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Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks

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MessageSujet: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyJeu 9 Jan - 18:21

    Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Tumblr_me81gaoqpl1rynxj1 A peine avais-je posé les pieds à l'aéroport que j'avais sauté dans le premier taxi qui passait. J'avais vraiment besoin de faire le vide. Ce voyage à vegas pour les fêtes de Noël et le nouvel an avait été l'un des plus beaux mais aussi l'un des plus terrifiants. J'avouais être partit sans prendre même le temps de m'occuper de Mavis. Il avait suffit qu'on se retrouve pour qu'une autre histoire nous tombe encore dessus. Les amants maudits. C'était comme ça que l'on aurait dû nous appeler et que je commençais à nous voir. On s'était perdu il y a deux ans pour se retrouver enfin ici. Je mettais battue pour lui et l'avait récupéré. Puis nous avions encore vécu de gros bas et au moment où tout allait de nouveau bien, voila que notre bonheur venait de nouveau être troublé sauf que cette fois-ci, c'était bien pire que ce que nous avions déjà vécu. Je ne réalisais pas vraiment. J'avais la tête pleine et aucune envie de réfléchir à tout ce qu'il m'arrivait. J'étais qu'une enfant. Une gosse qui apprenait encore à vivre dans un monde qui lui était tout nouveau. Après tout, j'avais toujours vécu dans une bulle où tout le monde était aux petits soins pour moi, où les gens n'avaient d'yeux que pour l'égérie de mode du moment, celle qui frôlait de ses hauts talons les plus grands podiums et semblaient parfaites aux yeux de tous. Médiatisée comme jamais, image surcontrôlée, j'avouais que plonger tête la première dans la réalité était quelque chose de difficile. Les gens n'étaient pas sincères. Cachaient des choses, jouaient avec les autres. Je n'étais pas comme ça. J'avais vraiment l'impression d'être un oisillon qui venait de tomber du nid et qui devait faire sans ses ailes. Mais je commençais à m'y habituer. Ne pas jouer à la plus grande des garces portaient ses fruits apparemment. Sauf que j'attirais les problèmes et surtout amoureusement. Etait-ce le revers de la médaille ? J'avais enchaîné les histoires peu sérieuses pour les caméras où tout simplement parce j'aimais me sentir aimer. Pourtant, à n'importe quel moment, j'avais dégagé sans aucun état d'âme parce que lorsqu'on est traité comme une princesse toute sa vie, on ne comprends pas le mal que l'on peut faire aux gens qui nous entoure. Aujourd'hui j'avais appris à mes dépends comment les choses fonctionnaient vraiment. Oui, j'en étais encore à apprendre à me forger, à vouloir m'amuser pour rattraper le temps et tous ces moments où je le faisais derrière le dos de mes parents. Plusieurs scandales avaient faillit éclater et pourtant, aujourd'hui, je me disais que je pouvais bien faire tout ce que je voulais, les journaux n'en seraient rien. C'était ça aussi, les bons points de s'être extrader dans une université et d'avoir arrêter d'être l'un des visages les plus médiatisés du moment. Sauf que ça n'allait pas. Encore. Merde alors, la solution était peut-être d'arrêter de se frotter aux hommes. Ou plutôt de tomber amoureuse. La seule fois d'ailleurs. Et voila où ça m'amenait ! Le premier homme pour qui j'éprouvais de tels sentiments et voila que toutes les pires crasses me tombaient dessus. Ma mère avait peut-être raison de me mettre en garde sur les hommes après tout. Néanmoins en pensant à ses paroles tout en descendant de la voiture et tendant un généreux pourboire, je me disais qu'il y en avait bien un avec qui je me sentais bien. Plus que ça, il avait été l'un de mes rares amis lorsque j'étais encore cette petite starlette qui faisait le tour du monde. Je ne l'avais plus quitté depuis. La blondasse amoureuse de son amitié avec son ami d'enfance. Je traversa alors à la hâte les couloirs de l'université et déposa rapidement mes affaires sur mon lit avant de me diriger vers la chambre de Matthias. J'espérais qu'il soit là au quel cas je me fichais d'attendre dans sa chambre en feuilletant des magasines de mecs ! Voila que j'ouvrais la porte en grande sans toquer. Cela me rappelais mes mauvaises habitudes que j'avais lorsque je venais le voir avant. je passais souvent par sa fenêtre. Pour la surprise, pour dépasser les limites, pour le faire chier aussi. Je me permettais avec lui de ne pas faire dans les conventions ce qui me changeais de l'image que je devais toujours préservée dans n'importe quelle circonstance. J'entendais du bruit dans la salle de bain et m'écroulais sur le lit sans aucune manière. Je n'avais pas forcément envie de réaliser de suite ce qu'il m'arrivait. Je me redressa sur les coudes en projetant ma voix vers Matthias qui devait sûrement s'admirer dans le miroir. Cherche pas, si c'est t'enlever des cheveux blancs que t'essaies de faire, t'es mal barré. Voila que j'assurais mon entrée dans son intimité en venant le taquiner sur des possibles signes de vieillesse. Cacher ses déboires en s'amusant aux dépends de son meilleur ami était quelque chose que j'aimais faire en sa présence. Plus encore lorsque je savais qu'il suffirait que je le vois pour qu'il me redonne le sourire...
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyJeu 6 Fév - 0:10


Je venais de passer les deux dernières heures à ranger mes affaires dans ma valise, et à jeter tout ce qui ne m'était plus utile. J'avais dû soupirer une bonne centaine de fois, tant le labeur m'était pénible. J'étais quelqu'un d'ordonné et d'organisé – heureusement, d'ailleurs. D’habitude, faire mes bagages n'était pas aussi long. Je fourrais le strict minimum dans un sac, et je me taillais sans demander mon reste. Je l'avais déjà fait deux fois ; lorsque j'étais parti en Irak, et quand j'avais décidé de venir faire ma scolarité universitaire aux États-Unis. Mais aujourd'hui, c'était différent : je ne prenais pas la fuite – et c'était bien à cause de cela que rassembler mes affaires me prenait une éternité. J'avais décidé, quelques semaines plus tôt, d'aller vivre chez ma sœur. À cette simple pensée, j'ai souri de contentement. Enfin une bonne nouvelle. J'ai fermé ma valise, avant d'aller la déposer dans un coin de ma chambre. Prête à être chargée. Il me restait encore quelques petites choses à empaqueter, puis je serai libéré. Je quittais définitivement le pavillon de confrérie des Iota, et je ne regrettais pas franchement ma décision. Je me suis dirigé vers la salle de bain pour rapidement prendre une douche – l'heure tournait, et j'espérais finir ce soir.

Une petite dizaine de minutes plus tard, je suis sorti de la douche. J'ai froncé les sourcils en pensant entendre du bruit dans ma chambre, avant de me morigéner ; qui, franchement, prendrait le risque d'entrer dans ma chambre sans permission ? Personne, car personne ne voulait se frotter ou énerver quelqu'un qui a fait l'Irak. On ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver. Je me suis rapidement séché, avant d'enfiler un boxer. Puis, comme je l'avais fait au préalable dans ma chambre, j'ai commencé à rassembler le peu d'affaires que j'avais dans la salle de bain. Quelques serviettes que j'ai empilé sur le lavabo, et ma trousse de toilette que j'ai posé au-dessus. J'allais prendre le tout pour l'amener dans ma chambre, lorsque j'ai entendu une voix familière s'élever – et se moquer allègrement de ma personne. Léo-Alisson. J'ai secoué la tête en souriant, amusé. Pas gêné du tout par mon apparence, je suis retourné dans ma chambre pour aller saluer la Iota. « Voilà ce qu'il se passe lorsque l'on arrive à l'improviste et que l'on ne prend pas la peine de frapper   à la porte : on a droit à un défilé privé, ou à un strip-tease. » Au choix, évidemment. Bien sur, je ne lui en tenais aucunement rigueur ; Léo-Alisson et moi avions toujours été proches, et je n'avais jamais franchement été d'une pudeur extrême. Je lui ai offert un large sourire charmeur après l'avoir embrassée sur la joue, amusé par la situation. Je savais pertinemment qu'aucun d'entre nous n'était gêné, et je savais aussi que je pouvais me permettre ce genre de comportement avec la Iota. Nous nous connaissions depuis une éternité, et il ne s'était jamais rien passé – ce n'était pourtant pas les situations qui avaient manqué. Plus d'une fois, nous nous étions retrouvés seuls, mais l'ambiguïté n'avait jamais été de mise. À vrai dire, ça aurait pu – nous nous étions connus jeunes, je l'avais vue devenir une femme et elle était sublime. Trois éléments qui auraient pu me donner des envies sincères de sauter dans son lit – mais ça n'était simplement jamais arrivé, et c'était tant mieux comme cela. « Et je te signale que je vais avoir vingt-quatre ans dans quelques jours, et toujours aucun cheveu blanc à l'horizon. C'est qui le chanceux ? » Question parfaitement rhétorique. « Quel bon vent t'amène ? » Demandais-je en me dirigeant vers l'armoire, qui ne contenait plus que quelques affaires qu'il me restait à ranger. J'ai rapidement enfilé un jogging, avant de faire à nouveau face à la Iota. « Désolé, je suis en plein déménagement. » Dis-je en haussant les épaules, désignant d'un regard les alentours – un carton traînait sur mon bureau, une valise était fermée et posée dans un coin de la pièce, et mon sac de l'armée attendait d'être rempli. « Je vais aller vivre avec ma sœur. » Précisais-je, afin que Léo ne commence pas à se faire des films. Non, je ne repars pas en mission. Non, je ne me mets pas non plus en ménage. Faut pas rêver. J'allais désormais vivre dans le centre ville de San Francisco et, je le savais, c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver. J'avais cruellement besoin de changer d'air, de m'éloigner de l'université ; les dernières rumeurs sur mon compte étaient difficiles à gérer, et encore plus à assumer. Le summum étant, évidemment, l'annonce de cette paternité non désirée. « Tu seras toujours la bienvenue, mais je te suggère d'appeler avant de te déplacer. » Déclarais-je, d'humeur bien pensante. Juste histoire de vérifier que je suis bel et bien dans les parages, afin de ne pas rester sur le palier jusqu'à ce que mort s'en suive. « A part ça, tout va bien ? Les amis, les amours, les études ? » Demandais-je, tout en continuant d'emballer mes affaires. Je savais parfaitement que je ne cherchais qu'à faire une chose : gagner du temps. Je noyais le poisson, afin d'échapper aux éventuelles questions de mon amie. J'avais beau savoir qu'elle ne me laisserait pas tomber et qu'elle ne me jugerait pas (quelque soit la situation), je ne pouvais m'empêcher d'essayer d'éviter l'inévitable.
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyDim 2 Mar - 0:25

    Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Tumblr_me81gaoqpl1rynxj1Ce que j'attends de cette petite visite dans la chambre de Matthias ? Qu'il me change les idées. Ou peut-être tout le contraire. Qu'il me fasse prendre conscience de la situation. Qu'il m'aide. Ou peut-être que c'est bien d'autres raisons qui m'amène ici. Je cherche peut-être tout simplement à assouvir ma soif de curiosité en lui posant les questions fatidiques qui fâchent sur les rumeurs que j'ai entendu passer. Évidemment, j'avais fusillé tous les imbéciles qui avaient pu se permettre de radoter ainsi sur mon meilleur ami mais je ne pouvais m'empêcher de faire attention à leurs propos. Ca avait l'air sérieux et bien que je n'étais pas depuis longtemps dans l'université et sortit de ma petite bulle princière, j'avais vite compris que dans la réalité, les rumeurs sont toujours fondés sur quelque chose. Après, elles dérivent plus ou moins autour de la vérité. Je me pose donc de sérieuses questions. Est-on tous les deux tellement liés que nous nous retrouvons dans la même situation inexplicables et complètement incontrôlables ? Je ne l'espère pas. Pour lui en tout cas car pour ma part, c'est déjà foutu. Il n'y a plus rien que je ne puisse faire pour freiner l'engrenage d'une vie qui se sabote d'elle-même. Alors je ne peux m'empêcher de lancer une remarque sarcastique envers mon meilleur ami. Pour que ça fasse comme avant. Comme avant où je me permettais envers et contre tout à le faire chier parce que je m'en donne la permission depuis toutes ces années et que je le vaux bien. Je me fous éperdument de l'air froid et terrifiant qu'il se donne. Oui. Mathias, il est grand, baraqué et son regard vous perce en un instant si vous osez le contrarier. Et pourtant moi, je m'emploie à toujours le faire. Dans n'importe quelle circonstance parce que je le connais depuis son plus jeune âge, depuis qu'il a l'âge de fantasmer sur les filles qu'on voit dans les magasines et de rêver de moi secrètement autre que pour pique niquer dans le parc à côté de son ancienne demeure. Je souris. Ça me fait du bien de garder nos bonnes habitudes. C'est comme si rien n'avait changé. Que nous n'avions pas changé. Qu'en rentrant dans sa chambre et en m'enfermant avec lui, tous mes problèmes restaient derrière la porte. Mais on avait grandit. On s'était aussi séparé pendant un temps lorsqu'il était partit en Irak. Les moments les plus terrifiants de ma vie où je mettais imaginé le perdre à chaque instant. Il ne m'avait donné aucune autorisation pour l'empêcher de partir. Il l'avait juste fait, devant ma mine de gamine idiote qui pensait qu'il n'en aurait pas le courage. Que ça n'arrivait qu'aux autres. Mais non. Il arrive enfin devant moi et vient me couper dans mes pensées. Dans ces pensées où je revois son visage d'adolescent qui me sourit innocemment. Ses grands bras qui m'étreignent avec douceur et pourtant fermeté. Il a été l'un de mes rares amis à l'époque parce qu'entre les défilés, les voyages en jet et les profs particuliers, je n'avais aucun moyen de m'en faire. Il sait tout de moi. Du moins c'est ce que je pensais. Aujourd'hui même moi avait des doutes sur la personne que j'étais devenue et quel chemin je devais prendre. Il apparaît en boxer et je prend tout mon temps pour reluquer son corps qui a bien changé depuis nos premières rencontres. Non, je n'ai aucune gêne à l'admirer. Après tout, si on lui a donné le corps d'un apolon c'est bien pour l'admirer non ? Pourtant mes joues se rosissent légèrement. Ces une habitude agaçantes chez moi. Voila pourquoi je peux assurément dire que je ne pourrais jamais mentir, mon visage me trahirait. J'ai donc bien fait de ne pas toquer. Pour moi c'est gratuit en plus. Et d'ailleurs, un strip-tease serait parfait. J'attends. Voila que je me recule, allongée sur le lit, appuyée sur mes coudes en faisant mine d'attendre qu'il se prosterne à mes pieds et décide enfin à bouger son joli fessier. Je ne m'empêcher enfin d'effacer ce haussement de sourcil prétencieux de mon visage pendant qu'apparais un sourire amusé devant sa mine défaite. Fais pas cette tête. Je suis sûre que c'est le genre de demande que t'as souvent ! Parce que même si je ne suis pas accrochée h24 au bras de Matthias, j'entends les blablas de ces dames et on le sait tous, il en fait craquer plus d'une avec cet air mystérieux sur le visage. Moi j'ai de la chance. En plus d'être canon et célèbre, je suis jalousée parce qu'il m'adresse un tant soit peu la parole. Mais je l'ai pourtant toujours dit, le Iota, il ne mord pas malgré ce qu'il essaie tant de montrer. Il rétorque après mon attaque envers ses cheveux. Je fronce les sourcils et m'approche alors de lui pour fourrer ma main dans ses cheveux. Je fronce alors les sourcils et me recule alors décontenancé. Ouais mais vingt quatre ans c'est vieux et j'en vois déjà un ou deux qui pointent leur nez. Tu devrais faire gaffe quand même. Que j'aime le provoquer, le maltraiter et toujours en rigoler malgré tout ce que je pouvais lui dire. Il me pose alors enfin la question fatidique mais il m'offre la possibilité de dévier de sujet. Je me glace d'un coup et jette un regard aux cartons que je n'avais pas remarqué jusqu'alors, posé un peu partout. Je m'imagine déjà le pire mais il me rassure enfin. Avec ta soeur ? Mais qui s'est que je vais réveillée à des heures pas possibles si tu pars ? Je noies le poisson car en vérité, je me demande vraiment pourquoi il part de la confrérie pour s'installer ailleurs. Son regard dévie, il fuit le mien et je me demande bien ce qu'il se passe vraiment. Je le dévisage longuement soudainement plus sérieuse et malgré ses conseils pour que je vienne lui rendre visite, mon regard devient pesant. Dis moi, ça n'aurait pas quelque chose à voir avec une paternité non désirée par hasard ? Je fins l'innocence tout en me dirigeant vers les cartons, faisant déjà mine d'y fourrer mon nez. Mais je suis tendue. Plus que tendue. Je n'aime pas le mettre devant le fait accomplit mais j'ai besoin de savoir. Je me tourne enfin vers lui le regard sombre. Moi si ça va ? Lui aussi aimerait vraiment cacher ce qu'il pense vraiment à ce moment-là. Je me retourne enfin vers lui. Mon sweat cache déjà le petit ventre qui pointe et en vue de mon corps d'habitude il pourrait voir déjà le problème si je le relevais. C'est pas la fête. J'ai ... Quelque chose à te montrer ? A te dire ? Je suis enceinte Matt. Et j'ai aucun choix devant moi. Autant dire que c'est déjà trop tard pour avorter et que ma vie est fichue. La bombe est lancée.
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptySam 29 Mar - 6:28

« Tu veux toucher ? » Demandais-je en ricanant, alors que j'observe les joues de Léo rosir légèrement. La Iota avait parfois un comportement paradoxal ; d'un côté, elle était cette femme fatale et forte, qui s'assume et qui n'a honte de rien. Mais de l'autre, elle restait une fille douce et fragile, qui se barricadait derrière son physique parfait et sa plastique de rêve. Je n'ignore rien des deux facettes de Léo, et j'en joue largement  - mais jamais méchamment.  « Faudrait pas que ça devienne une habitude. » Répondis-je aussitôt, ne me laissant pas démonter par l'assurance que dégageait Léo. Elle avait toujours été comme cela avec les hommes ; fière et sure d'elle, ne doutant pas une seule seconde du bien fondé de ses paroles ou de ses actes. « Pas sur que ça plaise à ton copain. » Fis-je remarquer en souriant légèrement. Oui, je me moque de Léo, dans la joie et l'allégresse. Qui aime bien châtie bien, comme on dit. « T'as vraiment l'esprit tordu. Et mal tourné. Et je suis sur que tu as des fantasmes bizarres. » Déclarais-je, faussement choqué par les propos de la Iota. J'ai levé une main, lui intimant ainsi de se taire. « S'il te plaît, ne confirme pas cette dernière déclaration. Je ne veux rien savoir de tes fantasmes. » Dis-je en détournant les yeux, jouant à la perfection le rôle de l'homme pudique. Un comble, quand on sait qu'en ce moment précis, je suis celui qui est à demi nu. Je finis par enfiler un jogging, alors que Léo se complaît à me vanner sur mon âge et ma prétendue vieillesse, tandis qu'elle passe une main délicate dans mes cheveux. « Arrête, ou je me mets à pleurer. » Ça, c'était de la menace. Léo savait très bien que je n'étais pas le genre à m'épancher, et que je ne risquais pas de verser une seule larme pour ce genre de connerie. Crédibilité, zéro. Je m'excuse pour le désordre qu'il règne dans ma chambre, mais je réalise à cette instant précis que Léo ne l'avait même pas remarqué. J'ai légèrement froncé les sourcils, supposant qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. D'habitude, elle aurait vu tout ce capharnaüm. Elle n'aurait pas manqué de me poser mille et une questions, afin de tout savoir dans les moindres détails. « Tu pourras toujours venir chez ma sœur. » Proposais-je en haussant les épaules. Être là ou là-bas, ça ne changeait pas grand chose. Tant que nous étions ensemble et que nous passions un bon moment, c'était le principal. « Tu sais que tu seras toujours la bienvenue. Même s'il est trois heures du matin. » Il n'était pas rare que Léo et moi nous retrouvions au milieu de la nuit pour discuter, ou pour regarder un film en s'empiffrant de pop corn. Ces petits moments n'appartenaient qu'à nous, et pour rien au monde je n'aurais fait une croix dessus. J'allais lui indiquer qu'il restait une chambre d'ami vide, mais elle me posa une question qui me fit ravaler ma bonne humeur. Mon sourire s'effaça, et mon visage se ferma. « Je ne veux pas en parler. » Finis-je par murmurer, après quelques longues secondes de silence. Voilà, la messe était dite, et Léo savait ce que je pensais de toute cette histoire. Point, à la ligne, on passe à autre chose. Ou pas. J'avais eu envie de démentir, de dire que tout cela n'était que pur fantasme et racontar pour étudiant en mal de potin. Oui mais voilà, ça aurait été mentir. La rumeur avait déjà fait le tour du campus – en tout cas, c'est ce que je pensais vu que j'avais moi-même fini par l'entendre. De plus, ma meilleure amie était du genre tenace ; quand elle voulait savoir quelque chose, elle finissait toujours par atteindre son but. Et puis, pourquoi prétendre que tout cela était faux, que tout cela ne m'atteignait pas ? Pourquoi faire semblant, alors que Léo avait déjà deviné que j'étais plus perturbé que je ne voulais bien le paraître ? « Tu sais pourquoi je ne veux pas en parler ? Parce que ça m'énerve. Et tu sais pourquoi ça m'énerve ? Parce que je sais pertinemment que cette rumeur pourrait se révéler être exacte. » Après des jours et des jours de silence, voilà que je me décidais enfin à lever le voile sur le mystère qui entourait ces fameuses rumeurs. J'en avais bien évidemment déjà parlé à ma sœur jumelle qui s'était, comme à son habitude, montrée présente et d'un soutien sans faille. À aucun moment, elle ne m'avait jugé. Elle n'avait fait aucun commentaire, n'avait pas non plus relevé le fait qu'elle pouvait être tante. Je ne la remercierais jamais assez pour cela. « J'espère de tout cœur que ce n'est pas le cas. Vraiment. » Avouais-je à voix basse, la tête entre les mains. J'étais perdu, plus que jamais. Et désemparé, aussi. Cette histoire faisait remonter à la surface des souvenirs douloureux, que j'aurais préféré garder enfouis au plus profond de mon être. « Je ne veux pas d'enfant. Pas comme ça, pas maintenant. Je ne suis pas prêt. » Mais je n'allais peut-être pas avoir le choix. June ne m'avait jamais rien demandé, mais je me voyais mal la laisser élever seule un enfant qui était aussi, peut-être, le mien. « Et June le savait. » Évidemment qu'elle le savait. Elle avait été là lorsque mon petit frère était décédé. Elle avait vu, et constaté l'état dans lequel je me trouvais. « Je me raccroche à l'idée que c'est la langue de vipère qui a tout inventé pour m'emmerder. J'ai encore un infime espoir. Une lueur, pas plus. Mais Léo... C'est techniquement possible, et...Tout concorde. Absolument tout. » Je m'étais repassé le film dans ma tête des centaines de fois. J'avais fait des calculs, retourné le problème dans tous les sens, et j'en étais arrivé à la conclusion que cet enfant pourrait bel et bien être le mien. Après la disparation de mon petit frère, j'avais sévèrement déconné. D'abord avec Eden, le temps d'une nuit. Puis j'avais décidé de prendre le large, et de partir pour l'Irak. Mon couple avec Nastassia avait volé en éclats, et je m'étais senti seul. Seul, et désemparé. June avait été là, et m'avait ouvert ses bras – quelques jours à peine avant que je ne m'envole pour l'Irak. Je n'avais plus eu de nouvelles, et je n'avais pas cherché non plus à en prendre. Peut-être qu'au final, je méritais ce qu'il m'arrivait. Ce n'était qu'un juste retour de bâton. « Arrête tes conneries chérie, je sais que tu te réserves pour notre mariage. » Plaisantais-je en souriant légèrement. Je reconnaissais bien Léo : toujours prête à me changer les idées. Mais le silence qui suivit fut plus gênant que ce que j'avais pu imaginer. Ce qui me laissait présager le pire. « Tu déconnes, hein ? » Non, je refusais d'y croire. Et pourtant, je savais pertinemment que c'était la vérité. Il me suffisait de regarder le visage de la Iota pour comprendre qu'elle ne mentait pas. Je me suis levé, avant de m'avancer vers elle. Je ne me suis arrêté qu'à un pas de la Iota, sans la lâcher des yeux. Elle, en revanche, fuyait mon regard. J'avais envie de lui dire de ne pas avoir honte, que tout allait bien se passer, que je serais là pour elle si elle avait besoin. Mais aucun de ces mots ne franchit la barrière de mes lèvres. À la place, et sans lui demander son avis, j'ai tendu une main délicate et hésitante vers son ventre. Mes doigts s'emparèrent du sweat difforme qu'elle portait, et le soulevèrent très lentement, afin que Léo soit capable de m'arrêter si elle le désirait. « Oh merde. » Murmurais-je en constatant que l'on pouvait discerner une légère forme arrondie, qui ne tromperait personne. Ma meilleure amie, ma Léo, était bel et bien enceinte.
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyDim 20 Avr - 15:25

You're all I need when life sucks

 

 
Léo-Alisson&Matthias
 
 


je ne peux m'empêcher de le taquiner et d'essayer sans cesse de le pousser à bout. Bien sûr, ce n'est pas les idées qui manquaient non-plus lorsqu'on admirait son corps. D'ailleurs je me demandais encore comment nous avions fait pour ne pas craquer un jour ou l'autre. Un mystère qui resterait tout entier quand on savait que je n'avais jamais réussit à résister devant la tentation. Alors je le dévisage longuement après ses remarques. Oui il joue bien l'homme qui se sent dévisagé et qui se sent mal à l'aise devant une femme de son même gabarit. Le même potentiel de séduction. Je ne peux d'ailleurs pas m'empêcher de rigoler à ses remarques et fait longuement glisser mes cheveux blonds entre mes doigts d'un air de séduction mal caché. Arrête, t'en meurs d'envie. Voila que je retourne la situation puisqu'il s'évertue à se moquer de moi gentiment. Je hausse un sourcil. Non ça ne plairait sûrement pas à Mavis que je me comporte ainsi avec Matthias. D'autant plus que ça lui rappellerait sûrement de douloureux souvenir. Encore une fois, à cette pensée, je ne peux m'empêcher de penser à Casey. A ce qu'il fait, à qu'il peut penser, s'il a de nouveau quelqu'un dans sa vie. S'il acceptera un jour l'idée que je serais toujours liée à Mavis quoi qu'il arrive. Il me manque c'est affreux et avec cette nouvelle c'est encore pire. Une amitié comme la notre a été entaché par les sentiments que l'on se portait. Il m'avait dit qu'il m'attendrait, moi que je l'aimerais toujours mais aujourd'hui, avec cette grossesse, il m'était impossible maintenant d'imaginer un quelconque rebondissement amoureux dans ma vie. Aujourd'hui j'étais avec Mavis et le resterait. Il serait de ce fait, l'homme le plus important dans ma vie. Rien ne pourrait changer ça à présent. Cette grossesse allait enfin me montrer qui serait toujours présent pour moi. Une vérité que je n'avais aucune envie de comprendre et d'apercevoir car je savais dès lors qu'elle me ferait sûrement plus de mal que de bien. Pour te protéger toi et notre amitié, je ne te dirais rien, ça vaut mieux. Un nouveau sourire s'étend sur mes lèvres pour effacer les idées noires qui m'ont traversées l'esprit à l'instant. Et il s'empresse d'ailleurs de me lancer une remarque qui me fait rire au plus haut point. Un rire franc et qui vient complètement détruire mes troubles du moment. Oui, Matthias en train de pleurer, j'aimerais bien voir ça. Une crédibilité qui se faisait chancelante à travers ses paroles. Je n'en attendais pas moins. Même son départ pour l'armée ne nous avait pas arrêté. Nous avions continués à puiser dans toutes les ressources possibles et inimaginables pour garder notre amitié intact. Je n'imaginais pas une seule seconde que quelque chose puisse venir l'entraver même un départ précipité de l'université pour je ne savais quelle raison. Toujours est-il que je ne pouvais m'empêcher de me dire que mes soirées avec lui avaient bien plus d'importance que ce que je pouvais imaginer maintenant que je le voyais faire ses bagages. Il mettait d'une aide précieuse lorsque je sentais que je me noyais dans ce monde totalement inconnu pour moi. Et puis finalement, je pose la question fatidique. Car je ne peux m'empêcher de lui en parler, parce que c'est aussi peut-être une manière pour moi de sacrifier son secret aux dépends du mien. C'est méchant, cruel. Pour lui comme pour moi qui me dit que mon égoïsme commence à prendre une autre dimension depuis que je suis arrivée dans cette université. Mais c'est ma curiosité maladive qui l'emporte. Je l'écoute attentivement. Je le vois mal assuré, dénué de tout sentiment amusé. Non. Cette fois-ci je vois qu'il est tant de cesser nos plaisanteries puisque je viens de toucher un point sensible pour en cacher un autre. Alors au début, je le dévisage longuement. Il ne veux pas en parler mais rien que ce fait me dit que j'ai touché un point sensible et que ce n'est sûrement pas qu'une rumeur. Je fixe son regard bleu azur pendant qu'il tente de m'expliquer. Et puis il se lance. Il me parle de ses doutes, de ses peurs, de tout ce qui pourrait s'avérer exact et tombe des nus. Tu ... Enfin tu ... vous comptez faire un test j'espère ?! Dès lors mon côté protectrice reprenait le dessus. Je voulais le pousser à faire un test de paternité mais je savais aussi qu'attendre serait le plus dur pour Matthias. Je détestais dès lors cette fameuse fille de ne pas savoir qui était le père. Pouffiasse. Je n'avais qu'une envie, allait lui en coller une pour faire du mal à mon meilleur ami. Je le sais. Personne n'est prêt pour ça. C'était vrai. On était des gosses. Des gamins qui ne savaient rien de la vie. Moi encore plus que lui. J'étais une gamine écervelée qui continuait tous les jours à apprendre de la vie et comment se comporter dans un monde où tout le monde n'était plus à mes petits soins constamment. Niveau immaturité, j'étais bien pire que lui mais malgré ça, je comprenais parfaitement ses peurs pour les vivre en ce moment. Tout coïncide pourtant. C'est ce qu'il me dit. je n'ai donc même pas besoin de comprendre comme ça se peut. Alors je le dévisage longuement paniquée parce que je vais lui avouer mon secret parce qu'il en a fait de même et que je peux peut-être le rassurer légèrement dans sa propre histoire. Sa réaction ne se fait pas attendre. Il est abasourdi. Mon regard se meurt dans le sien pendant que je ne peux m'empêcher de détourner les yeux. Je n'ai pas envie qu'il me voit comme une fille supplémentaire dans cette situation. J'étais sa Léo. Innocente, imperturbable aux problèmes du monde parce qu'elle est d'une naïveté touchante. Il pose une main sur mon ventre arrondi et je ne le retiens pas. De toute manière maintenant c'est trop tard. Son regard cherche de nouveau le mien et j'essaie de reprendre constance. J'aurais sûrement préféré. Mais son humour n'arrive pas totalement à me débrider et je baisser de nouveau la tête émettant un léger rire qui se perd dans ma gorge trop sérée par l'annonce. Il est déstabilisé et décontenancé . Quand on m'a parlé de la malédiction de Berkeley j'en ai rigolé mais finalement, je commence à croire qu'elle est finalement fondée. Après tout, il y avait eu tellement d'accidents, de grossesse inattendues entre ces murs que je commençais à me dire que j'avais été depuis toujours, l'une des malheureuses dont le nom avait été imposé sur la liste des victimes ...
 
 
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyDim 11 Mai - 6:15


« Bon d'accord, j'avoue, je plaide coupable. » Dis-je en baissant les yeux, l'air très sérieux. Le comédien était de sortie, pour les beaux yeux de la Iota. « Tu m'as démasqué. » Renchérissais-je, mon regard n'osant toujours pas confronté le sien. Pris sur le fait, la main dans le sac. Ou pas. « Tu es la seule qui n'ai jamais compté à mes yeux, tu es parfaite, et je veux faire ma vie avec toi. » Déclarais-je en relevant les yeux vers elle. Si quelqu'un avait observé cette scène, cette personne aurait sans doute cru à ce que je venais de dire. Mais pas Léo. Ça ne sonnait pas faux – simplement décalé. Je n'avais jamais été d'un romantisme débordant, et je n'avais pas pour habitude d'étaler mes sentiments de la sorte. « Allez viens, on plaque tout et on part s'installer au fin fond de la Patagonie. T'es partante ? » Demandais-je, les yeux brillant d'espoir. Nous avions toujours aimé jouer l'un avec l'autre, être gentiment moqueurs. « Merci. J'apprécie, sincèrement. » Si l'on voulait garder une relation un minimum descente, il fallait faire quelques compromis. J'aimais Léo. C'était ma meilleure amie, depuis toujours. J'aimais la légèreté qu'il y avait entre nous, l'entrain, les éclats de rire. Et j'aimais aussi les moments sérieux que nous pouvions avoir – comme c'était le cas en cet instant précis. Léo avait fini par formuler la question qui lui brûlait les lèvres – à savoir ce qu'il en était de ma prétendue paternité. Malheureusement pour elle, sa curiosité ne serait pas complètement satisfaite aujourd'hui, pour la simple et bonne raison que j'étais autant avancé qu'elle sur la question. Je n'en savais pas plus, j'avançais à tâtons, et j'évitais la question. Je voulais confronter June avant tout, mais l'occasion ne s'était pas encore présentée. « J'en sais rien, à vrai dire. Je n'en ai pas parlé avec June. » Avouais-je à voix basse, un peu honteux. C'était de ma faute, aussi ; je n'avais rien fait pour provoquer une quelconque confrontation. À croire que je préférais nager en eaux troubles. « Mais c'est prévu. » M'empressais-je d'ajouter, peu désireux d'être jugé par ma meilleure amie. Je ne voulais pas qu'elle se mette à penser que j'étais un lâche, que je n'assumais pas mes actes. Je ne voulais pas qu'elle me pense irresponsable et laxiste. En d'autres mots, je ne voulais surtout pas que Léo ait une mauvaise opinion de moi. À mes yeux, son jugement et ses conseils comptaient énormément. Elle était une amie de longue date, et je me refusais de la perdre. Certaines choses méritent que l'on se batte pour elles ; la Iota en faisait partie. « Est-ce que ça fait de moi un monstre si je ne veux pas de cet enfant ? » Évidemment, murmura une petite voix au fond de ma tête. J'avais à peine vingt-quatre ans ; je ne voulais pas penser à tous les problèmes et les impératifs qu'un enfant pouvaient engendrer. À vrai dire, je n'avais même jamais songé à l'idée de fonder une famille. Bien sur, j'avais un jour divagué sur un potentiel schéma familial, qui s'était révélé être plus que basique : une femme, deux ou trois enfants, et un univers calme et stable pour les élever. L'ordre normal des choses, à mon sens. Puis la disparition de mon frère était survenue, et avait remis en cause tout ce que j'avais pu penser et imaginer jusqu'à maintenant. Pourquoi avoir un enfant, si c'était pour avoir peur constamment que celui-ci se blesse, se fasse mal, disparaisse ? Pourquoi se torturer ainsi, alors que l'on n'a strictement aucune obligation ?

Une fois le sujet clos, Léo enchaîna avec une nouvelle qui me laissa encore plus surpris et décontenancé que je ne l'étais déjà. Elle était enceinte – et le délai pour avorter venait d'être dépassé. Si je m'étais attendu à cela... « Je suis désolé. » Soufflais-je en rebaissant le sweat sur le ventre de Léo. Je savais bien que ce n'était pas le genre de phrase que l'on était supposé dire à une femme qui vous annonce qu'elle est enceinte. Mais très franchement, et vu l'air mortifié de Léo, je savais que faire semblant de me réjouir pour une nouvelle qui l'effraie ne serait pas d'une grande utilité. Mes doigts se posèrent sur ses joues, et je me suis rapprochée d'elle pour embrasser doucement son front. Dans quelques mois, Léo souffrira le martyr et donnera naissance à son premier enfant. J'avais bien du mal à réaliser. Mes mains quittent ses joues pour se nouer derrière sa nuque, tandis que je la rapproche de moi pour une étreinte délicate. « Même si tu deviens grosse et difforme, tu seras toujours ma meilleure amie. » Déclarais-je à voix basse, cherchant à détendre l'atmosphère. Léo avait toujours prêté une grande attention à son physique – normal, pour un mannequin – et j'espérais la dérider un peu en la titillant sur ce sujet. Je me suis détaché de notre étreinte, faisant quelques pas en arrière. « Arrête tes conneries, je n'y crois pas. » Dis-je en secouant la tête. Mon avis quant à cette supposée malédiction était bien tranché : il n'y avait aucune sombre histoire de sorcellerie, aucune pratique vaudou qui se cachait sous le phénomène. « Les accidents, ça arrive. Mais toutes n'ont pas eu des accidents, peu importe ce qu'elles prétendent. » Oui, je venais bel et bien de remettre en cause l'une des plus vieilles excuses habituellement sortie par les femmes qui veulent faire passer plus facilement la pilule (c'est le cas de le dire) à leur compagnon. Je ne doutais pas de la sincérité de mon amie. « Comment est-ce que ton copain prend la nouvelle ? » Demandais-je, hésitant. J'imaginais que ce devait être délicat pour lui aussi. Le pauvre ; si je n'avais pas eu tant d'animosité à son égard (pour des raisons vagues et peu justifiées), j'aurais presque eu envie de le plaindre.
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyDim 18 Mai - 1:41

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Malgré la contenance peu réjouissante de mon discours et de ce qui perturbe ma vie, je ne peux que sourire et rire devant ses paroles. Le rire n'est pas franc, il ne part pas aux éclats comme je sais si bien le faire quand je suis avec lui. Il a toujours su me faire rire dans toutes circonstances. Les gens peuvent penser qu'il semble froid aux premiers abords et peu avenant du fait de sa carrure imposante, moi je lui ai découvert un coeur en or depuis de nombreuses années déjà et je ne m'imaginais pas une seule seconde Matthias comme les autres pouvaient le faire. J'étais trop proche de lui pour ça et me permettais toutes sortes d'extravagances à ses côtés ou de gestes tendres parce que je le connaissais comme personne. Je savais aussi que je ne mettais jamais cachée de lui dire que j'aurais aimé tombée amoureuse de lui. Que j'aurais aimé pouvoir partager ma vie avec lui parce qu'il était parfait et me correspondais en tout point de vue. On était complémentaire et j'avoue que souvent, je mettais demandée à de nombreuses reprises comment cela se faisait qu'il ne s'était jamais rien passé entre nous. Parce que je l'avouais, l'amitié fille-garçon j'avais toujours eu du mal. Il fallait toujours que l'un des deux craquent ou que je fasse une connerie que je ne regrettais absolument jamais puisqu'on m'avait toujours applaudit dans mes moindres faits et gestes. Mais je n'étais jamais tombée amoureuse de lui et malgré le fait que je le trouvais parfait avec ses défauts et ses qualités je devais avouer que son amitié était ce qui comptait le plus à mes yeux malgré ses paroles qui me faisaient à présents rire. C'était ce genre de remarques ambigües lancés avec un regard des plus volages que je me disais que nous étions plus proches que jamais. Il n'y avait aucune gêne entre nous. J'avais de nombreuses fois dormit dans ses bras. Et à chacun de ses moments, il y aurait pu se passer quelque chose. Jamais ce ne fut le cas malgré ces rapprochements des plus intimes qui montraient une complicité rare frôlant la limite d'une amitié qui tenait pourtant depuis plusieurs années. Je ne suis pas parfaite. Mais tu sais que je t'aime assez pour tout plaquer et te laisser me kidnapper pour aller n'importe où. Je jouais la même comédie et pourtant chacun de mes mots étaient d'une sincérité déconcertante alors que j'étais plutôt du genre à tourner autour du pot d'habitude et faire passer mes paroles franches par des remarques assez éloignées de la vérité. Mais avec lui je ne me cachais de rien. Un sourire s'élargit sur mon visage. Un sourire séducteur visant à soutenir mes dires pendant qu'il laisse enfin retomber sa main de mon ventre. Un frisson me parcourt comme si ce secret bien trop lourd avait été divulgué sans ma permission. Mais je voulais qu'il soit au courant avant tout le monde. Je ne pouvais rien lui cacher comme il ne le pouvait pas et malgré lui. La preuve, je ne pouvais m'empêcher de me tenir informé de sa vie et de le défendre bec et ongles face aux rumeurs malgré que je ne connaissais pas sa version et si les propos étaient exactes ou non. Il pouvait d'ailleurs se défendre lui-même mais je ne pouvais m'en empêcher. Il faut qu'il en parle. Mon regard le lui montre. Il est posé sur lui comme si j'essayais d'enlever un peu de ses doutes et de les soustraire de son regard plus perdu qu'à l'habitude. Je n'aime pas le voir ainsi et j'avoue que je boue de l'intérieur en vu de la situation qu'il traverse. Je m'en veux aussi de mettre encore mise dans une situation inextricable car cela fait défaut à mon amitié et à tout ce que je pourrais faire pour lui. Et en général je n'ai aucune limite lorsqu'il s'agit de Matthias. Comme je le lui avais dit, j'aurais pu le suivre au bout du monde. Je pose une main sur son bras alors que sa question sort comme un murmure à travers ses lèvres. Je sens son désarrois, ses muscles tendus montrait la colère qui résultait de son impuissance face à ces évènements qui marquaient dorénavant sa vie et qui pouvaient les marquer bien plus dans le futur. Je ne suis pas un modèle de courage. Tu as toujours été bien plus fort que moi. Alors va lui parler, t'en as besoin. Pour toi comme pour elle et je pense vraiment que si elle est un minimum mature, elle comprendra que tu es besoin d'avoir les idées nettes sur toute cette histoire. A moins que ce soit la pire des garces comme j'aimais me le dire au fur et à mesure que je ressassais son nom dans ma tête. Une epsilon que j'avais déjà croisée plusieurs fois et bien évidemment, maintenant, j'avais une dent contre elle. Elle piétinait les émotions de mon meilleur ami et j'étais sûre de lui rendre l'appareil un jour ou l'autre. Ne dis pas des choses comme ça. A ce moment-là on est deux monstres. Je pense que ce que tu ressens est totalement normal. Il n'y a que les idiots et les inconscients qui ne seraient pas de cet avis. Qui n'aurait pas craqué devant une telle annonce à nos âges, par une belle surprise non programmée ? Personne. Je ne connaissais pas une seule personne qui aurait réagit autrement et j'avouais que si j'assumais bien une chose, bien plus que ma grossesse, c'était que je n'étais pas prête pour un tel changement et que je le montrais. J'étais lâche mais je n'avais que vingt et un ans. Qu'une personne vienne me faire la morale sur mes peurs et mes cauchemars à propos de ce changement de vie et j'allais lui rentrer dedans à grands coups de Louboutin. Il dépose un baiser sur mon front et, malgré ce geste des plus anodin, je sens ma respirations se calmer. Ma poitrine se fait d'ailleurs plus légère au contact de son corps contre le mieux et je ferme les yeux, m’enivrant de son parfum qui m'est si familier et qui me fait me sentir en sécurité plus que n'importe où. Je ris à ses propos, ma tête logé dans le creux de son cou et y dépose un baiser. Oh, merci, tu me rassures tellement là ! Voila qui est dit, il me connait par coeur. Il sait déjà que je ne me regarderais plus dans un miroir avant un sacré bout de temps. Des folles qui n'ont aucune conscience. Moi je veux boire, m'amuser, danser sur les tables et pouvoir vivre comme une gamine friquée qui en a rien à faire de tout. Au lieu de ça je suis enceinte dans un moment où je dois gérer mes études, ma carrière et le Burlesque. Un peu suicidaire de me confier autant de responsabilités ! C'était la personne qui était la plus écervelée à qui on donnait autant de choses à faire. Très peu logique. Et puis je fronce les sourcils parce que sa remarque, je n'y ai pas vraiment penser. En faîtes depuis que je sais que je suis enceinte, je n'ai pensé qu'à moi et à ce que je pouvais ressentir. A vrai dire je lui ai pas vraiment demandé. En même temps il avait l'air de géré mieux la nouvelle que moi. Il ... Il est parfait sur tous les points. Même trop. Je savais déjà à l'époque qu'il était bien plus mature que moi mais là ça me fait peur. De voir à quel point il arrive à mieux encaisser et se relever. Connaître un sentiment d'infériorité pour la première fois de ma vie ? Done.

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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyMer 28 Mai - 3:45


« Heureusement que t'es là, quand j'y pense. » Murmurais-je en souriant, amusé par la situation. J'avais toujours chéri ma relation avec Léo, tant elle était particulière. Il n'avait jamais été question de je t'aime moi non plus, en dépit de nos jeunes âges et nos années d'insouciance. Il n'avait jamais été question de finir dans le même lit, malgré nos passés sentimentaux... plutôt évocateurs. Il n'avait jamais été question de se lier pour arriver à nos fins non plus. Non, nous étions restés sur des bases saines et amicales, chassant les ambiguïtés dans la joie et l'allégresse. Et désormais, vu l'annonce qu'elle venait de me faire, je devinais que plus jamais, l'ambiguïté pourrait surgir entre nous. Léo était enceinte. À la vue de son expression dépitée, je sus que ce n'était pas une mauvaise blague. Il ne me fallut que quelques secondes pour voir – ou plus exactement toucher – qu'elle disait vrai. Son ventre arrondi ne trompait pas, mais était encore suffisamment discret pour être assimilé à un régime pizza – chocolat. « Depuis combien de temps ? » Interrogeais-je dans un murmure, retirant finalement ma main de son ventre. Elle m'avait dit qu'elle n'avait aucun choix devant elle ; j'en déduisais donc que son délai pour avorter était déjà passé. J'ai légèrement soupiré alors qu'elle évoquait mon prétendu courage. Je n'avais jamais osé démentir l'information, parce que ça aurait entraîné mille et unes questions, et un aller simple pour dix ans de thérapie. Ce que je souhaitais éviter, à tous prix. « Contrairement à ce que tout le monde pense, je n'ai aucun mérite. » Soulignais-je en balayant ses propos d'un revers de main. Ils étaient tous mignons, à se plier en quatre et à respecter le soldat que j'étais. Seulement, personne ne savait le fond de cette histoire. Personne, ou presque, ne savait que je m'étais engagé suite au décès brutal de mon petit-frère. Personne ne savait que cette mission, je n'avais initialement pas prévu d'en revenir. Je m'étais bien gardé de formuler mes plans suicidaires; je n'avais pas voulu que l'on me retienne. Mais, contre toute attente, j'en étais revenu. Trois ans plus tard. Une cicatrice sur la jambe, et quelques troubles du sommeil. Et on avait applaudi le soldat, ce fainéant matheux prodige, qui avait tout abandonné pour aller combattre les méchants talibans dans les déserts de l'Irak. « Qu'importe. J'irai lui parler. Je ne sais pas encore quand, mais il faut que je le fasse. » Au moins pour moi, et pour mes proches. Je voyais bien que j'avais inquiété Thaïs avec ça, et je n'avais pu ignorer le regard étrange d'Alaina. Je leur devais au moins, si ce n'est des explications, la vérité. « Merci Léo. » Soufflais-je, essayant vainement de sourire. J'avais envie de lui dire, une fois de plus, qu'heureusement qu'elle était là. Que sa présence m'était bénéfique, dans les bons comme dans les mauvais moments. Qu'elle était une personne formidable et digne de confiance. Mais je n'étais pas un grand bavard – et encore moins lorsqu'il s'agissait d'étaler mes sentiments. Je suis donc resté muet, mais un simple regard me suffit pour comprendre qu'elle avait saisi le message. Elle n'avait pas besoin de mots, elle savait ce que je ressentais.  « Dès que t'auras... sorti ce truc hors de là, je t’emmènerai courir avec moi tous les matins, et je veillerai sur ton alimentation. Et trois mois plus tard grand maximum, je t'assure que tu pourras aller défiler sur les podiums, et faire baver d'envie celles qui mettent dix ans à se remettre de leur grossesse. » Oui, c'est odieux et mal placé, mais Léo sait pertinemment que je plaisante avec elle. Nous avions déjà eu quelques discussions houleuses lorsqu'elle passait son temps à défiler, et donc par extension, à se peser à la moindre bouchée avalée. Ça avait eu le don de me rendre dingue – je n'avais jamais accepté de la voir s'affamer sous prétexte qu'elle devait faire un défilé en maillot de bain trois semaines plus tard. Je n'avais jamais été du genre à aimer les filles trop minces, et j'avais parfois été à la limite de lui faire avaler un cupcake de force. J'ai ricané en voyant son air scandalisé, avant de la serrer dans mes bras et de déposer un baiser sur son front. « J'déconne. On ira s'empiffrer de glace dans un coin boisé du Golden Gate Park. » Je faisais des projets, j'établissais des plans, mais je n'étais pas franchement convaincu. Pourquoi ? Parce que l'arrivée d'un enfant dans une vie change tout. Les habitudes, la façon de voir les choses, les priorités. Peut-être même les fréquentations. J'ai senti mon estomac se serrer légèrement à cette dernière pensée. Ça ne pouvait pas se passer comme cela, n'est-ce pas ? Léo m'abandonnerait-elle, malgré tout ce que nous avions vécu ensemble ? Ça me faisait peur. Vraiment peur. Je ne l'aurais avoué pour rien au monde, mais ça m'angoissait. Et les mots qu'elle prononça n'aidèrent en rien. « Au moins, tu sais que tu peux te reposer sur lui si besoin. » Ce qui n'est pas le cas de June, eus-je envie d'ajouter. Que je sois le père ou non, d'ailleurs. Léo avait au moins la chance d'avoir quelqu'un de responsable et d'impliqué. Ce n'était pas rien, surtout quand on avait seulement la vingtaine, et qu'il s'agissait d'un accident. « Il t'aime, n'est-ce pas ? » Demandais-je, sans m'embarrasser d'une quelconque forme de diplomatie. Je voulais juste m'assurer que tout allait bien pour la Iota, et que le mec n'allait pas la lui faire à l'envers. Voilà tout. Et au passage, la réponse à cette question a plutôt intérêt d'être oui. Mais, une fois de plus, cette pensée vint me nouer l'estomac. Dans mon esprit, je voyais Léo s'éloigner. De plus en plus. « Reste avec moi ce soir. » Demandais-je, presque suppliant. S'il te plaît, juste toi et moi, comme au bon vieux temps. Je n'étais pas idiot, ni même naïf : l'arrivée de cet enfant allait tout changer, et égoïstement, je voulais profiter de ma meilleure amie maintenant. Avant que ces cinquante minuscules centimètres lui prennent tout son temps, toute son énergie. Avant qu'elle n'estime qu'elle avait mieux à faire que de me rendre visite. « S'il te plaît. » Ajoutais-je en m'emparant de ses mains, comme pour mieux la retenir. On pourra aussi regarder le film de ton choix, se faire livrer ton plat préféré, et sauter sur mon lit pour décompresser. « Tu pourras même choisir le côté duquel tu vas dormir. » Tu vois, je suis prêt à faire des efforts considérables pour te garder avec moi ce soir.
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MessageSujet: Re: Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks Léo-Alisson&Matthias :. You're all I need when life sucks EmptyDim 8 Juin - 15:51

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Je souris à sa remarque. Non. Heureusement que lui est là car depuis que j'avais repris ma vie sentimentale en main j'avouais que je manquais cruellement d'entourage. Je mettais renfermée, n'étais plus du genre à aller voir tout le monde et me faire des connaissances en tout genre. Je restais dans mon cocon par peur d'être jugée alors même que j'avais toujours été sur médiatisée. Mais cette fois-ci, je ne pouvais rien contrôler. Je n'avais aucun pouvoir sur mon image et sur ce que j'avais envie de montrer aux gens. Alors je me laissais peu à peu naviguée dans l'inconnu mais sans personne à mes côtés. D'ailleurs, je souffrais de cette marginalité dans laquelle je mettais cloisonnée peu à peu. Au fur et à mesure que j'avais appris la nouvelle de ma grossesse. D'ailleurs, je le voyais avec Harper. Depuis que Marni était partit et qu'elle avait Erwan, j'avais bien du mal à la voir. Pire encore elle m'évitait, ne répondait presque plus à mes appels, se faisait évasive. J'avais l'impression d'être délaissé dans une période qui semblait la plus importante et la plus traumatisante de ma vie. Mais ça bien évidemment, elle n'en savait encore rien mais c'était bien ça qui montrait que tout ne tournait pas comme il aurait fallut dans ce genre de situation. Alors oui, heureusement que je pouvais toujours compter sur Matthias car il était le second homme de ma vie, le premier depuis toujours et celui qui, avec Mavis, arrivait à être toujours présent quoi qu'il arrive. Depuis trois mois. Enfin trois mois. J'avais appris la nouvelle au bout de trois mois. Je n'avais même pas remarqué une seule fois que j'avais pu prendre un peu de poids. Je n'avais rien compris, je ne m'étais aperçu de rien puisqu'avec ma pilule j'avouais ne pas avoir beaucoup de problèmes de fille qui aurait pu déjà être une alerte. J'avais merdé sur toute la ligne parce que c'est difficile de s'occuper de soit toute seule lorsqu'on a eu l'habitude que le monde entier le fasse pour vous. Alors c'était ma faute, j'avais merdé au plus haut point et dorénavant je devais en payer les conséquences. Et voila qu'il jouait le modeste alors même que je lui montrais à quel point je pouvais le prendre en haut respect. Matthias il m'inspirait, il était comme un modèle parce qu'il était comme moi et pourtant avait vécu bon nombre de grands troubles dans sa vie qu'il avait réussit à dépasser. Je l'admirais pour ça alors que moi j'avais toujours fuit et mettais butter pour ne pas penser à mes erreurs du passé parce que j'étais une princesse. Il dénigrait mes paroles mais je les gardais tout de même parce que j'avais raison malgré tout ce qu'il pouvait penser et les raisons qui l'avaient poussé à faire les choix qui faisaient qui il était aujourd'hui. C'est dommage que tu penses ça. Et puis il prend sa décision. Elle est que peu précise et je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils car je me demande bien quel moment serait le plus aisé pour venir parler à cette fameuse fille. Mais il le saura quand le moment sera venu. Au moins j'aurais essayé de l'encourager à aller vers elle et j'espérais vraiment qu'il repense à mes paroles et à mon visage en encourageant dans les moments où il essayera de passer à l'acte. Je rigole à ses futurs remarques parce que c'est exactement ce que je cherche à entendre dorénavant. Des paroles légères et futiles qui trône dans mon existence par la superficialité de ma carrière. Mais qu'importe, devant lui je n'ai pas besoin de faire semblant, il me connaît depuis trop longtemps pour ça ! Au pire on fait les deux. je récupère ma ligne parce que j'aime quand tu me reluques en pensant que je ne te vois pas et en plus de ça on se laissera aller parce que faut le dire, ce genre de moment me font rêver ! S'empiffrer de glaces, voila parfait comme état d'esprit ! C'est Mavis qui va être content de me voir arriver comme une vraie bonbonne mais étant férue de sport, je savais aussi que ce ne serait quasiment jamais possible ! Oui, au moins quelque chose dont je suis sûre. Mais j'avais de grandes craintes face à notre avenir parce que cet enfant nous liait à jamais et je ne savais même pas où on allait et ce que je voulais vraiment. J'avais peur de me dire que ça y était, Mavis serait toujours dans ma vie, pour le meilleur comme pour le pire. Ce genre de réflexion, je n'étais pas censée les avoir à mon âge et encore moins dans lorsque ça ne faisait qu'à peine un an que nous étions ensemble. Mon regard se relève vers le sien, presque suppliant. Je lis une crainte dans ses yeux et je mêle mes doigts au sien pour l'attirer vers le lit et m'y installer à ses côtés. Je me blottis contre lui comme quand je le faisais lorsque j'étais gamine et garde ma main entrelacer à la sienne parce que c'est un contact dont je ne peux de suite me libérer. Il est rassurant et sa présence l'est encore plus. Mon visage se redresse vers le sien. Tu sais Matthias, ce n'est pas parce qu'aujourd'hui ma vie change que nous ça changera. T'es mon pilier et si ces rien dans ces dernières années ont réussies à changer ce fait, ce n'est pas ça qui le fera, tu as ma parole. Et j'espère qu'il me faisait confiance car pour moi, je ne me voyais clairement pas sans lui dans ma vie. Alors je dépose un baiser sur sa mâchoire parce que ce moment est loin de se finir, pour la promesse qu'il y en aura encore d'autres, ici, à passer des heures à ses côtés, contre lui, comme si le temps n'aurais jamais aucun effet sur notre relation ...

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