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'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay )

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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) EmptyLun 4 Aoû - 22:00

'Je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas.' hell

Arrivé dans les derniers sur les lieux d'assignation des postes de travail du camp Rivendell, Isay patiente derrière des étudiants venus scruter la liste des jobs à la recherche de celui qui sera moins pire que les autres. Parce qu'il ne faut pas se leurrer, travailler dans un camp pour adolescents en difficultés, ce n'est pas travailler au club med. Les jobs sympas se font rare et Isay sent bien qu'il va se retrouver avec la tâche ingrate à faire pendant un mois. Il se demande encore bien ce qu'il fout ici, plutôt qu'à être sur une plage de sable fin, les doigts de pieds en éventails, à sauter tout ce qui bouge et qui porte un bikini. De nature manipulatrice, il a fallu que monsieur fasse encore le cake à vouloir pourrir la vie d'une certaine suédoise, dès lors qu'il a su qu'elle venait au camp. Du Isay tout craché, à écouter sa rancoeur plutôt qu'à se raisonner afin de passer des vacances paradisiaques. Non lui, il préfère passer un mois dans un trou paumé juste pour faire chier une certaine blonde. Et tenter de parler avec Silver aussi, avec qui ce dernier est en froid depuis le bal de fin d'année. Tout est toujours calculé chez le Lindgren. Tout ? Ou presque, qu'il doit admettre, lorsque ses yeux parcourt la liste des saisonniers et leur poste de travail attribué. Lindgren Isay, homme de ménage. « C'est une blague ? » s'écrit-il, n'en croyant pas ses yeux. Lui ? La bonniche de service. Mais bien sur. Isay n'a jamais fais une once de ménage de sa vie, sa mère s'y attelant à longueur de journée pour que son fils n'ait à s'occuper de rien, alors ce n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer. Complètement dégoûté, voir révolté qu'on lui attribue ce genre de travail, le jeune homme tente de se servir de ses charmes afin de faire flancher la directrice pour que cette dernière puisse le changer de poste. Mais vieille fille au possible avec son col roulé et son chignon tiré à quatre épingle, Isay n'en obtient qu'une sorte de grimace de satisfaction face à un russo-suédois agacé de devoir accepté ce contrat sous menace d'être viré du camp. Quelle vieille bique mal baisé qu'il pense très fort, tandis qu'elle lui tend un balai et une serpillière en lui adressant les toilettes d'un petit signe de tête. Isay est fou de rage, lorsqu'il se dirige vers lesdits lieux. Il se maudit d'être venu se perdre ici, à partager sa chambre avec Silver et un autre gars qu'il ne connait ni d'Adam ni d'Eve et à partager son travail avec...« Valentina » lâche-t-il, une fois arrivé sur les lieux. Il ne manquait plus que cela tiens. Certes le jeune homme a choisi ce camp en parti parce que la jeune femme s'y trouvait, mais de là à passer ses journées à travailler avec elle, il ne fallait pas pousser non plus. « Je dois être maudis c'est pas possible ». Isay soupire. Dire que la journée s'annonçait mal relevait alors de l'euphémisme. Leur dernière entrevue avant les vacances avec la jeune femme lui avait laissé un léger goût amer et se retrouver dès les premiers jours face à la demoiselle ne le remplissait pas d'une joie intense. Il ne savait plus trop comment ils en étaient arrivés à un tel point de non retour tous les deux mais une chose était certaine, le dialogue s'avérait compliqué voir rompu entre les deux ex amants. Pourtant, Isay en avait sur le cœur à lui balancer, mais par fierté, il préférait lui proliférer sa haine et sa rancoeur plutôt que de lui avouer les vraies choses. Celles qu'il avait tenté de lui dévoiler un mois plus tôt, lors de leurs retrouvailles. Peut-être serait-ce le moment de se parler, maintenant qu'ils allaient être amenés à se côtoyer tous les jours. Isay en doutait fortement. « Remarque ça ne m'étonne pas de te voir dans ce genre de boulot, ça te va bien » se moque-t-il, un sourire sarcastique en coin. Sous-entendu, t'as bien une gueule de bobonne à faire le ménage et la bouffe. Limite t'es même bonne qu'à ça, a-t-il envie de rajouter, mais pour une fois, il ravale ses paroles et préfère se taire, afin de ne pas attiser tout de suite le feu entre eux. Deviendrait-il mature le Isay ? « Ouais ça va rigole pas, j'ai pas pu choisir mon poste et on m'a assigné ici ». Il anticipe les réflexions de la jeune femme, comme ça, elle n'a rien à dire. Tactique du Lindgren, se bâcher tout seul pour ne pas laisser le loisir aux autres de le faire. Tililiiiiii quelque chose à ajouter miss Jaslang ? Isay ne la quitte pas des yeux, des fois qu'elle lui foute sa serpillière sur la gueule, on ne sait jamais avec la blonde. Aujourd'hui, Isay est d'humeur taquine et Valentina risque bien d'en faire les frais.
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MessageSujet: Re: 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) EmptyJeu 7 Aoû - 12:00

Le 4 Juillet. Premier jour de travail. ► Lorsque j'avais appris que j'avais été inscrite pour un mois au camp Rivendell, j'avais été d'une humeur massacrante. J'avais imaginé que pire ne pouvait pas se produire. Après tout, n'est-ce déjà pas là une punition extrême ? Qui avait osé, hein ? Qui avait osé : a) m’enrôler de force dans un travail d'été dont je me foutais comme ma première dent ? b) me coller dans un endroit aussi délabré et cinglé que celui-ci ? Et c) me faire une telle publicité que je m'étais retrouvée à faire la bonniche ? Je soupçonnais bien le doyen. Après tout, ça faisait sens. Petit a, c'était une ordure de première : il n'y avait donc rien de surprenant à ce qu'il joue avec les nerfs de ses étudiants. Et petit b, je le soupçonnais d'avoir eu envie de me faire payer mon petit séjour au commissariat qui avait résulté d'une fausse information. Je ruminais encore alors que j'enfilais des gants de protection, prête à commencer ma première journée. Seule, puisque mon binôme était officiellement en retard.

À mon plus grand malheur, j'avais dû troquer mes robes estivales et mes hauts talons pour une tenue plus adaptée – à savoir un short, un débardeur et des baskets. J'avais envie de pleurer rien que d'y penser. J'avais relevé mes cheveux en un chignon serré, mettant toutes les chances de mon côté pour que ma crinière blonde n'effleure pas le moindre centimètre carré d'un de ces murs dégueulasses. Écœurée à l'idée de repasser derrière des gamins dégoûtants, je m'étais fait la promesse de laver, récurer et astiquer à grand renfort d'eau de javel. Plutôt mourir que de choper une merde parce que les mioches ne se lavaient qu'un jour sur trois.

Après un rapide état des lieux, j'avais commencé à laver cette salle de bain commune. Je m'étais dirigée vers ce qui me semblait être le moins sale, à savoir les lavabos. Éponge en main, j'avais commencé à frotter. Note pour moi-même : ne jamais avoir d'enfants. Ils sont trop sales. Concentrée sur une tache incrustée qui ne voulait pas céder, je n'ai pas relevé la tête en entendant une personne entrer dans la salle de bain. J'imaginais bien qu'il s'agissait de mon binôme, dont je serai ravie de faire la connaissance (enfin... n'exagérons rien) après lui avoir remis les idées en place. « Écoute, moi non plus ça ne m'enchante pas d'être là, mais si tu pouvais au moins te pointer à l'heure, ça m'arran... » … gerait. Sauf que je n'eus jamais le temps de finir ma phrase. La voix qui me coupa en m'appelant par mon prénom me fit me retourner brusquement. Face à moi, Isay Lindgren. Un court silence se passe, alors que nous nous regardons dans le blanc des yeux sans rien dire. À la vue de son expression, je devine qu'il n'est pas ravi d'être en ma compagnie. Et ça tombait bien : moi non plus. « Dites-moi que je rêve... » Murmurais-je, plus pour moi-même que pour faire la conversation. J'ai jeté mon éponge dans le lavabo, avant de me retourner vers lui, les bras croisés. « Tiens donc, étrange, je pensais exactement la même chose. » Dis-je en haussant les épaules, alors qu'il exprimait à voix haute son mécontentement. Enfin une chose sur laquelle nous tombions d'accord. Ce jour était à marquer d'une pierre blanche dans le calendrier. « T'as encore décidé de me pourrir la vie, ou c'est juste un malheureux concours de circonstances ? » Demandais-je, suspicieuse. Je savais que le doyen était sadique, mais de là à placer un ex insupportable sur mon chemin... Non, sans doute pas. Aujourd'hui, je laisserais à Isay le bénéfice du doute. Mais une chose était sure : il n'avait pas oublié de se comporter en connard. « Écoute Isay, sois au clair avec toi-même. La dernière fois que tu m'as vu, tu m'as fait comprendre que je n'étais bonne qu'à écarter les cuisses et aujourd'hui, tu sous-entends que faire la bonniche me sied comme un gant. Choisis, bordel. Ça devient lassant à la fin. » Dis-je en haussant les épaules. Les attaques du Lindgren ? J'étais habituée. Je ne me laissais plus abattre par ses mots blessants. Je ne le connaissais que trop bien. « Parce que tu crois que moi j'ai eu le choix ?  T'es con ou tu fais exprès ? » Question purement rhétorique – il était évident que la première proposition était la bonne. J'ai levé les yeux au ciel, avant de me remettre à frotter ce maudit lavabo. Je me détournais de lui, avant que l'envie me prenne de lui balancer l'eau de javel à la gueule. « Tu ferais bien de t'y mettre. Plus vite tu commences, plus vite on a fini. » Et plus vite on peut prendre des directions opposées, aussi.

Le 22 Juillet. Dix-huitième jour de travail. ► Comme tous les jours, j'avais commencé ma journée de travail après le départ des enfants pour leurs activités de la journée. Comme tous les jours, j'avais enfilé un short en jean, un tee-shirt et des baskets pour laver l'ensemble des locaux. Mais aujourd'hui, et pour la première fois depuis le début du séjour, j'avais entamé la journée d'une humeur légère, presque badine. La raison ? Elle était toute simple. Les enfants étaient non seulement partis pour la journée, mais ils ne rentreraient pas avant deux jours. Non seulement nous allions avoir la paix, mais en plus, les taches auxquelles j'étais assignée seraient considérablement réduites. Je m'imaginais déjà, barbotant au bord de la piscine, les doigts de pied en éventail. J'avais même poussé le vice jusqu'à mettre un maillot de bain sous mon short et mon débardeur. J'anticipais sur mes instants de bien-être à venir. Mon humeur était excellente, et rien ne pourrait me la gâcher. Pas même mon binôme. « Salut Isay ! » M'exclamais-je en souriant, alors que je nettoyais le sol d'une salle de bain. J'avais rarement mis autant d'ardeur dans cette tache ingrate. « Bien réveillé, aujourd'hui ? » Ma gentillesse et mon entrain me poussaient même à correcte, voire amicale vis-à-vis du Russo-Suédois. Depuis quand n'est-ce pas arrivé ? Notre partenariat nous avait plus ou moins obligé à faire une trêve, mais il n'avait jamais été question de discuter comme de vieux amis ou de se taper dans le dos à la moindre occasion. Impossible, en ce qui me concernait ; j'étais toujours sur mes gardes, lorsqu'il s'agissait de mon ex petit-ami. Mais pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui, je lui laissais le bénéfice du doute. Et c'était là un petit miracle. Je me suis détournée d'Isay, chantonnant en me remettant au travail. Oui, décidément, ce départ allait me faire du bien.  
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) EmptySam 6 Sep - 17:01

'- Alors, t’es amoureuse ? T’es pas obligée de répondre, c’est juste une question.
- J’ai personne dans mon lit si c’est ce que tu veux savoir... Enfin, personne que je n’puisse changer avec les draps. Il est footballeur, il s’appelle Sergueï Nimovnemovitch... Enfin s’appelait je l’ai largué ce matin.
- Comment t’as pu sortir avec un mec qui a un nom à coucher dehors ?
- Bah justement j’en avait marre de coucher dehors.
- Et depuis ce matin, rien d’autre ?
- A part Sergeï ? Euh... Greg son copain, Jérôme son père, un François, deux trois Kévin, le prince de Cendrillon, les droïdes de la guerre des étoiles enfin tu vois rien de bien sérieux. Un cœur à prendre.' jeux d'enfants


Le 4 juillet, premier jour de travail ;; Déterminé à venir travailler sans travailler pour autant, Isay ne s'était pas attendu à faire équipe avec son ex petite amie. Si au départ, le russo-suédois affiche une moue contrariée, au final, il remercie le ciel de l'aider dans son objectif « pourrir la vie de Valentina ». Un sourire satisfait se dessine sur son visage en constatant la mine défaite de la jeune femme. Bien qu'il aurait préféré tomber sur une saisonnière assez jolie pour finir dans son lit, il se dit que ce n'est peut-être pas si mal d'être avec la suédoise. Des fois que cela puisse leur permettre d'évacuer cette rancoeur tenace, les empêchant de se parler calmement et en adultes. Mais bon, il ne fallait pas trop en demander non plus, connaissant le caractère de feu des deux jeunes gens. « Pour une fois que l'on est d'accord sur quelque chose. Comme quoi les miracles existent ». Isay lui retourne une moue sarcastique, tirant sur la grimace. Ce mois de travail s'annonce des plus prometteurs et chaotique, la direction n'ayant pas misé sur le bon binôme pour effectuer les tâches de nettoyage dans la tranquillité et la sérénité. D'autant que le russo-suédois n'est clairement pas motivé à faire ce pour quoi on le paye ce mois de juillet. Ses chimères partis loin en Russie, il ne pense qu'à rendre visite à ses parents et surtout à rentrer s'amuser en Russie, à déguster de la bonne – et surtout de la vraie – vodka en s'envoyant en l'air toutes les filles assez chanceuses pour qu'il daigne coucher avec elles et assouvir ses fantasmes les plus tordus. Enfin pour le moment, il est temps de revenir sur terre et de se confronter à la dure réalité du moment, se retrouver dans un salle de bain à récurer le sol en compagnie de Valentina. Woot, woot. « Je ne sais pas, à ton avis ? Tu penses que je suis masochiste à ce point pour m'infliger pareille torture ? » lâche-t-il, levant à moitié les yeux au ciel. Isay devine la réponse de la jeune femme avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Evidemment qu'elle va dire que oui, c'est un gros masochiste et bla et bla et bla. Trop prévisible blondie, alors le jeune homme fait mine de s'emparer d'une éponge pour ne pas avoir à se préoccuper des dires de son ex petite amie. « L'un empêche pas l'autre tu sais ». Sans se retourner vers la jeune femme, Isay commence à doucement, tout doucement nettoyer un lavabo, n'y mettant aucune conviction ni énergie. Il ne pose aucun regard sur sa coéquipière feignant un dévouement sans faille pour la tâche qu'il est entrain d'effectuer. « J'adore quand tu m'insultes Valentina » avoue-t-il, se retournant vers la jeune femme. Sourire en coin, il se délecte de la mine agacée de la jeune femme, lorsqu'il s'amuse à jouer au provocateur. Il sait que cela titille la patience de Valentina et lui ça l'amuse d'agir ainsi, tel un enfant de cinq ans et demi. « Ou plus vite tu continues de bosser et plus vite on a fini » affirme-t-il, jetant son éponge dans l'évier dont il s'occupait quelques instants plus tôt et venant se choir sur le rebord de ce dernier. Il a décidé de ne plus rien faire et entend bien profiter de ce moment pour ne faire que regarder Valentina travailler et l'emmerder en même temps, forcément.

Le 22 juillet, dix-huitième jour de travail ;; La tête dans le guidon, comme le dit si bien l'expression, c'est un Isay fatigué et encore ivre de la veille qui se rend sur son lieu de travail. Il faut dire que la nuit ne fut pas de tout repos entre la fête, l'alcool et la fête. A tel point que le jeune homme n'a pas fermé l'oeil de la nuit et s'est rendu directement à sa tâche quotidienne après un after avec les animateurs qui s'est prolongé jusqu'au petit matin. Son mois de juillet n'aura été ponctué que de fête, de débauche, d'alcool et un peu de travail. Même avec Valentina, les choses ne s'étaient pratiquement pas dégradées, puisqu'ils avaient réussi à faire passer le job en premier, avant leurs querelles d'anciens amoureux. Isay aurai-t-il muri en un mois ? Ou pas. « Salut » crache-t-il, lorsque Valentina déboule, visiblement d'excellente humeur. Le russo-suédois a à peine eu le temps de boire un verre d'eau dans la calme qu'une tornade blonde a débarqué, chantonnant un peu trop fort à son goût. Ah la gueule de bois, ça ne pardonne pas. « Pas dormi tu veux dire ». Les cernes et la mine tirée du Lindgren en témoignant. Il ne pense qu'à retrouver les doux bras de Morphée, mais la bonne humeur de la suédoise le tire de ses songes et de sa léthargie. Elle n'est pas normale aujourd'hui. Ou du moins elle n'a jamais autant été civilisée avec lui que ce matin. Isay en reste perplexe sur le coup, puis sa nature reprend bien vite le dessus. « Pourquoi cet élan de gentillesse tout à coup ? Tu t'es rendue compte que j'étais l'homme de ta vie et que tu voulais qu'on se rapproche » dit-il d'une voix suave en s'approchant de Valentina. « Il suffisait de le demander.. ». De plus en plus proche de la jeune femme, il plonge son regard dans celui de la jolie blonde avant d'éclater de rire. « Ca va je déconne, t'aurais vu ta tête franchement ». Il a du mal à refréner son hilarité tant le visage de la jeune femme s'étant décomposé. Relax Valentina, Isay aussi est d'humeur joyeuse tout à coup. La hache de guerre serait-elle finalement enterrée ?
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MessageSujet: Re: 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) EmptyMer 17 Sep - 16:18

Le 4 Juillet, premier jour de travail ► « N'est-ce pas. » Répondis-je sur un ton indifférent, les yeux toujours posé sur mon ex petit-ami. Qu'est-ce que j'avais pu faire pour qu'on me colle un incapable pareil ? Mes sourcils se froncèrent à l'entente de sa réponse, tant mon incertitude était grande quant à ce sujet. Songeuse ? Je l'étais. Une partie de moi me hurlait qu'Isay, qui se tenait lui-même en haute estime et avait une tendance particulière à prendre tous les autres pour de la merde, n'aurait jamais osé choisir un tel job. Lui, faire le ménage ? Abomination. C'était un peu près aussi probable que de voir la reine d'Angleterre danser la samba, ou de voir le doyen de l'université assouplir les règles pour que les étudiants laissent libre court à leurs idées et leurs envies, même les plus tordues. Mais en même temps, cette même petite voix intérieure me soufflait qu'Isay était foutrement tordu – peut-être même un peu trop pour son propre bien-être. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour comprendre que mon ex petit-ami en avait après moi ; ce qu'il me voulait m'apparaissait comme étant nettement plus flou. Par une subtile manœuvre, je l'imaginais donc parfaitement comploter pour se retrouver en binôme avec moi. Histoire de me pourrir la vie un peu plus, en gros. « Oui. Oui, je pense que tu pourrais être masochiste au point de t'infliger une torture pareille juste pour pouvoir m'en foutre plein la gueule à longueur de journée. » Parce que soyons honnête, c'était bien de cela qu'il s'agissait : me mettre plus bas que terre, à la moindre occasion. Depuis que sa route avait à nouveau croisé la mienne, je m'étais demandé de nombreuses fois pourquoi il se comportait ainsi avec moi. Et puis j'avais fini par ne plus chercher à comprendre : c'était Isay, point final. Il n'était pas particulièrement connu pour faire dans la demi-mesure, ou pour être rationnel. « C'est ça. » Dis-je en levant les yeux au ciel, bien décidée à ne pas m'engager sur cette pente glissante. Nos deux forts tempéraments ne faisaient pas bon ménage ensemble, et je ne préférais pas mettre le feu aux poudres, qui aboutirait forcément sur une confrontation. Notre tâche était suffisamment pénible pour que nous en rajoutions une couche avec nos chamailleries incessantes. Mes doigts s'emparent à nouveau du manche à balai pour finir ce que j'avais précédemment commencé. Avant que mon binôme ne fasse une entrée fracassante. « C'est ça. Et après je te suce. » Songeais-je, sans pour autant le formuler à voix haute. Pas besoin de le faire, je connaissais déjà sa réponse - « Quand tu veux. » Et vu qu'il semblait être dans une forme olympique en ce moment précis, qu'il rajoute un « bébé » en fin de phrase pour me rendre folle ne m'étonnerait pas. « Cause toujours. » Au pire, s'il m'emmerdait vraiment, je prendrais les devants : j'irais voir la direction, et je leur ferais comprendre qu'une association avec Isay relevait du cauchemar. « Fais ce que tu as à faire Isay, et notre collaboration sera pacifiste. On n'aura même pas besoin de faire semblant. » Ajoutais-je en jetant un coup d’œil dans sa direction. Ses bras croisés, son air à la fois nonchalant et narquois... Pas surprenant que les filles se laissent tenter par l'ange démoniaque. Je me suis mentalement giflée, me maudissant d'avoir eu une idée aussi déplacée à son égard. « Ce qui, soyons honnêtes une seconde, t'arrangeras au moins autant que moi. » En tout cas, je l'espérais. Parce que sinon, cela voulait dire que mon été risquait d'être fichtrement long.

Le 22 Juillet, dix-huitième jour de travail ► « Oulaaaa ! En voilà un d'une humeur massacrante. » Fis-je remarquer, sans pour autant m'en formaliser. Il pouvait bien essayer de me pourrir la vie, m'insulter, me faire des remarques sexistes pendant les prochaines heures, je m'en fichais complètement. Il aurait même pu tourner les talons et retourner dans sa chambre que je n'en aurais pas fait un scandale. Je m'étais réveillée d'excellente humeur, prête à affronter la journée et surtout, à en profiter. Les gosses avaient déserté, à moi la liberté. « Ceci explique donc cela. » Notais-je alors qu'Isay m'annonçait qu'il n'avait pas dormi de la nuit. Il n'allait donc pas franchement être performant au travail, mais qu'importe : nous avions le temps, et deux jours de repos en prévision. Deux jours ! Une véritable bouffée d'air frais, où nous n'aurions aucune obligation ménagère. L'effectif serait réduit, et certains de mes collègues avaient même décidé de partir se ressourcer ailleurs. « T'en fais pas, tu auras tout le temps de te reposer dès ce soir. » Ajoutais-je en commençant à nettoyer le lavabo. Je me suis détournée d'Isay, plus que motivée par ma tâche. Je me voyais déjà au bord de la piscine, ou en train de barboter dans l'eau. « Mais non, c'est juste que... » Je me retourne vers mon binôme, le sourire aux lèvres, prête à en découdre dans la bonne humeur. Seulement, je recule d'un pas en constatant notre proximité corporelle. Erreur – mon bassin butte désormais contre le lavabo. J'étais faite comme un rat. Et Isay est proche. Toujours plus proche. Je pouvais voir l'étau qui se refermait sur moi – cruel moment. J'ai posé une main sur son torse, espérant l'arrêter, mais cherchant avant tout à mettre une distance, même minime, entre lui et moi. « Isay, je... » Commençais-je, sans pour autant savoir comment j'allais finir. J'ai peur. Reste loin, parce que je suis effrayée à l'idée de ce que tu pourrais me faire. Effrayée à l'idée que tu puisses toujours avoir une emprise sur moi. Effrayée à l'idée que les murs que je me suis forcée de bâtir entre nous ne soient faits que de cristal. Effrayée que l'ange démoniaque puisse toujours avoir un pouvoir sur moi, malgré tout ce que je peux prétendre. Son regard envoûtant se pose sur moi, et si je le soutiens pendant un moment, je finis par baisser les yeux. Pourquoi avait-il ce maudit pouvoir sur la gent féminine ? Pourquoi est-ce que j'étais encore troublée par sa présence et sa proximité, alors qu'il m'avait réduite en miettes à plus d'une reprise ? Je soupire de soulagement lorsqu'il s'éloigne, tout sourire. Proche de l'hilarité – comme si c'était drôle, d'ailleurs. Blagueur de merde, tiens. « Normal en même temps ! Tu t'es vu ? Tu me coinces entre un lavabo et ton corps, évidemment que je m’inquiète de ce que tu pourrais me faire ! » M'exclamais-je en lui donnant une petite tape sur l'épaule. D'autant plus que, niveau force, j'étais sure de ne pas faire le poids. Je repris une certaine contenance, mon cœur battant toujours un peu trop rapidement à mon goût. Désirant à tout prix chasser cette sensation inconfortable, j'ai enchaîné : « Alors, qu'as-tu prévu de faire pendant l'absence des gosses ? » Connaissant l'énergumène, je savais qu'il y avait environ 99% de chance pour qu'il me réponde qu'il allait faire la fête, ou chercher à mettre une pauvre innocente dans son lit. Ou les deux. Mais à travers mes 1% d'incertitude, je lui laissais le bénéfice du doute. Je me suis ensuite emparée d'un seau, que j'ai mis dans un lavabo pour le remplir d'eau. Il ne nous restait qu'à récurer le sol, et nous en aurions fini avec cette salle de bain.
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MessageSujet: Re: 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) EmptyMar 30 Sep - 20:55

'I don't know how to do this. I don't know how to let you go, but I don't know how to keep you.' one tree hill

Le 4 juillet, premier jour de travail. Ce premier jour de travail s'annonce vraiment des plus compliqués lorsqu'Isay s'aperçoit qu'il va devoir coopérer avec Valentina. La jeune femme ne semble pas des plus joviales face à ce binôme imposé par la hiérarchie. Et franchement Isay, ça le fait bien marrer. Il n'est pas venu dans ce camp par hasard et le fait d'être mis avec la suédoise est vraiment le gâteau sur la cerise qu'il se dit. Comme si la direction avait lu dans l'esprit du jeune homme. Il pensera à aller les remercier plus tard. Accessoirement. « Figure toi que cette idée ne m'a même pas effleuré l'esprit ». Mais quel menteur ce Isay alors. Evidemment qu'il n'a pensé qu'à cela, depuis son inscription à ce camp. Emmerder Valentina est devenu son passe temps favori ces derniers temps, et sachant que ses parents se sont fait la malle aux Bahamas pendant les vacances pour fêter leur anniversaire de mariage, il n'a souhaité rester déambuler dans les rues de San Francisco. « Pourquoi tu es toujours aussi désagréable avec toi alors que moi, je fais tous les efforts possible pour que notre collaboration se passe bien » déclare-t-il, de sa voix la plus innocente possible. Ou pas. Comme si la jeune femme allait croire à pareil baratin. Elle commence à le connaître le phénomène Lindgren. Peut-être même un peu trop qu'il pense le Isay. Ce qui peut être un frein à ses plans machiavéliques. Haha. « Ca c'est toi qui le dis. Je te signale qu'au final tu a l'air d'être la seule que cette collaboration dérange autant. Soyons réaliste, tu aurais préféré te retrouver avec une grosse pintade aigrie de la vie parce qu'elle est tellement ragoutante qu'elle ne s'est jamais faite sauter ? ». Toujours perché sur le rebord de son lavabo, Isay regarde la jeune femme. Ses paroles sont véridiques, lui même préfère largement se retrouver avec Valentina, avec qui il peut se chamailler autant qu'il le souhaite, plutôt que de se retrouver avec une fille totalement insipide, ou un mec coincé du derrière qui ne lui adresserait même pas la parole tellement il serait impressionné par la prestance et le charisme du russo-suédois. « Moi non en tout cas » confirme-t-il, une moue enfantine sur le visage. Il sait jouer de son charme le Lindgren. Parfois même un peu trop. Mais il se dit que plutôt que de déclarer la guerre à la jolie blonde, autant la jouer plus finement, surtout s'ils doivent passer tout le mois ensemble à travailler. Aurait-il décidé de devenir plus sympa avec Valentina ? N'allons pas jusque-là.

Le 22 juillet, dix-huitième jour de travail. Isay est fatigué et lorsque Isay est fatigué, il ronchonne, peste, grommelle. Et surtout il n'a pas la moindre envie de travailler et préférerait retrouver la douceur de ses draps plutôt que la froideur du carrelage de cette salle de bain dont il doit récurer le moindre mètre carré. Et puis un bon café serré là, ça passerait vraiment crème qu'il pense très fort, jusqu'à que l'arrivée de Valentina le stoppe dans ses songes. « Non c'est pas que je suis de mauvaise humeur. Je suis seulement fatigué, nuance chérie » rétorque-t-il, n'oubliant pas d'affubler la jeune femme d'un de ces surnoms qu'elle apprécie tant. Isay est peut-être exténué, mais il n'en oublie pas pour autant de taquiner encore et toujours son binôme de travail. Même sur son lit de mort, le Lindgren sera encore capable d'emmerder son monde, ça c'est une certitude. Cela fait parti de son caractère et ce n'est pas prêt de changer. « Dès ce soir ? Je compte bien me reposer avant ! ». Sous-entendu, le travail n'est pas la priorité de ce moment. Isay compte bien se ménager aujourd'hui et taper une petite sieste tranquillement entre deux nettoyages. Il n'est pas très consciencieux niveau travail le Isay, et le pire c'est qu'il n'en a rien à taper. Il suffit de deux, trois petits sourires charmeurs à la directrice pour se la mettre dans la poche et être peinard. Il le sait bien Isay, puisqu'il a déjà testé son pouvoir plus d'une fois ce mois-ci. Ainsi il a pu bénéficier de beaucoup d'avantages comparé à ses comparses. Sans rancune les gars, tililiiiii. « Traite moi de violeur pendant que tu y es ! » s'offusque-t-il l'espace d'un instant avant d'émettre un petit rire moqueur lorsqu'il voit la mine déconfite de Valentina, qui visiblement ne se remet toujours pas de la proximité de leurs corps. « N'empêche j'ai cru que tu allais défaillir ». True story et ça met beaucoup en joie le russo-suédois. Il a bien vu que la jeune femme ne savait comment réagir face à ce retournement de situation soudain. Isay n'est pas idiot. Il n'a pas relu pareil malaise dans les yeux de Valentina depuis des décennies. La dernière fois que c'est arrivé, Isay et Valentina finissaient dans le même lit le lendemain. « Et après ça affirme être totalement hermétique à mon charme... » dit-il, un sourire malicieux sur le coin des lèvres. Si elle dément, la Jaslang devient la pire menteuse de l'univers. Parce que le malaise de la jeune femme et sa gêne, il les a parfaitement ressenti. « Je ne sais pas trop.... Pour l'instant j'ai juste prévu de faire ça ... ». Isay ne termine pas sa phrase, s'emparant du seau d'eau présent à ses côtés avant de le jeter sur Valentina, la trempant de la tête au pied. Isay est hilare, il n'est plus du tout fatigué pour l'instant et une soudaine envie de s'amuser s'est emparé de lui. Au grand damn de la jolie blonde, surement.

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MessageSujet: Re: 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) 'Même si la passion nous déchire, elle ne doit pas briser ce qui nous lie.' ( valentina&isay ) EmptySam 11 Oct - 22:50

45.000 pour nos deux :plop: :plop:

Le 4 Juillet, premier jour de travail. ► Éponges, serviettes et produits d'entretien étaient entreposés dans un petit placard de la salle de bain commune où nous nous trouvions. L'idée d'avaler le litre de javel m'effleura l'esprit lorsque je me redis compte que mon binôme était Isay, mais je me suis ravisée : ç'aurait été lui donner trop de plaisir, et trop lui faciliter la tâche. « Arrête. Si tu n'y as même pas songé, c'est que tu n'es plus le Isay que j'ai autrefois connu. » Je l'attaquais directement sur son identité, sur la personne qu'il était, sur ce qui le composait. C'était peut-être un peu virulent, mais mon adversaire n'était guère connu pour son côté angélique. Bientôt, j'allais en prendre tout autant, et il ne serait pas question de pitié ou de clémence. Je n'avais encore pas commencé que déjà, je comptais les jours qui me séparaient de mon retour en Suède. « Parce que t'es un putain de faux jeton, voilà pourquoi. Et que dans tes paroles sensées et sous tes airs angéliques transpirent le faux-semblant et la roublardise. » Depuis quand Isay était-il devenu un ange, exactement ? J'ai froncé les sourcils, de plus en plus méfiante. Son petit manège ne durerait pas éternellement, et tôt ou tard, je subirais de plein fouet le revers de la médaille. Tôt ou tard, le Russo-Suédois allait m'en faire baver. Et la mauvaise nouvelle pour moi, c'était qu'il allait avoir tout le loisir de méditer sa vengeance. Un mois précisément. Un mois pour me faire chier, pour me rabaisser, pour m'accuser de tous les maux de l'humanité. Ça risquait d'être long. Vraiment long. « Au moins la pintade aigrie jamais baisée aurait eu le mérite de savoir se servir de... Ça. » Fis-je en désignant d'un coup d’œil les différents produits étalés sous nos yeux. Je me suis penchée pour ramasser la serpillière du bout des doigts, dégoûtée par l'effort. « Ce qui n'est pas ton cas. Je me trompe ? » Demandais-je, un brin sarcastique, en agitant devant ses yeux l’ustensile ménager. Je me demandais même si Isay avait eu l'occasion de voir un balai dans un autre contexte qu'un film d'Harry Potter. « No offense, évidemment. Je ne te jette pas la pierre, je n'en suis pas coutumière non plus. » Soupirais-je en levant les yeux au ciel, désespérée à l'idée de devoir m'atteler à la tache. Nous venions tous les deux de familles qui n'avaient jamais été dans le besoin. Les taches basses n'avaient jamais été les nôtres, puisque d'autres s'en occupaient pour nous. Nos pères, tous deux diplomates et bien établis dans la société, n'auraient sans doute d'ailleurs jamais imaginé qu'un jour, leurs progénitures allaient s'abaisser à de tels travaux. Quoiqu'il en soit, voilà où nous en étions. Et faire demi-tour était tout bonnement impensable. « Tu sais quoi ? Admettons. » Déclarais-je, croisant les bras sur ma poitrine. Puisque nous étions condamnés à passer tout le mois de Juillet ensemble, autant faire un effort. « Je te laisse ta chance. Essayons d’œuvrer pour le bien de la communauté, en évitant que le sang de l'un ou de l'autre se retrouve sur les murs. » J'acceptais, néanmoins avec quelques réticences. Je ne pouvais m'empêcher de craindre qu'Isay, tôt ou tard, opte pour une alternative qui lui serait bien personnelle.

Le 22 Juillet, dix-huitième jour de travail. ► « Si j'avais cinq minutes à t'accorder, sois sur que je pleurerais sur ton sort. » Fis-je, un brin moqueuse. Mais pour une fois, ce n'était pas mesquin. Il n'y avait pas de sous-entendu, pas d'attaque particulière. Juste l'envie de le titiller un peu, puisqu'il était visiblement prompt à répondre.  De plus, je suis d'une humeur tellement badine que je ne lui fais pas la moindre réflexion sur le surnom dont il m'a affublée. Je l'avais décrété : aujourd'hui, rien ni personne ne pourrait altérer ma bonne humeur. « Tu fais ce que tu veux, mais ne compte pas sur moi pour faire ta part. » Chantonnais-je, le sourire aux lèvres. Puisque le Russo-Suédois avait envie de faire sa tête brûlée, grand bien lui fasse. Il était suffisamment malin et rusé pour s'en tirer à bon compte. Il en avait roulé plus d'une, avec sa belle gueule, ses grands sourires, et ses bonnes manières. J'ai commencé à travailler, souhaitant en finir au plus vite. Mais je me détourne rapidement de mon objectif, pour donner une réponse à Isay. Erreur. Je me sens prise au piège, à la fois par l'homme qui me fait face, mais aussi par moi-même. Pourquoi ? Parce que je m'en veux de voir que la présence et la proximité de mon compatriote me troublent autant. « J'ai pas dit ça. » Dis-je en secouant la tête. Isay, un violeur ? Certainement pas. Il n'avait pas besoin d'utiliser la force pour parvenir à ses fins. « Toi, moi, une salle de bain... Je ne sais pas toi, mais en ce qui me concerne, ça me rappelle des souvenirs. » Déclarais-je le plus naturellement possible. Allumeuse, moi ? Si peu, si peu. Mais je cherche avant tout à m'extirper de ce mauvais pas. Oublier et lui faire oublier ce moment de gêne. « C'est pour ça, alors t'emballes pas trop. » Il avait déjà la tête grosse comme une pastèque ; pas besoin d'en rajouter une couche. Cherchant à tout prix à détourner son attention, je lui ai demandé ce qu'il comptait faire pour nos jours de repos. Mais sa réponse ne fut pas celle à laquelle je m'attendais. « T'es vraiment... » Je baisse les yeux sur le reste de mon corps, contemplant le désastre. Trempée. Des pieds à la tête. Mon tee-shirt blanc était désormais transparent, mon short en jean me collait aux cuisses, et mes converses étaient pleine d'eau. Merci Isay, tu n'as pas loupé ton coup. « Tu vas me le payer ! » M'exclamais-je, avant de lui sauter sur le dos. Hors de question d'être la seule à être mouillée aujourd'hui. Accrochée à lui comme une sangsue, j'éclatais de rire, passant une main dans ses cheveux indisciplinés. Chose dont il avait évidemment horreur. « Alors, on fait moins le malin là, hein ? » Demandais-je en riant, emportée par la légèreté du moment. Mes bras s'étaient enroulés autour de son cou, mes jambes autour de sa taille. Et il était hors de question que je le lâche – en tout cas pour le moment. J'étais de toute façon trop hilare pour me rendre compte de la situation dans laquelle nous étions.
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June D. J. Martin
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June D. J. Martin
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