Ozalee était loin d'être une fille sociable, pourtant une fois avec ces amis elle est exceptionnelle. Mais avec le reste des gens elle reste toujours assez froide. Oui elle n'a pas toujours été comme ça mais cela maintenant bon nombre d'années qu'elle à changé. Alors aujourd'hui en arrivant dans l'hôtel elle aurait très bien put faire une crise pour qu'on vire la personne qui était dans sa chambre parce qu'elle voulait être seul. Seulement la valise de cette personne ressemblait à une valise de garçon et la veste posé sur le lit encore plus. En tout cas c'était ce qu'il lui semblait avoir aperçu alors elle décida de ne rien dire. Mais elle aurait très bien put décider de rester dans sa chambre sans personne, ou bien de descendre à la réception et d'aller draguer un des nombreux serveurs tellement craquant. Cela lui aurait évité d'avoir à côtoyer toutes ces personnes qu'elle ne connaissait pas. Mais non elle avait décidé de faire un effort, peut être étais-ce le fait d'être dans un autre pays qui l'avait changé. Quoi qu'il en soit elle avait donc décidé de faire un effort et c'était approché de cette jeune femme blonde près du bar, elle lui avait même adressé la parole mais celle-ci ne sembla pas faire attention à elle. D'ailleurs apparemment l'une de ses amis, qui semblait s'appelait Jules à ce que Oz avait suivit venait de la rejoindre, suivit finalement d'une deuxième. Et voila qu'en moins de trois minutes elle venait de se faire éjecter en moins de deux, elle était pourtant presque sur que la jeune femme l'avait entendu, elle était à un mètre d'elle alors à moins que celle-ci soit malentendante. En temps normal ce genre de situation aurait fait exploser la jeune fille, elle lui en aurait mis plein la figure et aurait criait bien fort pour que tout le monde les regarde et surtout elle lui aurait fait regretter cette attitude durant tous les voyage. Mais cette fois-ci la brunette inspira profondément et souffla. Il fallait rester calme, rien ne servait de s'énerver, surtout dès le premier jour, et puis Oz' n'avait pas vraiment envie de se faire détester de tous dès le premier jour, elle se ferait surement détester oui mais elle allait attendre encore quelques jours pour cela. Ozalee continua donc à écouter la conversation des trois filles discrètement et lança alors que celles-ci parlait de colocataire « Je vois que je ne suis pas la seule à être surprise ou mécontente de mon colocataire, moi d'ailleurs je ne sais même pas qui sait, mais il me semble que c'est un homme c'est déjà pas mal » Si les filles la renvoyait chier croyait moi que la brunette aller se faire un plaisir d'ouvrir sa grande bouche mais avant que ce moment arrive s'il devait arriver elle décida de se présenter « Je m'appelle Ozalee au fait »

Ça commençait à s'agiter autour de moi. Les nombreux étudiants de Berkeley débarquaient à ma plus grande joie. La foule, ça ne me plaît guerre. Je ne suis jamais à l'aise au beau milieu de personnes que je ne connais pas. Depuis le temps que je fréquentais de telles soirées, je devrais avoir l'habitude mais non, c'était toujours le même supplice. Pourtant, je faisais illusion avec mes sourires forcés et mes poignées de mains vigoureuses. Les paroles de Nathaniel me sortirent de mes pensées. Je le détestais quand il était comme ça, à me faire la leçon. C'était cependant son activité favorite, à mon grand dam. « Aucun effort ? Sérieusement ? » Haussement de ton. J'aurais voulu lui rappeler que j'aurais très bien pu rester à San Francisco, que j'aurais très bien pu rester à Londres, que j'aurais très bien pu rester dans ma chambre d'hôtel ce soir, que j'aurais très bien pu être déjà bourré. Mais non, je préférais abandonner. Je ne voulais pas me disputer avec mon frère, il ne me voulait que du bien et je savais que 95% de ses paroles étaient correctes. « Donne moi ça. » Je lui arrachai son scotch des mains et en bu deux gorgées avant de le lui rendre. Lorsque j'étais en stress, que je me sentais mal, il n'y avait que le scotch pour me sentir mieux, quelques secondes seulement. Un rictus se dessina sur mon visage à l'énoncé du prénom 'Jules'. Comment oublier ce si beau visage. Comment oublier cette personne aussi détestable ? Ça marche comme ça chez les enfants Llewelyn-Davies, vous touches à l'un d'entre eux, les autres vous déteste aussi. Et Jules n'échappait pas à cette règle. Elle étudiait à Berkeley, elle était du voyage pour la Grèce. Pauvre Nate, j'avais de la peine pour lui. « Au lieu de te morfondre, j'espère que tu vas t'occuper d'elle comme il se doit. » Entends par là, j'espère que tu vas la mettre plus bas que terre et que ça lui passera l'envie de réapparaître dans ta vie. J'avais aussi ce côté protecteur. Même si Nathaniel n'était pas mon petit frère, cela fonctionnait quand même. Et puis être la victime à longueur de journée, c'était fatiguant. « Un lit double ? » Je m'étouffai. Oh ça va frérot, avoue que la situation prête à rire quand même. Jules se trouvait en face d'eux. Je la fixais un instant et repensais à tout le mal qu'elle avait pu faire à Nate. J'avais beau en plaisanter, ça m'avait fait du mal à moi aussi, moi qui était devenu l'un de ses plus proches amis au fil des semaines. Je n'avais toujours pas fais attention à la jeune femme qui se trouvait aux côtés de Jules lorsque mon frère se remit à me sermonner concernant la boisson. Il ne s'arrête jamais, ça c'est vrai. Néanmoins même lorsque c'était pour endosser le rôle de père, il savait se montrer drôle, il m'arracha d'ailleurs un nouveau sourire. « C'est dur de résister lorsque tu me fous ton scotch sous le nez, crois moi. Néanmoins, si c'est ça que tu veux entendre, je promets d'essayer de me restreindre. » Impossible de savoir si j'arriverai à tenir cette promesse, en tout cas je ferais tout pour. Je ne pouvais décemment pas rester comme cela toute ma vie ? « Au moins pendant ces quelques jours à Athènes. » Peut être que l'air méditerranéen me passerait de toucher avec excès à l'alcool qui sait ? Même si je n'étais pas sur que cela ait quelque influence que ce soit, j'essayerai. C'est déjà un bon début, non ? « Le monstre que tu es, Nathaniel Llewelyn-Davies ! » Décidément, cette soirée me faisait un bien fou, on en était à combien de sourires maintenant ? Peut-être qu'enfin j'allais passer quelques jours sereins. Je réfléchis un instant que je n'avais pas pensé à elle depuis plusieurs heures maintenant. Damn. Je chassais instantanément cela de ma tête. De toutes façons quelque chose d'autre attira mon attention. Elle était sous mon nez depuis le début, à côté de Jules. Comment ne pas la reconnaître, celle qui me rappelait tout ce que je ne voulais pas être. Mon frère comprit très vite mon manège. Il me connaissait bien. Comme à son habitude il me questionna immédiatement. C'était son passe temps favori, connaître ma vie entière. « Tu veux la version longue ou la version courte ? » Nate s'impatientait. « C'était un de ces jours où j'avais abusé du scotch et elle, la fille à côte de Jules, se trouvait à cette soirée et … Enfin je sais pas trop, je crois qu'on s'en est pas arrêtés au bisous vu l'état du lit le matin ... » Lui parler de ce que j'avais de graver sur le torse depuis cette nuit là ? J'hésitais encore. Je me retournai discrètement, Jules et Cassandre nous fixaient. Thanks god, j'étais fichu. Je priais pour qu'elles détournent la tête et vite. Pour la première fois depuis une éternité je passais un bon moment et je ne tenais pas à ce qu'il soit gâché.

Ah, la Grèce. Ils n'avaient tous plus que ce mot à la bouche en embarquant dans l'avion, et voilà que désormais, ils pouvaient enfin la prononcer, cette foutue phrase: j'y suis. La promesse de bannir les mots « travail », « devoirs », « exams » et autres joyeusetés avait déjà été scellée par son meilleur ami et lui-même, Nael était par conséquent, bien décidé à creuser un peu et à faire tout ce que cet engagement suggérait implicitement : profiter, profiter et... profiter ? Autant dire que le tandem de choc n'avait pas choisi le voyage pour sa vocation d'instruction et de préparation aux cours de l'an prochain. Non, si Nael et Jake se rendaient en Grèce, c'était bien pour faire du pays leur nouveau terrain de jeux ; dans les airs, ils s'étaient déjà montrés infernaux - les pauvres hôtesses, pourvu qu'ils ne soient pas responsables de leur démission ! - mais qu'on se le dise : sur l'île, ce serait pire. « Vous allez donc passer des semaines à glander ! » leur reprocheraient les mauvaises langues ; n'importe quoi, leur rétorqueraient les deux amis. Certes, il n'était pas prévu que les acolytes fassent grand acte de présence aux excursions pédagogiques prévues par l'université. Mais hé ! Profiter de la vie à outrance, c'était aussi un projet qui faisait suer. Pas forcément les méninges - quoi que, vu les combines farfelus que Nael et Jake pouvaient échafauder... – mais en règle général, on ne pouvait dire que leur programme était de tout repos. « Dolce vita, j'ai envie de te répondre. Pardon, c'est italien et pas grec, mais ça colle tellement bien à mon état d'esprit ! » s'exclama-t-il un sourire malicieux adressé à son ami, tandis qu'ils s'avançaient au cœur de la soirée organisée pour fêter leur arrivée. En deux trois coups d’œil, il repéra les copains et, et... les autres, se fit-il la réflexion en observant Jules et sa tronche de mal aimable, qui se tenait aux côtés d'un groupe de filles, dont son amie Shelley. Il chercha d'ailleurs à croiser son regard, dans une tentative - non fructueuse - de sauvetage spécial amitié, car il sentait que leur relation pourtant très forte, se dégradait au fil des semaines. Heureusement, si Shelley n'était pas décidée à lui jeter un coup d’œil, il pouvait toujours compter sur Jake qui lui au moins, était préoccupé par le bien-être de son frère d'arme, puisqu'il lui offrit bientôt un cocktail. Il le remercia d'un signe de tête, avant de réagir à ses propos pour le moins grandiloquents.  « Dieu, voyez-vous ça. Mais j'avoue que l'idée est séduisante, et je suis sûr que la toge t'irait à merveille. Bon, par contre, je suis plus réservé sur les espèces de spartiates typique de l'Olympe, et je pense que tu devras miser sur le pied-nu pour séduire ces dames. » Ah, qu'il était heureux le Nael, de pouvoir parler toges et compagnie, avec son meilleur ami. La Grèce, il la connaissait déjà, grâce à son père ; mais ce voyage était différent, et tout allait prendre une teinte nouvelle avec Jake. Il n'aurait pu rêver mieux. « Tu sais bien que ma fidélité t'est acquise depuis longtemps, mon cher Fitgerald. Mais j'avoue que ce soir... Wow, y a du lourd. Enfin, t'as toujours craqué pour les européens de toute façon, au féminin comme au masculin, j'en suis l'exemple même. » Et sous ses plaisanteries espiègles, se dissimulait un réel message pour Jake ; non, aussi belles soient-elles, aucune de ces demoiselles ne feraient plier sa détermination de rester sage. Il n'y en avait qu'une pour qui il arrivait à s'imposer cela. Petite, brune, chiante, ah oui c'est bon, pas besoin de faire un dessin, le dernier adjectif renseignait direct. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il ne se disait pas être en relation avec Swan. Même si ça l'était presque. Bref, le jeune homme ne cherchait pas à s'attarder sur le sujet, parce que de toute façon, Nael quand il était bien, il ne se posait jamais trop de questions. « Dis, ça te dérange pas si je vais saluer ta grande copine Shelley ? Que j'aille tester un peu l'humeur de princesse. » demanda-t-il à Jake, en levant les yeux au ciel. Il était passablement agacé par l'ignorance totale dont faisait preuve la jeune femme à son égard. Et même s'il était bien au courant du fait qu'entre Jake et Shelley, c'était pas trop ça, il savait que son acolyte ne lui en voudrait pas. « Tu remarqueras d'ailleurs mon courage, je me jette dans la gueule du loup, vu avec qui elle est... » Il ne développa pas plus, son meilleur ami avait saisi la référence à Jules. Nael traversa la foule des invités, et fit au passage, un geste de la main à Sasha, qui semblait en grande conversation avec, oh surprise, Aurore. Suivi de près par son acolyte, il arriva finalement près de la jeune femme, et lança, tout sourire. « Je viens à toi, puisque tu ne daignes pas venir me saluer. Où es donc passée ta politesse ? » Malgré la petite pique, il n'y avait aucune trace d'animosité dans ses paroles. Il voulait juste vérifier que tout allait toujours bien entre eux. S'il se fiait à son instinct, il semblait bien que quelque chose clochait, mais Nael voulait mettre cela sur le compte d'un cycle menstruel, ou d'un caprice quelconque. Shelley était de toute façon sans doute l'une de ses amies les plus caractérielles. Ah oui, c'était bien la gueule du loup dans laquelle s'était jeté le jeune homme. Heureusement qu'il avait un Dieu de l'Olympe à côté de lui, tiens.