Voilà seulement deux mois qu’elle est arrivée à San Francisco. Deux petits mois et pourtant, elle avait déjà vécu beaucoup de choses, même un peu trop à son gout. Une chance elle n’était pas arrivée ici seule sinon elle serait déjà repartie depuis longtemps. La présence de Reed et Nate lui faisait définitivement du bien. Elle n’avait pas encore vu Davy. Etrangement, elle essayait de repousser cet instant le plus possible. Serait-elle en quelque sorte gênée ? Comment ? Plait-il ? Bon oui d’accord, elle essaye pourtant de se persuader qu’elle n’a rien à se reprocher. Mais rien ni fais elle se sent coupable encore et toujours d’être partie si jeune et de l’avoir revu que quelques fois en passant.  Cette nuit, comme plusieurs fois dans le mois, elle doit travailler. Elle est actuellement interne en chirurgie cardiaque. Troisième année, oui elle devrait normalement déjà du être en quatrième année mais a cause de son contrat en tant que miss england elle a du l’année dernière faire une pause. Non pas par plaisir. Mais grâce à ça elle a pu mettre un peu d’argent de coté pour ne pas demander d’argent à personne. Alexie aime être indépendante. En arrivant cette nuit à l’hôpital, elle est plutôt sereine prête à passer une nuit d’enfer. Ce soir elle le sent, elle va opérer ou du moins elle l’espère. C’est ça la vie de chirurgiens vouloir à tout pris opérer. Vouloir des grosses et lourdes opérations Alexie en rêve tous les jours et elle n’en changerait pour rien au monde. Les heures passent et il n’y a rien d’alarmant qui se passe. Mais d’un coup une ambulance surgit et Alexie se presse pour aller voir et prendre le cas en charge. Oh oui c’est beau un jolie trauma, elle prend les choses en main mais très rapidement elle est accompagné d’Alexie. Tant mieux toute l’aide est la bienvenue, sauf quand celle ci s’apprête à lui voler ce cas. « Maxim, c’est bon je m’en occupe tu peux aller voir ailleurs. » Dit-elle très poliment. Jusqu'à présent tout ce passer bien entre eux. Une relation assez complice, mais là il va trop loin, il essaye toujours d’avoir la gloire, mais cette fois elle ne le laissera pas faire. Ce n’est plus possible, elle est bien gentille mais ils sont là tout les deux pour les mêmes raisons. Dans leur internat ils ne seront pas tous prit. Il faut maintenant qu’elle pense à elle. Qu’elle retrouve cette envie d’être la meilleure, puisque de toute façon c’est elle la meilleure. Il semblerait que comme d’habitude, le charme du beau Maxim prime sur le travail. Elle ne doute pas qu’il soit compétent, mais son charme prend bien trop souvent le dessus. Elle ne peut pas le supporter. Quand le chirurgien désigne Maxim plutôt qu’elle, Alexie le sent, elle perd son sang froid. Elle préfère partir loin dans la salle de repos pour souffler un coup. Mieux que ça, elle monte dans la petite salle au dessus de la salle d’opération pour observer à l’œuvre Maxim et la chirurgie qui est en train de se faire. Elle espérait un jour elle aussi en faire et non plus seulement y assister. Deux heures après, elle attendit Maxim devant la porte, elle est posée les bras croisée sur le coté et bien entendu il ne la voit pas quand il sort. « Maxim, t’en a pas marre de te servir uniquement de ta belle gueule pour réussir ? » Dit-elle sur un ton sec. Jamais depuis qu’elle est ici elle s’était énervée contre quelqu’un. Il allait apprendre une nouvelle facette de la jeune femme. Eux qui d’habitude sont plutôt cool ensemble et joue au jeu de la taquinerie. Cette fois, Alexie est vraiment énervé et elle compte bien lui montrer. « Tu te prends pour qui ? Je suis là comme toi pour réussir, et je n’accepterais pas une fois de plus que tu essayes de m’écarter d’une intervention c’est clair ? » Oui d’accord, Alexie d’habitude elle est un peu chiante mais elle est cool et gentille, mais dés que cela concerne le travail elle n’est plus elle même. C’est elle qui doit être la numéro un. Sur ces mots elle prit la direction du vestiaire sans même lui accorder un autre regard. Bien trop énervé pour plonger ses yeux dans les siens, qui sont au passage magnifique. La tête entre ses mains, elle pense. Six heures du matin la garde est enfin terminée. Elle était à présent en tenu civile, elle venait de se doucher et elle n’a qu’une seule envie maintenant c’est de rentrer, manger un morceau et aller se coucher. Mais bien entendu, elle ne peut pas être tranquille une minute dans cette hôpital, la porte s’ouvrit et elle aperçu Maxim qui lui aussi devait s’apprêter à rentrer. Elle avait enfin retrouvé son calme, mais elle ne voulait pas lui parler pour le moment. Du moins pas avant qu’il ne lui fasse des excuses ou bien qu’il admette qu’elle a raison. Est-ce qu’il allait le faire ? C’est triste à dire mais en deux mois, elle ne le connaît pas assez pour savoir si oui ou non il ferait le premier pas. Elle ne savait même pas s’il l’aimait assez en tant qu’ami pour le faire. Est-ce qu’on moins ils étaient amis ? Même elle n’est pas capable de répondre. Après seulement deux mois c’est difficile de savoir ça. La seule chose qu’elle peut dire c’est qu’avant l’accrochage de ce soir, ils s’entendaient plutôt bien. Qu’en plus d’être beau il est marrant. Pour Alexie il ne lui faut rien de plus pour bien s’entendre avec quelqu’un. Elle restait là, face à lui. Ils se regardaient tout les deux dans le blanc des yeux et personne ne prenait la parole. Un silence lourd et pesant. Elle n’allait quand même pas se faire déjà un ennemi alors qu’elle débarque à peine ? Il semblerait que si, oh bon sang elle serait prête à prier pour qu’il daigne lui adresser la parole en premier.

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Elle croit rêver quand elle l’entend lui dire « je suis très bien ici. » Mais pour qui il se prend, oh oui, aujourd’hui elle l’a dans son viseur et généralement avoir une Alexie dans le viseur au travail ce n’est jamais bon signe. Elle le dévisagea du mieux qu’elle pu avec son regard de tueuse mais en soit ça ne servait rien. Seulement à la soulager sur le moment. Ce qui est déjà pas mal. Alexie a toujours été la numéro un, dans les études et au travail. A Nottingham elle est sortie première de sa promotion, elle à reçu toutes les félicitations possible et imaginable. Quand elle a fait ses deux premières années en internant à Nottingham, encore une fois, toujours première. Elle a même assisté une fois à une opération destinée aux quatrièmes années uniquement. Il était hors de question qu’ici à San Francisco elle passe numéro 2, non cette solution n’est pas envisageable. Elle ne laissera pas une telle chose arriver. Mais être avec Maxim qui à l’air tout aussi bon qu’elle allait lui compliqué la tâche. Une chance qu’il ne se spécialise pas dans le même domaine. Pour lui c’est le cerveau pour elle c’est le cœur. Deux organes différents mais qui sont à la fois tellement semblable, l’un comme l’autre nous permet de vivre. Elle le regardait partir avec son air supérieur, il partait pour le bloc et elle pour le moment n’avait plus rien à faire. Plus de cas intéressant, seulement des cas basiques. Mais qu’elle ne néglige pas, parce que chaque patient est important et de voir la gratitude illuminé leur visage la plupart du temps la rendait de meilleure humeur. Quelques minutes plus tard elle pouvait enfin observer l’intervention qui aurait du être la sienne du haut du bloc. Avec elle se trouvait plusieurs internes. Alexie n’était pas assiste, bien trop énervé elle était debout bras croiser et ne baisser pas les yeux une seule fois. Sa colère est si envahissante qu’elle n’arrivait même plus à ce concentré sur l’opération qui était très importante. Une erreur, une erreur et il serait viré du bloc, elle n’attendait que ça, qu’il la fasse cette fameuse erreur. Elle ne décolère pas, habituellement jamais Alexie souhaiterai à quelqu’un de faire une erreur même minime et qui n’impacterai pas le patient, jamais elle oserait penser une chose pareil. Mais ce Maxim avait réussi à la mettre en rogne. « Fait tes preuves, soit meilleure » qu’il avait osé lui dire, dire une chose pareil à Alexie passe encore, elle a encore pleins de chose à apprendre. Mais que ça vienne d’un interne qui est au même stade qu’elle c’est hors de question. Elle préféra ne pas répondre de peur d’aller trop loin dans ses propos. « Maxim, tu le sais je t’aime bien. Habituellement on n’a pas trop de soucis ensemble et pourtant entre interne ça y va la compétition. Mais je n’accepterai pas qu’on me dise de faire mes preuves et d’être meilleure, surtout pas d’un interne du même niveau. » Là encore elle garde son calme, elle s’est sentie humilié. Elle n’aime pas ça. Elle n’aime pas se sentir en dessous alors qu’elle bonne dans son domaine. Mais comme elle aime bien Maxim, elle fait l’effort de s’expliquer avec lui. Tout les deux sont ambitieux, il risque donc d’y avoir bien souvent voir même trop souvent d’étincelle entre eux. Ce qui est fort dommage. Elle s’installa sur le banc des vestiaires et elle posa son dos contre le mur. Elle replaça une mèche de ses cheveux avant de reprendre le plus calmement possible. « Tu ne crois pas qu’on devrait plutôt essayer de soutenir ou bien de s’aider plutôt que de le faire à la chacun pour sois. Du moins pour le moment. Nous sommes beaucoup d’interne et à la fin la moitié seront virées. Autant s’entraider on n’en sera que plus fort. » Le pire c’est qu’elle le pense vraiment. Et ce qui encore plus bizarre c’est que malgré le fait qu’elle soit en rogne contre lui, elle ressent comme une envie particulièrement agaçante. Elle le veut, étrange, elle a envie de lui la maintenant et tant pis si ça doit se faire dans les vestiaires. Il est évident que ce n’est pas le genre de la blonde, mais on peut bien se faire du bien de temps en temps sinon à quoi bon. Elle le regarde, elle n’ose pas s’avancer et puis finalement elle se lève et tente le tout pour le tout. Elle s’en approche dangereusement jusqu'à ce que ses lèvres se collent aux siennes. Un baiser plutôt tendre, et puis il en devient beaucoup plus langoureux. Pour le moment il n’a pas l’air de l’arrêté, ce qui l’arrange. Elle se sentirait encore plus vexée. Déjà qu’elle s’est sentit humilié une fois a cause de lui aujourd’hui, il manquerait plus qu’il recommence. Là, ce serait encore pire, être vexé au travail bon c’est énervant mais ça passe encore, mais être vexée en tant que femme … de ne pas se sentir attirante et tout le reste c’est pire que tout. Il a plutôt intérêt à la jouer fine s’il ne veut pas d’elle là maintenant. Ou bien peut-être qu’il en aurait envie aussi, c’est un homme avec des besoins comme tout le monde. Ils s’aiment bien, la tension est parfois haute mais ça en devient plus excitant à voir … Alexie ne s’arrête pas, elle reste collé à lui et continue ce baiser.

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Evite de te plaindre, évite de te plaindre qu’il lui dit. Mais non, ce n’est pas possible ça, une Alexie qui ne se plaint pas et une Alexie qui ne va pas bien. En cas, elle essaye de se plaindre à elle-même et pas auprès des autres mais il semblerait que lui est vite remarqué son tempérament de râleuse. Soit, elle l’assume complètement. Elle ne cherchait pas spécialement à ce caser, ses études sont encore longue et elle n’a pas envie de s’emmerder avec une relation sérieuse pour ensuite être déconcentré de son but premier. Mais en même temps elle n’est pas adepte des relations sans lendemain. Encore une fois Alexie est pleine de contradiction. Quoi qu’il en soit elle n’avait jamais vu Maxim de cette manière  enfin du moins pas jusqu'à présent. Elle s’étonna elle-même a y songer. Pour le moment la relation était tendu du au faite de la petite altercation de cette après midi. Il a raison, le pire c’est qu’elle le sait. Elle ne fait que de se plaindre et pourtant ce n’est pas son genre, du moins pas en public. Elle n’allait pas répliquer, de toute façon qu’est-ce qu’elle peut dire ? Elle ne veut pas envenimer encore un peu plus la conversation elle est déjà assez pimenté comme ça. Maintenant elle doit essayer de calmer le jeu, après tout jusqu'à maintenant ils s’entendaient plutôt bien alors pas de raison pour que ça dégénère ainsi. Elle écoutait attentivement Maxim et encore une fois elle trouva une de ses remarques totalement prétentieuses. Bon sang des fois elle a l’impression de ce voir en lui et c’est vraiment déplaisant. Il pense être le meilleur ? Très bien il peut y croire mais ce n’est pas forcément la réalité, bien sur il est vraiment bon, mais il n’est pas le seule et il n’est pas le numéro un. « Oui, à moins que tu ne supporte pas la pression d’avoir avec toi quelqu’un d’aussi doué voir même plus doué que toi. » Dit-elle d’un ton suffisant, elle aussi elle sait être prétentieuse, et encore ce n’est pas de la prétention, elle est sur d’elle tout simplement. Un petit sourire se dessinait lentement sur son visage, ce qu’elle aime faire ça. Elle écouta de nouveau Maxim, il lui expliquait les enjeux toujours de façon très prétentieuse, mais cette fois ci elle souriait. Elle ne voulait pas montrer quoi que ce soit. Elle continuait de le regarder et elle se rendit compte une fois que la colère s’atténuait qu’il avait un charme fou. Un charme ? Non plus que ça, elle arrivait à le trouver sexy. Sa veste d’interne sur le dos elle n’avait de yeux que pour lui a cet instant, elle s’imaginait à l’embrasser. Une pulsion qu’elle ne pourrait pas contrôler longtemps mais elle ne montra rien comme à son habitude. Elle n’était plus en tenu puisqu’elle était toute propre et changé, elle aurait normalement du rentrer chez elle directement. Mais sa conversation avec Maxim lui faisait perdre son but premier. Elle pourrait être tranquille, chez elle sans personne pour l’embêter mais non, elle restait là à parler avec lui. Comme si d’un coup elle n’avait plus envie de rentrer mais qu’elle avait envie ou même besoin de sa compagnie. Comme toujours Alexie ne sait pas ce qu’elle veut. A peine cinq minutes avant elle avait envie de le coller contre un mur et de lui déboiter la tête et maintenant elle a toujours envie de le coller contre le mur mais pour une raison différente. Ce qui est d’une incohérence fatale. « Pas forcément chacun son tour, mais oui quelques chose dans ce genre là. Arrête un peu j’ai autant de savoir que toi. Tu te crois souvent supérieur mais tu sais au fond de toi que ce n’est pas forcément le cas. Ta confiance en toi cache presque de la vulnérabilité. » Alexie fait psy maintenant ? Jusqu'à preuve du contraire non, mais elle pourrait peut-être s’y mettre. Alexie ne voulait pas le piéger bien au contraire, dans un hôpital tu as toujours besoin d’alliée. Alexie n’avait pas encore d’amies ici alors impossible de s’alliée à des amies. Du coup elle devrait taper dans le reste, les connaissances, les futurs amis.  Ba oui Maxim et Alexie pourraient devenir ami reste à voir comment ils seront au fils des jours. C’est des choses que tu ne peux pas prévoir à l’avance, tout marche au feeling. Et la tout de suite il n’y avait plus feeling ou quoi que ce soit, non là il y a de l’envie et du désir. Leurs corps son collés et leurs bouches scellé, elle aime cette sensation. Le sentir autant désireux qu’elle ne l’ai lui fait le plus grand bien. Elle se retire de son étreinte quelques secondes pour lui répondre. « Oui c’est un piège, je vais faire en sorte que tu tombes amoureux de moi pour te piétiner après. » Comme si elle pouvait être aussi manipulatrice pour faire une chose pareille. Elle espère qu’il est comprit qu’elle était ironique. Dans le doute elle préféra reprendre. « Rien de tous ça n’était prémédité, j’en ai juste …. envie. » Et c’est vrai, aucun plan, juste une envie et bon sang elle le regrette déjà, elle sait que ça n’apportera rien de bon. Ils se connaissent pas tant que ça. Elle va se sentir mal juste à l’idée de devoir ensuite l’ignorer. Mais elle en a tellement envie, elle a envie de se mettre une baffe pour agir ainsi. Elle qui s’est toujours dit qu’elle ne voulait rien pendant ses études. La elle va se déconcentrer et ce n’est pas le moment. Tout va si vite, trop vite mais elle n’a pas envie que ça s’arrête bien au contraire. Il la porte jusque dans la pièce d’a coté et il retire vite sa blouse. Elle se blottit de plus en plus dans ses bras pour ne former qu’un bloc. Elle se précipite pour glisser ses mains contre en dessous sa blouse pour lui soulever et la retirer. Sa peau est douce et elle aime la sentir sur elle, elle le regarde, elle se sent honteuse mais elle ne regrette pas. Voilà une chose où pour une fois ils se mettent d’accord. Pas de violence, pas de mot plus haut que l’autre. Un désir simple et unique qui les lie à présent. Elle se perdait dans son cou et sentait cette chaleur. Elle ne pensait à rien d’autre, elle ne voulait pas penser à autre choses. Il s’est écoulé presque une heure et demi depuis qu’ils sont arrivé dans cette pièce. Ils sont toujours collé l’un à l’autre, un silence se faisait sentir, elle n’avait pas envie de partir, si elle le pouvait elle resterait encore un moment. Elle n’osait pas ouvrir la bouche la première. Alors voilà comment ça se termine.