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“O sole mio” •• SILVER&PABLO

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MessageSujet: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyLun 2 Juin - 22:55



La fin de l'année scolaire était là, oui, elle se faisait sentir et se faisait entendre. Le temps était magnifique, d'ailleurs Berkeley était plongé de plus en plus tard dans la pénombre de la soirée. Les jours s'allongeaient considérablement, la verdure se faisait plus qu'abondante ainsi que le soleil tapait de plus en plus fort sur la tête de tous les étudiants, profitant des rayons de ce dernier afin de façonner leur bronzage avant les grandes vacances, celles où toutes les folies survenaient. Mais avant de pouvoir jouir de deux mois de tranquillité extrême, il fallait d'abord passer par une case quelque peu désagréable : la case examens. Eh oui, à croire que les tests de fin d'année avaient été mis en place à cette période pour justement calmer les hardeurs de tous. Pablo Di Marco était probablement l'une des personnes les plus stressées de toute l'université, voire, du monde entier. En effet, il sentait que ses partiels finaux arrivaient à grand pas, et au plus les jours passaient et au plus le stress montait en lui. Pourtant, au vu de ses capacités intellectuelles ainsi que des notes qu'il avait acquis à son précédent semestre, on pouvait être sûr que le jeune homme réussirait haut la main sa toute première année dans le domaine de l'Histoire Antique. Ce domaine de l'histoire était celle que le jeune homme chérissait le plus. Qu'est-ce qu'il aurait donné pour y vivre ne serais-ce qu'une semaine ? En ces temps anciens, tout semblait correspondre à l'homme : les coutumes, la recherche du savoir, l'humanisme... Bref, autant dire qu'il en connaissait un rayon de part ses cours suivis assidument durant tout le long de cette année, mais aussi de part sa culture personnelle, culture qui avait façonné sa pensée, entre autre. Quoi qu'il en soit, Pablo était horriblement nerveux à l'approche de ses dernières notes de l'année. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il était là, cloîtré depuis le début de la matinée, dans cette bibliothèque moderne de la vielle université californienne que représentait Berkeley. Il avait emmagasiné un maximum d'informations concernant les différentes périodes et les différentes civilisations de l'Antiquité, mais malgré ça, il ne se sentait toujours pas en confiance. Son téléphone vibra une fois. Puis une seconde fois. Dieu qu'il avait horreur que l'on le dérange durant sa période de révisions intenses. À chaque fois, monsieur Di Marco prenait son téléphone portable avec lui, pour chacune de ses révisions et à chaque fois, il se faisait déranger par différentes personnes, cherchant à le joindre. Sa raison lui conseillait de ce libérer de son téléphone à chaque fois qu'il allait à la bibliothèque ou bien qu'il plongeait le nez dans ses bouquins. Mais c'était impossible, il ne pouvait se séparer de son précieux smartphone... Ici, il semblait avoir reçu deux SMS. Qu'importe, il n'avait pas l'intention de les lire maintenant. Les vibrations émis eurent le don de le déconcentrer. Mais n'en tenant pas compte, il reprenait ses messes basses antiques avant de ressentir de nouveau son cellulaire vibrer. Là c'était de trop. Il se dit immédiatement que si une seule et même personne lui avait envoyé tant de messages, c'est que ça semblait importante. Regardant le destinataire, il ne s'agissait que de Silver, cette bonne vieille amie rencontrée bien avant la période berkeley-ienne. « Où es-tu ? » / « ?? » / « J'ai un plan d'enfer à te proposer ! » furent les trois textes que l'homme eut l'occasion de lire sur son téléphone. Intrigué, il décida de répondre à son amie, en se demandant bien ce que l'incroyable sigma pouvait lui proposer... (…) « Bordel, mais qu'est-ce qui m'a pris de te suivre, tu peux me le dire Silver ? » répéta pour la cinquième fois Pablo depuis le début de l'expédition. Attrapant son petit baluchon remplit essentiellement de vêtements, Pablo regardait son amie avec un soupçon de colère. « Tu as toujours le chic pour me pousser dans les zones interdites ! Je te rappelle que j'ai mes examens finaux dans moins d'une semaine... Je ne me sens absolument pas prêt ! » reprit-il face à la désinvolture de celle qui venait de l'attirer dans ce lieu bien différent de ce qu'était la bibliothèque de fac. Ainsi, il avait fait le choix de se faire influencer par la douce folie de Silver. Enfin, ça, c'est ce qu'il tentait de se faire croire en fait. Depuis qu'il était en Californie, le jeune homme avait remarqué un net changement de comportement et autant dire qu'il avait encore un peu de mal avec ça justement. Refusant de changer, cela lui coûta beaucoup lors de ses années juvéniles. En effet, on ne peut pas dire qu'il eût une adolescence heureuse, où tous ses rêves et tous ses désirs avaient été exhaussé. Il n'avait pas non plus été tellement malheureux, mais bon, il aurait sans doute pu être plus heureux si jamais il avait décidé de se fondre dans le moule et de suivre la cadence et le style de sa génération. Au lieu de quoi, Pablo s'était butté à rester un type banale qui finit par être un peu marginal. Rencontrant un jour l'amour, il en fût très déçu des années après. Et c'est durant ces fameuses « années après » qu'il fit la rencontre de sa chère compère, Silver Elias-Bell. Un mal pour un bien me diriez-vous, puisque cette demoiselle apporta ce grain de folie qui manquait à la vie de Pablo. Mieux encore, ce fût elle qui l'aida à passer à autre chose, à dire merde à la colère que le gars ressentait vis-à-vis du monde entier. Elle ne le savait peut-être pas, mais au fond, il lui devait beaucoup... « Bon alors, on fait quoi maintenant ? » Maugréa de nouveau Pablo, tout en posant ses yeux sur la pancarte de l'aéroport disant : « Benvenuto a Roma ».
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MessageSujet: Re: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyDim 8 Juin - 15:14

O sole mio


Silver&Pablo


Je tapote sur le bois de la table qui me fait face pendant que j'écoute mon professeur parlé d'un film populaire des années 50. Je tourne mon regard au dehors pour apprécier le temps magnifique qui transparait à travers la vitre. La salle est inondé de lumière et pourtant je semble la seule d'une humeur morose. Je trépigne d'impatience à l'idée de pouvoir sortir de cette salle de cours alors même que je me noyais dans mon travail dès que c'était possible, passant le plus clair de mon temps à travailler sur des projections, caméra en main et idées plein la tête. Mais cette fois-ci, je n'ai qu'une envie, sortir, m'évader et oublier un peu ces examens qui arrivent. Parce que je ne sais pas si je vais m'en sortir. Enfin peut-être que si. mon professeur avait eu l'air de ne pas apprécier rajouter une énième élève à ses cours de cinéma et pourtant, il ne tarissait plus d'éloges à mon égard à présent qu'il voyait mon travail. Mais cette fois-ci, j'avais l'impression, en vue des regards qu'il me lançait, qu'il n'appréciait pas mon manque d'attention face à ses paroles. Ma Jambe qui tressautait et mon stylo tapant sur la table devait clairement le perturber mais je ne pouvais m'en empêcher. J'avais tenté de me tenir pendant cette année de cours mais mes envies d'évasion dépassaient mon entendement à présent. Alors je récupère mon portable pour envoyer un sms sous la table. Nous avons un long week-end de révision qui arrive avant nos examens et vu mon travail et l'avance que j'ai pris, j'ai l'impression de saturé et il est clair que je ne vais pas réussir à me jeter corps et âme dans des révisions intensives. Alors j'envoie un message pour me lancer encore dans un projet inattendu. A qui ? Isay ? Non peut-être pas. Depuis que je lui ai fait certaines révélations au bal, j'avoue être totalement perdu. Quand à Vitaly, il m'a laissé l'appartement pour partir lui aussi en vadrouille avec une fille. A ce moment précis, je ne pense même pas à Arielle ou à Catalina pour me faire sortir et me donner l'impression que c'est bientôt les vacances. Non. Mes pensées sont toutes dirigées vers une seule personne et c'est Pablo, mon meilleur ami, celui que j'avais haït, détesté et pourtant tant aimé à maintes reprises. Alors je l’assomme de textos pour qu'il daigne me répondre enfin. Il doit être en cours ou en train de réviser. Peu m'importe, lorsque j'ai une idée en tête, elle n'arrive pas à se déloger de là. Je reçois enfin une réponse au moment même où mon cours se termine et je me jette à travers la sortie avant même que mon professeur ne me rattrape pour expliquer à quel point mon attitude avait pu être dérangeante. Non, moi je file à travers les couloirs pour filer faire mes bagages. [...] Arrête de te plaindre, on avait besoin de vacances et clairement tu ne serais pas là si tu n'en avais pas envie non-plus ! Je réponds d'une manière plus sèche qu'il ne le faudrait mais mon air bougon ne me quitte jamais vraiment. Alors j'avance à travers l'aéroport dans lequel nous venons d'atérire et je me tourne vers lui avec un sourire bien plus malicieux. Je sais très bien que t'es prêt, fais pas genre, t'es comme moi, tu stress, tu paniques, le plus clair de ton temps tu fais chier les gens à cause de ça mais au final tu t'en sors toujours. Est-ce que je parlais de nos examens ou du fait qu'on arrivait toujours à se sortir de situations inexpliquées ? Bonne question. Toujours est-il que j'avais besoin de revivre de bons moments à ses côtés malgré l'ambiguïté qui s'était installé entre nous depuis que nous nous étions retrouvés à l'université. Qu'importe je passais outre cette information et prenais ses mains dans les miennes pour glisser mes doigts entre les siens. Une manière comme une autre d'essayer d'utiliser mes charmes pour le faire sourire et abandonner l'idée qu'il pouvait peut-être rater sa vie à cause de moi. Un sourire joueur s'installe sur mon minois des plus charmants. On va faire la fête et on va surtout profiter de ces vacances improvisés. Et si tu continue à tirer la gueule je te jure que je te le ferais regretter. C'est moi qui lui dit ça ? Alors que je suis la reine pour montrer une mine des plus sombres à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ? Je le tire avec moi pour enfin le faire sortir de l'aéroport. Je hèle un taxi sous le soleil brûlant de Rome et pendant que la route glisse sous les roues de la voiture, je tourne mon regard vers lui. J'ai l'impression de faire un bon vieux remake, dis pas que ça ne te fait pas plaisir. Voila que je nous imaginais déjà faire comme au bon vieux temps, s'amuser comme jamais, apprécier les plus belles places de Rome tout en participant à des fêtes de rue...

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MessageSujet: Re: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyVen 13 Juin - 23:46



Un week-end avec Silver, qu'elle drôle d'idée ! Sans compter que tout cela était spontané, rien de préparé, pas de bagages de prêts, pas de billets d'avions, pas même de destination précise. Pablo qui aimait lorsque tout était planifié à l'avance accepta pourtant la proposition de sa meilleure amie. C'était d'autant plus étrange qu'il accepte, puisqu'il ne fallait pas oublier qu'ils étaient en période de révisions. Les examens arrivaient à grand pas et voilà que Silver et Pablo prenaient place dans un avion en direction de je ne sais où. C'est lorsqu'il posa ses fesses sur le siège de la seconde classe, c'est dans cet avion qu'il prit conscience de ce qu'il venait de faire en acceptant le week-end. Mais il était bien trop tard pour contester ou faire quoi que se soit. Le plus simple dans cette situation, c'était de tout mettre sur le dos de Silver, cette investigatrice de plans organisés à la dernière minute. Le vol fût assez long, mais quelque peu agréable. Une fois que les deux amis posèrent le pied à Rome, ils décidèrent qu'il était temps d'agir. « D'accord... D'accord, j'admets que si je suis là c'est parce que j'ai dit oui. Mais c'est fou quand même, on risque gros là ! » reprit-il à la suite de son amie. Pablo avait toujours le don d'exagérer les choses. Parlez lui d'un petit incendie, il vous dira que c'était une partie de l'enfer qui était sur Terre. Surtout que là, ça touchait les études, alors autant dire que Silver n'avait pas fini d'avoir les craintes de son Pablo sur les bras. Il n'y avait pas à dire, l'homme détestait ne pas se sentir prêt pour les examens. En général, cette sensation disparaissait très vite après qu'il ait fait quelques séances de révisions intensives, mais là, il n'y arrivait pas. Il avait passé sa première année à la fac, il savait qu'en général, le premier échelon des études supérieures était l'un des plus difficiles à passer et il refusait d'échouer ou bien de se contenter d'avoir la moyenne. Les études étant son domaine de prédilection, ceux à quoi il était très doué et l'un des meilleurs, il refusait de ne pas être au-dessus de tout le monde. Il avait ce besoin répréhensible d'être dans les premiers, afin de garder le peu de confiance qu'il avait en lui. Pour en revenir à l'Italie, toujours à l'aéroport, les deux amis étaient en passe de chercher leurs petites valises. « M'ouais, je ne sais pas pourquoi mais ça n'a pas le don de me rassurer ce que tu me dis-là... Bon, essaye de me changer les idées s'il te plaît, sinon je sens que ton séjour ici avec moi va être un véritable calvaire. » dit-il de nouveau. Il plaçait en effet la barre très haute en demandant à Silver de lui faire penser à autre chose. Mais s'il lui demandait ça, c'est parce qu'il avait pleinement conscience qu'elle et elle seule y arriverait. Silver était probablement la seule personne qui arrivait à faire changer l'humeur de Pablo. Elle avait réussi à le calmer lors de son séjour en Italie, chose qui fût un véritable exploit il faut le dire. Depuis, les deux étaient inséparables. Se retrouver tous les deux à Berkeley était une aubaine pour l'homme, qu'est-ce qu'il aurait fait sans sa Silver adorée ? Et effectivement, en un rien de temps elle réussit à le changer. Alors qu'ils étaient liés par les mains, Pablo suivait sa chère compère sans ajouter le moindre mot. Il venait de prendre conscience qu'il était dans un pays qu'il adorait par dessus tout, dans l'une des plus belle ville du monde avec l'une des personnes qu'il aimait le plus, bref, au diable les examens, il fallait qu'il profite de l'instant présent et de son week-end, il se le devait. « Bon... Ça va, garde tes menaces pour toi, c'est bon, regarde. » maugréa-t-il avant d'esquisser un sourire sur son visage. Ce sourire fût forcé, dans un premier temps, mais après avoir échangé un regard complice avec la brune, il devint sincère. L'énergique Sigma tira le Lambda dehors et appela un taxi. « Bien sûr que ça me fait plaisir, j'ai vécu les deux meilleures années de ma vie dans ce pays, en partie parce que tu étais avec moi. » termina par dire Pablo, tout en enroulant son bras autour des épaules de la demoiselle. Le taxi s'arrêta alors à l'endroit qu'avait indiqué au préalable Pablo. « Bon allez, commençons par aller à l'hôtel pour nous débarrasser de nos quelques affaires et ensuite, allons nous promener. ». Il paya le chauffeur grâce aux euros qu'il venait d'échanger à l'aéroport et tira la Elias-Bell du véhicule pour l'attirer dans un hôtel assez chic, en plein cœur de Rome. Pas question qu'ils dorment dans un bougre pourri, si tant est qu'ils décident d'aller dormir, durant ce week-end endiablé. Allant à l’accueil, Pablo s’adressa au réceptionniste dans un Italien quasi-parfait. « Bonjour, je voudrais réserver deux chambres pour deux nuits... ». Pablo vit Silver faire la moue. Il la regarda, presque lassé et lui demanda ce qu'elle avait. Sous le regard impromptue de la belle, il comprit. « Je voudrais finalement réserver une seule chambre, pour deux nuits, s'il vous plaît. » se corrigea-t-il. Le réceptionniste leur attribua une chambre, une chambre où ils furent bien assez tôt. « Pas mal, qu'est-ce que tu en dis ? Toi qui tenait absolument à dormir avec moi, te voilà servie. » termina-t-il par dire.
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MessageSujet: Re: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyMer 18 Juin - 22:17

O sole mio


Silver&Pablo


Et il se plaint, sans cesse, sans aucune répit et je lève une nouvelle fois les yeux au point que je commence à me demander si ma rétine ne va pas finir coincé, tourné vers les cieux, l'air de demander de l'aide à qui voulait bien m'entendre. Mais pour l'heure, rien n'arrive comme par miracle alors je l'entends maugréer, sourire pour finalement redevenir sombre. Ses paroles m'exaspèrent car je l'ai connu bien plus aventurier. A ce moment précis, il doit sûrement me prendre pour le genre de fille qui perd toujours le Nord, une fille qui part en vadrouille dès qu'elle peut et qui vit au jour le jour. C'était comme ça avant. Avant que je n'aille à Paris, que je change du tout au tout, que je me fasse larguée comme une merde. Avant que j'aille ensuite aux Etats-Unis pour travailler sur le tournage du dernier film de Scorsese. Et bien avant que je ne finisse par apprendre certaines révélations sur ma famille et moi-même. J'étais malade et j'avais atterri avec toutes ces péripéties à Berkeley. J'avais du me calmer, je n'étais plus la même qu'avant. J'étais encore plus solitaire mais le passé m'avait rattrapé. Devant Pablo il n'était en aucune manière possible de jouer à l'effrontée parce qu'il me connaissait bien avant que je ne change et perde mes propres repères. Et puis Isay était revenu dans ma vie aussi. Ça faisait deux raisons assez importantes pour oublier mes idées noirs, mes soucis, ma vie trop anodine et ennuyante. Grâce à Pablo je pouvais jouer à la Silver d'avant. Celle qui n'avait peur de rien, qui voulait tout voir et tout essayer sans avoir peur de finir à l'hôpital à cause d'une maladie du coeur. Alors je manque de lui assener un coup sur l'épaule pour qu'il cesse ces déblatérations en tout genre. En vue de mon regard des plus assassin il semble enfin comprendre qu'il parle dans le vide. Je ne cesse de le fixer, les bras croisés sur ma poitrine pour montrer que je n'opposerais aucune résistance verbale à ses propos mais que je ne le laisserais pas non-plus se démonter. De toute manière maintenant, c'est trop tard ! Et puis il fait mine de sourire. Un air forcé qui ne lui sied guère et pourtant qui me tire moi-même un léger rire. Oh moins il fait un effort, pour moi, pour nos souvenirs et notre relation. D'ailleurs ses paroles ne manquent pas de me faire craquer. Mes joues s'empourprent légèrement malgré ce que j'aimerais montrer parce que normalement je dois être totalement confiante avec lui. Mais depuis Paris j'ai une tendance fâcheuse à avoir un léger recul vis à vis des hommes. Je ne devrais en avoir aucun avec Pablo parce qu'il est mon meilleur ami, que j'ai passé un nombre incalculable de nuits dans ses bras et que jamais cela ne m'a dérangé. A croire que les années peuvent changer les meilleures parties de vous-même. Mais qu'importe. A chaque fois qu'une idée se cale dans mon esprit et me tracasse je fais tout pour la contredire, quitte à aller trop loin pour me prouver que je ne suis pas comme ça. Le pauvre Pablo ne risque pas de comprendre mon comportement mais qu'importe. Pardon ?! Tu peux répéter ? Juste ... Laisse moi t'enregistrer tu veux ? Histoire qu'à ta prochaine crise d'adolescence où tu m'accuseras de tous les maux je puisse te ressortir tes paroles ... Que je lui glisse avec un sourire en coin telle une vraie garce jouant l'innocence même. J’acquiesce à son magnifique programme et grimpe dans la voiture pour filer vers l'hôtel. Et ses paroles se glissent dans ma tête. L'Italien, langue que l'on a rabâché encore et encore et bien que je ne le pratique plus assez souvent quelque chose me marque. Duo cameras ? Due ? Je redresse soudain la tête de mon téléphone que j'examinais au cas où j'aurais reçu un message. Mon regard se tourne vers lui, accusateur de bien des façons et il perçoit ma grimace puisqu'il se rabroue devant l'hôtesse. Voila qui est mieux ! Que je lui balance comme si c'était la moindre des choses. Encore à trop pousser sur le bouchon pour se prouver quelque chose, la Silver elle va sûrement s'en mordre les doigts. Mais pour l'heure, j'accueille avec plaisir la vue de la chambre. Je tapote dans mes mains comme une gamine surexcitée et saute enfin sur le lit à pied joint pour m'y étaler enfin de tout mon long, mon corps rebondissant lourdement sur le matelas moelleux. Han c'est le pied ! Et bien évidemment, on avait pas fait les choses à moitié en vue de la somme colossale que ma famille d'accueil et accessoirement grands-parents m'avaient donné pour cette petite escapade. Voila alors que j'observe le champagne posé près du lit. Je me redresse enfin avec un sourire enjôleur face à mon ami et l'attrape à la volée. Je sais pas s'il est bon mais du champ' c'est du champ' ! la fille elle a beau avoir été élevé par une famille d'aristocrate pendant plus d'un an à Paris, elle a toujours les goûts et les idées qui divergent ! Alors je l'ouvre, fais péter le bouchon sans me préoccuper de casser quelque chose et laisse la mousse se répandre sur le sol avant de verser le liquide dorée dans deux coupes à mes côtés. Je lui en tends enfin une, me rapprochant de lui, à genoux sur le lit qui me fait d'ailleurs, légèrement tanguer. Et tu m'emmènes où ce soir mon bel-âtre ? Voila je me crois dans un film où l'on serait les plus beaux partenaires que le grand écran est jamais vu.

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MessageSujet: Re: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyVen 20 Juin - 14:32



Pablo prenait peu à peu conscience de son comportement excrécable à l'égard de sa tendre amie Silver. Il fallait qu'il se calme un bon coup afin de retrouver un équilibre mental. Le voyage et le décalage horaire l'avait irrité, de même que le stress qu'il ressentait à l'approche des examens. Silver était un ange, elle supportait les aléas de son ami sans vraiment rien exprimer. Bon, son regard ne trompait personne, il est vrai qu'elle avait une folle envie d'arracher la langue de Pablo, ce dernier le sentait, mais elle ne disait rien et croisait les bras pour montrer qu'elle était fermée à la conversation. Lorsqu'une femme croise les bras, en général c'est mauvais signe, c'est qu'elle n'est pas contente et qu'elle reste encrée sur ses positions. D'accord, Pablo allait arrêter son petit manège pour changer l'humeur de Silver. Passait un week-end à Rome avant les examens n'était pas quelque chose d'anodin, ce n'était pas quelque chose que tout le monde pouvait faire, alors autant en profiter puisqu'ils étaient là tous les deux. L'aéroport derrière eux, le voyage ne fût qu'agréable dans ce petit taxi. « Ça va, excuse-moi, j'arrête. Promis. » Pablo regardait avec rêverie les alentours italiens. L'Europe était un continent magnifique, il n'y avait pas à dire. Les signalisations, les gens, les routes. Tout étaient tellement différent de l'Amérique ! Ça faisait du bien de voir autre chose, ça faisait surtout du bien de voir autre chose en compagnie de Silver. Ce magnifique pays était la terre de ses ancêtres et c'est dans ce magnifique pays qu'il fit la rencontre de sa compagne de voyage assise juste à côté de lui. Non, l'Italie était une contrée qui avait apporté énormément à Pablo. Le décor se figeant enfin devant l'entrée d'une hôtel assez chic de la capitale de la Grande Botte, c'est avec de l'entrain que Pablo tira Silver du véhicule. Ça y est, il commençait à être enfin excité par ce périple. Sans comptait qu'il tenait à montrer à Silver qu'il était vraiment heureux d'être là, avec elle. Mais encore une fois, le bougre Di Marco s'y pris assez mal, puisqu'il demanda deux chambres au réceptionniste, au lieu d'une. Non pas qu'il jouait les pudiques et chacun sa chambre, mais en fait il ne savait pas trop pourquoi est-ce qu'il en avait demandé deux après coup. Il faut dire que l'époque où ils dormaient ensemble tous les deux remontait à assez loin et que les deux personnes avaient relativement changés. Et puis, Pablo ne cessait de penser à cette fille, Juliet, ça le troublait quelque peu. Au fond il savait qu'avec Silver il n'avait rien à craindre, mais ça lui provoquait une sensation étrange tout de même. Reprenant ses esprits face aux regards de son amie, il modifia le tout, non sans regret. Les voilà désormais dans leur magnifique suite. Silver, telle une enfant émerveillait commençait à partir totalement en vrille à la vue de sa demeure provisoire. S'attelant directement sur le lit, elle sauta dessus, provoquant chez Pablo un sourire amusé. Qu'est-ce qu'elle pouvait être belle quand elle était heureuse celle-là. Il sentait qu'avec elle il n'allait pas s'ennuyait, comme d'habitude d'ailleurs. Elle l'attrape et l'attire sur le lit et s'empare de la bouteille de champagne qui était posé sur la table de nuit, dans un sceau pour le tenir au frais en attendant que les rois de cette chambre ne daignent l'ouvrir. L'action ne tarda pas puisqu'en quelques instants, Silver propulsa le bouchon plus loin dans la suite et servit deux coupes. « Cet hôtel n'est pas un bougre miteux, alors je pense qu'il est bon. » répliqua alors Pablo. Se saisissant du verre en gratifiant son amie d'un regard, il leva se dernier afin de trinquer à ce week-end qui ne faisait que commencer, pour son plus grand bonheur. « À nous et à notre folie. » dit-il tout en esquissant un mince sourire avant de porter le verre à ses lèvres. Effectivement, le champagne n'était pas mauvais du tout. En même temps ils étaient à Rome, pas dans un pays pauvre, ne sachant pas faire du bon champagne. S'extasiant sur les fines bulles s'éclatant sur sa langue et dans sa gorge, il but deux gorgées. « Pas mal du tout ! » termina-t-il par dire. Le temps passait et pourtant la fatigue qui l'avait atteint à l'aéroport avait disparut d'un coup. Depuis combien de temps n'avait-il par dormi ? Il ne savait pas. En Amérique il devait probablement faire nuit depuis des heures et des heures, tandis qu'ici, le soleil commençait tout juste à disparaître dans le ciel. Pablo se posa alors sur coussin, aux côtés de Silver. Regardant le magnifique plafond de la suite, il écoutait les paroles de son amie. Réfléchissant un instant, il n'avait pas vraiment d'idées sur le coup. Mais il tenait à contenter Silver et par conséquent, il creusait dans sa mémoire afin de trouver des activités qui lui plairait naturellement. « Déjà, pour ce soir, je t'amène pour sûr dans le meilleur restaurant selon le guide Michelin, « La Pergola » tu m'en diras des nouvelles. Et ensuite... Ensuite on finira bien par trouver une coin sympa et festif où on pourra faire des folies durant tous le reste de la nuit. Nous sommes à Rome, bon sang ! On trouvera forcément quelque chose. » lui répliqua-t-il tout en la regardant. « Mais avant ça, je crois que j'ai besoin d'une bonne douche... Et toi aussi d'ailleurs. Ton odeur commence à me piquer les yeux. » charria Pablo à l'attention de son ami.

hj : je corrigerai mes fautes tout à l'heure :plop:
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MessageSujet: Re: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyMer 25 Juin - 20:39

O sole mio


Silver&Pablo


La chambre est spacieuse. D'un luxe dont je n'aurais pas pu me permettre il y a encore quelques années mais à croire que beaucoup de choses peuvent changer en si peu de temps. Je souris à la vue de l'immense lit. Je ne cherche même pas à penser au fait que j'allais dormir avec lui. Cette relation était malsaine de toute manière. Depuis le début. Il y a des limites à ne pas dépasser avec son meilleur ami mais comme j'étais du genre à ne pas écouter ma conscience qui avait souvent, bien raison, je décidais de l'ignorer tout simplement. D'autant plus que cet instant à ses côtés pourraient me permettre de profiter de lui sans son harem qui le suivait sans cesse à l'université. Jalouse moi ? Peut-être bien. Mais à défaut de pouvoir le lui montrer d'une autre manière qu'avec mon air bougon enfoncé sur mon visage, je faisais mine de me foutre éperdument de devoir le partager. De plus, je savais que ce voyage tombait au parfait moment. Le bal était passé, avec lui certains rebondissements dont je me serais bien passés et il était clair qu'il fallait que je m'éloigne d'Isay et de Garett. Alors autant empoigner Pablo, me l'approprier et qu'il me fasse tout oublier. Mais ce n'était pas vraiment la meilleure idée du siècle. Fallait-il préciser que, lorsque j'avais envie de tout envoyer balader et d'oublier un passage de ma courte existence, je faisais n'importe quoi quitte à regretter par la suite ? Oui, ça Pablo il le savait parce qu'il m'avait connu pendant un an, que j'avais crisé plus d'une fois, que je mettais foutue en l'air à chaque fois que ça dérapait entre nous juste parce que à ce moment précis j'en avais plus rien à foutre. Et puis le lendemain je regrettais toujours. Je me triturais les méninges en me demandant pourquoi j'avais bien pu faire ce genre de choses et à chaque fois, Pablo était là pour me dire que même avec ma folie passagère et qui s'éteignait si vite le lendemain - lunatique vous dites ? - il était ravit de pouvoir dire qu'il était mon meilleur ami. J'espère que ce serait toujours le cas après ce petit séjour. Alors je saute sur le lit, rebondit lourdement dessus, fait péter le bouchon du champagne et le fait couler dans deux verres scintillants. Le liquide dépasse assez pour glisser e long de mon doigt. Je le porte à ma bouche pendant que Pablo me rejoint sur le lit et je ne peux m'empêcher de sourire à ses remarques jusqu'à ce qu'il m'apporte à mes oreilles un magnifique programme. Je n'en attendais pas tant lorsqu'on savait qu'on avait pu vivre au jour le jour sans se préoccuper de rien il y a de ça quelques années. Mais à croire que tout pouvait changer et que cette fois-ci, on ne ferait rien au hasard. Mais que dis-je, la soirée allait forcément aller dans un sens dont on ne s'attendait pas. On était comme ça tous les deux. Deux éléments flamboyants qui n'arrêtent jamais leur course et qui, ensemble, sont étincelants de beauté. Je m'écroule contre lui, profitant de son parfum, de la chaleur de son cou, de sa présence qui s'est fait plus restreinte dernièrement ce qui me donne envie d'hurler pour exprimer ma possessivité envers lui. Je sais, mais je voulais juste voir ton état d'esprit pour ce soir ... Que je lui lance avec un sourire malicieux sur visage. mais au moment où je pense somnoler dans ses bras, il se redresse d'un coup pour me lancer un beau sarcasme en plein visage. Seriously ?! Je me redresse soudain pendant qu'il se dirige vers la salle de bain et je lui envoie un coussin avec toute la force dont je suis capable pour exprimer ma haine. Va mourir ! Oui très bien Silver, ça c'est de la répartie à deux balles ! Il s’exile dans le petit espace derrière la porte qui me fait face et je m'écroule sur le lit. L'eau qui coule et me berce me donne soudain une idée. Un sourire coincé sur le visage, je tente de me déshabiller, faisant glisser tous les tissus que je porte le long de mon corps. Je finis par être presque nu. Il ne manque plus que mon soutient gorge. Je m'enveloppe alors dans une serviette bien trop courte posée sur l'une des commodes au moment même où Pablo refait surface de la salle de bain. Ben quoi ? Si je peux le faire chier un peu en dévoilant mon corps alors soit. Je m'approche de lui, envoutante, regard de braise et d'une main, fait glisser mon soutient gorge que je lui plaque contre le torse avec indifférence totale à présent. Qu'est-ce que c'est bête, t'aurais pas ouvert ta bouche que je t'aurais sûrement proposer de venir avec moi... Tant pis ! Que je lui lance avec un clin d'oeil, faisant bien exprès de le frôler pendant que j'entre enfin dans la salle de bain. Moi le provoquer ?! Voyons ce n'est pas du tout notre genre à tous les deux ! Je met ce qu'on dirait une éternité à me préparer et lorsque je sors enfin de l'habitacle vaporeux, je le dévisage longuement, un sourcil haussé. Je me suis changée et je suis sans doute méconnaissable dans cette tenue des plus sexy. Je pense qu'on va pouvoir y aller. Et ne me déçois pas. Encore une autre provocation. Mais j'attends beaucoup de ce voyage parce qu'il nous rassemble, nous rappel nos souvenirs, pour s'en créer de nouveau. Cette nuit est à nous.


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MessageSujet: Re: “O sole mio” •• SILVER&PABLO “O sole mio” •• SILVER&PABLO EmptyDim 31 Aoû - 13:32

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