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we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony)

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MessageSujet: we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) EmptyJeu 23 Oct - 17:28


Première soirée en dehors du cadre de l’université. La nuit est tombée sur la ville, on entend plus que la musique vibrante qui tambourine dans tout le quartier. Un peu plus et c’est les flics qui embarquent le beau monde. Il y a des gens un peu saouls qui dansent entre eux au milieu de la salle sous les regards des étudiants qui boivent leur énième verre de tequila. Ce n’est même plus de la danse, ce sont des pas approximatifs qui ressemblent à une ronde de bourrés. D’autres s’embrassent goulûment sur le canapé, oubliant le reste de leurs amis pour la soirée. Les plus bruyants s’organisent un bière-pong géant sur la table à manger. Dans la cuisine, y’en a un qui grignote les derniers restes du frigo, que Simon ignore pour sortir deux bières oubliées. Il traverse le couloir où des filles attendent leur tour pour se refaire une beauté dans les toilettes en discutant sur ce gars qui vient d’arriver et qui est tellement beau, mais tellement con que Simon approuve vivement même s’il ne connait pas l’identité de l’homme en question, et revient dans le salon où la soirée s’annonce grandiose. Il n’a croisé qu’un ami dans la masse de monde qui s’amuse – d’où la deuxième bière - mais il ne doute pas un seul instant d’y rencontrer de nouveaux partenaires potentiels. C’est un peu pour cette raison-là qu’il est venu à San Francisco. Voir si les américains sont plus drôles que les anglais. Ce n’était pas vraiment prévu dans son programme que de rejoindre ses amis à San Francisco, mais c’était mieux que de continuer à Londres où plus rien ne le retenait.  Pour l’instant, il a l’impression que les deux se valent plus ou moins (même si forcément, l’Angleterre restera au-dessus de tout), faut dire que l’hôte – dont il a oublié le prénom – a mis les pieds dans les grands en l’organisant dans sa somptueuse villa. L’hôte, qu’il n’a pas vu une seule fois de la soirée mais ce n’est qu’un détail. Simon traverse les salles, s’incruste à certains groupes, écoutent distraitement leur conversation, s’intéressant forcément plus à d’autres et après avoir perdu de vue son pote, se retrouve avec un groupe de gars qui finissent par débattre de son accent qui lui donne soi-disant des airs de petit bourgeois bien sous tous rapports. Il en rit de cette connerie, même s’ils n’ont finalement pas tout à fait torts. N’ayant aucune envie de partir sur ce terrain qui peut s’avérer plus glissant qu’il n’y parait, il dévie la discussion, en venant à se lancer un défi. Même avec son accent pédant qui les fait rire, il se dégotera une bombe plus vite qu’eux. Et c’est comme ça que ça commence, lui, toujours avec ses deux bières, eux avec leurs cigarettes, à errer dans les différentes salles à la recherche de la mine d’or. Ça lui rappelle des souvenirs que de jouer à celui qui embrassera la première venue. C’est bien dans son style que de ne penser qu’à son bon plaisir plutôt qu’aux possibles sentiments d’une fille. Allez quoi, c’est pas comme si c’était si grave. En rejoignant la piscine qui trône dans le jardin où quelques étudiants s’exhibent, Simon remarque la brune qui en pleine conversation avec une de ses amis. C’est pas une brune comme une autre, celle-là, c’est la brune que personne ne pourra jamais se dégoter. Ebony, qu’elle disait s’appeler la dernière fois qu’il l’a croisé. Il n’est plus vraiment certain, faut dire que ça remonte à si loin. Pourtant, au fond de lui, il se doutait qu’elle finirait bien par pointer le bout de son nez. La soirée était si calme jusque-là, elle ne pouvait pas rater cette occasion pour faire une apparition divine. Elles sont dos à lui quand il s’approche. Il esquisse un sourire, réalisant que même après tout ce temps, elle n’a pas changé d’un poil. Tant mieux, il aurait été déçu de trouver une autre à sa place. Comme si tous les destiner à se retrouver à cette soirée, l’inconnue commence à partir à l’instant même où Simon prend sa place. Les choses sérieuses commencent maintenant. « Tu t’es fait attendre, t'es tombée dans les chiottes ? » Qu’il demande d’un ton plus taquin que condescendant en lui tendant la bière qu’il se trimballait depuis quelques temps. Eh bien, eh bien, il savait que cette bouteille lui servirait bien à quelque chose. « Un peu plus et je l’offrais à la belle blonde qui vient de partir. » Et ça aurait été fort dommage.
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MessageSujet: Re: we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) EmptyMar 28 Oct - 23:09


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Ebony&Simon ⊹ Ebony s'apprêtait brièvement sans avoir la réelle intention de sembler plus belle que les autres soirs. Dédaignant l'idée même d'étudier un tant soit peu ses cours, elle décidait de sortir encore une fois. Elle se savait déjà bonne dans ses études. L'une des nombreuses aptitudes qu'elle avait en plus, que ses nombreux confrères gamma, était qu'elle était habitée par une ambition dévorante qui la poussait à toujours être la meilleure. Mais elle ne travaillait pas. Alors ses notes dépréciaient sa juste valeur. Mais Bony avec déjà un charisme obsessionnel hors du commun qui attisait les foules et guindait les esprits les plus réticents à ses idées et arguments. Voila pourquoi, la bonybitch savait dès lors que, même en dénigrant ses révisions, elle finirait par atteindre un sommet incontestablement impatient de l'accueillir dans les hautes sphères. Car en plus d'être accro au pouvoir, elle avait des contacts qui lui permettraient à coup sûr d'atteindre un poste assez élevé pour faire pâlir ses plus grands détracteurs. Détestées et admirées tout à la fois, elle visait le sommet politique où Jayan finirait par obtenir les rênes et où elle le rejoindrait avec ce même sourire carnassier qui abritait ses plus viles intentions. Elle était de la mauvaise graine, tout le monde pouvait le voir. Destituée de toute empathie, la jeune femme portait à coeur l'idée qu'aucune de ses journées ne puissent se ressembler et pire encore, afin d'atteindre ce but et de jouir des nombreux pêchés défendus qu'elle s'octroyait sans modération, elle utilisait les autres comme des pions. Chaque personne autour d'elle était à sa merci et elle se délectait sans aucune condescendance de leur naïveté. Incrédules jeunesse qui s'auto-proclamait rois du monde sans savoir que celle qui régnait en maître sur leur monde était bien la doyenne des gammas, car elle, des limites, elle n'en avait jamais eu. Sourire défiant toute promesse de compassion ce soir là, elle traversait rapidement la rue pavée qui s'étalait en bas des marches de la bicoque qu'elle avait acheté grâce aux nombreuses sommes qu'elle recevait chaque mois. Car Ebony, en plus d'être sûrement la pire femme qui soit, était une dealeuse réputée et bien connue à San Francisco. Pire encore, elle jouait le jeu le plus dangereux qui soit en se permettant de défier le doyen Fredericksen qui semblait avoir un oeil particulièrement attentif, posé sur elle depuis son retour à Berkeley. Bien évidement, il semblait au courant de ses nombreuses activités illicites mais loin de pouvoir prouver quoi que ce soir, il la surveillait méticuleusement pendant qu'elle, s'évertuait sans cesse à le provoquer par son arrogance flagrante. Plaisir fugace d'une soirée improvisée, elle traversait le dédale de mètres qui la rapprocherait d'un potentiel taxi. La menant rapidement à l'immense villa accueillant sûrement une bonne majorité de la jeunesse dorée de la ville, elle profanait l'entrée du lieu de ses talons stratosphériques. Regard langoureux enveloppant la pièce, son interprétation divine de la evil queen, teintait son arrivée d'une aura dangereusement envoûtante. Après quelques minutes dans la vaste pièce qui faisait office de salon, Ebony se décidait à se faire récompenser de sa présence par un verre de whisky qu’elle entamait dans l’urgence. La banalité affligeante des convives lui déplaisait autant que les regards impertinents qu’on lui lançait à elle, et sa silhouette de diablesse. Gardant tout de même ce minois confiant, elle s’éloignait vers le pool house en espérant y dégoter quelques silhouettes bien plus appétissantes à se mettre sous la dent. Ce soir, peu l’intéressait mais tous, elle hypnotisait. C’était comme ça partout où elle allait. Bonybitch dégageait cette impression indescriptible d’un danger imminent, l’adrénaline éveillant les sens, l’irrésistible sensation de n’être jamais sûre de rien avec elle. Une silhouette se découpait dans son paysage et sans attendre, elle allait à sa rencontre, se fichant bien d’importuner les deux hommes pendus à ses lèvres. Lux brillait du même élixir de jouvence qu’elle. Sourire enjôleur, la jeune femme lui tendait alors, l’une de ses nombreuses créations qu’elle travaillait soigneusement dans la cave des gammas. Ebony attrapait la petite pilule rose qu’elle lui tendait et l’avalait au contact du goût amer mais délicieux de l’alcool qu’elle tenait en ses mains. A défaut d’avoir l’envie d’attraper le premier nigaud qui passe pour lui montrer ce qu’il ratait dans sa vie des plus anodines, la jeune femme décidait de rester en compagnie de sa meilleure amie afin d’éviter la banalité déconcertante d’une soirée qui n’avait rien d’aussi plaisant qu’elle ne l’aurais cru. Tristesse qu’était le calme olympien de leur chemin trop étriqué pour elle, la Asher-Grey s’empressait de montrer sa mauvaise humeur face à la jeune femme qui avait bien l’habitude du mauvais caractère de la jeune femme. Mais Lux, prise d’une envie soudaine de faire route vers une bande de bras cassés, s’en allait pendant qu’une blonde rejoignait la vision d’Ebony. Celle-ci ne manquait pas de lui faire part de ses envies de crime. Qu’elle ose l’impertinente, s’imposer dans sa bulle et elle finira par le regretter. Et qu’elle cause encore et encore ce qui lui colle une migraine désagréable. Assez pour qu’Ebony finisse son verre d’un trait et le colle dans la main de la gourdasse en face d’elle. Arrêtes de jacasser et va te faire culbuter par le premier blaireau à ta portée. La délicatesse et le tact ne sont pas les premières qualités de la gamma. Son regard glacial suffit à faire taire la blonde qui s’en va aussitôt. Mais son soupire de frustration est arrêté de suite par un autre débile qui a l’audace d’importuner la jeune femme. Elle se retourne aussitôt mais coupe bien vite ses élans méprisants. Face à elle se tient un délit qu’elle aurait bien commis de nombreuses fois. Pêchés interdits, passages de plusieurs nuits, fantôme de ses envies, il avait parsemé sa vie sans jamais s’y distinguer. Sourire éloquent sur le visage de la belle, elle le dévisageait comme pour jauger la qualité de son futur amusement de la soirée. Et pas des moindres puisque celui-ci, lui avait toujours filé entre les doigts. Ne jugeant pas utile de sembler surprise par leurs mutuelles apparitions dans la vie de l’autre, elle attrapait la bière qu’il lui tendait. Moi je pensais plutôt que tu t’étais perdue dans la baraque et que t’avais finit par te faire violer par une horde de filles en rut. Finalement tu n’étais pas à leur goût c’est ça ? Accueil subtile de la part des deux protagonistes, Ebony lui décochait un sourire malicieux mais finit par lever les yeux au ciel face à ses propos. Oh mais vas-y je t’en prie. Tu me supplieras dans peu de temps de venir à ton secours. Imperturbable face à son arrogance, elle reprenait en faisant sonner le verre de sa bière contre la sienne avant de la porter à sa bouche. Alors comme ça tu me cherchais ? C’est une politique très répandue ici. Qu’elle disait avec le sourire racoleur qui allait avec. Quelle garce, quelle magnifique garce. Dis moi, t’es quoi toi ? Un vagabond qui erre de villes en villes ? La question qui la taraudait quand bien même leurs rencontres avaient été plus que nombreuses. Finalement, en dévisageant Simon, elle se disait que la soirée serait plus longue que prévue...



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MessageSujet: Re: we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) EmptyJeu 6 Nov - 19:24

Ses yeux brillent de malice quand il l’entend se moquer avec la répartie qu’il lui connait. Elle n’y va pas par quatre chemins, mais ce n’est pas si mal. Avec elle, le mystère reste encore entier, et elle l’entretient à la moindre occasion, ne s’attardant que sur les choses les plus importantes, ôtant volontairement le plus futile pour ne garder que le meilleur. Ils ne s’encombrent pas de longs échanges sur leur vie passée, ils profitent simplement de l’instant présent et c’est amplement suffisant à leurs yeux.  Le sourire qu’ils échangent est aussi grand que le plaisir qu’il ressent à la retrouver. Elle lui a manqué, Ebony. Il s’était plusieurs fois pris à penser à elle au cours des dernières semaines, se demandant quand est ce qu’elle se déciderait à montrer le bout de son nez. Faut dire qu’elle savait se faire désirer la demoiselle, ce que Simon savait apprécier chez une femme. Le besoin constant d’avoir à se renouveler lui permettait de ne jamais s’ennuyer à ses côtés. A peine avait-il le temps d’apprendre à la connaitre qu’elle disparaissait déjà à l’autre bout de la rue. Il ne la revoyait que des mois plus tard, voire des semaines, avec un naturel déconcertant, comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. C’était aussi naturel que deux amis se retrouvant à une soirée après un échange de sms. La dernière fois remonte à plusieurs longs mois. Alors que ses amis partaient dans des destinations exotiques pour l’été, Simon était à San Francisco, histoire de prendre la température, avant de repartir les rejoindre pour quelques jours. Par pur hasard, il l’avait croisé à l’extérieur d’un restaurant, à fumer une cigarette. Sans aucune hésitation, il avait été dans l’obligation de couper court à ses réflexions philosophiques pour voir en ces retrouvailles un moyen de s’amuser avant son escapade. Peu importe ce qu’elle avait de prévu, il était parvenu à changer son emploi du temps pour ses beaux yeux. Probablement que son rendez-vous n’était rien en comparaison à leur amitié. Il l’avait attrapé, son bras autour de son cou, ne lui laissant guère le temps de protester et l’avait embarqué dans la nuit. Elle n’avait pas débattu longtemps. Force est de constater que malgré leurs rares rencontres, leur complicité était inébranlable. Leurs esprits se rejoignaient parfaitement dans leur besoin mutuel d’aventure. Ce soir encore, les voilà à nouveau réunis le temps de quelques heures, sans qu’aucun d’eux ne s’y attende, sans qu’ils n’aient laissé un quelconque indice à l’autre pour pouvoir le rejoindre. Pourtant, Simon sait que la soirée ne sera que plus belle avec une Ebony en pleine forme à ses côtés. Le temps n’avait pas changé son piquant, ni même son visage mutin qui promettait déjà quelques coups montés et autres réjouissances pour le reste de la soirée. « Trop parfait pour elles, elles n’ont pas supporté le choc. » Réplique-t-il en haussant des épaules, feignant la déception d’être beaucoup trop bien pour ces demoiselles. A dire vrai, il n’a pas l’impression de perdre quelque chose et pour le peu de filles relativement intéressantes à regarder, elles n’ont pas ce petit grain de folie qui lui procureraient l’envie de s’y accrocher. L’expérience lui montre que dans ces moments-là, il ne vaut mieux pas forcer le passage, au risque de se faire mal. Simon ne peut s’empêcher de rire en entendant Ebony écraser la concurrence. Elle a de ces manières de parler de son amie – en supposant que cela en soit bien une – qui n’est pas commune. «  Sois pas jalouse, va, il restera toujours un peu de place pour toi. » Répond-il à sa remarque, enroulant son bras autour de ses épaules. C’est plutôt drôle à imaginer quand on sait qu’Ebony n’a rien à envier à la blonde qu’elle vient de quitter. A dire vrai, il serait moins étonnant que la blonde vienne à envier la nonchalance imperturbable de la brune, que le contraire. Elle a de la prestance Bony. Un peu plus et elle aurait été obligée de se coltiner l’un des mecs qu’il a rencontré plus tôt. Il vient de sauver deux vies en la choisissant. Néanmoins, Simon ne peut s’empêcher d’en jouer, ses yeux déambulant vers la direction à laquelle sa grande amie vient de partir, pour finalement revenir se concentrer sur la jolie brune. « Et puis, de toi à moi, je préfère quand même les brunes, » qu’il ajoute en lui lançant un clin d’œil empli de sous-entendus. Ca rassure, hein ? Mais Ebony, elle retourne la situation à son avantage, comme toujours et tant mieux. Simon hausse des épaules, un peu désinvolte, se voulant peu concerné par la situation. Elle ou une autre, c’est pareil, qu’il aime lui faire imaginer. Si Ebony n’avait pas été là, il se serait rabattu sur une autre. Elle aurait été moins drôle, mais on ne tombe pas toujours sur le gros lot. « Pourtant, je n’ai croisé personne. » Qu’il dit, et il lui montre son expression de surprise, un peu forcé par son jeu d’acteur quelque peu douteux. Il se moque, mais ils ont la même façon de penser. La même arrogance que certains ne pourraient pas se permettre. « Un psychopathe. J’ai dû quitter l’Angleterre, ça commençait à devenir compliqué pour rester inaperçu. Du coup, j’ai rejoint Berkeley. » Normal quoi. Un quotidien comme un autre. C’est plus folklorique que de lui raconter une vie étudiante, qui profite du temps libre pour voyager et qui se retrouve à Berkeley après quelques années à l’université de Londres. Avec le recul, c’est un peu la même histoire, remplaçant le braquage qui a amené sa petite-amie à se faire arrêter à sa place par une tuerie. Dans les deux cas, il a préféré se faire oublier. « Et toi, t’es quoi à part une party girl ? » Avec un peu de chance, elle-même est inscrite  à Berkeley. Si ça, c'est pas le destin.  
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MessageSujet: Re: we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) EmptyMar 11 Nov - 21:34

Ebony&Simon ⊹ Sourire en coin, Ebony toisait l'homme qui faisait saliver d'envie les jeunes femmes affriolantes qui parsemaient la soirée de leurs grands airs supérieurs. La jeune femme dédaignait avec concupiscence ces fourberies destinées à envoyer tous les éclairs qu'elles contenaient dans leur regard vide de sens, à sa propre personne pour qu'elle laisse le terrain disponible afin qu'elles puissent griffer de leurs ongles manucurés, la peau sûrement délicieuse de Simon. Se foutant éperdument de cette nouvelle onde de haine qu'elle ressentait projetée contre son assurance à tout épreuve, elle détaillait l'homme pendant qu'ils s'abordaient dorénavant comme ils l'auraient faits avec n'importe quel ami qu'ils auraient vus chaque jour durant. Bien loin d'être du genre à montrer une gêne incomprise et un sentiment d'insécurité face aux individus qu'elle appréhendait sans même les connaître, Ebony exprimait sa vilénie plaisante, du bout de ses lèvres d'un rouge fanatique pour répondre aux remarques du jeune homme qui prenait un plaisir certain à venir vivifier ses sens dans une bataille effrénée pour savoir qui aurait le dernier mot. Loin de le lui montrer, il était certain qu'elle lui offrait l'honneur d'être dans ses bonnes grâces. Nombreux savaient que la jeune femme était dépourvue de toute empathie ce qui faisait qu'elle ne comptait ses proches et les personnes qui comptaient pour elle, sur les doigts d'une main. Les autres n'étaient simplement qu'un buffet d'une variété déconcertante qu'elle s'évertuait à grignoter au gré de ses envies impitoyables. Étrangement, elle avait de suite vu Simon comme la cerise sur le gâteau, une étincelle au milieu d'une pénombre ambiante. Cherchant ainsi à attirer son attention, elle n'avait pas eu à faire grand chose. C'était une attraction mutuelle, une insatiable sensation de se sentir en parfait accord avec une autre personne que soit-même. Et ça faisait du bien de voir qu'il existait encore des personnes qui valaient la peine de s'intéresser à eux d'une autre manière que pour son propre amusement. Ebony, en déposant un simple regard, contenant le brasier ardent alimentant sa vie, avait de suite su qu'ils deviendraient quelque chose l'un pour l'autre. Ne mettant jamais de réels titres sur ses relations, elle se satisfaisait d'une relation avec ses aléas, ses hauts et ses bas et surtout, ses limites inexistantes. La vie lui avait suffisamment appris que l'amitié n'existait pas, que l'amour était surfait, que les histoires de sexe se perpétraient à longueur de temps mélangeant les plaisirs à n'en plus savoir où donner de la tête. Loin de placer donc une étiquette sur le visage de cette ombre qui l'avait suivi, elle préférait savourer les surprises évidentes que recelait sa présence face à elle. Quelle déception pour elle. Tu t'en sors plutôt bien. La médiocrité n'a clairement pas l'air d'être ton repas favoris. Sourire en coin, elle se permettait incontestablement d'estimer chaque personne serpentant entre les rangs de cette soirée fugace où elle siégeait en tête, au côté dorénavant, de son nouveau parti de la soirée. Loin de s'entêter à garder la tête froide et de jouer sur une modestie qu'elle ne contrôlait pas, elle préférait toute fois, dans ses propos, toujours émettre, l'hypothèse qu'elle se révélait bien plus intéressante que toutes ces personnes aux alentours. Nul doute qu'il était impossible de faire une comparaison entre Ebony Asher-Grey et la plèbe inqualifiable. Ce n'était pas ses moyens financiers qui lui permettaient, comme les minis starlettes de Berkeley, d'établir ce constat mais plutôt l'aura qu'elle dégageait. Imperturbable, de ce jugement, Ebony buvait encore de longues rasades de la bière qu'il lui avait apportée avant de reprendre sur un même ton, joueur, qui s'élevait progressivement. Me voila donc rassurée ! Moi qui imaginait déjà profaner ton corps, contente de me dire que personne n'est passé dessus avant. Du moins durant cette soirée car la gamma, imaginait bien qu'avec le minois qu'il avait acquis au fur et à mesure des années, qu'il n'avait aucun mal à trouver chaussure à son pied. Pas déstabilisée pour un sou des propos qu'elle pouvait sortir, rebondissant sur les siens, elle souriait allègrement pendant que le bras de Simon venait entourer ses épaules dans un signe de complicité qu'elle retrouvait peu chez les personnes de son entourage. Il jouait avec elle aussi bien qu'elle s'employait à le faire face à toute l'arrogance qu'elle pouvait noter dans son aptitude mais elle ne s'en délectait que plus grandement. Je n'ai pas encore décidé si tu valais le coup que j’apprécie le fait que tu préfères les brunes ... A toi de me montrer que je le devrais. Qu'elle disait pour continuer encore plus défiante qu'il ne pouvait l'être à son égard. Ebony c'était une source inépuisable de joutes verbales en tout genre et elle en profitait encore plus lorsqu'elle parlait avec quelqu'un qui avait la même ténacité qu'elle. C'est bien pour ça que je t'ai remarqué malheureusement. Mon indiciple envie d'approcher les plus grands tarés ne s'arrêtera t'elle jamais ? Qu'elle disait, levant les yeux au ciel comme si elle croyait réellement à ses paroles. Oui, Ebony était attirée par le différent, ce qui jurait avec l'anodin et bien évidemment, elle ne relevait pas l'idée qu'il ne répondait pas particulièrement à sa question. Tout venait à point à qui sait attendre et quelque chose lui disait qu'elle finirait par en savoir assez sur lui pour qu'il témoigne dans ses souvenirs comme une autre entité qu'un fantôme abandonné dans les méandres de sa vie tumultueuse. Son visage s'illuminait pourtant d'une lueur distincte. Le mot Berkeley avait résonné au creux de ses tympans et maintenant qu'elle réfléchissait, elle commençait à se rappeler des noms qui s'étaient éparpillés sur la table, au sein du réfectoire des gammas, lorsque Charlotte et Athanaël lui avait demandé son avis avant de faire entrer de nouvelles têtes au sein de la confrérie. Doyenne exécrable, elle n'avait que jeté son accord que pour une minorité des demandes et avait laissé faire ses deux sous-fifres pour le reste des futilités dont elle ne voulait se préoccuper. Mais, la mémoire photographique impressionnante, elle pouvait commencer à se dire que Simon était bien un nom qu'elle avait entrevu dans les postulats. A défaut de savoir si le Simon en question était celui qui se tenait face à elle, elle ne disait pas un mot, préférant laisser planer encore un peu plus le mystère. Une dangereuse croqueuse d'hommes à la recherche perpétuelle de sensations fortes. Entre autres. Sinon j'ai élu mon siège principal dans la même université. Qu'elle disait avec un sourire parce qu'elle trouvait la situation aller de mieux en mieux. A vrai dire, était-ce là, le point ultime d'un début de relation moins égrénée par leurs allers et retours dans leur vie ? Peut-être bien finalement. Toi aussi tu commences à te dire que l'année va devenir intéressante ? Ebony n'avait jamais eu de filtre dans ses propos et elle le montrait encore maintenant. Soudain, elle se fit éclaboussé d'une gerbe d'eau, trempant ses longues jambes nus et en l'occurence, la tenue du jeune homme. Loin pour une fois, de sembler irritée, elle voyait le regard de Simon amusé, son sourire qui allait se transformer en un rire et son impulsivité la poussant à le tester eut raison d'elle. Oh, je vois que ça te fais rire ! Qu'elle disait elle aussi l'euphorie pointant sur son visage illuminée de mauvaises intentions. Voila que d'un coup de main, elle le poussait à la renverse pour qu'il plonge dans les eaux limpides de l'immense bassin que partageait encore deux ou trois étudiants éméchés. Eclatant de rire à la lumière lunaire, elle s'approchait du bord, s'y assaillait en jetant ses souliers de verre plus loin, se foutant éperdument de ne pas les retrouver et appelait sa magnifique trouvaille qui surgissait de nouveau de l'eau. C'est quoi cette tête ?! J'imagine que c'est pas souvent qu'on te fait ce genre de coup... Rire enchanteur, elle levait sa bière comme pour trinquer à son geste déplacé et buvait encore une gorgée, s'abreuvant d'une nuit rayonnante qui ne faisait que débuter déjà royalement...


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MessageSujet: Re: we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) EmptyLun 1 Déc - 2:13

« Tu me connais. » Qu’il répond avec ce même sourire enjôleur qu’il arbore depuis leurs retrouvailles. Elle dégage cette aura particulière qui lui donne parfois l’étrange sensation d’être en face d’un miroir. Et cette impression le fait sourire plus qu’elle ne devrait le faire. Il a l’ œil qui pétillerait presque de retrouver sa partenaire de jeu, et la soudaine pensée que la soirée sera tout aussi inoubliable que les précédentes. Ils partagent le même esprit tordu, cette même volonté de s’élever au-dessus du lot sans qu’on ne parvienne à les descendre du piédestal. Ils sont dans leur élément, invincibles face à ce qu’ils se plaisent à imaginer comme le bas peuple. On ne mélange pas les torchons et les serviettes. Il n’a pas besoin d’en ajouter plus, sachant pertinemment qu’elle partage ce même avis. Ebony, comme Simon, préfèrent rester seuls et se suffire à eux-mêmes qu’être mal accompagnés. Et si dans sa métaphore, elle le décrit parfaitement, il y décèle également une partie d’elle-même qu’elle n’a jamais essayé de cacher et qu’il a très vite remarquée. Elle est perfectionniste, et dans son propre intérêt, elle s’entoure que de ceux qu’elle considère assez bien pour elle. Il rit quand, sans mal, elle réagit face à ses paroles avec la suffisance qu’il lui connait. Et si chez n’importe quelle autre fille, Simon verrait en ces paroles comme une invitation indécente pour une partie de jambes en l’air, il ne perçoit rien d’autres qu’une manière pour elle d’entrer dans son univers, et de le tester dans son propre jeu. Alors, il bombe le torse, lève le bras pour lui laisser entrevoir le corps dont il est fier et les muscles qu’il cherche à préserver sous ses yeux, exagérant volontairement les traits, prenant la pose d’un mannequin de pacotille ferait pour vendre sa marchandise. « Pas encore, mais ça ne saurait tarder. Profites-en pendant qu’il en est encore temps ! » Il lui lance un clin d’œil, lâchant un regard empli de sous-entendus sur elle. Conscient pourtant qu’ils ne dépasseront jamais la limite fictive qu’ils se sont silencieusement fixés, Simon profite de l’occasion pour en faire des caisses et jouer toutes les cartes qu’il a en main. Allez quoi, t’es sûr que tu ne veux pas un morceau ? Tout est bon. Mais la jolie brune en fait tout autant, le titille, joue avec ses émotions comme lui se plait à se pavaner autour d’elle comme un coq le ferait dans sa basse-cour. Le jeu serait presque dangereux s’ils ne se savaient pas aussi complices. « Tu ne préfères pas le découvrir par toi-même ? » Et c’est bien connu, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Connaissant sa fierté, Simon n’a aucun doute sur le fait qu’elle ne laissera pas faire. Elle l’a très certainement déjà découvert, apprenant à le connaitre toujours un peu plus, entre deux étés, autour d’un verre dans une rue inconnue. Sa réaction ne se fera pas attendre, parce qu’Ebony, en plus d’être charismatique, est joueuse, n’aime pas perdre. Elle n’abandonne jamais une partie tant qu’elle n’est pas certaine d’avoir le contrôle de la situation, et d’être sur le point de la gagner. C’est ce qu’il apprécie chez elle, parce que Simon, lui, ne recule jamais devant l’adversité. Ce que c’est bon de tomber sur un challenge pareil. « Faut croire que les tarés savent se retrouver. On doit avoir une aura particulière et réussir à se sentir à des kilomètres à la ronde. » Parce que si lui, en est un, alors elle l’est tout autant. Pour Simon, ce n’est pas une si mauvaise chose, et l’idée même qu’elle puisse le considérer ainsi lui fait plaisir, parce qu’elle lui prouve finalement qu’il ne ressemble pas à n’importe quel autre mec perdu de l’Angleterre qui s’installe à San Francisco. Et si taré signifie être libre de réaliser toutes ses envies, alors oui, c’est bien ce qui le définirait le plus. Vient l’heure de la révélation, lorsqu’elle lui avoue faire partie elle-même de Berkeley. Son visage s’illumine, le soure grand niais du garçon qui vient de recevoir son cadeau de Noël se dessine sur ses lèvres tandis qu’il s’imagine déjà comme l’année qui marquera un tournant dans sa vie. Enfin ! - lui qui regrettait presque de n’avoir pu intégrer Harvard, le destin semble vouloir se faire pardonner – et Simon veut bien le lui accorder. «  Tu déconnes ? Dis-moi que tu fais partie des gammas et je t’élis femme de ma vie pour la soirée. » Seulement de la soirée, et si elle s’arrange bien, peut-être que son mandat s’allongera de quelques mois. Nul doute qu’elle y parviendra, elle est pleine de surprises cette petite… comme cette soirée. Sans qu’ils ne puissent l’anticiper, on éclabousse Ebony, et on n’épargne pas non plus son compagnon, qui se retrouve trempé de la tête aux pieds. Le visage surpris de la demoiselle fait sourire Simon et avant qu’il ne parvienne à arrêter le fou rire qui lui prend face au regard presque meurtrier qu’elle lui lance, c’est déjà trop tard. A peine a-t-il le temps d’ouvrir la bouche pour se justifier qu’elle le pousse négligemment dans la piscine. Alors celle-là, il ne s’y attendait pas. Bien joué, Bony… mais elle ne sait pas à qui elle a affaire. En revenant à la surface, l’air déconfit, elle ne cache même pas son hilarité et sa bonne humeur. Et en plus, elle est contente de son coup. Ce que c’est petit. « Je te conseille de courir. Très vite. » Qu’il annonce d’un ton grave, ne pouvant pourtant s’empêcher de sourire à la vengeance qui commence à germer dans son esprit. Cours, Forest, cours. Il la voit déjà disparaitre dans la demeure quand il quitte la piscine, trempé et lourd dans ses vêtements collants. La vengeance sera terrible. Sans plus attendre, il la rejoint sous les regards des invités perplexes, et passe volontairement par la cuisine pour attraper une bombe à crème chantilly. Il parvient à la retrouver après une course poursuite entre deux salles et un cache-cache dans le salon, gênant quelques couples sans même s’excuser et réussit à lui barrer le passage, le temps de barbouiller son visage avec plaisir avec toute cette crème blanche. « Quel gâchis d’abîmer un si joli minois. » Qu’il rétorque en faisant la moue. Une toute petite moue, parce que cette situation le fait tellement rire qu'il est incapable de jouer parfaitement la comédie.
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MessageSujet: Re: we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) we don't meet people by accident. they are meant to cross our path for a reason. (ebony) EmptySam 6 Déc - 2:08

Ebony&Simon ⊹ Ses lèvres ourlées en un sourire énigmatique, ses yeux pétillaient d'une malice évidente. Non, elle ne le connaissait pas et pourtant c'était comme s'ils avaient passé des années à se conduire comme les pires des avortons, ensemble. Alors elle l'avait cerné en un coup d'oeil, avait jaugé son potentiel et placardé sur son front, une étiquette d'un rouge satanique, annonciateur d'un futur commun aux dimensions d'une vive insolence. Ebony avait encore une fois visé juste, lançant la flèche qu'elle avait décoché en sa direction avec force et cruauté pour obtenir ses faveurs à la moindre occasion, lorsque son projectile, toucherait sa cible. Encore une fois, la reine gamma avait touché juste et c'était en plein dans une des artères principales du jeune homme qu'elle avait élu domicile. En plein dans le cerveau qui contrôlait les souvenirs, l'exaltation, le besoin extatique et obsessionnel de la connaître, de toujours la remarquer dès qu'elle serait présente. De tourner autour de l'aura de la jeune femme sans lui laisser le moindre répit. C'est ce que la jeune femme savait tant faire et en éclipsant sa raison, elle avait posséder ses pensées et ses souvenirs sans même lui octroyer le plaisir de pouvoir s'abandonner à une autre fille. Elle voulait être sa reine pour une soirée et pour toutes les autres où il l'a retrouverait. La muse mystique qui abandonnerait ses envies de passer son chemin, l'ange déchu qui prendrait possession de ses heures futures pour le bercer d'illusions d'une noirceur étrangère mais dans laquelle, il se laisserait emporter avec délice. Mais Ebony, après avoir été sûr qu'elle aurait toute son attention, avait relâché son emprise et dorénavant, jouait avec sa proie, amadouant avec soin, chaque traits parfaitement étudiés, de son visage élégant. Se rapprochant de lui par ses nombreuses remarques enjôleuses, elle arquait un sourcil malicieux et passait une main dans la chevelure clairsemée de l'homme pour venir s'approprier pour une seconde, le lobe de son oreille entre ses lèvres. C'est même mon objectif de la soirée... Qu'elle lui susurre au creux de son tympan, frôlant sa chair, étendant une pression délicieusement électrisant, créatrice d'une chaleur qu'elle perçoit vive et bienveillante. Elle se reculait alors, sourire en coin, exposition d'un aplomb divin, pour afficher alors une moue presque enfantine. J'ai jamais été très bonne en orientation. Je dirais plutôt que tu me traques. Rassure toi. Si je ne trouve pas ça effrayant, je dirais presque que ça pourrais me faire de l'effet. Etait-ce une manière comme une autre de montrer que oui, elle était la première des insensées au milieu d'une armée ordinaire, automatisée pour faire la fête, encore et toujours de la même manière, dans une endroit semblable à celui de la veille ? Oui, sûrement. Et aussi pour le provoquer. Encore et toujours. C'était ce qu'elle savait faire de mieux et voyant qu'il aimait jouer, elle n'allait pas reculer et lui laisser le dernier mot. Un conseil pour ta futur carrière de speudo séducteur, si ce n'était pas l'effet escompté, alors tu devrais abandonner cette technique... Ebony se permettait de continuer sur leur magnifique lancée. Elle jetait sur la table, sa dernière carte magistrale, planquée dans sa manche, cachette parfaite qui recelait l'immensité de ses méfaits. La jeune femme laissait apparaître une fossette scandaleuse, glissée en dessous de ses pommettes et promenait son doigts sur sa bière qu'elle vidait promptement. Et finalement Bony, au milieu de ses remarques piquantes, lui accordait une demi-vérité sur elle-même. Oui, elle irait à Berkeley et elle ne put qu'engager sur son visage, un sourire radieux devant l'excitation palpable de Simon. Il semblait réellement enchanté par la nouvelle et il venait de la conquérir en l'espace d'une seconde. Elle éclatait de rire. Sa jovialité l'a contaminait et elle aimait la sensation procurée. Parce que ce n'était pas déjà le cas ? Extrême déception quand tu nous foudroies... Qu'elle lance, le coeur au bord du chaos, le regard éloigné vers le ciel étoilé comme au point de témoigner d'un dernier supplice avant de rendre l'âme. Ebony une actrice née pour être sous le feu des projecteurs. Mais elle ne répond pas vraiment à la question. Elle veut faire filer le temps, le tisser à son gré, lui donner du sens, pour insuffler de nouveau sa malignité au creux du Eisley-Grayce. Et sans prévenir, avant même qu'elle lance une longue agonie avant de lui avouer le fin mot de l'histoire, elle se fait tremper de la tête aux pieds. Et loin de punir les odieux personnages, fautifs de cette disgrâce, elle projette sa retenue de contrariété, sur Simon qui se voit aspirer par une gerbe d'eau qui l'emporte au creux de ses flots. Eclatante de vertue, la Asher-Grey se rapprochait du bassin, y déposait sa marque et éclatait de rire à la lumière des néons. Mais voila, Simon n'était pas du genre à se laisser faire loin de là et elle comprit bien qu'il n'allait pas la laisser s'amuser de lui sans répliquer. En une seconde, elle se mettait à courir au centre d'une villa bondée d'êtres humains divagants, poussant des corps inanimés, se créant un passage jusqu'au salon surdimensionné pour l'empêcher de l'attraper. C'était peine perdue. En une seconde il la retenait au creux de sa poigne pour écraser sur son visage de la chantilly. Elle hurlait, se débattait et sa bouche se tordait en un rire vrai. De ceux qu'elle ne prononçait que rarement. Encore pire aujourd'hui. Elle passait sa main sur son visage et l'écrasait alors sur la mine outrée de l'homme mais, bienveillante, lui mâchait le travail en passant son doigt sur sa joue pour le porter à sa bouche. Et voila la solution miracle ! Maintenant, tu as un goût succulent ! Elles vont adorer ! Qu'elle dit au milieu d'un parterre de jeunes gens fringuant dans leurs vêtements haute couture, qui les observaient avec ignominie. Autant dire que leur seul plaisir était de saliver devant du Dom P. et de se poudrer le nez à la moindre occasion. Désolée, Ebony arrivait à s'amuser de tout lorsqu'elle se retrouvait, à de très rares occasions, en bonne compagnie. Mais dans la chamaillerie, Simon semblait avoir fait tomber son téléphone, qui reposait à ses pieds. Se penchant avec une agilité déconcertante, elle s'éloignait alors de lui pour allumer l'objet de son futur délit. Un message de maman, je cite ... Qu'elle mentait. Mais ses dernières paroles moqueuses s'écrasaient dans sa gorge lorsqu'elle apercevait le visage souriant de Simon... Aux côtés de Zayn. Fond d'écran parfait. Pour un plan à trois qu'elle aurait sûrement supplier d'avoir si seulement l'un de ces hommes n'étaient pas sa cible numéro une à abattre sur son marché noir. Elle redressait alors son visage vers Simon et brandissait l'appareil comme de rien n'était. Et si on passait un petit appel tient... C'est gentil de donner des nouvelles Simon de temps en temps ! Qu'elle lui lançait en reculant de quelques pas en précaution. Et elle filait alors à travers la demeure, lui à ses trousses, pour récupérer son téléphone. Elle passait dans une glissade désespérée, devant l'escalier de marbre pour monter les marches quatre à quatre, se retrouvant dans les étages supérieurs, au calme presque déconcertant. Ouvrant à la volée la dernière porte du fond, elle passait à peine le seuil qu'il l'a rattrapait d'un coup, s'écrasant sur le sol de la pièce, en un hurlement désespéré pour sa survie. Ebony était à terre, aux côtés de Simon, dans une vaste chambre, conquérant son horizon, sans savoir réellement, ce qu'elle avait l'intention de faire. Mais ça va pas la tête ! T'aurais pu me tuer ! Ou pire encore... Me défigurer ! Dans son rire étouffé par sa main plaquée contre sa bouche, son cerveau restait pourtant focalisé sur une idée absurde qui s'y était immiscer progressivement. Va falloir que tu te fasses bien plus docile si tu veux pouvoir amadouer ta doyenne... Qu'elle avouait enfin, le souffle divinement coupée d'une frénésie qu'elle avait eu du mal à conserver ces derniers temps. Là, allongée sur le sol, le regard pointé sur la noirceur du plafond, elle esquissait alors un sourire. Surprise Eisley-Grayce. Son regard envoutant se tournait alors vers le corps de Simon, soulevé par le même essoufflement. Ce qui brûlait dans le regard de la belle ? Une dualité déraisonnable, l'ébullition d'une lutte vaine entre deux choix cornéliens : vengeance ou moralité...


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