Sujet: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Mer 21 Mai - 17:52
Bip Bip Bip…
Qu’est-ce que c’est ? Le son transperce ses tympans. Bip. Bip. Bip. Mais qu’est-ce que c’est ? Les sens aux aboient, la blonde ouvre les yeux soudainement. L’odeur, la lumière et autres signaux sensoriels lui offrent une réponse déplaisante. L’hôpital. NON !
Ouvrir les yeux, respirer et penser l’épuisaient déjà. Aussi plier le bras pour tenter d’arracher la perfusion fut un périple sans nom.
« Ma chérie. Mon petit bébé, tu es réveillée ! » S’exclama une voix pleine d’émotions. « Oh, je me suis fait tellement de souci. »
Les caresses pleuvent contre son front, la main attrapant celle qui tentait de se libérer de la perfusion. Sa mère savait ce qu’elle voulait et, à cet instant, elle ne souhaitait qu’appeler une infirmière ou un médecin pour faire savoir la bonne nouvelle. Qui aurait pensé qu’elle se réveillerait seulement dix heures après son arrivée aux urgences. Alors qu’elle avait été déposée par un camion de pompier à cinq heure du matin, Léo, le médecin attitré à Aengus dans cet hôpital, avait prit les choses en main. Entre les drogues, l’alcool et la chute dans la mer, la gamma avait plusieurs ennemis à chasser. Outre l’entorse à la cheville, l’épaule démise, les commotions et l’hypothermie, l’overdose n’était pas loin.
Deux heures plus tard et tout basculait à nouveau. Aengus perdait connaissance, tremblait comme une feuille sous la tempête et souffrait le martyr.
17h48. La porte est close. La crise est terminée depuis maintenant quelques minutes et Madame O’Griffin n’a eut de cesse d’interroger les médecins sur cet étrange retournement de situation. Inquiète, elle ne quitte plus la chambre de sa fille. Personne n’approche sans le consentement de madame. Mary veille au grain ou plutôt sur ses petits. Alors, quand elle déboule dans les couloirs en quête du directeur de l’hôpital, on s’intrigue. Bientôt dans le bureau de monsieur le directeur, elle accuse.
« Ma fille est formelle ! Elle a vu Silverwood trafiquer sa perfusion ! Les médecins eux-mêmes ont dit qu’il était question d’une mauvaise réaction au produit ! J’étais infirmière avant, vous savez ! Je sais qu’il n’est pas question d’une mauvaise réaction mais d’un surdosage ! Je veux que des mesures soient prises et qu’elle n’approche plus Sheena ! »
Evidement, Sheena était le vrai prénom d’Aengus, celu ide naissance. Face à une telle accusation, Maëlle ne tarderait pas à être convoquée dans le bureau du directeur. Bien sûr, ils avaient une assurance pour les erreurs médicales et ils ne comptaient pas laisser Maëlle détruire sa carrière. Néanmoins, une enquête devait avoir lieu au sein de l’hôpital et pendant ce temps, Maëlle ne pourrait exercer. L’ensemble risque de mettre sa carrière à mal si aucune réponse n’avait lieu. L’incident serait sur son dossier et salirait sa réputation. Même si Maëlle avait été mise sur le cas Aengus, faute de personnel disponible à ce moment, impossible de l’accuser sans preuve. Le témoignage d’Aengus ne pourrait suffire, ou presque.
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Ven 23 Mai - 13:37
Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang!
J’étais de garde malgré moi, manque de personnel en cette période d’examen. Ma première année de médecine prenait fin et j’avais obtenu d’assez bons résultats ce qui me soulagea grandement. Ce cursus n’était pas des plus faciles, devant apprendre une multitude de chose en parallèle comme le sont le contact avec les patients, et la manière à adopter avec chaque cas reçu. En parlant de cas, Aengus venait d’être amenée à l’aube, dans un sale état mais nous avions réussi à la maintenir dans un état à peu près stable. Faisant la tournée des chambres et remplissant quelques dossiers me voici donc plus tard dans la journée à me appeler dans le bureau du directeur après avoir frappé et y étant invité. Quelle ne fut pas ma stupeur en voyant ce visage …C’était celui de la mère D’aengus.je l’aurais reconnu entre tous depuis ce procès ou nous nous étions rencontré plus ou moins…la journée allait mal se terminer pensais-je et me doutant qu’elle ne souhaitait pas que je m’occupe de sa fille. « Bonjour. » Je tentais de rester impassible mais cordial tout de même devant cette mère en souffrance. J’avais entendu les rumeurs de couloirs disant qu’il y avait de l’agitation dans les bureaux des hautes fonctions. « Vous vouliez me voir ? Mais je peux repasser si vous êtes occupé» Jetant un œil sur la femme qui occupait l’un des sièges devant le bureau de mon supérieur.
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Ven 23 Mai - 17:21
Mary O’Grifin avait toujours manié sa famille d’une main de fer dans un gant de velours. Cette femme avait mis au monde des enfants qui avaient tous réussis. Jamais cette femme de caractère ne laisserait son enfant, jamais. Malgré tout, elle continuait à soutenir Aengus et Dieu savait à quel point cet enfant constituait un problème de taille. Intenable, colérique et hystérique, la gamma en avait probablement fait voir de toutes les couleurs à cette brave femme. C’était ce que pensait beaucoup de monde. C’était l’idée générale à chaque fois que Mary O’Griffin posait les pieds dans cet hôpital pour venir ramasser sa fille en petits morceaux !
A l’entrée de Maëlle, la dame pinça les lèvres pour se redresser. Un moyen de se contenir comme un autre. Le directeur lui jetait parfois un regard inquiet, comme s’il s’attendait à la voir devenir aussi hystérique que sa fille. Heureusement pour lui, Madame O’Griffin ne semblait pas avoir les mêmes traits de caractère que sa petite dernière.
« Assoyez-vous. » Déclara le directeur d’une voix conciliante. Visiblement, il préférait faire en sorte de mettre à l’aise Maëlle. Après tout, il n’était pas là pour faire des affaires et connaissait bien le cas d’Aengus pour avoir déjà eut plusieurs embêtements avec cette dernière. Oui, même ici, Aengus en faisait voir de toutes les couleurs. Parfois, l’envie de l’enfermer en psychiatrie se faisait sentir. Heureusement, Leo, le médecin attitré d’Aengus, étudiait le comportement de la jeune femme. Un cas particulier qui pourrait faire monter sa thèse et ses recherches de plusieurs rangs. L’hôpital ne souhaitait pas passer à côté d’une telle occasion, pas plus qu’ils ne désiraient causer de lacunes dans la carrière de Maëlle.
« Madame O’Griffin est venue me rapporter des accusations que sa fille aurait portée à votre encontre. Mademoiselle O’Griffin affirme que c’est vous, Maëlle, qui avez touché à sa perfusion. Madame O’Griffin, ici-même, » Il désigna Mary d’un geste de la main pour être sûr d’être clair. « A été infirmière au cours de sa carrière et a remarqué, à juste titre, que la dernière crise de Mademoiselle O’Griffin est dû à un surdosage. Elle vous accuse d’une faute médicale. »
Madame O’Griffin jeta un regard mauvais à Maëlle, fâchée et attristée. L’état de sa fille la peinait. Il suffisait de voir les cernes sous ses yeux pour comprendre les nuits blanches qu’endurait cette vieille dame. Quel âge avait-elle ? La soixantaine passée probablement. Elle avait maigri depuis le procès et ses ongles avaient été rongés. Aux apparences fortes, Madame O’Griffin tentait simplement de protéger sa progéniture, une raison qui avait poussé le directeur à tenter de calmer le jeu avant une explosion.
« Au minimum une erreur, oui. » Ajouta la vieille dame en laissant sous entendre que Maëlle aurait pu faire exprès de trafiquer cette perfusion. « Sheena n’est pas réputée pour se faire des amies, malheureusement. »
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Ven 23 Mai - 18:38
Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang!
Ca promettait d’être une journée interminable. Déjà il avait fallu que je vienne en urgences après cette fameuse soirée de la veille où j’avais bu plus que raison sans véritablement, être inconsciente de mes actes mais me lancer une telle chose en plein visage telle une claque de bon matin au réveil !je ne comptais pas me laisser accuser à tort. Je savais parfaitement ce que je faisais. Même si une fraction de seconde je me mis à réfléchir sur ce « surdosage ».Non, j’avais beau y repenser je n’avais fait aucune fausse manœuvre j’en étais certaine. Après son n’avait peut-être pas réagi de la meilleure façon qui soit à cause de toutes ses saloperies que le jeune Gamma prenait. Elle avait le chic pour toujours m’entrainer dans ces histoires même à son insu. Elle me tapait sur les nerfs et commençait à ne plus supporter sa présence, ni même entendre prononcer son prénom. Mais je pris sur moi tout en prenant place sur le fauteuil à côté de Madame O’Griffin. « Avec tout le respect que je vous dois, comme à vous d’ailleurs. » Regardant le directeur et ensuite la mère d’Aengus pour reprendre mes explications en fuyant le regard de la femme, afin de me contenir, bras sur la poitrine je repris. « Il est exact que je lui ai posé la perfusion, avec le dosage usuel et au vue de son état le produit lui-même peut être la cause de cet effet. Je m’en tiendrais à ne divulguer aucune information confidentiel, le secret médical l’obligeant à me taire sur certains faits, mais sachez Madame O’Griffin que vous m’accusez à tort. Ayant été infirmière par le passé vous devriez savoir que certains produits illicites tout comme l’alcool d’ailleurs provoquent un fort dérèglement corporel. Mais il est préférable qu’elle est eu un léger malaise qu’elle n’ait été retrouvée morte, n’est-ce pas ? » Je n’y allais pas avec des pincettes. Mais la fatigue de la veille, la nervosité et l’irritabilité de ces deniers jours ne m’aidèrent en rien surtout si la famille O’Griffin revenait à me persécuter ; oui c’était de la persécution ! Gardant malgré tout mon calme je poursuis. « Je n’ai commis aucune erreur, je ne sais pas pourquoi votre fille insinue une telle chose mais je ne pense qu’elle ait les idées claires. Elle a déjà tenté de me faire accuser la fois dernière pour un de médicaments. Mais faites quelque chose Monsieur ?! » Entre interrogation et panique je m’adressais à mon directeur. Il ne pouvait pas croire que j’aurais commis un tel acte. C’était plutôt eux, leur fratrie qui pouvait m’en vouloir depuis cette histoire de procès accusant Liam. Agrippée désormais aux bras de mon fauteuil de cuir noir, j’attendais de voir ce qu’il en était. Masi au vue de la tête de mon supérieur, je savais que les choses n’en resteraient pas là malheureusement.
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Lun 26 Mai - 0:03
Madame O’Griffin ne prenait pas au sérieux les propos de Maëlle. Non, elle se contenta de répliquer sèchement. Elle savait pour les folies de sa fille que se soit la drogue ou les quantités d’alcool pharamineuse qu’elle avait ingurgité.
« Vous avez les analyses sanguines de ma fille pour savoir avec exactitude ce qu’elle a pris ou avait pu prendre. De toute façon, j’ai demandé une nouvelle analyse sanguine afin de pouvoir savoir jusqu’à quel point le surdosage a été réalisé. En attendant, je ne veux plus que vous approchiez ma fille. »
Mary s’apprêtait à se lever pour quitter les lieux. Autant appeler la police pensait-elle. Ils sauront prendre les choses en main. Le directeur n’avait pas l’intention de laisser la police se mêler de cette affaire. Une fois la démarche enclenchée, les conséquences seraient trop importantes.
« Rien ne prouve que Mademoiselle Silverwood soit la cause de ce surdosage. Plusieurs aides-soignantes se sont succédées dans la chambre de votre fille. » Déclara le directeur. « Nous respectons votre choix pour éloigner Mademoiselle Silverwood de la chambre de votre fille et vous demandons de ne pas venir à la rencontre de Mademoiselle Silverwood. Nous attendons les analyses pour plus d’informations. »
Autant couper court à l’entretien. Le directeur ne souhaitait pas pousser la confrontation plus loin. Il renvoya poliment Mary auprès d’Aengus. Evidement, il semblait avoir déjà réfléchi à la situation. Ainsi, il prendrait le temps de rassurer Maëlle mais aussi de la mettre en garde sur les conséquences possibles de cette poursuite. L’hôpital ne pouvait pas supporter une mauvaise publicité. Autant rester tranquille pour le moment. D’autant plus que si les analyses révélaient une véritable hausse dans le dosage sans prescription, le directeur serait obligé d’appeler les autorités compétentes et faire un rapport. Actuellement, il soutenait Maëlle face aux supposés délires d’une toxicomane en manque de sensation.
De son côté, Aengus restait dans son lit, fermement endormie, bercée par de nombreux cauchemars. Aucun produit ne semblait apte à les faire disparaître. Dans sa chemise d’hôpital, la blonde se sentait sale, replongée dans une période de sa vie qu’elle aurait préférée effacer. Le bruit dehors lui arrivait en lointain écho, comme plongé dans un bocal. Luttant de toutes ses forces pour ouvrir les yeux, elle fini par difficilement parvenir à ses fins.
« M’lle ? » Interrogea une voix pâteuse en tombant nez à nez avec la jeune femme.
Essoufflée, elle s’interrogea un court instant sur les raisons qui avaient pu pousser Maëlle à venir ici. Qu’elle s’en aille. Elle avait sommeil.
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Lun 26 Mai - 18:30
Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang!
J’étais dépitée et de voir l’expression impassible qu’elle arborait me rendait encore plus mal et en colère surtout. Je tentais de soutenir son regard mais rien ni personne ne semblerait lui faire changer d’avis sur le comportement que j’aurais pu avoir envers sa fille : Aengus. Croyait-elle que je le détestais à ce point pour vouloir sans cesse lui vouloir du mal ? Je me contenais pur ne pas me laisser envahir d’une colère noire prête à exploser ; Mais pour qui se prenait-elle ? Je savais qu’elle ne devait pas me porter dans son cœur mais à ce point-là. Très bien je resterais donc éloignée de sa chère et tendre petite. Au moins cela m’évitera tout désagrément ! Je fis signe à mon supérieur que je garderais mes distances avec la fille de Madame O’Griffin. Mais le fait de ne rien pouvoir dire ou faire pour me défendre me mettait les nerfs en pelotes. Surtout avec cette attention d’en faire une affaire d’état, au sens figuré bien entendu. J’avais la sensation d’assister à un matche de tennis où j’étais la balle. C’était vraiment désagréable ! « Vous ne me pensez pas capable d’une telle chose ? Je sais que le rapport que j’ai eu avec cette famille a été médique. Je ne sais pas si c’est par vengeance ou autre mais je ne veux pas que cet incident survenu à Aengus O’Griffin me fasse préjudice. Sinon jamais je ne pourrais devenir médecin. »J’avais tant de questions en tête, savoir si cela resterait noté dans mon dossier d’étudiante et si cela me suivrait tout au long de mon cursus. J’espérais que tout ceci se calme, que tout ceci s’élucide pour me blanchir de toutes ces accusations lancées par cette bonne femme ! Après avoir discuté vainement avec le directeur, il nous fallait attendre les analyses qui ne tarderaient plus sachant d’avance que cette seconde vérification ne ferait qu’appuyer la première. Rien n’était fait pour m’aider pour l’instant. Et puis les retombées étaient énormes. J’espérais que les choses s’arrangeraient.
Sortant du bureau, avec le soutien en poche de mon directeur, j’enfouissais les mains dans les poches de ma blouse blanche avant de m’apercevoir que je n’avais plus mon pass, mais ou avais-je bien pu le mettre…Et après une réflexion je m’aperçus qu’il était dans la chambre d'Aengus, par malchance. Peut-être qu’en y pénétrant doucement elle ne s’apercevrait même pas de ma présence ? Je jetais un œil averti voir si Mary O’Griffin se trouvait là. Il n’y avait personne. Cela me laissait juste le temps de m’introduire et de récupérer mon pass si je voulais au moins regagner les vestiaires.
Mais ce fut peine perdue car la jeune femme se trouva réveillée plus ou moins. La poisse ! Mon pass était de l’autre côté du lit près de la fenêtre, l’ayant posé lorsque je lui avais mis la perfusion à son arrivée. Faisant le tour du lit je vins près de la patiente. « Vous devriez vous rendormir… tout va bien»Tout en surveillant un instant ses constances ou tout semblait être normal. Autant ne pas tenter le diable et en parlant de diable j’espérais ne pas tomber face à face avec sa mère. Que cette femme pouvait me faire bouillir le sang en mes veines ! M’étant penchée légèrement je me relevais afin de quitter la pièce et la laissant se reposer. C’était surtout cela dont elle avait besoin. Je n'en voulais pas forcément à Aengus connaissant son amertume pour moi après avoir appris ma relation d’avec James... ; surtout après notre propre petite aventure. Bref, il me fallait sortir au plus vite, me dirigeant vers la porte que j’ouvris…
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Mer 28 Mai - 16:30
Cette voix… Aengus la connaissait bien, trop bien même. Il fallait qu’elle parte de là. La fatigue lui clouait le bec mais elle n’avait pas besoin de mot pour avoir le dernier dans cette affaire. Le monitoring ne cessait d’indiquer le rythme des battements de son cœur. L’ensemble commença à croître. Peut être l’effort de bouger. Peut être l’émotion. Comment savoir alors qu’aucun son ne quittait ses lèvres ? Malheureusement pour Maëlle, tout s’emballait. La respiration d’Aengus, son rythme cardiaque et autres variable. La patiente avait attrapé la sonnette pour appeler l’extérieur. Voir Maëlle ne lui faisait visiblement pas plaisir, bien au contraire.
Rapidement, la porte s’ouvrit. Un homme, proche du gorille, venait d’entrer dans la pièce et il ne semblait pas particulièrement amical. Bien au contraire, il semblait être ici pour la foutre dehors, peut être même l’attendre à la sortie pour lui casser une ou deux côtes. Dans l’affaire, tout se corsa. Une infirmière, suivie de près par un médecin : Leo, venait de franchir la porte. Le duo sembla surpris de voir Maëlle dans la chambre, autant qu’ils ne comprenaient pas la présence d’un homme proche de l’armoire à glace.
« Z’êtes pas censé être là ! » grogna le garde alors que la santé d’Aengus semblait se dégrader rapidement.
La respiration se faisait difficile. Est-ce que quelqu’un allait l’aider ou est-ce qu’elle allait mourir pour de bon ? Aengus ne savait pas ce qui serait pire. Tout ce qu’elle voulait s’était dormir pour arrêter de souffrir à chaque respiration. Leo ignora tout le monde pour approcher d’Aengus et relever délicatement la jeune femme et dégager les voies respiratoires.
« Tout va bien. Tu as du faire un cauchemar. » Murmura-t-il pour calmer la jeune femme. « Rendors toi, aller. »
D’un signe de tête, il fit ordonna à l’infirmière de quitter les lieux. Finalement, il laissa Aengus fermer les yeux alors qu’il avançait vers Maëlle pour sortir avec elle de la pièce. Hors de question de la laisser, seule, passer devant le gorille qui gardait la porte. Tout ça lui paraissait trop calculé pour être un hasard. Il l’abandonna un peu après, appelé pour une autre urgence. Un peu plus loin dans le couloir, l’infirmière présente un temps plus tôt attendait Maëlle pour l’accoster. Elle murmura doucement pour qu’elle seule puisse entendre.
« Reste éloigné Maëlle. Je ne sais pas ce que ce type t’aurait fait honnêtement ou ce qu’il pourrait te faire. Mademoiselle O’Griffin allait bien, tu sais. Cette crise là, c’était du bluff. J’en ai vu des comme ça dans ma carrière croit moi. Fais attention, ok. C’est une bonne comédienne. »
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Ven 30 Mai - 14:15
Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang!
Je tentais de faire que tout se passe au mieux, qu’elle se rendorme pour ne pas attirer l’attention de la jeune femme plus que cela ou qu’elle n’ait la mauvaise idée ou réaction à se faire entendre. Si l’on me trouvait ici j’allais encore avoir des comptes à rendre même si je savais pertinemment que je n’avais rien à me reprocher. Soudain les machines s’accélérant je ne sus si c’était dû à ma présence ou bien si je tombais à pic au cas où elle repartait pour un malaise. Mais je compris vite que seule ma présence la mettait dans un pareil état, malheureusement…Elle eut la force d’appeler du personnel. Soupirant je m’apprêtais à quitter cette pièce la rassurant une dernière fois. « Je m’en vais… » À peine encore penchée sur la personne d’Aengus qu’un homme à la carrure impressionnante tel un joueur de rugbyman vint à mon encontre. Il faisait presque peur ! J’eus un sentiment d’insécurité, les yeux écarquillés et le cœur battant, que la venue de Léo et d’une de mes collègues me rassurèrent à un tel point que je me sentis comme sauvée ! Je ne pus répondre tant j’étais encore surprise de voir un « garde du corps » ou un « homme de main » auprès de la jeune femme. Puis je fonçais les sourcils. Je m’étais promis de ne plus jamais me laisser intimider par quiconque depuis mon agression. Et même lors de mon enlèvement en compagnie de cousine Katherine, je n’avais perdu pied. Il avait beau être plus grand que moi, plus hargneux également je pouvais également être une vraie teigne et bien plus avertie aussi. Puis mon regard qui se posa sur le médecin qui était si tendre et affectueuse envers la jeune O’Griffin. Y avait-il plus qu’un semple relation médecin-patient ? On aurait pu le croire à sa façon d’être avec le jeune homme. Ce qui me fit oublier cette armoire à glace posté non loin de moi. Je ne sus ce qui se passerait pour moi. J’allais être de nouveau sermonné ? Mise à pied pour avoir outrepasser les ordres de ma hiérarchie. Soufflant doucement je pris la direction de la sortie, laissant Aengus se reposer de nouveau, la sentant de nouveau apaisée. Aucune remontrance si ce n’est un conseil à ne pas m’approcher de la jeune patiente ; Conseils que j’eus également de ma collègue venue à mon encontre pour me mettre en garde… Qu’aurait-il pu me faire ? Pensais-je ? Me mettre à terre ? Me briser. Physiquement ?!Mais pour quelle raison ?! J’eus un moment un frisson sur tout le corps. Fronçant les sourcils je méditais un instant sur les paroles de ma collègue tout en la regardant. « Tu crois sincèrement que ce n’était que du cinéma ? Mais pourquoi ? » Cherchait-elle réellement me faire payer pour je ne sais quelle raison. Notre brève relation adultère envers James ? L’emprisonnement de son frère suite à mon agression ou tout simplement le fait d’être entrée dans la vie de James, son grand frère de cœur ? Si tel était le cas, alors je ne serais jamais en paix ?! Étais-je prête à vivre ainsi pour les années à venir ? Avec cette épée Damoclès au-dessus de la tête ? En aurais-je la force ? Pourquoi ne voulait-elle pas enterrer la hache de guerre ? Ou encore pourquoi s’acharnait-elle dès qu’elle le pouvait sur ma personne ? M détestait elle autant ? Tout ceci me donna un mal de crane affreux, surtout après cette soirée passée sur le campus. Cette fameuse soirée du bal… « Merci du conseil. Je ferais attention de ne plus m’approcher d’elle dorénavant » Tout en allant à la machine à café, invitée par ma collègue à faire une pause pour me remettre de ses émotions malgré tout.
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Sujet: Re: Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang! Dim 15 Juin - 22:59
Moi je veux du nucléaire, du sexe et du sang!
« Docteur Clives, je sais que je ne devrais pas vous le dire mais ….enfin, il me semble que cette patiente est de votre connaissance alors j’ai pensé que vous deviez savoir… » Elle s’arrête émue, et me tend le dossier de la fameuse patiente dont le nom m’échappe encore. Après ce qui est arrivé à Kirby, je ressens toujours une angoisse incontrôlable lorsqu’il est fait référence à une « connaissance » ou à un « proche » qui serait dans cet hôpital pour X raisons. « Aengus ? » Mes sourcils se froncent et tout en parcourant le dossier, je ne peux me retenir d’afficher un air hagard devant la feuille de service qui recommande qu’elle soit tenue à l’écart d’une certaine étudiante qui effectue son internat ici. « Merci Cathy, je vais m’en occuper, merci. » répétai-je en souriant à la jeune infirmière qui faisait apparemment tourner la tête de tous les médecins, mariés et célibataires, de l’hôpital.
Avant de m’arrêter à sa chambre, la vision de James protégeant la jeune femme de mon courroux, quelques semaines auparavant me revient en mémoire. Or certes, j’ai en ce moment quelques difficultés à tolérer la présence du frère de ma compagne. Pour autant, j’estime qu’il est en droit et qu’il est de mon devoir de le tenir au courant de la santé de ses proches, famille ou non. Tout comme j’allais tenir au courant Kirby, malgré ce qui s’est passé entre les deux femmes récemment. « Allo, James ? C’est Noah. Ecoute, je t’appelle au sujet d’Aengus. Elle est… à l’hôpital. » Et encore, tu n’as pas tout entendu. « Il y a eu un problème. Maëlle… » Et tout en racontant l’histoire telle qu’elle m’a été présentée auparavant par l’infirmière de service, je finis par raccrocher sur ses dernières paroles de surprise et de colère. Bien, je sens que notre amitié ne sera pas pour demain.
Pendant ce temps, veillant d’un œil discret sur Aengus, j’en retourne à mes patients, me promettant de revenir plus tard m’enquérir de la santé de la malade, et du sort réservé à Maëlle Silverwood, retrouvée dans la chambre d’Aengus O’Griffin alors qu’elle avait été, deux heures plus tôt, suspendue de ses fonctions pour suspicion de mauvais traitement sur patient. J’en suis persuadé : toute cette histoire n’est qu’un terrible malentendu.
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