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ebony&cen .Gonna make you scream.

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MessageSujet: ebony&cen .Gonna make you scream. ebony&cen .Gonna make you scream. EmptyJeu 26 Juin - 21:47


Gonna make you scream



Ebony&Cen ⊹ Je fonce à travers les dédales de couloirs de l'université qui me séparent de celui des gammas. Les examens approchent, avancent bien trop vite à mon goût et, alors que tous les étudiants de Berkeley révisent et sont enfermés dans leur chambre, moi je fonce d'un pas décidé vers la piaule de Pavel en espérant qu'il pourra me dépanner d'une cigarette. Tabac fermé, je suis sur les nerfs et une Bony sur les nerfs, c'est la troisième guerre mondiale qui est sur le point d'éclater. Je trépigne d'impatience au moment même où mon poing martèle le battant de la chambre de mon meilleur ami. Non, je ne fais pas fie des convenances mais j'ai remarqué en tentant d'entrée d'une manière impromptue dans la pièce, que l jeune homme s'était enfin décidé, sous mes conseils bien avisés, à fermer sa porte à clé. Mais là, ce n'était pas le moment et me sentir exclut de son intimité me donnait littéralement la nausée. Que je gronde intérieurement, mon sang bouillonnant de rage de devoir patienter comme une idiote devant cette porte close devant mon nez. Non mais sérieusement qui oserait me faire attendre ?! Moi ?! Alors je tempête et finir par me diriger vers ma propre chambre, bien plus haut dans l'espace de la trinité en espérant y dénicher un dernier joint avant de retourner en cours. Parce oui, je ne sèche pas malgré ce que l'on pourrait penser de moi. Parce que, malgré mon indescriptible envie de brûler la vie par les deux bouts, j'ai aussi une grande envie de pouvoir qui me pousse à me dépasser là où on ne m'attendrait pas. Et puis depuis que Jayan est partit pour percer dans la politique, j'avouais que j'avais redoublé d'efforts pour faire remonter ma moyenne. Parce que j'avais envie de m'enfuir de Berkeley, que le doyen et moi jouions au chat et à la souris depuis trop longtemps et surtout parce que je savais qu'une place de choix m'attendait dans le monde de mon ami d'enfance et que cette place m'apporterais bien plus que du salut et de la reconnaissance. Perfide comme tout, je salive d'avance à l'idée de pouvoir avoir un tout autre terrain de jeu qui serait bien plus vaste. Mais pour l'heure il est question de réussir ses examens. Que je m'en fous comme de mon premier joint des révisions. Ma mémoire des plus impressionnantes fait que j'avais pu retenir tous mes cours en un temps record et je pouvais donc dire que me la couler douce était de mon plein droit. Alors quand je rentre dans l'immense pièce, privilège de la doyenne, je jette un coup d'oeil morose partout. Parce que c'est déprimant ce vide, que la solitude me hante et qu'en plus de ça, il n'y a pas un chat dans les couloirs pour pimenter un peu mon ennui. Alors je fais demi-tour. J'ai l'air d'un rat dans une cage qui cherche un échappatoire à tout prix mais qui tourne en rond encore et encore. C'est énervant, pire que ça même, c'en est si frustrant que je suis limite prête à me foutre à poil dans l'université juste pour voir si j'allais déceler une réaction intéressante d'un de mes pairs rapidement. Oublions l'idée, ça allait encore finir dans un pieu. Alors pour préserver ma libido, je décide de partir dans SF et de trouver un pigeon que je pourrais me caler sous la dent en attendant que Pavel ou Lux daigne me faire changer cet air bougon qui ne quitte pas mon visage de diablesse. Ou Zayn. Pour que je m'envoie en l'air. Si seulement c'était suffisant pour me décrasser de ma mauvaise humeur constante. Et puis alors que j'arrive dans l'immense cour qui joint chaque bâtiment de l'université, je tombe sur une personne. Encore la plèbe que je pense en levant les yeux. Et puis plus je me rapproche plus je distingue les traits de ce moitié d'inconnu qui me fixe intensément à présent que ma venue est perturbé ses ... Activités. Bof, je m'en fous. Alors je continue à avancer vers lui et le bouscule à mon passage, coup d'épaule comme il se doit dans la sienne. En vue de comment je le fixais, je ne peux même pas faire semblant que c'était inconscient et un pauvre accident. En faites non, j'avais envie de bouger cette mélasse ennuyeuse dans laquelle je me suis empêtrée depuis le début de la journée et quoi de mieux de le faire, en provoquant la personne que j'affectionne le moins au monde ? Tu peux pas regarder où tu vas ?! Que je lance d'un ton impitoyable, digne sur son immense trône, la Bony elle prends des grands airs pour montrer qu'elle peut tout se permettre.



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MessageSujet: Re: ebony&cen .Gonna make you scream. ebony&cen .Gonna make you scream. EmptyVen 27 Juin - 11:17

Ebony Asher-Grey fait partie de ces filles de Berkeley que je me contente habituellement d’ignorer. Aucune qualité intellectuelle particulière si ce n’est un sérieux poussé une semaine avant chaque examen, un physique d’une banalité concertante que seule une réputation sulfureuse vient étayer. Je me serais bien passé de faire sa connaissance, mais que voulez-vous, je me suis senti le besoin absurde de lui donner une rapide leçon de vie il y a quatre mois. Je ne suis pas fier, j’ai réussi à me l’accrocher jusqu’à la fin de l’année. J’aurais du m’en douter mais je n’ai pas su anticiper : Ebony est le genre de nana qui vous suit dès que vous la fuyez, et qui vous fuit si vous la suivez. Résultat ? Elle trouve le moyen de me foncer dessus dès qu’elle me croise, j’ai appris à la repérer avec le temps. Je suis dans mes appartements, cette université, je la connais par cœur jusque dans ses moindres recoins, après tout, ne suis-je pas un membre du corps administratif ? A croire que les étudiants ne respectent plus rien de nos jours, je la vois traverser le couloir comme un ouragan et je sais déjà qu’elle ne compte pas me passer devant en m’ignorant simplement. Sa petite épaule frêle de jeune fille aux fleurs un peu fanées (avec le nombre de soirées qu’elle tape et dans lesquelles elle se défonce) se propulse contre mon torse avec une force peu commune. L’énergie du désespoir, quelque chose du genre, il faut croire qu’Ebony est du genre à attaquer en premier, persuadée qu’elle va se prendre un K.O si elle ne fonce pas la première. Je me laisse faire, je la laisse me perturber dans ce qu’elle pense être un coup soudain et surprenant, je ne la quitte pas des yeux parce que c’est la seule chose qui la tienne, et que mine de rien (je ne me l’explique toujours pas), je tiens à ce contact avec elle. Peut-être parce qu’elle m’en apprend beaucoup plus qu’elle ne le pense sur les femmes de ce pays, ces anglaises modernes et déchainées qui veulent vivre leur jeunesse pour ne rien laisser passer. Ces filles pour lesquelles une bonne soirée est une soirée dont elles ne se souviennent pas. Il y a un côté adorable et impressionnant à ce profil, la présence de notre Reine et de la féodalité persistante de notre société donne aux femmes une nature souveraine. Elles veulent gravir les échelons, elles ont les dents longues, persuadées au fond d’elles-mêmes qu’elles méritent tout autant que les princesses de ce pays d’être princesses elles aussi. Ebony Asher-Grey se prend pour la reine du monde, de son monde, l’université Berkeley, et le pire, c’est que c’est légitime. Pourquoi pas ? Je l’observe intensément, son regard brun au fond duquel on peut distinguer des flammèches impétueuses me toisant sans masquer son intérêt. Je souris. « Désolé, ta suffisance m’a sauté aux yeux. A défaut de distinguer la moindre chose hormis toi-même, est-ce que tu sais au moins où tu vas, Grey ? » Le secrétaire du département de la littérature universitaire l’emporte sur ma nature cynique, forcément. Je suis le Charon de cette université, je n’arrive pas à dire si c’est glorieux ou pathétique ; une chose est sûre : vivement les vacances. « L’année se termine bientôt, comme tu le sais. Il va falloir trouver une autre activité que celle de martyriser la population étudiante de l’université », je lâche dans un soupir, me demandant quels sont les derniers exploits annotés dans son journal intime. Qui a-t-elle réussi à se taper ? Quelle fille a-t-elle remise à sa place ? Le quotidien d’Ebony Asher-Grey ressemble à une planète miniature, avec ses conquêtes, ses batailles, ses victoires, ses défaites, ses gains et ses pertes de territoire. Son journal intime doit être une étude anthropologique passionnante.
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MessageSujet: Re: ebony&cen .Gonna make you scream. ebony&cen .Gonna make you scream. EmptyMer 2 Juil - 22:00


Gonna make you scream



Ebony&Cen ⊹ Mon corps est devenu une arme poussée par ma seule détermination mentale et elle vient de se frayer un chemin entre les côtes de Cenred qui me faisait face sans même l'once d'une peur dans le regard. Impétueux et ignorant. Voila ce qu'il est et je regorge d'envie de lui faire payer sans cesse son abominable arrogance qu'il me balance en plein visage alors qu'il ferait mieux de faire demi-tour à ma simple arrivée comme ils le font tous. Mais non. Lui il a décidé d'être différent. De me mener par le bout du nez et de retourner le jeu contre moi parce qu'apparemment, il a beau me juger du haut de ses grands airs, il semble déterminer à me prouver quelque chose. Que je ne suis pas au-dessus de tout et de tout le monde ? Qu'importe, en agissant de la sorte, il me prouve surtout qu'il est d'une insupportable bassesse et surtout qu'il se comporterait comme je le ferais dans mes pires moments de vilenies. A titre informatif, je devais dire que j'aurais sûrement abattu mon adversaire après mon affront. Mais non. Lui c'était simplement moqué de moi et avait tourné les talons comme si on allait en reste là. Etait-ce important de dire qu'il était le seul et l'unique à avoir eu l'audace de se jouer de moi de cette façon ? Mais c'était de ma faute. Je ne mettais pas assez méfiée de la fiévreuse envie qui s'était imprégnée en moi lorsque ses regards poignants me dévoraient intensément. Un acteur des plus doués et moi pour une fois j'avais été bien trop naïve. A la limite de l'indécence et je regrettais chaque jour cette marque de faiblesse montrant que je ne lui avais opposé aucune résistance dans sa machiavélique prestation. Que je pouvais m'en mordre les doigts aujourd'hui. Mais les regrets n'étaient pas venus et ne viendraient jamais. Alors à défaut de devoir regarder sans cesse derrière mon épaule pour me rappeler mes maintes erreurs commises, je préférais me dire que tout venait pour une raison et cette fois-ci c'était pour créer une diversion à ma routine, bien plus intéressante que les simples pions dont je me lassais une fois mis sous la dent. Je le dévisage longuement d'un regard froid et presque inhumain mais il ne ne sourcille aucunement devant ma suffisance inébranlable. D'ailleurs, lorsqu'il ouvre la bouche, il est d'un calme olympien et je ne cesse de me répéter s'il est tout simplement fou ou tout simplement le plus grand idiot que je n'ai jamais croisé. Le pire, c'est ce ton formel qu'il emploi avec moi alors même que ses lèvres ont étreintes les miennes et que ses mains n'ont eu de cesse pendant un temps de caresser chaque courbe de mon corps. Qu'il joue la distance à présent, il me fait rire, placé ainsi, sur ses grands chevaux. Pourquoi ? Tu aurais comme une envie de venir avec moi ? Je lui lance avec un sourire espiègle sur le visage, les lèvres au bord d'une insolence prononcée pendant qu'un de mes sourcils s'élèvent sur mon front. L'interrogation est veine, je le sais déjà mais c'est un plaisir de pouvoir le provoquer en duel en plein milieu d'une après-midi qui n'a rien de jouissive. Et puis il ouvre de nouveau la bouche. Est-ce mieux ainsi ? Qu'il ne fasse pas demi-tour et qu'il continue à essayer de contrôler ce semblant d'intermède que l'on partage ? Peut-être que finalement j'apprécie assez cette rencontre. J'aime ce qui est mauvais. Je me délecte de cette joute verbale. Je dois sûrement être légèrement folle. Ou terriblement effrayante. Et que me propose tu ? Toi qui as toujours d'excellentes idées en tête. Un semblant de souvenirs qui pourrait lui revenir en tête ? Oh que non, je ne suis pas du genre à éviter les sujets fâcheux, ceux qui vous martyrisent le coeur et les tripes à chaque fois que vous y repensez. Moi je m'en fous et me provoque sans cesse en les rabachant parce qu'il y a peu de sujets qui me touchent. Lui, il a percuté ma dignité en pleine ascension et elle n'oublie pas, tout comme moi. Si pour une fois tu les partageais ? Mes bras se croisent devant ma poitrine, un sourire carnassier étendu sur le visage en signe d'offensive face à sa répartie cinglante qui ne va pas tarder à sortir. Après tout je lui tends la perche pour me faire battre.



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MessageSujet: Re: ebony&cen .Gonna make you scream. ebony&cen .Gonna make you scream. EmptyDim 31 Aoû - 13:32

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