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la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam

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MessageSujet: la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam EmptyJeu 17 Juil - 2:13

Il n'y a rien qui puisse m'enlever mon admiration pour ta beauté, ton charme, ton sourire. Reste tel que tu es et ne pense à rien d'autres que nos corps qui se percutent.

amsterdam, deuxième semaine de juillet, au coucher du soleil. Les rêves se fanent comme une rose qui dépéris sur elle même et ne laisse derrière elle qu'une vague senteur de paradis et une impression de beauté. Le jour se lève de manière innocente, furtive et sans prétention aucune. La main dans les cheveux de l'homme à côté d'elle, le sang échauffé par leur deux corps en contact, elle se revoit en train de se remplir les narines d'une poudre blanche et pure, en train de boire un verre de champagne cristal et de partager le tout sur les lèvres du jeune homme. Leur relation est là, certes mais pas comme elle le pensait. Isaac est ce jeune homme totalement inconnu au bataillon qu'elle a entraîné dans cette ville où la prostitution, la drogue et l'alcool ne sont que monnaie courante. Arielle regarde le jeune homme, ses paupières couleurs violette par la fatigue et la prise de drogues, ses lèvres charnues et pleines d'envie. La tête de la jeune australienne était en folie, complètement sous le joug des mains baladeuses du jeune homme pendant la nuit. Elle se revoyait toute pimpante à l'aéroport en train de l’accueillir pour sept jours de pure débauche et de fêtes sans fin. L'invitation était vieille, datant du début des vacances avant que l'étudiante ne parte à Coachella et que le jeune homme ne planifie quoi que ce soit de précis. Arielle l'avait rencontré à une fête, sans prétention et sans aucunes arrière pensé. Mais le visage du jeune homme était resté son attraction préféré durant toute la nuit. Ses cheveux bruns bouclés et souples tombant sur son front en un mouvement élégant et gracieux, ses lèvres attirantes et rouges, ses yeux pleins de charmes et de luxure. Il l'avait charmé en un seul coup d'oeil et c'est cet homme qu'elle avait approché alors qu'elle ne le faisait jamais. Elle l'avait charmé, du moins, avait mit en oeuvre une tactique quelque peu bancale. Leur regard s'étaient croisés et leurs opinions contraires aussi. Ils se disputaient sans arrêt, se renvoyaient la pierre et la relançait en l'air pour l'attraper en premier. Leur argument était aussi solide que leur esprit, et leur corps ne finissaient jamais très loin l'un de l'autre après une magnifique dispute sur un sujet des plus controversés ou un des plus banals. Arielle admirait le soleil rose d'Amsterdam se coucher et laisser place à une nuit pleine de surprises. Ils avaient passé la journée dans le noir complet, profitant de leur corps, empêchant les voisins de vaquer à leur occupation sans entendre des gémissements et rires sortir du pas de leur porte ou filtrer à travers les murs fins de l'auberge qu'ils habitaient. Arielle n'était pas dans la prétention, elle aimait être au contact direct des personnes quand elle était dans un pays étranger. Lors de son fameux voyage en Suède, elle avait logé dans un immeuble abritant de nombreuses familles et avaient sympathisé avec beaucoup d'entre elles. Elle se leva, profitant des derniers rayons du soleil et décida qu'elle avait assez flemmarder au lit avec le jeune homme. Cela faisait deux jours entiers qu'ils étaient enfermé dans cette chambre, et bien qu'elle aime profondément profiter du corps du jeune homme, elle avait envie de découvrir la ville sous les lumières du soirs. Il était vingt-heure trente, la nuit commençait à pointer le bout de son nez dans certains pays du vieux continent. Sautant sur le lit sans aucunes retenues, elle se mit à califourchon sur le jeune homme. Allez, hop, on se réveille la dedans. Aucunes pilules pour le calme, juste de la bonne vieille marijuana et un peu de champagne dans le sang. Arielle était belle, lumineuse, vivante. Pas comme son père qui était à l'agonie. Elle ne voulait pas y penser, elle voulait juste savoir comment vivre sans être dépendante de l'avis des autres. Après ce voyage, elle partirait encore, sans doute dans un road trip à travers l'Europe vu qu'elle y était déjà en commençant par l'Italie. Elle avait toujours rêver d'y aller et d'y rencontrer un beau italien prêt à lui faire découvrir les joyaux de ce pays. Mais se concentré sur le présent était sa devise à présent. Prenant les cheveux du jeune homme dans ses mains, elle caressa la courbe rêche de son visage parsemé de cette barbe irritante mais séduisante. Arielle savourait cette beauté indéfinissable comme elle l'était. Ravageuse et dangereuse. Ils étaient dangereux l'un pour l'autre, c'est ainsi qu'ils étaient ensembles, dangereux. Il n'y avait pas de limites. Durant ces deux jours, ils avaient fait ce qu'ils pouvaient pour se dégoûter de tout et pourtant, ils étaient encore là. Isaac, notre réserve d'herbe diminue un peu trop vite à mon goût, faut qu'on en rachète. Rien à faire qu'il soit fatigué, courbaturé, malade, ensommeillé. Elle voulait pouvoir s'offrir son herbe et peut être quelques paires de chaussures avant de rentrer et de continuer leur activité favorite.
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MessageSujet: Re: la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam EmptyVen 25 Juil - 2:07

Je la détestais. Ses airs de fille trop belle pour exister, son sourire qui faisait tourner toutes les têtes. Ses répliques à la con qui me donnaient envie de l'étrangler jusqu'à ce qu'elle me donne raison, me suppliant. Ses opinions systématiquement opposées aux miennes. Elle ne voulait jamais être d'accord. Elle ne voulait jamais capituler. Et elle m'entraînait sans cesse dans ses pièges, dans ses filets où elle me gardait prisonnier. Un jour j'allais mourir pétrifié. Sacrée Médusa. J'avais tellement besoin d'elle. De ses lèvres, de son regard provocant, aguichant. De ses seins. De son entre-jambe. De son rire. J'avais besoin que mes doigts s'emmêlent dans ses cheveux. J'avais besoin que ses ongles pénètrent ma peau pour me sentir vivant. J'avais besoin de sa voix douce et féminine qui me donnait autant envie de mourir que de tomber dans ses bras. Et c'était comme ça depuis le premier jour. Depuis le premier regard. Chaud et froid. Haine et désir. Vie et mort. D'un bout à l'autre nous étions une contradiction. Aux antipodes de la raison. C'était dangereux. Irresponsable. Néfaste autant pour elle que pour moi. Dévastateur. Et c'était précisément pour cette raison qu'être avec Arielle était la seule chose que j'appréciais profondément de la vie. Elle assouvissait mes envies de me torturer, moi, le suicidaire homme incompris. Le masochiste. L'autodestructeur. Elle en avait autant besoin que moi.

J'ouvris mes yeux fatigués, endoloris. Je les refermai tranquillement, lentement, à plusieurs reprises. La lampe de chevet était allumée et c'était plus de lumière que tout ce que mes yeux avaient vu depuis deux jours. Tels des sauvages nous étions restés enfermés dans cette chambre d'auberge depuis mon arrivée. Retour à la réalité. Dur retour à ma personne. Trois jours plus tôt j'étais à Paris avec une toute autre identité que je m'étais inventée afin de m'oublier. De me perdre. D'être enfin quelqu'un d'autre, et peut-être, être heureux. Mais on ne peut jamais fuir bien longtemps qui on est. On ne peut nous fuir nous-mêmes. Me voilà redevenu l'homme sombre et mal aimé. Au moins Arielle était là pour que la chute soit moins douloureuse. Parce qu'avec elle, m'endurer était moins difficile. La source de mon réveil se tenait à califourchon sur moi. Je pu enfin la voir quand mes yeux furent habitués à cette lueur. Mon regard se dirigea tout de suite vers la fenêtre, où le soleil venait à peine de se coucher puisque le ciel brillait encore de quelques lueurs rosées et orangées. « Laisse-moi dormir, putain. Comment tu fais pour vivre ? » Avec toute cette drogue et cet alcool qui se trouvait dans mon système, je me sentais défaillir. J'avais envie de fermer mes paupières pour ne plus jamais les ouvrir. Mourir, un peu plus en paix avec la vie. Mais non, elle insista, la démone. J'ouvris de nouveau mes yeux sur sa silhouette irrésistible. Sur son regard dangereux. Sur ses lèvres enflammées. Je me levai légèrement, m'aidant de mes bras pour remonter le haut de mon corps, et je l'embrassai dans le cou, puis dans le creux de ses épaules. « Pourquoi t'es habillée ? T'as aucun goût vestimentaire, vaudrait mieux rester nue ... » Puis comme pour me convaincre de sortir de cette prison dans laquelle nous nous étions nous-mêmes jetés, elle me confia que nous n'avions plus d'herbe et qu'il fallait en racheter. Je soupirai en me frottant les yeux. « Et laisse-moi deviner, mademoiselle n'est pas capable d'y aller par elle-même parce qu'elle a peur ? » Lui lançais-je en la regardant sans sourire, sans amusement dans le regard, et pourtant cela n'avait rien de sérieux. En même temps, je ne pouvais refuser indéfiniment de sortir voir la ville. Je ne voyagerais sans doute plus jamais après cet été. L'Europe, ça avait été un coup de tête. Une idée folle. Un acte irréfléchi. Mais me voilà, j'y étais. Alors aussi bien en profiter un peu pour voir le monde puisque j'allais bientôt crever. Je me levai donc et enfilai le linge que j'avais porté la veille, et l'avant-veille. Nous ne les portions jamais bien longtemps. Ils étaient comme neufs. Je m'avançai vers la porte et l'ouvris. Je me tournai vers Arielle, un peu plus loin dans la chambre. « Ben alors tu viens ? »
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MessageSujet: Re: la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam EmptyDim 7 Sep - 16:02

corbeille
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MessageSujet: Re: la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam la vie n'est qu'un chemin trop long à exploiter mais si attrayant à découvrir + isaac in amsterdam Empty

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