'il était tellement triste du départ de sa copine qu'il n'avait pas l'intention de coucher avec quiconque dans les heures qui suivaient. En la voyant dans le parc universitaire, Xavier repensait à tout ça tout en écoutant d'une oreille sa conversation. Il était un fouineur, on y pouvait rien. Il ne comptait pas annoncé sa présence, et la laisser continuer son petit bonhomme de chemin sans la perturber, elle n'en valait la peine. Ils continuèrent comme ça durant un petit moment jusqu'au moment où il entendit son nom sortir de sa bouche. Lui ? Un junkie ? Qu'est-ce qu'il fallait pas entendre. Voyant que la jeune fille se retournait, il resta bien planté au beau milieu de la route, dans son champs de vision. Ses bras croisés faisant ressortir ses biceps et pectoraux, son regard bleu lugubre et son sourire en coin ne laissait pas de doute. Il était en colère mais assez amusé par la situation. Elle semblait bien effrayé et avait raison de l'être. Xavier détestait qu'on parle dans son dos, surtout de cette manière. Il n'aimait pas qu'on le juge, surtout pour une pimbêche dans son genre. Alors mademoiselle Gainsborough, on prend du plaisir à être la pimbêche qui ne sait rien mais raconte tout ? Pff, quelle idiote qu'elle était de parler ainsi du Cavendish. Il ne fallait pas le chercher si on ne voulait pas être complètement détruit. Victoire était belle, certes, mais sa langue de vipère la rendait affreuse au yeux du jeune homme. Il y avait des personnes avec qui le courant passait, avec qui on pensait dur comme fer que la première impression n'était pas la bonne et qu'un peu de recherche pouvait arranger le tout. Mais il y avait des personnes qui confirmait la première impression. Arrogante et hautaine, elle dégageait un charme tout en le repoussant. Xavier la regardait avec ses grands yeux bleus complètement sombres. Ce n'était pas bon signe. Il était réputé pour ne pas avoir un très grand sang froid même si il ne frapperait jamais une femme. Néanmoins, lui faire vivre un enfer en la torturant de son charme, ça il pouvait. Et il le faisait régulièrement. Sinon, il allait lui faire chié jusqu'à la mort. Et pas de manière gentille.
 
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. EmptyMer 29 Oct - 8:29

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MessageSujet: Re: Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. Quand on parle du loup, le voilà qui montre sa queue. Empty

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