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Quand le passé nous rattrape

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MessageSujet: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyMer 27 Juil - 17:38

Quand le passé nous rattrape 21divl5




Cela faisait plusieurs mois que j'étais arrivé à San Francisco. Aux États-Unis tout simplement en fait. Les vacances avaient déjà pointé le bout de leur nez, à mon plus grand bonheur. Je pouvais ainsi m'accorder un peu de repos. Et une fois n'est pas coutume, je me trouvais présentement dans un bar, alors que ma montre affichait vingt-trois heure. Je ne ressentais ni le besoin, ni même l'envie de rentrer chez moi, dans mon appartement minable où ma seule compagnie était l'araignée qui se baladait sur le mur, juste derrière une de mes armoires. Ainsi je venais de rentrer dans le bar une nouvelle fois, une bière à la main, alors que je venais de sortir pour fumer une cigarette. Beaucoup de personnes étaient présentes et pourtant, mon regard se posa sur une femme en particulier. Je restais immobile, les yeux écarquillés, comme si je venais de voir un fantôme. Nos regards se croisèrent.

Flash-back :

« Beaux tatouages. », lançais-je de ma voix rauque tout en m'approchant de la jeune femme qui, malgré sa taille et sa faible carrure, restait ma supérieure. Certes, nous ne servions pas le même pays, mais la hiérarchie est partout la même. Enfin, ce n'est pas comme si ça m'intéressait autant que les deux tatouages qu'elle arborait. Le premier sur son poignet gauche, le second à l'intérieur de son bras. J'en venais même à me demander si elle en possédait d'autres Je prenais place juste à côté d'elle, juste en face d'un feu de camps. Si la situation avait été différente, nous aurions pu croire être en vacance, dans un endroit assez désertique en apparence, où la chaleur nous empêchait littéralement de dormir. Cela faisait également remake de la série télévisée Lost. Soit. La nuit était tombée sur le sol africain. La crasse, la poussière faisaient parties intégrantes de notre quotidien, sans parler de la terreur et du sang. Quand j'ai commencé l'armée, je me souviens avoir eu une énorme boule au ventre durant plusieurs mois. Un stress, une peur constante. J'ai cru que j'allais rapidement abandonner. Mais pourquoi faire ? Plus rien ne m'attendait en France. Puis au fil des années, ce mode de vie est devenu le mien, si bien que ça ne me dérangeait plus de dormir à la belle étoile. Enfin dormir est un bien grand mot. Au fond, personne ne dort. On somnole, rien de plus. Mais on s'y fait.

Je me souvins de ce moment où je proposais de l'eau à ce Lieutenant-Colonel de l'armée américaine. Elle ne dormait pas, comme si quelque chose l'en empêchait. Autour de nous, quelques personnes semblaient avoir trouvé un sommeil léger. Quelqu'un se devait de ''monter la garde''. Et comme ni elle, ni moi, ne semblions victime des bras de Morphée, nous nous tenions compagnie. Une mission avait débutée, avec un faible effectif. Je n'étais pas vraiment rassuré par le silence qui nous entourait. Un peu comme si nous étions face au silence avant la tempête. Il faut dire ce qu'il est. Entre le Lieutenant-Colonel Nightingale et moi, l'Adjudant Salaun, ce n'était pas l'amour fou. Disons que je lui en faisais voir de toutes les couleurs depuis que nous devions faire équipe pour mener à bien quelques missions. La plupart du temps, je n'en faisais qu'à ma tête. Et lorsque l'action débutait, il n'était pas rare de me voir agir sans aucun ordre, me la jouant solo comme quelqu'un venait d'avoir une superbe idée. J'ai un énorme soucis avec les règles, ce qui reste un comble dans l'armée. On m'a toujours dit faire une excellente recrue, mais en proie à la Cour Martiale si je ne changeait pas rapidement d'attitude. J'ai toujours plus ou moins réussis à me rattraper et à remonter dans l'estime de tel ou tel supérieur. Dans le fond, je n'étais rien d'autre qu'un ours mal léché répondant à ses instincts. C'est ce qu'on voyait en moi, avant de comprendre que j'étais un homme blessé par la vie que l'armée avait changé du tout au tout. Banale comme histoire, non ?

Et désormais, il y avait Nightingale. Une femme au côté garçon manqué prononcé dans sa personnalité, doublé d'un féminisme réel. Une femme qui ne se laisse visiblement par marcher sur les pieds, têtue et aussi méfiante que loyale. Son visage se trouvait emprunt d'un sérieux consumé par une sorte d'exaspération, comme si ma présence lui était désagréable. J'esquissais un sourire. Je devais avouer trouver un certain amusement au fait de l'emmerder. Mais elle m'intriguait beaucoup trop pour que je l'ignore. Sa capacité à diriger des hommes avec une poignée de fer restait relativement impressionnant. Parfois, j'en viens à me demander si elle n'a pas que son travail dans la vie. Je suis bien placé pour parler de ça me direz-vous... Et je rêvais déjà d'en savoir plus sur elle. « Qu'est-ce que ces écritures signifient ? », lui demandais-je avec un ton peut-être un peu trop arrogant. Le fait est que désormais, c'était une de mes uniques façons d'agir.

Fin du Flash-back

Après quelques secondes d'immobilisation dues au choc, je prenais mon courage à deux mains pour m'approcher de la jeune femme. Cette femme a qui je devais ma vie sauve aujourd'hui. Et quelque part, je lui en voulais presque pour cela. « Lieutenant-Colonel ? », demandais-je alors que je me trouvais à présent à côté d'elle. Qui sait, peut-être avais-je uniquement à faire à quelqu'un qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau ?
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyDim 31 Juil - 22:36



Logan & Gemma
Le passé nous rattrappe toujours . . .
Quand le passé nous rattrape 498267




    Ce soir, j'avais décidé de passer ma soirée dehors. J'ignorais encore exactement ce que j'allais faire mais rien que marcher, visiter la ville en pleine nuit ne me dérangeait pas. Je venais à peine d'arriver dans cette belle de San Franscico donc, j'en avais encore beaucoup à visiter. J'aurais nettement préféré passer ma soirée avec mon adorable petit mari, mais non, il a fallu qu'il travaille ce soir. Il aurait pu faire un effort, ce n'est pas pour un jour de tournage qu'il aurait perdu quelque chose. J'avais vraiment envie de passer un peu plus de temps avec lui, comme avant. Maintenant, j'avais l'impression qu'il m'évite comme si, j'étais la peste noire. Il a fort changé depuis la mort de notre fils et ça je peux comprendre mais, il ne devait pas pour autant me mettre à l'écart. J'étais toujours là, même si, j'ai failli mourir en Irak mais fort heureusement, je m'en suis sortie et ça, c'est grâce à l'amour que je porte pour mon mari et mon autre garçon de 20 ans. Cela ne paraissait pas, mais je me sentais tellement vieille quand je disais l'âge de mon fils. Les années passent tellement vie qu'on s'en rend même plus compte ; Cela signifiait que cela faisait également 20 ans que j'étais en couple avec mon mari mais seulement 14 ans de mariage. Il lui a fallu quand même six ans pour qu'il me demande la main, mais je ne lui en veux pas du tout. A cette époque, on s'était consacré aux études et à notre petit garçon. Le mariage n'était pas primordiale à ce moment. En fait, on s'était vraiment marié à l'improvise. J'avais appris que j'allais partir en Bosnie pendant quelque temps, et Danny, mon mari, ne voulait pas que je parte sans l'anneau à mon doigt. Depuis lors, cette bague est en quelque sorte mon porte bonheur.

    FLASH-BACK


    Alors que je me trouvais assise devant un feu de bois que j'entendis une voix d'homme qui disait « beaux tatouages ». Je tournais mon regard vers celui-ci, je remarquai très vite que ce n'était qu'autre que le p'tit Français, l'Adjudant Logan Salaun. Un homme que je n'appréciais guerre et qui ne faisait qu'à sa tête. C'était un bon soldat, je ne disais pas le contraire mais, s'il cessait d'être arrogant et également qu'il arrêtait un peu de faire carrière solo, on aurait pu très bien s'entendre. J'affichais tout de même un sourire, avant de jeter mon regard sur mon tatouage qui se trouvait sur mon poignet... Je ne lui avais pas répondu, un simple sourire suffisait amplement pour moi. Je n'avais pas la tête de parler surtout que je n'avais malheureusement pas su contacté mon mari via web-cam. J'ignorais ce qu'il faisait et j'avais bien peur. Danny n'est pas un homme infidèle loin de là, mais en sachant qu'il travaillait dans un endroit un peu mal saint, j'avais de quoi me faire des soucis. Je n'ai jamais aimé son boulot et jamais, je pourrais aimer. Je préférais qu'il soit un homme en foyer que faire le boulot qu'il fait. Il gagne pas mal d'argent, certes, mais à quel prix ? J'avais tellement de doute sur lui, c'est vrai quoi, j'étais ici pendant des mois.. Est-ce qu'un homme s'est résisté à la tentation d'une belle femme aux gros nichons et refaite à la tête au pied ? Je ne sais pas sincèrement. Si j'étais dans le cas contraire, je pense que je tromperais mon mari si, je travaillerais auprès des beaux mecs à moitié à poils. Je ne pourrais jamais résister à un homme nu. Déjà ici, c'est dur mais bon, j'étais tout de même un officier et je ne me voyais pas me faire sauter par mes gars. D'ailleurs, c'était bien trop dangereux, je risquerais d'aller devant la cour martiale pour des conneries pareilles, ça ne vaut pas la peine. Je sais résister et j'aime mon mari...

    C'est bien la première fois qu'on n'entendait pas de coups de feu ou des bombes tombées à quelque kilomètre de nous ; c'était calme et tant mieux, cela faisait du bien aux oreilles. On pourra enfin dormir une nuit sans bruit même si je ne trouvais malheureusement pas le sommeil. Je n'avais pas l'habitude de parler de ma vie privée à mes collègues et encore moins à des inconnus de services. Je ne connaissais rien de ce fameux Logan, tout ce que je sais de lui, c'est que ce n'était qu'un petit con. C'était ma façon de penser, mais jamais, je n'irais pas le voir pour lui dire cela. C'était quand même un collègue et je lui dois le respect tout comme lui d'ailleurs.


    Alors qu'il me demandait ce que cela signifiait que j'hésitais à deux fois de lui dire, mais au bout de quelque seconde, j'ajoutais gentiment :

    GEMMA ▬ « Ce sont les noms de mes deux fils. Celui-là c’est Marvin »
    dis-je en montrant mon poignet ensuite je montrais mon autre tatouage qui se trouvait à l’intérieur de mon bras
    « et celui-ci, c’est Calvin. »


    FIN DU FLASH-BACK


    Cela faisait une bonne heure que maintenant je me trouvais dans un bar à boire un bon verre d'alcool. Je savais toujours être raisonnable quand il s'agissait d'alcool surtout qu'après mon troisième, je sentais déjà de l'effet. Je n'avais pas trop envie de rentrer soul au risque que mon mari m'accuse de pué l'alcool. D'ailleurs, je dois déjà voir si, il va rentrer aujourd'hui. Il m'avait dit qu'il allait tourner jusqu'à des trois heures du matin donc, ce qui m'étonnerait qu'il allait rentrer ce soir. Je buvais tranquillement mon verre quand soudain j'entendis cette voix... Je me retournais vers lui et j'affichais un large sourire. Cela faisait un bye qu'on m'avait plus appelé par mon grade. J'avoue que cela me manquait tout comme donner des ordres à des hommes. Je me levais de mon tabouret, afin d'aller saluer mon ancien collègue.

    GEMMA ▬ « Adjudant, ravis de vous voir ici. Et appeler moi Gemma, je ne suis plus Lieutenant-colonel. »

    Dis-je en lui faisant la bise.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyMer 3 Aoû - 17:46

Quand le passé nous rattrape 21divl5




Flash-back

Je me demandais clairement si elle accepterait de me répondre. En effet, en tant que supérieure, elle n'a pas à me parler de sa vie privée. En fait, ce n'est même pas conseillé car nous devons garder une certaine distance et il est plus facile de poser ses limites et accepter une hiérarchie quand on ne connait pas la personne juste en face de nous. De plus, il ne faut pas être devin pour comprendre que cette femme n'est pas du genre à étaler sa vie aussi facilement. Et c'est ce qui m'interpelle le plus. La curiosité est un vilain défaut, ce n'est pas à moi qu'on va l'apprendre. J'aime l'interdit. De ce fait, une personne qui refuse de faire part de son passé va m'intéresser. En temps normal, je me fiche de la vie de ceux qui m'entourent, car justement, ils en parlent trop ouvertement.

J'observais cette femme avec insistance. Quand ses lèvres s'entrouvrirent, je pensais que ça serait pour m'envoyer sur les roses en m'expliquant qu'elle était ma supérieure et que je n'avais pas à lui poser des questions personnelles. En fait, je sais que je l'exaspère avec mon attitude arrogante, mais dans le fond, je suis persuadé que ça l'amuse. Et même s'il nous arrive bien souvent de nous envoyer des pics ou bien de nous engueuler ouvertement, nous nous apprécions même si nous ne l'avouerons jamais. Je savais que s'il venait à m'arriver quelque chose, ça l'embêterait de ne plus me voir pour me faire la morale. Et vice-versa.

« Ce sont les noms de mes deux fils. Celui-là c’est Marvin » Je posais mes yeux noisettes sur son poignet. « Et celui-ci, c’est Calvin. » Puis sur son bras. Je lui adressais un petit sourire qui, malgré moi, fut espiègle et arrogant. « Heureusement que vous n'avez que deux fils. Si ma mère avait dû faire un tatouage pour chacun de ses enfants, elle en aurait partout. » Je souriais à nouveau, puis je m'étirais doucement en tendant les bras. Puis le silence retomba. Mon regard se perdit dans le brasier juste en face de nous, alors que mes doigts caressaient l'alliance attachée autour de mon cou par un lacet en cuir. « Essayez d'aller dormir, je n'ai pas sommeil, je vais en profiter pour monter la garde. » Ma main lâcha la bague que je portais toujours à cet endroit à défaut de ne plus l'avoir au doigt, puis je tournais la tête vers Nightingale. « Ou alors on peut passer la nuit à discuter. » De là, un nouveau sourire arrogant s'ancra sur mon visage dont les rides de caractère s'étaient creusées. « Si c'est ce que vous préférez, on va devoir trouver un sujet de conversation. Mh... que diriez-vous de m'expliquer pourquoi vous avez fait la folie de devenir militaire ? » Oui, car à mes yeux, il fallait être assez fou pour s'engager dans l'armée. Bien évidemment, j'entendais par là ne pas être très net non plus de mon côté...

Fin du Flash-back

Je savais qu'elle allait me reconnaître, même si je portais désormais mes cheveux plus courts. En effet, je les avais eu mi-longs durant mon service, tout comme j'avais souvent porté une barbe de trois jours. On ne peut pas vraiment prendre soin de nous lorsque l'on est en mission à l'armée. Aujourd'hui, je faisais beaucoup plus propre sur moi même. Encore un petit côté négligé avec une barbe mal rasée, mais je ne portais pas des vêtements poussiéreux à longueur de journée.

Nightingale esquissa un large sourire en me voyant, si bien que je me demandais si elle ne me prenait pas pour quelqu'un d'autre pour sembler aussi heureuse. « Adjudant, ravis de vous voir ici. Et appelez moi Gemma, je ne suis plus Lieutenant-colonel. » Elle n'était plus Lieutenant-colonel ? Mes sourcils se arquèrent à cette entente, si bien que je ne réagissais que très peu quand elle vint me faire la bise. « Appelez moi Logan, je ne suis plus Adjudant. », lui lançais-je sur le même ton, bien qu'avec toujours cette arrogance qui me caractérisait depuis plus de dix ans désormais. Je prenais place sur le grand tabouret juste à côté du sien et la regardais dans les yeux. « Beaucoup de choses ont changé en un an. »

Oui j'avais quitté l'armée depuis ma blessure par balle. Depuis ce fameux jour où Nightingale a eu ''l'incroyable'' idée de me sauver la vie. On m'avait rapatrié en France, où j'avais reçu je ne sais combien de soins. À partir de là s'est enchainée une rééducation et on m'a interdit de reprendre mes fonctions à l'armée car j'étais devenu trop faible pour m'exposer à des risques permanents. De plus, à 36 ans, j'étais largement en âge de prendre ma retraite. Ainsi, j'avais repris repris ma carrière, bien que dans une voix différente. Avant j'étais ce comédien réputé de France, connu dans le monde du spectacle. Aujourd'hui, j'étais ce professeur de théâtre arrivé depuis peu à l'université de Berkeley. « Que faites-vous de vos dix doigts maintenant ? », lui demandais-je avant de tourner la tête vers le barman pour qu'il me serve une bière, ce qu'il fit assez rapidement d'ailleurs car en une minute, je retrouvais une petite bouteille verte posée juste en face de moi, sur le comptoir. Je remerciais l'homme d'un signe de tête avant de reporter mon attention sur Nightingale. « Vous voulez boire quelque chose ? » Après tout, elle n'était plus ma supérieure, je pouvais bien me permettre de lui proposer un verre. Et tout ceci, sans arrière pensée.
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyJeu 11 Aoû - 20:43



Logan & Gemma
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Quand le passé nous rattrape 498267


    FLASH-BACK


    J'aimais les enfants, mais pas au point d'avoir six enfants comme Brad Pitt et Angelina Jolie. Déjà, je manquais beaucoup de temps étant donné que ma carrière me demande beaucoup de temps et malheureusement, je ne pouvais déjà pas profiter un maximum de mes adorables petits garçons et mon amour de mari. Il m'a suggéré de quitter les Marines pour devenir une femme en foyer ou alors trouver un emploi stable mais ; je ne pouvais pas. Ma passion, c'est l'armée et je ne me voyais pas faire autre chose que ça. Rester derrière un bureau ce n'est du tout pas mon truc. J'aime bouger, j'aime manier des armes à feu, alors pourquoi m'en privé ? Surtout que mon mari fait une carrière totalement différente de la mienne, et j'avoue que son métier, je détestais plus que tout au monde. J'ai toujours l'impression qu'il me trompe pendant que je me crèvais le cul dans un pays de merde comme ici. Je ne pouvais pas vraiment l'en vouloir étant donné qu'un homme à besoin de se satisfaire un jour, et rien faire pendant un mois voir plus, c'était quasi impossible. Contrairement à moi, je pouvais rester longtemps sans rien faire. Le sex n'est pas une priorité pour moi.

    Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire sous sa remarque avec sa mère. Il est évitant qu'une femme comme sa mère ne grave pas les noms de son fils. Je voyais mal une femme ce graver à la tête au pied les noms de ses enfants. EN tout cas, cela me donne envie de savoir combien de frère et soeur il avait, car en l'écoutant, on dirait que sa mère a fait une tribu d'enfant, une équipe de foot... Je le regardais et j'ajoutais :

    GEMMA ▬ « Oh deux enfants me suffit largement, et je ne suis pas une poule non plus. Et en plus avec ma carrière, je me vois mal en avoir plus. »

    Dis-je en soupirant. Des enfants, j'en voulais déjà pas au départ mais bon comme Marvin était '' un accident'' je ne pouvais pas avorter car, c'est comme enlevé une vie à être humain et ça, je ne pouvais pas faire. Cependant, le second était voulu et j'en suis bien heureuse d'en avoir aujourd'hui, même si, d'ici quelque mois Dieu ira m'en enlever un. Rester dans ce pays de merde me culpabilise, j'aurais pu profiter de ma famille au lieu de glander ici avec des français. Au départ, je ne voulais pas venir ici, surtout que je ne me voyais pas dans l'utilité d'être ici.

    GEMMA ▬ « Non, je n'ai pas sommeil non plus. Et façon, je suis mieux ici que dans mon dortoirs. » Dis-je en regardant les étoiles au ciel. ▬ « Pourquoi cette folie de devenir militaire ? »
    Ajoutais-je en le regardant. Mon père était un majeur général, de deux belles étoiles argenté sur son épaule. Je l'ai toujours honoré, c'était mon héros quand j'étais enfant et ça depuis toute petite, je voulais devenir comme lui, mais les choses ne se passeront pas comme j'aurais aimé. A mes 15 ans, j'ai vu la vraie face de mon '' héros'' et depuis, je n'ai plus aucune nouvelle de lui, ni même de ma mère. Il ne supportait pas que je tombe enceinte si jeune, et encore moins d'un black.

    GEMMA ▬ « J'ai grandi dans un milieu Militaire, et je voulais rentre fière mon père et vous ? »

    L'armée était ma seule échappatoire pour ne pas avoir des huissiers à la maison. Je ne travaillais pas, seul mon mari avait trouvé un petit boulot pour qu'il puisse payer les frais de scolarité et de l'appartement. L'armée m'a non seulement donner un foyer mais aussi, des études d'officier. Sans eux, j'ignore vraiment ce que je deviendrais.Mais bon, je me voyais pas dire cela à Logan. L'idée de mon père était pour moi, une bonne idée à raconter ..

    FIN DU FLASH-BACK


    Oh, il n'était plus adjudant ? Pourtant, c'était un très bon soldat, quand je l'ai connu. Je l'ai jamais apprécié, certes, mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas le droit de dire que c'était un excellent soldat. Dommage que nos routes se sont séparés aussi vite, et aussi dramatiquement. Il était gravement blessé à l'épaule, et deux de mes hommes sont morts ce jours là ainsi que des français que je ne connais pas. J'étais soulagé le jour où j'ai appris que l'adjudant était sorti d'affaire, et qu'il allait beaucoup mieux. Supporté une autre perdre, je n'aurais pas tenu. J'ai vu tellement de mort et j'en ai tué bien malheureusement mais à force de faire ce métier, tuer devient à la limite excitant.

    GEMMA ▬ « Et bien Logan, enchanté de te revoir. »

    Dis-je en m' asseyant de nouveau sur le tabouret en face du bar, je fis signe à Logan pour qu'il me rejoind à mes côtés. A moins, qu'il attendait déjà quelqu'un comme sa petite copine. J'ignorais sincèrement si, il en avait une. Mais vu son physique, cela m'étonnerait encore qu'il soit seul. il était toujours aussi mignon, sexy même. Il avait toujours ce petit côté séduisant qu'il rendait certainement toutes les femmes raides dingues de lui. Cependant, il ne s'est jamais rien passé, même quand nous étions seuls, rien qu'à deux. Nous aurions pu faire des choses très peu catholique mais, je me suis retenue. Je me voyais mal avoir des rapports intimes avec l'un de mes soldats et qu'ensuite, que j'ai une réputation de petite salope, non merci. Je préfère souffrir, et sauter comme une tigresse sur mon mari quand je rentrais à la maison.

    Bref, il n'avait pas tort beaucoup de choses ont changé depuis un an. J'aurais tellement aimé reculer le temps et changer les cours des choses notamment la mort de mon petit garçon, la fusillade, la nuit passée avec mon ex-meilleur ami, l'infidélité. Comment j'ai pu foiré tant ma vie en espace de si peu de temps? J'ignorais, et je ne pense pas que je méritais tant de souffir... Alors qu'il me demandait ce que je faisais, pas grand-chose.

    GEMMA ▬ « Et bien, je suis devenu professeur à berkeley. Je ne me voyais pas faire autre chose que ça, et faire des formations à mon âge, je n'avais pas trop envie donc, me voilà professeur de langue depuis deux jours. Qui aurait cru... Et toi ? »

    Si je n'aurais pas faillit me faire tuer, je serais encore resté quelque année dans la Marine mais mon mari m'a obligé de quitter ma passion. D'un côté, je le comprenais, nous avions perdu un enfant, et il ne voulait pas perdre sa femme. Et Marvin n'aurait jamais supporté cela de toute façon.

    GEMMA ▬ « Et bien, un martini blanc si tu veux bien »

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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyVen 12 Aoû - 20:59

Quand le passé nous rattrape 21divl5




Flash-Back

« Oh deux enfants me suffisent largement, et je ne suis pas une poule non plus. Et en plus avec ma carrière, je me vois mal en avoir plus. » Je pensais tout d'un coup à mon fils. Je l'ai eu alors que je n'étais encore qu'un adolescent. J'avais dix-sept ans, quand Sasha est tombée enceinte. Nous avons décidé de garder l'enfant. Puis nous nous sommes battus pour allier nos rôles de parents à nos études, et tout ceci, en enchaînant avec des petits jobs par-ci par là. Heureusement que Samuel, mon grand frère, nous avait filé un coup de main en nous hébergeant au début, et que les parents de celle qui fut ma femme, nous avait offert une petite aide financière. Oui, sans eux, je ne sais pas comment nous serions parvenus à réussir. J'avais fait le plus dur pour au final abandonner Kilian lors de ses sept ans, quand Sasha est décédée. Personne ne comprenait mon geste. Pourtant, je le trouvais rempli de sens. J'étais incapable de m'occuper de moi-même, tant j'étais anéanti par la mort de ma femme. J'avais combattu si longtemps avec elle ce cancer. Comment aurai-je donc pu m'occuper d'un môme de cet âge là ? Je n'avais pas envie de le rendre malheureux, à devoir traîner son père comme un boulet dépressif. Je l'avais donc confié à ses grands-parents maternels. Je savais qu'eux, seraient capables de l'élever correctement. Puis je me suis engagé dans l'armée, alors que je versais depuis dix ans une certaine somme sur un compte en banque destiné à mon fils lorsqu'il aura son diplôme afin qu'il puisse poursuivre ses études dans une grande université sans avoir lutter comme moi pour payer ses années comme un logement. Enfin, je prenais de ses nouvelles via mes anciens beaux-parents. Et j'ai appris depuis peu qu'il comptait entrer à l'université de Berkeley dés l'année prochaine. J'étais très fier, même si lui, devait clairement me détester.

Mais comme je n'avais pas envie de penser à tout cela, je lui demandais pourquoi elle en était arrivé à s'engager dans l'armée. Il faut avouer qu'il est rare de trouver des femmes ici, même si elles sont tout de même présentes. « J'ai grandi dans un milieu Militaire, et je voulais rentre fière mon père et vous ? » Je ne pus retenir un sourire arrogant, alors que je m'allongeais sur le dos, les mains sous la tête. Ainsi, mon regard se perdait dans les étoiles. On aurait presque pu croire à un remake du Roi Lion. Soit. Mes yeux marrons se reposèrent sur la jeune femme, alors que j'arborais un sourire gentiment moqueur. « Suivre les traces de son père. C'est... tellement cliché. » Nouveau sourire. Il faut dire que ce n'est pas moi qui aurait fait de même. Plus il se tenait loin de moi, mieux je me portais. Oui, je me trouvais en grand conflit avec mon père. Puis je repensais au retournement de sa question. Ce que moi je faisais ici. « Mh... vous me croyez si je vous dis qu'avant de m'engager dans l'armée, j'étais un comédien comique reconnu en France ? », lui demandais-je avec cette mine aussi amusée qu'arrogante. « Et bien... pour faire simple, on dira que ma femme est partie, et que rien ne me retenait en France. J'ai quitté les planches et il fallait bien que je fasse quelque chose. L'armée fut la bonne option. J'ai une bonne condition physique, j'en ai profité, tout simplement. »

Fin du Flash-Back

Il était tout de même étonnant de tomber sur cette femme, ici même, à San Francisco, et qui plus est, dans ce bar. Il faut croire que le monde est petit finalement. Beaucoup plus qu'on ne peut le penser. Je venais de prendre place à côté d'elle alors qu'elle me faisait signe de m'asseoir. C'était étonnant, car même si j'avais toujours fait preuve d'arrogance envers elle, comme envers tout le monde, je gardais à l'esprit qu'elle était ma supérieure, bien que ce n'était plus le cas. Elle comme moi, nous avions quitté le corps de l'armée. Ainsi, nous étions devenus deux citoyens égaux, buvant un verre dans un bar, scène tout ce qu'il y a de plus banale en fait.

« Et bien, je suis devenue professeur à Berkeley. [...] Qui aurait cru... Et toi ? » Mes yeux s'écarquillèrent. Était-ce une blague ? Elle allait vraiment devenir ma collègue d'ici septembre, lors de la rentrée scolaire ? Et bien... On ne croyait presque plus au hasard à ce niveau là. « A l'université de Berkeley ? », lui demandais-je. Oui, c'était visiblement le cas. Je lui commandais un martini blanc, ce que le barman ne tarda pas à lui servir. Je pris la bouteille de bière entre mes doigts et en bus quelques gorgées. Puis un sourire se dessina sur mon visage, toujours aussi arrogant. « Je suis également professeur à l'université de Berkeley. J'y enseigne le théâtre. Comme quoi, nos vies se croisent encore. »
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyMer 17 Aoû - 12:42



Logan & Gemma
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Quand le passé nous rattrape 498267


FLASH-BACK



    Tellement cliché, mais tellement vrai. Je ne me voyais pas lui raconter ma vie, et encore moins, la vraie cause du « pourquoi je suis dans l'armée ». L'armée m'a beaucoup aidé, sans eux, je ne serais jamais la femme que je suis aujourd'hui. Ils m'ont aidé à grandir, à progresser dans ma vie, a devenir une femme à part entière. J'ai toujours été un garçon manqué, alors je me voyais très mal faire un boulot de femme, ou encore a resté derrière un bureau à glander toute la journée. J'aime le sport, j'aime les motos, j'aime les voitures, tout ce qu'un mec aime. J'adore ma carrière, et d'être entouré de mecs ne me dérangeait pas. Bien-sûr, mon mari n'avait pas confiance mais, je l'ai promis que jamais, il se passerait quelque chose. Je tiens trop à ma réputation d'officier. Et perdre une carrière entière et ma pension pour une connerie, ça ne fallait vraiment pas la peine. Je voyais dans son regard, qu'il était un peu perdu. Est-ce que cela lui mettait mal à l'aise de parler d'enfant ? Le peu que je le connais, je le voyais mal être père. Il était si arrogant, si insupportable. S'il avait un deuxième comme lui, je pense vraiment que l'armée va devenir fou.

    J'affichais toujours avec un sourire avant d'ajouter :

      GEMMA ▬ « Tous les Makenzie, mon nom de jeune fille ont les Marines dans la peau, dans le sang. C'est un honneur pour ma famille d'être un officier.. »


    Même en ayant plus vu mon père depuis tant d'année, je sais qu'il surveille ma carrière de loin. J'étais toujours sa petite fille même si, il m'a foutu à la porte quand j'avais seulement 15 ans mais, je pouvais le comprendre. J'ai déshonoré la famille, j'ai foutu la honte et j'en suis pas fière ... Cela n'a pas été facile pour moi, surtout en ayant un bébé à élever à 15 ans mais, grâce au parent de mon mari, on a réussi. Je ne pourrais jamais autant les remercier pour tous les sacrifices qu'ils sont faits pour moi et ma famille. Je n'avais jamais connu une famille comme celle de mon mari, ils avaient un si grand coeur et toujours prêt à venir en aide aux autres.

      GEMMA ▬ « Vous, un comédien ? C'est vrai que là, j'ai un peu de mal à vous croire. »


    En tout cas, si cette information était vraie jamais j'aurais eu l'idée d'aller le voir. J'avais déjà du mal à le supporter un quart d'heure, donc, je n'osais pas imaginer une heure et demie. Je ne pourrais jamais tenir le coup, je risquerais de devenir folle.

      GEMMA ▬ « Oh, elle vous a quittés ? Bah beau comme vous êtes, il y a certainement une belle française qui vous attend au pays. »



    J'ignorais complètement que sa femme était morte, sinon croyez moi, je n'aurais pas dit une telle chose. Mais bon, nous ne pouvons pas culpabilisé jusqu'à la fin de nos jours. Dans la vie, il faut marcher droit devant sois, et jamais se retourner même si, sur nos chemins on traverse des moments douloureux. Nous ne pouvons malheureusementpas changer le destin.


FIN DU FLASH-BACK


      GEMMA ▬ « Oui oui, à l'université de Berkeley, j'enseigne les langues... »


    Il avait que les langues que j'étais forte, sinon pour le reste, il fallait m'oublier. Heureusement, que j'étais prise car, rester toute une journée à la maison à rien faire, je serais devenue folle. Alors ainsi Logan Salaun était également un prof là-bas ? Et bien quel hasard, nous revoilà encore collègue. Cela ne me déplaisait pas au moins, je connaissais quelqu'un. Je n'étais donc plus seule. J'ajoutais pour le taquiner un peu.

      GEMMA ▬ « Pfff, je vais devoir te supporter à nouveau ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que le bon dieu me puni à ce point ? »


    Dis-je pour rire. Je pris mon verre que le serveur venait tout juste de nous servir et je bus une petite gorgée. Cela faisait un bye que je n'avais plus goûté à une goutte d'alcool et je peux vous dire que cela me faisait un bien fou... Fallait dire qu'au centre, on ne laissait pas les patients consommer un gramme d'alcool et je peux comprendre. Je n'étais pas suicidaire, et jamais, je serais capable d'abandonner mes propres. J'avais juste besoin d'aide pour me remettre de mon traumatisme de ce que j'ai vécu à la guerre mais aussi, de la mort de mon fils. Je ne pourrais jamais oublier tout ce que j'ai fait las-bas. J'ai enlevé des vies à des gens, et j'en suis pas fière même si, d'un côté, j'ai servi mon pays avec honneur. Et de toute façon, c'était soit moi ou eux. Je n'avais vraiment pas envie de me faire tuer en Irak.

      GEMMA ▬ « Ha tu n'as jamais quitté ta passion pour le théâtre à ce que je vois. »


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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyJeu 25 Aoû - 17:28

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Flash-Back

Gemma donnait l'impression d'être très proche de sa famille, et d'ailleurs d'en posséder une grande. Quelque part, j'étais heureux pour elle, car je n'ai jamais vraiment eu la chance de m'épanouir dans la mienne. Quand j'étais petit, il n'était pas rare que je sois témoin des violences de mon père sur mon frère aîné, Samuel. J'avais bien essayé de le défendre, mais à l'époque, je n'étais qu'un petit garçon et quand j'essayais de m'interposer, je me retrouvais bien vite mis à l'écart dans une bousculade. J'ai toujours été très proche de mon frère. A contrario, j'en ai toujours voulu à mes parents. L'homme qui me servait de père, voilà des années que je ne lui donnais plus aucune nouvelle. Et si j'étais venu un jour à le revoir, probablement que je lui enverrai mon poing en pleine figure. Non, rectification, je l'assénerai de coups, jusqu'à l'envoyer à l'hôpital, uniquement pour venger Samuel. Quant à ma mère, je lui en voulais énormément aussi d'être resté silencieuse face à tout cela. Elle se disait victime, mais jamais elle n'a levé le moindre petit doigt pour prendre la défense de son enfant. Elle restait spectatrice, ce qui la rendait avec le temps complice en vue de son silence. Elle non plus, n'avait aucune de mes nouvelles. J'avais trouvé une famille en Sasha, la femme de ma vie. Avec elle je m'étais senti particulièrement bien. Puis notre fils avait pointé le bout de son nez. Des années de bonheur intense, voilà ce que nous avons connu. Ils m'avaient rendu le plus heureux des hommes sur cette Terre. Et aujourd'hui, voilà que je me retrouvais de nouveau seul, sans attache. La famille, à mes yeux, je n'en avais plus. Mais ça ne m'empêchait pas d'envier des personnes comme Nightingale qui semblait vivre le parfait bonheur dans la sienne. Mais tout cela semblait trop beau pour être vrai. Que cachait-elle ?

« Vous, un comédien ? C'est vrai que là, j'ai un peu de mal à vous croire. » Oui, ça pouvait en étonner plus d'un. Le fait est qu'avant le décès de ma femme, j'étais un autre homme. Une personne qui aimait croquer la vie à pleine dent, d'une gentillesse extrême, passionnée et extravertie. Aujourd'hui, j'étais devenu froid, distant, arrogant et dépressif. Et l'armée n'a pas vraiment arrangé cette facette de ma personnalité, bien au contraire. « Oh, elle vous a quitté ? Bah beau comme vous êtes, il y a certainement une belle française qui vous attend au pays. » Je tournais la tête vers Gemma quelques secondes, avant de reporter mon regard sur les flammes juste en face de nous. « Oui, elle m'a quitté. » Je trouvais plus intéressant de dire cela, même si ça restait un mensonge. Je n'avais pas envie de jouer dans le mélodrame en lui expliquant que ma femme est décédée d'un cancer, laissant derrière elle un mari aimant et un enfant de sept petites années. « Et non, personne ne m'attend. Je suis un homme inaccessible. », lui lançais-je avec amusement. Je n'avais surtout plus envie de m'attacher. Seules les histoires d'un soir pouvaient attirer mon attention. Avoir une relation sérieuse ? Non, je n'avais pas encore fait le deuil de ma femme. « Et ça ne gêne pas votre mari de savoir que vous êtes entourée à longueur de journées par des hommes en manque ? » Nouveau sourire arrogant. Il ne faut pas se voiler la face. Quand on est sur le terrain, on ne peut malheureusement pas avoir une activité sexuelle quotidienne.

Fin du Flash-Back

« Pfff, je vais devoir te supporter à nouveau ? Qu'est-ce que j'ai fait pour que le bon dieu me punisse à ce point ? » Je ne pus retenir un sourire arrogant tout en l'observant, alors que le serveur venait déposer le verre de la jeune femme juste en face d'elle. J'approchais ma petite bouteille de bière de façon à trinquer avec elle. Ainsi, nos regards se croisèrent alors que nos boissons s'entrechoquaient. « A nos retrouvailles et à cette année horrible qui va commencer. » Nouveau sourire. Oui, horrible car nous nous verrons tous les jours.

Je buvais une gorgée de ma bière, avant de reporter mon attention sur la jeune femme. Plein de questions se bousculaient violemment dans ma tête alors que je la regardais. « Pourquoi as-tu quitté l'armée ? On t'as virée parce que tu as sauvé la vie d'un arrogant comme moi ? », lui demandais-je avec une mine malicieuse. « Quoi que, j'aurai pu me débrouiller tout seul... »
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptySam 17 Sep - 15:56



Logan & Gemma
Le passé nous rattrappe toujours . . .
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FLASH-BACK


    Je n'ai pas une grande famille comme on peu le croire. Je suis juste comblé d'avoir un mari et deux enfants formidables. Je les aime plus que tout au monde et rien au monde, je m'en séparerais. A mes 15 ans, mes parents m'ont foutu à la porte avec sans rien, juste un petit sac à dos avec mes vêtements dedans. Heureusement, mon mari m'a prit sous son toit, du moins, ces parents. Ils étaient tellement adorables avec moi, d'ailleurs, ils agissaient comme si j'étais leur propre fille. Jamais, je pourrais être autant reconnaissant envers eux. Bref, le jeune Salaun n'avait pas l'air d'être très compréhensif quand on parlait de lui. Il m'avait l'air d'être tellement froid. Son ex-femme à dû vraiment lui briser le coeur pour avoir une réaction pareille. Je ne pouvais pas lui en vouloir, car j'agirais certainement de la même façon. En tout cas, j'espère que jamais je vivrais un divorce avec mon mari. Je l'aime et le voir avec une autre femme qui éduquerait mes enfants, je ne supporterais pas du tout. Déjà, que je n'aime pas quand la nounou s'occupe trop de mes enfants alors je n'ose pas imaginer si un jour mon mari rencontre une autre femme. Je deviendrais dingue. Je ne le montrais pas mais je pouvais être vraiment une femme très jalouse quand je le voulais. On ne touche pas à mon mari et encore moins à mes enfants. C'est la seule chose de bon que j'ai pu faire dans ma putain de vie...

    J'affichais tout de même un léger sourire pour essayer d'apaiser un peu la mauvaise ambiance qui s'affichait entre nous. Alors qu'il ajoutait que «Personne ne m'attend. Je suis un homme inaccessible» Inaccessible ? Est-il devenu gay, tellement que son ex-femme la dégoutter ? Dommage, il était mignon même si personnellement, je ne pourrais jamais le supporter une nuit entière dans sa Campanie. Quoi que, généralement le sport de chambre émettait plutôt des cris que des paroles peut-être que là, j'arriverais à le supporter qui dit. Je regardais le sol, essayant de retirer cette pensée pervers de ma tête. Comment je peux penser à une telle chose alors que je suis ici, à des kilomètres de mon mari? Bah, ce ne sont que des penser, ce n'est pas que je le trompais.

      GEMMA ▬ «Un homme inaccessible? Vous avez rayés les femmes de votre liste?.»


    Il est évitant que si je savais réellement la vérité, je n'aurais pas fait une telle remarque. Le beau me demandait si cela ne dérangeais pas mon mari que je travaille autour de plein d'hommes. Certainement, j'en sais rien, en fait. Nous en parlons très rarement de ce que je faisais en dehors de la maison, et encore moins ce que je fais sur le terrain. Je me voyais mal annoncé à mon mari que j'ai éclaté la cervelle d'un homme. Je préfère garder tout ce que je faisais '' secret ''. Je ne veux pas que mon mari me regarde avec un air de dégoût en sachant que j'ai enlevé des vies à des gens. Et très franchement, c'était soit eux ou moi et sincèrement, je préfère tuer que de me faire tuer, un peu logique non ?

      GEMMA ▬ «Il me fait confiance, ce qui est primordial dans un mariage. Et de toute façon, je ne veux pas être jugée en cours martiale pour avoir eu une liaison avec un subalterne. Je tiens à ma carrière dans la Marine et à mon mariage aussi.»

    Sincèrement, mon mari n'avait vraiment rien à me dire sur mon boulot, car, le sien n'était pas mieux. Il travaille en longueur de journée avec des femmes nues, alors que moi, je travaille avec des gens civiliser et habiller. Je sais que mon mari n'aime pas ma profession mais, c'était réciproque ; je n'aime pas pour autant ce qu'il fait.


    FIN DU FLASH-BACK



    Je le regardais droit dans les yeux avant de trinquer pour notre '' nouvelle vie '', ensuite, je pris une petite gorgée de mon Martini. Pour cette année horrible ? Je ne suis pas plus insupportable que lui. Bon, il est vrai que des fois, j'étais chiante mais nous étions sur le terrain et je n'avais guerre envie de voir l'un de mes hommes se faire tuer. Jamais, je n'aurais cru penser à cela mais il m'avait manqué surtout son humour sarcastique et sa belle petite gueule d'ange.

      GEMMA ▬ «Oui, à cette année horrible que je vais devoir vivre avec toi »


    dis-je en souriant. Pourquoi j'ai quitté l'armée ? Devrais-je lui dire la vérité ou lui raconter une '' couille''? MA vie privée ne lui regarde pas et d'ailleurs, je ne pensais pas qu'il est très intéressé que je lui raconte mon année atroce et le pourquoi j'ai tout claqué.

      GEMMA ▬ « haha sans te décevoir mon cher collègue, grâce à toi, j'ai été décoré de la '' Meritorious Service Medal'' tout ça juste pour avoir sauver un camembert ,. »


    dis-je en riant. Je rigolais bien-sur avec ce petit surnom '' camembert'' je n'ai rien contre les français bien entendu.

      GEMMA ▬ « Tu parles, tu ne sais déjà pas te débrouiller seul alors je n'ose pas imaginer quand tu es blessé. »


    Je lui donnais une petite tape sur son épaule par plaisir... Je n'avais toujours pas répondu à sa première question, et je ne pense pas que cela soit très utile de lui dire la vérité et surtout toute l'histoire, alors je me contentais simplement de dire ...

      GEMMA ▬ « J'ai été grièvement blessé au combat alors mon mari m'a pas vraiment laissé le choix de quitter l'armée. Il ne voulais pas perdre une autre personne qu'il aime et je peux le comprendre. Je lui en veux pas de m'avoir forcé à tout quitter pour '' recommencer '' une vie. Et toi ? Pourquoi as-tu quitté l'armée ? »



HJ: Désolé du temps de réponse :'( Mais désormais, mes réponses se feront plus fréquent Quand le passé nous rattrape 828200
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MessageSujet: Re: Quand le passé nous rattrape Quand le passé nous rattrape EmptyDim 18 Sep - 17:58

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Flash-Back

Sans que nous ne le sachions, Gemma et moi avions un grand point commun. L'un comme l'autre, nous avions eu un enfant en étant encore adolescent. Cela n'avait d'ailleurs pas été très bien perçu par nos parents respectifs. Et nous avions tracé notre propre chemin. Nous étions maître de nos destins. Nous avions quitté le cocon familial, de notre plein gré ou non. Néanmoins, malgré les paroles parfois blessantes d'un entourage sceptique, nous avions réussi notre vie professionnelle. Pour ma part j'avais fait mon bout de route, comme un grand. Et la seule personne que je pouvais remercier n'était autre que Samuel Salaun, mon grand frère, pour m'avoir filé un coup de main plus que nécessaire. J'avais fait de mon rêve d'enfance ma carrière. Oui, j'étais devenu un comédien reconnu, et ce, même avec un gamin dans les bras.

« Un homme inaccessible ? Vous avez rayé les femmes de votre liste ? » Me demandait-elle de façon implicite si j'étais devenu gay ? Un sourire s'afficha sur mes lèvres. Oh non, j'aime les femmes et leur corps. Néanmoins, je rentrais dans son jeu et lui répondant, sur un ton ironique : « Oui, maintenant, je vais vers les hommes. Voilà pourquoi je me suis engagé dans l'armée. J'espérais voir de jeunes recrues faire tomber la savonnette. » Le sourire en coin sarcastique ne quittait pas mon visage, prouvant ainsi que je ne faisais que plaisanter. Ce n'est pas le genre de paroles que je devrais avoir avec une de mes supérieures, mais ce n'est pas comme si c'était la première fois que je m'accordais autant de familiarité. Parfois on me menaçait de la cour martiale. Mais que voulez-vous ? On ne me changera pas maintenant.

Puis elle m'expliqua que son mari lui faisait confiance. Bien évidemment, ce serait stupide de sa part de se voir mettre un terme à sa carrière pour avoir couché avec une de ses recrues. Et ce, même si lorsque l'on partait plusieurs mois, on finissait par ressentir un manque sexuel intense. Heureusement, j'arrivais à me débrouiller pour avoir quelques aventures parfois. J'ai d'ailleurs fait l'amour, il y a peu de temps, avec une femme d'ici, du Moyen Orient, mariée. Un risque notamment pour elle si son mari venait à le savoir. Néanmoins, nous avons su rester très discrets. Le plus amusant, c'est de voir l'envie et le désir qui nous avait uni alors que nous ne parlions pas du tout la même langue. Cela ne nous avait pas empêché de nous comprendre.

« Tenir à sa carrière. Mh... si j'avais une parfaite vie de famille avec des enfants et une personne qui m'aime et qui m'attend à l'autre bout du monde, j'abandonnerai bien vite ma carrière. » Je tournais la tête vers la jeune femme. « J'ai davantage l'impression que l'armée est un regroupement de personnes qui ne tiennent pas vraiment à la vie, qui n'ont d'ailleurs que leur carrière en tête. Car je ne vois pas où l'on peut éprouver un quelconque plaisir à devoir se défendre face à un môme de treize ans qui vous menace d'une arme. » Oui, les horreurs de la guerre. « Non... si vous avez une belle vie qui vous attend aux États-Unis, qu'est-ce que vous faites ici ? C'est illogique. » Enfin, ça l'était à mes yeux.

Fin du Flash-Back

Voilà, elle était revenue à une vie à priori normale. Pour ma part, j'avais renoncé à l'armée malgré moi. Je n'avais pas eu le choix, et elle le savait très bien, car c'est elle qui m'avait sauvé. Et pourtant, Dieu sait que j'aurai préféré y rester. Mais ça, j'étais le seul à en avoir conscience. « Haha sans te décevoir mon cher collègue, grâce à toi, j'ai été décorée de la '' Meritorious Service Medal'' tout ça juste pour avoir sauvé un camembert. » Oui, je m'étais déjà vu accordé ce surnom uniquement parce que la France est connue pour avoir créé une grande variété de fromages, dont le célèbre camembert. Je ne le prenais pas mal. J'esquissais un vague sourire.

Enfin elle m'expliqua les raisons pour laquelle elle avait quitté l'armée. Apparemment, c'était son mari qui l'avait poussée à tout stopper une fois qu'elle a été blessée. Il refusait de perdre une autre personne chère ? Je me demandais si ce décès avoué de façon implicite l'avait également touchée elle. Mais je retenais cette question, du moins pour le moment. « Et toi ? Pourquoi as-tu quitté l'armée ? » Je portais ma boisson jusqu'à mes lèvres pour en boire une gorgée. « Quand j'ai été rapatrié après ma blessure par balle, on m'a interdit de retourner dans l'armée. J'ai eu pas mal de rééducation à faire. Après, on m'a donné comme argument que j'avais l'âge pour prendre ma retraite, et que ma blessure, même guérie, réduirait considérablement mes compétences. Et comme on ne m'a pas gardé dans l'armée pour mon comportement, mais uniquement parce que j'étais bon... j'ai vite fait mon choix. »
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