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When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina

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Cameron Eynsford
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyLun 5 Mai - 21:08

You tell me you hate me and I hate you more

Premier rp de mon Isay pour sa Valentina :mimi: :plop:

Trois heures de l'après-midi. Un soleil radieux trône au milieu du ciel et inonde San Francisco d'une clarté aveuglante. Isay déambule à travers le campus, mains dans les poches, lunette aviator sur le nez. Il a une démarche nonchalante, comme à son habitude, celle du type qui se balade sans véritable destination avisée. Il est comme ça Isay, depuis toujours. Il ne se prend pas la tête, profite du jour présent, voir de l'heure présente, sans penser au reste ni au futur qui se profile devant lui. Ca lui fait peur à lui, le futur. Rien que ce mot est trop grand pour lui. Il ne l'aime pas ce principe de futur. Il déteste se projeter et encore moins faire des projets à long terme. Il ne croit pas aux théories du destin, ni à ces inepties qui déclarent que tout est écrit à l'avance. Isay est le seul à avoir le contrôle sur son destin et il ne se laisse pas entraîner par ces foutaises, comme il aime à les nommer. Pour l'instant, il se promène et c'est la seule chose qui occupe clairement ses pensées. Le reste de sa journée, il la verra par la suite. Il visite ce campus qu'il ne connaît pratiquement pas, parce qu'il est nouveau ici. Il vient de fraîchement débarquer, lui le petit russe à la double nationalité suédoise/russe. Il n'est encore jamais venu en Amérique et il faut bien avouer que le climat lui plait grandement. Il sait qu'ici sa vie va changer et qu'elle ne sera probablement plus jamais la même. Il les connait les risques qu'il a pris en venant ici. Il ne nie pas que retrouver certaines personnes qui étudient à Berkeley ne va pas le laisser de marbre et qu'il reste d'y avoir des conséquences. De lourdes conséquences même, quand il pense à une personne en particulier. Mais il n'a pas peur, ah ça non. Isay n'est pas du genre mauviette ou à fuir devant l'ennemi. Il n'a peur de rien, ni de personne. Il est souvent le premier à se jeter dans la mêlé lorsqu'une bagarre éclate, même si à la base il ne fait que passer devant l'endroit de la débandade. Mais il s'en fiche lui, se battre il sait faire et il n'attend pas pour le montrer à qui le souhaite dès qu'il en a l'occasion. Peu de monde est sur le campus en cette belle après-midi ensoleillée. Le jeune homme croise seulement quelques étudiants en vadrouille, ou entrain de réviser des cours soporifiques, avachis dans l'herbe. Isay n'a pas vraiment encore commencé les cours. Il arrive à la fin de l'année scolaire pratiquement et à vrai dire, les études n'a jamais été sa préoccupation principale. En effet, le russe a passé plus de temps en colle qu'en classe. Il n'a jamais été du genre très acidu et les cours ont plus tendance à l'ennuyer qu'à le passionner. Lui ce qu'il préfère, c'est emmerder le monde, les profs, les intellos. En cours, il s'amuse, c'est son leitmotiv. Et puis la filière qu'il a choisi à Berkeley, il le sait, ne l'intéressera pas plus que les prochaines élections européennes. Economie, pourquoi s'engager dans cette filière qu'il ne lui plait pas ? Pour avoir la paix avec ses parents, et plus particulièrement son père. Et surtout pour avoir une excuse de venir à Berkeley. Parce qu'ici les cours sont réputés prestigieux et parce que ses parents ont toujours voulu uniquement le meilleur pour lui. Les meilleures écoles, les meilleurs professeurs. Alors que son papa fut content lorsqu'il leur a annoncé son envie d'intégrer la grande université de Berkeley. Mais lui en vrai, ce qu'il aimerait faire, mais genre vraiment du fond du cœur, c'est de la photo. Il adore ça Isay, capturer des moments d'éternité dans son objectif. Il s'est découvert cette passion il y a maintenant trois ans et personne n'en sait rien. Ses clichés sont confinés dans une boite, caché dans un de ses nombreux placards de son dressing. Il ne sait pas vraiment pourquoi il cache ce hobby, surement pour qu'on lui foute la paix. Le jeune homme n'a pas envie qu'on le prenne pour un pseudo artiste dépressif et alcoolique. Lui il aime la vie, il aime la fête et il ne prend aucune photo déprimante. Alors pour l'instant, ça lui va que personne n'en sache rien. Après quelques déambulations sans réel but, Isay arrive devant la maison de confrérie des bêtas/delta. Sa future confrérie si sa candidature est acceptée d'ici quelques semaines. Il sait que c'est Valentina, son ex petite amie qui est la doyenne des bêtas. Il n'est pas à Berkeley par hasard si quelqu'un en doute encore. Pour lui, la vengeance a toujours été un plat qui se mange froid et à ce niveau-là le jeune homme est très patient. Le russe décide de s'aventurer dans la maison de confrérie, à la recherche de Valentina. Il est conscient devoir la confronter tôt ou tard et autant que ce soit le plus tôt possible. En entrant dans la maison, il ne connait pas son chemin alors intercepte un étudiant qui le croise. « Excuse moi, tu sais si la doyenne Valentina est là ? Et où sont ses quartiers ? ». On lui indique le chemin mais on le prévient que la jeune femme est sortie quelques heures plus tôt. Ce n'est pas grave, Isay va attendre patiemment son retour. Il n'a pas mieux à faire aujourd'hui. Adossé au mur adjacent à la porte de Valentina, il attend son retour, bras croisés sur le torse. Une heure passe, puis deux, puis trois. Il part dans ses songes, joue avec son téléphone, somnolence jusqu'à être tiré de sa léthargie par le bruit de talons qui claquent au sol. C'est elle, il en est sur. Il reconnaitrait sa démarche entre mille. Et bingo, la voilà qui s'avance vers lui et un large sourire s'étire sur le visage du jeune homme. « Salut Val' ». Il sait qu'en l'appelant ainsi la jeune femme va pester et l'injurier. Et lui, ça le fait rire de la voir monter au créneau pour si peu. Vas y énerve toi Valentina, Isay n'est venu que pour cela. « Attends, ne dis rien, laisse moi deviner. Tu n'en reviens pas de me voir ici, t'es tellement contente que je sois devant toi que tu ne trouves pas les mots pour le dire et je suis sur que t'adorerais te jeter dans mes bras mais ta pudeur t'empêche de le faire ». Isay est arrogant, comme à son habitude. Il croit toujours tout savoir sur tout et tout le monde et surtout il adore mettre à bout Valentina en anticipant ses moindres faits et gestes. Il la connait, la jolie russe, bien plus qu'elle ne puisse l'imaginer. « Ah ben non je suis con, t'as pas de pudeur toi ». Et bim, une première pique. Isay ne pèse jamais ses mots quand il s'adresse à Valentina. Il décèle les failles de la jeune femme et sait comment la mettre à bout. Ses mots sont toujours choisi avec soin pour la blesser, la heurter, l'exaspérer. « Sinon, moi aussi je suis content de te revoir ». Ou pas d'ailleurs. Isay a toujours le goût amer de leur rupture. Et un Isay rancunier, ce n'est pas beau à voir.
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyMar 13 Mai - 5:45

Des sacs plein les bras et un air satisfait plaqué sur le visage, je montais les escaliers qui menaient à mes appartements d'un pas enjoué. Mes talons claquaient sur le sol à un rythme régulier, tandis que je jetais un coup d’œil gourmand au panel de couleurs que j'avais au bout des doigts. Deux sacs de chez Victoria's Secret, trois de chez Hollister, un de chez Prada, et deux de chez Macy's. J'avais passé ma journée à arpenter les rues ensoleillées de San Francisco, fouillant dans les rayons pour dénicher ce qui me montrerait sous mon meilleur angle. Ravie ? Je l'étais, pour sur. Mon compte en banque allait cependant l'être nettement moins ; il avait pris un sacré coup, mais il fallait bien cela pour me faire penser à autre chose, pour me faire oublier la dernière trahison en date : celle de Matthew. J'avais pensé, à tort, pouvoir faire confiance à l'Oméga. Il m'avait paru sincère du début à la fin. Il m'avait semblé sérieux, prêt à avoir une relation un peu plus poussée qu'une simple partie de jambes en l'air trois fois par semaine, de cinq à sept de préférence. Mais visiblement, je m'étais fourvoyée. On ne pouvait même pas dire que je m'étais laissée aveugler par mes sentiments – je n'étais pas amoureuse de Matthew. Pas encore, en tout cas. Ça aurait pu se produire ; j'avais eu des sentiments réels et sincères à son égard, et j'en avais d'ailleurs encore. Mais c'était terminé, il était temps de tourner la page. Pas de pardon possible ni même envisageable. Pas de retour en arrière, de nouvel essai, de retour de flamme. Valentina Irina Jaslang, doyenne des Bêta Delta Psi de son état, venait de faire un retour fracassant sur le marché des célibataires. Certains allaient s'en frotter les mains, mais ça ne parvenait même pas à me consoler de mon échec. Parce que oui, à mon sens, c'était bien là le problème : cette relation était, une fois de plus, un échec cuisant. Un loupé supplémentaire, qui venait allonger davantage la liste des « malheurs amoureux de Valentina ». A croire que j'avais un don particulier – celui de m'enticher des mauvaises personnes. Lennon, Isay, Dawson, Matthew. Des relations toutes passionnelles, mais qui n'avaient pas bien fini – ou pas fini du tout, en ce qui concernait Isay. J'avais cherché à blesser Lennon autant que lui avait pu me blesser. J'avais cru m'en sortir avec Dawson, mais j'avais déchanté lorsque je l'avais retrouvé étalé, les yeux exorbités, sur le tapis de son salon. Cocaïne. Overdose. Kenzo était plus ou moins parvenu à me remettre sur les rails, à me faire reprendre confiance en moi. Et j'avais donc décidé de me donner une nouvelle chance, et de tenter quelque chose avec Matthew. Grave erreur. Ça m'apprendrait à me laisser draguer dans les bars. J'ai secoué la tête, bien décidée à oublier les erreurs qui m'avaient amené là où j'en étais désormais. J'étais une grande fille, une doyenne de confrérie, et il m'était donc impossible de perdre la face une nouvelle fois. À moins que... Mon cœur manqua un battement à la vue qui s'offrit à mes yeux. Isay – ou son sosie parfait. Mais jusqu'à maintenant, je n'avais pas eu l'occasion de rencontrer ce dernier... Je penchais donc plus pour la première option, celle qui était, aussi, la plus inquiétante. Mes bras retombèrent le long de mon corps, les sacs pensant soudainement bien lourds. Mon fin sourire s'effaça pour laisser place à un air pincé. Je ne savais pas si je devais me mettre en colère, jouer l'indifférence et l'ignorance, ou fuir à toutes jambes. Sans doute un peu des trois à la fois. Damn it. « Moi, c'est Valentina. Première et dernière fois que tu utilises un surnom ridicule pour m'apostropher, à moins que tu ne veuilles pas attirer mon attention sur ton insignifiante personne. » C'était clair, net et précis. Presque clinique. On ne joue pas avec la doyenne des Bêta sans impunité. J'avais certes eu un petit moment d'absence – il était rare de voir resurgir les fantômes de son passé – mais j'étais bel et bien à nouveau en possession de tous mes moyens. « Dans tes rêves. » Grommelais-je en roulant des yeux,. Par les quelques mots qu'il venait de prononcer, je comprenais qu'il n'avait absolument pas changé. C'était toujours le même enfoiré, toujours la même personne moqueuse et cassante. « Ce n'est pas ce que tu disais il y a quelques années. » Fis-je remarquer, un petit sourire moqueur au coin des lèvres. Je n'allais certainement pas me laisser faire par cet idiot débordant de fierté et d'égoïsme. «  Tu sais, quand tu me pelotais à la moindre occasion avant que Lenny ne m'ait. » Si jamais il avait besoin que je lui rafraîchisse la mémoire, je le ferai volontiers. J'avais des tonnes d'exemples en tête, et je n'avais qu'à les formuler. Je n'étais pas sure, cependant, que le Russo-Suédois ait très envie d'être humilié à nouveau. Il avait sa fierté, je n'étais pas sans le savoir. « Alors, que me vaut le déplaisir de ta visite et de ta présence ? Tu t'es trouvée une dinde à fourrer dans les parages ? » Vulgaire, moi ? Un peu, de temps en temps. Mais je connaissais Isay, et je voyais aussi très bien quel était le genre de filles qui l'approchait. Blondes, brunes, rousses, peu importaient : généralement, elles étaient toutes écervelées. Il n'y avait pas d'autre raison valable. Pourquoi irait-on volontairement se pavaner devant le grand méchant loup, en sachant pertinemment qu'il ne fera qu'une bouchée de vous ? Si Isay ne cherche pas à vous séduire, c'est probablement l'une des meilleures choses qu'il puisse vous arriver. Faignant une indifférence parfaite, je me suis avancée pour le contourner, et me diriger vers la porte du fond du couloir – celle de mes appartements. Je me suis brusquement retournée, les yeux froncés, en direction d'Isay. « Qu'est-ce que tu veux au juste ? » Demandais-je, posant mes sacs au sol afin de croiser les bras sur ma poitrine. Je n'avais pas pu m'en empêcher. Il fallait que je sache, ou sa présence allait me tarauder pour les prochaines semaines. « Je te connais, je sais pertinemment que tu n'es pas venu là par courtoisie ou enterrer la hache de guerre. Ce n'est pas ton genre. » Non, toi t'es plutôt du genre à te battre jusqu'au bout, à ne jamais lâcher. T'es du genre à t’incruster et à pourrir la vie des gens. À attendre que ta victime soit à terre pour mieux la piéter, voire l'enterrer. Isay est sans pitié. « Alors vas-y, exprime-toi. Que je sache à quoi m'en tenir. » Ordonnais-je, l'air pincé. Si Isay restait dans les parages, je devinais que les prochaines semaines n'allaient pas être de tout repos. Pourquoi ? Parce que lui et moi, nous avions encore des affaires en cours. Des affaires qui remontaient certes à loin, mais auxquelles nous n'avions jamais réellement mis un terme. Des affaires que j'aurais préféré laisser en Croatie. J'attendais patiemment qu'il m'énonce les raisons de sa visite, peu rassurée – voire presque inquiète. Je n'avais pas franchement compté sur un retour fracassant d'Isay dans ma petite vie déjà bien désordonnée.
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Cameron Eynsford
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyLun 19 Mai - 15:22

Impossible, je n’ai pas confiance en toi, tu n’es pas un gentil, tu tues tout le monde, tu es méchant, méchant... Pff c’est trop dure de t’imiter, il faut s’abaisser à un niveau tellement bas !


Pourquoi était-il revenu ? Bonne question. Pour faire chier. Pour emmerder Valentina et se venger. Pour lui faire vivre un véritable enfer. Habité par une rancoeur tenace, Isay ne peut pas laisser la jeune femme profiter paisiblement de ses jours à Berkeley. Elle ne le mérite pas selon lui. Juge Lingren, persuadé qu'il doit se faire justice tout seul. Et la russe l'a trop offensé pour qu'il reste stoïque sans rien répliquer. Ce n'est pas dans ses habitudes de se laisser manipuler de cette façon. D'ordinaire, c'est lui qui joue avec les gens, leurs sentiments. C'est lui qui se fout de la gueule de tout le monde, qui fait pleurer les filles et qui brise des cœurs. Et non l'inverse. Bien qu'aucun cœur n'est été brisé par personne entre Isay et Valentina soyons clair. Si le jeune homme n'est pas en position de définir sa relation, ou plutôt ex relation avec la blonde, il est clair qu'il n'en pas entiché ni encore moins amoureux. Elle lui plaisait et il lui a toujours plu, mais il n'a jamais été dans ses projets de lui passer la bague au doigt. Même si l'idée de se marier ne le rebute pas. Mais pas tout de suite et quand il aura trouvé la femme qui lui donnera l'envie de se mettre à genoux. « J'adore quand tu fais ta tigresse. Tu m'impressionnerais presque tu sais » réplique-t-il, un brin de sarcasme dans la voix. Il cherche la merde le Isay, il en est conscient, mais il ne peut pas s'en empêcher. Grande gueule depuis qu'il sait parler, il ne lésine pas sur les remarques hautaines, cinglantes, limites blessantes. S'il heurte la personne ciblée ? Qu'est-ce qu'il s'en tape, puisque c'est son but premier. La compassion ne fait pas partie de ses qualités, bien au contraire. S'il voit une personne pleurer, lui il rigole à gorge déployée. Lorsqu'il cherche à piquer quelqu'un, à le déstabiliser, il ne lésine pas sur les mots tranchants, percutants. Il sait appuyer là où ça fait mal pour mieux mettre son adversaire à terre. Il est communément ce qu'on peut nommer un véritable connard. Adjectif qui le scie à merveille et déclenche en lui un surplus de fierté. Ben ouais, lui ça l'éclate de se faire traiter de tous les noms parce qu'il s'est comporté comme un véritable goujat. Coeur de pierre, rien ne l'atteint. Les injures glissent sur lui, il les balance d'un revers nonchalant de la main. « Le mensonge est un vilain pêché ». Il la titille, parce qu'il devine ses traits tirés par le mécontentement de le voir en face d'elle. Il se joue à la mettre à bout, à la percuter, l'emmerder. Ses bras croisés sur son torse, il affiche un air sarcastique, celui du petit con qui s'amuse de faire chier son monde. Il le sait qu'elle n'est pas heureuse de le voir débarquer, ni ici, ni dans sa vie. Et rien que d'y penser, il en jubile intérieurement. Alors il fait celui qui est persuadé qu'elle ne peut pas se passer de lui, bien qu'il soit conscient que la vérité est ailleurs, même si une certaine alchimie sera toujours présente entre ces deux-là. Ca l'énerve Valentina quand il fait ça, et lui il s'attelle à l'importuner encore plus. Jeu débile sans fin ? Il le sait, puisque la bêta n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et à se laisser humilier de quelle manière qu'il soit. C'est ce qui rend la partie si exaltante. Valentina demeure une adversaire à la taille du russo-suédois. Et ce n'est pas pour lui déplaire. C'est tellement plus drôle lorsqu'une partie est jouée à deux et non en solo. Et puis elle a du répondant la petite, ce qui a toujours plu à Isay. Ils ne se sont jamais ennuyés tous les deux, ah ça non. Entre partie de jambes en l'air, engueulades, réconciliations, tromperies. Leur idylle n'avait rien d'un conte de fée et Isay n'en demandait pas moins. Loin d'être un adepte des histoires d'amours platoniques. « On fait tous des erreurs lorsqu'on est jeune ».  Il toise, de son regard dédaigneux. La bêta sait comment lui retrouver la cervelle afin qu'il s'emporte mais dommage pour elle, depuis qu'elle s'est barrée sans lui de Croatie, il s'est découvert un self-control sans limite, ce qui lui donne plus de force face à son ennemi. Alors, lorsqu'elle lui crache ces mots au visage, il encaisse, sans broncher. Sans sourciller, ni vaciller. Il ne quitte pas son regard, sans un mot. « D'ailleurs en parlant de lui, Où es-t-il ? Vous êtes déjà plus ensemble ? Pourquoi ça ne m'étonne pas. C'est bien il s'est vite rendu compte que tu n'es pas une fille pour lui. Ni pour personne d'ailleurs » lâche-t-il, après un long silence. Si elle pense avoir gagné, réussir à l'ébranler, well, qu'elle ne crie pas victoire trop vite. Il a eu de longs mois pour ruminer son amertume quant au départ précipité et furtif de Valentina. Et maintenant ces longs mois passés, c'est un Isay plus arrogant et fort qui se présente devant la jeune femme. Il s'est blindé quant aux remarques de la russe. Il s'y attend, à ces attaques par rapport à leur passé, leur ancienne relation. Il s'y est préparé. Est-ce qu'il a peur d'elle ? Bien sur que non. « Si seulement je n'en avais trouvé qu'une. Pourquoi ça t'intéresse tant, tu es nostalgique du temps passé ensemble jadis ? Moi pas si ça peut te consoler ». Bon c'était petit ça, il le concède. M'enfin les remarques de Valentina pour le piquer ne volait guère plus haut. Il se plaçait à sa hauteur, un brin plus mesquin peut-être. Quoique la jeune femme défendait bien sa place dans ce jeu-là. C'était une guerre sans limite et sans mercis dans laquelle ils s'étaient lancés. Guerre qui n'allait pas être achevée de sitôt. Mais Isay avait eu besoin de venir se confronter à son ex petite amie/amante. Comme un devoir envers lui-même qu'il se devait d'accomplir. Sa fierté d'homme s'était vu ébranlée après le départ de Valentina, elle en avait clairement pris un coup. Et ce coup, il devait le lui rendre. Quoiqu'il en coûte. « Ce que je veux ? Moi je le sais. Toi pas. Et si tu savais comme je me régale de voir ta tête déconfite ». Un sourire éclatant s'affiche sur son visage. Il a envie d'éclater de rire. Il est content le Isay, il jubile. Limite il a envie de sautiller sur place. Parce qu'il est content de voir une Valentina visiblement inquiète qu'il soit dans les parages. Et elle peut l'être, inquiète. Si seulement elle connaissait ses projets, la pauvre n'en dormirait plus la nuit. Et comme le jeune homme se taraude d'être un gentleman lorsque lui en prend l'envie, il ne lui dit rien, qu'elle puisse passer encore quelques nuits sereines. « Détends toi Valentina, il ne va rien t'arriver de grave ». Du moins pas pour l'instant. Qui sait ce qui peut se passer ? Ce qui est certain, c'est qu'Isay n'est pas à Berkeley pour ramasser des pâquerettes. Ah ça, non, au cas où la jeune femme nourrirait quelconque espoir quant à la venue, ou au départ d'Isay. Il ne compte pas prendre la poudre d'escampette avant trèèèès, trèèèès longtemps. Game on.
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyDim 25 Mai - 5:40

« Fais gaffe que la tigresse ne fasse pas ses griffes sur toi. » Sifflais-je, faisant bouger mes ongles manucurés sous le nez d'Isay. Il n'était pas réapparu depuis quelques minutes que déjà, nous étions dans un rapport d'attaque et de défense. Chacun s'était armé contre l'autre – nous avions eu tout le temps de nous exercer, en Croatie. Nous n'étions restés ensemble que quelques mois, mais ils avaient été intenses. Incandescents. Notre relation avait été ponctuée par les étreintes passionnées, les trahisons amères, les mots blessants. Nous n'avions jamais connu la paix en tant que couple. Nous n'avions jamais partagé des moments paisibles, sereins et qui auraient pu laisser entrevoir une issue plus positive que celle que nous avions eu. Non, nous avions toujours été dans un rapport de force. Celui qui blesse le plus l'autre. Celui qui énerve le plus l'autre. Celui qui craque le premier. Isay m'avait fait péter des câbles, et ce, plus d'une fois. J'avais crié, pleuré, fait voler de la porcelaine, griffé sa peau blanchâtre, giflé ses joues pour faire s'évaporer son petit sourire narquois. Ça n'avait jamais vraiment fonctionné, mais avec lui, j'étais comme une autre personne. Impulsive, sanguine, jalouse. Frôlant parfois l'hystérie, dans mes plus grosses crises. Ça avait été de l'auto-destruction pure et simple. Ça aurait pu s'arrêter très vite, mais j'en avais redemandé. J'étais retournée vers lui, ou il était revenu vers moi. Et nous avions cédé, à nouveau. Encore et encore. La situation, j'en étais persuadée, ne nous avait jamais satisfait. Ni l'un, ni l'autre. Nous ne nous l'étions jamais avoués, trop bornés et fiers pour ne serait-ce que penser à l'idée de s'asseoir et de parler de notre relation – si jamais on pouvait appeler ça ainsi. Alors à la place, incapables de parler comme deux adultes, nous nous étions appliqués à rabaisser et détruire l'autre, créant en même temps un sentiment de dépendance. « Dans tes rêves. » Répétais-je en croisant les bras sur ma poitrine. Isay avait peut-être l'habitude d'être adoré et adulé, mais ce n'était certainement pas avec moi qu'il allait trouver satisfaction. J'avais toujours pris plaisir à être dans une relation compliquée avec lui. Il disait noir, je disais blanc. Il disait non, je m'empressais de faire le contraire. Il faisait un pas vers moi, j'en faisais deux en arrière. Entre nous, il avait toujours été question d'apprivoiser l'autre – et c'était d'ailleurs probablement pour cela que ça n'avait pas marché. « J'approuve. Jamais je n'aurais dû laisser mes hormones prendre le dessus. » Voilà, enfin un point où nous étions d'accord. C'était un petit miracle, en réalité. Mes hormones n'étaient pas les seuls coupables ; Isay avait su y faire. Il avait eu toutes les cartes en main, et je n'avais pas pu, ni su résister. Et, si j'étais honnête avec moi-même, je pouvais même ajouter que je n'avais pas eu envie de résister. « Il est reparti en Suède. Il t'attend de pied ferme. Je crois qu'il veut régler quelques comptes avec toi. » Répondis-je aussitôt, alors qu'un sourire moqueur prenait place sur mes lèvres. Je n'étais plus avec Lennon depuis quelques années maintenant, et ça n'était pas passé inaperçu. J'étais convaincue qu'Isay avait eu vent de la nouvelle, et qu'il cherchait simplement à me faire sortir de mes gonds. Dommage pour lui – Lenny était un sujet qui ne m'énervait plus comme il avait pu m'énerver par le passé. Il avait fait des erreurs, mais il n'était pas le seul. Nous étions jeunes, à l'époque. Trop jeunes, trop butés. Nous nous étions faits du mal mutuellement. Lui en tuant quelqu'un et en entachant la réputation de mon père (et par extension, la mienne), et moi en fuyant au moment de son incarcération. Un an d'absence, sans lui donner de nouvelles, sans lui adresser une seule fois la parole. Un an passé en Croatie, entre Zagreb, Dubrovnkik et les plages de la mer Adriatique. Un an à m'oublier dans les bras d'un autre homme que mon fiancé. Les retrouvailles avec Lennon n'avaient été ni houleuses, ni pacifiques. En réalité, c'était surtout un tissu de non-dits, de rancunes tenaces. Nous n'avions jamais été capables de reprendre là où nous en étions restés – pour notre bien donc, nous avions fini par nous séparer. Sortir de cette relation qui, nous l'avions vite compris, n'aurait mené à rien si ce n'est des problèmes et des malheurs. « Moi ce qui m'étonne, c'est que tu n'aies pas encore clamsé à cause d'une MST. » Dis-je sur un ton badin, osant même lui sourire en coin. Provocatrice, moi ? À mes heures perdues. Qu'il aille répandre sa mauvaise parole ailleurs, je n'avais pas envie de perdre du temps avec un lascar pareil. Nous avions assez bavassé comme cela pour la soirée, et même pour les années à venir. « Non, pas vraiment. » Fis-je en haussant les épaules, jouant l'indifférente. Être nostalgique de quoi ? Des cris ? Des disputes ? De la violence verbale dont nous étions coutumiers ? Pas vraiment. « Si j'avais su à l'époque que quelques années plus tard, tu aurais eu l'audace de me balancer ça à la gueule, j'aurais pris soin de récolter des preuves pour te montrer à quel point tu es de mauvaise foi. Monsieur je ne couche pas deux fois avec la même fille. » Sauf quand elle s'appelle Valentina Jaslang, apparemment. Que croyait-il ? Que je n'avais pas de mémoire ? Que j'avais oublié qui il était ? On n'oublie pas Isay Lindgren; qu'on l'aime ou qu'on le déteste, il laisse une empreinte indélébile. « Profites-en bien de ma tête, parce que c'est l'une des dernière fois où tu la vois d'aussi près. » Sifflais-je, le regard noir. Oui, c'était décidé, à partir de demain, je ne sortais plus sans escorte masculine. Et si Kenzo ou Rayan n'étaient, pour une raison x ou y, pas intéressés par le job, je trouverais bien un Iota pour les remplacer. Un tas de muscles pour garder à distance l'exécrable Russo-Suédois. Ma main droite me démangeait sérieusement, et je devinais sans peine qu'il risquait de prendre un aller-retour dans les prochaines minutes. Mais plutôt que de céder à mes passions (aussi humaines soient-elles), je me suis contentée de croiser les bras. Un petit peu de répit pour l'emmerdeur de service. La tigresse gardait ses griffes sous contrôle. « Rien de grave ? Mais je n'en doute pas mon cher. » Assurais-je, sans décroiser les bras de ma poitrine. Mon ton avait été calme, mais ce n'était qu'une apparence. Au fond de moi, je bouillais. Et j'étais sur le point d'exploser. Sa présence me mettait mal à l'aise. « Ce n'est pas ton genre. Non, toi, t'es juste une pourriture. Tu blesses les gens, tu les regardes souffrir, et t'aimes ça. T'aimes tellement ça que t'en redemandes. T'es rien d'autre qu'un vulgaire sadique, un pervers qui a eu la chance d'être doté d'une gueule d'ange. » Crachais-je, acerbe. Mon index vint s'écraser sur son torse, tandis que mon regard se faisait gris orageux. « Trouve-toi une autre proie à maltraiter, je ne te connais que trop bien. » Et je t'exècre. je t'exècre au plus haut point, parce que tu me révulses au moins autant que tu m'attires. Je me détourne d'Isay, et pousse la porte de ma chambre pour y déposer mes nombreux paquets. « T'es encore dans les parages ? » Demandais-je en laissant mes talons au pied de mon lit. « Parce qu'au cas où ça t'aurait échappé, nous n'avons plus rien à nous dire. » Sifflais-je, confrontant mon regard une ultime fois à celui d'Isay. Et à ce moment précis, la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est qu'il est grand. Vraiment grand, surtout quand je n'ai plus mes talons. Que oui, s'il le voulait, il ne pourrait faire qu'une bouchée de moi. Mais je ne me laisserai pas manger sans y laisser quelques plumes. Combat à mort ? Peut-être pas physique. Mais psychologique, sans aucun doute.
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyJeu 29 Mai - 16:33

- Qui êtes vous ?

- Ton pire cauchemar


Perdus dans ses chimères, Isay demeure quelques instants amorphe. Des souvenirs l'assaillent, de part et d'autre de sa mémoire, plus fourbes les uns que les autres. Il la revoit, Valentina, plus belle que jamais s'approchant de lui, comme après une de leurs innombrables disputes. Les réconciliations sur le l'oreiller restait sa préférence à lui, surtout lorsqu'il s'agissait de Valentina et lui. Ces deux-là n'étaient jamais d'accord sur rien, se chamaillaient à longueur de journée, avaient des opinions divergentes, mais il existait un lieu où les deux amants ne formaient qu'un, le lit. On pouvait clairement affirmer que les seuls fois où les deux ennemis ne se disputaient pas ( ou très rarement ) c'était au pieu, lors d'une bonne partie de jambe en l'air. Le reste du tout, ils ne parvenaient pas à se partager sereinement l'oxygène présent dans une pièce. L'air devenait vite néfaste pour l'un ou pour l'autre et les railleries allaient bon train. Comme aujourd'hui en fait. « Je n'attends que ça chérie ! ». Isay insiste bien sur le dernier mot. Chérie. En mode je fais comme si tu m'appartenais en sachant pertinemment que ça va te faire péter un boulon. Il ne peut s'empêcher de pousser à bout Valentina, parce qu'il ne sait faire que cela avec elle. Et puis depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vus, il fallait bien fêter dignement leurs retrouvailles. Bien que le jeune homme ne perçoive pas ce même sentiment chez sa compatriote, à la vue de la mine agacée qu'arbore le visage cristallin de la bêta. « On dit que les hommes ne pensent qu'avec leur entrejambe. Ceux qui affirment cela ne te connaisse pas Valentina » réplique-t-il, employant son ton condescendant qui le caractérise si bien. Il sait que son calme apparent ne va pas tarder à craquer. Il commence à les décrypter les petites fêlures qui apparaissent sur la coquille pourtant bien solide de Valentina. En un regard, il comprend que sa patience a des limites, comme elle en a toujours eu. Mais lui ce qu'il aime, c'est la faire crier, hurler de rage, c'est lire ses traits tirés par l'énervement. Il en jubile. Isay éclate soudainement de rire, face aux propos de la suédoise. Limite il en pleurerai de rire tellement ça lui paraît être des inepties de première catégorie. « Hahahahaaaaaaa. Tu penses vraiment m'effrayer en disant cela ? Un conseil pour lui la prochaine fois que tu lui parleras, qu'il se muscle un peu, je ne me bats pas avec des adolescents ». Comme s'il avait quelque chose à craindre du Lennon. Isay n'avait pas peur de lui. Ni de personne d'ailleurs. Généralement, c'était plutôt les autres qui le craignaient, lui et son légendaire crochet du poignet droit. Des raclées, il en avait déjà foutu un paquet, et à la vue de son ossature et de sa musculature, peu se risquaient à défier le Lindgren. Alors pour lui, il n'avait strictement rien à craindre de l'ex petit ami de Valentina. Il n'en ferait qu'une bouchée si l'occasion de lui foutre une bonne correction venait à se montrer. Et il ne se gênerait pas pour lui refaire intégralement le portait. Au point que sa mère ne le reconnaitrait même pas. « C'est ringard ce genre de remarque. Trouve autre chose ». Il ponctue sa phrase d'un petit baillement forcé. En mode je me fais chier, je m'emmerde et t'es même pas drôle ma pauvre fille. A la limite de la déception. Il l'a connu plus vaillante, plus cinglante la Valentina. Ce genre de remarques, on n'en dis plus depuis l'an quarante au moins. C'est l'heure de se réveiller jolie blonde, ou le grand méchant loup va te bouffer toute crue à ce rythme là. « Je te l'ai déjà dis, on fait tous des erreurs de parcours. Dieu merci, j'ai mûri depuis » dit-il, une assurance sans faille l'habitant. Légèrement menteur sur les bords tout de même le Isay, parce que sa relation tumultueuse avec la bêta, il ne l'a jamais oublié. Mais devant elle, jamais il n'avouera avoir pu ressentir quelconque sentiment à son égard. Plutôt crever que de donner l'occasion à la suédoise d'avoir un moyen de pression à exercer sur lui. Il ne laisse jamais la possibilité à quelqu'un de pouvoir le déstabiliser. C'est lui qui possède le pouvoir, pas les autres. Il est comme cela Isay, il a toujours le contrôle sur tout et tout le monde. Il analyse, anticipe et c'est ainsi qu'il contrecarre le moindre problème. « Ouuh tu fais presque flipper. Le coup du petit rictus là j'adore ! Comment tu fais ça ? Non sérieux, tu le tiens bien ton personnage, je suis impressionné ! ». Il joue au con, parce qu'il adore faire ça, surtout avec Valentina. Si les yeux de la jeune femme devenaient des mitraillettes, il serait sans doute déjà mort. L'ironie dont il fait usage face à la blonde finira par lui causer tort, mais c'est plus fort que lui, il faut qu'il réplique, afin de ne pas lui laisser le dernier mot. C'est un combat sans fin, une lutte infinie et aucuns des deux partis ne semblent vouloir déclarer forfait. Isay baisse lentement ses yeux sur l'index de Valentina, alors écrasé sur son torse. Dans un silence, ses iris se posent à nouveau sur son interlocutrice. « Continue, limite tu m'excites » lance-t-il, un rictus en coin des lèvres. Elle s'est énervée, elle a craqué enfin. Et il en est content. Presque euphorique. Il a eu ce qu'il souhaitait. D'un calme olympien, ne transposant ni sa joie, ni sa pseudo excitation, il retire le doigt de Valentina poser sur son torse. Il ne peut pas être plus heureux qu'à cette minute. Un air de victoire s'infiltre dans sa boite crânienne. Good game Isay. « Ne t'inquiètes pas pour ça, le problème c'est que toi tu es ma proie préférée ». Il lui chuchote ses mots à l'oreille, parce qu'il n'en a pas eu assez le russo-suédois, il a encore envie de l'emmerder, de lui pourrir la vie. L'emportement de la bêta n'a pas rassasié sa soif de vengeance. Loin de là. Il est ici pour un moment et compte bien en profiter pour mener à bien sa mission. « Moi je crois qu'au contraire, on a beaucoup de choses à se dire » dit-il, après l'avoir regardé se déchausser. Il croise ses bras sur son torse, après s'être appuyé contre l'embrasure de sa porte. C'est vrai qu'ils ont des choses à éclaircir. Surtout Isay. Il n'a toujours pas digéré l'histoire de la Croatie et compte bien régler ses comptes avec son ex amante. Et il souhaite le faire aujourd'hui. « Et si on parlait en adulte cette fois-ci, sans sarcasmes, sans remarques acerbes. En adulte ». Enfin à mesure qu'ils y arrivent, à parler en adulte. Depuis bien longtemps ils se contentent de s'aboyer l'un sur l'autre et de s'affronter dans une guerre verbale et psychologique sans merci. Il va surement leur falloir un minimum d'efforts pour arriver à parler posément et « normalement » ensemble. En tentant de mettre de côté leur aptitude à l'ironie. They can do it. Il le faut, si quelqu'un ne veut pas se faire enterrer prématurément.
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyVen 6 Juin - 3:45


« Je ne suis pas ta chose. » Murmurais-je froidement, à voix basse, prenant soin de détacher tous les mots. Mon regard gris orageux en disait long sur mon état d'esprit. Le Russo-Suédois flirtait avec les limites, en toute connaissance de cause. Je n'étais pas loin de craquer, tant verbalement que physiquement. À vrai dire, j'étais même à deux doigts de lui sauter dessus – pour lui faire mal, évidemment. Très mal. J'avais envie de griffer jusqu'au sang sa peau pâle, d'attaquer ses joues avec mes paumes lisses. Je savais pertinemment qu'il s'agissait d'un combat perdu d'avance – Isay était plus fort que moi. Sa surprise me laisserait l'avantage pendant de courtes secondes, mais s'il décidait de riposter, je ne donnais pas cher de ma peau. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, je serais sans doute allongée au sol, maintenue par la puissante poigne de mon compatriote. Et il aurait tout le pouvoir. Mauvaise idée, donc. « Garde tes petits surnoms tendres pour celles que tu peux encore berner ; je leur laisse volontiers. » Sifflais-je, l'air pincé. Étais-je en colère, agacée ? Évidemment. Isay me connaissait bien, et savait comment me pousser à bout. Nous n'avions jamais été le genre de couple à s'aimer posément et paisiblement. Non, au contraire. Il n'avait jamais été question de se balader main dans la main dans les rues de Stockholm, il n'avait jamais été question de se prévoir un dîner romantique en Croatie. Il n'avait donc jamais été question de petits surnoms, de marques d'affection spontanées, ou de déclarations enflammées. Je ne m'étais même jamais vraiment considérée en couple avec Isay. Il avait eu bien des étiquettes, mais certainement pas celle du petit ami officiel que l'on présente à ses parents, et que l'on exhibe auprès de ses copines. « Serait-ce un compliment ? » Demandais-je, arquant un sourcil. Le problème avec Isay, c'est qu'il a beau être un connard fini, il sait parfois vous prendre de court, au moment où vous vous y attendez le moins. Beau parleur ? Il l'était, sans aucun doute. « Tu sais quoi, peu importe. Tu n'es de toute façon pas différent du reste de la gent masculine. Une robe un peu trop courte ou un décolleté plongeant, et tu ne réponds plus de toi. » Je profitais de cet instant de flottement pour le rabaisser. Il insinuait que j'étais différente ? Je lui faisais  comprendre qu'il rentrait parfaitement dans le moule, qu'il répondait très précisément aux stéréotypes. Et qu'il ne cherche même pas à prétendre le contraire, je n'y croirais pas. C'était d'Isay Lindgren dont on parlait. « Ouuuuh, non, certainement pas, je sais que rien ne peut effrayer le graaaaand Isay ! » M'exclamais-je, surjouant l'ironie. Toute personne normalement constituée n'irait pas, spontanément, se frotter au Russo-Suédois. Il est loin du gringalet, et sa réputation de bagarreur n'est plus à faire. Mais Lennon n'en faisait qu'à sa tête, c'était bien connu. « Je tiens juste à te rappeler que certaines personnes attendent après toi pour régler une dette , c'est tout. » Parce que c'est moche, de séduire et de coucher avec une fille en sachant pertinemment qu'elle est fiancée. Il pouvait prendre cela comme une menace, mais il s'agissait seulement de la vérité. À trop se comporter comme un connard à de multiples occasions, Isay avait fini par se faire des ennemis. Un tas d'ennemis. Et si pour le moment il dormait sur ses deux oreilles, tôt ou tard, cela pourrait changer. « Permets-moi d'en douter. Si tu avais mûri, tu ne serais certainement pas là à ce moment même. » Déclarais-je platement, balayant ses grands mots d'un revers de main. Ses grandes déclarations, ses soit-disant améliorations, il pouvait les garder pour les autres. Ça ne prenait pas avec moi. Et puis quelle serait la prochaine étape ? Lui essayant de se faire passer pour un bon samaritain ? Pour Mère Thérèsa ? Voyons, un peu de sérieux. « T'es rien d'autre qu'un pauvre mec. » Déclarais-je froidement, le regardant droit dans les yeux. Il n'était pas réapparu dans ma vie depuis une heure que déjà, il me gonflait sévèrement. Lui tout entier ; son sourire narquois, son air hautain, sa posture nonchalante, ses rictus moqueurs, son assurance évidente, son habitude de vouloir me pousser à bout, son envie de me faire perdre mes moyens. Et le pire ? C'est qu'il y arrivait, cette ordure. Mon doigt était venu s'écraser sur son torse, alors que je l'envoyais paître. Mais comme d'habitude, il ne se démontait pas. Il ne se démonte que très rarement, Isay. « T'as qu'à aller retrouver Arielle. Elle est toujours disponible, elle. » Déclarais-je en souriant légèrement, assumant parfaitement mon ton mesquin. Je ne pouvais pas sentir la Bêta, et elle me le rendait bien. Entre nous, la guerre froide était de mise – jusqu'à ce que la brune fasse un faux pas. À ce moment là, je serai la première à lui tomber dessus, et à n'en faire qu'une bouchée. « Et puis c'est une valeur sure, n'est-ce pas ? » Demandais-je, faussement innocente. Oui Isay, je sais pertinemment que tu te l'aies faite et qu'avec elle, tu es en terrain conquis. Le Russo-Suédois allait sans doute sauter sur l'occasion pour m'accuser d'être jalouse, mais ça n'avait rien à voir avec cela. Non, je cherchais seulement à me débarrasser de ces deux emmerdeurs. Une pierre, deux coups. Malheureusement pour moi, Isay ne l'entendait visiblement pas de cette oreille. Dommage pour moi ; j'aurais au moins essayé. « Ta proie préférée ? Mon Dieu, mais c'est trop d'honneur ! » M'exclamais-je, posant une main sur mon cœur. Ironique et sarcastique, moi ? Si peu. J'ai reculé d'un pas pour observer la situation et, aussi, pour mettre une certaine distance corporelle entre nous. Il le valait mieux, pour nos santés physiques et morales. Mais la faille n'était pas loin ; je n'ai pu m'empêcher de frissonner lorsqu'il « Alors vas-y, dis-moi : quel est ton but ? » Demandais-je, curieuse. « M'humilier ? Me mettre dans des situations gênantes ? Prendre ta revanche sur je ne sais quoi ? Me sauter avant que tu passes le cap de la trentaine ? » J'ai ricané, secouant la tête. C'était peine perdue – en tout cas, je me plaisais à le croire. Seulement, si j'étais honnête avec moi-même rien qu'une seconde, je reconnaissais que mon ancien amant était parfaitement capable de réaliser tout ce que je venais d'énoncer. Parce que c'est une pourriture, parce que c'est un séducteur, parce que c'est un manipulateur. Toute la gent féminine le savait (ou l'apprendrait très vite) mais ça ne l'empêcherait pas de les faire toutes tomber comme des mouches sur son passage. Moi y compris, s'il décidait d'y mettre du cœur à l'ouvrage. Je décide de me détourner d'Isay, et de faire comme il n'existait pas. Le problème, c'est qu'il m'impose sa présence – pire encore, qu'il veut discuter. En adultes, qui plus est. « Oh parce que tu sais faire ça toi ? » Demandais-je en posant les mains sur mes hanches, un sourcil arqué. Isay qui veut qu'on parle en adulte ? Mais où allait le monde ? Qui avait pris un malin plaisir à venir provoquer l'autre, à le faire sortir de ses gonds ? Pas moi, à ce que je sache. J'avais beau paraître calme, en moi, l'orage grondait et était prêt à tonner. Une fois de plus. « Surprenant. » Commentais-je à voix haute, plein de sarcasme. Néanmoins, je devais avouer que j'étais curieuse de savoir ce qu'il avait à me dire. J'aurais préféré avaler ma langue plutôt que de le reconnaître devant mon ex petit-ami, mais c'était la vérité : cette emmerdeur de première classe avait réussi à piquer ma curiosité. Je l'ai cependant fait attendre deux ou trois minutes, déballant mes sacs sans me soucier de sa présence. J'eus même l'audace de disparaître quelques instants dans mon dressing, le temps de déposer mes nouvelles affaires dans un coin. Je me suis emparée de ma trousse pleine de vernis qui traînait sur un coin, avant de retourner dans ma chambre. J'ai pris place sur mon lit, faisant face à Isay. « Je suis toute ouïe. » Finis-je par dire en le regardant, trempant mes doigts dans le dissolvant. C'est aussi ça, être Valentina Jaslang : on sait faire deux choses en même temps, et on sait montrer à son interlocuteur qu'on ne lui accordait guère de crédit.
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptyJeu 12 Juin - 21:49

- Il est sexy

- C'est un idiot !


« Ca c'est toi qui le dit » décrète-t-il, de son regard rempli de dédain. Valentina a beau crier haut et fort qu'elle n'est pas et ne sera jamais sa chose, lui il en a décidé autrement. Il s'applique à la rendre chèvre, la faire sortir de ses gonds, parce que ça l'amuse. La titiller, la foutre au plafond, il adore ça et il en redemande toujours plus. Jamais rassasié le Isay. La vengeance est un plat qui se mange froid chez lui et il adore faire durer le plaisir. Le jeune homme s'est se montrer imaginatif et inventif lorsqu'il s'agit de vengeance. Un brin sadique et psychopathe sur les bords, il est le plus fort à ce genre de jeux-là. Ses adversaires se montrent rarement à sa taille, préférant abandonner juste avant que le jeu ne devienne intéressant. Isay, il fait limite flipper des fois dans sa manière de penser et de se comporter. « Pas vraiment non.. ». Il laisse échapper un petit rire mesquin, en mode tu crois vraiment que tu vas pouvoir me donner des ordres. Naïve. Et puis tout le monde le sait, du moins lui en a conscience – c'est déjà bien – Valentina demeure à l'heure d'aujourd'hui la proie favorite du Lindgren. Il ne s'amuse vraiment qu'avec elle, parce qu'il faut bien l'avouer, la petite a du répondant, et ça plait à Isay. Cela rend l'échange bien plus captivant et.. drôle même. Bien que la blonde n'ait surement pas la même notion du mot drôle que lui. Leur relation, si on peut appeler cela ainsi, est bien atypique. Sans doute que personne ne la comprend, ni même eux. « Et ? C'est censé me blesser ce genre de remarques ? » arque-t-il, affublé de sa plus belle voix remplie de sarcasme. Isay possède un cœur de pierre, c'est bien connu. Peu de choses le touche ou l'affecte. La dépression, il ne connait pas. Les seuls sentiments qui peuvent l'habiter sont la colère, l'amertume et encore. Mais la tristesse, l'amour, ça fait parti d'un domaine inconnu pour lui. Il a toujours été habitué à se forger une carapace de sarcasme qu'il l'a toujours protégé. Sans cette carapace, un sentiment de faiblesse l'envahit et la faiblesse, il la chasse le plus loin possible de lui. Tout le monde le sait que pour régner, il ne faut pas être faible. Il faut être craint. Et le russo-suédois a bien retenu la leçon. « De quels genre de dettes tu parles ? Et tu crois vraiment que tes pseudos menacent vont me faire partir d'ici ? Bien essayé quand même ». Il n'a peur de rien même que. Ni de personne. Des biscottos, il en possède un tas. Et des petits gringalets dans le genre de Lennon, il se les fait en deux secondes trois quart, montre en main. Alors si Valentina pense l'effrayer en disant cela, la bonne blague. Limite, Isay a plus peur des guêpes que d'autres choses. True story. Pleinement conscient de trainer derrière lui un paquet d'ennemis, il s'en tape vraiment comme de l'an quarante. La plupart des sois-disant bras durs, ça aboie plus que ça n'attaque. Alors il a le temps de mourir six fois avant que quelqu'un mette ses menaces à éxécution en matière de vengeance vis-à-vis du russo-suédois. « C'est justement à l'endroit où je dois être, ici » confirme-t-il. Sous-entendu, moi je suis assez mature et adulte pour venir discuter de leur passé et venir se confronter à celle qui l'a blessé dans son amour propre. Il aurait pu choisir de jouer le gamin et de l'ignorer, mais ce n'est pas digne d'un Lindgren. Chez eux, on ne fuit pas, on fait face à ses problèmes et à ses ennemis. On sait être des hommes, des vrais. « Bouuuuh elle est méchante la Valentina dis donc ». Ironique jusqu'au bout des ongles, Isay se moque de Valentina. Il adore la chambrer, tourner en dérision la moindre de ses paroles censé le heurter. Qu'elle essaye ne serait-ce que d'ébranler un millimètre la carapace d'Isay. Elle pourrait y perdre un bras. Et puis de telles paroles venant de la blonde, ça ne fait que satisfaire d'autant plus le jeune homme. Un peu masochiste, sans doute ? Mais il n'y a qu'elle pour lui sortir ce genre d'insultes. Les autres, ils n'osent pas, donc ça le fait pas marrer le Isay. Là au moins, avec la suédois, il y a matière à parlementer des heures s'ils le souhaitent. Ou à se chamailler des heures aussi. « Je préfère la chair fraiche ici ». Sous entendu, ni Arielle, ni toi chère Valentina, n'intéressent le Lindgren. Et pis la Arielle, merci, mais non merci. Elle est bien gentille, mais maintenant ça s'arrête là. Il ne remettra jamais le couvert avec cette fille, il le sait. Il s'était fais avoir une fois par la sirène, mais certainement qu'il ne se fera pas entourlouper une deuxième fois. Les mineurs, il a donné et il n'en veux plus. Bien qu'elle ne soit plus mineure maintenant certes. Mais il préfère les femmes avec plus d'envergure, de charisme. Comme Valentina en fait, il fallait bien l'admettre. « Je te l'ai dis, mon but ne te regarde pas » rétorque-t-il, le ton à la limite du cassant. Il ne regarde personne d'ailleurs le pourquoi du comment il est venu à Berkeley. Bien qu'il se doute que sa comparse devait bien avoir sa petite idée là-dessus. Mais c'était ça qui l'amusait, la laisser croire ce qu'elle souhaitait, la laisser se persuader des mauvaises choses et de se faire dix milles films à la seconde. « Reste ouïe toute seule, ça m'intéresse plus de causer avec toi ». Il la regarde se mettre du vernis en mode princesse, ce que tu causes ne m'intéresse guère. Ben dommage pour elle, parce qu'à ce moment-là, Isay éprouvait vraiment l'envie de lui parler sincèrement. Mais à jouer la grande dame, elle venait de titiller la patience du Lindgren qui décide alors de tourner les talons et de s'éloigner suite à ses dires. Ca t'apprendra bitchasse, à se foutre de la gueule du jeune homme teh. Hasta la vista babe, profite bien de tes derniers moments de plénitude Valentina, le loup est entré dans la bergerie.
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MessageSujet: Re: When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina When you see my face hope it gives you hell ; isay&valentina EmptySam 21 Juin - 6:35

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