J'crois que Nena et moi on vous battra
Reines des rimes et du cannibalisme nous voilà
Ne tentez pas d'être roi vous ne le serez pas
Par contre les syllabes ça c'est pas ma voie
Mais quand même ici c'est moi qui fais la loi
Vous n'avez pas le choix, prosternez-vous devant moi

Mademoiselle, objet de mon sourire,
Vous vous invoquez reine de la lyre,
Mais au-delà de votre blâme,
S'élève un autre dévot des jolis syntagmes.
Votre cruauté à l'égard de vos semblables,
N'est point la muse de ma fable,
Seule la vue de vous voir au tapis,
Honteuse que votre diadème me sois remis,
M'enhardit à vous proposer ces vers,
Et à vous battre sur vos terres ?

Chers amants des Muses et amoureux
Du charmant flood et des beaux jeux,
Je m'incline devant vous et
Espère la rime vous inspirer.
Discutez, Disputez,
A ces usurpatrices prouvez
Que c'est vous qui la plume maitrisez.

Ô Monsieur, objet de mes songes ;
Sans savoir pourquoi, tête première
Je plonge

Dans cet univers onirique
Où la joute, cette lute princière
Epique

M'appelle. Alors fanfaronnez,
Messieurs tant que vous le pouvez !

Oh!, Mademoiselle m'honore,
De tenter (en vain) des vers si forts.
Fanfaronner, vous dites ? Loin de là mon idée,
Mon seul désir demeurant de flooder;
Mais je suis charmé de voir tant de compagnie
Surtout en l'aspiration de notre Souki,
Voir tant d'attrait a la poésie.

Mais parlez, parlez Madame,
Affirmez la fougue de votre ame,
Au profit de la réthorique jouez
De votre éloquence, de vos beautés.